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Communication Et Sante Animale

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RAPPORT DE STAGE

Pour l’Obtention du Brevet supérieur de technicien en Communication


(BSTC)

Option : Information – Education – Communication (I.E.C)

COMMUNICATION ET SANTE ANIMALE


EVALUATION DU SCHEMA DE CIRCULATION
DE L’INFORMATION DU RESEAU
EPIDEMIOLOGIQUE : CAS DU PROJET PACE

Présenté et soutenu par Sous la Direction de :


M. Anda Hippolyte Frédéric M. Antoine Ngor FAYE
TENDENG M. SANE
M. Mamadou Lamine DIANE

ANNEE ACADEMIQUE 2003  2004

Rapport de Stage PACE – Sénégal


EVALUATION
DU SCHEMA
DE CIRCULATION
DE L’INFORMATION
DU RESEAU
EPIDEMIOLOGIQUE
DU SENEGAL

Rapport de Stage PACE – Sénégal


PLAN DU RAPPORT DE STAGE

DEDICACES
REMERCIEMENTS
SIGLES ET ABREVIATION
INTRODUCTION P.8

PREMIERE PARTIE

 Présentation P.10
 Historique P.10
 PACE : programme panafricain de contrôle des épizooties composante
nationale (PACE – Sénégal) P.10
 Présentation P.11
 Objectifs généraux et spécifiques P.11
 Partenaires P.12
 Schéma des partenaires du pace P.12

DEUXIEME PARTIE

CONTEXTE P.13

METHODOLOGIE P.14
 Mon approche – Ma compréhension – Ma démarche P.14
 Collecte de données P.17
 Revue de la littérature P.17
 Recherches documentaires P.17
 Echantillonnage P.17
 Difficultés P.19

RESULTATS DIAGNOSTIC COMMUNICATIONNEL ET ANALYSE P.21


 Contraintes majeures P.22

DIAGNOSTIC INTERNE P.22


 Points forts P.22
 Points faibles P.23

Rapport de Stage PACE – Sénégal


DIAGNOSTIC EXTERNE P.24
 Points forts P.24
 Points faibles P.24

AN ALYSE ET COMMENTAIRE P.26

ARBRE A PROBLEMES P.30

Proposition de Plan de Communication P.31


 Objectif général et objectifs spécifiques P.31
 Activités du plan de communication P.32
 Activités à mener P.33
 Plan de communication résumé P.34
 Résultats attendus P.38
 Recommandations P.40
TROISIEME PARTIE

ACTIONS DE COMMUNICATION REALISEES

Communication Interne P.43


 Tableau d’affichage P.43
 Signalétique P.44
 Schéma de l’organigramme P.45
 Organigramme P.46
 Schéma des partenaires P.46

Communication Externe P.47


 Mailling liste P.47
 Organisation des manifestations P.48
 Badges P.49
 Dépliant P.50
 Communiqués et dossiers de presse et contact presse P.51
 Agenda P.51
 Journal P.52

Rapport de Stage PACE – Sénégal


 Document de référence P.53
 Plaquette d’informations P.54
 Foires, Fiara P.55
 Affiche et Carte de vœux P.56
 Tee shirt et cartes d’invitation P.57
 Banderoles P.58

COMMUNICATION ET FORMATION P.58


 Présentation du réseau P.58
 Présentation des neufs maladies prioritaires P.59
 Carnet de l’auxiliaire ou de l’éleveur P.60
 Fiche de vaccination P.61

CONCLUSION P.62

ANNEXES P.63
 Questionnaires P.63
 Statut de pays indemne de l’infection P.68
 Questionnaire pour la Fiara P.69
 Indicateurs de performances P.70
 Résultats du PARC P.71
 Présentation des 09 maladies prioritaires P.72
 Mise en œuvre du plan de communication P.74
 Répartition financière des différentes lignes budgétaires P.75
 Répartition des techniciens P.77

Rapport de Stage PACE – Sénégal


DÉDICACES

Je dédie ce travail

• Ma Mère SOLANGE SAMBOU

• Mon Grand – Frère PIERRE BADIANE

• Ma Femme Eliane DIEDHIOU

Fruit de leurs conseils et de leurs soutiens sans faille.

Au

Père PACO GARCIA : communauté des pères Piariste de Sam Sam

Voici le fruit de vos efforts tant déployés dans votre combat « Education pour tous »

Tous ceux qui ont prié pour moi ou qui m’ont soutenu de près ou de loin.

Merci pour vos efforts consentis et en retour je vous offre le fruit de mon travail.

Rapport de Stage PACE – Sénégal


REMERCIEMENTS

Nous remercions très vivement

Tout le corps professoral de l’Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la


Communication (ISSIC), ainsi que l’ensemble du personnel.
M. Antoine Ngor FAYE et à M. SANE qui, malgré leurs multiples activités ont bien
voulu diriger notre travail.
Je vous prie de bien vouloir, retrouvez ici l’expression de ma profonde
reconnaissance.

L’ensemble du personnel de la Direction de l’élevage et ensuite le bureau de la


Communication en particulier, grâce auxquels notre stage en entreprise a été rendu
possible. Je rends témoignage à travers ces écrits de votre bon sens de coopération.

Ces remerciements vont de même à l’endroit de toutes les personnes qui m’ont
soutenu ou contribué à cette formation.

A Monsieur Ousseynou TOURE, au Dr Malick FAYE : Directeur de l’Elevage, Mme


Khoudia NDIAYE, Dr Raphaël COLY: coordonnateur du PACE –Sénégal, j’exprime à
cette occasion ma profonde gratitude ainsi qu’à tous les amis (es) et collègues.

Pour finir, que tous ceux qui, de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce
travail y retrouvent totalement notre sincère reconnaissance.

Rapport de Stage PACE – Sénégal


SIGNES / ABREVIATIONS

ATE Agent Technique d’Elevage


DIREL Direction d’Elevage
BIMASE Bulletin d’Informations sur les Maladies animales au Sénégal
CE Commission Européenne
CNCAS Caisse National de Crédit Agricole Sénégal
D.C.E Délégation de la Communauté Européenne
D.D.I Direction de l’Investissement et des Dettes
DINFEL Directoire National des Femmes en Elevage
DIRFEL Directoire Régional des Femmes en Elevage
DPZ Division Protection Zoosanitaire
FVR Fièvre de la Vallée du Rift
FAO Fund Organisation Agriculture
FIDE Fond International pour le développement de l’Elevage
GTZ German Technical Co-operation
IAEA International Atomic Energy Agency
IDSV Inspection Départemental des services vétérinaires
ISRA Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
IRSV Inspection régional des services vétérinaire
ITE Ingénieur Technique Elevage
LNERV Laboratoire National d’Elevage et de Recherches Vétérinaires
MEL Ministère de l’Elevage
M DE Maison des Eleveurs
NTIC Nouvelles technologies de l’information et de communication
OIE Office International des Epizooties (Organisation Mondiale de la Santé
Animale
ODVS Ordre des Docteurs vétérinaires du Sénégal
O.M.S Organisation mondiale de la Santé
ONG Organisation Non – Gouvernementale
PACE Programme Panafricain de Contrôle des Epizooties
PARC Campagne Panafricaine contre la peste bovine
PPCB Péripneumonie Contagieuse Bovine
P.B Peste Bovine
P.V Procès verbal
SNSE Système Nationale de Surveillance Epidémiologique
SV Service Vétérinaire
RES Réseau Epidémio – surveillance
U.A Union Africaine
U.A/IBAR Union Africaine/ Bureau Inter - Africain Ressources Animales
U.E Union Européenne
U.C Unité de coordination
USAID United States Agency for International Development
V.P Vétérinaire privé

Rapport de Stage PACE – Sénégal


INTRODUCTION

Le monde est secoué par une maladie animale « grippe aviaire ou l’influenza
aviaire. ». Après les maladies de la vache folle, de peste bovine et d’autres
zoonoses…, les consommateurs qui ne sont pas des spécialistes mais de grands
utilisateurs des productions animales et de leurs dérivés (viande, lait, œuf …) se
sont sentis ébranlés.

Ces maladies qui ont mobilisé autant de scientifiques, de chercheurs, d’autorités des
pouvoirs publics, politiques, sanitaires, de spécialistes du monde animal, ne sont
pas encore totalement maîtrisées.

L’épidémie de la maladie de la GRIPPE AVIAIRE apparue en Asie en janvier 2004,


a montré les limites de la science à la circonscrire. C’est aussi le cas de la Fièvre de
la Vallée du Rift et les autres maladies animales. Face aux nombreuses menaces, la
communication peut constituer l’un des outils qui pourrait aider à limiter les dégâts
chez les populations.

Largement utilisée dans la prévention, dans la sensibilisation, dans la diffusion de


l’information par des supports de presse, la communication apparaît de nos jours
comme élément déterminant dans le positionnement des actions des Pouvoirs
publics.

Dans un sous secteur en proie aux difficultés et vicissitudes du présent, il est de


plus en plus recommandé d’asseoir une démarche communicationnelle qui allie à la
fois, des supports traditionnels et modernes pour mieux atteindre la cible. En atteste
le Communiqué de Presse de février 2004 de La FAO, l'OIE et l'OMS « qui
préconisent une stratégie ciblée incluant la vaccination des volailles pour
contrer la grippe aviaire. » Au-delà des aspects d’ordre technique et
scientifiques issus des recommandations pour résorber la crise de la grippe
aviaire, notamment la surveillance, l'élimination des volailles contaminées, le
contrôle des mouvements d'animaux et l'observation des règles d'hygiène de
base en matière de production animale, il reste plus que jamais nécessaire de
miser sur une bonne sensibilisation des éleveurs.

9
Le Sénégal dispose d'un cheptel de près de 3 millions de Bovins, de 8 millions de
petits ruminants et de 25 millions de volailles. L'élevage concerne 350 000 familles
(3 millions de personnes) et participe à la formation des revenus de 9 ménages sur
10 en milieu rural (12 % des revenus.) Il Contribution au PIB national avec un taux
de 7,5 %. Cependant la part de l’élevage dans l’agriculture est de 35,5 % et le taux
de croissance dans l’économie nationale est de 6%.

Les autorités sénégalaises, conscientes des pertes et préjudices que ces épizooties
peuvent apporter dans l’économie nationale mais aussi à la population sur le plan de
la santé, ont pris des dispositions appropriées en adhérant aux programmes et
projets initiés sur le plan sous - régional en collaboration avec ses différents
partenaires comme l’Union européenne, la FAO, OIE, OMS… comme le PARC et le
PACE.

Ces structures qui ont su aider certains Etats africains dans la lutte contre les
épizooties ont attiré l’attention des autorités locales. Ces épizooties ont su mobiliser
autour de la question l’ensemble des décideurs, partenaires, bailleurs, Etats, ONG,
services vétérinaires, services publics, …

Cependant il est bon de souligner que ces mécanismes souffrent d’une grande
insuffisance de moyens de manière générale.
Le diagnostic communicationnel montrera des
difficultés qui méritent d’être relevées. La mise
en œuvre de ces projets comme le PARC

PARC (Campagne Panafricaine contre la Peste Bovine) ou le PACE


(Programme Panafricain de contrôle des épizooties) est une des solutions pour
aider à mieux lutter contre les épizooties.

Dans ce dispositif institutionnel, quelle place accordée à la communication pour une


valorisation des acquis aux fins d’un développement maîtrisé et d’une amélioration
des systèmes de santé humaine et animale ?

10
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU PROJET

HISTORIQUE DU PACE

Le projet PACE a construit sa démarche sur la base d’une


consolidation des acquis du Projet P A RC. La campagne
Panafricaine de lutte contre la Peste Bovine (PARC) a été
cofinancée par la Communauté européenne (CE) de 1986 à 1999.
Des résultats positifs ont été notés dans l’amélioration de la sécurité
en matière de santé en éliminant la peste bovine, l’une des maladies contagieuses
les plus dévastatrices du cheptel bovin. Les résultats accomplis par le PARC,
confirmés par une évaluation indépendante en 1996/97, fournissent une base solide
pour l’éradication de la peste bovine et la lutte contre les autres grandes maladies.

LE PROGRAMME PANAFRICAIN DE CONTROLE DES EPIZOOTIES

Le PACE est un programme géré par les


africains dont le but est de renforcer la
sécurité alimentaire et de réduire la
pauvreté dans les communautés rurales en Afrique. L’idée qui sous tend le
Programme PACE est de poursuivre les progrès accomplis en matière de lutte
contre la peste bovine en vue d’établir des réseaux nationaux et continentaux de
surveillance épidémiologique à moindres coûts pour les principales maladies
animales, fournir aux pays les capacités nécessaires pour organiser des
programmes de lutte économiquement et techniquement viables et promouvoir une
distribution efficace et durable de produits et services vétérinaires.
Le projet PACE a deux Coordinations régionales : un bureau a Nairobi (pays de
l’Afrique de l’Est) et Bamako (pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre) avec des
services communs décomposés en Unité d’épidémiologie composée de 3 sous
unités basées à Nairobi, Bamako et Ndjaména ; en Unité de socio – économie, en
unité d’appui à l’organisation des services vétérinaires, en unité financière, en unité
de communication.
La PACE a un comité Politique : se réunit tous les 2 ans pour définir les
politiques et stratégies en matière de santé animale en Afrique et un Comité
Consultatif : se réunit tous les 6 mois sous la présidence du Directeur de l’OIE et
agira comme structure de conseil technique pour l’OUA/IBAR et l’Union Européenne

11
Les Partenaires Internationaux du Programme PACE sont : la Commission
Européenne, la Coopération Française, l’OIE, le CIRAD, la FAO, la Banque
Mondiale, l’AIEA, la GTZ, l’USAID, et le Fond international pour le développement
de l’élevage.

COMPOSANTE NATIONALE DU SENEGAL

PRESENTATION
Le Sénégal fait partie des cinq premiers pays à bénéficier du financement de ce
programme en novembre 2000. Après approbation du Comité Conseil du PACE
réunie en mars 2000 le pays a bénéficié d’un financement de 7 Milliards pour
l’ensemble de 32 pays membres.
Le projet a quatre sous composantes : (1) la composante renforcement des services
publics ; (2) La composante amélioration des services rendus aux éleveurs ; (3) la
composante lutte contre la peste bovine ; (4) la composante de contrôle de la PPCB
et des autres épizooties

L’OBJECTIF GENERAL

Contribuer à la lutte contre la pauvreté et au développement rural


par :
 L’amélioration de la sécurisation sanitaire du cheptel et la production animale.
 L’intégrité du système national de surveillance épidémiologique avec ceux
des autres pays.

OBJECTIFS SPECIFIQUES
 Renforcement des services publics pour le contrôle des maladies.
 Amélioration des services rendus aux éleveurs grâce notamment à un
renforcement du processus de privatisation
 Eradication complète de la peste bovine.
 Meilleur contrôle de la péripneumonie contagieuse bovine et des autres
épizooties majeures grâce à un réseau d’épidémiosurveillance permettant
l’élaboration de stratégies adaptées.

La composante nationale a une équipe de coordination qui est composée de quatre


(4) agents de l’Etat (fonctionnaire), de deux (2) comptables, de deux (2) secrétaires,
et de deux (2) chauffeurs. Cette petite unité centrale assure la coordination et
assure aussi la mise en oeuvre des activités définies dans devis programmes.

12
Le projet est appuyé sur le terrain par une équipe dynamique composée de
Docteurs vétérinaires, d’ingénieurs des travaux d’élevage (ITE), d’agents
techniques, d’auxiliaires d’élevage et d’organisations éleveurs et ainsi reparti :
L’organigramme du projet n’était pas disponible et va être proposé dans le travail
accompli. Et c’est un indicateur qui permet de faciliter le travail et favoriser les
règlements des problèmes ou conflits

SOUS - COMPOSANTES DE PACE – SENEGAL

PARTENAIRES DE PACE – SENEGAL

Le PACE est une structure qui travaille de concert avec les services compétents de
l’Etat, et qui interviennent dans le domaine de la santé humaine ou de la protection
animal. On peut citer : l’ISRA, la Direction des Parcs Nationaux, la Direction des
eaux et forets chasse et conservation des sols, l’ISRA/ LNERV.

Ces acteurs dans leur diversité travaillent chacun dans son domaine respectif pour
la poursuite des objectifs spécifiques que le PACE s’est fixé.

SCHEMA DES PARTENAIRES DE PACE – SENEGAL

A la lecture de données générales ci-dessus citées dans la présentation des


résultats du PARC et les nouvelles orientations du PACE, on peut très rapidement
s’apercevoir de l’inexistence de ligne de communication ou de rubriques réservées
au projet.
Ces données officielles montrent l’inexistence de plan et de stratégie de
communication. Cependant il est bon de souligner que le projet a recruté un
responsable de la communication (un agent technique d’élevage) qui n’a pas le
profil de chargé de communication.

13
DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE

CONTEXTE
Si on se réfère aux diagnostics déjà effectués dans le domaine de l’élevage, rare
sont ceux qui prennent en compte l’aspect de la communication, toutes les actions
tournent autour de l’animal. Cela résulte d’une inexistence d’action de
communication, un manque de stratégie de communication ou l’utilisation de
l’événementiel.
Cette utilisation de la communication ne définit ni les objectifs généraux ou
spécifiques poursuivis mais aussi ne s’inscrit pas dans une stratégie de
communication d’où le manque notoire de document sur les actions de
communication déjà menées.

L’utilisation de la communication qui se fait au niveau du Projet PACE s’inscrit


simplement dans le cadre d’un plan multimédia (et quel plan multimédia ?) force est
de constater que les activités ne se déroulent pas dans les règles édictées par les
non professionnels et la véritable question est quel est le résultat qui provient de
liste d’une longue liste d’énumération de support de communication si rien n’est
planifié? Est ce qu’on peut attendre des résultats si les cibles, les stratégies ne sont
pas définies avant ? Quel est enfin l’impact de ces supports de communication dans
la vie des éleveurs et quel est le degré du changement de comportement ?
Le PACE – Sénégal depuis son démarrage en 1999 jusqu’ en 2004, a beaucoup fait
sur le plan de l’élaboration de support de Communication en direction des éleveurs
et autres acteurs ou institutions.

Mais les actions de communication, ne pouvaient apparaître correctement car ne


s’inscrivant pas dans le cadre d’une politique de communication, ni dans un plan de
communication, ni dans une stratégie de communication comportant des actions qui
pouvaient aider à résoudre les problèmes de communication en général

A présent le programme est prolongé de deux (2) ans, et il est important de cerner
les manquements pour lesquels nos actions de communication doivent être dirigées.
Cependant quelques contraintes bloquent la bonne marche des activités du projet et
du SNSE

14
METHODOLOGIE

Cette méthodologie décrit la manière utilisée pour mener ce travail. Il est basé sur
des entretiens directs, semi structurés et parfois libre pour tester le degré
d’implication des acteurs dans la mise en œuvre des activités et voir en quoi une
approche communicationnelle a été validée et mise en œuvre aussi bien en interne
qu’en externe.

Cette démarche importante permet de tester la validité scientifique des actes a priori
et de mettre en valeur les connaissances théoriques acquises durant le cursus
développé pour l’obtention du titre de Technicien supérieur en Sciences de
l’Information et de la Communication.

Dans cette perspective, des outils ont été élaborés et administrés au personnel.
Le mode d’administration du guide nous a permis de faire un diagnostic de la
communication sur le plan institutionnel et organisationnel (voir guide en annexe).
Les données recueillies ont concerné : le profil historique de l’organisation, le
fonctionnement, les ressources (financières- humaines), l’accès et le contrôle des
ressources, les résultats sur le plan technique.

Certes, d’autres modèles existent, mais notre choix s’est porté sur le comment des
actions en matière de communication. En guise d’investigation, nous nous sommes
plutôt focalisé sur les voies et moyens utilisés pour avoir l’information juste et utile.
Cette description permettra de retracer certains points essentiels qui illustrent mes
débuts dans la cellule de communication du PACE.

MON APPROCHE - MA COMPREHENSION - MA DERMARCHE


« Le programme de PACE est établi autour du concept innovateur "du programme
structurant", en d'autres termes des actes de programme simplement comme
catalyseur d'énergie et du placement ».

Le projet PACE – Sénégal fait partie des programmes nationaux reliés directement
à l’Unité de Coordination de l’Afrique de l’Ouest qui se trouve présentement à
BAMAKO. Cependant ce concept innovateur laisse apparaître plusieurs sous
dénomination à savoir : Programme PACE, Projet PACE et parfois même

15
composante nationale même si ce dernier est rarement utilisé pour nommer la
structure. Cette situation laisse voir une incompréhension de ce qu’est la structure
en tant que telle. Tantôt un programme, tantôt un projet, tantôt une composante
nationale, cela se voit à travers les différentes entrevues ou discussions tenues avec
les techniciens. Il est ainsi utile de faire l’unanimité sur l’appellation exacte à donner
à cette structure pour permettre de comprendre le PACE.

Au tout début de mon stage, j’avais élaboré un questionnaire pour comprendre les
mécanismes, le fonctionnement, les atouts, avantages et inconvénients. Les
entretiens libres ont permis une mise à niveau très rapide et une compréhension des
différents axes du projet.
Cette méthode ainsi construite s’est basée sur les composantes de la structure pour
évaluer le niveau de prise en charge de la question de la communication et ceci est
couronné par un questionnaire simple et applicable à plusieurs catégories
d’individus (travaillant dans la structure) que l’on peut retrouver aux annexes.
L’autre innovation majeure est reste l’entretien (difficile) provoqué avec le personnel
d’appui (chauffeur, secrétaire, planton, comptable matière…). Ce choix s’explique
par le fait que c’est le personnel qui bénéficie généralement d’un traitement peu
favorable sur le plan informationnel ; et en réalité ; dans une société, entreprise ou
structure tous les acteurs doivent être à niveau et avoir un minimum d’information
dont ils sont aussi comptable.

De ce fait pour comprendre le(les) mécanisme de fonctionnement du Projet, un


questionnaire standard a été élaboré pour les responsables de cellules mais aussi
une série d’entretien a été initiée avec le coordonnateur, l’agent comptable financier,
le chargé de communication, les responsables du réseau d’epidemiosurveillance, et
le personnel.

Des entretiens libres ont été faites avec la présidente des femmes du DIRFEL de
Saint – Louis qui est dans une région où l’élevage a une place prépondérante.

Profitant des ateliers sous-régionaux organisés à Dakar par le Projet PACE-Sénégal


qui ont regroupé les Inspecteurs régionaux de l’Elevage et les coordonnateurs des
pays membres (32), j’ai participé activement à l’analyse des points faibles du
groupe de discussion mise en place.

16
Ces ateliers étaient les moments privilégiés pour non seulement rencontrer tous les
IRSV en général et en particulier ceux des zones à forte élevage, et qui sont à
l’intérieur du pays comme ceux de la région de St Louis, Matam, Tambacounda
Kaolack…Les autres représentants des autres structures étaient aussi associés. Il y
avait constamment ceux du Laboratoire National (LNERV), ceux de l’ISRA, ceux des
Directions eaux et forets, ceux des Parc Nationaux.

L’avantage de ces ateliers était de réduire les coûts de déplacement et de


téléphone. Ils nous permettaient de gagner du temps et d’avoir un certain nombre
d’information provenant du terrain. L’autre avantage est que le travail produit devient
un travail de qualité car il regroupe en réalité tous les acteurs pour débattre autour
des questions pour trouver ensemble des solutions voir même faire des
recommandations.

Dans ces rencontres, un nombre d’experts internationaux et indépendants de la


structure participent activement aux travaux de groupe. Les interventions de ces
ART ou experts se basaient sur les réalités, sur l’inexistence de plan ou de stratégie
de communication ou le nombre insuffisant de supports proposés par les différentes
composantes nationales. Ces problèmes posés m’ont permis après analyse de
comprendre la nécessité de faire des propositions concrètes pour une meilleure
prise en charge de la question que la communication

Une évaluation semi – quantitative basée sur les connaissances des réseaux
nationaux accumulées à travers les missions réalisées par les épidémiologistes,
Assistants techniques régionaux, mais également à partir des informations fournies
par les rapports d’activités

Cette évaluation des réseaux a tout d’abord été appliquée aux 20 pays d’Afrique
de l’Ouest et du Centre, dont les premiers résultats ont été présentés à l’occasion de
l’Atelier de Dakar (Août 2004), atelier d’optimisation des systèmes de surveillance
épidémiologique dans les pays membres du programme PACE.

Ces échanges peuvent des fois avoir un portée national comme sous régional et ne
peuvent être en aucun moment une limite au diagnostic. Le premier diagnostic a été
fait en groupe avec une multitude de diversité sur le plan ethnique, sous régional…

17
La collecte des données

Les techniques principalement utilisées sont la recherche documentaire, les


enquêtes effectuées auprès des articles. Mais des difficultés se sont posées à ces
techniques utilisées.

La revue de la littérature s’est basée sur ces rubriques assez importantes

(i) la politique nationale de santé animale, (ii) l’institutionnalisation et l’architecture


du réseau, (iii) la mise en place et la fonctionnalité du réseau, (iv) l’animation du
réseau, (v) la gestion et l’utilisation des données épidémiologiques, (vi) la
communication et la restitution de l’information sanitaire, (vii) le fonctionnement des
laboratoires de diagnostic, (viii) l’intégration des autres partenaires (vétérinaires,
éleveurs, ONG, …), (ix) les indicateurs de performances et le monitoring des
activités, (x) la surveillance générale des maladies du bétail, (xi) la surveillance de
la faune sauvage.

Les informations qui sont contenues dans ce rapport émanent du bilan de


programme en l’an 2003. qui en réalité ne font que ressortir les éléments positifs
pouvant plaire au bailleur, mais aussi les problèmes liées à la finance. De manière
générale certains manquements évoqués se voient simplement signaler mais sans
explication.
Ayant accès à tous les ordinateurs, j’ai pu accéder à d’autre document comme le
contenu du protocole d’accord entre l’Union Européenne et l’Etat du Sénégal. Le
manuel de procédures de l’Union Européenne. Ces documents ont permis de
comprendre la démarche de l’union Européenne

La recherche documentaire

Le document principal mis à la disposition est le bilan d’activités du Devis


Programme 3 et ce document relate spécialement un certain nombre d’activités
mais ne ressort pas les problèmes rencontrés par le projet. Le constat général est
l’ensemble des activités tourne autour des actions de communication mais que cela
est pris en compte dans le rapport de missions.

Cependant il faut signaler que ni les rapports de missions des acteurs du réseau ne
sont disponibles, ni pour le grand public, ni pour l’ensemble du personnel
(secrétaire, comptable et même responsable de la communication.)

18
Le terme qui revient dans tous les documents de base du PACE relate cette phrase
« le projet PACE part des résultats obtenus par le PARC » mais dans la
recherche documentaire ou dans les documents présentés il n’y a aucun document
qui donne une idée des résultats obtenus par le programme PARC. La réponse des
acteurs est que le PARC a fait du bon travail. Il a fallu utiliser un autre medium : la
recherche par Internet (www.) pour plus d’information

L’échantillonnage

Les onze régions administratives du pays représentent les zones


d’intervention du Projet PACE Sénégal et sont représentés par les Inspecteurs
des services vétérinaires

Nous avons dénombré parmi les partenaires du Programme Panafricain de Contrôle


des Epizooties (PACE) : les services de la direction de l’Elevage qui sont au
nombre de 115 (Inspections régionales et départementales, postes vétérinaires
etc) Maisons des éleveurs, autres services extérieurs à la Direction de l’Elevage
dont (ISRA, CNCAS, Direction des parcs nationaux avec l’implication des gardes
forestiers, Direction des Eaux et forets chasses, ODVS…).

Cependant notre étude ne peut porter sur toute l’étendue du territoire sénégalais et
pour cela il fallait cibler les zones à élevage pour voir quels sont les problèmes de
communication rencontrés à ce niveau.

Le personnel (8 personnes) : le Coordonnateur national, l’agent comptable financier,


sont interrogés à travers un questionnaire. ; le responsable du crédit, les secrétaires,
les comptables matières et le chargé de communication interrogés alternativement
soit par questionnaire soit par interview et des fois par les deux pour vérifier la
conformité de leurs propos.

Pour voir l’image de projet par rapport aux autres structures avec lesquelles il
cohabite, on a interrogé les chauffeurs, les plantons, les responsables des autres
divisions (la grande difficulté : rendez vous non respecter de leur part)

Si l’on se réfère sur le nombre important d’acteurs qui se joignent autour de Réseau
il est nécessaire et important de procéder à un ciblage plus minutieux qui permet
d’avoir une information plus juste à partir des représentants des structures.

19
Pour cela il faut procéder par élimination. Les IDSV n’étaient pas interrogés car
étant représentés par le chef hiérarchique qui sont les IRSV (11). De même pour les
éleveurs, le nombre important d’organisations (28 d’après le dernier recensement)
qui ne cessent de croire ne permet pas une interrogation sur des questions de
communication, mais on a la possibilité de se focaliser sur les organisations que l’on
rencontrent la plupart dans les réunions de manière générale et dans les ateliers de
manière particulière. Le choix des personnes à interviewer parmi les éleveurs est
influencé par leurs appartenances aux grandes organisations comme le CNCR, la
Maison des Eleveurs et enfin le Directoire des femmes en élevage.

La grande difficulté est que les personnes à interroger sont des techniciens de
l’administration et que le questionnement des éleveurs passe nécessairement par
les visites dans leurs lieux de travail respectif. Nous avons privilégié les entretiens
libres pour recueillir un maximum d’informations et avec des débats en tout liberté et
toute confiance.

Les populations interrogées sont les IRSV, les organisations éleveurs, les
responsables des bureaux d’épidémiologie surveillance

Un état des lieux précis du fonctionnement de ces Réseau d’Epidémiosurveillance


(RES) est donc utile, non seulement pour avoir une photographie de la situation à un
temps T et un bilan des résultats acquis, mais aussi pour identifier les principaux
points forts enregistrés pouvant être capitalisés et exportés et les points faibles ou
« points critiques » à contourner ou solutionner afin d’assurer leur pérennité de ces
RES au delà du PACE.

Le nom de projet Panafricain donne des dimensions internationales et sous –


régionale et ceci devrait induire une large recherche, un diagnostic sous – régional
pour s’imprégner des problèmes rencontrés par le projet ou programme.

La première difficulté rencontrée dans ce travail est que la structure d’accueil « le


projet PACE – Sénégal » est à la fois un programme et projet, donc répondant à
des objectifs général et spécifiques à la fois nationaux et internationaux.

Cette dimension régionale montrait en fait une difficulté à avoir des informations
fiables, palpables basées sur un diagnostic fait avec la population. Pour dire qu’on
ne peut se baser que sur la documentation mise à disposition. Cette multiplicité des

20
pays rend compte de la multiplicité des structures impliquées mais aussi des
acteurs.
Cela est confirmé par les présentations des objectifs, missions et de la situation
géographique des différents partenaires (voir la liste des partenaires) .

Ce nombre important d’acteurs pose le problème de la population a interrogé


L’autre difficulté majeure est le nombre important d’acteurs locaux, de projets et de
structures publiques et privées, qui travaillent autour de ce dernier et qui se situent
loin du bureau de la coordination voir même à l’intérieur du pays.
Ces difficultés étaient liées au manque de moyens financiers entraînent une
dispersion des acteurs aussi éloignés les uns des autres.

La deuxième difficulté est liée au fait que le poste du chargé de communication est
attribué à un Ingénieur des travaux en Elevage (ITE) qui n’a pas reçu une formation
en Communication et que les quelques notions qu’il a acquises grâce à une
formation de six (6) jours ne lui permettaient pas de garantir une opérationnalité de
la composante communication, où j’ai pu subir un stage pratique.

Ses activités se limitaient simplement à immortaliser les événements. Cependant


tout naturellement il est impliqué dans les missions des autres bureaux. Les activités
du bureau de la communication n’étaient pas définies au départ et, il fallait un
programme parallèle du bureau de la communication surtout dans le cadre de la
sensibilisation et l’animation sur des maladies prioritaires.

La troisième difficulté était liée à la documentation, les rares informations sur le


PACE étaient contenues dans le « Devis programme » où l’on pouvait trouver les
résultats du projet de l’année précédente. Aucun rapport de réunions, ni de procès
verbaux des réunions tenues en interne n’était disponible. Les informations sur
Internet étaient identiques au devis programme et laissaient même apparaître des
« sous entendus » que l’on retrouve dans cette célèbre phrase : « Le PACE est
parti des cendres du PARC ». La question que l’on peut donc poser est : quels ont
été les objectifs du PARC ? Quels sont les résultats du PARC ? Ces questions
restent sans réponse car elles n’apparaissent dans aucun document du PACE.
Si l’on considère que le projet PARC a fait des résultats sur le plan de la
communication et que ces actions ne sont pérennisées ou mentionnées par le projet

21
PACE, nous pouvons affirmer que la communication était reléguée au second plan
voire dérouler de manière non professionnelle.

Les rapports de missions des agents sont remis au comptable en tant que pièces
justificatives et cela ne permet pas aux autres personnes de s’enquérir des
difficultés rencontrées et des situations vécues.

Une autre difficulté rencontrée est la non mise à la disposition de certains


documents comme les rapports de missions des agents de l’Elevage, ou des
documents de diagnostic ou d’études commanditées par le projet.
Pour cela il a fallu circonscrire le sujet, le délimiter, voir quel est le système
d’information mettre en place pour travailler afin de poursuivre efficacement les
objectifs fixés ?

Cette difficulté nous a amené à travailler simplement avec les nombreux acteurs
locaux qui ont une place importante dans le processus.

LE RESULTAT DE CE DIAGNOSTIC
Si l’on se refaire à ce schéma, on peut noter trois principaux axes : la collecte, la
transmission et l’analyse. Cependant le diagnostic ci-dessous montre des
contraintes liées à la collecte, à la transmission mais aussi au retour d’informations
après analyse. (Ce modèle a été proposé par le stagiaire et adopté par le projet)

22
LES CONTRAINTES MAJEURES :

L'une est liée au fait qu'il n'y a pas de retour d'information après prélèvement
de sang ou d'organes sur leurs animaux.
L'autre, c'est le fait d'une situation financière précaire des éleveurs qui fait
que ces derniers se rabattent sur le marché noir des médicaments.

L’analyse des points faibles des dispositifs des systèmes de surveillance est
ainsi synthétisée :

• Manque de traçabilité de l’information


• Insuffisance de sensibilisation et implication des éleveurs
• Visites de l’Unité Centrale insuffisante sur le terrain
• Insuffisance des moyens financiers et matériels pour la communication
• Faiblesse de communication & animation interne du réseau
• Insuffisance des moyens de mobilité des agents de terrain (motos)
• Faible réactivité du laboratoire, non retour de l’information vers les éleveurs

Cette analyse n’est pas terminée car elle ne prend pas en compte certains aspects
qui semblent spécifiques avec des cibles bien déterminées et acteurs à la fois dans
le réseau d’épidémiosurveillance

DIAGNOSTIC COMMUNICATION INTERNE

Principaux Points forts :

Le premier élément retenue positif est la prise de conscience des autorités du projet
et autres partenaires de la faiblesse de communication et de la nécessité de
l’améliorer. Il est bon de noter l’ouverture d’esprit et les dispositions prises pour
résoudre ces problèmes qui empêchent le développement de la communication.
La responsabilisation de la cellule dans les actions de communication sans
immixtion ou création d’interférence. Il faut reconnaître l’existence de matériel audio
visuel (enregistreur, vidéo, télévision, mini camera, appareil photo numérique).

23
Principaux Points faibles :
Les activités du bureau de communication n’ont pas étaient défini et que la
communication est restée en léthargie durant une bonne période. Et cela se vérifie
par le rapport du technicien régional de la GTZ M. Patrick BASTIENSEN et en
même temps assistant du PACE régional qui parle de « reprise des activités du
bureau de la communication depuis l’accueil du stagiaire ». Chose louable car il
témoigne du changement apporté au sein de cette structure.
Le manque de concertation au niveau interne et de rencontre périodique pour voir la
démarche, analyser et rectifier aux besoins. Cependant il faut signaler que des
rencontres se font à la veille de chaque rencontre internationale organisée par le
projet ou le ministère. La communication est ascendante et que le feedback est très
faible voir même inexistant.
Le diagnostic a révélé à tous les niveaux des faiblesses qui méritent d’être souligné
et on peut retenir :

Au niveau de la Coordination
• La non tenue d’une réunion d’information au sein du projet
• L’inexistence de cadre de concertation,
• Manque de circulation de l’information entre responsable de cellule

Au niveau du bureau de la communication :


• Non existence de plan ou de stratégie de communication
• Non existence de calendrier d‘activités
• Non existence de campagne de sensibilisation ou de séance d’animation
• Non implication dans les cadres de concertation à différents niveaux
• Non valorisation de la communication au sein du projet ?
• Non implication dans les instances de contrôle des maladies et dans les
réunions de coordination ou dans les ateliers sous – régionaux.
• Non existence de moyen de communication (ligne téléphonique pour
effectuer des appels, PC)
• Gap informationnel sur les objectifs, missions, rapports ou PV des rencontres
des responsables de l’Unité Centrale
• Non existence de cadre de concertation en interne
• Manque de visibilité des activités du projet et utilisation d’un seul support de
communication (Affiche)

24
DIAGNOSTIC COMMUNICATION EXTERNE

Principaux Points forts :


L’implication de la presse dans les activités du projet est un facteur déterminant pour
la bonne connaissance de ses activités.

La mise en place d’un bulletin d’informations sur les maladies animales. Cependant
il est destiné aux techniciens, partenaires au développement, et autres institutions.
Même si la gestion de la Base de Données sanitaire est satisfaisante : utilisation du
PID adapté au pays, procédures de validation, exploitation des données,…). Même
si la contribution financière de l’Etat est en nette progression (près de 50%).

Même si le Laboratoire national Elevage et de Recherches Vétérinaires (LNERV),


laboratoire de référence est un outil d’appui efficace dans la surveillance des
maladies prioritaires, notamment la FVR et la PPCB et dans la procédure OIE.
Même si depuis mai 2003, le pays a été reconnu comme indemne de Peste Bovine
(Maladie). L’animation du réseau à travers des séances de sensibilisation au
niveau régional seulement.

Principaux faibles:
L’inexistence de bulletin d’informations approprié pour les éleveurs. La non diversité
des supports de communication (affiche uniquement).
L’organisation des séances d’animation reste à parfaire sur le plan du choix des
acteurs qui doivent participer à la manifestation.
Le manque de restitution des activités initiées par le projet au niveau éleveur et cela
montre encore une fois l’inexistence de cadre de concertation.
La difficulté du projet a trouvé un interloculeur valable au vu du niveau de la
formation des membres.

Les activités du SNSE (les principaux agents du niveau central et local dépendent
de la Direction de l’Elevage, l’animation et la fonctionnalité du système ont connu
une baisse et le taux de rapportage des agents a sérieusement chuté.
L’intégration de partenaires et l’utilisation des Indicateurs de Performance sont
toujours insuffisamment mises en œuvre et sont à renforcer.

25
Au niveau des éleveurs

• Réticence liée au non retour de l’information du sang prélevé chez les


animaux
• Manque de sensibilisation et méconnaissance des dangers de l’utilisation des
produits médicaux
• Méconnaissance du rôle des associations éleveurs dans la surveillance
• Manque d’implication des organisations éleveurs dans la surveillance des
maladies animales
• L’inexistence de cadres formels des éleveurs pour discuter des problèmes ou
solutions in errants à leur vécue
• Manque de politique de communication pouvant aider rendre automatique
l’alerte précoce et le changement de comportement des éleveurs.

Au niveau des vétérinaires prives et auxiliaires:

• Le manque de sensibilisation sur la prolifération de médicaments surtout


d’antibiotiques provenant de Pays voisins et à bas prix qui engendre un
terrible problème de santé public et rend aléatoire leur travail de tous les jours
qui consiste à traiter le cheptel malade.
• Méconnaissance de la circulation de l’information (transmission et schema)
• Le gap informationnel (texte et règlement, notes administratives)
• Faible utilisation des NTICs (Internet et ordinateurs)
• Méconnaissance des textes et documents officiels ou administratifs (arrêté,
décret…)

Au niveau des agents : auxiliaires et responsables de poste vétérinaires

• Manque de politique de motivation, manque de motivation des agents


• Manque de moyens de locomotions
• Manque de moyens de communication téléphonique au besoin.

26
ANALYSE ET COMMENTAIRE
L’évaluation plus approfondie de ces dispositifs permet de constater que le pays ne
dispose pas encore d'un système totalement opérationnel et pérenne. En effet, les
réseaux d’ Epidémiosurveillance nationaux se décomposent ainsi, certains :

(I) disposent des instances de supervision (comité de pilotage, comité technique),


d'animation (unité centrale) et d'un réseau d'agents de terrain qui visitent les
élevages et collectent des informations zoo-sanitaires standardisées.

o Pour le cas du Sénégal toutes ces dispositions sont prises et mise en


place mais le fonctionnement de ces instances pose problèmes. Aucunes
réunions, concertations ou rencontre n’a été tenue conformément au texte
en vigueur.

(II) disposent d'un système de surveillance capable de détecter précisément des


foyers épidémiques ou endémiques et de lancer une alerte rapide aux autorités
sanitaires.

o Cependant, il faut signaler que cette situation est handicapée par la


participation très faible des éleveurs au processus. La cause de cette
réticence est liée à l’absence de feedback sur les prélèvements de sangs
et d’organes opérés sur le cheptel. Il faut le rappeler ; les éleveurs
constituent le premier maillon pour une alerte précoce et une réaction
rapide de la part de l’Etat afin de minimiser les dégâts en cas de foyer.

(III) produisent des informations sanitaires sur les maladies animales surveillées
selon des protocoles de surveillance élaborés et validés.

o Pour la collecte des informations sur le terrain des logiciels de collectes


d’informations sont développés par les organisations et partenaires au
développement. Cependant l’utilisation des ces logiciels reste très limiter
et les informations qui émanent de ces rapports ne sont pas très bien
diffusés ou partager. Cette faiblesse ne contribue pas à la prise en charge
effective des nouvelles épizooties ou pandémie (en cas de maladies
transmissibles à l’homme : zoonose).

27
o Si ces informations étaient bien diffusées par un canal adapté, la
formulation de requêtes susceptibles d’intéresser les partenaires au
développement pouvaient permettre une meilleure prise en charge de la
problématique et susciter une adhésion.

(IV) assurent une bonne circulation des informations sanitaires en interne


(services vétérinaires, laboratoires, feedback aux éleveurs…) et en externe (OIE,
UA-IBAR, pays voisins).

o La collecte des informations se fait à partir des supports papiers (fiches)


utilisés par les agents de terrain de terrain. Les risques de déperdition de
ces informations sont importants, de même que les temps de saisies de
données avant d’être intégré dans la base.

o L’inexistence de supports et canaux adaptés pour une meilleure


circulation de l’information est une faiblesse. Il faut reconnaître que malgré
les efforts dans la publication du « BIMASE : Bulletin d’Informations sur
les Maladies animales au Sénégal », la circulation de l’information sur les
résultats du projet, les acquis, les problèmes du réseau reste inexistant.

o Les agents du projet et autres acteurs ou partenaires qui participent dans


au processus ne sont pas informés des résultats des prélèvements qu’ils
effectuent. Et ceci n’est pas un facteur motivant.

o La non – tenue des rencontres prévues entre partenaires limite la


circulation de l’information ainsi que les foras qui se tiennent uniquement
au niveau de ville ou grandes artères. Cette pratique, il faut le dire ne
mènera pas à un changement de comportement car ignorant
complètement les réalités du terrain ou des éleveurs ;

(V) Disposent de capacités d’analyses performantes par les laboratoires de


diagnostic (au niveau national ou sous-traitance avec l'extérieur).

o Malgré le plateau de diagnostic de référence, les résultats des


prélèvements n’arrivent pas à l’éleveur. Il faut souligner qu’aucun effort de
communication n’a été fait à ce niveau pour faire comprendre aux

28
éleveurs l’utilité de la prise de sang et les avantages de ces prélèvements.
(observation des actes posés par les agents dans les missions de terrain)

(VI) Assurent une bonne communication avec les éleveurs, les vétérinaires
privés et tous les partenaires impliqués dans les questions de santé animale au
niveau national.

o L’inexistante de cadre de concertation local ou régionale reste le premier


obstacle pour une bonne de cette sensibilisation. Le nombre élevé
d’organisations peu crédibles pose le problème d’un interlocuteur et de la
bonne représentation des éleveurs au niveau des instances comme les
CRD ou CDD.

(VII) Utilisent une base de données centrale informatisée couplée à un système


d’information géographique, permettant ainsi de gérer, de valoriser et d’utiliser
les données collectées par le biais du réseau de surveillance épidémiologique.

o Cet outil n’est pas accessible à tous et demande un investissement lourd.


Vu le niveau d’informatisation très en deçà des espérances, un tel
système ne pourrait être productif. (inexistence d’ordinateurs dans
certains postes vétérinaires)

(VIII) Tab.2 Evolution des effectifs du cheptel au cours des 5 dernières années
(nombre de têtes)
SOURCE DIREL 2004 Rapport 2004

Année Bovins Ovins Caprins Porcins Equins Asins Camélins Volaille Volaille
familiale industrielle.
Million Million Million Mille Mille Mille Mille Million Million
2000 2 986 4 542 3 879 269 471 399 4 18 900 5 595
2001 3 061 4 678 3 995 280 492 407 4 19 543 6 115
2002 2 997 4 540 3 900 291 496 400 4 20 207 5 174
2003 3 018 4 614 3 969 303 500 400 4 20 549 5 100
2004 3 039 4 739 4 025 300 504 412 4 20 960 5 285

Croîts moyens
0,8% 1,1% 1,0% 4,7% 2,5% 1,8% 0,6% 2,8% 6,6%

o On peut noter une nette croissance de la population animale entre 2000 et


2003 et cela peut s’expliquer par l’important travail effectué dans le
domaine de surveillance épidémiologique par les services vétérinaires. Il
est bon de considérer aussi que ces effectifs constituent une valeur
importante, si l’on considère qu’un bovin moyen peut coûter 600 000 frs ?

29
la valeur exacte d’une population de 3 018 000 sujets peut être estimé à
1810800000 frs CFA. Idem pour les caprins, les ovins, les équidés, et la
volaille….
o Cependant si l’on considère que les effectifs vaccinés (voir tableau ci-
dessous) on peut faire des analyses qui peuvent se justifier.

Maladies Eff. estimé Eff. estimé Eff. vacciné Eff. vacciné Taux de couverture
ciblées DIREL 2000 terrain en 2002-2003 en 2003-2004 vaccinale en 2002-2003
(%)
Selon Selon
Estimation Estimation
du terrain DIREL
PPCB 2 927 052 2 837 122 1 450 586 1 884 321 55,71 49,55

PPR 8 329 846 6 831 621 922 576 1 440 492 14,33 11,07
PE 446 018 444 463 8 396 25 485 1,88 1,88
SOURCE DIREL 2004 Rapport 2004

Au regard des effectifs vaccinés ces courbes montrent la chute de la vaccination


notée en 2002 et une légère hausse en 2003 et cela peut être liée à un déficit de
communication ou d’autres facteurs déjà énoncés dans le diagnostic. Cependant
l’animation du réseau pourrait être un facteur déterminant pour expliquer le
rehaussement du niveau de la vaccination en 2003.
Année
70 0 0 0 0 0

6000000
3000000
50 0 0 0 0 0

4000000
2000000
POPULATIONS 3000000
1000000 2000000

10 0 0 0 0 0
0
1 2 3 0
1 2 3
Série1 2001 2002 2003 Série1 2001 2002 2003
Série2 2 837 122 1 450 586 1 884 321 Série2 6 831 621 922 576 1 440 492

Vaccination chez les bovins Vaccination chez les petits ruminants

4 50 0 0 0

400000

3 50 0 0 0

300000

2 50 0 0 0

200000

150 0 0 0

10 0 0 0 0

50 0 0 0

0
1 2 3

Série1 2001 2002 2003


Série2 444 463 8 396 25 485

Vaccination chez la volaille

30
ARBRE A PROBLEMES

Manque de communication entre les éleveurs et les services de


l’administration

Non retour de l’information chez Manque de cadre de concertation


les éleveurs interne et externe

Non existence de plan ou de stratégie Non existence de calendrier d‘activités Non existence de campagne de Non implication dans les cadres de concertation
de communication sensibilisation ou de séance d’animation à différents niveaux

Non existence Non existence Manque de


de moyen de de cadre de visibilité des Non - diversité Manque de Mauvaise Gap informationnel sur Non implication
communication concertation en activités du des supports de vulgarisation des définition des les objectifs, missions, dans les réunions
interne projet communication indicateurs de postes et profil rapports ou PV des de coordination
performance rencontres des
responsables de l’Unité

Réticence liée au Inexistence de Méconnaissance des Système de diffusion de Manque de cadre Manque de formation
non retour de module de formation textes et règlements rapport insuffisant de concertation et d’activité de Sensibilisation
l’information du technique pour édictés pour déclarer (supports non partagés) renforcements des centrée au niveau
sang prélevé chez l’alerte précoce une nouvelle maladie capacités régional
le bétail

31
PLAN DE COMMUNICATION DU PROJET PACE
Considérant l’éleveur comme un collaborateur technique professionnel, comme un
acteur économique, comme un citoyen et comme un consommateur, la
communication des Services Vétérinaires avec les éleveurs et leurs associations
s’articulent autour de ces quelques points essentiels.
Ainsi le Plan de Communication débouchera sur des actions concrètes et ciblées
pour rendre effectif l’espace de dialogue et de concertation avec tous les acteurs
dépositaires d’enjeu.
La stratégie de communication va reposer en partie sur les médiats au sens large. Il
s’avère indispensable d’élaborer et de mettre en œuvre des programmes ambitieux
de sensibilisation/ éducation dont le financement doit être assuré par les partenaires
du projet pour les populations.

Objectif du Plan de Communication

Le Plan de Communication contribue à rendre visibles les activités du Projet aussi


bien en interne qu’à l’externe.

OBJECTIFS SPECIFIQUES DU PLAN DE COMMUNICATION


• Faire connaître la structure aux différentes parties prenantes ainsi que de
leurs mécanismes et services ;
• Rendre visible l’agenda du projet, ses activités et les événements qu’il
organise et/ou supervise et ;
• Diffuser les résultats des activités de développement, de la campagne de
vaccination;
• Développer la communication interne

Compréhension globale du plan de communication

La mise en œuvre de ce plan de communication suppose l’existence de partenaires


préparés et capables de relayer avantageusement l’action de développement
portée jusqu’ici par le projet. Il n'est cependant pas toujours facile de mettre en
œuvre ces nouvelles orientations si on ne place pas tous les concernés au centre
des processus et cela n'est possible que si l'information qui structure l'action est
correctement mobilisée et partagée en temps réel, et si la communication entre les
partenaires est entretenue, voire sous tend toutes les prises de décisions.

32
Ainsi la préparation de toute action de développement durable au niveau local
appelle, dans son déroulement séquentiel, un plan d'information et de
communication pour assurer une bonne compréhension des enjeux qui la sous-
tendent.

Ce plan va regrouper des activités d’appui qui vont permettre aux bénéficiaires
d'avoir les conditions optimales pour répondre aux attentes.
Le Plan de Communication permet une amélioration de l'image du projet et favoriser
l’effet d’appropriation.

Les activités du plan de communication


Les différentes activités pouvant être exécutées dans un service vétérinaire :

• La diffusion par les Services Vétérinaires d’informations contribuant à la


professionnalisation des services publics et privés, à l’amélioration de la
qualité des prestations aux éleveurs, au respect des règles et de l’équilibre
entre partenaires ;
• L’information de qualité produite par les Services Vétérinaires et destinée à
faciliter l’acceptation par chacun du changement en cours, à établir ou à
restaurer la confiance, à valoriser les nouvelles fonctions et répartition des
tâches ;
• La formation de base, adaptée et continue des éleveurs et des prestataires,
répondant aux besoins de développement local et global ;
• La capacité d’écoute, de dialogue technique et de négociation des Services
Vétérinaires et des prestataires publics et privés ;
• Le suivi et l’animation des groupes et associations d’éleveurs ;
• La restitution dans de bonnes conditions pour les éleveurs, du résultat des
informations produites par les dispositifs et réseaux de surveillance ;
• La capacité des Services Vétérinaires à entretenir et à développer le débat
professionnel sur la qualité des produits et des services ».
• Pour mener à bien cette mission, il est important de bâtir un bon Plan de
communication adéquat avec le diagnostic communicationnel sur la situation
actuelle de la structure.

33
ACTIVITES A MENER

Pour ce faire, une série d’actions doit être menée surtout en direction du

diagnostic communication qui a été produit à cet effet.

• Organisation de campagnes annuelles de vaccination du cheptel bovin contre


la peste et la péripneumonie contagieuse bovines ;

• Réalisation, en rapport avec le Laboratoire National d’Elevage et de


Recherches Vétérinaires de Dakar (LNERV) d’enquêtes de séro-monotoring
afin d’évaluer l’efficacité des vaccinations

• Renforcement des capacités de surveillance épidémiologique des services


vétérinaires à travers un appui en équipement et en formation;

• Renforcement des capacités de diagnostic du LNERV par l’octroi


d’équipements;

• Mise en place d’un fonds de garantie pour financer le crédit aux éleveurs ;

• Privatisation de la médecine vétérinaire avec la mise en place d’un fonds de


garantie pour le crédit aux vétérinaires.

ANALYSE (DIAGNOSTIC COMMUNICATIONNEL)


Au vu des résultats du Diagnostic communication un plan de communication est
proposé pour venir à bout des problèmes et du diagnostic fait ci-dessus.

34
PLAN DE COMMUNICATION
RUBRIQUES ACTIVITES OUTILS CANAUX Durée Responsable à Budget
la mise en
œuvre
Analyse de Suivi de la traçabilité de  Interpersonnelle, téléphone 1mois Resp. comm 2 000 000
RESPONSABLE l’acheminement des prélèvements  Rapports, fiche de
DE Diffusion large des rapports de diagnostic prélèvement Resp. -
LABORATOIRE ou rapport de mission  Interpersonnelle laboratoire
Restitution des résultats des analyses et  Causeries, entretien, Visite à 1 000 000
prélèvements au niveau des villages Domicile.
Mise en place d’un système d’information  Réseau téléphonique 6 000 000
interactif et dynamique
SOUS TOTAL 1 9 000 000
Diagnostic de la communication  Interpersonnelle, enquêtes, Vétérinaires 1 000 000
Sensibiliser sur les objectifs du Projet entretiens, débats publics et 1 500 000
P A CE  Foire de Dakar et FIARA, privés, les
Sensibiliser sur les enjeux de la rencontres auxiliaires 2 500 000
surveillance  Dépliants plaquettes, affiches Les chefs de 2 500 000
ELEVEURS Sensibiliser pour une meilleure implication  Interpersonnelle, ateliers, villages
des éleveurs ou associations dans la  Visites de villages Ateliers, Autorité
surveillance épidémiologique séances de formations administrative 2 500 000
Sensibilisation sur les dangers de la  campagne de vaccination, Laboratoires,
contre bande des médicaments. affiches, spot tv et radios pharmacie 2 500 000

35
Sensibilisation sur la nécessité de solliciter  campagne de vaccination vétérinaire
les services vétérinaires en cas de suspicion  VAD ateliers, affiche dépliant, MDE
Sensibiliser sur le remboursement du communiqués factuels Associations 2 500 000
crédit par les éleveurs.  séminaire atelier, visites des d’éleveurs
Formation sur les techniques d’alerte troupeaux sentinelles DINFEL 5 000 000
précoce  atelier la gestion des
Sensibiliser sur l’importance des organisations, 2 500 000
troupeaux sentinelles  Affiches, forum, Causerie,
Sensibiliser sur les enjeux de la nécessité débat, 2 500 000
de professionnaliser les organisations  carnet de l’éleveur avec les 9
éleveurs maladies prioritaires
Campagne de sensibilisation sur les neufs  Audiovisuel, Téléphone 2 500 000
(9) maladies prioritaires
Mise en place d’un numéro vert 1 200 000
SOUS TOTAL 2 26 200 000

36
Information sur la situation zoo sanitaire  Journal BIMASE, Resp. commun 2 000 000
INSTITUTION
Diffusion des textes, règlements,  CD ROOM Resp. laboratoire 2 500 000
arrêtés, Internet DPZ 1 000 000
Création de site W eb avec des liens Resp. PACE
Ministère et Direction de l’Elevage  Réunion, plaquettes, Web master 2 400 000
Organisation des rencontres avec les interpersonnelle 600 000
institutions ou partenaires
création de cadre de concertation  réunions, rencontre
d’échange et de partage productif
SOUS TOTAL 3 8 500 000
Mise en place des systèmes de  Réunions de coordination 1 000 000
contrôle et de surveillance, Capitalisation
 Enquêtes de terrains,
des acquis et Gestion des risques,
Campagnes de prévention ou de  Television, radio, presentation 5 000 000
vaccination, de sensibilisation et de PPT, plan multimedia
formation des éleveurs,  Supports didactiques portent
COORDINATION
Atelier sur l’application des normes et sur les réglementations en 1 300 000
réglementations vigueur
Atelier sur les enjeux de l’utilisation des 1 000 000
supports de communication.  Presse local,
Atelier bilan ou Conférence de presse  Mass – Media 1 000 000
pour faire le bilan des activités du PACE
SOUS TOTAL 4 9 300 000

37
Diagnostic et l’état des lieux sur les  Dépliant, Resp DPZ 1 500 000
moyens de communications utilisés  Cellulaires Resp. Comm
AGENTS DE Formation sur d’alerte précoce  Audio visuel, 1 000 000
TERRAINS Dotation en moyen de communication
Suivi des suspicions Recueil 1 000 000
d’information 500 000
Vulgarisation des indicateurs de 500 000
performance du SNSE
SOUS TOTAL 5 4 000 000
SOUS TOTAL GENERAL (1+2+3+4+5) 57500000

38
Le budget sera déterminé par l’ensemble des acteurs du projet après une classification par
ordre de priorité des activités retenues.
Chaque rubrique fera l’objet d’une demande de renseignements de prix mais aussi sera
précédé d’un TRD (terme de références)

LES RESULTATS ATTENDUS DU PLAN DE COMMUNICATION:


• La prise de conscience des enjeux de la surveillance des différents acteurs

• Le changement de comportement des différents acteurs

• La maîtrise et la connaissance des enjeux (conséquences) négatifs des défaillances


de la surveillance épidémiologique

• Le développement socio-économique des éleveurs et organisations éleveurs à


travers de nouvelles pratiques

• La mise en place et au bon fonctionnement des échanges d'informations de qualité


au sein des systèmes et des réseaux d'épidémiosurveillance et de suivi par un appui
conceptuel et méthodologique et technique3. (Qualité, fiabilité, rapidité,
décentralisation, dialogue avec les éleveurs, information de ceux-ci sur les objectifs
et procédures, etc.) ;

• La prévention des risques et à la gestion des situations de crise par un renforcement


des capacités techniques et relationnelles du Service vétérinaire avec les services
de vulgarisation, les associations professionnelles, les éleveurs, et par la mise en
oeuvre d'une stratégie de communication adéquate incluant les relations avec le
monde politique et avec le secteur des médias ;

• La bonne connaissance et à l'application par tous les professionnels et opérateurs


techniques des lois et réglementations nationales et internationales en diffusant en
temps voulu les informations nécessaires aux professionnels, éleveurs,
commerçants, praticiens (objectifs, risques, enjeux) et afin d'en assurer une
meilleure lisibilité ;

39
• Le développement d'un dialogue harmonieux avec le monde politique, le secteur de
la presse et les consommateurs, par la diffusion d'informations de référence et de
qualité, adaptées au grand public et aux professionnels ;

• La formation et à la sensibilisation des éleveurs en collaborant avec les services de


vulgarisation, les associations professionnelles, les partenaires de terrain (ONGs par
exemple) et les médias publics, privés et communautaires, en leur fournissant les
informations et thèmes techniques de référence ; en proposant, le cas échéant, une
expertise méthodologique en communication, sensibilisation et vulgarisation ;

• La mise en place d’un cadre d’échanges d'informations entre les secteurs


vétérinaires public et privé (législation, informations scientifiques, normes et qualité,
surveillance et suivi, etc.)

• La production des documents et supports multimédias nécessaires aux activités


techniques et institutionnelles du Service vétérinaire, ou les produire en interne ;
préparer des conventions ou contrats de sous-traitance avec le secteur des médias ;

• Le développement des échanges avec les pays limitrophes et avec les organisations
et institutions internationales par un appui technique (accès à l'Internet pour la
recherche d'informations, site Web, courrier électronique, etc.) ;

• La maîtrise des TICs et l’utilisation des systèmes d'informations géographiques,

• L’utilisation des médias traditionnels ou communautaires, démarches participatives,


pour atteindre le maximum de cible etc. ;

• La sensibilisation et à la formation des cadres des SV à la communication ;

• L’inscription dans toutes les actions du projet un budget de communication


conséquent.

Au vu des résultats attendus, il est important pour une atteinte des objectifs poursuivis
qu’un certain nombre de recommandations soit formulés afin de rendre opérationnelle le
plan et la stratégie de communication déjà définis.

40
RECOMMENDATIONS : pour une réalisation de ces activités, des préalables doivent être remplis. Voir tableau ci joint

N° ACTIVITES RECOMMENDATIONS, OBSERVATIONS ET

PREALABLES

1. Diagnostic et études Voir les problèmes de communication qui se présentent à tous les
niveaux. Cela devrait servir de documents de base.
Elaboration d’un questionnaire, entretien, enquêtes
2. Atelier de restitution de l’étude Restitution dans les lieux de ventes ou foirails

3. Mise en place d’un système d’information Formation des auxiliaires, meilleure implication des vétérinaires

privés

4. Elaboration et diffusion des rapports des missions aux publics Mise à disposition des rapports de missions au public

5. Journée de sensibilisation sur les objectifs du projet pace Participation aux foires et autres activités similaires

6. Journée sensibilisation sur les enjeux de la surveillance Organisation d’un atelier sur les enjeux de la surveillance afin

d’inciter un nouveau élan

7. Journée de sensibiliser pour une meilleure implication les Rencontres avec les organisations éleveurs, Visites aux différents

organisations éleveurs dans la surveillance foirails de la région de Dakar, Matam, Diourbel, Saint- Louis,

8. Journée de sensibilisation sur les dangers de la contre Mise en place des budgets pour ces activités

bande des médicaments.

9. Tournée de sensibilisation sur la nécessité de solliciter les Ces tournées se feront aussi principalement dans les lieux de

services vétérinaires (inoculation de vaccin…) conséquences vente du bétail où l’on retrouve de vrai éleveur car c’est à eux que

et dangers sont destinés la sensibilisation

10. Tournée de sensibilisation sur la nécessité de rembourser Cette activité se fera spécialement au niveau de Dakar car les

le crédit dû au projet. éleveurs qui ont bénéficié des crédits sont principalement à Dakar

41
11. Formation sur les techniques d’alerte précoce Mise en place de technique pour faciliter l’alerte

12. Tournée de sensibilisation sur l’importance des troupeaux Dotations et utilisation des supports pour les séances de

sentinelles sensibilisation

13. Tournée de sensibiliser sur les enjeux de la nécessité de Rencontres qui regrouperont toutes les organisations éleveurs.

professionnaliser les organisations éleveurs Formation sur les techniques d’alerte précoce

14. Campagne de sensibilisation sur les neufs (9) maladies Animations autour des foirails de concerts avec représentants

prioritaires des organisations éleveurs

15. Mis en place d’un numéro vert

16. Information sur la situation zoo sanitaire Régularisation du Bulletin « BIMASE » avec une redéfinition de la

cible

17. Diffusion des textes, règlements, arrêtés, loi Impression en grand nombre des textes réglementaires

18. Création de site Web ou de lien au niveau du Ministère ou Création d’un site WEB pour le projet pace avec une mise à jour

de la Direction de l’Elevage quotidienne

19. Organisation des rencontres avec les institutions ou Séminaires ou réunions ponctuelles

partenaires

20. Mis en place des systèmes de contrôle et de surveillance Formations de relais « two step flow »

21. Application des normes et réglementations ou encore d'une Séminaire atelier pour une large diffusion des normes et

présentation claire de la situation zoo sanitaire règlements

22. Atelier sur les enjeux de l’utilisation des supports de Permettre une utilisation des supports, un professionnalisme

communication avéré, et un gain de temps

23. Campagnes de prévention ou de vaccination, de la Sensibiliser sur les enjeux de la vaccination « avantages et les

42
sensibilisation et de la formation des éleveurs, conséquences négatives en cas de réapparition de la maladie

24. Capitalisation des acquis et Gestion des risques, Ateliers entre techniciens pour capitaliser les acquis afin d’éviter

les dédoublements et les pertes de temps

25. Atelier bilan ou Conférence de presse pour faire le bilan Inviter la presse pour les informer de la situation zoo sanitaire et

des activités du PACE des activités menées au cours de l’année

26. Diagnostic et l’état des lieux sur les moyens de Ce diagnostic aboutira à la mise sur pied d’une plan ou d’une

communications utilisés stratégie de communication, Dotation en moyen de communication,

Téléphone, et autres moyens de communication

27. Suivi des suspicions Recueil d’information Mise en place d’un réseau d’informateur rapide. Cependant il faut

utiliser la stratégie de la méritocratie pour encourager les

efforts

NB : les dates seront définies lors d’une réunion avec tous les acteurs (Coordinateur, responsable crédit, B.E.S, Bureau

Communication).

43
TRAVAIL ACCOMPLI

Le stage au niveau du PACE était une occasion pour moi de mettre en pratique
mon expérience sur tous les plans.

La communication au niveau du Projet était presque inexistante ou se reflétait à


travers les arrêtés ou décret, l’implication de tous les agents n’était pas effective,
on assiste à une situation de non – entretien du principal support de
communication comme « le tableau d’affichage ».

L’organisation de la communication des différents évènements qui ne faisait l’objet


d’aucun professionnalisme s’est reflétée à travers les supports proposés. Face à
ceci une solution fut trouvée et elle consistait à la préparation minutieuse des
rencontres.

Au niveau interne et externe des actions de communication ont été faite pour une
meilleure visibilité des projets. Cependant des changements ont été apportés dans
ce sens comme en témoigne ces preuves.

AU NIVEAU INTERNE
 TTA
ABBLLE
EAAU
UDD’’A
AFFFFIIC
CHHA
AGGE
E
La réorganisation du tableau d’affichage était un premier défi pour marquer un
coup en terme de changement et montrer qu’il faut opérer des ruptures avec les
pratiques qui ne contribuent pas à donner une image de marque au Projet.

Pour illustrer cela les images qui vont suivre montreront l’état des lieux avant que
le changement ne s’opère.

Cette situation montre que le lieu de communication par excellence ne faisait pas
l’objet d’une grande considération. Le tableau d’affichage au niveau de toutes les
structures constitue le lieu d’information du personnel. Cependant vu son état
actuel il était presque impossible de passer une information.

Il était constitué de notes de services, d’arrêtés, des offres de bourses…


superposées, ceci constitue un frein pour une bonne lecture, créant ainsi un
sentiment de paresse et de non considération.

44
AVANT REFECTION

APRES REFECTION

 SSIIG
GNNA
ALLE
ETTIIQ
QUUE
E
La signalétique qui existait servait simplement à identifier les fonctions, et après
une semaine d’observation, on s’est rendu compte qu’à deux reprises des
personnes sont parties frapper à la porte du Coordonnateur Nationale alors qu’ils
avaient besoin de l’agent comptable financier.

Et ceci nous a motivé à personnaliser les bureaux. Ce manque de


personnalisation était lié au fait que les travailleurs se sont déjà familiarisés. Mais
ils ont mis à l’écart l’aspect visiteurs, demandeurs de services,…

Les issues de sortie n’étaient pas connues, et que les visiteurs ne s’y retrouvaient
pas à leur sortie d’audience ou de séances de travail.

45
Ce manque de signalisation sur cet aspect montre encore une fois que le
problème du risque n’est pas pris en compte, la notion d’évacuation aussi.

Cette signalétique a aidé les visiteurs dans l’identification du personnel mais aussi
ceci permettra à ces derniers de bien suivre
les dossiers de demande de financement et
de faire des réclamations au besoin.

Ces signalétiques facilitent les sorties et minimisent les dégâts en cas d’accident

 SS
C
C
H
H
E
E
M
M
A
A

D
D
E
E LL’’O
ORRG
GAAN
NIIG
GRRA
AMMM
MEE

L’organigramme au niveau du PACE n’était pas connu parce qu’en posant la


question aux autres agents : quelle est la personne qui aussi l’intérim en cas
d’absence du coordonnateur ? Ils donnent la bonne réponse mais de quelle
personne ils dépendent c'est-à-dire leur supérieur hiérarchique, ils ne le savent
pas et cela m’a poussé à retracer l’organigramme qui même à un certain moment
posé le problème de la dépendance.

Exemple : le secrétariat dépendait selon le coordonnateur de l’agent comptable


financier, mais dans la réalité cela n’était pas défini en ces termes. Elle dépendait
plutôt du coordonnateur.

46
 O
ORRG
GAAN
NIIG
GRRA
AMMM
MEE

La mise en place de cet organigramme a permis d’éviter les confusions de rôle


entre les différentes composantes. Son établissement a fait l’objet de discussion et
de consensus avec l’ensemble des acteurs du projet. Il est finalement adopté.

COORDINATION NATIONALE

BUREAU
COMMUNICATION
CELLULE DE
AGENT ADMINITRATIF
GESTION ET
D’APPUI AUX
ET FINANCIER APPUI AUX
ELEVEURS
ORGANISATIONS
ELEVEURS

COMPTABLE MATIERE SECRETARIAT

 S
SCCH
HEEM
MAAD
DEES
SPPA
ARRTTE
ENNA
AIIR
REES
SDDE
EPPA
ACCE
E

L’organigramme n’a jamais été conçu de cette fonction au point de montrer les
différents partenaires qui travaillent avec le PACE. Cette conception a non
seulement été un outil utile pour le projet mais aussi une innovation.

CAISSE NATIONALE DE
CREDIT AGRICOLE

Institut Supérieur de
Recherches Agricoles Ordre des Docteurs
‘LNERV’ Vétérinaires du Sénégal

DIRECTION NATIONALE
DIRECTION DES EAUX, DES PARCS
FORETS, ET CHASSE NATIONAUX

47
AU NIVEAU EXTERNE
 M
MAAIILLIIN
NGG LLIIS
STT
Pour une meilleure circulation et diffusion de l’information au grand public des
mailings - listes ont été crées pour rendre disponible l’information (un groupe pour
les techniciens et OPEs et un autre pour la presse). Ces mailings - liste regroupent
l’ensemble des acteurs évoluant dans le même secteur. Ce canal est un moyen
très rapide de transmission de l’information avec tous les acteurs. Elle a aussi
l’avantage de mettre à niveau tous les membres et la question de la rétention
d’information semble être réglée dans ce cas de figures. Il est accompagné dans
bien des cas par des appels téléphoniques pour confirmer ou infirmer la réception
des documents envoyés.
Il est efficace et économique car il permet un partage rapide de l’information mais
aussi des échanges entre membres au sujet d’un débat soulevé par les paires.
Les deux groupes contiennent plus de 150 membres.

48
 O
ORRG
GAAN
NIIS
SAATTIIO
ONND
DEES
SMMA
ANNIIFFE
ESSTTA
ATTIIO
ONNS
SDDE
EMMA
ANNIIE
ERRE
EGGE
ENNE
ERRA
ALLE
E

Lors des différentes manifestations comme la rencontre frontalière sur la Peste


Bovine, sur la fièvre de la vallley du Rift, sur la FIDAK, sur les foires en général,
différents points de l’organisation ont été attribués au bureau de la communication
à savoir :

 L’Accueil des participants et diffusion des informations utiles pour un bon


séjour.
 Le recensement des besoins des participants.
 La préparation et large diffusion de la note d’information.
 La préparation budget pour la gestion de la communication
 L’élaboration de communiqués et dossier de presse.
 L’élaboration de cartes d’invitation, badges, feuilles de présence, pose nom
(pour faciliter l’identification des participants) ceci se fait en fonction des
groupes représentés.
 Préparation de la sonorisation et des outils informatiques à utiliser.
 Confection de banderoles, annonces de presse,
 Confection d’affiches et d’affichette pour information.
 Préparation des interviews et repérages des personnes ressources pour la
presse.
 L’organisation de la salle et le placement des supports de communication à
utiliser dans ce cadre.
 Diffusion de l’information, partage des communications et aide aux
présentations des différentes communications.
 Organisation de point de presse et diffusion de déclaration commune.
 Elaboration du rapport de l’atelier et distribution par pays ou par délégation.

L’exploitation et le partage de l’information ont réussi grâce à la mise l’élaboration


de communiqués de presse et de dossier de presse. Le choix et l’élaboration des
supports dépendaient de la spécificité de l’événement

La période de stage qui a duré trois mois nous a permis de mettre en pratique les
connaissances acquises et essentiellement dans le domaine de la communication.

49
La rencontre saint – louis sur la situation de
la peste bovine en Mauritanie fut le premier
atelier où le bureau de la communication
s’est vraiment affirmé par une participation
brillante. Implication de la presse locale et
une large couverture de l’événement au plan
national.

Ces rencontres sont suivies de celles-ci :


l’atelier d’évaluation sur les systèmes de
surveillance épidémiologique. Une Rencontre
similaire s’est tenue à l’hôtel Savana « Atelier sur la fièvre de la vallée Du Rift » et
le même succès a été obtenu. Ce qui confirme le rôle non négligeable de la
communication dans ce projet.

Des chevalets ont été confectionnés par la même occasion pour faciliter
l’identification de tous les participants. En sommes tous les représentants des
pays pouvaient être localisés très rapidement et cette forme d’organisation a
apprécié positivement par les responsables du bureau inter – africain des
ressources animales de l’Union Africaine

 BBA
ADDG
GEES
S
Des badges ont été conçus pendant dans toutes les activités de communication.
Et cette pratique a été finalement inscrite dans l’agenda. Et partant de là, j’avais
proposé des cartes similaires pour permettre une identification du personnel face
aux visiteurs.

50
 DDE
EPPLLIIA
ANNTT
L’inexistante de dépliant pour le projet m’a poussé à mettre en place cet outil pour
mieux informer les partenaires, éleveurs, les institutions des objectifs, activités,
résultats obtenus après un intense travail

 DDOOS
SSSIIE
ERRSS D
DEEP
PRREES
SSSEE ::
Il a été conçu lors de l’atelier sur la fièvre de la vallée du rift. Avec les éléments
d’informations basés sur les 5 w autant sur le projet que sur l’activité.

51
 C
COOM
MMMU
UNNIIQ
QUUE
ESSD
DEEP
PRRE
ESSS
SEE

 A
AGGE
ENND
DAA

Après analyse de l’ancien agenda confectionné par le projet, des améliorations ont
été proposées sur plan du contenu et des informations utiles à proposer. Par
exemple l’ancien agenda avait comme contenu des cartes de l’Afrique et surtout
d’Europe.

52
 JJO
OUUR
RNNA
ALL

Il a été édité un journal de capitalisation des activités du PROJET dans le cadre de


la visite du Ministre de l’Elevage. Le canal de diffusion était l’Internet.

53
Un DOCUMENT contenant des informations sur le projet a été aussi confectionné. Il avait
comme cible les visiteurs, partenaires techniques, organisations d’éleveurs

54
 P
PLLA
AQQU
UEETTTTE
EDD’’IIN
NFFO
ORRM
MAATTIIO
ONNS
SUUR
R LLE
EPPA
ACCE
E
Au vu des résultats et du statut de pays indemne de l’infection acquis, j’ai pris
l’initiative de concevoir cette plaquette au point de rendre disponible l’information
auprès des masses media. Et cette plaquette a été reprise ou adaptée aux réalités
d’autres pays africain.

SOURCE 2003

SOURCE
2003

55
 FFOOIIR
REE
La participation du projet dans les grandes rencontres montre la volonté de faire
connaître nos activités et les résultats obtenus pour le Sénégal.
A cet effet, nous avons participé à la FIARA 2003, à la quinzaine des femmes qui
a eu lieu à LOUGA (Kébémer) à la FIDAK 2004, à la Foire de la revue des PME, à
la FIDAK 2005. Voici en image et en bref l’organisation des stands des différentes
manifestations. Des questionnaires ont été distribués pour permettre une
amélioration dans nos participations futures.

FIARA 2003 MINISTRE DE L’ELEVAGE


Le rapport d’évaluation de la foire 2004 confirme notre volonté de mieux

progresser

FOIRE DE LA REVUE PME A LA CHAMBRE DE COMMERCE

56
Aménagement du stand à la chambre de commerce, et nous avons reçu à cette
occasion la visite de Monsieur Antoine Ngor FAYE Professeur à l’ISSIC

 C
CAAR
RTTE
ESSD
DEEV
VŒŒU
UXX

SOURCE
2003

 A
AFFFFIIC
CHHE
E

NB : Ces supports ont été conçus par le


chargé de communication dans le cadre de
la campagne agricole 2004 - 2005.
Cette affiche a été conçue en format A3 pour
informer les éleveurs de cet événement tant
utile pour les femmes du Directoire.
Ceci constituait une grande première pour les
services de l’élevage qui n’avaient jamais
conçu de support de cette
dimension.

Des casquettes et
des tees shirts ont
été conçus et
réalisés à cet effet.

57
 TTE EEES
SHHIIR
RTT
Tee shirt confectionnait pour le compte de la campagne agricole 2004 - 2005 et
contre la maladie de Newcastle

Ce Tee shirt confectionné pour la remise officielle du vaccin I2 aux femmes du


Dirfel. Ces tee - shirt proposé et accepté pour le volet élevage

58
 B
Baannddeerroollee

COMMUNICATION ET FORMATIONS :
La création de tous ces supports de communication participe à faciliter la formation
des agents, auxiliaires ou éleveurs. Il passe de l’alerte précoce aux messages, du
comportement à adopter à la définition des concepts ; de l’identification des signes
aux actions entreprendre. Le carnet de l’auxiliaire, le document de référence et de
présentation du pace ont été conçus 09

 P
PRRE
ESSE
ENNTTA
ATTIIO
ONND
DUUR
REES
SEEA
AUUE
EPPIID
DEEM
MIIO
OLLO
OGGIIQ
QUUE
EDDE
ESSU
URRVVEEIILLLLA
ANNC
CEE

Pour faciliter la sensibilisation des présentations power points ont été faites pour
permettre une communication élaborée.

59
 P
PRRE
ESSE
ENNTTA
ATTIIO
ONND
DEES
SNNE
EUUFFS
S ((0099)) M
MAALLA
ADDIIE
ESSP
PRRIIO
ORRIITTA
AIIR
REES
S
Une présentation des signes des neufs maladies prioritaires reste un élément de
taille dans la reconnaissance des maladies chez les éleveurs et cela permet une
alerte precose de la part de ces derniers pour permettre de circonscrire la maladie.

60
 C
CAAR
RNNE
ETT D
DEE LL’’A
AUUX
XIILLIIA
AIIR
REEO
OUUD
DEE LL’’E
ELLE
EVVE
EUUR
R

Ce carnet comporte les signes, actions et comportaements à adopter face aux 09 maladies
proritaires

SOURCE
2003

 LLA
A FFIIC
CHHE
EDDU
UVVA
ACCC
CIIN
NAATTE
EUUR
R

Cette fiche du vaccinateur a été élaborée dans le cadre de la campagne agricole


2004 – 2005, Elle retrace les différentes étapes de l’utilisation du vaccin, en
passant bien sur par la préparation, la dilution, l’inoculation et la conservation.

La fiche proposée dans le cadre de la sensibilisation entre en droite ligne avec les
attentes des vaccinateurs, et après une enquête menée auprès des utilisateurs
(Inspecteurs, vétérinaires, praticiens, agents, élèves vétérinaires) la fiche était bien
présentée, elle répond à leur attente et leur facilite le travail.

La fiche a été utilisée partout et reste un élément incontournable dans le dispositif


communicationnel mise en place

61
Fiche du vaccin I2 Fiche du vaccin Itanew
(Collyre) (Injectable)

La fiche sur son verso regorge d’information utilise pour un changement de


comportement. Ces conseils répondent au questionnement quotidien des acteurs
sur le terrain. La fiche a été utilisée partout au Sénégal et même dans les zones
les plus reculés.

62
CONCLUSION

Ce stage effectué tant bien que mal a été un moment de prise d’initiative, de prise
de responsabilité. Il est aussi un lieu de mise en œuvre mais aussi un atelier
comparable à celui d’un menuisier qui journalièrement mène des activités
coordonnées afin de satisfaire sa clientèle avec un produit de qualité.

Cette situation a conduit les autorités dirigeantes d’avoir une autre vision de la
communication avec l’intégration de celle-ci comme élément ou facteur
déterminant pour la réussite et la poursuite de leurs objectifs.

Ce changement est intervenu au plus au niveau avec même la sollicitation du


cabinet pour des questions de communication.

La manipulation et l’utilisation des NTICS, la création de supports, le management


des actions de communication, la mise en place d’un plan et d’une stratégie de
communication, l’exécution, le suivi - évaluation ; voila tant d’actions et d’éléments
qui militent pour la promotion d’une communication de qualité, mais pour y arriver ;
seule des efforts concertés à la fois des autorités et des acteurs restent nécessaire
pour une meilleure circulation des l’information et une évaluation de l’impact de la
communication sur ces derniers.

La budgétisation des activités doit se faire à partir d’une programme commun


accepté de tous pour permettre une meilleure appropriation par les acteurs et les
bénéficiaires.

Elle prendra en compte les rubriques du plan media proposé : impressions de


supports retenus, la conception et la diffusion de supports audiovisuels,
l’organisation de foras de sensibilisation, l’organisation de journée retenues,

63
ANNEXE

 A
ANNN
NEEX
XEE 11 :: Q
QUUE
ESSTTIIO
ONNN
NAAIIR
REE
PROGRAMME PANAFRICAIN DE CONTROLE DES EPIZOOTIES

Anda Hippolyte Frédéric TENDENG


Stagiaire en communication
Option I.E.C Septembre 2003 – Décembre 2003
1. AVEZ VOUS DEFINI VOTRE POLITIQUE DE COMMUNICATION?
 Oui  non  en cours
2. AVEZ VOUS UNE COMMUNICATION GLOBALE ?
 Oui  non  en cours
3. AVEZ VOUS DEFINI UN PLAN DE COMMUNICATION ?
oui 
non 
4. AVEZ VOUS UNE STRATEGIE DE COMMUNICATION ?
oui 
non 
5. TROUVE T’ON CES ELEMENTS CITES CI-DESSUS DANS LE PLAN DE COMMUNICATION ?

Public cible Activités Outils Echéance Responsables à budget


la mise en
oeuvre
Oui      
non      
6. QUEL EST LE CIRCUIT DE L’INFORMATION
Oui Non Pas du tout

Ascendant   
l
Descendant   
Latérale   
Unilatérale   
Ascendant –descendant   
Descendant – ascendant   
7. PERSONNES IMPLIQUEES DANS LA CIRCULATION DE L’INFORMATION ?

8. ACTIVITES DE COMMUNICATION
Quelles sont les activités de communication mené par le PACE?
Citez en quelles unes:
OUTILS DE COMMUNICATION
9. QUELS SONT LES OUTILS DE COMMUNICATION UTILISES POUR FAIRE PASSER
L’INFORMATION?
Oui Non fréquente peu fréquente jamais utilisé en cours
     
Tableau d’affichage
     
Note de service
     
Sondage

64
     
Journal interne
     
Rapport
     
Enquête
     
Réseau téléphonique
     
Tract
     
Projection
     
Film
     
Diaporama
     
Intranet
     
Affiche
     
Boite à images
     
Plaquette
     
Internet
     
Site WEB
     
Bulletin d’information
10. COMMENT INFORMEZ – VOUS VOS PARTENAIRES ?
Par écrit oui non Oral oui non Audiovisuel oui non
Interpersonnelle Film
Note de service
Rumeur Projection
Rapport
Bouche à oreille diaporama
Tract

Lettre
11. QUAND EST CE QUE VOUS INFORMEZ VOS PARTENAIRES DE RESULTATS DU PACE ?
Mensuel Annuel Hebdomadaire Non défini
   
12. QUELS SONT LES MOYENS DE COMMUNICATION QUE VOUS UTILISEZ ?
Liste rumeur E mail Visuel Téléphone/ Fax note interpersonnelle Liste de
discussion diffusion
        
13. INFORMEZ VOUS DE VOS VOYAGES OU ABSENCES ET PAR QUELS MOYENS ?
Oui Non Pas du tout
Oral   
Ecrit   
14. CONNAISSENT – ILS L’INTERIMAIRE EN CAS D’ABSENCE ?
oui Non Pas du tout
  
15. AVEZ – VOUS UN CADRE DE CONCERTATION AVEC LES PARTENAIRES ?
oui Non Pas du tout
  
16. QUAND EST CE QUE CE CADRE SE REUNIT ?
Mensuel Annuel Non defini
  

65
17. QUEL EST LE MATERIEL DONT DISPOSE LE PROGRAMME PACE ?
Oui
Voiture 

Télévision

Ordinateur / PC

Matériel Audiovisuel

Ap. photo

photocopieuse

Rétroprojecteur

Camera

Scanner

Vidéo projecteur

reliure

Imprimante
(NB: cochez si le matériel existe)
Complétez la liste de matériel s’il n’est pas cité ci dessus

18. AVEZ VOUS DES RELATIONS AVEC LES MASS - MEDIAS


Oui non
 
Si oui dans quel cadre ?
Animation Evènement Sensibilisation Rencontre Campagne Information Communication pour le
Changement de
ou réunion communication
      
Y a t-il un budget alloué à la communication ?
Oui non
 
19. FAITES VOUS APPEL A DES SPECIALISTES OU EXPERTS OU A DES STRUCTURES DE
COMMUNICATION ?
Oui Non Pas du tout

  
Dans quel cadre ?

Rencontre Plan ou stratégie Réunion Elaboration Forum ou débat


internationale de expert message
communication
  
20. QUELLES APPROCHES VOTRE STRUCTURE DEVELOPPE AUPRES DE LA POPULATION
CIBLE ET DES STRUCTURES PARTENAIRES ?

 approche participation 
 Approche systémique 
 approche économique 
 autres approches

66
21. AVEZ VOUS MIS SUR PIED UN PROGRAMME I.E.C (INFORMATION – EDUCATION –
COMMUNICATION ?)
Oui Non similaire

Y trouve t’on les éléments ci – après ?


(Cochet sur la case de dessous si l’élément existe)

Etude du milieu Identification des besoins Diagnostic

  
Analyse et classifications des Animation par cinebus Paquet minimum d’information
thèmes

  
Emission radiophonique / Support éducatif Formation des relais
radio communautaire

  
Pré – test des illustrations Plan multimédia Elaboration de message

  
22. QUEL EST LE DEGRE D’IMPLICATION DE LA POPULATION CIBLE ?
Bon Assez bon Peu Pas du tout

23. QUELLES SONT LES METHODES DE RECHERCHE QUE VOUS UTILISEZ ?


MARP SARAR
 
24. Faites – vous des communiqués de presse ou des dossiers ou articles relatifs aux différents
foyers ou en cas de suspicion ?
Oui Non Pas du tout

  
Si oui quelle est la cible ?
Commentaire :

Sont – ils mis à la dispositions de la presse ?

Commentaire :

25. Avez vous un bulletin d’information

Oui non
 
Si oui quelle est la cible ?
Commentaire :

Quelle est la périodicité ?

mensuel Hebdomadaire bimestriel trimestriel annuel Non défini


     

67
Communication financière
26. Informez – vous les publics internes et externes de la situation financière du projet ?

Oui Non Du tout De temps en temps

Public interne

Partenaire PACE

Financier PACE

Bailleur de fond
27. Quand est ce que vous informez vos partenaires ?

Par mois Par année Par semaine De manière ponctuelle Indéterminé

    
28. Faites – vous des rapports annuels ?
Oui non
 
29. En combien de langue ?
Wolof? Autres langues :
Francais?
Anglais ?
30. Faites vous une lettre aux actionnaires ?
oui 
non 
31. Faites vous des réunions périodiques avec les partenaires financiers ?
oui 
non 
32. Organisez – vous des assemblées générales d’actionnaire ?
oui 
non 
33. Avez vous des relations avec la presse ?
oui 
non 
34. Faites vous des communiqués ou une communication dans la presse locale ?
oui 
non 
35. Quelle est la cible de ce rapport ?
Oui Non Autres cibles :
Partenaires
Oui Non
Actionnaires?
Oui Non
Bailleur?
36. Avez vous un plan de communication ?
oui 
non 
37. Comment faites – vous connaître vos activités ?
Votre commentaire en quelques mots:

68
38. Quels sont les outils de communication que vous utilisez?
Rapport
Communiqué
E mail
Fax
Telephone
Avis
Lettre
Interpersonnelle

STATUT DE PAYS INDEMNE DE L’INFECTION

DONNEE PACE 2003

69
FIARA 2003

Questionnaire d’évaluation (libre)

Destiné aux visiteurs

1. Nom / Prénoms :……………………………………………………………………


……………………………..…………………….
2. Nom de société ou organisation……………………………..…………….
……………………………………………………………………………………………
Adresse……………………………..………………………………………………...
3. Domaine D’activités…….……………………………..……………………………..
 activité unique (précise laquelle) ……………………………………….
 activités diversifiées ( liste en précisant s’il y a une activité dominante)
……………………………..………………………………… ……………......
4. Avez vous déjà participe aux foires
précédentes ?………………………………
Précisez la dates……………………
 Oui  Non
5. Si vous y participez pour la première fois, comment avez-vous été
informe de l’existence de notre stand ?

Par voie de presse Par les OP par une autre voie

6. Quelle appréciation portez-vous sur l’organisation matérielle de notre


stand ?

Satisfaisante moyennement satisfaisante insuffisante

Pourquoi ? ………………………..…………………….……………………..

7. Quelle appréciation portez-vous sur l’accueil ?

Satisfaisante moyennement satisfaisante insuffisante

Pourquoi ? ………………………..…………………….……………………..

8. Avez – vous pu participer à un ou plusieurs debats sur le stand?

Non OUI, préciser le thème……………………………………………

9. Avec quelles organisations ou canal vous avez eu nos contacts


(expliquer)………………………..…………………….………………………………
… ……………………….……………………….……….…………….………………
Quel type de collaboration souhaitez vous avoir avec le
projet …………………..……………………………….……………………….…………
……….………………………… ……………………….……………………….…………

70
LLIIS
STTE
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CRRIITTE
ERRE
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PAARRTTIIS
SPPOOU URR LLE
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ALLUUAATTIIO
ONN

• Plans de contrôle et de lutte contre les principales zoonoses


• Comité de Pilotage fonctionnel (réunions et fréquences respectées)
• Comité Technique fonctionnel (réunions et fréquences respectées)
• Unité Centrale mise en place et fonctionnelle
• Schéma de fonctionnement et organigramme du réseau établis (formalisation,
hiérarchisation…)
• Charte de fonctionnement (existante, validée et utilisée)
• Intégration des structures partenaires de la santé animale dans le réseau
• Agents des Postes de surveillance mis en place (nombre, disposition en adéquation avec
le contexte du pays)
• Formation initiale des agents (notion en épidémiologie, surveillance, prélèvements,
détection, intervention) réalisée et recyclages réguliers.
• Manuel de procédures pour les agents du réseau disponible
• Documents de travail validés (guide de l'agent de terrain, fiches d'enquêtes, chaîne de
froid, carburant …)
• Outils de collecte de données disponibles sur le terrain (fiches, questionnaires…)
• Matériels disponibles sur le terrain (logistique, conservation et acheminement…)
• Moyens de déplacement effectifs (moyens roulant et carburants…)
• Moyens de communication fournis aux agents (radio, téléphone, RAC…)
• Equipe mobile (multidisciplinaire) mise en place et fonctionnelle
• Ressources humaines qualifiées & disponibles au niveau de l'Unité Centrale
• Missions régulières de l'Unité Centrale (ou régionale) sur le terrain
• Animation continue intra-réseau (ateliers, rencontres entre partenaires)
• Animation et communication extra-réseau
• Feed-back systématique des informations vers le terrain (agents, éleveurs, vétérinaires…)
• Existence d'une Base de Données fonctionnelle (responsable identifié, compétences, et
logistique…)
• Procédures de gestion des données respectées : validation, saisie et analyse
• Validation des données (fiabilité, exhaustivité, spécificité…)
• Exploitation statistique et épidémiologique des données et élaboration de rapports
épidémiologiques de qualité
• Utilisation d'un SIG (réalisation de cartes zoosanitaires actualisées…)
• Positionnement formalisé et implication du Labo au sein du réseau (protocole…)
• Capacités effectives en ressources humaines pour le diagnostic
• Capacité d'analyses pour les maladies prioritaires (Nb prélèvements analysés/mois…)
• Moyens matériels fournis par le réseau
• Existence de laboratoires décentralisés fonctionnels (humains et matériels)
• Participation du labo aux enquêtes du réseau et à l'animation
• Documents didactiques et de sensibilisation élaborés et diffusés
• Outils de communication effectifs, diversifiés et mis à jour (radio, TV, affiches…)

71
• Edition d'un bulletin sanitaire périodique (régularité, qualité…)
• Diffusion du bulletin à tous les niveaux et en quantité suffisante
• Indicateurs de Performance pour le suivi définis et validés
• Application des IP à différents niveaux ou composantes du réseau
• Analyse en continu des IP et mesures correctrices appliquées
• Motivation des agents sur le plan qualitatif et quantitatif
• Intégration des vétérinaires privés dans la surveillance des maladies (formalisée, effective)
• Intégration formalisée et effective des organisations professionnelles et des autres
structures (ONG, projets…)
• Formation & sensibilisation des partenaires à la surveillance des maladies
• Intégration des groupements d'éleveurs et producteurs dans le réseau
• Formation et intégration d'éleveurs sentinelles dans le réseau (réunions participatives…)
• Protocoles de surveillance détaillés par maladie prioritaire (procédures, codification,
pertinence…) élaborés et appliqués
• Surveillance clinique de la Peste Bovine effective selon la procédure OIE (suspicions
légitimes, qualité des fiches…)
• Surveillance sérologique de la Peste Bovine effective selon procédure OIE (prélèvements,
analyse …)
RESULTATS DU PARC
L’objectif global du programme (PARC) est l’amélioration des revenus
tirés de l’élevage en stimulant la production animale par :
PRINCIPAUX RESULTATS DU PROGRAMME PARC :
OBJECTIFS REALISATIONS
 Entre 1989 et 1996, les vaccinations contre la peste
Eradication de la peste bovine ont représenté plus de 9,4 millions de tête
bovine  En janvier 1997, une déclaration de pays
provisoirement indemne de la peste bovine a été faite
à l’OIE.
 5.000 prélèvements par an.
Contrôle de la  La vaccination contre la Péripneumonie contagieuse
péripneumonie contagieuse bovine (PPCB) associée à celle de la peste bovine.
bovine Aucun foyer de PPCB depuis + de 10 ans.
 L’appui fait aux services vétérinaires
Appui  La mobilité des agents a été améliorée
aux services vétérinaires et  Des équipements informatiques et bureautiques pour
au LNERV le traitement et la diffusion de l’information zoo
sanitaire.
Un équipement du LNERV. L’installation de 6
laboratoires régionaux de diagnostic.
Appui aux éleveurs  Un fonds de garantie de 100 millions de FCFA au
CNCAS pour faciliter l’accès au crédit des éleveurs.

72
FFIIC
CHHE
EDDE
ESS 99 M
MAALLA
ADDIIE
ESSP
PRRIIO
ORRIITTA
AIIR
REES
S

Cette annexe a été conçue ma personne lors des réunions de


formations des auxiliaires.

73
PROCEDURE OIE PESTE BOVINE
Pour être déclaré pays indemne de peste bovine
Système efficace de déclaration et d’investigation
Vaccination de masse
Arrêts des vaccinations
Provisoirement indemne
Échantillonnage aléatoire
Examens cliniques systématiques
Échantillonnage aléatoire
Examens cliniques systématiques et
prélèvements sérologiques systématiques)

Indemne de peste
bovine Indemne
d’infection
Au moins 2 ans
Au moins 2 ans de surveillance clinique
Au moins 2 ans de
surveillance
clinique et sérologique

74
MISE EN OEUVRE DU PLAN DE COMMUNICATION

Activités Objectifs Cibles Supports Contenus Techniques Calendrier Attentes

Vulgariser les thèmes Populations Journaux


Dossiers de majeurs des actions du Services de la place Informations Interview Trimestriel Adhésion à un plan
presse projet techniques radios thématiques Article d'actions mis en œuvre ou
OPEs télévisions communication imminent
Journaux Informations En fonction Information perçue à
Communiqués Partage d'information Grand public radios factuelles des temps réel
télévisions circonstances
Créer un espace Les intervenants papier Divers Magazine Visibilité et partage de
Bulletin d'échanges et dans la mise en simple Trimestriel l'information entre le
d'informations entre œuvre des projet et ses partenaires
acteurs services différentes avec les populations
techniques chercheurs composantes
et populations
Tribune sur des domaines Population plus réceptive
de l’élevage, la santé Acteurs Radio Information Emission Radio : aux enjeux du contrôle
Emission animale, l’éducation etc. Organisation de radiophonique hebdomadair des epizooties et les
(Emission Waar Wi de Professionnelles Télévision Formation e Changements de
SUD FM, DISSO autres d’élevage, OCB, Espace ludique comportements
radios communautaires) GPF interactivité Télé :
trimestriel
Publi- Information scientifique Grand public Télévision Réalisations Documentaire Semestriel Thèmes majeurs
reportage de vulgarisation Effets appropriés
néfastes
attitudes

Etc..

76
REALISATIONS ESTIMEES COMPAREES AU PLAN GLOBAL

CODES POSTES REALISATIONS ESTIMEES TROIS (3) DP CUMUL CUMUL ECART


REALIS. DP1 REALIS. DP2 PREVIS DP3 CUMUL PREVISIONS PLAN GLOBAL PG-REAL EST
1 Renforcement Services Publics
1.1 Bureau d'épidémiosurveillance
1.1.1 Personnel 3 759 997 4 087 591 4 320 000 12 167 588 12 440 000 6 480 000 -5 687 588
1.1.2 Equipement 5 137 000 22 002 028 8 615 000 35 754 028 36 765 850 18 400 000 -17 354 028
1.1.3 Fonctionnement 24 364 237 36 189 448 43 483 600 104 037 285 143 371 400 134 800 000 30 762 715
Sous total Bureau Epidémiologie 33 261 234 62 279 067 56 418 600 151 958 901 192 577 250 159 680 000 7 721 099
1.2 Appui au Laboratoire National
1.2.1 Personnel 662 080 0 0 662 080 662 080 3 600 000 2 937 920
1.2.2 Equipement 16 143 813 0 2 000 000 18 143 813 19 000 000 17 000 000 -1 143 813
1.2.3 Fonctionnement 8 669 629 21 573 041 60 855 000 91 097 670 113 742 600 71 045 000 -20 052 670
Sous total Appui Laboratoire 25 475 522 21 573 041 62 855 000 109 903 563 133 404 680 91 645 000 -18 258 563
1.3 Inspections régionales Services Véto
1.3.1 Personnel 4 707 500 3 431 750 5 040 000 13 179 250 15 120 000 15 120 000 1 940 750
1.3.2 Equipement 0 0 3 900 000 3 900 000 4 959 000 3 900 000 0
1.3.3 Fonctionnement 34 531 320 19 824 940 44 120 000 98 476 260 119 675 000 69 900 000 -28 576 260
Sous total Inspections Services Véto 39 238 820 23 256 690 53 060 000 115 555 510 139 754 000 88 920 000 -26 635 510
1.4 Réseau actif
1.4.1 Personnel 0 0 0 0 0 0 0
1.4.2 Equipement 24 824 000 0 7 350 000 32 174 000 34 624 000 35 050 000 2 876 000
1.4.3 Fonctionnement 23 824 126 18 260 614 17 401 500 59 486 240 77 547 300 119 756 000 60 269 760
Sous total Réseau Actif 48 648 126 18 260 614 24 751 500 91 660 240 112 171 300 154 806 000 63 145 760
CODES POSTES REALISATIONS ESTIMEES TROIS (3) DP CUMUL CUMUL ECART
REALIS. DP1 REALIS. DP2 PREVIS DP3 CUMUL PREVISIONS PLAN GLOBAL PL-REAL EST
1.5 Appui Coordination nationale
1.5.1 Personnel 14 814 916 14 468 038 14 496 000 43 778 954 43 875 000 35 640 000 -8 138 954
1.5.2 Equipement 0 26 369 220 0 26 369 220 28 649 500 16 000 000 -10 369 220
1.5.3 Fonctionnement 29 373 710 25 946 060 31 599 500 86 919 270 106 311 700 81 428 000 -5 491 270
Sous total Appui Coordination Nationale 44 188 626 66 783 318 46 095 500 157 067 444 178 836 200 133 068 000 -23 999 444
Total Rubrique I 190 812 328 192 152 730 243 180 600 626 145 658 756 743 430 628 119 000 1 973 342

77
2 Amélioration Services aux Eleveurs
2.1 Personnel 0 0 0 0 0 0 0
2.2 Equipement 4 905 312 2 488 800 0 7 394 112 7 568 750 8 000 000 605 888
2.3 Fonctionnement 7 949 446 14 257 616 0 22 207 062 77 338 700 42 050 000 19 842 938
Total Rubrique II 12 854 758 16 746 416 0 29 601 174 84 907 450 50 050 000 20 448 826
3 Lutte contre la peste bovine
3.1 Personnel 0 0 0 0 0 0 0
3.2 Equipement 15152000 0 0 15 152 000 15 160 000 15 500 000 348 000
3.3 Fonctionnement 6 010 393 3 088 451 5 688 000 14 786 844 20 163 500 22 950 000 8 163 156
Total Rubrique III 21 162 393 3 088 451 5 688 000 29 938 844 35 323 500 38 450 000 8 511 156
4 Lutte contre les autres épizooties
4.1 Personnel 0 0 0 0 0 0 0
4.2 Equipement 5 101 500 0 450 000 5 551 500 5 851 500 5 250 000 -301 500
4.3 Fonctionnement 5 966 994 6 556 956 10 224 200 22 748 150 31 626 800 14 592 000 -8 156 150
Total Rubrique IV 11 068 494 6 556 956 10 674 200 28 299 650 37 478 300 19 842 000 -8 457 650
TOTAL RUBRIQUES I, II, III, IV 235 897 973 218 544 553 259 542 800 713 985 326 914 452 680 736 461 000 22 475 674
IMPREVUS 875 054 3 397 250 12 977 140 17 249 444 37 916 852 36 823 050 19 573 606

TOTAL GENERAL 236 773 027 221 941 803 272 519 940 731 234 770 952 369 532 773 284 050 42 049 280

78
Données projet 2000

79
80

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