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CORRECTION SUJET 01
EXERCICE 1 (4 points)
A/Complétons le texte (0,25pt x 6)
1- saliver ; 2- neutre ; 3- absolu ou inconditionnel ; 4- conditionnel ; 5- conditionnel ou acquis ; 6- d’extinction.
B/Ordonnons les étapes selon la chronologie de la transmission du message nerveux dans la synapse
7 – 4 – 8 – 1 – 10 – 6 – 9 – 5 – 3 – 2.
C/Associons chaque hormone ou enzyme à son rôle dans l’organisme
1–D;2–C;3–A;4–B
EXERCICE 2(4 points)
A/Complétons le tableau
1 – bradycardie ou diminution de la fréquence cardiaque ;
2 – tachycardie ou augmentation de la fréquence cardiaque ;
3 – bradycardie ou diminution de la fréquence cardiaque ;
4 – tachycardie ou augmentation de la fréquence cardiaque ;
B/ Classons les propositions dans l’ordre chronologique du déroulement de l’infection du LT4 par le VIH
3 – 7 – 5 – 1 – 6 –2 – 8 – 4.
C/Répondons par "Vrai" ou "Faux" à chaque affirmation (0,25pt x 8)
1 – Faux ; 2 – Vrai ; 3 – Faux ; 4 – Faux ; 5 – Vrai ; 6 – Faux ; 7 – Faux ; 8 – Faux.
EXERCICE 3 : (6 points)
1-a) Analyse des résultats des expériences effectuées au niveau du tableau A(1,5 pt)
- l’irradiation suivie de la greffe de moelle osseuse chez les souris du Lot A entraine la production de lymphocytes B
(LB) et de Lymphocyte T (LT8 et LT4)
- l’ablation du thymus suivi de l’irradiation puis de la greffe de moelle osseuse chez les souris du Lot B entraine la
production de LB uniquement.
- l’ablation du thymus suivie de l’irradiation et de la greffe de thymus n’entraine pas la production de LB et de LT chez
les souris du Lot C.
1-b) Analyse des résultats des expériences effectuées au niveau du tableau B
Cinq jours après l’injection de pneumocoques tués à toutes les souris, le mélange du sérum de souris A et de
pneumocoques provoque une agglutination nette alors que le mélange du sérum de souris B et de pneumocoques
entraine une très légère agglutination ; mais il n’y a pas d’agglutination lorsqu’on mélange le sérum de souris C et les
pneumocoques.
2- Explication des résultats des tests
L’agglutination nette observée en présence du sérum de la souris A est due au fait que le sérum de la souris A contient
un très grand nombre d’anticorps issus de la présence simultanée des LB et LT. En effet, les lymphocytes T sensibilisés
ont activé les lymphocytes B sélectionnés qui se sont multipliés puis différenciés en plasmocytes producteurs d’une
quantité importante d’anticorps qui se lient aux pneumocoques formant des complexes immuns.
La légère agglutination constatée en présence du sérum de la souris B est due au fait que le sérum de la souris B contient
une faible quantité d’anticorps du fait de la présence seul de LB. En effet, l’absence de LT ne permet pas la
multiplication de LB activés par contact direct avec les pneumocoques ou par un macrophage.
L'absence totale d’agglutination chez la souris C s’explique par l’absence de LT et LB chez cette dernière.
3- Conclusion
La production normale d’anticorps nécessite la présence simultanée de LB et de LT entre lesquels il s’établit une
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coopération ou collaboration.
EXERCICE 4 : (6 points)
1-Nom des phénomènes physiologiques correspondant aux périodes désignées par les lettres
A- Les menstrues, menstruations ou règles.
B-La phase folliculaire ou pré ovulatoire.
C- La phase lutéinique ou phase post-ovulatoire.
2-Description de l’aspect de la muqueuse utérine
A : durant les menstrues qui dure 3 à 5 jours, on observe une diminution de l’épaisseur de la muqueuse utérine à travers
la desquamation de la muqueuse utérine.
B : pendant la phase folliculaire, la muqueuse utérine augmente progressivement d’épaisseur, les vaisseaux sanguins se
développent et les glandes en tube droit apparaissent.
C : lors de la phase lutéinique, l'épaississement de la muqueuse utérine se poursuit et atteint son maximum. Les glandes
en tube droit deviennent sinueuses tandis que les vaisseaux sanguins se spiralisent. Cela aboutit à la formation de
dentelle utérine.
3-Analyse
Au début du cycle sexuel, les taux d’œstradiol et de progestérone sont faibles ; environ 30 pg/mL pour l’œstradiol et à
1ng/mL pour la progestérone.
Pendant la phase folliculaire, le taux de la progestérone reste constamment faible à 1ng/mL jusqu’au 13ème jour du cycle
puis augmente rapidement pendant la phase lutéale jusqu’atteindre un pic de 12ng/mL entre le 20ème et le 24ème jour
avant de baisser rapidement jusqu’à sa valeur initiale le 28ème jour.
Pendant la phase folliculaire, celui de l’œstradiol augmente lentement à partir du 3ème jour puis rapidement à partir du
6ème jour pour atteindre un pic de 200 pg/mL le 12ème jour avant de baisser rapidement jusqu’à 75pg/mL à la fin de cette
phase. Pendant la phase lutéale, le taux d’œstradiol augmente de nouveau pour atteindre un second pic de 100 pg/mL,
très largement inférieur au premier puis diminue jusqu’à 25 pg/Ml à la fin du cycle
4-Relation entre les variations des hormones ovariennes et l’évolution de l’endomètre.
L’évolution de l’endomètre est sous la dépendance des hormones ovariennes :
- Le taux faible des hormones ovariennes (œstradiol et progestérone) en fin du cycle ne permet plus l’entretien de la
muqueuse utérine qui se desquame au début du cycle suivant provoquant la diminution de l’épaisseur de la muqueuse
utérine (phase A)
- Pendant la phase folliculaire, l’augmentation du taux d'œstradiol provoque l’épaississement de nouveau de la
muqueuse utérine, du développement des vaisseaux sanguin et la formation des glandes en tube droit
- Pendant la phase lutéinique, l’augmentation du taux de progestérone et la présence d’œstradiol provoquent une
prolifération de l’endomètre jusqu’à son maximum et la formation de la dentelle utérine.
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CORRECTION SUJET 02
EXERCICE 1 (04points)
A/
2 (0,25point) ; 3 (0,25point); 4 (0,25point) ; 6 (0,25point)
B/
1- FAUX (0,25point) ; 5- FAUX (0,25point)
2- VRAI (0,25point) ; 6- VRAI (0,25point)
3- FAUX (0,25point) ; 7- FAUX (0,25point)
4- FAUX (0,25point) ; 8- VRAI (0,25point)
C/
1- b (0,25point)
2- a ; b (0,25point)
3- a ; c (0,25point)
4- a ; b (0,25point)
EXERCICE 1 (04points)
A/
1- Augmentation de la pression osmotique (P.O) (0,25point)
2- Augmentation de la sécrétion d’ADH (0,25point)
3- Diminution de la P.O (0,25point)
4- Diminution de la sécrétion d’ADH (0,25point)
5- Diminution de la teneur en eau du milieu intérieur (M.I) (0,25point)
6- Diminution de la sécrétion de la rénine et de l’angiotensine. (0,25point)
7- Réduction de la réabsorption des ions Na+ par le rein. (0,25point)
8- Diminution de la teneur en Na+ du M.I. (0,25point)
9- Augmentation de la sécrétion d’aldostérone. (0,25point)
10- Augmentation de la réabsorption des ions Na+ par le rein (0,25point)
B/
3 – 7 – 5 – 1 – 6 – 2 – 8 – 4 (0,5point)
C/
1-D (0,25point) ; 2- C (0,25point) ; 3- B (0,25point) ; 4- A (0,25point)
EXERCICE3 (06points)
1-Nature des stimuli avant l’acquisition du reflexe.
- Son : stimulus neutre. (0,25point)
- Air : stimulus absolu. (0,25point)
2-Analyse des résultats.
- En A, le son n’a aucun effet sur les paupières. (0,25point)
- En B, l’aire provoque une fermeture immédiate des paupières. (0,25point)
- En C, l’association successive du son et de l’aire provoque une fermeture des paupières. (0,25point)
- En D, le son seul parvient à provoquer la fermeture des paupières. (0,25point)
3- Interprétation
- En A, le son n’a aucun effet sur les paupières car le son est un stimulus neutre. (0,5point)
- En B, l’aire provoque une fermeture des paupières car l’aire est un stimulus absolu. (0,5point)
- En C, l’association su000ccessive du son et de l’air provoque la fermeture des paupières à cause de la présence du
stimulus absolu (l’aire). La répétition de l’association successive de ces deux stimuli dans le même ordre, permet la
création d’une nouvelle liaison nerveuse entre l’aire auditive et l’aire motrice pour la mise en place du reflexe
conditionnel de la fermeture des paupières : c’est la phase d’apprentissage. (0,5point)
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- En C, le son seul parvient à provoquer la fermeture des paupières car la nouvelle liaison
nerveuse mise en place entre l’aire auditive et l’aire motrice au cours de la phase d’apprentissage est devenu
fonctionnel. C’est l’acquisition du reflexe. Le stimulus neutre est devenu un stimulus conditionnel. (0,5point)
4-Schéma du trajet de l’influx nerveux.
(01,5point)
SCHEMA DU TRAJET DE L’INFLUX DANS LE CAS D’UN REFLEXE CONDITIONNEL DE FERMETURE
DES PAUPIERES CHEZ UN CHIEN (0,5point)
EXERCICE 4 (6 points)
1- Analyse
-Du début de la grossesse à 6 mois de grossesse : Le taux d’anticorps anti-VIH est pratiquement
nul chez les 2 enfants. (0,5point)
-De –mois de grossesse à la naissance : Le taux anticorps anti-VIH augmente chez les 2 enfants
et atteint un pic à la naissance. (0,5point)
-Après la naissance : Le taux d’anticorps anti-VIH diminue et s’annule au 8ème mois chez
l’enfant 1 alors que chez l’enfant 2 ce taux diminue mais ne s’annule pas et même augmente à
partir du 8ème mois. (0,5point)
2- Origine des anticorps à la naissance
Origine maternelle (01point)
3- Explication
-Chez l’enfant 1 : La diminution et l’annulation du taux d’anticorps anti-VIH s’explique par l’absence chez cet enfant de
VIH donc les anticorps d’origine maternelle diminuent et disparaissent. (01point)
-Chez l’enfant 2 : L’augmentation des anticorps anti-VIH à partir du 8ème mois s’explique par la présence de VIH chez
cet enfant ; son système immunitaire produit des anticorps qui remplacent les anticorps d’origine maternelle qui ont
diminué (01point)
4- La sérologie de chaque enfant
-Enfant 1 est séronégatif (0,75point)
-Enfant 2 est séropositif (0,75point)
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CORRECTION SUJET 03
EXERCICE 1 (04points)
A/ Détermination du mot
1-e (plasmocyte) (0,25point) ; 2-c (immunisé) (0,25point) ; 3-b (anticorps) (0,25point) ;
4-d (immun) (0,25point); 5-f (effectrice) (0,25point); 6- a (Épitote) (0,25point)
B/
1- marqueurs CD4 (0,25point);2-ARN (0,25point);3-transcriptase reverse (0,25point) ; 4-provirus (0,25point) ; 5-
virions (0,25point)
C/
1-c (0,25point) ; 2-e (0,25point) ; 3-b (0,25point) ; 4-a (0,25point) ; 5-f (0,25point) ; 6-d (0,25point)
EXERCICE 2 (04 points)
A/
1-f (0,25point) ; 2-a (0,25point) ; 3-e (0,25point) ; 4-c (0,25point) ; 5-d (0,25point) ; 6-b (0,25point)
B/
1-b (0,25point) et 1-d (0,25point) ; 2-a (0,25point) et 2-d (0,25point) ; 3-c (0,25point) et 3-d (0,25point)
C/
Rangement des étapes : 2 – 1 – 5 – 4 – 3 (01point)
EXERCICE 3 (06points)
1-Définissons les termes suivants : Immunité spécifique ; l’immunité cellulaire et l’immunité humorale
-L’immunité spécifique est une réaction de défense spécialement dirigée contre l’antigène qui l’a déclenché. (0,5point)
-L’immunité cellulaire est celle dont les effecteurs sont des cellules (des lymphocytes T cytotoxiques). (0,5point)
-L’immunité humorale est celle dont les effecteurs sont des molécules solubles appelées immunoglobulines (0,5point)
2-a) Nommons la variante de l’immunité spécifique dont il s’agit
Il s’agit d’une immunité cellulaire (0,5point)
b) Justifions votre réponse
Le document montre une cellule immunitaire qui se lie à une cellule infectée, provoquant la lyse de cette dernière.
(01point)
c) Donnons le nom de la catégorie de lymphocyte impliquée dans ce phénomène.
Il s’agit du lymphocyte T cytotoxique (01point)
3-Expliquons de façon précise le mécanisme de ce type d’immunité
Certains microbes qui pénètrent dans l’organisme s’abritent dans les cellules hôtes ; la cellule hôte ainsi infectée
présente l’antigène microbien aux lymphocytes T4 en association avec les CMH I ; lymphocytes T4 activés vont à leur
tour activer lymphocytes T8. Les lymphocytes T8 activés vont se différencier en lymphocytes T cytotoxique. Ces
derniers vont se lier aux cellules infectées en déclenchant la lyse de ces dernières. (02points)
EXERCICE 4 (06points)
1-comparaison
Avant la contraction, pendant la contraction et pendant la récupération, le taux d’ATP dans le muscle ne varie pas
malgré son utilisation. (01point)
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2-Expliquons la variation du taux de Phosphocréatine et du phosphate inorganique au cours des expériences.
-Pendant l’effort la quantité de Phosphocréatine diminue car elle est utilisée pour la régénération de l’ATP selon la
réaction suivante (0,75point) :
é
Phosphocréatine + ADP ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯ créatine + ATP. (0,25point)
-L’hydrolyse de l’ATP produit du phosphate inorganique d’où l’augmentation de son taux selon la réaction
suivante (0,75point) :
ATP + H2O ⎯⎯⎯⎯ ADP + Pi + Energie. (0,25point)
-Pendant la récupération le taux de Phosphocréatine augmente et celui de phosphate inorganique diminue car la
Phosphocréatine est régénérée par utilisation de phosphate inorganique et de la créatine provenant de son utilisation
précédente selon la réaction suivante (0,75point) :
Créatine + Pi Phosphocréatine. (0,25point)
3-Interprétons le taux d’ATP observé à la fin de la contraction.
Le taux d’ATP reste inchangé à la fin de la contraction car malgré son utilisation, l’ATP est régénéré à partir de la
Phosphocréatine. (01point)
4-Donnons la relation entre taux d’ATP, de Phosphocréatine et de phosphate inorganique.
La Phosphocréatine permet la régénération de l’ATP dont l’hydrolyse produit du phosphate inorganique. (01point)
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CORRECTION SUJET 04
EXERCICE 1 (04points)
A/ Complétion du texte
1- entrée d’ions calcium 7- la phase d’attachement
2- neurotransmetteurs 8- énergie
3- récepteurs spécifiques 9- pivotement
4- dépolarisation 10- glissement
5- site d’attachement 11- réticulum endoplasmique
6- pont acto-myosine 12- phase de détachement
B/Choix des propositions justes
1- a ; c
2- a ; c
3- b ; c
4- b ; d
C/Association des éléments à leur rôle
1- d ; 2- c ; 2- f ; 3- e ; 4- a ; 5- b
EXERCICE 2 (04points)
A/ Ordre chronologique du mécanisme d’infection du LT4 par le VIH.
7–4–5–1–8–3–2–6
B/Annotation du schéma
1-Capsule de Bowman ; 2- Artère efférente ; 3- Glomérule ; 4- Artère afférente ; 5- Anse de Henlé
6- Tube contourné proximal ; 7- Tube contourné distal ; 8- Tube collecteur
C / Complétion du texte par les mots ou groupe de mots qui conviennent
1- non soi 4- complexe majeur d’histocompatibilité
2- marqueurs 5- déterminant antigénique
3- soi 6- antigène
EXERCICE 3 (06points)
1-Analyse
Il n’y a pas d’anticorps dans la chambre lorsque les Lymphocytes B (LB) sont seules dans la chambre ou lorsqu’ils
sont en présence des Lymphocytes T8 (LT8) par contre lorsqu’ils sont en présence des Lymphocytes T4 (LT4)
activés, il y’a une présence d’anticorps dans la chambre
Les fibroblastes cancéreux ne sont détruits que lorsqu’ils sont en présence des LT4 activés et des LT8.
2-Explication
Les LT4 activés produisent de l’interleukine qui agit sur les LB fixés à l’antigène ce qui leur permet de se
différencier en plasmocytes producteurs d’anticorps.
Les LB seuls ne peuvent pas produire des anticorps.
Les LT8 ne peuvent pas stimuler chimiquement les LB afin que ceux-ci produisent des anticorps
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Les LT4 activés produisent de l’interleukine qui agit sur les LT8 qui se différencie alors en Lymphocytes T
Cytotoxiques (LTC) capables de détruire les fibroblastes cancéreux. Les LT8 seuls ne peuvent pas se différencier en
LTC pour détruire les fibroblastes cancéreux
3-Rôles
Les LB, après leur différenciation, produisent des anticorps qui neutralisent les antigènes. Les LT8, après leur
différenciation, détruisent les cellules infectées par contact direct avec celles-ci.
Les LT4 activent les LB et LT8 par l’intermédiaire d’interleukine.
4-Relation
La relation qui existe entre ces lymphocytes est la coopération cellulaire.
EXERCICE4 (06points)
1-Les phases du cycle ovarien de la femme
Le cycle ovarien de la femme comporte deux phases séparées par l’ovulation :
-Du 1er au 14ème jour : phase folliculaire ou pré-ovulatoire
- Le 14ème jour : ovulation
-Du 14ème au 28ème jour : phase lutéinique ou post-ovulatoire
2-Analyse de chaque graphe du document
Graphe de la figure 1 :
-Du 1er au 14ème jour, le taux d’œstradiol faible au départ augmente régulièrement jusqu’à atteindre son
premier pic d’environ 250 pg/ml le 12ème jour puis baisse brusquement à environ 75 pg/ml au 14ème jour.
Pendant cette même période le taux de progestérone reste très faible.
-Du 14ème au 28ème jour, le taux d’œstradiol augmente à nouveau pour atteindre un second pic plus faible d’environ
120 pg/ml le 21ème jour avant de baisser jusqu’à sa valeur initiale d’environ 50 pg/ml le 28ème jour.
le taux très faible de progestérone (2ng/ml), augmente considérablement à partir du 14ème jour et atteint son pic
d’environ 15 ng/ml le 21ème jour puis chute pour revenir à son taux initial le 28ème jour.
Graphe de la figure 2 :
Les taux d’œstradiol et de progestérone restent bas et constants respectivement à 80 pg/ml et à 2 ng/ml durant les 28
jours.
3-Interprétation du graphe de la figure 1 :
-Du 1er au 14ème jour, Le taux croissant d’œstradiol s’explique par la croissance des follicules responsables de la
sécrétion de cette hormone ovarienne. Plus les follicules se développent, plus la production d’œstradiol est importante.
La chute du taux d’œstradiol à partir du 12ème jour induit l’ovulation le 14ème jour.
-Du 14ème au 28ème jour le taux croissant de la progestérone et l’obtention du 2ème pic moins important du taux
d’œstradiol sont dus au corps jaune. En effet, après l’ovulation, le follicule rompu se transforme en corps jaune
producteur de la progestérone et d’œstradiol. La chute du taux de ces deux hormones à la fin de cette phase est due à
la dégénérescence du corps jaune.
4-Explication de la disparition des menstruations chez les femmes ménopausées.
Les variations cycliques des taux des hormones ovariennes sont responsables des menstruations de la femme par
leurs actions sur la muqueuse utérine.
L’absence de follicules fonctionnels chez la femme ménopausée entraîne l’absence de sécrétion cyclique des hormones
ovariennes d’où l’absence des menstruations.
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CORRECTION SUJET 05
EXERCICE 1(04points)
A/Complétion du texte
1-LT4 ; 2-macrophages ; 3-CD4 ;4-L’adsorption (accepter la fixation) ; 5-l’ARN viral ; 6 - ADN proviral ; 7-l’ADN ;
8-la primo-infection ; 9 - asymptomatique ; 10 - symptomatique.
B/Rangement des mots et groupes de mots dans le tableau
RÉACTIONS CARACTÉRISTIQUE
ACTEURS
IMMUNITAI ACTIONS DE LA RÉACTION
CELLULAIRES
RES IMMUNITAIRE
Immunité non Réaction inflammatoire ;
Macrophage ; Polynucléaire. Spontanée
spécifique réaction ganglionnaire.
Mémorisation ;lente
Immunité Macrophage ; lymphocyte B; Formation de complexes
spécifique lymphocyte T immuns ; lyse cellulaire
EXERCICE 2 (04points)
A/ Correspondance entre les phases du cycle sexuel et les phénomènes du cycle utérin.
1- (B; E ; F) 2 - (A; C ; D)
B/ Choix des propositions exactes
1- (a ; d) 2 - (b; c ; d) 3 - (a; b ; c) 4 - (c ; d)
EXERCICE 3 (06points)
1-Nomination des lieux de dégradation du glucose.
-Le hyaloplasme
- Les mitochondries
2-Analyse de l’évolution des substances dans les deux milieux.
- À l’instant To, le glucose se trouve uniquement dans le milieu extérieur.
- À l’instant T1, une partie du glucose se trouve dans le hyaloplasme.
- À l’instant T2, il n’y a plus de glucose dans le milieu extérieur ; il apparaît des molécules d’acides pyruviques dans le
hyaloplasme et dans les mitochondries ;
- À l’instant T3, les acides pyruviques sont uniquement dans les mitochondries ; en plus il apparaît d’autres acides
émanant du cycle de Krebs.
- À l’instant T4, le glucose du milieu extérieur disparaît pour faire place au dioxyde de carbone (CO2). Dans le même
temps les acides pyruviques disparaissent des mitochondries pour ne laisser que les
acides du cycle de Krebs.
3-Explication du processus de dégradation du glucose au sein de la cellule en présence d’oxygène.
Le glucose subit d’abord la glycolyse dans le hyaloplasme pour donner des molécules d’acides pyruviques (instant T2),
ensuite les molécules d’acides pyruviques obtenues migrent dans les mitochondries (instant T2) où elles sont
transformées en acétyl-coenzyme A, molécule qui est le point de départ
du cycle de Krebs. Au cours du cycle de Krebs l’acétyl-coenzyme A est dégradé en diverses autres molécules dont le
dioxyde de carbone (CO2) qui apparaît dans le milieu extérieur à l’instant T4.
4-Déduction de l’origine du CO2.
Le CO2 provient d’une part de la dégradation des molécules d’acides pyruviques en acétyl-coenzyme A et d’autre part
de la dégradation de l’acide citrique pendant le cycle de Krebs.
EXERCICE 4 (06points)
1-a) Identifions les cellules X et Y.
Cellule X = lymphocyte B et Cellule Y = plasmocyte
b) Annotons-les en reportant les numéros sur votre copie.
1= noyau 2 = mitochondrie 3 = ergastoplasme 4 = vésicule de sécrétion
2-a) Etablis les relations possibles entre macrophages, cellules X et cellules Y.
Le macrophage stimule le Lt4 qui à son tour active les LB qui se transforment en plasmocytes.
b) Déduis le type de réaction mise en jeu dans le milieu de culture
C’est une réaction immunitaire à médiation humorale.
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3-a) Analysons les résultats des expériences.
-En 1, il n’y a pas de lyse des fibroblastes lorsqu’un virus autre que le virus A est mis en culture avec les fibroblastes de
la souris infectées par le virus A.
-En 3, il n’y a pas de lyse des fibroblastes lorsque les fibroblastes proviennent d’une lignée autre que celle de la souris
infectée par le virus A.
-En 2, il y a lyse des fibroblastes lorsque ceux-ci proviennent de la souris infectée par le virus A.
b) Interprétons les résultats obtenus.
-En 1, les lymphocytes T ne détruisent pas les fibroblastes de la souris X parce qu’ils ne reconnaissent pas le
déterminant antigénique du virus B présenté à leur surface.
-En 3, les fibroblastes de la souris Y ne sont pas détruits parce qu’ils ne reconnaissent pas les marqueurs des
fibroblastes de la souris Y ; ces marqueurs sont différents de ceux de la souris X.
-En 2, les lymphocytes T détruisent les fibroblastes parce qu’ils ont en mémoire le déterminant antigénique
correspondant au virus A déjà présent à la surface des fibroblastes de la souris X.
c) Déduisons de ces expériences les conditions de la lyse des cellules infectées.
Pour qu’il y ait lyse il faut que :
-Les lymphocytes T aient en mémoire le déterminant antigénique.
-La cellule infectée présente à sa surface le même déterminant antigénique qui peut être reconnu par le lymphocyte T
cytotoxique (LTC).
4-Donnons une explication simplifiée à la nécrose du foie observée dans les cas mortels d’hépatite B.
A la suite de l’infection, le CMH des cellules hépatiques est modifié. Ces cellules hépatiques sont transformées en
cellules étrangères qui sont détruites par les LTC.
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