UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

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INSTITUE D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ANTSIRABE VAKINANKARATRA
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MENTION : GENIE INDUSTRIEL
PARCOURS : GENIE DES PROCEDES ET CHIMIE INDUSTRIEL

Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention de diplôme de licence en

Génie des procédés chimiques et industriel

Présenté par : RAHARINAIVO Désiré Tojosoa Bernardin

Soutenu le 26 Aout 2019

Promotion : 2019
 UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
---------------------
INSTITUE D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ANTSIRABE VAKINANKARATRA
-------------------------------
MENTION : GENIE INDUSTRIEL
PARCOURS : GENIE DES PROCEDES ET CHIMIE INDUSTRIEL

Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention de diplôme de licence en

Génie des procédés chimiques et industriel

Par : RAHARINAIVO Désiré Tojosoa Bernardin

Président de jury : M. RANDRIANA Nambinina Richard, Professeur
Encadreur : M. RAKOTOSAONA Rijalalaina, Professeur

Examinateur : M. RAKOTOARIVONIZAKA Ignace, Docteur

M. RAKOTOMAMONJY Pierre, Docteur
M. RAJOELINIRINA Vézulah, Assistant
« Ankino amin’i Jehovah ny asanao,
Dia ho lavorary izay kasainao » Ohab 16:3

« Aza manao hoe mbola zaza aho fa handeha amin’izay

Rehetra hanirahako anao ianao, ary izay rehetra
Handidiako anao no hambaranao » Jer 1:7

A mes parents, mon frère et mes sœurs

A tous mes proches
A tous ceux qui peuvent utiliser cet ouvrage
Merci.

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

I
Remerciements
Gloire à Dieu tout puissant qui m’a offert ceux dont j’ai besoin pour la réalisation
de ce mémoire.

Ensuite, je tiens à exprimer mes sincères remerciements aux membres du jury :

Je remercie Mr. RANDRIANA Nambinina Richard, Professeur, Chef de

département de Génie Procédés et Chimie Industriels à l’Ecole Supérieure
Polytechnique Antananarivo, d’avoir accepté de présider le jury de cette soutenance.

Mes remerciements vont également à mon examinateur :

 M. RAKOTOARIVONIZAKA Ignace, Docteur

 M. RAKOTOMAMONJY Pierre, Docteur
 M. RAJOELINIRINA Vézulah, Assistant

Je tiens à exprimer mes sincères remerciements au M. RAKOTOSAONA

Rijalalaina, Professeur, Directeur de l’Ecole Supérieure Polytechnique Antananarivo,
malgré ses diverses obligations, pour sa disponibilité et ses conseils lors de
l’encadrement de ce mémoire.

Je ne saurai oublier les personnels enseignants au sein du département Génie

Industriel et Sciences et Techniques de l’Environnement de l'IES-AV ; chacun de vous
m’a transmis son savoir tout au long de mes trois années d’études.

Enfin, mes remerciements les plus sincères à toutes les personnes qui ont
contribué de près ou de loin à l'élaboration de ce mémoire, à ma famille, à mes amis.

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

II
 Sommaire
Remerciements
Liste des abréviations
Liste des acronymes
Liste des figures
Liste des tableaux
INTRODUCTION
Première partie : ETUDE BIBLIOGRAPHIE
Chapitre I : Généralité sur la provende
Chapitre II : Matières premières avec ses compositions
Chapitre III : Procédé de fabrication de provende
Deuxième partie : ETUDE EXPERIMENTALE
Chapitre I : Contexte et objectifs de l’étude
Chapitre II : Méthodes de calcul de l’alimentation animale
Chapitre III : Calcul de formule de base de l’alimentation animale
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

III
Liste des abréviations
AFD : Agence Française de développement
BFV : Bankin' ny Fampandrosoana sy ny Varotra
BMOI : Banque Malgache de l’Océan Indien
BNI : Banque Nationale de l’Industrie
CECAM : Caisses d'Epargne et de Crédit Agricole Mutuels
CFD : Caisse Française de Développement
CIDST : Centre d'Information et de Documentation Scientifique et
Technique
CIRAD : Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique
pour le Développement
EASTA : Ecole d’Application des Sciences et Techniques Agricoles
ESPA : Ecole Supérieure Polytechnique Antananarivo
ESSA : Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques
FAO : Food and Agriculture Organization
FIFAMANOR : Fiompiana Fambolena Malagasy Norvezianina
FOFIFA : Foibe Fikarohana momba ny Fambolena
IEMVT : Institut d'Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays tropicaux
IES-AV : Institut d’Enseignement supérieur Antsirabe Vakinankaratra
INRA : Institut national de la recherche agronomique
INSTAT : Institut National de la Statistique
ONUDI : Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel
PAEC : Projet d’Appui à l’Elevage des espèces à Cycle Court
PSA : Projet Santé Animale
PSE : Programme Sectoriel Elevage
SE.FA.FI : Sekoly Fambolena sy Fiompiana Tombotsoa
SNIA : Syndicat National de l'Industrie de la Nutrition Animale

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

IV
Liste des acronymes
CMV : Complément Minéral Vitaminique

EM : Energie métabolisable

EN : Elément Nutritif

G : Gramme

KJ : kilojoule

Kcal : Kilocalorie

Kg : Kilogramme

MP : Matière Première

MS : Matière Sèche

PB : Protéine Brute

UNT : Unité

UFL : Unité Fourragère Lait

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

V
Liste des figures
Figure 1:schema de fabrication ......................................................................................................... 27
Figure 2:balance industrielle modulable ........................................................................................... 28
Figure 3:broyeur a marteau .............................................................................................................. 29
Figure 4:melangeur industriel .......................................................................................................... 29
Figure 5:machine de presse .............................................................................................................. 30
Figure 6:etape sous forme d'organigramme ...................................................................................... 32
Figure 7:carre de Pearson ................................................................................................................ 34

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

VI
Liste des tableaux
Tableau 1: Les institutions de formation .................................................................................................... 10
Tableau 2: Apports recommandés pour l'énergie et protéine .................................................................. 14
Tableau 3: Classification des acides amines ............................................................................................... 15
Tableau 4: Apports recommandes en minéraux essentiels chez le poulet ............................................... 16
Tableau 5: Apports recommandes en vitamines dans l'aliment du poulet de chair en UI/kg ou en
ppm(=g/tonne)amenés dans l'aliment par l'intermédiaire d'un prémix contenant un antioxydant pour
protéger les vitamines contre toutes oxydations extérieures ................................................................... 17
Tableau 6: Types de provendes étudiés...................................................................................................... 23
Tableau 7: Présentation simplifiée des besoins en nutriments d'une poule pondeuse........................... 39
Tableau 8: Valeur alimentaire des ingrédients à utiliser pour la composition du régime de la poule
pondeuse ...................................................................................................................................................... 39
Tableau 9: Contenus possibles des rations pour poules pondeuses et poulets de chair en cas
d'utilisation d'aliments conventionnels (kg/tonne) .................................................................................... 40
Tableau 10: Premier essai pour déterminer le formule de provende de poule pondeuse en kg/t ......... 41
Tableau 11: Deuxième essai de calcul de la formule de provende ........................................................... 41
Tableau 12:Compositions nutritionnelles de graines de maïs ................................................................... 42
Tableau 13: Compositions nutritionnelles de farine de poisson ............................................................... 43
Tableau 14: Compositions nutritionnelles de farine de soja ..................................................................... 43
Tableau 15: Compositions nutritionnelles de calcaire broyé..................................................................... 44
Tableau 16: Compositions nutritionnelles de farine d'os .......................................................................... 44
Tableau 17: Premier essai de réalisation d'une ration pour poules pondeuse résumé de tableau 15, 16,
17, 18,19 ....................................................................................................................................................... 45
Tableau 18: Calcul des compositions nutritionnelles dans 720kg de graine de maïs .............................. 45
Tableau 19: Calcul des compositions dans 70kg de farine de poisson ...................................................... 46
Tableau 20: Calcul des compositions nutritionnelles dans 50 kg de calcaire broyé ................................. 46
Tableau 21: Formule équilibrée de ration de poule pondeuse en kg/t..................................................... 46
Tableau 22: Analyse nutritionnelle de 100g de maïs et de l'orge ............................................................. 47
Tableau 23: Composition nutritionnelle dans 700kg de l'orge .................................................................. 49
Tableau 24: Premier essai de réalisation d'une ration de poule pondeuse avec la substitution de grains
de maïs par l'orge ......................................................................................................................................... 49
Tableau 25: Calcul des compositions nutritionnelles dans 500 kg de l'orge ............................................ 50
Tableau 26: Calcul des compositions nutritionnelles dans 60kg de calcaire broyé.................................. 50
Tableau 27: Calcul des compositions nutritionnelles dans 20kg de farine d'os ....................................... 50
Tableau 28: Calcul de composition nutritionnelle dans 170kg de maïs .................................................... 51
Tableau 29: Formule équilibrée de ration d'une poule pondeuse en kg/t basée sur le régime
fondamentale ............................................................................................................................................... 51
Tableau 30: Calcul de l'écart des compositions nutritionnelles entre l'apport nutritif de base par la
provende et l'apport nutritif recommandé ................................................................................................ 52
Tableau 31: Cout/kg de chaque matière première utilisée pour la formulation de provende de base .. 53
Tableau 32:cout/kg de chaque matière premiere utilisée pour la formulation de provende de porc ... 53
Tableau 33:les chiffres d'affaires qui circule dans une tonne de provende .......................................... 54
Tableau 34:formule alimentaire de bovin ........................................................................................ VIII
Tableau 35:formule alimentaire de porc .............................................................................................IX
Tableau 36:formule d'alimentation de poule pondeuse ...................................................................... X
Tableau 37:Production de la provende dans les pays d’Europe en 1996 ..............................................XI
Tableau 38:les principales institutions d'informations de la filière "alimentation animale" ..................XII

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

VII
INTRODUCTION
Dans la partie des Hautes Terres centrale de Madagascar prédominent
l’agriculture et l’élevage. Cette partie est une forte puissance économique grâce à
son activité industrielle et sa richesse naturelle favorable. Par ailleurs, elle connait
une augmentation des peuples tant sur le plan économique que social. Sur le plan
culturel, elle bénéficie de nombreux sites touristiques et des activités traditionnelles
dont l’élevage.
Dès les années 2000, le secteur élevage a commencé à se développer dans
tout le territoire national. Actuellement l’élevage de porcins, volailles et bovins prend
une place importante dans le développement de Madagascar. Le développement est
dû au résultat des différentes recherches au niveau de l’alimentation et la sélection
de race. Cette situation nous incite à procéder à l’analyse pour l’optimisation de la
provende qui est l’une des facteurs de développement dans la partie centrale de
Madagascar.
Dans le domaine d’élevage, l’alimentation vise à combler les besoins d’entretien
ou de production de chaque animal. Elle varie selon le mode d’élevage pratiqué par
l’éleveur. L’animal élevé dépend de la production et la disponibilité des produits
alimentaires (1) ont par exemple mentionné que chez les herbivores pour satisfaire
les besoins des animaux, que ce soit en protéine, énergie ou produits minéraux, la
consommation d’herbe pâturée ou récoltée doit être complétée selon les systèmes
de production, par des aliments concentrés.

Pour l’éleveur, la distribution d’aliment concentré n’est pas une obligation.

Cependant la différence entre les animaux rationnés avec des aliments concentrés par
rapport aux animaux non rationnés sont observées. Pour RALIJAONA en 1978, chez
les races bovines améliorées, la production laitière dépasse largement les 1500 litres
par lactation en condition alimentaire favorable. Par ailleurs elle ne peut dépasser les
700 à 800 litres si la ration est insuffisante. Cette différence peut aussi être noté chez
les monogastriques. Si un apport alimentaire énergétique est distribué aux poulets qui
se nourrissent de restes domestiques, une augmentation considérable de productivité
peut-être constatée (2).

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

1
 A Madagascar surtout dans les parties centrales (Vakinankaratra,
Analamanga), la majorité des éleveurs ont pratiqué des élevages de volailles, porcins
et bovins et ne cessent pas de s’accroitre. Par conséquent, ils rencontrent des
différents problèmes sur le suivi de l’état de santé des animaux et les aliments pour
les nourrir. C’est pourquoi nous pensons y créer un projet de provenderie qui
s’intitule « l’optimisation de la formulation de provende selon la disponibilité de matière
première »

Le projet se justifie en effet par l’existence des différents produits agricoles locaux
comme substituts durant toute l’année pour les matières premières et qui permet
d’optimiser le coût de la provende. Pourquoi a-t-on adapté cette technique de
substitution de matière première ?

Pour la réalisation de cette étude, une méthode permettant l’approche facile a été
retenue lors de travaux pratiques au laboratoire d’ESPA (Ecole Supérieure
Polytechnique Antananarivo) le mois de mars 2019. Les notions théoriques acquises
au sein de notre établissement à l’IES-AV (Institut d’Enseignement supérieur Antsirabe
vakinankaratra) pendant l’année universitaire, les visites sur terrain au FIFAMANOR
(Fiompiana Fambolena Malagasy Norvezianina) et à l’enceinte de SE.FA.FI
Tombotsoa (Sekoly Fambolena sy Fiompiana Tombotsoa), ainsi que les
documentations auprès de l’entité concernée des services publics et privés ont permis
la réalisation de ce document.

Suite aux informations requises, notre étude se divise en deux grandes parties bien
distinctes :

La première comporte quatre (04) sections dans lesquelles nous présentons

l’historique de l’alimentation animale, ensuite la besoins nutritifs des animaux et les
matières premières qui leur conviennent et enfin les types de provendes étudiés.

La deuxième concerne des différents calculs à partir des certaines formules :

 Formule de base de provende à l’aide de calcul d’élément nutritif à partir de la

composition nutritionnel
 Formule de provende à l’aide de substitution des matières premières sans
perdre les compositions nutritionnelles de base

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

2
  Détermination d’écart entre l’apport nutritif de base et l’apport nutritif
recommandé
 Calcul de coût/kg de matière première pour chaque composition nutritionnelle
 L’optimisation du coût de matière première et provende connu

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

3
 PREMIERE PARTIE

ETUDE BIBLIOGRAPHIE

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

A
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES PROVENDES
I.1HISTORIQUE
Vers des années 50, l’industrie de fabrication de provende s’est beaucoup
développée. Alors c’est une industrie récente. Les animaux devaient se contenter de
ce qui, à la ferme, pourrait leur être donné selon les périodes de l’année, les aléas de
récoltes, voire ce qui était impropre à la consommation humaine, sans que l’on sache
si cette alimentation était réellement adaptée à leurs besoins.

I.1.1 DANS LES PAYS DEVELOPPES

En Europe et aux Etats- Unis, des chercheurs se sont focalisés aux animaux en
tant que tels. La priorité a été alors donnée aux besoins des exigences spécifiques de
l’animal considéré comme production à part entière et non plus comme débouché de
végétaux ou sous-produits éventuellement en excédent. L’objectif était d’éviter tout à
la fois les carences et les gaspillages nutritionnels inévitables dans le cas d’une
alimentation empirique.

Dans le même temps, l’émergence dans les pays industrialisés de nouveaux

modes de vie, la montée en puissance de l’industrie agro-alimentaire et de la grande
distribution conduisaient à mettre en place des cahiers de charges impliquant un
véritable suivi des techniques d’alimentation des animaux, afin de régulariser et de
diminuer les prix de revient des produits animaux. (ECONOMIE-GEOGRAPHIE,
1989).

La production de l’alimentation animale sur le plan européen est très étendue.

Elle est dominée par des pays dont l’élevage constitue le pilier de la production.

L’industrie de l’alimentation animale est une industrie prépondérante dans l’Union

Européenne notamment dans les pays où l’élevage connaît un essor et a une place
importante dans l’économie nationale de ces pays. Tel que le cas du France, où la
production atteint 21,8 millions de tonnes en 1995 et 29,6 millions de tonnes en 1996.
(SNIA)

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

4
 I.1.2 A MADAGASCAR
Parallèlement à celui des pays européens industrialisés, le développement de
ce type d’industrie est marqué par son passage par trois périodes différentes liées à
l’histoire socio-économique du pays.

D’abord, avant indépendance et pendant la première République, l’industrie est

caractérisée par l’implantation des usines occupées par des étrangers et qui avaient
leur foyers mères en Europe. En plus, des gros éleveurs ont déjà produit les
provendes.

Durant la deuxième République, la politique économique de l’Etat est de

nationaliser toutes les industries existantes. Ainsi, la fabrication de provendes est aux
mains de l’Etat.

Vers la fin des années 80, plusieurs opérateurs nationaux se sont investis dans ce
secteur, plusieurs provenderies familiales, artisanales ou des sociétés de statut
juridique Société Anonyme ou Société à Responsabilité Limitée ont changé le paysage
de ce secteur d’activité.

Depuis 1993, grâce au changement de la nouvelle politique économique, d’autres

formes d’industries de l’alimentation animale se sont installées. En effet, plusieurs
projets dans différentes régions de Madagascar coopèrent pour le développement de
l’élevage. De plus, l’amélioration du mode de consommation des ménages malgaches
a fait augmenter les demandes en production animale. C’est pourquoi que des
associations d’éleveurs se sont attirées dans la fabrication de provende en plus des
types d’industries qui existent déjà. (ONUDI, 1995).

Actuellement, l’industrie de provende fait appel à des technologies employées en

alimentation humaine pour que le produit se présente sous une forme adaptée à sa
consommation pour l’animal : granulation, flaconnage.

La fabrication de provendes à Madagascar évolue dans un environnement qui

régit l’élevage. Le domaine du secteur fabrication de provendes à Madagascar est
constitué par le cadre institutionnel, les institutions d’appui, les institutions de
formation, les institutions de financement, les institutions de commercialisation, les
institutions de recherches ainsi que les institutions d’information.

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

5
  Cadre institutionnel
 Textes législatifs :

La fabrication et la vente des produits destinés à l’alimentation des animaux

sont réglementées par le Décret N° 60.024 du février 1960 et la loi N° 91.008 relative
à la vie des animaux contient trois articles sur l’alimentation animale. Ces textes
contiennent ainsi les réglementations correspondant à l’utilisation des matières
premières. Par contre, en ce qui concerne la qualité exigée sur les provendes à
commercialiser, ces textes n’indiquent relativement aucune recommandation.
Néanmoins, l’article N° 7 de la loi 91.008 précise que la composition des aliments doit
figurer sur les étiquettes.

 Tarifs des douanes :

Le tarif des douanes » 1995 publié par le Ministère des Finances et du Budget,
Direction des Douanes, montre que les produits importés pour l’alimentation animale
sont taxés de droit de douanes et de droit d’accises. Les acides aminés de synthèse
(lysine et méthionine) sont soumis à la taxe de 20%.

 Les institutions d’appui

L’institution principale d’appui technique est la Direction de l’Elevage qui est sous
tutelle du Ministère de l’agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Au sein de ce
Ministère, un Programme Sectoriel Elevage (PSE) est en pleine phase d’exécution. Il
est financé par un ensemble de bailleurs de fonds dont la Banque Mondiale, le Fonds
d’Aide et de Coopération française, la Caisse française de Développement (CFD) et
l’Agence Norvégienne de Coopération.

Par ailleurs, le secteur de l’alimentation animale intéresse aussi les entités s’occupant
de l’élevage telles que la ROMA, le FIFAMANOR, le FOFIFA, ainsi que le Projet de
Développement des Animaux à Cycle Court (PAECC), (ONUDI, 1995)

 Le Projet Sectoriel Elevage (PSE)

Le Gouvernement malgache s’est engagé dans une série de réformes par une
relance économique. Cette nouvelle politique s’est ainsi traduite par une «déclaration
Politique Sectorielle » en 1991, accompagnée d’un nouveau cadre législatif et
réglementaire pour l’élevage.

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

6
 Avantageux de l’aide de l’AFD, de la NORAD, et MCD, le Projet Sectoriel Elevage
a été proposé par la Banque Mondiale. L’objectif principal est d’augmenter la
production en ressources animales pour satisfaire la demande intérieure et pour
améliorer l’exportation.

Le projet lui-même se décompose en deux axes principaux :

- Le renforcement des institutions.

- Le développement de la production (viande, œuf et lait) qui a pour but d’augmenter

les revenus des éleveurs.

En plus de ce projet d’envergure nationale, le programme sectoriel comporte aussi

quatre projets :

- le développement de la production laitière à la périphérie de dix centres urbains

excentrés.

- Le développement de l’élevage dans le sud - ouest.

- La réhabilitation des abattoirs des villes secondaires.

- Le programme concernant la production des espèces à cycle court.

 Le Projet d’Appui à l’Elevage des espèces à Cycle Court (PAECC)

Le PAECC s’inscrit dans le cadre du PSE. Il a les objectifs suivants :

- l’augmentation de la production autoconsommée et commercialisée

- l’organisation des professionnels et le dialogue avec l’Etat et ses structures d’appui

au développement

La méthode consiste à aider et à inciter les producteurs et opérateurs des filières

concernées (porc et volaille) à se doter de structures placées sous leur responsabilité
directe. Ils seront capables :

- de contribuer à améliorer l’environnement économique des filières d’élevage à cycle

court, notamment en ce qui concerne les activités de l’amont et de l’aval.

- d’améliorer la productivité des exploitations par la formation, la diffusion des

techniques d’élevage et de gestion, la recherche-développement.

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

7
- de constituer une représentation des intérêts des opérateurs des filières par des
discussions avec les pouvoirs publics.

Les zones d’intervention du projet sont :

- la zone périurbaine de la capitale où l’élevage avicole semi - intensif ou intensif est
concentré ;

- les deux importants bassins de production rizicole (Lac Alaotra et Marovoay) où

l’élevage des porcins est spécialement développé.

Le PAECC a appuyé et appuie la création d’une structure interprofessionnelle, la

Maison du Petit Elevage (MPE) qui est l’interface avec l’Etat et aussi une structure
technique capable d’identifier les besoins, de fixer les priorités.

La MPE s’est constituée en 1995 en association interprofessionnelle. Ses adhérents

sont organisés en quatre collèges :

- Le collège des groupements de producteurs (petits producteurs)

- Le collège des entreprises d’élevage (gros élevages)

- Le collège de l’amont (provenderies, accouveurs, distributeurs d’intrants et

vétérinaires)

- Le collège de l’aval (abattage, transformation et commercialisation)

 Le Projet Santé Animale (PSA)

Dans le but d’améliorer la santé animale, un projet sur la santé animale a été financé
par la Caisse Française de Développement. Ce projet a été mis en place dans les
zones péri-urbaines d’Antsirabe par le CIRAD associé avec le FIFAMANOR. Ce projet
consiste en résolution des problèmes de nutrition. La principale activité est de
conseiller les éleveurs pour la fabrication des aliments composés mais le PSA à
plusieurs compétences, à savoir :

- Nutrition animale : conseil en nutrition animale, connaissance des matières

premières, politique d’achat des matières premières, formulation et optimisation de
l’aliment composé « Provende », conception de gammes aliments, lois de réponses
des aliments.

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

8
- Bâtiment : conception de bâtiment d’élevage adapté au milieu avec utilisation
maximale de matériaux locaux.

- Génétique animale : introduction et diffusion de génétique moderne adaptée aux

conditions d’élevage.

- Santé animale : basée en priorité sur la prévention des maladies.

- Suivi d’élevage : mise en place des paramètres technico-économiques pour les

calculs de productivité et de rentabilité.

Il existe plusieurs partenaires qui travaillent avec le PSA dont :

- Le FIFAMANOR pour la génétique bovine laitière ;

- Le GUYOMARC’H N.A pour les analyses de matières premières, conseils en

formulation, appuis techniques sur les espèces, aliments composés ou provende et
formation technique des cadres ;

- Le SHAVER France pour la sélection avicole chair et ponte, appuis techniques filière
volaille, formation technique des cadres.

- Le COBIPORC pour la sélection porcine, l’insémination artificielle, la formation

technique des cadres, appuis techniques sur la filière porc.

- Le CIRAD SAR pour les appuis logistiques et organisationnels.

- Le FAO Fumé Industries S.A pour les opérations post-récoltes, le stockage de

matières premières, les appuis techniques sur la fabrication d’aliments pour animaux.

Actuellement, le PSA encadre 600 éleveurs dont 57% éleveurs de porcs, 23% éleveurs
de poules pondeuses, 17% éleveurs de vaches laitières, 2% d’éleveurs de poulet de
chair et 1% éleveurs de palmipèdes gras, dindes, lapins. De plus, le PSA produit 8000
tonnes de provende par an dont 2600 T d’aliment de porc, 2400 T d’aliment pour la
ponte, 2400 T d’aliment de vache, 400 T d’aliment de poulet de chair et 200 T d’aliment
de canard, dinde, lapin.

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9
  Les institutions de formation

On peut résumer dans le tableau suivant l’ensemble des institutions qui assure la
formation des cadres et techniciens en matière d’élevage et d’alimentation animale à
Madagascar.

Tableau 1: Les institutions de formation

ETABLISSEMENT NIVEAU DE DUREE DE LA DIPLOMES OU
RECRUTEMENT FORMATION CERTIFICATS
Ecole Supérieure
des Sciences Ingéniorat
Baccalauréat + 5 ans
Agronomiques Option élevage
Concours d’entrée
Université
D’Antananarivo.
Centre d’Apprentissage
Rural de Bevalala Baccalauréat BTS
2 ans
ème
Lycée Agricole Classe de 3 3 ans Baccalauréat
d’Ambositra Agricole
Serfa /EASTA Classe de 3ème 3 ans Diplôme d’Adjoint
Mahajanga Technique d’Elevage
DATE
ème
EASTA Iboaka Classe de 3 3 ans DATE
Fianarantsoa
EASTA Bezaha Classe de 3ème 3 ans DATE
Mahafaly
EASTA Ambanja Classe de 3ème 3 ans DATE
Centre d’Apprentissage Certificats
Rural de bevalala Classe de 5 ème
Cycles de 21 jours d’Assiduité
Ferme-école de Certificats
Tombontsoa Antsirabe Classe de 3 ème
9 mois d’Assiduité
Source : RAZAFITSALAMA R.H

D’après ce tableau, on voit qu’il n’y a pas de formation spéciale pour l’alimentation
animale. Cette formation est déjà comprise dans la formation sur l’élevage. Le cycle
de formation varie de 9 mois à 5 ans. Notons que le cycle de formation de 21 jours
assuré par le Centre d’Apprentissage de Bevalala concerne à chaque fois une espèce
animale. Ces institutions de formations sont publiques ou privées.

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

10
Par ailleurs, cette absence de formation sur le métier de producteur de provende est
résolue par des connaissances, des informations et des sciences qui s’apprennent sur
les tas pour la majorité des personnes opérant dans ce secteur d’activité.

 Institutions de financement

Les principales institutions de financement sont constituées par les banques

primaires : BTM, BNI, BFV, BMOI, ou UCB. Ces banques présentent des taux d’intérêt
bancaire plus ou moins raisonnables que les opérateurs peuvent supporter. De plus,
les volumes de crédit accordé sont relativement motivants par rapport aux demandes.

Dans le domaine de l’élevage, des agences de coopération bilatérale appuient ce

secteur. L’alimentation animale est touchée par ce programme. C’est le cas du Fonds
d’Aide et de Coopération française pour l’élevage de volailles et des porcs. Il y a aussi
les Mutuelles d’Epargne et de Crédit (ADMEC). Mais la mise en œuvre sur le terrain
est menée par des organismes internationaux tels que :

- Développement International Desjardins (DID) opérant dans les régions de

Toamasina et d’Ambatondrazaka.

- World Council of Crédit Union/Association des Coopératives et d’Epargnes et de

Crédit en Afrique (WOCCU/ACECA) qui intervient dans la région de Fianarantsoa
depuis le mois de juillet 1995 et opère avec « Tahiry Ifamonjena Amin ‘ny Vola »
(TIAVO/WOCCU) - CIDR dans la région de Marovoay.

Ce dernier organisme nous intéresse beaucoup par rapport aux autres car il opère
dans la région de Sakay. Cet organisme est le FERT, il travaille avec les Caisses
d’Epargnes et de Crédit Agricole Mutuel (CECAM) et existe depuis 1990
(CECAM/FERT).

Par contre, les premières caisses de réseau « Ombona Tahiry Ifampisamborana

Vola » (OTIV) ont été créés vers la fin de l’année 1993.

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

11
  Institutions de commercialisation

La commercialisation des aliments destinés à la nutrition des animaux

domestiques à Madagascar est assurée par trois types de distributeurs :

- les grands distributeurs grossistes qui sont les provenderies

- les détaillants qui sont souvent des revendeurs approvisionnés par les provenderies
ou les grossistes

- Il y a aussi des Cabinets vétérinaires qui vendent des provendes surtout dans les
zones éloignées. Ils s’approvisionnent auprès d’un grossiste ou chez une provenderie.

 Institution de recherche
Trois institutions travaillent avec les provenderies :

- Le Département de Recherches Zootechnique et Vétérinaire (DRZV) qui fait partie

du FOFIFA. Ce département a réalisé des activités de recherche sur l’alimentation
animale et aussi des enquêtes d’évaluation de la filière. Les résultats sont mis au
service des industriels

- l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques, Département Elevage qui par les
recherches effectuées par les enseignants participe au développement du secteur

- le FIFAMANOR un organisme étatique à statut EPIC – bilatéral Malgache / Norvégien

financé par la banque mondiale, contribue à la recherche sur l’alimentation animale.

 Institutions d’information

Ce sont les institutions qui possèdent des ouvrages et des études économiques
correspondant à la filière de l’alimentation animale. Plusieurs informations sur les
matières premières et l’alimentation animale ont été publiées. La majorité de ces
institutions se trouvent à Antananarivo sauf pour le CITE qui est déjà présent revues
techniques dans plusieurs villes de Madagascar.

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12
BESOINS NUTRITIFS DES ANIMAUX
Avant de discerner clairement les besoins nutritifs des animaux, il est très important
de connaitre le rôle des aliments. Principalement, ils apportent les éléments
énergétiques, les éléments plastiques et des facteurs de croissance qui maintiennent
de la vie et la synthèse des substances vivantes.

- les éléments énergétiques contiennent des glucides et les lipides. Les glucides sont
représentés par l’amidon, les sucres et les celluloses. Ils servent à transmettre
l’énergie à l’organisme animal afin d’assurer ses fonctions vitales, alimentation et
déplacement. Ils apportent également l’énergie nécessaire pour la synthèse de la
matière vivante, dont la production.

- Les éléments plastiques sont des protéines et des matières minérales. Les protéines
et matières azotées constituent, en importance après l’eau les seconds matériaux des
organismes vivants.

Les matières minérales sont parmi des éléments plastiques qui interviennent dans la
constitution du squelette, présent dans certains éléments d’origine végétale.

- Les facteurs de fondement ou fonctionnement dont l’apport est un peu

quantitativement mais il joue des rôles très important qui maintient la vie et aux
productions. Ces facteurs peuvent être des minéraux, des oligo-éléments, des
substances organiques.

A cette étape suivante, il nous semble important de revenir sur les besoins nutritifs
des animaux. Donc, on va analyser précisément les différents éléments nutritifs
besoins par les animaux.

Les principaux éléments nutritifs des animaux sont : énergie, protéine, cellulose,
vitamine, minéraux (phosphore et calcium).

 Energie

Les oiseaux, comme les mammifères sont des homéothermes ; ce qui signifie
qu’ils sont capables de maintenir leur température interne quasi-constante et pour cela
la quantité de chaleur produite doit être égale à la chaleur dégagée. La capacité des
oiseaux à éliminer la chaleur par évaporation est limitée. Or l’ingestion et l’utilisation
métabolique de l’aliment entraînent une forte production de calories. Aussi, à moins

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13
que le métabolisme basal soit réduit par acclimatation ou adaptation génétique où que
la tolérance à l’hyperthermie soit améliorée, la production de chaleur doit diminuer par
réduction de l’ingéré alimentaire pour permettre le maintien de l’homéothermie. (3)

Les besoins énergétiques des animaux se distinguent en énergie d’entretien et de

production (4). Ces auteurs définissent la première comme, ce qui est nécessaire au
strict maintien de l’homéostasie de l’animal et de l’équilibre énergétique. Autrement dit,
elle comprend le métabolisme de base, la thermogénèse adaptative (adaptation au
froid, thermorégulation en hyperthermie, thermogénèse alimentaire) et l’activité
physique. Cependant, ces besoins sont inversement proportionnels à la température
du milieu extérieur. Ils sont réduits de 10 % pour des poules maintenues à 30 °C en
comparaison aux besoins des poules vivant à 20 °C. Inversement, les besoins
augmentent de 17 % lorsque la température est réduite de 10 °C (5)

D’après (6), les besoins énergétiques des poulets sont compris entre 3000 et 3200
kcal/kg avec un minimum de 3100 au démarrage et 3000 kcals en finition. Cependant,
l’énergie consommée par les souches légères est plus importante que celle de souche
mi-lourd

Tableau 2: Apports recommandés pour l'énergie et protéine

Consommation Souches légères Souches mi-lourds
journalière (g) 90 110 100 120 130
Energie
métabolisable
3100/3200 3000/3100 3000 2800/2900 2700/2800
Kcal/kg
d’aliment
Protéines brutes
(% d’aliment) 18 16,5 15,5 14,5 14
Méthionine (%
d’aliment) 0,39 0,36 0,33 0,32 0,30

Méthionine +
cystine (% 0,71 0,65 0,60 0,57 0,54
d’aliment)
Lysine (%
d’aliment) 0,79 0,72 0,66 0,61 0,57

Source : EIMVT (1991)

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14
  Protéine
Ils sont les principaux constituants de la viande des poulets de chair. Les
protéines sont constituées par l’enchainement d’acides aminés qui sont utilisés par les
volailles pour la reconstruction de nouvelles protéines servant soit à fabriquer des
muscles ou le chair, soit à fabriquer des œufs pour le pondeuse. Les acides aminés
ne servant pas aux productions de muscle ou d’œufs mais utilisés aussi pour produire
de l’énergie soient excrétés sous forme d’urates.

Pour produire la viande, la volaille a besoin de certains acides aminés apportés par
l’aliment en quantité bien définie. Les acides aminés apportés ne correspondant pas
forcement aux besoins de production, le poulet les transforme pour reconstituer ceux
dont il a besoin. Mais certains acides aminés ne peuvent être fabriqués par le poulet
qu’à partir des apports alimentaires, ce sont les «acides aminés limitant» ou
«essentiels». Ils doivent être obligatoirement apportés tels quels dans l’alimentation
pour une croissance normale des poulets . Il s’agit principalement de la lysine et de la
méthionine. Selon PICARD et al. (1993), les baisses de performances peuvent être
dues à une subcarence en acides aminés essentiels dans un régime hyperprotéique.
Les besoins en méthionine notamment, sont élevés en climat chaud. Les acides
aminés influencent significativement la consommation alimentaire. Ainsi, les
présences d’un excès d’acides aminés dans la ration peuvent augmenter les besoins
de la plupart des acides aminés essentiels (PICARD et al. 1993 )

Tableau 3: Classification des acides amines

Acides aminés essentiels Difficiles à classer Acides aminés non essentiels
Lysine* Tyrosine* Alanine
Méthionine** Cystéine** Acide aspartique
Thréonine Glycine*** Acide glutamique
Tryptophane Sérine*** Asparagine
Isoleucine Proline*** Glutamine
Leucine
Valine
Phénylalanine
Histidine
Arginine
Source: SMITH (1997)

(7)

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15
*La tyrosine peut être synthétisée à partir de la phénylalanine
**La cystéine peut être synthétisée à partir de la méthionine
***La glycine et la sérine sont interchangeables, mais leur synthèse est parfois
inadéquate.
**** Le taux de synthèse de la proline est parfois inapproprié pour certaines fonctions
de l’organisme.
 Minéraux

Leurs taux présents dans les aliments sont faibles, mais jouent un rôle indispensable
car leur carence entraîne des troubles graves et entraine le retardement de la
croissance des poulets de chair.

Parmi les minéraux, le phosphore et le calcium sont plus importants et assurent un

rôle essentiel dans l’équilibre humoral comme dans la formation du squelette et de la
coquille (8). Les besoins de la volaille en phosphore et en calcium dépendent de la
qualité de la vitamine D et vice versa. Dans une moindre mesure, l’apport en
manganèse peut également affecter l’assimilation du calcium et du phosphore. (9).

Selon MABALO en 1993 travaillant sur les poulets de chair en milieu sahélien, trouve
que le rapport calcium/phosphore le plus favorable à une bonne rétention osseuse des
deux éléments semble se situer entre 2 et 3. Un déficit modéré en calcium n’affecte
que les volailles en bas âge, tandis qu’un apport insuffisant en phosphore va se
traduire par une anorexie, une baisse de la croissance, des troubles locomoteurs
graves et même de la mortalité (10).

Tableau 4: Apports recommandes en minéraux essentiels chez le poulet

Apports Démarrage Croissance Finition
Energie
(kcal EM/kg) 2900/3000 3100/3200 2900/3000 3100/3200 2900/3000 3100/3200
Calcium (%) 1 1,10 0,9 1 0,80 0,90
Phosphore 0,42 0,45 0,38 0,41 0,35 0,3
(%)
Sodium (%) 0,17 0,17 0,17
Chlore (%) 0,15 0,15 0,15
Source : INRA (1979)

(11)

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16
  Vitamines

Les vitamines occupent un rôle essentiel dans les systèmes enzymatiques et dans
la résistance naturelle des volailles. Actuellement, les aliments commerciaux
composés sont complétés par des vitamines (prémix) dont leurs compositions sont
prévues pour pallier à toutes les carences. A moins d’un stockage défectueux ou d’une
erreur au moment de l’incorporation, il est rare d’avoir des problèmes en élevage.
Selon AUSTIC et YOUSSEF (1982), cités par NGA (2009), les hautes températures
provoquent une augmentation du besoin en vitamine A. (12)

Tableau 5: Apports recommandes en vitamines dans l'aliment du poulet de chair en UI/kg ou en

ppm(=g/tonne)amenés dans l'aliment par l'intermédiaire d'un prémix contenant un antioxydant
pour protéger les vitamines contre toutes oxydations extérieures
Vitamines 0 à 4 semaines 5 à 8 semaines
A UI/kg 12000 ^ 10000
D3 UI/kg 2000 1500
E ppm 30 20
K3 ppm 2,5 2
Thiamine (B1) ppm 2 2
Riboflavine (B2) ppm 6 4
Ac. Pantothénique. ppm 15 10
Pyridoxine (B6) ppm 3 2,5
B12 ppm 0,02 0,01
PP ppm 30 20
Acide folique ppm 1 20
Biotine ppm 0,1 0,05
Choline ppm 600 500
Source : INRA

ppm= part par million

UI : unité internationale

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17
  Cellulose

La cellulose, constituant principal des tissus de soutien des végétaux a une

importance faible chez les poulets de chair. D’après ANSELME (1987), il est
souhaitable de ne pas dépasser 5 % de cellulose brute dans l’aliment, pour éviter des
accidents de transit et une mauvaise utilisation de la ration.

Maintenant il est nécessaire de connaitre les compositions des éléments nutritifs dans
chaque matière premières.

En général, le maïs est le principal aliment source d'énergie et également sources de

protéine ; Il peut apporter de :

 Energie : 3200 Kcal

 Protéine brute 8-9 % de MS /kg de maïs
 Cellulose : 2,20 % MS /kg
 Matière grasse : 4,5 % MS /kg.

Ensuite les tourteaux qui sont riches en protéines et matières grasse quand ils sont
mélangés avec le maïs. Les valeurs nutritives des tourteaux varient avec la mode
d'extraction, la condition culturale mais en général, ils peuvent apporter de :

 Protéines : 35-45 % de MS
 Energie : 2300-3290 Kcal /kg
 Matières grasses : 10-20 % MS.

De plus les farines de poisson, les farines de sang sont les sources protéines
digestibles, et le farine d’os calciné (à partir d’os brulé feu vif, poudre obtenu par
broyage, contient de phosphore et d’autres matières minérales), de coquillage, de sel
sont les sources d’apports minéraux.

Il y a encore les auditifs concentrés tel que le prémix ou CMV qui sont les apports du
complément minéral vitaminique, Il doit être 0,25% (250 g/100 kg de provende) et la
méthionine, lysine qui sont des acides aminés ont un rôle critique dans la reproduction,
survie cellulaire et méthylation des protéines :

La méthionine contient: 59-61 % de protéines, et 99% méthionine et 0,20%calcium

La lysine apporte de protéines 94-96 %, et lysine 79%.

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18
Enfin les autres nutriments comme le corps gras (saindoux, suif, huiles de poisson,
huiles végétales, tourteaux d'arachides artisanales) et la fibre (Manioc : apporte de
cellulose à12, 6 %, de l'énergie à 3100-3200 kcal.

A la lumière de ce précède, nous allons voir les principales formules de besoins

alimentaires des volailles, bovins, porcins.

 BESOINS NUTRITIFS DE VOLAILLES

D’abord ; pour le poulet de chair, il existe trois formules d'alimentation : démarrage

croissance et finition.

Voici la variation des besoins de cette volaille suivant le stade physiologique :

 Energie 3000-3100 kcal

 Protéines : 21-23 %
 Calcium : 0,95-1 %
 Phosphore : 0,4-0,5 %
 Cellulose : 5-8 %
 Lysine : 1,2-1,5 %
 Méthionine : 0,7 %

Ensuite, la poule pondeuse.

Normalement, il y a quatre stades différents: poussin, poulette, ponte 1, et ponte 2.

Par conséquent on a quatre formules de provende différentes mais un peu identique

Pendant le stade de la ponte, il faut renforcer la teneur des minéraux comme le calcium
jusqu'à 4-5% tandis qu’au moment de poulette, elle n'a besoin que de

1-1,2%

Le démarrage est presque identique :

 Energie 2800-2900 kcal selon stade physiologique

 Protéines : 18-20 %MS
 Calcium : 0,95-1 % MS au démarrage
 Phosphore : 0,4-0,5 % MS
 Cellulose : 3-5 % MS
 Lysine : 1,2-1,5 % MS

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19
  Méthionine : 0,7 % MS
 Matières grasse : 3-8% MS

 BESOINS NUTRITIFS DE PORCINS

Pour l’élevage de porcin, nous avons proposé des aliments pondéreux mais peu
nutritifs tels que le son de céréales, aliments fibreux et riches en eau, tubercule et
tourteau.

Les stades physiologiques et la nature de production nous emmènent à des formules

pour porcelet 1er âge et 2 ème âge, croissance et finition truie vide, truite en gestation et
le verra.

Les porcelets 1ers âge et 2ème âge ont besoin de beaucoup d'énergie et de protéines,
et une faible quantité de cellulose.

D’abord nous présentons voir les besoins nutritifs des porcins selon les stades
suivants :

 Porcelet
 Energie : 3200-3600 Kcal
 Calcium: 1, 25-1, 50 % MS
 Protéines : 21-23 % MS
 Phosphore: 0, 9 -1 % MS
 Cellulose: 3-4 % MS
 Lysine : 1,2-1,5 % MS
 Méthionine : 0,7 % MS

 Truie et verrat
La croissance est un stade physiologique où l'on choisit la destination des animaux
que ce soit futur reproducteur où à l'engraissement.

Pendant la gestation et l'allaitement, il faut augmenter le besoin en protéine.

 Energie : 3000-3100 kcal

 Calcium : 0,8- 1,1% MS
 Protéines : 12-16 %MS

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20
  Phosphore : 0,4 - 0,7% MS
 Cellulose : 4-7 % MS
 Lysine : 1,2-1,5 % MS
 Méthionine : 0,7 % MS

Précisément, on sait que l’eau est le plus indispensable dans la vie des animaux,
appart de ces besoins nutritifs ci-dessus ; pour les volailles l’eau est le principale du
corps des poulets (près de 75 % à l’éclosion et 55 % à l’âge adulte) (13)

 BESOINS NUTRITIFS DE BOVINS

Pour la vache laitière, il existe 2 besoins nutritifs bien distincts :

-Besoins en entretien :

 MS au moins 2,5 kg MS /100 kg PV/jour

 Unité fourragère = 1,4+ (0,6UFL /100 Kg PV) /jour
 Protéines = 0,6 g de PB / kg PV /jour
 Calcium : 5 g / 100 kg PV /jour
 Phosphore : 3 g / 100 kg PV /jour

-Besoins pour production :

 Energie : 0,43 UFL / litre de lait

 Protéines : 60g / litre de lait (14)

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21
 I.2 TYPES DE PROVENDES
Beaucoup de types de provendes sont fabriqués par les industries animales
pour la nutrition des animaux domestiques mais on peut les regrouper en 2 grandes
catégories :

Premièrement, les aliments complets susceptibles de répondre à tous les

besoins alimentaires de certaines catégories d’animaux. C’est le type les provendes
conçues et fabriquées dans les provenderies. Il n’est pas nécessaire d’ajouter
quelques compositions alimentaires car ces aliments suffisent largement aux animaux.

Deuxièmement, les aliments complémentaires sont des aliments susceptibles

de compléter une ration. En effet, selon les produits disponibles à l’éleveur pour nourrir
les animaux, et ils doivent compléter la ration avec les autres éléments
complémentaires vendu sur le marché pour satisfaire les besoins alimentaires des
animaux.

De ce qu’on voit habituellement, les volailles et les porcins sont souvent nourris avec
des aliments complets fabriqués par les industries animales tandis que les autres
animaux tel que le bovins reçoivent des compléments à leur ration de base.

Alor, voici quelques types des provendes plus répondus à Madagascar avec ses
matières premières

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22
Tableau 6: Types de provendes étudiés
Provendes Matières premières Répartition à Madagascar

Volailles -Les céréales comme le maïs, les Presque la moitié des

brisures de riz, le sorgho, les issue de éleveur et on trouve partout dans
céréales tels que le son de blé, le son le territoire national mais la
de riz, le manioc, majorité est dans la zone de
-Les sources des protéines d’origines centres ville et des régions
végétales : tourteau de soja, tourteau industrialisées comme Tamatave,
d’arachide, tourteau de cocon et Antsirabe, Fort-dauphin et Diego.
tourteau de palmiste, le grain de soja, Elle atteint en moyenne de 45% à
-Les matières premières d’origines Madagascar.
animales : la farine de poisson, farine
de viande et os
- Les matières premières d’origine
minérales dont le coquillage, et du
divers autre auditif comme les
drèches de brasseries, mélasse de
canne, sous-produits de laitiers
Porcin Maïs, drèche de maïs, Tx canola, Tx Pour cet élevage, c’est le
soya, légumes deuxième rang car elle atteint
Matières sèches, foin de 30% de la population des éleveurs
légumineuses, ensilage pré fané, la pratique.
ensilage de maïs, gras

Bovins -Fourrages verts : pennisetum, ray Celle-ci est destinée partiellement

grass, avoine, chloris, guatemala, dans la zone industrialisée de
-ensilages : ensilages de fourrages et produits laitiers et des producteurs
ensilages de maïs de viande tels qu’Antsirabe,
-fourrages secs : séchage de Antananarivo, Miandrivazo,
fourrage verts région Atsimo Andrefana
-aliments complémentaires : sa répartition à Madagascar est
tourteaux d’arachides et tourteaux de en moyenne de 25%.
soja, coquillages et farine de poisson
-compléments minérales : pierre à
lécher
(15) (16) (14)
D’après ce tableau, on remarque que les matières premières pour les provendes des
chaque espèce d’animale sont presque des matières locaux et faciles à exploités

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23
CHAPITRE II : MATIERES PREMIERES AVEC SES
COMPOSITIONS
La fabrication de provende pour animaux d’élevage doit nécessiter les matières
premières suivantes, il faut le mélanger pour obtenir des apports nécessaires pour
chaque type d’aliment. (17)

 Les céréales : Les céréales qui sont riches en sources d’amidon (50%), de plus ce
sont également des aliments riches en vitamines et sels minéraux sous forme de
son.
 Le maïs : sous forme de grains et de farine
 Le riz : sous forme de son
 Le blé : sous forme de grains, de son et de brisures

Généralement, le grain de maïs est la principale matière première pour la fabrication

des provendes des volailles grâces à son richesse d’énergie par rapport aux autres
matières premières.

 Les légumineuses, les oléagineux et tubercules : sous forme de tourteaux sauf le

manioc, qui sont des sources de protéine supplémentaire, d’un excellent équilibre
d’acides aminés et une teneur élevée en énergie pour tout type de régime
alimentaire de chaque animal. Les tourteaux sont des résidus restant des huileries
et savonneries fabriquées par les industries.
 Le soja : sous forme de tourteau
 Le manioc : sous forme de tubercules
 L’arachide : sous forme de tourteau
 Le tournesol : sous forme de tourteau
 Le coton : sous forme de tourteau

Les tourteaux ne doivent pas dépasser une certaine quantité parce qu'ils
contiennent beaucoup de matière grasse. (18)

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24
 Les farines animales : ce sont des sources de protéine brute, de calcium et de
phosphore dans l’alimentation.
 Farine du sang : c’est un type du sang broyé et séché parvenu des
abattoirs. Mais il faut bien analyser afin de connaitre son pureté s’il ne
s’agit pas de sang infecté par de maladie. Cette matière est très riche en
protide mais un peu faible en calcium et phosphore.
 Farine de poisson : Elle est très riche en calcium car en broie le poisson
avec ses os.
 Farine d’os calciné : Elle contient de calcium et de phosphore

 Les coquillages :
Ce sont des matières servant à l’apport de minéraux pour l’aliment composé
comme le magnésium, calcium

 Les ajouts liquides : l’eau, l’huile, la mélasse.

Ils jouent un rôle important pour liées les MP ajoutées
 L’eau : elle sert de liant et de solvant pour les composés solubles dans
l’eau.
 L’huile : elle sert de source en acides gras essentiels et sert à augmenter
la densité calorique de la ration et donne le goût agréable afin de faciliter
la consommation de matière sèche, et contribue à l’efficacité de l’aliment
chez l’animal.
 La mélasse : c’est une source de sucre dans le mélange mais aussi elle
apporte des minéraux et de la vitamine B. Elle sert également à faciliter
l’ingestion des aliments.
 Les additifs
Regroupant : les surfactants, les tensioactifs, le sel, les acides organiques et
les concentrés.
 Les surfactants et tensioactifs : qui facilitent les mélanges de MP et assurent la
stabilité du mélange.

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25
Les acides organiques sont nécessaires à la complémentation de l’aliment afin
d’assurer les exigences de la clientèle selon l’état physiologique de l’animal de
destination.

Les autres additifs peuvent être des vitamines et d’autres minéraux nécessaires mais
non apportés par les autres MP. (19)

Particulièrement l’élevage de bovins est un peu différent pour son ration car il a des
aliments de base telle que le fourrages, il varie selon la saison et la région. On a trois
types de fourrages : fourrages verts, les ensilages et les fourrages secs .

Il y a 6 types des fourrages verts :

- Pennisetum qui apporte de Valeur fourragère : 0,8 UFL/ kg MS

- Ray grass est très riche en protéines(PB): 14-17 % de MS
Valeur fourragère : 1,03 UFL /kg MS
- Avoine est riche en Calcium 0,8 g/kg et Phosphore 0,8 g/kg de MS
Valeur fourragère : 03 UFL /kg MS
- Chloris est très riche en PB : 20 %
Valeur fourragère : 0,7 UFL / kg de MS
- Guatemala porte de MS: 20%, PB 17g/kg de MS
-Brachiaria est très riche en Calcium : 0,80 -0,90 g/ kg de MS
Valeur fourragère : 0,7 UFL/kg de MS

D’un côté, l’ensilage est un mode de conservation des fourrages humides en absence
de l'oxygène en choisissant des plantes riches en sucre (Maïs ensilage, Chloris, Ray
Grass, Avoine).Il comprend :

-L'ensilage de fourrage : il peut apporter jusqu'à 40-50 g/kg de PB

Valeur fourragère : 0,4-0,5 UF /kg de MS
-L'ensilage de maïs contient au moins 32-35% MS, Ca : 0,98 % de MS
Valeur fourragère : 0,23 UF/kg de MS
D’autre côté, les fourrages secs ou foins est un séchage de fourrages verts :
Chloris, avoine. Ils apportent MS : 88-95 %, Riche en calcium : 3 g/kg et phosphore :

0,88 g/kg,Valeur fourragère UF : 0,39g/kg

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26
CHAPITRE III: PROCEDE DE FABRICATION DE
PROVENDE
La quantité de provende usinée dépend de la formule utilisée. Les rations des
animaux doivent apporter tous les éléments nutritifs nécessaires. Ils seront donc
composés d'un ensemble des matières qui apportent de l'énergie, protéines, calcium,
phosphores et divers autres minéraux. Le rapport des matières constituantes de la
provende doit être bien équilibré.

Le diagramme le plus fréquent pour la production de provende est :

Elaboration de formule

Balance

Pesage

Broyeur

Pré-broyage Broyage

Mélangeur

Mélange

Presse à granuler

Presse Ensachage

FIGURE 1:SCHEMA DE FABRICATION

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27
1er étape : Elaboration de formule
La formulation consiste à approcher le plus précisément possible la totalité des
besoins déterminés scientifiquement, par combinaison des caractéristiques des
matières premières, définies par de nombreuses analyses chimiques (LARBIER,
1992)

2em étape : Pesage

La quantité à produire étant défini par le responsable, les ouvriers pèsent les
quantités à utiliser dans la salle de stockage de matière premiere. Le mieux possible
est l’utilisation de balance industrielle bien précise comme celle-ci

FIGURE 2:BALANCE INDUSTRIELLE MODULABLE

Source : https://www.direct-pesage.net

3em étape : Pré-broyage et broyage

Certaines matières premières nécessitent une transformation avant d’être broyé
afin d’éliminer ou diminuer les facteurs antinutritionnels et les éléments pouvant être
dangereux pour les animaux, et aussi pour faciliter le broyage. La torréfaction est la
méthode employée dans cette étape.

Le broyage a pour objectif de rendre les matières premières assimilables par les
animaux tels que le manioc sec, maïs grain, niébé. L’aliment ne doit être ni trop dur ni
trop friable. Le broyeur à marteau est bien faisable pour la provende car la vitesse de
broyage est réglable selon le type de produit à fabriquer.

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28
FIGURE 3:BROYEUR A MARTEAU

Source : http://fr.fdsp-cn.com/

4em étape : Mélange

Cette étape permet de mélanger est d’associer des éléments disparates, de les
lier intimement, soit pour former des produits nouveaux par réaction les uns sur les
autres, soit pour homogénéiser les différentes matières premières.

FIGURE 4:MELANGEUR INDUSTRIEL

Source : https://groupetoy.com

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29
5em étape : Presse et ensachage

Pour les produits en granulé, le mélange passe par la machine de presse. Cette
étape a pour but d’améliorer l’apparence du produit afin d’accroître l’appétibilité des
animaux qui va l’ingérer (par exemple, les granulés sont plus appréciés par les
poulets de chair que la farine).

Une fois le mélange et/ou la pelletisation terminé on procède à la mise en sac des
produits finis.

FIGURE 5:MACHINE DE PRESSE

Source : https://www.amazon.fr/

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

30
 DEUXIEME PARTIE

ETUDE EXPERIMENTALE

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

B
CHAPITRE I : CONTEXTE ET OBJECTIFS DE L’ETUDE
Il est important d’observer que plus de 75% de la population Malagasy sont des
ruraux ayant pour activité principale agriculture et élevage. Le développement de
l’élevage à Madagascar a fait l’objet des nombreuses études de projets tel que le
PSDR ou Projet de Soutien au Développement Rural. La mise en place d’une
provenderie et la sélection des matières premières utilisées permettra d’améliorer
l’élevage des animaux à cycles courts dans ce pays car les contraintes des éleveurs
sont le prix et la qualité des aliments utilisés pour nourrir les animaux. En effet, pour le
porcin elle maintient la santé et la réduction de la transmission de la cysticercose
(maladie). Pour les volailles la fabrication de provende aidera l’augmentation de
production des animaux (œuf, viande).De plus, le but de cette projet et de valoriser les
matières premières disponibles dans le pays, surtout les céréales tel que les grains de
maïs, manioc et minimiser le coût de provende. Alors pour se consacrer à cette étude
nous allons voir ensuite les différentes étapes à procéder pour bien formuler
l’alimentation de base des animaux.

CHAPITRE II : METHODES DE CALCUL DE

L’ALIMENTATION ANIMALE
La recherche a permis de déterminer le plus précisément possible les besoins
alimentaires des animaux de races améliorées. Actuellement, pour exploiter au
maximum les données, on utilise des logiciels spéciaux qui permettent de prendre en
compte plusieurs éléments. (Economie- géographie, 1989).

D’abord le but est d'avoir une ration équilibrée provenant de matières premières
de bonne qualité et chaque provendière ou éleveur doit calculer sa propre formule à
partir de la disponibilité de matières premières mais il faut faire attention au stockage
et au contrôle qualité du produit.

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31
Pour les étapes suivantes, prenons comme exemple les éleveurs qui consomment au
moins 500 kg par semaine et qui ont une production de céréale (maïs) disponible sur
place.

ETAPE 1

Détermination de besoin des animaux

ETAPE 2

Détermination des éléments nutritifs proviennent par les matières

premières

ETAPE 3

Calcul de la quantité de céréales requises

ETAPE 4

Détermination des besoins minéraux et autres nutriments

ETAPE 5

Vérification de la ration

FIGURE 6:ETAPE SOUS FORME D'ORGANIGRAMME

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32
Etape 1 : La détermination des besoins des animaux

Les besoins en éléments nutritifs dépendent du stade physiologique, de la race,

notamment les incidents sur l'ingestion.

Etape 2 : La détermination des éléments nutritifs proviennent par les matières

premières

La disponibilité des matières premières tient une place importante dans cette
étape.

Les valeurs nutritives de chaque aliment dépendent de la variété, de ses

itinéraires culturaux (fertilisation, récolte), de leurs origines, du traitement après récolte

S’il est possible on doit contrôler et analyser pour évaluer la quantité de la

protéine brute, des minéraux et des vitamines, énergie, des acides aminés.

Etape 3 : Le calcul de la quantité de céréales requises

Il possède 2 mélanges différents des aliments :

 L’un c’est un mélange qui va produire des protéines brutes peu semblables (cas
du maïs et son de riz)

Besoin en énergie = (Quantité de mais x apport énergie de maïs) + (quantité de son

de riz x apport énergie de son de riz)

- Répétons ce calcul pour la protéine (PB), le calcium (Ca) et le phosphore (P) et les
autres éléments.

- Comparons par rapport aux besoins des animaux, et on recommence la rectification

jusqu’à ce que le résultat soit peu près ou proche des besoins des animaux.

 L’autre c’est un mélange qui va fournir deux éléments à valeur nutritives très
différentes (cas maïs et tourteaux de soja)

X: teneur en élément nutritif de l'aliment X

Y : teneur en élément nutritif de l'aliment Y

Z : teneur du mélange désiré

Il faut que X< Z < Y

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33
- A l’aide de « carré de Pearson », on peut avoir une formule d’un mélange de céréales
ayant une teneur en protéine spécifique, tel qu'illustré ci-dessous

Généralement, cette méthode sert à obtenir un pourcentage fixe d'une substance

nutritive dans un mélange final ne contenant que deux ingrédients, on obtient le
résultat souhaité comme suit : on reporte au centre du carré le niveau en protéines du
besoin désirée, et dans les deux coins gauches(C et D), on inscrit le pourcentage du
contenu protéinique de chacun des aliments; pour calculer la proportion nécessaire de
chaque aliment, on soustrait, en suivant les diagonales du carré la plus petite valeur
de la plus grande sans tenir compte de signe. (20)

A C

X (PB% de mélanges)

B D
FIGURE 7:CARRE DE
PEARSON

Source : Maisonneuve et Larose

C=X-B

D = A-X

Prenons par exemple A la quantité de maïs et B la quantité de graines de soja et C, D

leur pourcentage respectives. On veut élaborer une régime pour poule pondeuse qui
contient 16 % de protéines à partir de deux ingrédients, le maïs et la farine de graines
de soja, en supposant que le maïs séché à l'air contient 9,0 % de protéines et que les
graines de soja séchées à l'air en contiennent 36,0 %, on obtient le résultat souhaité
comme suit: on reporte au centre du carré le niveau en protéines du régime complet
et, dans les deux coins gauches, on inscrit le pourcentage du contenu protéinique de
chacun des aliments; pour calculer la proportion nécessaire de chaque aliment, on
soustrait, en suivant les diagonales du carré, la plus petite valeur de la plus grande,
comme illustré ci-dessous. La proportion de chaque ingrédient nécessaire à
l'élaboration d'un régime comprenant 16 % de protéines apparaît du côté droit du carré .

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34
(Qté de Maïs) 9,0%

A C

16%

(Qté de graine de soja) 36,0%

B D

Qté de maïs= 36% -16%=20 doses

Qté de graine de soja=16%-9%=7 doses

Par conséquent, il faut mélanger 20 doses de maïs à 7 doses de farine de graines de

soja pour obtenir une ration contenant 16 % de protéines

Quantité de l'aliment A (kg) = [C / (C + D)] x poids du lot (kg)

Quantité de l'aliment B (kg) = [D / (C + D)] x poids du lot (kg)

Poids spécifique du lot : 500 kg

- S’il y a encore un autre aliment ajouté au lot en une quantité prédéterminée, on doit
recalculer la quantité et le niveau de protéines des aliments.

Etape 4 : La détermination des besoins minéraux et autres nutriments

- Calculons la teneur en éléments minéraux du mélange et faire une évaluation des

besoins en éléments minéraux.

- Calcium de mélange = Calcium de l'aliment A+ Calcium de l'aliment B

Ajuster les besoins minéraux

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35
La quantité de Calcium à ajouter = Besoin en Calcium totaux - Calcium provenant du
mélange de céréales

Trouver cette quantité par ajout d'un aliment riche en calcium (os calciné par exemple).

Quantité d'aliment porteur de calcium = (quantité de calcium à ajouter x poids du

mélange) % en calcium de l'aliment. Porteur de Calcium

Refaire ces calculs pour le phosphore, la lysine et la méthionine.

Etape 5 : La vérification de la ration

Les quantités réelles des éléments nutritifs de mélange sont calculées comme suit :

% d'UNT dans le mélange = quantité de l'aliment A x % UNT de A + quantité de

l'aliment B x % UNT de B + pour tous les alimentés) / poids du lot x100

(14)

Alors pour avoir une formule alimentaire bien précise, on doit procéder à quelques
étapes enfin de connaitre les besoins nutritifs des animaux journaliers à partir des
matières premières de base.

 Premièrement, on pose :

MP1 : Matière Première N°1 EN1n’ : Elément nutritif correspond à MP1

MP2 : Matière Première N°2 EN2n’ : Elément nutritif correspond à MP2

MP3 : Matière Première N°3 EN3n’ : Elément nutritif correspond à MP3

MPn : Matière Première N°n avec n≥1 ENnn’ : Elément nutritif correspond à MPn

Dans tous cas n’ ≥1: le nombre de EN dans chaque MP

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36
Chacune des MP doivent avoir des EN correspondants, on a :

MP1 contenant EN11, EN12, EN13,…... EN1n’

MP2 contenant EN21, EN22, EN23,…...,EN2n’

MP3 contenant EN31, EN32, EN33,…...,EN3n’

° ° ° ° °

° ° ° ° °

° ° ° ° °

MPn contenant ENn1, ENn2, ENn3,…….,ENnn’

 A partir de la formule précédente, on peut tirer la somme de chaque EN

identiques comme suit : ∑EN1= EN11 + EN21 + EN31 + ∙ ∙ ∙ + ENn1

∑EN2= EN12 + EN22 + EN32 + ∙ ∙ ∙ + ENn2

∑EN3= EN13 + EN23 + EN33 + ∙ ∙ ∙ + ENn3

∙ ∙ ∙ ∙ ∙

∙ ∙ ∙ ∙ ∙

∙ ∙ ∙ ∙ ∙

∑ENn=EN1n’ + EN2n’ + EN3n’ + ∙ ∙ ∙ + ENnn’

 Par conséquent, on a la formule de besoins nutritifs de base des animaux en

fonction des éléments nutritifs recommandés.
 EN= ∑EN1 + ∑EN2 + ∑EN3 + ∙ ∙ ∙ + ∑ENn

Avec ∑EN1 ≠ ∑EN2 ≠∑EN3 ≠ ∙ ∙ ∙ ≠ ∑ENn

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37
 Dans le paragraphe précèdent, nous avons fait le constat de la méthode de calcul
de la provende. Par conséquent il nous reste qu’à pratiquer pour connaitre la formule
de base de provende de volailles et porcins.

Dans ce nouveau paragraphe, avant de calculer l’élément nutritif apporté à partir de la

composition nutritionnelle pour fabriquer une certaine de quantité de provende
souhaité, il suffit de connaitre la composition de base de matière première.

CHAPITRE III : CALCUL DE FORMULE DE BASE DE

L’ALIMENTATION ANIMALE
Suite aux différents tableaux ci-dessus, nous avons observé que la base de l’aliment
animal dépend des céréales (40 à 50% des matières premières mises en œuvre dans
les aliments composés) surtout le maïs. Mais en cas d’insuffisance ou de hausse des
prix de ce dernier, on doit remplacer ou additionner avec quelques autres matières
premières de même élément nutritif recommandé pour minimiser le coût et d’optimiser
la provende enfin d’éviter la dépendance de la production.

La formulation de l’alimentation animale dépend généralement de l’espèce, de

l'âge, du sexe et de ce qu'ils produisent. En fonction de ces besoins, le "formulateur",
qui est le diététicien des animaux, compose pour chacun une recette adaptée : un
assemblage spécifique de matières premières qui doivent trouver des apports
quotidiens en énergie, en protéines, en vitamines, en minéraux et en fibres
végétales…etc.

Pour la suite, il ne reste qu’à appliquer la méthode de formule de calcul de

l’alimentation qu’on a illustré au début de notre second travail. La formulation des
rations alimentaires pour les animaux vendues dans le commerce est une opération
complexe, habituellement réalisée par des machines spécialisées. Il est toutefois
possible d'obtenir un régime d'alimentation simple par calcul manuel, comme le montre
l'exemple suivant, qui calcule le régime d'une poule pondeuse en partant de
l'hypothèse que seuls quatre nutriments doivent être pris en compte :énergie,
protéines brutes, calcium et phosphore.

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38
III.1 EXEMPLE DE CALCUL DE L’ALIMENTATION POUR
POULE PONDEUSE

 Données de base sur les besoins de poules pondeuses

Tableau 7: Présentation simplifiée des besoins en nutriments d'une poule pondeuse
Energie métabolisables (kJ/g) 11,5-12,5
Protéines brutes (%) 16,5-17,5
Calcium (%) 2,5-3,5
Phosphore (%) 0,6-1,0

Source : Maisonneuve et Larose, 1992

Par ailleurs, on considère 5 aliments indispensables aux ingrédients qui seront

utilisées : maïs, farine de poisson, farine de graines de soja, calcaire broyé, farine d’os.
Par la suite, nous présentons ci-dessous les valeurs alimentaires de ces ingrédients.

Tableau 8: Valeur alimentaire des ingrédients à utiliser pour la composition du régime de la

poule pondeuse
Energie Protéines Calcium Phosphore

Métabolisables (%) (%) (%)

(KJ/g)
Maïs 14,5 8 0,0 0,4

Farine de 13,0 65 5,0 2,5

Poisson
Farine de 11,0 44 0,25 0,6

Soja
Calcaire 0,6 0 35,0 0,0
broyé

Farine 0,0 0 22,0 9,0

D’os

Source : Maisonneuve et Larose, 1992

Lorsque les régimes pour la volaille sont formulés à partir d'aliments classiques,
ils peuvent suivre un modèle relativement systématique; les quantités approximatives

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39
des différents ingrédients qui entrent dans la composition des régimes pour poules
pondeuses et poulets de chair sont présentées au tableau suivant.

Tableau 9: Contenus possibles des rations pour poules pondeuses et poulets de chair en cas
d'utilisation d'aliments conventionnels (kg/tonne)
Poule pondeuse Poulet de chair
Céréales 600-700 600-700

Autres aliments énergétiques 50-200 0-50

Protéines animales 0-100 50-200

Protéines végétales 50-150 50-150

Calcaire broyé 40-60 0-10

Source de phosphore 2 2

Mélange de vitamines et des 3 3

minéraux
Pigment (caroténoïde) + -

Source : Maisonneuve et Larose, 1992

III.1.1 DETERMINATION DE FORMULE DE PROVENDE A PARTIR DE

BESOINS NUTRITIFS ET LE DONNE SUR LE MATIERE PREMIERE
Pour déterminer la formule de provende, il faut connaitre bien précisément les
besoins des animaux et l’élément apporté par la matière première. Ensuite on va
tâtonner par calcul la quantité de matières premières nécessaires jusqu’à obtenir le
résultat correspondant aux besoins des animaux. Voici alors un exemple basé sur les
données dans le paragraphe précèdent. Dans cette application, on considère
seulement 4 matières premières indispensables aux besoins des animaux.

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40
Tableau 10: Premier essai pour déterminer le formule de provende de poule pondeuse en kg/t
Contenu (kg/t) Energie Protéines(%) calcium(%) Phosphore(%)
métabolisables
(kJ/g)
Maïs 650 9,45 5,2 0 0,26

Farine de 150 1,95 9,75 0,75 0,375

poisson
graine de soja 100 1,1 4,4 0,025 0,06

Calcaire broyé 100 0,06 0 3,5 0

Total 1000 12,56 19,35 4,27 0,69

D’après ce résultat, on observe que le taux de calcium et protéines sont plus élevés
par rapport aux besoins des animaux. Donc il faut le rectifier la quantité des matières
premières transformées. Alors on va augmenter de 10 doses la quantité de maïs, par
contre on va diminuer de 30 doses la quantité de graines de soja et de 20 doses la
quantité de calcaire broyé.

Tableau 11: Deuxième essai de calcul de la formule de provende

Contenu (kg/t) Energie Protéines(%) calcium(%) Phosphore(%)
métabolisables
(kJ/g)
Maïs 700 10,15 5,6 0 0,28

Farine de 150 1,95 9,75 0,75 0,375

poisson
graine de soja 70 0,77 3,03 0,01 0,04

Calcaire broyé 80 0 0 2,80 0

Total 1000 12,87 18,38 3,56 0,695

Apres la rectification, on observe que la valeur de protéine et calcium est diminuée et

on obtient des valeurs peu semblables aux besoins alimentaires des animaux.

Cette méthode est fiable pour calculer divers formules de ration alimentaire pour les
animaux.

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41
  Détermination des besoins nutritifs des animaux à partir de
formule de provende et donne sur les matières premières
D’après les informations obtenues par le tableau 12,13, 14, on peut réaliser d’une
ration pour poules pondeuses basée sur ces hypothèses. D’abord on va élaborer un
calcul des éléments nutritifs contenus dans une tonne de provende. En premier
réalisation on faire une formule typique de provende

 700 kg de maïs
 100 kg de farine de poisson
 150 kg de farine de soja,
 40 kg de calcaire broyé
 10 kg de farine d’os.

 Calcul des compositions nutritionnelles dans 700kg de grain de maïs

Tableau 12:Compositions nutritionnelles de graines de maïs

Hypothèse Composition nutritionnelle dans
700kg
Energie métabolisables une tonne correspond à 14,5 10,15kJ/g
kJ/g
(kJ /g)
Protéines (%) une tonne correspond à 8% 5,6%

Calcium une tonne correspond à 0,0%

0,0%

Phosphore Une tonne correspond à 0,28%

0,4%

Exemple pour la méthode de calcul :

1t 14,5 kJ/g

700kg à chercher z

z= (700/1000) ×14,5=10,15kJ /g

D’où 700kg 10,15kJ/g

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42
Calcul des compositions nutritionnelles dans 100kg de farine de poisson

Tableau 13: Compositions nutritionnelles de farine de poisson

Hypothèse composition nutritionnelle dans
100kg
Energie métabolisables (kJ /g) Une tonne correspond à 13,0 1,30 kJ/g
kJ/g

Protéines (%) Une tonne correspond à 65% 6,5%

Calcium (%) Une tonne correspond à 5,0% 0,50%

Phosphore (%) Une tonne correspond à 2,5% 0,25%

 Calculs des compositions nutritionnelles dans 150kg de farine de soja

Tableau 14: Compositions nutritionnelles de farine de soja

Hypothèse Composition nutritionnelle dans
150kg
Energie métabolisables Une tonne correspond à 11,0 1,65kJ/g
kJ/g
(kJ /g)
Protéines (%) Une tonne correspond à 44% 6,6%

Calcium (%) Une tonne correspond à 0,04%

0,25%

Phosphore (%) Une tonne correspond à 0,6% 0,09%

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43
  Calculs des compositions nutritionnelles dans 40kg de calcaire broy

Tableau 15: Compositions nutritionnelles de calcaire broyé

Hypothèse Composition nutritionnelle dans
40kg
Energie métabolisables Une tonne correspond à 0,6 0,00%
kJ/g
(kJ /g)
Protéines (%) Une tonne correspond à 0 % 0,0%

Calcium (%) Une tonne correspond à 35,0% 1,40%

Phosphore (%) Une tonne correspond à 0,0% 0,0%

 Calculs des compositions nutritionnelles dans 10 kg de farine d’os

Tableau 16: Compositions nutritionnelles de farine d'os

Hypothèse Composition nutritionnelle dans
10kg
Energie métabolisables Une tonne correspond à 0,0 0,00KJ/g
kJ/g
(kJ /g)
Protéines (%) Une tonne correspond à 0 % 0,0 %

Calcium (%) Une tonne correspond à 22,0 % 0,22%

Phosphore (%) Une tonne correspond à 9,0% 0,09%

Tiré de ces différents résultats obtenus dans les divers tableaux ci-dessus, on peut
l’unifier dans un seul tableau bien vérifié.

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44
Tableau 17: Premier essai de réalisation d'une ration pour poules pondeuse résumé de tableau
15, 16, 17, 18,19
Contenu Energie Protéines(%) Calcium(%) Phosphore(%)
(kg/t) métabolisables
Maïs 700 10,15 5,6 0,0 0,28

Farine de 100 1,30 6,5 0,50 0,25

poisson

Graines de 150 1,65 6,6 0,04 0,09

soja

Calcaire 40 0,00 0,0 1,40 0,00

Broyé
Farine d’os 10 0,0 0,0 0,22 0,09

Total 1000 13,10 18,7 2,16 0,71

Besoins 11,5-12,5 16,5-17,5 2,5-3,5 0,6-0,71

nutritifs

D’après ce résultat, on observe que la valeur d’énergie et protéines est très riche mais
pauvre en calcium si l’on compare la teneur en substances nutritives de la ration avec
les besoins présentés dans le tableau 12. Pour rétablir l'équilibre, il convient
d'effectuer les substitutions appropriées.

En général pour équilibrer la ration, on augmente de 20 doses la quantité de maïs et

de 10 doses de calcaire broyé, par contre on diminue de 30 doses de farine de poisson.

Tableau 18: Calcul des compositions nutritionnelles dans 720kg de graine de maïs
Hypothèse Composition nutritionnelle dans
720kg
Energie métabolisables Une tonne correspond à 14,5 10,45 kJ/g
kJ/g
(kJ /g)
Protéines (%) Une tonne correspond à 8 % 5,76%

Calcium (%) Une tonne correspond à 0,0 0,0%

%

Phosphore (%) Une tonne correspond à 0,4 0,30%

%

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45
Tableau 19: Calcul des compositions dans 70kg de farine de poisson
Hypothèse Composition
nutritionnelle dans 70kg
Energie métabolisables (kJ /g) Une tonne correspond à 13,0 kJ/g 0,91kJ/g
Protéines (%) Une tonne correspond à 6,5 % 4,55%
Calcium (%) Une tonne correspond à 5,0 % 0,35%
Phosphore (%) Une tonne correspond 2,5% 0,18%

Tableau 20: Calcul des compositions nutritionnelles dans 50 kg de calcaire broyé

Hypothèse Composition nutritionnelle
dans 50kg
Energie métabolisables (kJ /g) Une tonne correspond à 0,6% 0,00%
Protéines (%) Une tonne correspond à 0% 0,0%
Calcium (%) Une tonne correspond à 35,0% 1,75%
Phosphore (%) Une tonne correspond à 0,0% 0,0%

Par conséquent, on obtient une formule bien équilibrée tirés de ces 3 derniers tableaux

Tableau 21: Formule équilibrée de ration de poule pondeuse en kg/t

Contenu Energie Protéines(%) Calcium(%) Phosphore(%)
(kg/t) métabolisables
(kJ/g)
Graine de 720 10,45 5,76 0,0 0,30
maïs

Farine de 70 0,91 4,55 0,35 0,18

poisson
Graine de 150 1,65 6 ,6 0,04 0,09
soja
Calcaire 50 0,00 0,0 1,75 0,00
broyé
Farine d’os 10 0,00 0,0 0,22 0,09

Total 1000 13,01 16,91 2,36 0,66

Finalement, on a une ration bien équilibrée basée sur les besoins alimentaires de
base des volailles au tableau 12. Alors notre second travail concerne le calcul de cette
même ration mais avec le remplacement d’une autre matière première.

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46
III.1.2 CALCUL DE FORMULE DE PROVENDE A L’AIDE DE
SUBSTITUTION D’UNE AUTRE MATIERE PREMIERE DE BASE

Avant d’élaborer cette formule, il faut bien connaitre précisément les compositions
nutritionnelles de cette matière. En faisant le calcul d’énergie métabolisable, protéine,
calcium, phosphore, et divers autres éléments. Mais dans notre cas il suffit de chercher
la valeur d’énergie en kJ/g et la valeur en pourcentage de protéine, calcium, et
phosphore.

On supposant dans cette étude le remplacement de grains de maïs par l’orge.

 Valeur nutritifs d’orge et maïs.

 Valeur énergétique de maïs 80,2Kcal
 Valeur énergétique de l’orge 123kcal

(Aprifel, 2018)

Donc on calcul la moyenne

En kcal = (4kcal+4kcal+9kcal)/3=5,6 kcal

En kJ = (17kJ+17kJ+37kJ)/3= 23,6 kJ

-Conversation de 80,2 kcal en kJ

(80,2kcal×23,6kJ)/5,6kcal=337kJ

-conversation de 123 kcal en kJ

(123kcal×23,6kJ)/5,6kcal=518kJ

Tableau 22: Analyse nutritionnelle de 100g de maïs et de l'orge

Energie (kJ) Protéines(g) Calcium(g) Phosphore(g)
(%) (%) (%)
Maïs 337 3,36 0,00 0,077
Orge 518 2,26 0,01 0,054
Source : Aprifel ,2018

D’après les valeurs indiquées sur le tableau ci-dessus et les valeurs des compositions
nutritionnelles des grains de maïs en tableau 13.

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47
On peut approprier ce résultat pour avoir des valeurs approximatives. D’abord, on
cherche la valeur alimentaire de l’orge à utiliser pour la composition du régime de la
poule pondeuse.

Par hypothèse, la valeur alimentaire de maïs par tonne de chaque nutriment est citée
ci-dessous :

 Energie (kJ/g)=14,5kJ
 Protéine= 8%
 Calcium=0,0%
 Phosphore=0,4%

Donc on va précéder le calcul de valeur alimentaire de l’orge

On va approprier les valeurs dans 100g de maïs et la valeur dans une gramme par
tonne de maïs.

 14,5kJ d’énergie correspond 337 kJ

 8% de protéine correspond à 3,36 %
 0,0% de calcium correspond à 0,00 %
 0,077% de phosphore correspond à 0,4%

Par la suite, on évoque la valeur des nutriments de l’orge à partir des valeurs ci-
dessus :

337kJ 14,5kJ/g

518kJ x= (518kJ×14,5kJ)/337kJ

x=22,2kJ/

3,36% 8%

2,26% x= (2,26×8)/3,36

x=5%

0,00% 0,0%

0,1% x= (0,0×0,1)/0,00

x=0,0%

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

48
0,077% 0,4%

0,054% x= (0,054×0,4)/0,077

x=0,2%

En bref, on obtient les valeurs des nutriments de l’orge dans une gramme par tonne

 Energie métabolisables=22,2kJ
 Protéines=5%
 Calcium=0,0%
 Phosphore=0,2%

Suite de notre étude, on calcule les compositions nutritionnelles dans 700kg de l’orge
en tant que céréales.

Tableau 23: Composition nutritionnelle dans 700kg de l'orge

Hypothèse Méthode de calcul
Energie métabolisables (kJ/g) Une tonne correspond à 22,2kJ/g 15,54kJ/g
Protéines(%) Une tonne correspond à 5% 3,5%
Calcium(%) Une tonne correspond à 0,0% 0,0%
Phosphore(%) Une tonne correspond à 0,2% 0,14%

Tableau 24: Premier essai de réalisation d'une ration de poule pondeuse avec la substitution de
grains de maïs par l'orge
Contenu Energie (kJ) Protéines(%) Calcium(%) Phosphore(%)
(kg)
Orge 700 15,54 3,5 0,0 0,14

Farine de 100 1,30 6,5 0,50 0,25

Poisson
graines de 150 1,65 6,6 0,04 0,09
Soja
Calcaire 40 0,00 0,0 1,40 0,00
broyé

Farine d’os 10 0,0 0,0 0,22 0,09

Total 1000 18,49 16,6 2,16 0,57

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

49
D’après ce résultat, on observe que la valeur d’énergie est très riche mais pauvre en
calcium si l’on compare la teneur en substances nutritives de la ration avec les besoins
présentés dans le tableau 12 . Pour rétablir l'équilibre, il convient d'effectuer les
substitutions appropriées.

En général pour équilibrer la ration, on augmente de 20 doses la quantité de calcaire

broyé et de 10 doses de farine d’os, par contre on diminue de 200 doses de l’orge et
on ajoute 170 doses de maïs ou autres céréales.

Tableau 25: Calcul des compositions nutritionnelles dans 500 kg de l'orge

Hypothèse Méthode de calcul
Energie métabolisables (kJ/g) Une tonne correspond à 22,2kJ/g 11,1kJ
Protéines (%) Une tonne correspond à 5% 2,5%
Calcium(%) Une tonne correspond à 0,0% 0,0%
Phosphore(%) Une tonne correspond à 0,2% 0,1%

Tableau 26: Calcul des compositions nutritionnelles dans 60kg de calcaire broyé
Hypothèse Méthode de calcul
Energie métabolisables (kJ/g) 40kg correspond à 0,0kJ/g 0,00%
Protéines(%) 40kg correspond à 0,0% 0,0%
Calcium(%) 40kg correspond à 1,40% 2,1%
Phosphore(%) 40kg correspond à 0,0% 0,0%

Tableau 27: Calcul des compositions nutritionnelles dans 20kg de farine d'os
Hypothèse Composition
nutritionnelle dans
20kg
Energie métabolisable (kJ/g) 10kg correspond à 0,0 kJ/g 0,0%
Protéines(%) 10kg correspond à 0,0% 0,0%
Calcium (%) 10kg correspond à 0,22% 0,44 %
Phosphore(%) 10kg correspond à 0,09% 0,18%

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50
Tableau 28: Calcul de composition nutritionnelle dans 170kg de maïs
Hypothèse Composition nutritionnelle
dans 170kg
Energie métabolisables (kJ/g) 1t correspond à 14,5 kJ 2,46%
Protéines (%) 1t correspond à 8% 1,36%
calcium (%) 1t correspond à 0,0% 0,0%
Phosphore (%) 1t correspond à 0,4% 0,06%

Tableau 29: Formule équilibrée de ration d'une poule pondeuse en kg/t basée sur le régime
fondamentale
Contenu Energie (kJ) Protéines(%) Calcium(%) Phosphore(%)
(kg/t)

Orge 500 11,1 2,5 0,0 0,1

Graines 170 2,46 1,36 0,0 0,06
de maïs
Farine de 100 1,30 6,5 0,50 0,25
poisson
Graine de 150 1,65 6,6 0,04 0,09
soja
Calcaire 60 0,00 0,0 2,1 0,0
broyé
Farine d’os 20 0,00 0,0 0,44 0,18
Total 1000 16,51 16,96 3,08 0,68

Finalement on a une ration bien équilibrée basée sur les besoins alimentaires de base
des volailles au tableau 12.Suite de notre travaille, on va déterminer l’écart entre
l’apport nutritif par la provende et l’apport nutritif recommandé.

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51
III.1.3 DETERMINATION DE L’ECART ENTRE L’APPORT NUTRITIF DE
BASE ET L’APPORT NUTRITIF RECOMMANDE
Dans ce paragraphe, on évoque l’écart entre les apports nutritifs de base et les apports
nutritifs recommandés à l’aide de résultat obtenu du tableau 24 et 32 pour vérifier les
calculs de formulation de cette provende basée sur les besoins en nutriments d’une
poule pondeuse (tableau 12)

Tableau 30: Calcul de l'écart des compositions nutritionnelles entre l'apport nutritif de base par
la provende et l'apport nutritif recommandé
Besoins en Apport nutritif Apport nutritifs Ecart entre
Nutriments d’une de base recommandé l’apport nutritif de
poule pondeuse par la provende (tableau 32) base et l’apport
(tableau 12) (tableau 24) nutritif
recommandé
Energie (kJ) 11,5-12,5 13,01 16,51 3,5
Protéines(%) 16,5-17,5 16,91 16,96 0,05
Calcium(%) 2,5-3,5 2,36 3,08 0,72
Phosphore(%) 0,6-1,0 0,36 0,68 0,38

D’après ce résultat obtenu, on observe que les valeurs des apports nutritifs sont tous
compris dans les valeurs de besoin en nutriment d’une poule pondeuse et les écarts
des compositions nutritionnelles sont presque inferieures à 1(1˃écart) sauf que
l’énergie qui sont bénéficié par rapport aux autres. Donc on peut réaliser cette nouvelle
formule à partir d’autre matière premières de mêmes catégories et on peut recalculer
cette formule jusqu’on obtient d’une valeur satisfaisant.

III.1.4 CALCUL DE COUT/KG DE MATIERE PREMIERE POUR CHAQUE

COMPOSITION NUTRITIONNELLE

Pour formuler la ration alimentaire des animaux, il est très nécessaire de choisir des
matières premières de bonne qualité et riches en apports nutritifs souhaités. De plus il
faut savoir le prix de chaque matière première pour chaque composition afin d’élaborer
une bonne formule et pour éviter la perte et la mauvaise production. Alors dans cette
partie on va calculer le cout/kg de chaque matière première pour savoir de quels types
de matières premières on doit transformer. D’après une enquête sur terrain réalisée
auprès de quelques marchands à Antsirabe, on a quelques prix de base retenus.

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52
Tableau 31: Cout/kg de chaque matière première utilisée pour la formulation de provende de
base

Matières premières Contenu en kg Coût/kg (ariary) Coût total (ariary)

Graines de maïs 720 900 648 000
Farine de poisson 70 1200 84 000
Graines de soja 150 1000 150 000
Calcaire broyé 50 1200 50 000

Farine d’os 10 1100 11 000

Tableau 32:cout/kg de chaque matière premiere utilisée pour la formulation de provende de

porc
Matières premières Contenu en kg Coût/kg (ariary) Coût total (ariary)
Orge 500 1200 600 000
Graines de maïs 170 900 153 000
Farine de poisson 100 1200 120 000
Graines de soja 150 1000 150 000
Calcaire broyé 60 1200 72 000
Farine d’os 20 1100 22 000
Source : enquête personnelle

Tiré de ces deux derniers tableaux, on observe deux chiffres d’affaires différents bien
distincts utilisés pour avoir deux formulations de provende de même catégorie selon
la disponibilité de matières premières sur place mais les éléments apportés sont
respectés. Dans notre cas, le coût de matière première utilisée pour la formulation de
provende recommandée est supérieur par rapport au coût de matière première pour
la formulation de base mais cette différence peut changer suivant la saison de chaque
matière première.

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

53
III.1.5 OPTIMISATION DE COUT DE CHAQUE MATIERE PREMIERE ET
PROVENDE CONNUE
Dans le paragraphe précèdent, nous avons déterminé le coût/kg de chaque matière
première utilisée. La section qui suit concerne généralement sur l’optimisation du coût
de chaque matière première et provende connu qui est la base de notre étude. Lors
des enquêtes et des différentes questions qu’on a faites sur terrain qui nous aide à
connaitre les prix et les informations concernant la provende. Précisément il est très
important d’optimiser le coût des matières premières et provendes pour satisfaire les
besoins des éleveurs et d’éviter la dépendance en production. Et chaque provendière
et éleveur doit faire formuler son propre ration alimentaire de leur animaux selon leur
disponibilité de ne pas risquer la perte. Suite de notre étude sur la provende de poule
pondeuse, on va déterminer les chiffres d’affaire qui jouent dans ce projet.

Tableau 33:les chiffres d'affaires qui circule dans une tonne de provende
Prix matière première Prix de provende connu
Bénéfice
Prix/kg Prix/t (ariary) Prix/kg Prix/t (ariary)
(ariary)
(ariary)
Provende de 943 943 000 2 000 2 000 000 1057000
Base
Provende de 1 117 1 117 000 2 000 2 000 000 883000
Formule
recommandé
Source : auteur

Par conséquent, on peut tirer dans cette étude financière que cette projet est rentable
pour les provendières car le bénéfice peut atteindre jusqu’au 100% s’il peut faire
régulariser leur formule selon la présence des matières premières sur place.

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54
CONCLUSION
Cette étude a fait ressortir qu’en matière d’alimentation animale la quantité offerte
sur le marché ne peut pas suffire aux besoins réels des éleveurs. Cet état de chose
est d’autant plus vrai que partout à Madagascar, l’élevage de volailles, bovines et
porcines occupe une place très importante dans le développement rapide et durable
du pays. Cette évolution ne cesse de s’accroître d’année en année et se modernise
d’une façon spectaculaire notamment, sur les hautes terres. Malgré la croissance du
nombre d’éleveurs, leurs produits restent en dehors de la norme requis par le marché
international qui provoque l’insuffisance de l’alimentation des animaux.

En effet, nous avons tenté de démontrer que la formulation de provende dépend

de la besoin nutritionnelle de chaque espèce animale et de chaque stade et sur les
principes et limites d’incorporation des matières premières. L’étude a révélé que
chaque provendière et éleveur peut faire calculer son propre formule selon les besoins
de chaque animale et à partir de la disponibilité des matières premières. Le processus
de fabrication est réalisé par de machinerie complète : balance, broyeur et mélangeur
pour avoir des aliments concentrés en bonne qualité. L’étude financière a permis de
conclure que la provenderie est rentable si on peut optimiser sa formule selon la
possibilité de chaque éleveur.

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

55
Bibliographie
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11. I.N.R.A. (Institut National de recherches agronomiques). Alimentation des volailles: le poulet de
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13. DAYON J. et ARBELOT B. Guide D’élevage des volailles au Senegal ISRA-LNERV.-122p . Dakar :
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14. CIRAD-GRET, FIFAMANOR,MPE,M.chenost et Kayouli. fiches techniques de base destinees aux

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RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

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20. Maisonneuve et Larose. L'élevage de volaille,tome 1. 1992.

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29. RANDRIANARISON H. Memoire fin d'etude:creation d'une unité de provenderie dans la region de
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RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

57
ANNEXES
Annexes 1 : formule de provende

Tableau 34:formule alimentaire de bovin

Matières premières Quantité en %
Maïs 30,75
Manioc 7,44
Son de blé 25,45
Remoulage 5,61
Tourteau d’arachide 17,97
Tourteau de soja 3,01
Farine de viande 0,11
poudre d’os 0,03
Sel 1,89
Coquillage broyé 2,09
Son de riz 5,45
CMV 0,2
Source : RANDRIANARISON H., 98p

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VIII
Tableau 35:formule alimentaire de porc
Truie Truie
Différentes Porcelet 1er Porcelet 2em croissance Finition gestant et Allaitante
stades âge âge verrat

Nutriments
Son de riz 13,9% - 12,05% 11% 17% 14%

Remoulage
(brisure de 5% 18,9% - - - -
riz)
Maïs 45% 36% 38% 24% 38,7% 57,4

Manioc 10% 10% 15% 30% 20% -

Tourteau 10% 19% 17% 8,5% 8% 10%

d’arachide
Tourteau 5% 5% 8% 8% 6% 9%
De coprah
Farine de 8,8% 8% 8% 8% 6% 9%
Poisson
Os calciné - 1,2% - - - 0,7%

Coquillage 1,6% - 1% 0,6% 1,5% -

Sel 0,5% 0,5% 0,5% 0,5% 0,5% ,5%

Sucre - 1% - - - -

Poudre de - - - - 0,2% -
lait écrémé
CMV 0,2% 0,2% 0,2% 0,2% 0,2% 0,2%

Lysine - 0,2% 0,25% 0,2% 0,1% 0,2%

Source : RANDRIANARISON H, 97p

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IX
Tableau 36:formule d'alimentation de poule pondeuse
Différentes Démarrage
Poulettes
Stades pondeuse Début ponte 18 Pic ponte 28 Fin
pondeuses
0à4 à 28 à 54 de ponte
Semaines semaines semaines 54 à 66
4 à 18
Matières semaines semaines
Premières
Son, fin de riz 10,2 19,35 8 8 9
Mais 58 50 57,65 59,18 60,18
Tourteau 20 18 15 15 13
d’arachide
Farine de 10 11 7 7 2
poisson
Os calciné 0,9 0,25 3 1,2 1,2
Coquillage - 0,5 7,5 7 7
Sel 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3
CMV 0,2 0,3 0,250 0,250 0,250

Lysine 0,3 0,2 - - -

Méthionine 0,1 0,1 0,07 0,07
Total(%) 100 100 100 100 100
Source : RANDRIANARISON H, 96p

Annexe 2 : Conversation de kcal en kJ

 Glucide : 1g = 4kcal = 17kJ

 Protéines : 1g = 4kcal = 17kJ
 Lipides : 1g = 9kcal = 37kJ

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X
Annexes 3 : Les pays producteur des provendes

Tableau 37:Production de la provende dans les pays d’Europe en 1996

PAYS EUROPEENS PRODUCTION TOTALE PART DE CHAQUE
EN MILLIONS DE PAYS EN %
TONNES
France 29,6 18,7
Allemagne 19,3 16
PAYS BAS 16,1 13,3
Espagne 15,2 12,6
ROYAUME UNI 12,4 10,2
Italie 11,7 9,7
Belgique 5,9 4,9
DANEMARK 5,8 4,8
Portugal 4 3,3
Irlande 3,2 2,6
SUEDE 2,6 2,1
FINLANDE 1,2 1
Autriche 1 0,8
Source : SNIA

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

XI
Annexes 4 : Les différentes institutions

Tableau 38:les principales institutions d'informations de la filière "alimentation animale"

NOM BOITE POSTALE TELEPHONE FAX
DE L’INSTITUTION
FOFIFA – DRZV 4 22 400 83 -
Ampandrianomby
CIDST 6224 22 332 88 -
Tsimbazaza
DIRECTION DE 291 22 400 11 22 406 09
L’ELEVAGE
Ampandrianomby
ESSA 175 22 228 67 -
Ankatso
CIRAD Madagascar 843 22 271 82 22 209 99
Anjohy
Délégation de la CEE à 746 22 242 16 22 321 69
Madagascar 67
Ha
MPE 579 22 416 06 22 412 54
Nanisana
AUPELF/UREF 8349 22 318 04 22 318 15
Faravohitra
CINU 1348 22 241 15 22 33 15
Antsahavola
CITE Ambatonakanga 74 22 253 86 22 336 69
Source : RAZAFITSALAMA R.H

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

XII
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS .................................................................................................................... II
SOMMAIRE ............................................................................................................................ III
LISTE DES ABREVIATIONS ....................................................................................................... IV
LISTE DES ACRONYMES ........................................................................................................... V
LISTE DES FIGURES ................................................................................................................ VI
LISTE DES TABLEAUX..............................................................................................................VII
INTRODUCTION .......................................................................................................................1
ETUDE BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................... A
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES PROVENDES ........................................................................4

I.1 Historique ......................................................................................................................................... 4

I.1.1 dans les pays développés ............................................................................................................. 4
I.1.2 A MADAGASCAR .......................................................................................................................... 5

I.2 Types de provendes...................................................................................................................... 22

CHAPITRE II : MATIERES PREMIERES AVEC SES COMPOSITIONS .............................................. 24
CHAPITRE III : PROCEDE DE FABRICATION DE PROVENDE ........................................................ 27
ETUDE EXPERIMENTALE ................................................................................................... B
CHAPITRE I : CONTEXTE ET OBJECTIFS DE L’ETUDE ................................................................ 31
CHAPITRE II : METHODES DE CALCUL DE L’ALIMENTATION ANIMALE...................................... 31
CHAPITRE III : CALCUL DE FORMULE DE BASE DE L’ALIMENTATION ANIMALE .......................... 38

III.1 Exemple de calcul de l’alimentation pour poule pondeuse ................................................... 39

III.1.1 Détermination de formule de provende à partir de besoins nutritifs et le donné sur le matière
première .................................................................................................................................................. 40
III.1.2 Calcul de formule de provende à l’aide de substitution d’une autre matière première de base ..... 47
III.1.3 Détermination de l’écart entre l’apport nutritif de base et l’apport nutritif recommandé .............. 52
III.1.4 calcul de coût/kg de matière première pour chaque composition nutritionnelle ............................ 52
III.1.5 Optimisation de cout de chaque matière première et provende connuE......................................... 54

CONCLUSION ........................................................................................................................ 55
BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................................... 56
ANNEXES.............................................................................................................................. VIII

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.

XIII
Auteur : RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.
Titre : Optimisation de formule de provende
Selon la disponibilité de matière première
Nombre de pages : 57
Nombres de tableaux : 38
Nombres de figures : 7
RESUME : Optimiser la formule de provende dans une provenderie, fait par le
formulateur de provende et l’éleveur est l’une de moyen pour développer le domaine
d’élevage à Madagascar. Partant de la qualité des matières premières locales, une
surveillance renforcée et bien respectée les besoins nutritionnelles des animaux peut
garantir la quantité et la qualité de provende. Ensuite, sur le plan de la production en
elle-même, elle nécessite des machineries modernisés et un atelier bien complet .
L’assurance de la qualité des MP, du processus de production ne suffit pas, le suivi
de la qualité de post-production est aussi très important. L’étude effectuée conclue
que cette optimisation de formule à partir de la disponibilité de MP sur place peut
être rentable et viable mais elle est cependant sensible à un haussement des prix et
l’insuffisance des MP.

Mots clés : provende, provenderie, élevage

ABSTRACT : To optimize the formula of feed in a feed mill, made by the formulator of
feed and the breeder is one of means to develop the field of breeding in Madagascar.
Based on the quality of local raw materials, enhanced surveillance and well-respected
nutritional requirements of animals can guarantee the quantity and quality of feed.
Then, in terms of production itself, it requires modernized machinery and a complete
workshop. The quality assurance of the MP, the production process is not enough, the
monitoring of the quality of post-production is also very important. The study concludes
that this optimization of the formula based on the availability of PM on the spot can be
profitable and viable but it is however sensitive to a rise of the prices and the
insufficiency of the MP.

Keywords : feed, feed mill, breeding

Encadreur : M.RAKOTOSAONA Rijalalaina,Professeur
Coordonnées de l’auteur :
Tel : 0349713063 / mail : [email protected]

RAHARINAIVO Désiré Tojosoa B.