0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
45 vues44 pages

Pour Analyser Et Prévoir La Formation Des Nuages (Récupération Automatique)

Transféré par

ThePilot
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats DOCX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
45 vues44 pages

Pour Analyser Et Prévoir La Formation Des Nuages (Récupération Automatique)

Transféré par

ThePilot
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats DOCX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 44

Pour analyser et prévoir la formation des nuages, on va étudier l’évolution de la température de la

masse d’air.

Le gradient de température est déterminant pour la stabilité de la masse d’air.

Sa valeur dépend de l’humidité contenue dans la masse d’air.

2 types de gradient :

-le gradient adiabatique sec

-le gradient adiabatique saturé

Le gradient adiabatique sec : c’est le gradient de température d’une masse d’air dépourvue
d’humidité

-3°C par tranche de 1000ft

Le gradient adiabatique saturé : C’est le gradient de température d’une masse d’air humide

-1.5°C par tranche de 1000ft

Lors de la condensation ou liquéfaction de la vapeur d’eau, de la chaleur est libérée. = chaleur latente

La masse d’air est stable car la nouvelle température des particules soulevées est inférieure à celle de
l’air

Caractéristiques d’une masse d’air stable :

-une masse d’air stable limite le déplacement vertical des particules

-les nuages dans ce type de masse d’air seront de forme stratiforme, en couches, sans grand
développement vertical.

-L’atmosphère est une succession de couches stables et instables.

La masse d’air est instable car la nouvelle température des particules soulevées est supérieure à celle
de l’air ambiant.

Caractéristiques d’une masse d’air instable :

-Une masse d’air instable favorise le déplacement vertical des particules

-Les nuages dans ce type de masse d’air seront de forme cumuliformes, avec un développement
vertical plus ou moins marqué

-Au-dessus de la tropopause, l’isothermie bloque la majorité des phénomènes météorologiques.

La détente adiabatique d’une masse d’air va entrainer un refroidissement de celle-ci jusqu’à la


condensation.
4 types de formation des nuages :

-par soulèvement frontal

-par soulèvement orographique

-par convection

-par refroidissement de la base

Soulèvement frontal : L’air chaud est r epoussé par l’air froid. L’air chaud s’élève au-dessus de l’air
froid

Soulèvement orographique : Le relief oblige la masse d’air à s’élever sur le versant au vent.

La masse d’air sous le vent est plus chaude et asséchée.

Convection : Le réchauffement et le rayonnement du sol se communiquent à l’air qui se met à monter


et se refroidit par détente.

Par refroidissement de la base : La masse d’air en provenance de la mer ou de l’océan est plus humide
et plus chaude que le sol. L’air au-dessus du sol va se saturer des nuages bas et/ou du brouillard se
forment sur le continent à l’arrivée de cette masse d’air doux et humide.

Etage inférieur : stratus, stratocumulus

Etage moyen : altostratus, nimbostratus, altocumulus

Etage supérieur : cirrus, cirrostratus, cirrocumulus

Cumulus, cumulonimbus, cumulus congestus

Nuages de l’étage supérieur >20000ft (constitués de glace et n’ont pas de précipitation associée) :

-cirrus (nuages stables)

-cirrostratus (nuages stables)

-cirrocumulus (nuages stables)

Nuages de l’étage moyen (de 6000ft à 20000ft) :

-altostratus (pluie, neige, granules de glace)

-altocumulus (pluie, cristaux de glace)

-nimbostratus (pluie, neige, granules de glace) = peut occuper les 3 étages

Nuages de l’étage inférieur (<6000ft)


-stratus (bruine)

-stratocumulus (pluie, neige)

Nuages à grande extension verticale (ensemble de la troposphère) :

-cumulonimbus

-cumulus congestus

-cumulus

9 variétés de nuage

-duplicatus (plusieurs couches)

-undulatus (en forme de vague)

-translucidus (translucide)

11 formes caractéristiques :

-mamma (mamelles)

-virga
La nébulosité : Elle représente la quantité de nuages qui occupent le ciel

Elle est mesuré par un observateur au sol à l’aide de télémètres

Le ciel est découpé en 8 secteurs appelés octas

Le plafond aéronautique est défini par la hauteur, au-dessus du sol ou de l’eau, de la plus basse
couche de nuages qui couvre plus de la moitié du ciel, en dessous de 6000m. Il est atteint lorsque la
couche de nuages a une nébulosité équivalente ou supérieure à BKN. A partir de cette valeur (BKN ou
OVC), la couche de nuages devient difficilement franchissable pour des vols VFR.

Formule d’Espy (pour estimer la hauteur de la base des nuages) avec t° et température du point de
rosée : h(ft)=400x(t°-td) = à utiliser principalement en présence de cumulus

Les particules d’eau (liquide/solide) lors de précipitation sont appelées hydrométéores.


Lithométéores : sables, cendres volcaniques…

2 processus de formation des particules d’eau liquide/solide :

-Effet Bergeron = Les gouttelettes d’eau surfondues se vaporisent et se solidifient au contact des
cristaux de glace présents. Ces derniers devenus plus gros tombent soit sous forme de neige ou de
pluie si la température devient supérieure à 0° c

-captation formation des gouttelettes plus petites avec des gouttelettes plus grosses
L’averse est une forme de précipitation typique des nuages instables : averse de pluie ou de neige.

Elle peut être de courte durée, intense avec de grandes variations.

La pluie surfondue est constituée de gouttes d’eau surfondue qui vont se solidifier au contact avec un
aéronef dont la température est inférieure à 0°.

La direction ou l’orientation du vent : c’est l’origine du vent par rapport au Nord (vrai ou
géographique) = d’où il vient

Sa valeur est exprimée en degrés, arrondie à la dizaine la plus proche.

Dans les METAR/TAF, la valeur moyenne du vent des 10 dernières minutes par rapport au nord vrai

Dans les messages de communication radio (ATIS…), valeur moyenne des 2 dernières minutes par
rapport au nord magnétique.
Vent en rafales : valeur renseignée si une force de plus de 10kts est mesurée.

La mesure du vent est réalisée au sol et en altitude

Au sol : à une hauteur de 10m par une girouette et un anémomètre

En altitude : à l’aide de ballons sondes ou par messages d’observations réalisés par les pilotes appelés
AIREP et PIREP

Cela permet de réaliser des émagrammes.

Vent : Ce sont les différences de pression sur le plan horizontal dues à des différences de
températures qui créent les mouvements de masses d’air.

L’intensité du vent est proportionnelle au gradient de vent.

Le vent se déplace des zones de hautes pressions vers les zones de basses pressions.
Le vent subit la force de Coriolis.

Force de coriolis : force de déviation sur un objet en mouvement dans un système en rotation. Elle
agit perpendiculairement à la direction du mouvement.

Vent géostrophique : vent résultant du gradient de pression et de la force de Coriolis.

Il souffle parallèlement aux isobares et isohypses en altitude.

Dans l’hémisphère Nord, il souffle :

-dans le sens contraire aiguilles d’une montre autour des dépressions

-dans le sens des aiguilles d’une montre autour des anticyclones

Dans l’hémisphère Sud, il souffle :

-dans le sens des aiguilles d’une montre autour des dépressions

-dans le sens contraire des aiguilles d’une montre autour des anticyclones

L’étude du vent géostrophique permet de comprendre les déplacements d’air en altitude. Il ne tient
pas compte des frottements des masses d’air en déplacement avec la surface terrestre.

De la surface jusqu’à une hauteur d’environ 1000m (appelée couche limite atmosphérique), le vent
est dévié et diminue en intensité en se rapprochant de la surface :

-la force de Coriolis diminue

-le vent n’est plus parallèle aux isobares

Dans l’hémisphère Nord, les masses d’air à la surface ont tendance à :

-converger vers le centre des dépressions autour des dépressions

-diverger vers l’extérieur des anticyclones

Dans une dépression= convergence – ascendance générale

Dans un anticyclone= subsidence générale – divergence

2 types de masse d’air : masse d’air continental et masse d’air maritime

Une masse d’air qui séjourne sur une zone typique va acquérir les caractéristiques de cette zone par
transfert d’énergie= une masse d’air qui séjourne sur un océan deviendra humide.

Une masse d’air qui séjourne sur un désert se réchauffe et s’assèche


Le transfert d’énergie s’effectue des zones les plus chaudes vers les zones les plus froides.

Le transfert d’énergie est à l’origine des déplacements.

En altitude, l’air chaud se déplace de l’Equateur vers les Pôles

En surface, l’air froid se déplace des Pôles vers l’Equateur.

Ces 4 types de masse d’air sont caractérisés par leur origine.

Chacune de ces masses d’air est caractérisée également par son humidité liée à la surface où elle
évolue.

3 types d’organisation en cellules :

-cellule polaire

-cellule de Ferell

-cellule de Hadley

3 zones de circulation des masses d’air s’organisent entre l’Equateur et le Pôle Nord. Elles sont
appelées cellules et sont caractérisées par leur situation géographique : latitude et altitude

Cellule de Hadley : Modèle de circulation entre l’Equateur et les tropiques

Pot au Noir : zone au niveau de l’Equateur où se forme des cumulonimbus

En altitude se crée un courant fort dû aux variations thermiques à la suite de la cellule de Hadley :le
courant jet subtropical

Cellule de Ferell pour des latitudes moyennes

En altitude se crée un courant fort dû aux variations thermiques à la suite de la cellule de Ferell : le
courant jet polaire
Cellule polaire pour les latitudes élevées

La zone de contact entre l’air froid et l’air plus chaud d’origine tropicale s’appelle le front polaire

Zone de convergence intertropicale : zone de basses pressions autour de l’Equateur appelée « Pot au
Noir »

ZCIT :

-De l’air humide et instable génère par convection des cumulonimbus puissants.

-Cette zone règle le régime des pluies des régions équatoriales et tropicales

-Sa position géographique évolue en fonction de l’année :

-plus au Nord de l’Equateur en Juillet

-plus au Sud en Janvier


Air maritime polaire : souvent associée à la dépression islandaise

Air continental arctique : En provenance du Pole Nord, cette masse d’air très froid peut se
« réchauffer » et s’humidifier au contact de l’Atlantique Nord

Air maritime tropical : masse d’air humide et chaud qui s’oppose souvent à la masse d’air maritime
polaire de l’Atlantique Nord. La zone entre ces 2 masses d’air opposées forme le front polaire.

Air continental polaire : masse d’air sec et froid qui donne naissance à un régime de hautes pressions
en hiver souvent en février.
Un front est la zone de transition entre 2 masses d’air différentes.

Les masses d’air de nature différente ne se mélangent pas

Les front peuvent avoir une largeur et une longueur de plusieurs milliers de km.

4 types de fronts :

-front froid

-front chaud

-front occlus

-front quasi-stationnaire

L’air froid avance plus rapidement que l’air chaud qui est repoussé en altitude.

La surface où les 2 masses d’air sont en contact est appelée surface frontale.

La zone frontale peut avoir une épaisseur comprise entre 100m à 1 ou 2 km.

La pente réelle de la zone frontale est de l’ordre de 1/50 à 1/150

Changement de direction du vent dans l’air froid de 50° à 80°

Augmentation de la pression après le passage du front froid +5hPa

L’air chaud avant plus rapidement que l’air froid. L’air chaud est soulevé en altitude.

Changement de direction du vent après le passage du front chaud de 10° à 60°

Le front occlus appelé également occlusion, se crée lorsque le front froid rattrape le front chaud.
La météo associée à une occlusion ne permet pas le vol VFR (mauvaise visibilité, plafond,
précipitations…)

Une occlusion active est caractérisée par une nébulosité importante, accompagnée de précipitations

2 types de fronts occlus :

-front occlus à caractère de front froid : La masse d’air plus froid rattrape le front chaud. L’air chaud
est soulevé en altitude : c’est l’occlusion.

-front occlus à caractère de front chaud : La masse d’air frais moins froid que l’air froid antérieur au
front rattrape le front chaud. L’air frais passe au-dessus de l’air plus froid antérieur : c’est l’occlusion.
Elle est dite de caractère chaud.

Si la température de la masse d’air postérieure est inférieure à celle de la masse d’air antérieure :
front occlus à caractère froid.

Si la température de la masse d’air postérieur est supérieure à celle de la masse d’air antérieure :
front occlus à caractère chaud.

Trowal : through of warm air aloft (creux d’air chaud en altitude)

Il s’agit de la zone d’air chaud (en forme de creux ou de vallée) rejetée en altitude dans une occlusion.

Front quasi-stationnaire ou front stationnaire : les 2 types de masses d’air n’évoluent pas et ne se
déplacent pas. Les vents sont opposés et parallèles de part et d’autre du front.

Front polaire : Le front polaire est la zone de contact entre l’air froid sec d’origine polaire et l’air plus
chaud humide d’origine tropicale.

Le long du front polaire, l’air chaud poussé par les anticyclones des régions subtropicales passe par-
dessus l’air froid polaire et se déplace vers l’est sous l’effet de la force de Coriolis.

Les variations ou ondulations du front polaire sont à l’origine des perturbations. C’est l’étude de la
frontogénèse sous nos latitudes

La frontogénèse est le mécanisme de création d’une perturbation associée à une dépression et des
fronts chauds et froids

Frontogénèse :

La frontolyse caractérise la fin d’une dépression et la dissipation des fronts associés.

Une perturbation est l’ensemble des phénomènes météorologiques associés à une dépression

Une perturbation se déplace de plusieurs milliers de km et dure en moyenne 5 à 7 jours. Sa vitesse


moyenne est d’environ 25kt.
Une perturbation est constitué de 4 secteurs principaux :

-tête : secteur en avant de la perturbation

-corps : secteur constitué des fronts et par la présence la plus importante des nuages

-secteur chaud : secteur intermédiaire entre les fronts

-traîne : secteur à l’arrière du front froid

Une perturbation est constitué de 3 secteurs secondaires :

-marge

-liaison : secteur le plus au sud du secteur chaud. relie les secteurs chauds des perturbations.

-intervalle : secteur séparant 2 perturbations

Lors d’un passage d’une perturbation le secteur chaud est situé entre le front chaud et le front froid.

Attention au risque de givrage dans les précipitations traversant l’air froid.

La température augmente à l’arrivée et au passage du front chaud.

La pression diminue à l’arrivée et au passage du front chaud.

Le vent se renforce à l’arrivée et au passage du front chaud. Rotation du vent du secteur sud au
secteur sud-ouest.

La visibilité et le plafond diminuent à l’arrivée et au passage du front chaud.

Profil typique d’un front chaud dit instable :

-apparition de nuages cumuliformes Cb et Cu, liés à l’instabilité de l’air chaud.

-précipitations sous formes d’averses, vent fort et en rafales avec les Cb.

La température diminue et se stabilise à l’arrivée et au passage du front froid.


La pression diminue puis augmente à l’arrivée et au passage du front froid.

Le vent se renforce à l’arrivée et au passage du front froid. Rotation du vent du secteur sud ouest au
secteur nord-ouest

La visibilité diminue puis augmente à l’arrivée et au passage du front froid.

Le plafond diminue puis s’améliore à l’arrivée et au passage du front froid.

Profil typique d’un front froid dit instable :

-apparition de nuages cumuliformes Cb et Cu, liés à l’instabilité de l’air chaud.

-averses, Cb noyés dans Ns, vent fort et en rafales avec les Cb

Profil typique d’un front oclus :

-L’occlusion à caractère de front chaud ou à caractère de front froid se caractérise par une mauvaise
visibilité et des précipitations continues.

-Elle peut être également instable avec la présence de Cb

A l’arrière du front froid, la traine peut être « active »

Cela signifie que l’instabilité y est importante et favorise la présence de Cb ou de Tcu.

Front froid secondaire : créé par l’arrivée d’air très froid dans le ciel de traine, ce 2° front froid génère
une forte instabilité et des Cb importants.

Phénomènes particuliers :

-fronts en phase de dissipation ou se « frontolisant »

-pseudo-fronts

-fronts dédoublés

Pseudo-fronts : zones de transition de masses d’air caractéristiques, marquées par des variations de
température, peu ou pas de précipitation associée.

Fronts dédoublés : principalement des fronts froids en cours de dissipation soumis à des vents forts
en altitude.
La traine est caractérisée par : des bonnes visibilités, des nuages cumuliformes, de la turbulence

Les situations météorologiques propices à la présence de Cb sont :

-une traine active

-un front froid secondaire

-un front froid instable


La réduction de la visibilité a différentes origines :

-les précipitations (hydrométéores, lithométéores)

-le brouillard, la brume, les nuages bas

-la pollution industrielle

-la fumée des feux de forêt

-une éruption volcanique

SH : shower

SHRA : averse de pluie

SHSN : averse de neige

3 types de visibilité :

-visibilité horizontale

-visibilité verticale

-visibilité oblique

Visibilité oblique : Les prévisions et bulletins météorologiques ne donnent aucune indication de cette
portée. C’est au pilote d’extrapoler ce qu’il va rencontrer.

Danger des vols :

-face au soleil

-au-dessus de nappes de brume

Visibilité verticale : en vol, seule l’estimation du pilote peut déterminer cette distance verticale.

Visibilité horizontale :

-sur des aérodromes non équipés de services météorologiques : c’est l’observation de repères à des
distances connues qui permet d’estimer la visibilité horizontale minimale

-sur des aérodromes équipés de services météorologiques : On définit la visibilité dominante, depuis
nov 2005. Elle correspond à la valeur de la visibilité la plus grande qui est atteinte dans au moins la
moitié du cercle d’horizon ou au moins la moitié de la surface de l’aérodrome.

La visibilité dominante dans les messages METAR et SPECI comporte une valeur de visibilité maximale
et une valeur de visibilité minimale, si dans un secteur, une visibilité inférieure à 1500m est mesurée
ou si une visibilité inférieure à la moitié de la visibilité maximale est mesurée.
La visibilité horizontale s’exprime en m ou en km

Elle est mesurée par un observateur humain et/ou par des instruments.

Le diffusomètre et le transmissomètre sont les 2 appareils de mesure utilisés par MTO France.

Il faut que la visibilité minimale soit strictement inférieur à 1500m ou à la moitié de la visibilité
dominante pour qu’elle soit informée dans le metar.

La portée visuelle de piste (pvp) est la distance jusqu’à laquelle un pilote aligné au seuil de piste peut
voir les repères de distance ou les feux la délimitant ou balisant sa ligne axiale.

La portée visuelle de piste aussi appelée Runway Visual Range (RVR) est mesurée sur les aérodromes
équipés pour des approches aux instruments.. Elle est mesurée automatiquement par des
transmissomètres et exprimée en mètres.

Si la valeur de la RVR est inférieure à 1500m, elle sera indiquée dans les messages METAR et ATIS.

Le brouillard est la suspension dans l’atmosphère de fines particules d’eau sous forme liquide ou
solide qui réduisent la visibilité à moins de 1km.

C’est un phénomène que l’on rencontre dans les basses couches de l’atmosphère entre la surface
terrestre et une hauteur maximale de 2000 à 2500ft.

FZFG = FreeZing FoG

3 processus de formation du brouillard :

-mélange des masses d’air

-refroidissement de la masse d’air

-par apport d’eau


6 types de brouillard :

-mélange

-pente

-advection

-rayonnement

-évaporation

-frontal

Le brouillard de mélange se forme lorsque 2 masses d’air à température différente et proches de la


saturation se rencontrent et se mélangent. C’est le type de brouillard le moins répandu.

Le brouillard d’advection se forme par le refroidissement d’une masse d’air chaud et humide au
contact d’une surface plus froide.

Le brouillard d’advection peut se créer de jour comme de nuit. Il est très persistant et étendu, il se
dissipe par vent fort. Les brouillards « cotiers » ou entrées maritimes sont des brouillards d’advection.

Le brouillard de pente se forme par le refroidissement d’une masse d’air soulevée le long d’un relief
par vent faible. C’est une transformation adiabatique. Ce type de brouillard se rencontre
principalement en montagne ou dans les zones où le relief est marqué. Il se dissipe si le vent devient
plus fort et laisse sa place à des stratocumulus ou des cumulus.

Le brouillard de rayonnement est lié à la diminution du rayonnement terrestre pendant les nuits
claires sans nuage. Ce type de brouillard est typique des périodes anticycloniques avec vent faible ou
sans vent. Il se dissipe par échauffement solaire. En hiver, il peut persister toute la journée.

Le brouillard d’évaporation se forme à l’arrivée d’air froid au-dessus d’une étendue d’eau plus chaude
que cet air. Ce type de brouillard se rencontre au-dessus des étangs, lacs, marécages, forêts humides
au printemps et en automne.

Le brouillard frontal est lié à l’apport d’eau sous forme de précipitations lors du passage d’un front
chaud.

Quel que soit le type de brouillard, le vol VFR est impossible.

Si l’échauffement solaire est important, le brouillard se transformera en stratus puis en cumulus. C’est
le scénario le plus classique.

La brume est la suspension dans l’atmosphère de fines particules d’eau sous forme liquide ou de
poussière qui réduisent la visibilité à des valeurs comprises entre 1km et 5km. Les processus de
formation sont identiques aux brouillards mais le taux d’humidité est moins important. C’est le
phénomène que l’on rencontre dans les basses couches de l’atmosphère entre la surface terrestre et
une hauteur maximale de 2500 à 3000ft

La brume formée de fines particules d’eau est appelée mist en anglais

La brume dit sèche formée de poussières est appelée haze en anglais.


Différentes échelles y sont utilisées liées au temps, à la durée et aux distances :

-l’échelle mondiale

-l’échelle synoptique

-l’échelle locale, régionale

-l’échelle très locale

Le mistral est un vent fort, froid et généralement sec, de secteur nord qui souffle dans le couloir
rhodanien, sur les côtés provençales et languedociennes. Il souffle lorsqu’un anticyclone s’établit
entre l’Espagne et l’ouest de la France et qu’une dépression se situe dans le golfe de Gënes et le nord
de l’Italie. Ses rafales peuvent atteindre 100km/h et sa vitesse moyenne est de 50km/h. Il est très
marqué entre le sol et 3000m.

La tramontane est un vent fort, froid et généralement sec, de secteur ouest à nord-ouest. Il souffle
sur les contreforts des Pyrénées, le sud du Massif Central, le sud du Languedoc et le Roussillon. Il
s’établit dans les mêmes conditions et les mêmes caractéristiques que le mistral.

Le vent d’Autan est un vent fort, chaud et généralement sec, de secteur sud à sud-est. Il souffle sur les
côtes du Languedoc et jusqu’à la Garonne. Il s’établit lorsqu’une dépression se situe sur la péninsule
ibérique ou le golfe de Gascogne et un anticyclone en Europe centrale. Même caractéristiques que les
autres vents.

Le Marin (ou vent d’Autant noir) est un vent fort, humide de sud-est. Il souffle sur les côtes du
languedoc et du Roussillon. Il apporte des précipitations et des mauvaises conditions de vol : plafond
bas et mauvaise visibilité.

L’effet de foehn est un phénomène qui se rencontre lorsqu’une masse d’air humide poussée par le
vent se soulève le long d’un massif montagneux et s’assèche.

L’effet de foehn se rencontre régulièrement dans 2 régions françaises :

-les Vosges et l’Alsace

-les Pyrénées, le pays basque et béarnais

Cisaillement : variation brusque et rapide de la vitesse & de la direction du vent, sur une échelle
réduite.
Rabattant : mouvement d’air dirigé vers le bas, vers le sol

On peut les rencontrer dans les zones suivantes :

-sommets, pentes, falaises, côtes, îles

-passage de cols

On peut les rencontrer dans les zones montagneuses ou en présence de reliefs importants : systèmes
d’ondes orographiques appelées également ondes de ressaut.

Si un vent fort souffle perpendiculairement du côté au vent, un système ondulatoire apparait

Brise de mer : vent local de jour en bord de mer (soufflant de 10 à 15kt)

Son effet se ressent au maximum de 15 à 25km à l’intérieur des terres.

Brise de terre : Vent local de nuit en bord de mer (soufflant de 5 à 10kt)

Son effet se ressent de 5 à 10 km en mer et 1500ft en hauteur

Brise de pente : vent local de jour ou de nuit sur les pentes en région montagneuse

Brise de pente montante : vent anabatique

Brise de pente descendante : vent catabatique.

La brise de vallée descendante s’établit lorsque les versants montagneux se refroidissent plus vite que
les fonds des vallées.

Un nuage orographique est causé par le soulèvement d’une masse d’air humide sur un relief
montagneux.

Les 3 origines principales des turbulences :

-la convection : principalement autour et sous les nuages cumuliformes. Associés à des rabattants et
cisaillements de vent sous et autour des Cb. Il est préférable de voler au-dessus des cumulus si les
règles de l’air ou les performances de l’aéronef le permettent.

-le frottement : du sol jusqu’à environ 400ft, le vent est dévié par les obstacles au sol

-l’écoulement : A proximité des reliefs en cas d’ondes orographiques. A la limite supérieure d’une
couche d’inversion thermique marquée, la turbulence apparait. Choisissez de voler au-dessus ou plus
bas de cette limite si les règles de l’air ou les performances de votre aéronef le permettent. A
proximité de la zone frontale de 2 masses d’air différentes, les écarts de température créent de la
turbulence. Turbulence de ciel clair ou C.A.T (clear of turbulence)= C’est un phénomène à haute
altitude à partir de 22000ft jusqu’à 37000ft !

3 valeurs de turbulence :

-turbulence légère = pas de symbole


-turbulence modérée

-turbulence forte

Les parties de l’avion sensibles au givrage cellule sont : dérive, pare-brise, hélice, haubans, bords
d’attaque des ailes

Le givrage cellule peut provoquer :

-le blocage des commandes, des gouvernes et/ou des volerts

-la modification des caractéristiques aérodynamiques

-l’apparition de vibrations

-l’augmentation de la masse

-la chute de l’aéronef


Gelée blanche : C’est un dépôt fin blanc cristallin créé par le gel de la vapeur d’eau par condensation
solide.

Nécessité d’enlever ce dépôt avant de décoller pour éviter un givrage plus important en vol et
conserver les performances aérodynamiques de l’aéronef.

Givrage blanc : il est d’aspect blanc & opaque, friable et fragile. Ce sont des gouttelettes en surfusion
qui se solidifient en emprisonnant de l’air, au contact des aéronefs.

Givre transparent : Il est d’aspect transparent & homogène, lisse, compact et solide. Ce sont des
gouttelettes en surfusion qui se solidifient, s’étalent sans emprisonner d’air, au contact des aéronefs

Givrage mixte : c’est un mélange de givre blanc & transparent

Gelée blanche= givrage faible

Givrage blanc ou mou= givrage faible à modéré

Givrage transparent= givrage modéré à fort

Pluie verglaçante= givrage fort


Verglas= givrage fort

Givre mixte= givrage modéré à fort

Le potentiel givrant est présent devant les fronts chauds et au cœurs des occlusions

Givrage carburateur :

-cela peut entrainer une perte de puissance voire l’arrêt du moteur

-de l’air récolté autour du pot d’échappement est dirigé vers le carburateur

Les zones les plus sensibles au givrage seront repérées à l’aide :

-l’analyse des cartes MTO, des prévisions et des messages d’observations

-l’actualisation en vol des informations MTO

Il existe une règle empirique :

-le givre blanc se rencontre quand la température est <15°C

-le givre transparent à des températures >-10°

-le givre mixte aux température intermédiaires (entre -10°C et -15°C)

En aviation légère la plupart des aéronefs ne sont pas certifiés aux vols en conditions givrantes

Dispositifs anti-givrage :

-système pneumatique
-système électrique

-liquide anti-gel

Les orages peuvent s’organiser en plusieurs cellules : orage multicellulaire = association de plusieurs
cumulonimbus

D’origine convective : Ils sont provoqués par le réchauffement convectif d’une masse d’air humide

Les régions continentales favorisent les formations d’origine convective ou « thermique »

Ils se forment au printemps & en été et éclatent en fin d’après-midi ou début de soirée

L’arrivée sur des reliefs accentue l’intensité de ces orages par effet orographique

Associés aux zones frontales : Ils sont provoqués par le soulèvement de l’air chaud le long d’une zone
frontale.

Ils éclatent de jour comme de nuit et ne sont pas liés à l’activité solaire.

Peuvent avoir lieu en hiver si la différence de température entre les masses d’air est importante.
Cycle de vie d’un cumulonimbus :

-Il est d’abord cumulus

-puis il devient cumulus congestus = un courant ascendant prédomine dans le nuage et atteint sa
vitesse maximale dans sa partie supérieure. A chaque niveau de ce courant, la température est
supérieure à l’air environnant ce qui entretient son développement. Le diamètre de la cellule peut
avoir de 2 à 10km. Il n’y a pas de précipitation à ce stade du cumulus. Cette étape dure environ 15 à
30minutes

-il devient cumulonimbus = les premières précipitations marquent cette étape. Un Cb peut créer 300
milliards de grêlons en quelques minutes pour une masse de 50000 tonnes ! La cellule peut atteindre
une altitude de 9 à 20km et la tropopause limite alors son extension verticale. Cette étape dure
environ 15 à 30 minutes

Un nuage en rouleau se crée au front d’attaque de l’orage sous l’effet de frottement des courants
descendants et ascendants

ATTENTION : Il est nécessaire de contourner largement les cb = une quinzaine de nautique pour éviter
ces phénomènes dangereux associés aux précipitations et à la réduction de la visibilité !

-Il est en forme d’enclume = les précipitations s’arretent. Les courants descendants cessent. Les
températures à l’intérieur de la cellule deviennent égales à celles de l’air environnant.

La cellule se dissipe et d’autres nuages apparaissent :


-cirrus au sommet

-altocumulus et altostratus

-stratocumulus en basses couches

Cette étape dure environ 20 minutes


Les dangers des orages :

-les précipitations

-le givrage

-les cisaillements de vent (à l’avant des cumulonimbus, micro-rafales et rafales sous les nuages,
dirigées vers le sol

-turbulences

L’éclair peut élever localement la température de l’air à environ 20000°C

Les éclairs peuvent être dirigés :

-du nuage vers le sol

-dans le nuage uniquement

-du sol vers le nuage

Ils peuvent causer des dégâts sur les aéronefs (appareils de navigation et de communication, les
systèmes informatiques embarqué, le fuselage…) et gêner les équipages

Le tonnerre est le bruit lié à l’augmentation brusque et rapide de la température de l’éclair qui crée
une onde de choc.

Moyen rapide pour apprécier la distance de l’éclair et donc du Cb : D(m)= 300*nombre de sec

L’activité électrique des éclairs peut induire de fausses indications au compas magnétique. L’aiguille
du radiocompas appelé également A.D.F pointe alors le cumulonimbus plutôt que le NDB

Les Cb peuvent s’organiser en lignes de grain symbolisés sur les cartes et les messages
météorologiques par :

Un grain est une variation brusque du vent, le long d’une ligne étroite et mobile.

Une ligne de grain est souvent trop étendue pour être contournée. Elle présente donc le plus grand
danger

Une ligne de convergence est une zone où les vents convergent. Cela peut créer ainsi des
phénomènes particuliers comme un soulèvement orographique. Une ligne de convergence peut
générer alors des orages violents avec de fortes précipitations.

Souvent définie à une zone à l’échelle locale, une ligne de convergence peut en période estivake être
plus importe lorsque l’air est humide. Une ligne de grains peut y être associée

Les vents violents dirigés vers le sol lors des orages peuvent générer des tourbillons d’air très
concentrés. Ces tourbillons extrêmement puissants forment alors une tornade.

Dépression subtropicale : Un type de phénomène hybride, possédant quelques caractéristiques des


cyclones et des dépressions classiques des latitudes moyennes, peut engendrer de fortes pluies
orageuses et des vents très forts. Il porte le nom de « medicane » pour mediterranean hurricane,
phénomène moins violent qu’un ouragan classique.

En zone orageuse, un aéronef peut rencontrer de la grêle même en dessous de l’isotherme zéro

Pour les vols hors du circuit d’aérodrome, l’action préliminaire avant le vol doit comprendre l’étude
attentive ds prévisions et bulletins MTO les plus récents en tenant compte des besoins en carburant
au cas om le vol ne pourrait se dérouler comme prévu.

Dossier météorologique :

-cartes à différentes échelles

-messages d’observation et de prévisions sur les aérodromes, messages d’alerte MTO


éventuellement, analyse d’image satellites, analyse d’images radar, entretien avec un prévisionniste

La météorologie est organisée au niveau mondial au sein de l’O.M.M (organisation mondiale de la


météorologie)

Elle compte 193 états

Elle s’organise en 6 régions pour répartir les activités générales : veille, mesures, échanges…

Météo France est chargé de fournir les informations météorologiques aux utilisateurs aéronautiques.
Organisé autour de 3 types de centres :
-centre régional de veille (situé à Toulouse, c’est le centre principal français intégré dans l’organisation
mondiale. Il est chargé des messages spécifiques SIGMET) et de la surveillance de l’émission des
cendres volcaniques en Europe

-centres météorologiques d’aérodromes (centres situés sur un aérodrome et destinés à fournir une
assistance : bureaux accessibles aux usagers. Implantés sur la plupart des aérodromes importants
avec traffic IFR)

-stations météorologiques aéronautiques (stations désignées pour effectuer des observations et


établir des messages d’observations météorologiques déstinées à la navigation aérienne. Installées
sur les aérodromes)

Les moyens d’accès à la diffusion des infos MTO :

Au sol :

-internet

-téléphone

-dans les centres météoroloqiques

En vol :

-fréquence VOLMET

-fréquences CIV, SIV, APP, TWR, ATIS

OPMET : OPerational METeorological

Ce sont les différents types de messages d’observations et/ou de prévisions proposés aux pilotes,
publiés pour des aérodromes ou des zones plus importantes.
METeorological Airfiel Report : Les messages sont organisés par groupes d’informations. Ils sont
publiés toutes les heures ou les demi-heures suivant les aérodromes et sont constitués d’éléments
codés.

SPECI : changement significatif depuis la dernière publication METAR.

Le message SPECI n’est pas obligatoire pour les stations qui publient des METAR toutes les demi-
heures.

TEND : informations de tendance si des changements sont prévus dans les 2 heures qui suivent
l’observation et concernent le vent, la visibilité, le temps présent, les nuages significatifs.

APPRENDRE LE TABLEAU DES METAR SUR AEROGLIGLI


SPECIial airfield report : messages d’observations, ils sont publiés lors de l’amélioration ou de
l’aggravation de certains paramètres météorologiques. Ils sont indiqués dans un groupe RMK placés
en fin de message en associant l’indicateur (B ou M) et le code du ou des paramètres.

Terminal Aerodrome Forecast (TAF) : les messages sont appelés courts pour une validité de 9h et
longs pour une validité de 24 ou 30h. Les messages TAF courts sont émis toutes les 3 heures. Les
messages TAF longs sont émis toutes les 6 heures. Ils sont disponibles 1 heure avant le début de leur
validité.
APPRENDRE LE TABLEAU DES TAF SUR AEROGLIGLI

SIGnificant METeorological

Les messages SIGMET sont des messages de prévision et/ou d’observation précisant l’apparition,
l’évolution, le maintien des phénomènes suivants :

-orages

-turbulence

-givrage

-ondes orographiques

-tempêtes de sable ou de poussière

-cyclones tropicaux

-cendres volcaniques

-nuages radioactifs

Ils sont émis principalement par le CVM (centre de veille météorologique) ou le centre météo de Paris
LFPW pour une ou des régions d’information de vol et de l’espace inférieur appelées FIR (flight
information region) et également de l’espace supérieur appelées UIR (upper information region)

Ils sont publiés pour une période de 4h sauf pour les vendres volcaniques et les cyclones tropicaux

Les SIGMET produits et diffusés en France métropolitaine sont identifiés par une numérotation
constituée de 3 caractères : une lettre suivie de 2 chiffes

La lettre indique le phénomène qui impacte la sécurité des vols dans la FIR/UIR concernée selon le
code suivant

Les 2 chiffres indiquent le numéro du SIGMET incrémenté dans une journée. La numérotation est
remise à 0 tous les jours ) 01h UTC. L’heure prise en compte pour la numérotation est celle de la
diffusion du message, pas celle de son début de validité

APPRENDRE LE TABLEAU DU SIGMET SUR AEROGLIGLI

Message GAMET : Ils utilisent les mêmes codes que les SIGMET et renseignent les pilotes sur les
phénomènes significatifs non signalés dans les prévisions en dessous du FL150 en Suisse et FL100 en
Belgique

Message AIRMET : Ils utilisent les mêmes codes que les SIGMET et renseignent les pilotes sur les
phénomènes significatifs non signalés dans les prévisions en dessous du FL240 en Suisse

GAFOR : general aviation forecast regional


Depuis Novembre 2019, les message GAFOR en France métropolitaine ne sont plus fournis par Météo
France. Ils sont remplacés par des cartes de visibilité et de plafonds nuageux issues du modèle de
prévision numérique AROME. Ces cartes disponibles sur Aeroweb sont mises à jour 24h sur 24 et sont
produites pour une échéance de prévision de 30h maximum.

Les messages GAFOR sont des bulletins de prévision de zones concernant :

-la visibilité

-la nébulosité
Utilisés principalement pour les vols VFR et rédigés pour une période validité de 6h par tranche de
2h.

En plus des informations de visibilité et de plafond, les messages GAFOR renseignent sur le temps
significatif et les évolutions possibles. Ils utilisent les mêmes codes que les METAR et SPECI

2 types de cartes de prévision météorologiques :

-carte temsi = elles sont éditées par zones et pour des limites verticales données. Elles utilisent le
même système de codage et de symboles. 2 cartes temsi sont principalement utilisées : europe
occidentale et france

-cartes wintem

TEMSI EUROPE OCCIDENTALE :

La carte TEMSI EUROC est diffusée toutes les 3 heures

Les heures de validité sont 0h, 03h, 06h, 09h, 12h, 15h, 18h, 21h UTC

Elle est disponibles 4h avant les heures de validité

Elle couvre l’Europe occidentale du sol au niveau de vol 450

Elle propose uniquement les masses nuageuses de nébulosité supérieures à 4 octas : BKN &OVC au-
dessus du niveau de vol 100

Pas de nébulosité, type de nuages, temps présent, centres d’actions et noms de tempêtes, de
dépression en dessous du niveau de vol 100 !

Référence altimétrique calage standard 1013hPa

Altitudes en niveaux de vol

TEMSI FRANCE :

Les heures de validité de la TEMSI France sont 0h, 06h, 09h, 12h, 15h, 18h, 21h UTC

Elle est disponible 2h avant les heures de validité

Elle couvre la France du sol à 15000ft QNH

Elle propose toutes les masses nuages de FEW à OVC

Elle propose l’altitude de l’isotherme 0° et celle de l’altitude de l’isotherme -10°C quand elles sont
dans les limites verticales de la carte et les visibilités en surface

Référence altimétrique niveau moyen de la mer

Altitudes en QNH

(pour France et Europe, les vitesses sont indiquées en kt, les pressions en hPa
Les cartes TEMSI Europe n’indiquent plus l’isotherme 0°C quel que soit son niveau de vol.
Les cartes WINTEM sont éditées par zones pour différents niveaux de vol.

Les 3 cartes wintem :

FL020 : pression std 950hPa

FL050 : pression std 850hPa

FL100 : pression std 700hPa

Les heures de validité sont : 0h, 03h, 06h, 09h, 12h, 15h, 18h, 21h UTC

Elle est disponible 12h avant les heures de validité

Les températures en °C avec le signe + pour les t° positives sans signe pour t° négatives

Types d’images satellites :

-infrarouge : mesure du rayonnement émis par le sol et les nuages. Les nuages supérieurs masquent
ceux des niveaux inférieurs

-visible : mesure la lumière réfléchie par les nuages ou la surface de la terre. Inexploitable la nuit

-composition colorée : images composites, réalisées à partir des images infrarouges et visibles.
Couleur bleu : les nuages les plus élevés, couleur jaune : les plus bas, couleur blanche/claire : nuages
les plus denses
Les précipitations sont en mm/heure

Navigation

Rayon au pôle Nord : environ 6357km


Rayon à l’équateur : environ 6378 km
La terre est une sphère légèrement aplatie aux pôles : c’est un ellipsoïde
Circonférence de la Terre : 40000km
Tourne sur elle-même au rythme d’une rotation complète en 24h de l’Ouest vers l’Est.
Inclinaison de l’axe de rotation terrestre appelée également obliquité de 23° par rapport au
plan de la trajectoire décrite autour du soleil
Le plan de son orbite autour du soleil s’appelle le plan de l’écliptique. Elle tourne autour du
soleil en 365.2 jours.
Grand cercle : cercle à la surface du globe qui s’inscrit dans un plan passant par son centre.
Le diamètre d’un grand cercle est égal à celui de la terre. L’équateur est un grand cercle
remarquable.
Petit cercle : le cercle à la surface du globe qui s’inscrit dans un plan ne passant pas par son
centre.
Méridiens : ce sont des demi grands cercles passant par les pôles.
Les parallèles : ce sont des petits cercles parallèles à l’équateur. L’équateur est un parallèle
remarquable.
Méridien d’origine : méridien de Greenwich
Un parallèle est défini par l’angle appelé latitude qu’il fait avec l’équateur. La latitude est dite
Nord ou Sud en fonction de sa position par rapport à l’équateur
Un méridien est défini par l’angle appelé longitude qu’il fait avec le méridien de Greenwich.
La longitude est dite Est ou Ouest en fonction de sa position par rapport au méridien de
greenwich

Tout point de la surface terrestre est défini par l’intersection d’un parallèle et d’un méridien.
Ce sont ses coordonnées géographiques caractérisées par une latitude et une longitude
exprimées en degrés, minutes & secondes ou en degrés et sixièmes de degrés
Le chemin le plus court sur un plan est la ligne droite
2 routes possibles sur le globe terrestre ;
-la route orthodromique : C’est la route qui relie 2 points en suivant une portion de grand
cercle. C’est également le plus court chemin entre 2 points sur le globe terrestre. Elle coupe
les méridiens sous des angles différents ce qui la rend complexe d’utilisation et adaptée aux
grandes navigations
-la route loxodromique : C’est la route qui relie 2 points en conservant un angle constant par
rapport aux méridiens qu’elle croise. Elle est simple d’utilisation puisque la route est
constante ! Elle décrit une spirale qui s’entoure autour du pôle. La route loxodromique est
plus longue que la route orthodromique

Canevas d’une carte : représentation des parallèles et les méridiens de cette carte
3 propriétés principales des canevas :
-équidistance : Le canevas d’une carte est équidistant si les distances sur le globe terrestre
sont proportionnelles à celles de la carte
-équivalence : Le canevas d’une carte est équivalent si les surfaces sur le globe terrestre sont
proportionnelles à celles de la carte
-conformité : Le canevas d’une carte est conforme si les angles sur le globe terreste sont
identiques à ceux de la carte.

3 types de projections principales :


-projection cylindrique
-projection conique
-projection azimutale

La projection cylindre la plus utilisée est celle crée par Mercator. La sphère terrestre est
projetée sur un cylindre tangent à l’équateur. L’équateur, les méridiens et les parallèles sont
représentés par des droites

Le canevas Mercator :
Avantages :
-conforme
-loxodromique
-orthodromique au voisinage de l’équateur
-quasi-équidistant

Inconvénients :
-les déformations sont importantes dans les régions polaires
-l’échelle n’est pas constante
-équidistant seulement dans une zone liée à la latitude de la projection
-les déformations sont importantes dans les régions polaires
La projection conique la plus utilisée est celle crée par Lambert. La sphère terrestre est
projetée sur un cône tangent à un parallèle de contact. Les méridiens sont représentés par
des droites se rejoignant au pôle et perpendiculaires aux parallèles. L’équateur et les
parallèles sont représentés par des cercles concentriques.

Le canevas Lambert :
Avantages :
-conforme
-orthodromique à la tangence
-quasi-équidistant autour du parallèle de contact

Inconvénients :
-les déformations sont importantes lorsqu’on s’éloigne du parallèle de contact
-la loxodromie et l’orthodromie sont courbes

C’est le type de canevas utilisé en aéronautique et en particulier par l’IGN et le SIA pour nos
cartes aéronautiques

Projection azimutale : la sphère terrestre est projetée sur un plan tangent à un point de
contact. Le point d’observation choisi est le pôle : la projection azimutale est dite polaire
Les méridiens sont représentés par des droites se rejoignant au pôle de référence. L’équateur
et les parallèles sont représentés par des cercles concentriques. Ce type de canevas est
utilisé pour les vols à proximité des régions polaires.

Vous aimerez peut-être aussi