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1 Jean - Assurance de La Vie Éternelle - David Roper

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1 Jean :

assurance de la vie éternelle


David Roper

TITRE environ, pour circuler parmi les Églises d’Asie. La


La première épître de Jean porte le nom de son persécution n’y étant pas mentionnée, ce livre fut
auteur, l’apôtre. Bien qu’il ne s’identifie pas dans le probablement écrit pendant la période de paix qui
texte, Polycarpe et Papias, deux de ses disciples, précéda le déclenchement de la persécution sous
citent cette lettre et l’attribuent à Jean. Domitien, en 94-95.

HISTORIQUE SCHÉMA
Jean écrivit ses trois lettres probablement peu de
temps après avoir rédigé son Évangile. L’Évangile INTRODUCTION (1.1-4)
fut écrit pour produire (or fortifier) la foi en Christ (Jn
20.31) et 1 Jean pour aider les croyants à avancer vers I. ASSURANCE DE LA VIE ÉTERNELLE PAR
la perfection (maturité), afin que leur joie soit LA MARCHE DANS LA LUMIÈRE (1.5-2.29)
“complète” (1.4 ; 5.13). A. Dieu est lumière (1.5-7 ; 2.8-11).
Dans l’Évangile de Jean, le mot clef est “croire” ; B. Accent sur :
dans 1 Jean, il est “connaître” (ou “savoir”), trouvé 1. Commandements (2.3-8)
(sous une forme ou une autre) plus de trente fois dans 2. Recommandation (2.12-14)
le texte. Ainsi, Jean met l’accent sur la certitude
confiante que peut avoir tout chrétien. II. ASSURANCE DE LA VIE ÉTERNELLE PAR
Le verbe “connaître” dans ce texte vient du grec UN AMOUR QUI DEMEURE (3-4)
gnosis ; il s’agit d’un combat chez Jean, avec un jeu de A. Amour pratique (3.11sv)
mots, contre le gnosticisme de son époque, car les B. Amour parfait (4.7sv) ; amour de Dieu (4.8,
gnostiques se disaient détenteurs d’une connaissance 16)
spéciale (cf. notes sur Jean et Colossiens).
Tous les différents mouvements à l’intérieur III. ASSURANCE DE LA VIE ÉTERNELLE PAR
du gnosticisme considéraient la matière comme L’EXERCICE DE LA FOI (5.1-12)
intrinsèquement mauvaise, ce qui créa chez eux
une perspective particulière sur l’incarnation. Une CONCLUSION : les certitudes de la vie (5.13-20)
tendance disait que le véritable Christ avait contrôlé
l’homme Jésus et l’avait quitté juste avant la crucifix- LEÇONS
ion. Une autre tendance disait que le corps de Jésus L’enfant de Dieu ne devrait jamais se laisser aller à
n’était qu’une illusion et qu’il ne souffrit qu’en l’indifférence (1 Co 10.12) ; cela dit, il est bien appelé à
apparence. Dans cette lettre de 1 Jean, comme dans une confiance tranquille, non pas en lui-même, mais en
son Évangile, l’apôtre mit l’accent sur le fait que Jésus la grâce de Dieu. Paul dit : “La couronne de justice m’est
était venu “dans la chair” (4.2-3 ; cf. 2 Jn 7). réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce
La perspective de ces faux apôtres sur la matière Jour-là” (2 Tm 4.8).
physique faussait également leur perspective sur le Nous pouvons avoir confiance dans le fait que “si
péché. Certains allèrent à l’extrême, essayant d’ôter nous marchons dans la lumière (…), le sang de Jésus
de leur vie tout ce qui était de nature à leur procurer son Fils nous purifie de tout péché” (1.7). Marcher
un plaisir quelconque (cf. Col 2.21) ; la plupart allèrent “dans la lumière” ne signifie pas vivre de manière
cependant à l’autre extrême, disant que les actions de parfaite (autrement, nous n’aurions aucun péché),
la chair ne touchaient en rien l’esprit. C’est pour cela mais signifie marcher d’un cœur décidé à obéir le
que Jean exhorta à l’obéissance (2.4) et à une vie Seigneur.
sainte (3.10). Si notre conscience est tendre, nous aurons par
Cette lettre très intense, d’un vieux chrétien à ses moments des sentiments de culpabilité ; mais Dieu veut
enfants dans la foi, est remplie d’amour (“amour”, que nous ayons surtout confiance en lui (v. 21). Si nous
“aimer” utilisés sous leurs différentes formes plus de 50 désirons lui plaire, il est important de nous souvenir que
fois en 5 chapitres) ; elle est également très directe. Elle “Dieu est plus grand que notre cœur” (3.20). Dieu veut
fut rédigée, probablement à Éphèse en 90 après J.-C. que le voyage vers le ciel nous rende heureux !

1
Quand nous péchons (1 Jn 1.5-2.3)
Les chrétiens commettent des péchés (1.8, 10). Dans du Christ !
1 Jean 2.16 ; 3.4 ; 5.17, Jean nous dit ce qu’est le péché. B. Il y a une condition : “Si nous confessons nos
Certains chrétiens de son époque disaient apparem- péchés” (v. 9). Au lieu de les cacher, les oublier,
ment être sans péchés. De nos jours, la société n’a aucun les excuser, les fuir, nous devons les confesser,
sens du péché, l’appelant plutôt une maladie, ou un nous dit Jean (cf. Pr 28.13).
comportement anti-social, une erreur, un problème 1. Le verbe grec composé traduit par
psychologique — tout sauf le péché. La question n’est “confessons” ne signifie pas reconnaître
pas de savoir si nous péchons, mais ce que nous ferons seulement, mais aussi “être en accord” avec
lorsque nous péchons (Rm 3.23 ; 6.23). Satan voudrait Dieu. Nous devons regarder le péché du
que les chrétiens le minimisent (“Ce n’était pas si point de vue de Dieu, voir son mal et faire
mauvais que cela”), ou qu’ils en soient découragés (“Ce tout ce qu’il faut pour nous en détourner
n’est pas la peine d’essayer”). Jean traite les deux (Ac 8.22 ; Jc 5.16).
approches (1.4). 2. Jean n’entend pas ici un léger “Je suis
désolé”, qui pense tout régler. Il entend,
I. QUAND JE PÈCHE, JE ME SOUVIENS QUE d’abord, un effort pour marcher dans la
LE SANG DE CHRIST ME PURIFIE lumière, et, ensuite, un cœur brisé lorsque
CONTINUELLEMENT (1.7) nous échouons.
A. La plupart des chrétiens savent que le sang du
Christ les purifie de leurs péchés (Hé 9.22 ; III. QUAND JE PÈCHE, JE ME SOUVIENS QUE J’AI
10.4, 10 ; Ap 1.5), et qu’ils entrent en contact UN AVOCAT AUPRÈS DU PÈRE (2.1)
avec ce sang au moment du baptême en Christ A. À partir de l’accent mis sur la purification et le
(Rm 6.3-6). Comme il est merveilleux de se pardon, on pourrait suggérer même de pécher,
savoir lavé de ses péchés (Ac 22.16) ! Quelques- puisque Dieu pardonnera. Jean refuse ce
uns ne se rendent pas compte que le sang de raisonnement au verset 1. Le verbe grec ici
Jésus continue de nous laver (1.7, temps n’est plus au présent, mais à l’aoriste, ce qui
présent) et que nous pouvons continuer d’en indique une action unique. Jean dit, en somme :
ressentir la merveille. “Je ne veux pas que vous commettiez un seul
B. Il existe une condition à cette purification péché.” D’un autre côté, il sait que même si
continuelle : “Si nous marchons dans la nous marchons dans la lumière (action con-
lumière” (v. 7). tinue), nous commettrons des péchés
1. “Dieu est lumière” (1.5 ; cf. Ps 27.1). Nous ponctuels (en contraste avec une vie
devons marcher dans la lumière avec lui. caractérisée par le péché). Ainsi, il nous
Jésus aussi est lumière (Jn 1.5-9 ; 8.12). transmet son troisième encouragement : “Nous
Nous devons également marcher avec lui. avons un avocat auprès du Père.”
La lumière vient de la Parole de Dieu (Ps 1. Le mot “avocat” vient d’un mot grec qui
119.105, 130). Ainsi, nous devons marcher signifie “appelé à côté”, comme, par
selon la lumière de la Bible (cf. Am 3.3). exemple, l’avocat de la défense.
2. “Marcher”, c’est vivre. Marcher dans 2. Jésus plaide en notre faveur (cf. Rm 8.34 ;
la lumière de la Parole de Dieu, c’est Hé 4.15-16) !
faire de notre mieux pour obéir aux B. Une fois encore, il y a une condition : “si nous
commandements de Dieu (2 Tm 2.15a ; Hé gardons ses commandements” (2.3).
11.6 ; Ph 3.13-14). Ainsi, le sang nous 1. Nous pouvons savoir que notre relation
purifiera continuellement. avec Dieu est bonne, quand nous faisons sa
volonté (2.4-5), du mieux que nous
II. QUAND JE PÈCHE, JE ME SOUVIENS QUE DIEU pouvons.
EST FIDÈLE POUR ME PARDONNER (1.9). 2. Notre cœur est-il centré sur la volonté de
A. La fidélité et la justice de Dieu garantissent Dieu ? L’esclave obéit parce qu’il n’a pas
qu’il nous pardonnera. d’autre choix ; l’employé obéit parce qu’il
1. Parce que Dieu est fidèle, nous pouvons en a besoin ; l’enfant de Dieu obéit parce
avoir confiance en lui (1.7). qu’il le veut.
2. Dieu est juste et équitable : lorsque Jésus
mourut pour nos péchés, la justice de Dieu CONCLUSION
fut satisfaite (c’est le sens du mot “expia- Quelle confiance nous tirons de ces quelques
tion”, 2.2). Dieu peut, en toute justice, promesses ! Elles s’adressent uniquement à l’enfant de
pardonner nos péchés. Le chrétien qui en Dieu qui s’engage à vivre premièrement pour son Dieu.
doute met en doute l’efficacité de la mort Êtes-vous cet enfant fidèle ?

© VERITE POUR AUJOURD’HUI, 2006


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