Communication Et Sante Animale
Communication Et Sante Animale
DEDICACES
REMERCIEMENTS
SIGLES ET ABREVIATION
INTRODUCTION P.8
PREMIERE PARTIE
Présentation P.10
Historique P.10
PACE : programme panafricain de contrôle des épizooties composante
nationale (PACE – Sénégal) P.10
Présentation P.11
Objectifs généraux et spécifiques P.11
Partenaires P.12
Schéma des partenaires du pace P.12
DEUXIEME PARTIE
CONTEXTE P.13
METHODOLOGIE P.14
Mon approche – Ma compréhension – Ma démarche P.14
Collecte de données P.17
Revue de la littérature P.17
Recherches documentaires P.17
Echantillonnage P.17
Difficultés P.19
CONCLUSION P.62
ANNEXES P.63
Questionnaires P.63
Statut de pays indemne de l’infection P.68
Questionnaire pour la Fiara P.69
Indicateurs de performances P.70
Résultats du PARC P.71
Présentation des 09 maladies prioritaires P.72
Mise en œuvre du plan de communication P.74
Répartition financière des différentes lignes budgétaires P.75
Répartition des techniciens P.77
Je dédie ce travail
Au
Voici le fruit de vos efforts tant déployés dans votre combat « Education pour tous »
Tous ceux qui ont prié pour moi ou qui m’ont soutenu de près ou de loin.
Merci pour vos efforts consentis et en retour je vous offre le fruit de mon travail.
Ces remerciements vont de même à l’endroit de toutes les personnes qui m’ont
soutenu ou contribué à cette formation.
Pour finir, que tous ceux qui, de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce
travail y retrouvent totalement notre sincère reconnaissance.
Le monde est secoué par une maladie animale « grippe aviaire ou l’influenza
aviaire. ». Après les maladies de la vache folle, de peste bovine et d’autres
zoonoses…, les consommateurs qui ne sont pas des spécialistes mais de grands
utilisateurs des productions animales et de leurs dérivés (viande, lait, œuf …) se
sont sentis ébranlés.
Ces maladies qui ont mobilisé autant de scientifiques, de chercheurs, d’autorités des
pouvoirs publics, politiques, sanitaires, de spécialistes du monde animal, ne sont
pas encore totalement maîtrisées.
9
Le Sénégal dispose d'un cheptel de près de 3 millions de Bovins, de 8 millions de
petits ruminants et de 25 millions de volailles. L'élevage concerne 350 000 familles
(3 millions de personnes) et participe à la formation des revenus de 9 ménages sur
10 en milieu rural (12 % des revenus.) Il Contribution au PIB national avec un taux
de 7,5 %. Cependant la part de l’élevage dans l’agriculture est de 35,5 % et le taux
de croissance dans l’économie nationale est de 6%.
Les autorités sénégalaises, conscientes des pertes et préjudices que ces épizooties
peuvent apporter dans l’économie nationale mais aussi à la population sur le plan de
la santé, ont pris des dispositions appropriées en adhérant aux programmes et
projets initiés sur le plan sous - régional en collaboration avec ses différents
partenaires comme l’Union européenne, la FAO, OIE, OMS… comme le PARC et le
PACE.
Ces structures qui ont su aider certains Etats africains dans la lutte contre les
épizooties ont attiré l’attention des autorités locales. Ces épizooties ont su mobiliser
autour de la question l’ensemble des décideurs, partenaires, bailleurs, Etats, ONG,
services vétérinaires, services publics, …
Cependant il est bon de souligner que ces mécanismes souffrent d’une grande
insuffisance de moyens de manière générale.
Le diagnostic communicationnel montrera des
difficultés qui méritent d’être relevées. La mise
en œuvre de ces projets comme le PARC
10
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU PROJET
HISTORIQUE DU PACE
11
Les Partenaires Internationaux du Programme PACE sont : la Commission
Européenne, la Coopération Française, l’OIE, le CIRAD, la FAO, la Banque
Mondiale, l’AIEA, la GTZ, l’USAID, et le Fond international pour le développement
de l’élevage.
PRESENTATION
Le Sénégal fait partie des cinq premiers pays à bénéficier du financement de ce
programme en novembre 2000. Après approbation du Comité Conseil du PACE
réunie en mars 2000 le pays a bénéficié d’un financement de 7 Milliards pour
l’ensemble de 32 pays membres.
Le projet a quatre sous composantes : (1) la composante renforcement des services
publics ; (2) La composante amélioration des services rendus aux éleveurs ; (3) la
composante lutte contre la peste bovine ; (4) la composante de contrôle de la PPCB
et des autres épizooties
L’OBJECTIF GENERAL
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Renforcement des services publics pour le contrôle des maladies.
Amélioration des services rendus aux éleveurs grâce notamment à un
renforcement du processus de privatisation
Eradication complète de la peste bovine.
Meilleur contrôle de la péripneumonie contagieuse bovine et des autres
épizooties majeures grâce à un réseau d’épidémiosurveillance permettant
l’élaboration de stratégies adaptées.
12
Le projet est appuyé sur le terrain par une équipe dynamique composée de
Docteurs vétérinaires, d’ingénieurs des travaux d’élevage (ITE), d’agents
techniques, d’auxiliaires d’élevage et d’organisations éleveurs et ainsi reparti :
L’organigramme du projet n’était pas disponible et va être proposé dans le travail
accompli. Et c’est un indicateur qui permet de faciliter le travail et favoriser les
règlements des problèmes ou conflits
Le PACE est une structure qui travaille de concert avec les services compétents de
l’Etat, et qui interviennent dans le domaine de la santé humaine ou de la protection
animal. On peut citer : l’ISRA, la Direction des Parcs Nationaux, la Direction des
eaux et forets chasse et conservation des sols, l’ISRA/ LNERV.
Ces acteurs dans leur diversité travaillent chacun dans son domaine respectif pour
la poursuite des objectifs spécifiques que le PACE s’est fixé.
13
DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE
CONTEXTE
Si on se réfère aux diagnostics déjà effectués dans le domaine de l’élevage, rare
sont ceux qui prennent en compte l’aspect de la communication, toutes les actions
tournent autour de l’animal. Cela résulte d’une inexistence d’action de
communication, un manque de stratégie de communication ou l’utilisation de
l’événementiel.
Cette utilisation de la communication ne définit ni les objectifs généraux ou
spécifiques poursuivis mais aussi ne s’inscrit pas dans une stratégie de
communication d’où le manque notoire de document sur les actions de
communication déjà menées.
A présent le programme est prolongé de deux (2) ans, et il est important de cerner
les manquements pour lesquels nos actions de communication doivent être dirigées.
Cependant quelques contraintes bloquent la bonne marche des activités du projet et
du SNSE
14
METHODOLOGIE
Cette méthodologie décrit la manière utilisée pour mener ce travail. Il est basé sur
des entretiens directs, semi structurés et parfois libre pour tester le degré
d’implication des acteurs dans la mise en œuvre des activités et voir en quoi une
approche communicationnelle a été validée et mise en œuvre aussi bien en interne
qu’en externe.
Cette démarche importante permet de tester la validité scientifique des actes a priori
et de mettre en valeur les connaissances théoriques acquises durant le cursus
développé pour l’obtention du titre de Technicien supérieur en Sciences de
l’Information et de la Communication.
Dans cette perspective, des outils ont été élaborés et administrés au personnel.
Le mode d’administration du guide nous a permis de faire un diagnostic de la
communication sur le plan institutionnel et organisationnel (voir guide en annexe).
Les données recueillies ont concerné : le profil historique de l’organisation, le
fonctionnement, les ressources (financières- humaines), l’accès et le contrôle des
ressources, les résultats sur le plan technique.
Certes, d’autres modèles existent, mais notre choix s’est porté sur le comment des
actions en matière de communication. En guise d’investigation, nous nous sommes
plutôt focalisé sur les voies et moyens utilisés pour avoir l’information juste et utile.
Cette description permettra de retracer certains points essentiels qui illustrent mes
débuts dans la cellule de communication du PACE.
Le projet PACE – Sénégal fait partie des programmes nationaux reliés directement
à l’Unité de Coordination de l’Afrique de l’Ouest qui se trouve présentement à
BAMAKO. Cependant ce concept innovateur laisse apparaître plusieurs sous
dénomination à savoir : Programme PACE, Projet PACE et parfois même
15
composante nationale même si ce dernier est rarement utilisé pour nommer la
structure. Cette situation laisse voir une incompréhension de ce qu’est la structure
en tant que telle. Tantôt un programme, tantôt un projet, tantôt une composante
nationale, cela se voit à travers les différentes entrevues ou discussions tenues avec
les techniciens. Il est ainsi utile de faire l’unanimité sur l’appellation exacte à donner
à cette structure pour permettre de comprendre le PACE.
Au tout début de mon stage, j’avais élaboré un questionnaire pour comprendre les
mécanismes, le fonctionnement, les atouts, avantages et inconvénients. Les
entretiens libres ont permis une mise à niveau très rapide et une compréhension des
différents axes du projet.
Cette méthode ainsi construite s’est basée sur les composantes de la structure pour
évaluer le niveau de prise en charge de la question de la communication et ceci est
couronné par un questionnaire simple et applicable à plusieurs catégories
d’individus (travaillant dans la structure) que l’on peut retrouver aux annexes.
L’autre innovation majeure est reste l’entretien (difficile) provoqué avec le personnel
d’appui (chauffeur, secrétaire, planton, comptable matière…). Ce choix s’explique
par le fait que c’est le personnel qui bénéficie généralement d’un traitement peu
favorable sur le plan informationnel ; et en réalité ; dans une société, entreprise ou
structure tous les acteurs doivent être à niveau et avoir un minimum d’information
dont ils sont aussi comptable.
Des entretiens libres ont été faites avec la présidente des femmes du DIRFEL de
Saint – Louis qui est dans une région où l’élevage a une place prépondérante.
16
Ces ateliers étaient les moments privilégiés pour non seulement rencontrer tous les
IRSV en général et en particulier ceux des zones à forte élevage, et qui sont à
l’intérieur du pays comme ceux de la région de St Louis, Matam, Tambacounda
Kaolack…Les autres représentants des autres structures étaient aussi associés. Il y
avait constamment ceux du Laboratoire National (LNERV), ceux de l’ISRA, ceux des
Directions eaux et forets, ceux des Parc Nationaux.
Une évaluation semi – quantitative basée sur les connaissances des réseaux
nationaux accumulées à travers les missions réalisées par les épidémiologistes,
Assistants techniques régionaux, mais également à partir des informations fournies
par les rapports d’activités
Cette évaluation des réseaux a tout d’abord été appliquée aux 20 pays d’Afrique
de l’Ouest et du Centre, dont les premiers résultats ont été présentés à l’occasion de
l’Atelier de Dakar (Août 2004), atelier d’optimisation des systèmes de surveillance
épidémiologique dans les pays membres du programme PACE.
Ces échanges peuvent des fois avoir un portée national comme sous régional et ne
peuvent être en aucun moment une limite au diagnostic. Le premier diagnostic a été
fait en groupe avec une multitude de diversité sur le plan ethnique, sous régional…
17
La collecte des données
La recherche documentaire
Cependant il faut signaler que ni les rapports de missions des acteurs du réseau ne
sont disponibles, ni pour le grand public, ni pour l’ensemble du personnel
(secrétaire, comptable et même responsable de la communication.)
18
Le terme qui revient dans tous les documents de base du PACE relate cette phrase
« le projet PACE part des résultats obtenus par le PARC » mais dans la
recherche documentaire ou dans les documents présentés il n’y a aucun document
qui donne une idée des résultats obtenus par le programme PARC. La réponse des
acteurs est que le PARC a fait du bon travail. Il a fallu utiliser un autre medium : la
recherche par Internet (www.) pour plus d’information
L’échantillonnage
Cependant notre étude ne peut porter sur toute l’étendue du territoire sénégalais et
pour cela il fallait cibler les zones à élevage pour voir quels sont les problèmes de
communication rencontrés à ce niveau.
Pour voir l’image de projet par rapport aux autres structures avec lesquelles il
cohabite, on a interrogé les chauffeurs, les plantons, les responsables des autres
divisions (la grande difficulté : rendez vous non respecter de leur part)
Si l’on se réfère sur le nombre important d’acteurs qui se joignent autour de Réseau
il est nécessaire et important de procéder à un ciblage plus minutieux qui permet
d’avoir une information plus juste à partir des représentants des structures.
19
Pour cela il faut procéder par élimination. Les IDSV n’étaient pas interrogés car
étant représentés par le chef hiérarchique qui sont les IRSV (11). De même pour les
éleveurs, le nombre important d’organisations (28 d’après le dernier recensement)
qui ne cessent de croire ne permet pas une interrogation sur des questions de
communication, mais on a la possibilité de se focaliser sur les organisations que l’on
rencontrent la plupart dans les réunions de manière générale et dans les ateliers de
manière particulière. Le choix des personnes à interviewer parmi les éleveurs est
influencé par leurs appartenances aux grandes organisations comme le CNCR, la
Maison des Eleveurs et enfin le Directoire des femmes en élevage.
La grande difficulté est que les personnes à interroger sont des techniciens de
l’administration et que le questionnement des éleveurs passe nécessairement par
les visites dans leurs lieux de travail respectif. Nous avons privilégié les entretiens
libres pour recueillir un maximum d’informations et avec des débats en tout liberté et
toute confiance.
Les populations interrogées sont les IRSV, les organisations éleveurs, les
responsables des bureaux d’épidémiologie surveillance
Cette dimension régionale montrait en fait une difficulté à avoir des informations
fiables, palpables basées sur un diagnostic fait avec la population. Pour dire qu’on
ne peut se baser que sur la documentation mise à disposition. Cette multiplicité des
20
pays rend compte de la multiplicité des structures impliquées mais aussi des
acteurs.
Cela est confirmé par les présentations des objectifs, missions et de la situation
géographique des différents partenaires (voir la liste des partenaires) .
La deuxième difficulté est liée au fait que le poste du chargé de communication est
attribué à un Ingénieur des travaux en Elevage (ITE) qui n’a pas reçu une formation
en Communication et que les quelques notions qu’il a acquises grâce à une
formation de six (6) jours ne lui permettaient pas de garantir une opérationnalité de
la composante communication, où j’ai pu subir un stage pratique.
21
PACE, nous pouvons affirmer que la communication était reléguée au second plan
voire dérouler de manière non professionnelle.
Les rapports de missions des agents sont remis au comptable en tant que pièces
justificatives et cela ne permet pas aux autres personnes de s’enquérir des
difficultés rencontrées et des situations vécues.
Cette difficulté nous a amené à travailler simplement avec les nombreux acteurs
locaux qui ont une place importante dans le processus.
LE RESULTAT DE CE DIAGNOSTIC
Si l’on se refaire à ce schéma, on peut noter trois principaux axes : la collecte, la
transmission et l’analyse. Cependant le diagnostic ci-dessous montre des
contraintes liées à la collecte, à la transmission mais aussi au retour d’informations
après analyse. (Ce modèle a été proposé par le stagiaire et adopté par le projet)
22
LES CONTRAINTES MAJEURES :
L'une est liée au fait qu'il n'y a pas de retour d'information après prélèvement
de sang ou d'organes sur leurs animaux.
L'autre, c'est le fait d'une situation financière précaire des éleveurs qui fait
que ces derniers se rabattent sur le marché noir des médicaments.
L’analyse des points faibles des dispositifs des systèmes de surveillance est
ainsi synthétisée :
Cette analyse n’est pas terminée car elle ne prend pas en compte certains aspects
qui semblent spécifiques avec des cibles bien déterminées et acteurs à la fois dans
le réseau d’épidémiosurveillance
Le premier élément retenue positif est la prise de conscience des autorités du projet
et autres partenaires de la faiblesse de communication et de la nécessité de
l’améliorer. Il est bon de noter l’ouverture d’esprit et les dispositions prises pour
résoudre ces problèmes qui empêchent le développement de la communication.
La responsabilisation de la cellule dans les actions de communication sans
immixtion ou création d’interférence. Il faut reconnaître l’existence de matériel audio
visuel (enregistreur, vidéo, télévision, mini camera, appareil photo numérique).
23
Principaux Points faibles :
Les activités du bureau de communication n’ont pas étaient défini et que la
communication est restée en léthargie durant une bonne période. Et cela se vérifie
par le rapport du technicien régional de la GTZ M. Patrick BASTIENSEN et en
même temps assistant du PACE régional qui parle de « reprise des activités du
bureau de la communication depuis l’accueil du stagiaire ». Chose louable car il
témoigne du changement apporté au sein de cette structure.
Le manque de concertation au niveau interne et de rencontre périodique pour voir la
démarche, analyser et rectifier aux besoins. Cependant il faut signaler que des
rencontres se font à la veille de chaque rencontre internationale organisée par le
projet ou le ministère. La communication est ascendante et que le feedback est très
faible voir même inexistant.
Le diagnostic a révélé à tous les niveaux des faiblesses qui méritent d’être souligné
et on peut retenir :
Au niveau de la Coordination
• La non tenue d’une réunion d’information au sein du projet
• L’inexistence de cadre de concertation,
• Manque de circulation de l’information entre responsable de cellule
24
DIAGNOSTIC COMMUNICATION EXTERNE
La mise en place d’un bulletin d’informations sur les maladies animales. Cependant
il est destiné aux techniciens, partenaires au développement, et autres institutions.
Même si la gestion de la Base de Données sanitaire est satisfaisante : utilisation du
PID adapté au pays, procédures de validation, exploitation des données,…). Même
si la contribution financière de l’Etat est en nette progression (près de 50%).
Principaux faibles:
L’inexistence de bulletin d’informations approprié pour les éleveurs. La non diversité
des supports de communication (affiche uniquement).
L’organisation des séances d’animation reste à parfaire sur le plan du choix des
acteurs qui doivent participer à la manifestation.
Le manque de restitution des activités initiées par le projet au niveau éleveur et cela
montre encore une fois l’inexistence de cadre de concertation.
La difficulté du projet a trouvé un interloculeur valable au vu du niveau de la
formation des membres.
Les activités du SNSE (les principaux agents du niveau central et local dépendent
de la Direction de l’Elevage, l’animation et la fonctionnalité du système ont connu
une baisse et le taux de rapportage des agents a sérieusement chuté.
L’intégration de partenaires et l’utilisation des Indicateurs de Performance sont
toujours insuffisamment mises en œuvre et sont à renforcer.
25
Au niveau des éleveurs
26
ANALYSE ET COMMENTAIRE
L’évaluation plus approfondie de ces dispositifs permet de constater que le pays ne
dispose pas encore d'un système totalement opérationnel et pérenne. En effet, les
réseaux d’ Epidémiosurveillance nationaux se décomposent ainsi, certains :
(III) produisent des informations sanitaires sur les maladies animales surveillées
selon des protocoles de surveillance élaborés et validés.
27
o Si ces informations étaient bien diffusées par un canal adapté, la
formulation de requêtes susceptibles d’intéresser les partenaires au
développement pouvaient permettre une meilleure prise en charge de la
problématique et susciter une adhésion.
28
éleveurs l’utilité de la prise de sang et les avantages de ces prélèvements.
(observation des actes posés par les agents dans les missions de terrain)
(VI) Assurent une bonne communication avec les éleveurs, les vétérinaires
privés et tous les partenaires impliqués dans les questions de santé animale au
niveau national.
(VIII) Tab.2 Evolution des effectifs du cheptel au cours des 5 dernières années
(nombre de têtes)
SOURCE DIREL 2004 Rapport 2004
Année Bovins Ovins Caprins Porcins Equins Asins Camélins Volaille Volaille
familiale industrielle.
Million Million Million Mille Mille Mille Mille Million Million
2000 2 986 4 542 3 879 269 471 399 4 18 900 5 595
2001 3 061 4 678 3 995 280 492 407 4 19 543 6 115
2002 2 997 4 540 3 900 291 496 400 4 20 207 5 174
2003 3 018 4 614 3 969 303 500 400 4 20 549 5 100
2004 3 039 4 739 4 025 300 504 412 4 20 960 5 285
Croîts moyens
0,8% 1,1% 1,0% 4,7% 2,5% 1,8% 0,6% 2,8% 6,6%
29
la valeur exacte d’une population de 3 018 000 sujets peut être estimé à
1810800000 frs CFA. Idem pour les caprins, les ovins, les équidés, et la
volaille….
o Cependant si l’on considère que les effectifs vaccinés (voir tableau ci-
dessous) on peut faire des analyses qui peuvent se justifier.
Maladies Eff. estimé Eff. estimé Eff. vacciné Eff. vacciné Taux de couverture
ciblées DIREL 2000 terrain en 2002-2003 en 2003-2004 vaccinale en 2002-2003
(%)
Selon Selon
Estimation Estimation
du terrain DIREL
PPCB 2 927 052 2 837 122 1 450 586 1 884 321 55,71 49,55
PPR 8 329 846 6 831 621 922 576 1 440 492 14,33 11,07
PE 446 018 444 463 8 396 25 485 1,88 1,88
SOURCE DIREL 2004 Rapport 2004
6000000
3000000
50 0 0 0 0 0
4000000
2000000
POPULATIONS 3000000
1000000 2000000
10 0 0 0 0 0
0
1 2 3 0
1 2 3
Série1 2001 2002 2003 Série1 2001 2002 2003
Série2 2 837 122 1 450 586 1 884 321 Série2 6 831 621 922 576 1 440 492
4 50 0 0 0
400000
3 50 0 0 0
300000
2 50 0 0 0
200000
150 0 0 0
10 0 0 0 0
50 0 0 0
0
1 2 3
30
ARBRE A PROBLEMES
Non existence de plan ou de stratégie Non existence de calendrier d‘activités Non existence de campagne de Non implication dans les cadres de concertation
de communication sensibilisation ou de séance d’animation à différents niveaux
Réticence liée au Inexistence de Méconnaissance des Système de diffusion de Manque de cadre Manque de formation
non retour de module de formation textes et règlements rapport insuffisant de concertation et d’activité de Sensibilisation
l’information du technique pour édictés pour déclarer (supports non partagés) renforcements des centrée au niveau
sang prélevé chez l’alerte précoce une nouvelle maladie capacités régional
le bétail
31
PLAN DE COMMUNICATION DU PROJET PACE
Considérant l’éleveur comme un collaborateur technique professionnel, comme un
acteur économique, comme un citoyen et comme un consommateur, la
communication des Services Vétérinaires avec les éleveurs et leurs associations
s’articulent autour de ces quelques points essentiels.
Ainsi le Plan de Communication débouchera sur des actions concrètes et ciblées
pour rendre effectif l’espace de dialogue et de concertation avec tous les acteurs
dépositaires d’enjeu.
La stratégie de communication va reposer en partie sur les médiats au sens large. Il
s’avère indispensable d’élaborer et de mettre en œuvre des programmes ambitieux
de sensibilisation/ éducation dont le financement doit être assuré par les partenaires
du projet pour les populations.
32
Ainsi la préparation de toute action de développement durable au niveau local
appelle, dans son déroulement séquentiel, un plan d'information et de
communication pour assurer une bonne compréhension des enjeux qui la sous-
tendent.
Ce plan va regrouper des activités d’appui qui vont permettre aux bénéficiaires
d'avoir les conditions optimales pour répondre aux attentes.
Le Plan de Communication permet une amélioration de l'image du projet et favoriser
l’effet d’appropriation.
33
ACTIVITES A MENER
Pour ce faire, une série d’actions doit être menée surtout en direction du
• Mise en place d’un fonds de garantie pour financer le crédit aux éleveurs ;
34
PLAN DE COMMUNICATION
RUBRIQUES ACTIVITES OUTILS CANAUX Durée Responsable à Budget
la mise en
œuvre
Analyse de Suivi de la traçabilité de Interpersonnelle, téléphone 1mois Resp. comm 2 000 000
RESPONSABLE l’acheminement des prélèvements Rapports, fiche de
DE Diffusion large des rapports de diagnostic prélèvement Resp. -
LABORATOIRE ou rapport de mission Interpersonnelle laboratoire
Restitution des résultats des analyses et Causeries, entretien, Visite à 1 000 000
prélèvements au niveau des villages Domicile.
Mise en place d’un système d’information Réseau téléphonique 6 000 000
interactif et dynamique
SOUS TOTAL 1 9 000 000
Diagnostic de la communication Interpersonnelle, enquêtes, Vétérinaires 1 000 000
Sensibiliser sur les objectifs du Projet entretiens, débats publics et 1 500 000
P A CE Foire de Dakar et FIARA, privés, les
Sensibiliser sur les enjeux de la rencontres auxiliaires 2 500 000
surveillance Dépliants plaquettes, affiches Les chefs de 2 500 000
ELEVEURS Sensibiliser pour une meilleure implication Interpersonnelle, ateliers, villages
des éleveurs ou associations dans la Visites de villages Ateliers, Autorité
surveillance épidémiologique séances de formations administrative 2 500 000
Sensibilisation sur les dangers de la campagne de vaccination, Laboratoires,
contre bande des médicaments. affiches, spot tv et radios pharmacie 2 500 000
35
Sensibilisation sur la nécessité de solliciter campagne de vaccination vétérinaire
les services vétérinaires en cas de suspicion VAD ateliers, affiche dépliant, MDE
Sensibiliser sur le remboursement du communiqués factuels Associations 2 500 000
crédit par les éleveurs. séminaire atelier, visites des d’éleveurs
Formation sur les techniques d’alerte troupeaux sentinelles DINFEL 5 000 000
précoce atelier la gestion des
Sensibiliser sur l’importance des organisations, 2 500 000
troupeaux sentinelles Affiches, forum, Causerie,
Sensibiliser sur les enjeux de la nécessité débat, 2 500 000
de professionnaliser les organisations carnet de l’éleveur avec les 9
éleveurs maladies prioritaires
Campagne de sensibilisation sur les neufs Audiovisuel, Téléphone 2 500 000
(9) maladies prioritaires
Mise en place d’un numéro vert 1 200 000
SOUS TOTAL 2 26 200 000
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Information sur la situation zoo sanitaire Journal BIMASE, Resp. commun 2 000 000
INSTITUTION
Diffusion des textes, règlements, CD ROOM Resp. laboratoire 2 500 000
arrêtés, Internet DPZ 1 000 000
Création de site W eb avec des liens Resp. PACE
Ministère et Direction de l’Elevage Réunion, plaquettes, Web master 2 400 000
Organisation des rencontres avec les interpersonnelle 600 000
institutions ou partenaires
création de cadre de concertation réunions, rencontre
d’échange et de partage productif
SOUS TOTAL 3 8 500 000
Mise en place des systèmes de Réunions de coordination 1 000 000
contrôle et de surveillance, Capitalisation
Enquêtes de terrains,
des acquis et Gestion des risques,
Campagnes de prévention ou de Television, radio, presentation 5 000 000
vaccination, de sensibilisation et de PPT, plan multimedia
formation des éleveurs, Supports didactiques portent
COORDINATION
Atelier sur l’application des normes et sur les réglementations en 1 300 000
réglementations vigueur
Atelier sur les enjeux de l’utilisation des 1 000 000
supports de communication. Presse local,
Atelier bilan ou Conférence de presse Mass – Media 1 000 000
pour faire le bilan des activités du PACE
SOUS TOTAL 4 9 300 000
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Diagnostic et l’état des lieux sur les Dépliant, Resp DPZ 1 500 000
moyens de communications utilisés Cellulaires Resp. Comm
AGENTS DE Formation sur d’alerte précoce Audio visuel, 1 000 000
TERRAINS Dotation en moyen de communication
Suivi des suspicions Recueil 1 000 000
d’information 500 000
Vulgarisation des indicateurs de 500 000
performance du SNSE
SOUS TOTAL 5 4 000 000
SOUS TOTAL GENERAL (1+2+3+4+5) 57500000
38
Le budget sera déterminé par l’ensemble des acteurs du projet après une classification par
ordre de priorité des activités retenues.
Chaque rubrique fera l’objet d’une demande de renseignements de prix mais aussi sera
précédé d’un TRD (terme de références)
39
• Le développement d'un dialogue harmonieux avec le monde politique, le secteur de
la presse et les consommateurs, par la diffusion d'informations de référence et de
qualité, adaptées au grand public et aux professionnels ;
• Le développement des échanges avec les pays limitrophes et avec les organisations
et institutions internationales par un appui technique (accès à l'Internet pour la
recherche d'informations, site Web, courrier électronique, etc.) ;
Au vu des résultats attendus, il est important pour une atteinte des objectifs poursuivis
qu’un certain nombre de recommandations soit formulés afin de rendre opérationnelle le
plan et la stratégie de communication déjà définis.
40
RECOMMENDATIONS : pour une réalisation de ces activités, des préalables doivent être remplis. Voir tableau ci joint
PREALABLES
1. Diagnostic et études Voir les problèmes de communication qui se présentent à tous les
niveaux. Cela devrait servir de documents de base.
Elaboration d’un questionnaire, entretien, enquêtes
2. Atelier de restitution de l’étude Restitution dans les lieux de ventes ou foirails
3. Mise en place d’un système d’information Formation des auxiliaires, meilleure implication des vétérinaires
privés
4. Elaboration et diffusion des rapports des missions aux publics Mise à disposition des rapports de missions au public
5. Journée de sensibilisation sur les objectifs du projet pace Participation aux foires et autres activités similaires
6. Journée sensibilisation sur les enjeux de la surveillance Organisation d’un atelier sur les enjeux de la surveillance afin
7. Journée de sensibiliser pour une meilleure implication les Rencontres avec les organisations éleveurs, Visites aux différents
organisations éleveurs dans la surveillance foirails de la région de Dakar, Matam, Diourbel, Saint- Louis,
8. Journée de sensibilisation sur les dangers de la contre Mise en place des budgets pour ces activités
9. Tournée de sensibilisation sur la nécessité de solliciter les Ces tournées se feront aussi principalement dans les lieux de
services vétérinaires (inoculation de vaccin…) conséquences vente du bétail où l’on retrouve de vrai éleveur car c’est à eux que
10. Tournée de sensibilisation sur la nécessité de rembourser Cette activité se fera spécialement au niveau de Dakar car les
le crédit dû au projet. éleveurs qui ont bénéficié des crédits sont principalement à Dakar
41
11. Formation sur les techniques d’alerte précoce Mise en place de technique pour faciliter l’alerte
12. Tournée de sensibilisation sur l’importance des troupeaux Dotations et utilisation des supports pour les séances de
sentinelles sensibilisation
13. Tournée de sensibiliser sur les enjeux de la nécessité de Rencontres qui regrouperont toutes les organisations éleveurs.
professionnaliser les organisations éleveurs Formation sur les techniques d’alerte précoce
14. Campagne de sensibilisation sur les neufs (9) maladies Animations autour des foirails de concerts avec représentants
16. Information sur la situation zoo sanitaire Régularisation du Bulletin « BIMASE » avec une redéfinition de la
cible
17. Diffusion des textes, règlements, arrêtés, loi Impression en grand nombre des textes réglementaires
18. Création de site Web ou de lien au niveau du Ministère ou Création d’un site WEB pour le projet pace avec une mise à jour
19. Organisation des rencontres avec les institutions ou Séminaires ou réunions ponctuelles
partenaires
20. Mis en place des systèmes de contrôle et de surveillance Formations de relais « two step flow »
21. Application des normes et réglementations ou encore d'une Séminaire atelier pour une large diffusion des normes et
22. Atelier sur les enjeux de l’utilisation des supports de Permettre une utilisation des supports, un professionnalisme
23. Campagnes de prévention ou de vaccination, de la Sensibiliser sur les enjeux de la vaccination « avantages et les
42
sensibilisation et de la formation des éleveurs, conséquences négatives en cas de réapparition de la maladie
24. Capitalisation des acquis et Gestion des risques, Ateliers entre techniciens pour capitaliser les acquis afin d’éviter
25. Atelier bilan ou Conférence de presse pour faire le bilan Inviter la presse pour les informer de la situation zoo sanitaire et
26. Diagnostic et l’état des lieux sur les moyens de Ce diagnostic aboutira à la mise sur pied d’une plan ou d’une
27. Suivi des suspicions Recueil d’information Mise en place d’un réseau d’informateur rapide. Cependant il faut
efforts
NB : les dates seront définies lors d’une réunion avec tous les acteurs (Coordinateur, responsable crédit, B.E.S, Bureau
Communication).
43
TRAVAIL ACCOMPLI
Le stage au niveau du PACE était une occasion pour moi de mettre en pratique
mon expérience sur tous les plans.
Au niveau interne et externe des actions de communication ont été faite pour une
meilleure visibilité des projets. Cependant des changements ont été apportés dans
ce sens comme en témoigne ces preuves.
AU NIVEAU INTERNE
TTA
ABBLLE
EAAU
UDD’’A
AFFFFIIC
CHHA
AGGE
E
La réorganisation du tableau d’affichage était un premier défi pour marquer un
coup en terme de changement et montrer qu’il faut opérer des ruptures avec les
pratiques qui ne contribuent pas à donner une image de marque au Projet.
Pour illustrer cela les images qui vont suivre montreront l’état des lieux avant que
le changement ne s’opère.
Cette situation montre que le lieu de communication par excellence ne faisait pas
l’objet d’une grande considération. Le tableau d’affichage au niveau de toutes les
structures constitue le lieu d’information du personnel. Cependant vu son état
actuel il était presque impossible de passer une information.
44
AVANT REFECTION
APRES REFECTION
SSIIG
GNNA
ALLE
ETTIIQ
QUUE
E
La signalétique qui existait servait simplement à identifier les fonctions, et après
une semaine d’observation, on s’est rendu compte qu’à deux reprises des
personnes sont parties frapper à la porte du Coordonnateur Nationale alors qu’ils
avaient besoin de l’agent comptable financier.
Les issues de sortie n’étaient pas connues, et que les visiteurs ne s’y retrouvaient
pas à leur sortie d’audience ou de séances de travail.
45
Ce manque de signalisation sur cet aspect montre encore une fois que le
problème du risque n’est pas pris en compte, la notion d’évacuation aussi.
Cette signalétique a aidé les visiteurs dans l’identification du personnel mais aussi
ceci permettra à ces derniers de bien suivre
les dossiers de demande de financement et
de faire des réclamations au besoin.
Ces signalétiques facilitent les sorties et minimisent les dégâts en cas d’accident
SS
C
C
H
H
E
E
M
M
A
A
D
D
E
E LL’’O
ORRG
GAAN
NIIG
GRRA
AMMM
MEE
46
O
ORRG
GAAN
NIIG
GRRA
AMMM
MEE
COORDINATION NATIONALE
BUREAU
COMMUNICATION
CELLULE DE
AGENT ADMINITRATIF
GESTION ET
D’APPUI AUX
ET FINANCIER APPUI AUX
ELEVEURS
ORGANISATIONS
ELEVEURS
S
SCCH
HEEM
MAAD
DEES
SPPA
ARRTTE
ENNA
AIIR
REES
SDDE
EPPA
ACCE
E
L’organigramme n’a jamais été conçu de cette fonction au point de montrer les
différents partenaires qui travaillent avec le PACE. Cette conception a non
seulement été un outil utile pour le projet mais aussi une innovation.
CAISSE NATIONALE DE
CREDIT AGRICOLE
Institut Supérieur de
Recherches Agricoles Ordre des Docteurs
‘LNERV’ Vétérinaires du Sénégal
DIRECTION NATIONALE
DIRECTION DES EAUX, DES PARCS
FORETS, ET CHASSE NATIONAUX
47
AU NIVEAU EXTERNE
M
MAAIILLIIN
NGG LLIIS
STT
Pour une meilleure circulation et diffusion de l’information au grand public des
mailings - listes ont été crées pour rendre disponible l’information (un groupe pour
les techniciens et OPEs et un autre pour la presse). Ces mailings - liste regroupent
l’ensemble des acteurs évoluant dans le même secteur. Ce canal est un moyen
très rapide de transmission de l’information avec tous les acteurs. Elle a aussi
l’avantage de mettre à niveau tous les membres et la question de la rétention
d’information semble être réglée dans ce cas de figures. Il est accompagné dans
bien des cas par des appels téléphoniques pour confirmer ou infirmer la réception
des documents envoyés.
Il est efficace et économique car il permet un partage rapide de l’information mais
aussi des échanges entre membres au sujet d’un débat soulevé par les paires.
Les deux groupes contiennent plus de 150 membres.
48
O
ORRG
GAAN
NIIS
SAATTIIO
ONND
DEES
SMMA
ANNIIFFE
ESSTTA
ATTIIO
ONNS
SDDE
EMMA
ANNIIE
ERRE
EGGE
ENNE
ERRA
ALLE
E
La période de stage qui a duré trois mois nous a permis de mettre en pratique les
connaissances acquises et essentiellement dans le domaine de la communication.
49
La rencontre saint – louis sur la situation de
la peste bovine en Mauritanie fut le premier
atelier où le bureau de la communication
s’est vraiment affirmé par une participation
brillante. Implication de la presse locale et
une large couverture de l’événement au plan
national.
Des chevalets ont été confectionnés par la même occasion pour faciliter
l’identification de tous les participants. En sommes tous les représentants des
pays pouvaient être localisés très rapidement et cette forme d’organisation a
apprécié positivement par les responsables du bureau inter – africain des
ressources animales de l’Union Africaine
BBA
ADDG
GEES
S
Des badges ont été conçus pendant dans toutes les activités de communication.
Et cette pratique a été finalement inscrite dans l’agenda. Et partant de là, j’avais
proposé des cartes similaires pour permettre une identification du personnel face
aux visiteurs.
50
DDE
EPPLLIIA
ANNTT
L’inexistante de dépliant pour le projet m’a poussé à mettre en place cet outil pour
mieux informer les partenaires, éleveurs, les institutions des objectifs, activités,
résultats obtenus après un intense travail
DDOOS
SSSIIE
ERRSS D
DEEP
PRREES
SSSEE ::
Il a été conçu lors de l’atelier sur la fièvre de la vallée du rift. Avec les éléments
d’informations basés sur les 5 w autant sur le projet que sur l’activité.
51
C
COOM
MMMU
UNNIIQ
QUUE
ESSD
DEEP
PRRE
ESSS
SEE
A
AGGE
ENND
DAA
Après analyse de l’ancien agenda confectionné par le projet, des améliorations ont
été proposées sur plan du contenu et des informations utiles à proposer. Par
exemple l’ancien agenda avait comme contenu des cartes de l’Afrique et surtout
d’Europe.
52
JJO
OUUR
RNNA
ALL
53
Un DOCUMENT contenant des informations sur le projet a été aussi confectionné. Il avait
comme cible les visiteurs, partenaires techniques, organisations d’éleveurs
54
P
PLLA
AQQU
UEETTTTE
EDD’’IIN
NFFO
ORRM
MAATTIIO
ONNS
SUUR
R LLE
EPPA
ACCE
E
Au vu des résultats et du statut de pays indemne de l’infection acquis, j’ai pris
l’initiative de concevoir cette plaquette au point de rendre disponible l’information
auprès des masses media. Et cette plaquette a été reprise ou adaptée aux réalités
d’autres pays africain.
SOURCE 2003
SOURCE
2003
55
FFOOIIR
REE
La participation du projet dans les grandes rencontres montre la volonté de faire
connaître nos activités et les résultats obtenus pour le Sénégal.
A cet effet, nous avons participé à la FIARA 2003, à la quinzaine des femmes qui
a eu lieu à LOUGA (Kébémer) à la FIDAK 2004, à la Foire de la revue des PME, à
la FIDAK 2005. Voici en image et en bref l’organisation des stands des différentes
manifestations. Des questionnaires ont été distribués pour permettre une
amélioration dans nos participations futures.
progresser
56
Aménagement du stand à la chambre de commerce, et nous avons reçu à cette
occasion la visite de Monsieur Antoine Ngor FAYE Professeur à l’ISSIC
C
CAAR
RTTE
ESSD
DEEV
VŒŒU
UXX
SOURCE
2003
A
AFFFFIIC
CHHE
E
Des casquettes et
des tees shirts ont
été conçus et
réalisés à cet effet.
57
TTE EEES
SHHIIR
RTT
Tee shirt confectionnait pour le compte de la campagne agricole 2004 - 2005 et
contre la maladie de Newcastle
58
B
Baannddeerroollee
COMMUNICATION ET FORMATIONS :
La création de tous ces supports de communication participe à faciliter la formation
des agents, auxiliaires ou éleveurs. Il passe de l’alerte précoce aux messages, du
comportement à adopter à la définition des concepts ; de l’identification des signes
aux actions entreprendre. Le carnet de l’auxiliaire, le document de référence et de
présentation du pace ont été conçus 09
P
PRRE
ESSE
ENNTTA
ATTIIO
ONND
DUUR
REES
SEEA
AUUE
EPPIID
DEEM
MIIO
OLLO
OGGIIQ
QUUE
EDDE
ESSU
URRVVEEIILLLLA
ANNC
CEE
Pour faciliter la sensibilisation des présentations power points ont été faites pour
permettre une communication élaborée.
59
P
PRRE
ESSE
ENNTTA
ATTIIO
ONND
DEES
SNNE
EUUFFS
S ((0099)) M
MAALLA
ADDIIE
ESSP
PRRIIO
ORRIITTA
AIIR
REES
S
Une présentation des signes des neufs maladies prioritaires reste un élément de
taille dans la reconnaissance des maladies chez les éleveurs et cela permet une
alerte precose de la part de ces derniers pour permettre de circonscrire la maladie.
60
C
CAAR
RNNE
ETT D
DEE LL’’A
AUUX
XIILLIIA
AIIR
REEO
OUUD
DEE LL’’E
ELLE
EVVE
EUUR
R
Ce carnet comporte les signes, actions et comportaements à adopter face aux 09 maladies
proritaires
SOURCE
2003
LLA
A FFIIC
CHHE
EDDU
UVVA
ACCC
CIIN
NAATTE
EUUR
R
La fiche proposée dans le cadre de la sensibilisation entre en droite ligne avec les
attentes des vaccinateurs, et après une enquête menée auprès des utilisateurs
(Inspecteurs, vétérinaires, praticiens, agents, élèves vétérinaires) la fiche était bien
présentée, elle répond à leur attente et leur facilite le travail.
61
Fiche du vaccin I2 Fiche du vaccin Itanew
(Collyre) (Injectable)
62
CONCLUSION
Ce stage effectué tant bien que mal a été un moment de prise d’initiative, de prise
de responsabilité. Il est aussi un lieu de mise en œuvre mais aussi un atelier
comparable à celui d’un menuisier qui journalièrement mène des activités
coordonnées afin de satisfaire sa clientèle avec un produit de qualité.
Cette situation a conduit les autorités dirigeantes d’avoir une autre vision de la
communication avec l’intégration de celle-ci comme élément ou facteur
déterminant pour la réussite et la poursuite de leurs objectifs.
63
ANNEXE
A
ANNN
NEEX
XEE 11 :: Q
QUUE
ESSTTIIO
ONNN
NAAIIR
REE
PROGRAMME PANAFRICAIN DE CONTROLE DES EPIZOOTIES
Ascendant
l
Descendant
Latérale
Unilatérale
Ascendant –descendant
Descendant – ascendant
7. PERSONNES IMPLIQUEES DANS LA CIRCULATION DE L’INFORMATION ?
8. ACTIVITES DE COMMUNICATION
Quelles sont les activités de communication mené par le PACE?
Citez en quelles unes:
OUTILS DE COMMUNICATION
9. QUELS SONT LES OUTILS DE COMMUNICATION UTILISES POUR FAIRE PASSER
L’INFORMATION?
Oui Non fréquente peu fréquente jamais utilisé en cours
Tableau d’affichage
Note de service
Sondage
64
Journal interne
Rapport
Enquête
Réseau téléphonique
Tract
Projection
Film
Diaporama
Intranet
Affiche
Boite à images
Plaquette
Internet
Site WEB
Bulletin d’information
10. COMMENT INFORMEZ – VOUS VOS PARTENAIRES ?
Par écrit oui non Oral oui non Audiovisuel oui non
Interpersonnelle Film
Note de service
Rumeur Projection
Rapport
Bouche à oreille diaporama
Tract
Lettre
11. QUAND EST CE QUE VOUS INFORMEZ VOS PARTENAIRES DE RESULTATS DU PACE ?
Mensuel Annuel Hebdomadaire Non défini
12. QUELS SONT LES MOYENS DE COMMUNICATION QUE VOUS UTILISEZ ?
Liste rumeur E mail Visuel Téléphone/ Fax note interpersonnelle Liste de
discussion diffusion
13. INFORMEZ VOUS DE VOS VOYAGES OU ABSENCES ET PAR QUELS MOYENS ?
Oui Non Pas du tout
Oral
Ecrit
14. CONNAISSENT – ILS L’INTERIMAIRE EN CAS D’ABSENCE ?
oui Non Pas du tout
15. AVEZ – VOUS UN CADRE DE CONCERTATION AVEC LES PARTENAIRES ?
oui Non Pas du tout
16. QUAND EST CE QUE CE CADRE SE REUNIT ?
Mensuel Annuel Non defini
65
17. QUEL EST LE MATERIEL DONT DISPOSE LE PROGRAMME PACE ?
Oui
Voiture
Télévision
Ordinateur / PC
Matériel Audiovisuel
Ap. photo
photocopieuse
Rétroprojecteur
Camera
Scanner
Vidéo projecteur
reliure
Imprimante
(NB: cochez si le matériel existe)
Complétez la liste de matériel s’il n’est pas cité ci dessus
Dans quel cadre ?
approche participation
Approche systémique
approche économique
autres approches
66
21. AVEZ VOUS MIS SUR PIED UN PROGRAMME I.E.C (INFORMATION – EDUCATION –
COMMUNICATION ?)
Oui Non similaire
Analyse et classifications des Animation par cinebus Paquet minimum d’information
thèmes
Emission radiophonique / Support éducatif Formation des relais
radio communautaire
Pré – test des illustrations Plan multimédia Elaboration de message
22. QUEL EST LE DEGRE D’IMPLICATION DE LA POPULATION CIBLE ?
Bon Assez bon Peu Pas du tout
Si oui quelle est la cible ?
Commentaire :
Commentaire :
Oui non
Si oui quelle est la cible ?
Commentaire :
67
Communication financière
26. Informez – vous les publics internes et externes de la situation financière du projet ?
Public interne
Partenaire PACE
Financier PACE
Bailleur de fond
27. Quand est ce que vous informez vos partenaires ?
28. Faites – vous des rapports annuels ?
Oui non
29. En combien de langue ?
Wolof? Autres langues :
Francais?
Anglais ?
30. Faites vous une lettre aux actionnaires ?
oui
non
31. Faites vous des réunions périodiques avec les partenaires financiers ?
oui
non
32. Organisez – vous des assemblées générales d’actionnaire ?
oui
non
33. Avez vous des relations avec la presse ?
oui
non
34. Faites vous des communiqués ou une communication dans la presse locale ?
oui
non
35. Quelle est la cible de ce rapport ?
Oui Non Autres cibles :
Partenaires
Oui Non
Actionnaires?
Oui Non
Bailleur?
36. Avez vous un plan de communication ?
oui
non
37. Comment faites – vous connaître vos activités ?
Votre commentaire en quelques mots:
68
38. Quels sont les outils de communication que vous utilisez?
Rapport
Communiqué
E mail
Fax
Telephone
Avis
Lettre
Interpersonnelle
69
FIARA 2003
Pourquoi ? ………………………..…………………….……………………..
Pourquoi ? ………………………..…………………….……………………..
70
LLIIS
STTE
EDDE
ESSC
CRRIITTE
ERRE
ESS R
REEP
PAARRTTIIS
SPPOOU URR LLE
ESS IIN
NDDIIC
CAATTE
EUUR
RSSD
DEE
PPE
ER RFFO
ORRMMEEN
NCCEES
SE ETT LL’’E
EVVA
ALLUUAATTIIO
ONN
71
• Edition d'un bulletin sanitaire périodique (régularité, qualité…)
• Diffusion du bulletin à tous les niveaux et en quantité suffisante
• Indicateurs de Performance pour le suivi définis et validés
• Application des IP à différents niveaux ou composantes du réseau
• Analyse en continu des IP et mesures correctrices appliquées
• Motivation des agents sur le plan qualitatif et quantitatif
• Intégration des vétérinaires privés dans la surveillance des maladies (formalisée, effective)
• Intégration formalisée et effective des organisations professionnelles et des autres
structures (ONG, projets…)
• Formation & sensibilisation des partenaires à la surveillance des maladies
• Intégration des groupements d'éleveurs et producteurs dans le réseau
• Formation et intégration d'éleveurs sentinelles dans le réseau (réunions participatives…)
• Protocoles de surveillance détaillés par maladie prioritaire (procédures, codification,
pertinence…) élaborés et appliqués
• Surveillance clinique de la Peste Bovine effective selon la procédure OIE (suspicions
légitimes, qualité des fiches…)
• Surveillance sérologique de la Peste Bovine effective selon procédure OIE (prélèvements,
analyse …)
RESULTATS DU PARC
L’objectif global du programme (PARC) est l’amélioration des revenus
tirés de l’élevage en stimulant la production animale par :
PRINCIPAUX RESULTATS DU PROGRAMME PARC :
OBJECTIFS REALISATIONS
Entre 1989 et 1996, les vaccinations contre la peste
Eradication de la peste bovine ont représenté plus de 9,4 millions de tête
bovine En janvier 1997, une déclaration de pays
provisoirement indemne de la peste bovine a été faite
à l’OIE.
5.000 prélèvements par an.
Contrôle de la La vaccination contre la Péripneumonie contagieuse
péripneumonie contagieuse bovine (PPCB) associée à celle de la peste bovine.
bovine Aucun foyer de PPCB depuis + de 10 ans.
L’appui fait aux services vétérinaires
Appui La mobilité des agents a été améliorée
aux services vétérinaires et Des équipements informatiques et bureautiques pour
au LNERV le traitement et la diffusion de l’information zoo
sanitaire.
Un équipement du LNERV. L’installation de 6
laboratoires régionaux de diagnostic.
Appui aux éleveurs Un fonds de garantie de 100 millions de FCFA au
CNCAS pour faciliter l’accès au crédit des éleveurs.
72
FFIIC
CHHE
EDDE
ESS 99 M
MAALLA
ADDIIE
ESSP
PRRIIO
ORRIITTA
AIIR
REES
S
73
PROCEDURE OIE PESTE BOVINE
Pour être déclaré pays indemne de peste bovine
Système efficace de déclaration et d’investigation
Vaccination de masse
Arrêts des vaccinations
Provisoirement indemne
Échantillonnage aléatoire
Examens cliniques systématiques
Échantillonnage aléatoire
Examens cliniques systématiques et
prélèvements sérologiques systématiques)
Indemne de peste
bovine Indemne
d’infection
Au moins 2 ans
Au moins 2 ans de surveillance clinique
Au moins 2 ans de
surveillance
clinique et sérologique
74
MISE EN OEUVRE DU PLAN DE COMMUNICATION
Etc..
76
REALISATIONS ESTIMEES COMPAREES AU PLAN GLOBAL
77
2 Amélioration Services aux Eleveurs
2.1 Personnel 0 0 0 0 0 0 0
2.2 Equipement 4 905 312 2 488 800 0 7 394 112 7 568 750 8 000 000 605 888
2.3 Fonctionnement 7 949 446 14 257 616 0 22 207 062 77 338 700 42 050 000 19 842 938
Total Rubrique II 12 854 758 16 746 416 0 29 601 174 84 907 450 50 050 000 20 448 826
3 Lutte contre la peste bovine
3.1 Personnel 0 0 0 0 0 0 0
3.2 Equipement 15152000 0 0 15 152 000 15 160 000 15 500 000 348 000
3.3 Fonctionnement 6 010 393 3 088 451 5 688 000 14 786 844 20 163 500 22 950 000 8 163 156
Total Rubrique III 21 162 393 3 088 451 5 688 000 29 938 844 35 323 500 38 450 000 8 511 156
4 Lutte contre les autres épizooties
4.1 Personnel 0 0 0 0 0 0 0
4.2 Equipement 5 101 500 0 450 000 5 551 500 5 851 500 5 250 000 -301 500
4.3 Fonctionnement 5 966 994 6 556 956 10 224 200 22 748 150 31 626 800 14 592 000 -8 156 150
Total Rubrique IV 11 068 494 6 556 956 10 674 200 28 299 650 37 478 300 19 842 000 -8 457 650
TOTAL RUBRIQUES I, II, III, IV 235 897 973 218 544 553 259 542 800 713 985 326 914 452 680 736 461 000 22 475 674
IMPREVUS 875 054 3 397 250 12 977 140 17 249 444 37 916 852 36 823 050 19 573 606
TOTAL GENERAL 236 773 027 221 941 803 272 519 940 731 234 770 952 369 532 773 284 050 42 049 280
78
Données projet 2000
79
80