Lycée Ibrahim LMOUSSLI Pr Keltoum LAAJILI
1ère Unité :
La géodynamique externe :
Désigne toutes les forces qui régissent les phénomènes géologiques externes
(érosion, transport, sédimentation). Les paysages obtenus reflètent la nature, la
composition et l'architecture des formations géologiques. L’étude de ces formations
géologiques actuelles (les sédiments) permet de déduire que les dépôts à l’origine de
ces formations géologiques se sont formées dans des paysages différents de ceux
observés actuellement dans certains régions (bassin houiller de Jerada et le bassin
phosphaté de Khouribga)
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Réalisation de la carte paléogéographique
d’un bassin sédimentaire
Introduction :
Le paléogéographique fait partie de la géologie qui s’intéresse à la reconstitution théorique de la
géographie d’une région donnée dans un temps géologique ancien.
Au cours des temps géologiques le volume et l’emplacement des sédiments continentaux et océaniques
connaissent un changement progressif, ce changement provoque la modification de la géographie
ancienne et donne lieu à des traces emmagasinées dans les sédiments. L’étude de ces dernières permet
de reconstituer la carte paléogéographique ancienne d’une région donnée.
A- Etude des roches sédimentaires :
I. Caractéristiques et classification des sédiments dans différents milieux sédimentaires :
1- Classification des sédiments selon leur taille :
❖ Document 1 page 10 :
Un sédiment est un ensemble constitué de particules plus ou moins grosses ou de matières précipitées
ayant, séparément, subit certain transport. Les matériaux des sédiments proviennent de l’érosion de
roches antérieures (roches métamorphiques, magmatiques et même sédimentaires), les géologues
(Wentworth) ont divisé les constituants des sédiments détritiques selon leur taille ou leur diamètre et
ont élaborés une échelle de classification des sédiments.
2- Milieux de sédimentation et classification des sédiments :
a- Caractères et classification des sédiments dans un milieu fluviatile :
❖ Document 2 page 10 :
- Les sédiments fluviatiles sont de tailles différentes, mais on constate qu’ils sont classés de l’amont
vers l’aval selon leur diamètre et ceci dans un ordre décroissant.
On peut expliquer cette répartition par la dynamique de l’agent de transport (Courant d’eau).
- En amont ou la pente est raide, la vitesse du courant est forte, ce qui provoque le transport même
des éléments grossiers. En s’approchant de l’aval, la vitesse du courant s’affaiblit à cause de la pente
faible provoquant la sédimentation même des éléments fins.
b- Caractères et classification des sédiments dans un milieu côtier :
❖ Document 3 page 12 :
- Dans un milieu côtier (une plage), les sédiments sont classés selon leur taille dans un ordre
décroissant de la côte vers le large. Cette distribution est conditionnée par la dynamique des vagues
et la force des marées.
- La composition sédimentaire d’une plage dépend avant tout de la formation géologique de la
région. En effet la plage est essentiellement le résultat de l’érosion des roches environnantes et de
l’activité biologique des organismes marins.
c- Formes de même sédiment dans différents milieux de dépôt :
❖ Document 4 page 12 :
Le sable est un sédiment détritique formé de particules arrachés aux roches par des agents extérieurs,
(qui tombent, sous l’effet de la pesanteur, ensuite entrainés par (les rivières, les glaciers ou le vent)
rejoignant différents milieux de dépôt (plage ou désert ou fleuve ……) Donc, un même sédiment peut
occuper différents milieux de dépôt.
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II. Etude statistique de la composition d’un sédiment :
1- Expérience d’analyse granulaire d’un sédiment :
❖ Document 1 page 14 :
La granulométrie consiste en l’analyse de la distribution statistique des classes des particules
élémentaires d’un sédiment, et ceci grâce au tri qui se fait par le tamisage.
❖ Exercice d’application : Document 2 page 14 :
1- En se basant sur les données du tableau Calculer le pourcentage de refus et le pourcentage
cumulé de l’échantillon sédimentaire étudié ?
2- Tracer l’histogramme et la courbe de fréquence ainsi que la courbe cumulée de l’échantillon ?
3- En exploitant le document 3 de la page 16 déterminer le degré de l’homogénéité et la nature de
sédiment étudié (la courbe de fréquence) ?
4- Calculer le coefficient de TRASK et indiquer la qualité du classement de sédiment et utilisant le
tableau du classement de document 4 page 16 ?
❖ Réponses :
1- Calcul des pourcentages de refus et cumulé :
2- Traçage de l’histogramme et la courbe de fréquence et la courbe cumulée :
▪ Histogramme et courbe de fréquence :
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▪ Histogramme et courbe de fréquence
3- Exploitation et interprétation des résultats : Document 3 page 16 :
Importance de la courbe de fréquence :
L’analyse de la courbe de fréquence permet de tirer des informations sur l’origine du sable étudié
(origine, agent de transport, et le milieu de sédimentation):
▪ Une courbe unimodale étroite indique un sable homogène et bien classé. Il s’agit d’un sable de
plage s’il est constitué essentiellement de grains grossiers. Par contre, si le sable étudié est
constitué essentiellement de grains fins, il s’agit alors de sable saharien.
▪ Une courbe plurimodale indique un sable hétérogène et non classé, c’est un sable mélangé, c.-
à-d. un mélange de deux ou plusieurs sables ayant des origines différentes. On peut rencontrer
ce type de sable en milieu fluviatile
Importance de la courbe cumulative :
▪ Sur la courbe cumulative rétrograde on détermine les quartiles : Q1 (75% du poids) et Q2 (25%
du poids) et la médiane Md (50% du poids).
▪ Les valeurs de Q1 et Q3 sont utilisés pour calculer l’indice de classement S0 selon la formule
suivante :
▪ On utilise les valeurs de S0 pour évaluer le classement du sable étudié (voir tableau de
classement document 4 page 16).
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▪ On peut déterminer l’origine du sable étudié en comparant sa courbe cumulative avec des
courbes de référence de sables de milieux connus (voir les courbes de références de document
4 page 16).
▪ Dans le cas étudié :
- L’histogramme réalisé présente une courbe unimodale donc notre sédiment est homogène.
- En comparant notre courbe cumulative obtenue avec les courbes cumulatives de référence, on
trouve qu’elle ressemble à la courbe B, donc on peut supposer que notre sédiment vient de
l’embouchure d’une rivière.
4- Calcul de coefficient de TRASK :
▪ Détermination des quartiles : Q1 et Q3 :
Q3 = L’abscisse correspondante à l’ordonnée 25 % ≅ 3,2
Q1= L’abscisse correspondante à l’ordonnée 75 % ≅ 0,65
▪ - Calcul de l’indice de classement S0 :
- D’après le tableau du document 4 page 16 , on remarque que notre valeur S0 est supérieure à 2
donc notre sédiment est très mal classé. Donc cela confirme notre hypothèse à propos de l’origine
du sédiment étudié.
III. Etude morphoscopique de la composition d’un sédiment : le sable comme exemple :
Les éléments détritiques subissent lors du transport des changements morphologiques qui modifient
leur aspect d’origine. L’étude morphoscopique des éléments détritiques d’un sédiment donne une idée
sur le degré du dynamisme qu’a subi un tel sédiment.
1- Caractéristique des grains de quartz :
a- Observation microscopique : réalisation de l’observation microscopique au sein de la classe
par les élèves :
❖ Utilisation des loupes binoculaires/ document 2 et 3 page18 :
- Echantillon A : Dominance des grains NU donc transport court ou absent, dépôt glacier ou
près de la roche mère.
- Echantillon B : Dominance des grains EL donc transport long par l’eau, dépôt au niveau d’une
embouchure ou une plage.
- Echantillon C : Dominance des grains RM dépôts au niveau des dunes côtières ou désertiques
et transport long par le vent.
b- Classification des différents types des grains de quartz
❖ Document 1 page 18 :
- Les grains « Non usées » :NU
- Les grains « Emoussés luisant » : EL
- Les grains « Ronds-Mat » :RM
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2- Etude morphologique des galets
a- Observation des différents types des galets :
b- Classification des galets :
❖ Document 4 page 20 :
▪ Galet glaciers : Galets très émoussés, présentant des stries qui résultent du frottement et du
choc lors de l’éboulement glacier.
▪ Galet éolien : Galets à plusieurs facettes, aux arêtes émoussées, surface mate, et dépolie,
reflétant un long transport éolien → milieu désertique
▪ Galet fluviatile : Galets à forme aplatie, bien arrondie, surface lisse et polie reflétant un long
transport par l’eau.
▪ Galet côtier : Galets plus ou moins sphériques, émoussés, à surface trouée par des pores
causés par la salinité de l’eau de mer.
IV. Les figures sédimentaires :
Les figures sédimentaires sont des structures visibles sur la face d’un banc sédimentaire, elles sont des
indicateurs du dynamisme de la sédimentation.
1- Les rides et Les dunes du sable :
❖ Document 1 de la page 22 :
Les rides et les dunes sont des figures sédimentaires observées dans les dépôts principalement
détritiques.
Il existe 2 types de rides :
- Les rides de vagues : elles sont toujours à flancs symétriques, reflétant la dynamique d’un courant
bidirectionnel (La houle).
- Les rides de courant : elles sont toujours à flancs asymétriques reflétant la dynamique d’un courant
unidirectionnel (cours d’eau au niveau d’une rivière).
Pour les dunes, on trouve 5 types :
A – Barkhanes : dunes en croissant, convexes du côté de l’arrivée du vent, cornes du croissant
orientées dans le sens du vent.
B – Dunes linéaires : en forme longitudinales, orientées parallèlement à la direction du vent
C – Dunes transversales : elles sont orientées perpendiculairement par rapport à la direction du vent
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D – Dunes paraboliques : concaves du côté de l’arrivée du vent, cornes du parabole orientées contre
le sens du vent
E – Dunes en étoiles : Formes pyramidales constituées par une combinaison entre des barkhanes et
des dunes paraboliques Elles résultent de la dynamique d’un courant de vent à plusieurs directions.
Donc la forme des rides et des dunes est conditionnée par la dynamique de l’agent de transport
(courant de vent ou d’eau) : force, vitesse, sens et direction.
2- Les fentes de dessiccation et La stratification croisée :
❖ Document 2 de la page 24 :
- La stratification croisée : L’intérieur des strates peut présenter une organisation litée avec des fines
couches obliques par rapport aux joints de stratification. Cette stratification entre croisée apparaît dans
de zones ou les conditions dynamiques de transport varient (changement du sens des courants) comme
les rivières (alternance des crues et décrues) les milieux marins littoraux (marée haute et marée basse)
- Les fentes de dessiccation : La présence des fentes de dessiccation à la surface d’une couche
sédimentaire, prouve que le milieu de dépôt était terrestre et boueux. La boue se rétracte et se fond à
cause des variations climatiques sévères, comme une forte température qui provoque l’asséchement
du sol, les figures sont observées dans les lacs et les étangs………
3- Traces d’activités des êtres vivants
❖ Document 3 de la page 24
La bioturbation est l’ensemble des phénomènes de perturbation des sédiments par l’activité
organique des êtres vivants. On distingue :
- Les traces de racines ;
- Les traces de déplacement (empreintes de pattes) ;
- Les traces de logement (Ichnofaciès des organismes suspensivores ou limnivores) ;
- Les traces de nutrition, les traces de pâture sont le résultat de la quête de nourriture à la surface des
sédiments.
B- Les conditions de sédimentation dans les principaux milieux actuels :
I. Dynamique de transport des éléments sédimentaires :
1- Dynamique d’un cours d’eau :
❖ Document 1 page 26 :
Le document nous donne des informations sur la dynamique de transport des sédiments, On constate
que :
- Plus la hauteur du support de la gouttière augmente, plus la masse des sédiments recueillis dans le
bac est grande.
- Plus la hauteur du support augmente, plus la taille et de diamètre des sédiments recueillis augmentent.
❖ Déduction
L’augmentation de la hauteur du support implique une augmentation de la pente et par la suite une
forte augmentation de la vitesse du courant d’eau, ce qui induit le transport d’une masse plus
importante des sédiments et même le transport des éléments solides de plus grande taille.
2- Diagramme de Hjilstrom
❖ Document 2 page 26
1) D’après le diagramme de HJulstrôme, on remarque qu’un élément sédimentaire sur la surface
de la terre peut subir 3 types de phénomènes différents.
• Il est soit arraché ou érodé (érosion),
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• Soit transporté, (le transport),
• Soit sédimenté, (la sédimentation)
Les facteurs qui conditionnent ce comportement sont deux : le diamètre de particule et la vitesse
de courant.
2) Les particules détritiques dans une vitesse de 10 Cm/s vont être sédimentés à partir à partir
de la taille 1 mm.
3) La vitesse minimale permettant l’érosion d’une particule de 0.01mmest à peu près La
vitesse = 65 cm/s
3- Modes de transport des particules détritiques :
❖ Document 3 page 28
Les éléments détritiques dans un milieu hydrodynamique peuvent se comporter selon leur taille de
différentes façons, ce comportement est conditionné par trois forces qui déterminent leur mode de
transport tel que :
• Deux forces physiques :
- La force de gravité qui dépend de la masse de la particule
- La force du courant qui dépend de la vitesse du débit (aquatique ou éolien).
• Une troisième force de contact interarticulaire : qui joue un rôle très important dans
le transport des particules.
❖ Remarque :
Selon les conditions déjà citées les éléments détritiques sont transportés selon trois modes
de transport :
- Une reptation : si la taille de la particule est importante, le courant ne peut vaincre son poids
- Une saltation : si la taille de la particule est moyenne, tantôt soulevée par le courant, et tantôt
déposée.
-Une suspension : si la taille de la particule est minimale, donc le courant ne la laisse jamais se déposer
sur terre.
II. Les conditions de sédimentation dans les milieux sédimentaires actuels
1- Les conditions de sédimentations dans les milieux continentaux :
a- Conditions de sédimentation dans un milieu glacier :
❖ Document 1 page 30 :
b- Conditions de sédimentation dans un milieu désertique :
❖ Document 2 page 30 :
c- Conditions de sédimentation dans un milieu lacustre :
❖ Document 3 page 30 :
Le tableau suivant résume les contions de sédimentation dans les milieux continentaux : glacier,
désertique, et lacustre.
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d- Conditions de sédimentation dans un milieu fluviatile :
❖ Document 4 page 32 :
2- Les conditions de sédimentation dans les milieux intermédiaires :
a- Conditions de sédimentation dans un milieu lagunaire
❖ Document 1 page 34 :
b- Conditions de sédimentation dans d’un milieu littoral
❖ Document 2 page 34 :
c- Conditions de sédimentation à l’embouchure
❖ Document 3 page 36 :
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Le tableau suivant résume les contions de sédimentation dans les milieux intermédiaire :
3- Les conditions de sédimentation dans les milieux marins :
Les milieux marins sont caractérisés par des conditions hydrodynamiques particulières, ce qui influence
les conditions de la sédimentation dans ces milieux.
a- Les différentes zones da la sédimentation marine :
❖ Document 1 page 38 :
Le milieu marin est subdivisé en plusieurs zones selon le relief, la profondeur des eaux, et les
caractéristiques biologiques et dynamiques qui règnent, on trouve ainsi :
La zone littorale, le plateau continental, le talus continental et son glacis et la plaine abyssale avec les
fonds marins
b- Caractéristiques et conditions de sédimentation dans le milieu marin.
❖ Document 2 page 38, Document 3 page 40, Document 4 page 40 :
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C- Reconstitution de la carte paléogéographique d’un ancien bassin
sédimentaires : les bassins phosphatés au Maroc
I- Caractéristiques des sédiments phosphatés au Maroc
1- Principaux bassins phosphatés au Maroc :
❖ Document 1 page 42 :
Les 4 principaux bassins phophatés marocains sont :
Ouled Abdoun, Maskala, Gantour et Oued eddahab dans le sud, ces gisements se distinguent par des
teneurs élevées en phosphore et par faible taux en impuretés.
Ces phosphates sont composés d’éléments phosphatés à aspect de grains ou de débris d’organismes
vertébrés ou invertébrés ou de coprolithes ou grains composites.
2- Fossilisation dans les bassins phosphatés
❖ Document 2 page 42 :
Les sédiments phosphatés marocains sont caractérisés par leur richesse en fossiles marins. L’étude des
caractéristiques des fossiles du bassin Ouled Aboun, a permi de reconstituer son paléo-environnement
supposé une zone subtidale peu profonde, très agitée, à eau tempérée à chaudes.
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3- Reconstitution de la carte paléogéographique des bassins phosphatés au Maroc
❖ Document 3 page 44 :
La sédimentation du phosphate ou la phosphatogenèse au Maroc nécessite des conditions écologiques
et géographiques bien précises :
- Présence de liaison directe entre les bassins continentaux et le milieu océanique, avec faiblesse des
apports détritiques issus du domaine continental.
- Activité biologique intense
- Présence de courants marins ascendants upwelling
- Eau peu profonde tempérée à chaude.
L’importance des courants d’eau froides (upwelling) est l’augmentation de la productivité biologique,
car ces courants sont riches en substances minérales nutritives, comme les phosphates et les nitrates,
ce qui permet de compenser la consommation biologique excessive qui appauvrit les eaux de surface.
4- Théories de formations de phosphates au Maroc
❖ Document 4 page 44 :
Deux théories sont proposées pour reconstituer la paléogéographie des bassins phosphatés au Maroc :
- Trappe et Herbig, proposent que le centre et l’ouest marocains étaient submergés par une mer
épicontinentale en liaison avec l’océan Atlantique.
- Boujo et saluin : la mer des phosphates était sous forme de golfs de faible profondeur en liaison avec
l’océan Atlantique
Conclusion : Bilan page 46
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