Pour Analyser Et Prévoir La Formation Des Nuages (Récupération Automatique)
Pour Analyser Et Prévoir La Formation Des Nuages (Récupération Automatique)
masse d’air.
2 types de gradient :
Le gradient adiabatique sec : c’est le gradient de température d’une masse d’air dépourvue
d’humidité
Le gradient adiabatique saturé : C’est le gradient de température d’une masse d’air humide
Lors de la condensation ou liquéfaction de la vapeur d’eau, de la chaleur est libérée. = chaleur latente
La masse d’air est stable car la nouvelle température des particules soulevées est inférieure à celle de
l’air
-les nuages dans ce type de masse d’air seront de forme stratiforme, en couches, sans grand
développement vertical.
La masse d’air est instable car la nouvelle température des particules soulevées est supérieure à celle
de l’air ambiant.
-Les nuages dans ce type de masse d’air seront de forme cumuliformes, avec un développement
vertical plus ou moins marqué
-par convection
Soulèvement frontal : L’air chaud est r epoussé par l’air froid. L’air chaud s’élève au-dessus de l’air
froid
Soulèvement orographique : Le relief oblige la masse d’air à s’élever sur le versant au vent.
Par refroidissement de la base : La masse d’air en provenance de la mer ou de l’océan est plus humide
et plus chaude que le sol. L’air au-dessus du sol va se saturer des nuages bas et/ou du brouillard se
forment sur le continent à l’arrivée de cette masse d’air doux et humide.
Nuages de l’étage supérieur >20000ft (constitués de glace et n’ont pas de précipitation associée) :
-cumulonimbus
-cumulus congestus
-cumulus
9 variétés de nuage
-translucidus (translucide)
11 formes caractéristiques :
-mamma (mamelles)
-virga
La nébulosité : Elle représente la quantité de nuages qui occupent le ciel
Le plafond aéronautique est défini par la hauteur, au-dessus du sol ou de l’eau, de la plus basse
couche de nuages qui couvre plus de la moitié du ciel, en dessous de 6000m. Il est atteint lorsque la
couche de nuages a une nébulosité équivalente ou supérieure à BKN. A partir de cette valeur (BKN ou
OVC), la couche de nuages devient difficilement franchissable pour des vols VFR.
Formule d’Espy (pour estimer la hauteur de la base des nuages) avec t° et température du point de
rosée : h(ft)=400x(t°-td) = à utiliser principalement en présence de cumulus
-Effet Bergeron = Les gouttelettes d’eau surfondues se vaporisent et se solidifient au contact des
cristaux de glace présents. Ces derniers devenus plus gros tombent soit sous forme de neige ou de
pluie si la température devient supérieure à 0° c
-captation formation des gouttelettes plus petites avec des gouttelettes plus grosses
L’averse est une forme de précipitation typique des nuages instables : averse de pluie ou de neige.
La pluie surfondue est constituée de gouttes d’eau surfondue qui vont se solidifier au contact avec un
aéronef dont la température est inférieure à 0°.
La direction ou l’orientation du vent : c’est l’origine du vent par rapport au Nord (vrai ou
géographique) = d’où il vient
Dans les METAR/TAF, la valeur moyenne du vent des 10 dernières minutes par rapport au nord vrai
Dans les messages de communication radio (ATIS…), valeur moyenne des 2 dernières minutes par
rapport au nord magnétique.
Vent en rafales : valeur renseignée si une force de plus de 10kts est mesurée.
En altitude : à l’aide de ballons sondes ou par messages d’observations réalisés par les pilotes appelés
AIREP et PIREP
Vent : Ce sont les différences de pression sur le plan horizontal dues à des différences de
températures qui créent les mouvements de masses d’air.
Le vent se déplace des zones de hautes pressions vers les zones de basses pressions.
Le vent subit la force de Coriolis.
Force de coriolis : force de déviation sur un objet en mouvement dans un système en rotation. Elle
agit perpendiculairement à la direction du mouvement.
-dans le sens contraire des aiguilles d’une montre autour des anticyclones
L’étude du vent géostrophique permet de comprendre les déplacements d’air en altitude. Il ne tient
pas compte des frottements des masses d’air en déplacement avec la surface terrestre.
De la surface jusqu’à une hauteur d’environ 1000m (appelée couche limite atmosphérique), le vent
est dévié et diminue en intensité en se rapprochant de la surface :
Une masse d’air qui séjourne sur une zone typique va acquérir les caractéristiques de cette zone par
transfert d’énergie= une masse d’air qui séjourne sur un océan deviendra humide.
Chacune de ces masses d’air est caractérisée également par son humidité liée à la surface où elle
évolue.
-cellule polaire
-cellule de Ferell
-cellule de Hadley
3 zones de circulation des masses d’air s’organisent entre l’Equateur et le Pôle Nord. Elles sont
appelées cellules et sont caractérisées par leur situation géographique : latitude et altitude
En altitude se crée un courant fort dû aux variations thermiques à la suite de la cellule de Hadley :le
courant jet subtropical
En altitude se crée un courant fort dû aux variations thermiques à la suite de la cellule de Ferell : le
courant jet polaire
Cellule polaire pour les latitudes élevées
La zone de contact entre l’air froid et l’air plus chaud d’origine tropicale s’appelle le front polaire
Zone de convergence intertropicale : zone de basses pressions autour de l’Equateur appelée « Pot au
Noir »
ZCIT :
-De l’air humide et instable génère par convection des cumulonimbus puissants.
-Cette zone règle le régime des pluies des régions équatoriales et tropicales
Air continental arctique : En provenance du Pole Nord, cette masse d’air très froid peut se
« réchauffer » et s’humidifier au contact de l’Atlantique Nord
Air maritime tropical : masse d’air humide et chaud qui s’oppose souvent à la masse d’air maritime
polaire de l’Atlantique Nord. La zone entre ces 2 masses d’air opposées forme le front polaire.
Air continental polaire : masse d’air sec et froid qui donne naissance à un régime de hautes pressions
en hiver souvent en février.
Un front est la zone de transition entre 2 masses d’air différentes.
Les front peuvent avoir une largeur et une longueur de plusieurs milliers de km.
4 types de fronts :
-front froid
-front chaud
-front occlus
-front quasi-stationnaire
L’air froid avance plus rapidement que l’air chaud qui est repoussé en altitude.
La surface où les 2 masses d’air sont en contact est appelée surface frontale.
La zone frontale peut avoir une épaisseur comprise entre 100m à 1 ou 2 km.
L’air chaud avant plus rapidement que l’air froid. L’air chaud est soulevé en altitude.
Le front occlus appelé également occlusion, se crée lorsque le front froid rattrape le front chaud.
La météo associée à une occlusion ne permet pas le vol VFR (mauvaise visibilité, plafond,
précipitations…)
Une occlusion active est caractérisée par une nébulosité importante, accompagnée de précipitations
-front occlus à caractère de front froid : La masse d’air plus froid rattrape le front chaud. L’air chaud
est soulevé en altitude : c’est l’occlusion.
-front occlus à caractère de front chaud : La masse d’air frais moins froid que l’air froid antérieur au
front rattrape le front chaud. L’air frais passe au-dessus de l’air plus froid antérieur : c’est l’occlusion.
Elle est dite de caractère chaud.
Si la température de la masse d’air postérieure est inférieure à celle de la masse d’air antérieure :
front occlus à caractère froid.
Si la température de la masse d’air postérieur est supérieure à celle de la masse d’air antérieure :
front occlus à caractère chaud.
Il s’agit de la zone d’air chaud (en forme de creux ou de vallée) rejetée en altitude dans une occlusion.
Front quasi-stationnaire ou front stationnaire : les 2 types de masses d’air n’évoluent pas et ne se
déplacent pas. Les vents sont opposés et parallèles de part et d’autre du front.
Front polaire : Le front polaire est la zone de contact entre l’air froid sec d’origine polaire et l’air plus
chaud humide d’origine tropicale.
Le long du front polaire, l’air chaud poussé par les anticyclones des régions subtropicales passe par-
dessus l’air froid polaire et se déplace vers l’est sous l’effet de la force de Coriolis.
Les variations ou ondulations du front polaire sont à l’origine des perturbations. C’est l’étude de la
frontogénèse sous nos latitudes
La frontogénèse est le mécanisme de création d’une perturbation associée à une dépression et des
fronts chauds et froids
Frontogénèse :
Une perturbation est l’ensemble des phénomènes météorologiques associés à une dépression
-corps : secteur constitué des fronts et par la présence la plus importante des nuages
-marge
-liaison : secteur le plus au sud du secteur chaud. relie les secteurs chauds des perturbations.
Lors d’un passage d’une perturbation le secteur chaud est situé entre le front chaud et le front froid.
Le vent se renforce à l’arrivée et au passage du front chaud. Rotation du vent du secteur sud au
secteur sud-ouest.
-précipitations sous formes d’averses, vent fort et en rafales avec les Cb.
Le vent se renforce à l’arrivée et au passage du front froid. Rotation du vent du secteur sud ouest au
secteur nord-ouest
-L’occlusion à caractère de front chaud ou à caractère de front froid se caractérise par une mauvaise
visibilité et des précipitations continues.
Front froid secondaire : créé par l’arrivée d’air très froid dans le ciel de traine, ce 2° front froid génère
une forte instabilité et des Cb importants.
Phénomènes particuliers :
-pseudo-fronts
-fronts dédoublés
Pseudo-fronts : zones de transition de masses d’air caractéristiques, marquées par des variations de
température, peu ou pas de précipitation associée.
Fronts dédoublés : principalement des fronts froids en cours de dissipation soumis à des vents forts
en altitude.
La traine est caractérisée par : des bonnes visibilités, des nuages cumuliformes, de la turbulence
SH : shower
3 types de visibilité :
-visibilité horizontale
-visibilité verticale
-visibilité oblique
Visibilité oblique : Les prévisions et bulletins météorologiques ne donnent aucune indication de cette
portée. C’est au pilote d’extrapoler ce qu’il va rencontrer.
-face au soleil
Visibilité verticale : en vol, seule l’estimation du pilote peut déterminer cette distance verticale.
Visibilité horizontale :
-sur des aérodromes non équipés de services météorologiques : c’est l’observation de repères à des
distances connues qui permet d’estimer la visibilité horizontale minimale
-sur des aérodromes équipés de services météorologiques : On définit la visibilité dominante, depuis
nov 2005. Elle correspond à la valeur de la visibilité la plus grande qui est atteinte dans au moins la
moitié du cercle d’horizon ou au moins la moitié de la surface de l’aérodrome.
La visibilité dominante dans les messages METAR et SPECI comporte une valeur de visibilité maximale
et une valeur de visibilité minimale, si dans un secteur, une visibilité inférieure à 1500m est mesurée
ou si une visibilité inférieure à la moitié de la visibilité maximale est mesurée.
La visibilité horizontale s’exprime en m ou en km
Elle est mesurée par un observateur humain et/ou par des instruments.
Le diffusomètre et le transmissomètre sont les 2 appareils de mesure utilisés par MTO France.
Il faut que la visibilité minimale soit strictement inférieur à 1500m ou à la moitié de la visibilité
dominante pour qu’elle soit informée dans le metar.
La portée visuelle de piste (pvp) est la distance jusqu’à laquelle un pilote aligné au seuil de piste peut
voir les repères de distance ou les feux la délimitant ou balisant sa ligne axiale.
La portée visuelle de piste aussi appelée Runway Visual Range (RVR) est mesurée sur les aérodromes
équipés pour des approches aux instruments.. Elle est mesurée automatiquement par des
transmissomètres et exprimée en mètres.
Si la valeur de la RVR est inférieure à 1500m, elle sera indiquée dans les messages METAR et ATIS.
Le brouillard est la suspension dans l’atmosphère de fines particules d’eau sous forme liquide ou
solide qui réduisent la visibilité à moins de 1km.
C’est un phénomène que l’on rencontre dans les basses couches de l’atmosphère entre la surface
terrestre et une hauteur maximale de 2000 à 2500ft.
-mélange
-pente
-advection
-rayonnement
-évaporation
-frontal
Le brouillard d’advection se forme par le refroidissement d’une masse d’air chaud et humide au
contact d’une surface plus froide.
Le brouillard d’advection peut se créer de jour comme de nuit. Il est très persistant et étendu, il se
dissipe par vent fort. Les brouillards « cotiers » ou entrées maritimes sont des brouillards d’advection.
Le brouillard de pente se forme par le refroidissement d’une masse d’air soulevée le long d’un relief
par vent faible. C’est une transformation adiabatique. Ce type de brouillard se rencontre
principalement en montagne ou dans les zones où le relief est marqué. Il se dissipe si le vent devient
plus fort et laisse sa place à des stratocumulus ou des cumulus.
Le brouillard de rayonnement est lié à la diminution du rayonnement terrestre pendant les nuits
claires sans nuage. Ce type de brouillard est typique des périodes anticycloniques avec vent faible ou
sans vent. Il se dissipe par échauffement solaire. En hiver, il peut persister toute la journée.
Le brouillard d’évaporation se forme à l’arrivée d’air froid au-dessus d’une étendue d’eau plus chaude
que cet air. Ce type de brouillard se rencontre au-dessus des étangs, lacs, marécages, forêts humides
au printemps et en automne.
Le brouillard frontal est lié à l’apport d’eau sous forme de précipitations lors du passage d’un front
chaud.
Si l’échauffement solaire est important, le brouillard se transformera en stratus puis en cumulus. C’est
le scénario le plus classique.
La brume est la suspension dans l’atmosphère de fines particules d’eau sous forme liquide ou de
poussière qui réduisent la visibilité à des valeurs comprises entre 1km et 5km. Les processus de
formation sont identiques aux brouillards mais le taux d’humidité est moins important. C’est le
phénomène que l’on rencontre dans les basses couches de l’atmosphère entre la surface terrestre et
une hauteur maximale de 2500 à 3000ft
-l’échelle mondiale
-l’échelle synoptique
Le mistral est un vent fort, froid et généralement sec, de secteur nord qui souffle dans le couloir
rhodanien, sur les côtés provençales et languedociennes. Il souffle lorsqu’un anticyclone s’établit
entre l’Espagne et l’ouest de la France et qu’une dépression se situe dans le golfe de Gënes et le nord
de l’Italie. Ses rafales peuvent atteindre 100km/h et sa vitesse moyenne est de 50km/h. Il est très
marqué entre le sol et 3000m.
La tramontane est un vent fort, froid et généralement sec, de secteur ouest à nord-ouest. Il souffle
sur les contreforts des Pyrénées, le sud du Massif Central, le sud du Languedoc et le Roussillon. Il
s’établit dans les mêmes conditions et les mêmes caractéristiques que le mistral.
Le vent d’Autan est un vent fort, chaud et généralement sec, de secteur sud à sud-est. Il souffle sur les
côtes du Languedoc et jusqu’à la Garonne. Il s’établit lorsqu’une dépression se situe sur la péninsule
ibérique ou le golfe de Gascogne et un anticyclone en Europe centrale. Même caractéristiques que les
autres vents.
Le Marin (ou vent d’Autant noir) est un vent fort, humide de sud-est. Il souffle sur les côtes du
languedoc et du Roussillon. Il apporte des précipitations et des mauvaises conditions de vol : plafond
bas et mauvaise visibilité.
L’effet de foehn est un phénomène qui se rencontre lorsqu’une masse d’air humide poussée par le
vent se soulève le long d’un massif montagneux et s’assèche.
Cisaillement : variation brusque et rapide de la vitesse & de la direction du vent, sur une échelle
réduite.
Rabattant : mouvement d’air dirigé vers le bas, vers le sol
-passage de cols
On peut les rencontrer dans les zones montagneuses ou en présence de reliefs importants : systèmes
d’ondes orographiques appelées également ondes de ressaut.
Brise de pente : vent local de jour ou de nuit sur les pentes en région montagneuse
La brise de vallée descendante s’établit lorsque les versants montagneux se refroidissent plus vite que
les fonds des vallées.
Un nuage orographique est causé par le soulèvement d’une masse d’air humide sur un relief
montagneux.
-la convection : principalement autour et sous les nuages cumuliformes. Associés à des rabattants et
cisaillements de vent sous et autour des Cb. Il est préférable de voler au-dessus des cumulus si les
règles de l’air ou les performances de l’aéronef le permettent.
-le frottement : du sol jusqu’à environ 400ft, le vent est dévié par les obstacles au sol
-l’écoulement : A proximité des reliefs en cas d’ondes orographiques. A la limite supérieure d’une
couche d’inversion thermique marquée, la turbulence apparait. Choisissez de voler au-dessus ou plus
bas de cette limite si les règles de l’air ou les performances de votre aéronef le permettent. A
proximité de la zone frontale de 2 masses d’air différentes, les écarts de température créent de la
turbulence. Turbulence de ciel clair ou C.A.T (clear of turbulence)= C’est un phénomène à haute
altitude à partir de 22000ft jusqu’à 37000ft !
3 valeurs de turbulence :
-turbulence forte
Les parties de l’avion sensibles au givrage cellule sont : dérive, pare-brise, hélice, haubans, bords
d’attaque des ailes
-l’apparition de vibrations
-l’augmentation de la masse
Nécessité d’enlever ce dépôt avant de décoller pour éviter un givrage plus important en vol et
conserver les performances aérodynamiques de l’aéronef.
Givrage blanc : il est d’aspect blanc & opaque, friable et fragile. Ce sont des gouttelettes en surfusion
qui se solidifient en emprisonnant de l’air, au contact des aéronefs.
Givre transparent : Il est d’aspect transparent & homogène, lisse, compact et solide. Ce sont des
gouttelettes en surfusion qui se solidifient, s’étalent sans emprisonner d’air, au contact des aéronefs
Le potentiel givrant est présent devant les fronts chauds et au cœurs des occlusions
Givrage carburateur :
-de l’air récolté autour du pot d’échappement est dirigé vers le carburateur
En aviation légère la plupart des aéronefs ne sont pas certifiés aux vols en conditions givrantes
Dispositifs anti-givrage :
-système pneumatique
-système électrique
-liquide anti-gel
Les orages peuvent s’organiser en plusieurs cellules : orage multicellulaire = association de plusieurs
cumulonimbus
D’origine convective : Ils sont provoqués par le réchauffement convectif d’une masse d’air humide
Ils se forment au printemps & en été et éclatent en fin d’après-midi ou début de soirée
L’arrivée sur des reliefs accentue l’intensité de ces orages par effet orographique
Associés aux zones frontales : Ils sont provoqués par le soulèvement de l’air chaud le long d’une zone
frontale.
Ils éclatent de jour comme de nuit et ne sont pas liés à l’activité solaire.
Peuvent avoir lieu en hiver si la différence de température entre les masses d’air est importante.
Cycle de vie d’un cumulonimbus :
-puis il devient cumulus congestus = un courant ascendant prédomine dans le nuage et atteint sa
vitesse maximale dans sa partie supérieure. A chaque niveau de ce courant, la température est
supérieure à l’air environnant ce qui entretient son développement. Le diamètre de la cellule peut
avoir de 2 à 10km. Il n’y a pas de précipitation à ce stade du cumulus. Cette étape dure environ 15 à
30minutes
-il devient cumulonimbus = les premières précipitations marquent cette étape. Un Cb peut créer 300
milliards de grêlons en quelques minutes pour une masse de 50000 tonnes ! La cellule peut atteindre
une altitude de 9 à 20km et la tropopause limite alors son extension verticale. Cette étape dure
environ 15 à 30 minutes
Un nuage en rouleau se crée au front d’attaque de l’orage sous l’effet de frottement des courants
descendants et ascendants
ATTENTION : Il est nécessaire de contourner largement les cb = une quinzaine de nautique pour éviter
ces phénomènes dangereux associés aux précipitations et à la réduction de la visibilité !
-Il est en forme d’enclume = les précipitations s’arretent. Les courants descendants cessent. Les
températures à l’intérieur de la cellule deviennent égales à celles de l’air environnant.
-altocumulus et altostratus
-les précipitations
-le givrage
-les cisaillements de vent (à l’avant des cumulonimbus, micro-rafales et rafales sous les nuages,
dirigées vers le sol
-turbulences
Ils peuvent causer des dégâts sur les aéronefs (appareils de navigation et de communication, les
systèmes informatiques embarqué, le fuselage…) et gêner les équipages
Le tonnerre est le bruit lié à l’augmentation brusque et rapide de la température de l’éclair qui crée
une onde de choc.
Moyen rapide pour apprécier la distance de l’éclair et donc du Cb : D(m)= 300*nombre de sec
L’activité électrique des éclairs peut induire de fausses indications au compas magnétique. L’aiguille
du radiocompas appelé également A.D.F pointe alors le cumulonimbus plutôt que le NDB
Les Cb peuvent s’organiser en lignes de grain symbolisés sur les cartes et les messages
météorologiques par :
Un grain est une variation brusque du vent, le long d’une ligne étroite et mobile.
Une ligne de grain est souvent trop étendue pour être contournée. Elle présente donc le plus grand
danger
Une ligne de convergence est une zone où les vents convergent. Cela peut créer ainsi des
phénomènes particuliers comme un soulèvement orographique. Une ligne de convergence peut
générer alors des orages violents avec de fortes précipitations.
Souvent définie à une zone à l’échelle locale, une ligne de convergence peut en période estivake être
plus importe lorsque l’air est humide. Une ligne de grains peut y être associée
Les vents violents dirigés vers le sol lors des orages peuvent générer des tourbillons d’air très
concentrés. Ces tourbillons extrêmement puissants forment alors une tornade.
En zone orageuse, un aéronef peut rencontrer de la grêle même en dessous de l’isotherme zéro
Pour les vols hors du circuit d’aérodrome, l’action préliminaire avant le vol doit comprendre l’étude
attentive ds prévisions et bulletins MTO les plus récents en tenant compte des besoins en carburant
au cas om le vol ne pourrait se dérouler comme prévu.
Dossier météorologique :
Elle s’organise en 6 régions pour répartir les activités générales : veille, mesures, échanges…
Météo France est chargé de fournir les informations météorologiques aux utilisateurs aéronautiques.
Organisé autour de 3 types de centres :
-centre régional de veille (situé à Toulouse, c’est le centre principal français intégré dans l’organisation
mondiale. Il est chargé des messages spécifiques SIGMET) et de la surveillance de l’émission des
cendres volcaniques en Europe
-centres météorologiques d’aérodromes (centres situés sur un aérodrome et destinés à fournir une
assistance : bureaux accessibles aux usagers. Implantés sur la plupart des aérodromes importants
avec traffic IFR)
Au sol :
-internet
-téléphone
En vol :
-fréquence VOLMET
Ce sont les différents types de messages d’observations et/ou de prévisions proposés aux pilotes,
publiés pour des aérodromes ou des zones plus importantes.
METeorological Airfiel Report : Les messages sont organisés par groupes d’informations. Ils sont
publiés toutes les heures ou les demi-heures suivant les aérodromes et sont constitués d’éléments
codés.
Le message SPECI n’est pas obligatoire pour les stations qui publient des METAR toutes les demi-
heures.
TEND : informations de tendance si des changements sont prévus dans les 2 heures qui suivent
l’observation et concernent le vent, la visibilité, le temps présent, les nuages significatifs.
Terminal Aerodrome Forecast (TAF) : les messages sont appelés courts pour une validité de 9h et
longs pour une validité de 24 ou 30h. Les messages TAF courts sont émis toutes les 3 heures. Les
messages TAF longs sont émis toutes les 6 heures. Ils sont disponibles 1 heure avant le début de leur
validité.
APPRENDRE LE TABLEAU DES TAF SUR AEROGLIGLI
SIGnificant METeorological
Les messages SIGMET sont des messages de prévision et/ou d’observation précisant l’apparition,
l’évolution, le maintien des phénomènes suivants :
-orages
-turbulence
-givrage
-ondes orographiques
-cyclones tropicaux
-cendres volcaniques
-nuages radioactifs
Ils sont émis principalement par le CVM (centre de veille météorologique) ou le centre météo de Paris
LFPW pour une ou des régions d’information de vol et de l’espace inférieur appelées FIR (flight
information region) et également de l’espace supérieur appelées UIR (upper information region)
Ils sont publiés pour une période de 4h sauf pour les vendres volcaniques et les cyclones tropicaux
Les SIGMET produits et diffusés en France métropolitaine sont identifiés par une numérotation
constituée de 3 caractères : une lettre suivie de 2 chiffes
La lettre indique le phénomène qui impacte la sécurité des vols dans la FIR/UIR concernée selon le
code suivant
Les 2 chiffres indiquent le numéro du SIGMET incrémenté dans une journée. La numérotation est
remise à 0 tous les jours ) 01h UTC. L’heure prise en compte pour la numérotation est celle de la
diffusion du message, pas celle de son début de validité
Message GAMET : Ils utilisent les mêmes codes que les SIGMET et renseignent les pilotes sur les
phénomènes significatifs non signalés dans les prévisions en dessous du FL150 en Suisse et FL100 en
Belgique
Message AIRMET : Ils utilisent les mêmes codes que les SIGMET et renseignent les pilotes sur les
phénomènes significatifs non signalés dans les prévisions en dessous du FL240 en Suisse
-la visibilité
-la nébulosité
Utilisés principalement pour les vols VFR et rédigés pour une période validité de 6h par tranche de
2h.
En plus des informations de visibilité et de plafond, les messages GAFOR renseignent sur le temps
significatif et les évolutions possibles. Ils utilisent les mêmes codes que les METAR et SPECI
-carte temsi = elles sont éditées par zones et pour des limites verticales données. Elles utilisent le
même système de codage et de symboles. 2 cartes temsi sont principalement utilisées : europe
occidentale et france
-cartes wintem
Les heures de validité sont 0h, 03h, 06h, 09h, 12h, 15h, 18h, 21h UTC
Elle propose uniquement les masses nuageuses de nébulosité supérieures à 4 octas : BKN &OVC au-
dessus du niveau de vol 100
Pas de nébulosité, type de nuages, temps présent, centres d’actions et noms de tempêtes, de
dépression en dessous du niveau de vol 100 !
TEMSI FRANCE :
Les heures de validité de la TEMSI France sont 0h, 06h, 09h, 12h, 15h, 18h, 21h UTC
Elle propose l’altitude de l’isotherme 0° et celle de l’altitude de l’isotherme -10°C quand elles sont
dans les limites verticales de la carte et les visibilités en surface
Altitudes en QNH
(pour France et Europe, les vitesses sont indiquées en kt, les pressions en hPa
Les cartes TEMSI Europe n’indiquent plus l’isotherme 0°C quel que soit son niveau de vol.
Les cartes WINTEM sont éditées par zones pour différents niveaux de vol.
Les heures de validité sont : 0h, 03h, 06h, 09h, 12h, 15h, 18h, 21h UTC
Les températures en °C avec le signe + pour les t° positives sans signe pour t° négatives
-infrarouge : mesure du rayonnement émis par le sol et les nuages. Les nuages supérieurs masquent
ceux des niveaux inférieurs
-visible : mesure la lumière réfléchie par les nuages ou la surface de la terre. Inexploitable la nuit
-composition colorée : images composites, réalisées à partir des images infrarouges et visibles.
Couleur bleu : les nuages les plus élevés, couleur jaune : les plus bas, couleur blanche/claire : nuages
les plus denses
Les précipitations sont en mm/heure
Navigation
Tout point de la surface terrestre est défini par l’intersection d’un parallèle et d’un méridien.
Ce sont ses coordonnées géographiques caractérisées par une latitude et une longitude
exprimées en degrés, minutes & secondes ou en degrés et sixièmes de degrés
Le chemin le plus court sur un plan est la ligne droite
2 routes possibles sur le globe terrestre ;
-la route orthodromique : C’est la route qui relie 2 points en suivant une portion de grand
cercle. C’est également le plus court chemin entre 2 points sur le globe terrestre. Elle coupe
les méridiens sous des angles différents ce qui la rend complexe d’utilisation et adaptée aux
grandes navigations
-la route loxodromique : C’est la route qui relie 2 points en conservant un angle constant par
rapport aux méridiens qu’elle croise. Elle est simple d’utilisation puisque la route est
constante ! Elle décrit une spirale qui s’entoure autour du pôle. La route loxodromique est
plus longue que la route orthodromique
Canevas d’une carte : représentation des parallèles et les méridiens de cette carte
3 propriétés principales des canevas :
-équidistance : Le canevas d’une carte est équidistant si les distances sur le globe terrestre
sont proportionnelles à celles de la carte
-équivalence : Le canevas d’une carte est équivalent si les surfaces sur le globe terrestre sont
proportionnelles à celles de la carte
-conformité : Le canevas d’une carte est conforme si les angles sur le globe terreste sont
identiques à ceux de la carte.
La projection cylindre la plus utilisée est celle crée par Mercator. La sphère terrestre est
projetée sur un cylindre tangent à l’équateur. L’équateur, les méridiens et les parallèles sont
représentés par des droites
Le canevas Mercator :
Avantages :
-conforme
-loxodromique
-orthodromique au voisinage de l’équateur
-quasi-équidistant
Inconvénients :
-les déformations sont importantes dans les régions polaires
-l’échelle n’est pas constante
-équidistant seulement dans une zone liée à la latitude de la projection
-les déformations sont importantes dans les régions polaires
La projection conique la plus utilisée est celle crée par Lambert. La sphère terrestre est
projetée sur un cône tangent à un parallèle de contact. Les méridiens sont représentés par
des droites se rejoignant au pôle et perpendiculaires aux parallèles. L’équateur et les
parallèles sont représentés par des cercles concentriques.
Le canevas Lambert :
Avantages :
-conforme
-orthodromique à la tangence
-quasi-équidistant autour du parallèle de contact
Inconvénients :
-les déformations sont importantes lorsqu’on s’éloigne du parallèle de contact
-la loxodromie et l’orthodromie sont courbes
C’est le type de canevas utilisé en aéronautique et en particulier par l’IGN et le SIA pour nos
cartes aéronautiques
Projection azimutale : la sphère terrestre est projetée sur un plan tangent à un point de
contact. Le point d’observation choisi est le pôle : la projection azimutale est dite polaire
Les méridiens sont représentés par des droites se rejoignant au pôle de référence. L’équateur
et les parallèles sont représentés par des cercles concentriques. Ce type de canevas est
utilisé pour les vols à proximité des régions polaires.