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Document du Programme Conjoint

Le Chef du Gouvernement
Ministère Délégué auprès
du Chef du Gouvernement
Chargé des Affaires
Générales et de la
Gouvernance

Le Ministère Délégué auprès du Chef du Gouvernement


Chargé des Affaires Générales et de la Gouvernance
et
Programme des Nations Unies pour le Développement
et
Fonds des Nations Unies pour l’Enfance
et
Entité des Nations Unies pour l'Egalité des Sexes et l'Autonomisation des
Femmes

Pays : Maroc

Programme Conjoint :

Harmonisation et Evaluation des Politiques Publiques

Description
Le programme d’appui à «l’harmonisation et à l’évaluation des Politiques Publiques» est
entrepris dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Cadre des Nations Unies pour
l'Aide au Développement (UNDAF) 2012-2016, signé le 31 mars 2011 entre le
Gouvernement du Royaume du Maroc et l’Equipe de pays des Nations Unies au Maroc.
Il consiste en la conception et l’expérimentation des dispositifs de mise en cohérence et
d’évaluation des politiques publiques, y compris celles visant l’atteinte des OMD, à
travers la définition et l’analyse des instruments de coordination, d’harmonisation et de
suivi de l’action publique de l’ensemble des intervenants dans le processus
d’élaboration, de budgétisation, de mise en œuvre et d’évaluation des politiques
publiques, en prêtant une attention particulière à l'égalité de genre et l'autonomisation
des femmes.
Titre du programme conjoint: Harmonisation et Evaluation des Politiques
Publiques

Effet attendu de l’UNDAF Effet 4: Les partenaires institutionnels et la


2012-2016 société civile s’approprient les principes de la
gouvernance démocratique sensible au genre et
les mettent en œuvre pour un développement
humain intégré, équitable et durable

Produit attendu du PAC 2012 Produit 4.2 : Les institutions publiques ont les
– 2016 capacités de veille stratégique, de coordination et
d’évaluation pour une meilleure cohérence des
politiques publiques ;
1Nombre de mécanismes de veille, de coordination, de
Indicateur du Produit PAC
mise en cohérence et d’évaluation des politiques
UNDAF
publiques mis en place/renforcés et opérationnel
- 4.2.2Nombre d’évaluation des politiques publiques et
stratégies sectorielles réalisées
1 dispositif de Mise en Cohérence des Politiques Publiques
Cible finale de l’indicateur du mis en place
PAC
Le Ministère des Affaires Générales et de la
Partenaire de mise en œuvre
Gouvernance (MAGG)
Période couverte par le Budget estimatif total (US$): 1 035 000
Programme de Pays : 2012- dollars
2016
Resources allouées : 1 035 000 dollars
Composante du Programme :
Gouvernement (MAGG): 400 000 dollars
Titre de l’intervention :
Contribution du PNUD (TRAC) : 525 000
Award ID : dollars

Durée du Programme Contribution de l’UNICEF : 100 000 dollars


Conjoint : Trois années 2012-
2015
Contribution de l'ONUFEMMES: 10 000 dollars

Arrangement de gestion :

Date du Comité local


d’approbation des projets
(LPAC):
Approuvé par le Approuvé par Approuvé par Approuvé par le
Ministère des l’ONUFEMMES – l’UNICEF – PNUD –
Affaires Maroc : Maroc : Maroc :
Générales et de
la Gouvernance :

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Prodoc– Harmonisation et Evaluation des Politiques Publiques
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Lieu, Date : Rabat Lieu, Date : Rabat Lieu, Date : Rabat
Lieu, Date : Novembre 2013 Novembre 2013 Novembre 2013
Rabat Novembre
2013

I- ANALYSE DE LA SITUATION

1. Contexte national
Le Royaume du Maroc a souscrit à la Déclaration et aux Objectifs du Millénaire pour le
Développement OMD depuis 1990, mais ce n’est qu’au cours de la première décennie
du 21ème siècle que son action en faveur de la réalisation effective de ces Objectifs
s’est intensifiée, organisée et structurée.
En effet « à la faveur de l’avènement du Roi Mohamed VI, le Maroc a opéré une rupture
significative avec un contexte historique longtemps marqué par l’insuffisante prise en
compte de l’incompatibilité d’une politique de libéralisation et d’ouverture économique
avec des structures sociales largement traditionnelles et des valeurs culturelles
conservatrices. Le souci d’une croissance économique plus forte, d’une répartition
sociale et géographique plus équitable des richesses, d’une participation démocratique
plus active, dans le cadre d’une citoyenneté reconnue et assumée, devait présider, de
manière plus explicite, à la volonté nationale de capitaliser les acquis et de dépasser les
passifs cumulés au cours des périodes précédentes». 1
C’est ainsi que depuis 1999, le Royaume du Maroc a ouvert plusieurs chantiers portant
sur la bonne gouvernance, inauguré avec le nouveau concept de l’autorité lancé le 19
octobre 1999, la réactivation de la Cour des Comptes et ses déclinaisons régionales, la
refonte des textes régissant les collectivités territoriales pour plus de décentralisation
et de responsabilisation de l’échelon local, entre autres. Ce processus s’est accéléré en
2010-2011 avec la redynamisation du processus de la régionalisation, la réforme de la
Constitution et la création du Conseil Economique et Social.

Aussi, l’évolution récente du contexte national a été marquée par la conjonction de


processus transitionnels et par des mutations à de multiples niveaux, notamment
démographique, économique et démocratique.

Ainsi, à partir de 2005 en particulier, plusieurs chantiers portant sur des enjeux majeurs
« s’assimilant aux nœuds du développement déjà identifiés par le rapport du
cinquantenaire sur le développement et intégrant des OMD que le Maroc s’est engagé à
réaliser à l’horizon 2015», ont été engagés 2
Ces enjeux, qui devraient incorporer chacun, tant la réduction des disparités entre
hommes et femmes que les perspectives de différentes catégories de femmes,

1
Objectifs du Millénaire pour le Développements ; Rapport annuel 2009 ; page 5, mai 2010, HCP.
2
Bilan Commun de Pays (CCA) Maroc, novembre 2010, page 10.
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Prodoc– Harmonisation et Evaluation des Politiques Publiques
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largement exclues des champs conceptuels et décisionnels, s’articulent autour des cinq
axes suivants :
1. L’amélioration de la santé de la population dont celle de la mère et de l’enfant,
2. Le renforcement de la qualité de l’éducation et de la formation,
3. La réduction de la vulnérabilité et des inégalités de genre et socio spatiales,
4. La consolidation de la gouvernance,
5. La protection de l’environnement, la prévention des catastrophes, la gestion des
risques naturels et du changement climatique ».3

Dans ce contexte et face à ces défis, l’Initiative Nationale pour le Développement


Humain (INDH), lancée en 2005, constitue, « de par sa démarche conceptuelle, ses
modalités participatives de mise en œuvre et ses méthodes plurielles d’évaluation »4 un
levier considérable pour la réduction de la pauvreté et l’inclusion sociale.

En parallèle à la mise en œuvre de l’INDH, la période 2007-2011 a connu la


multiplication des stratégies et politiques publiques, visant à asseoir durablement le
développement économique, social et humain du pays, à moderniser et à étendre la
prestation des services de base dans tout le pays, tant en zones urbaines qu’en zones
rurales.

La modernisation de l’économie, l’ouverture accrue sur le reste du monde, la réalisation


de grands projets d’infrastructures ou encore le lancement d’une multitude de
stratégies sectorielles liées à l’exigence de passer d’une logique de moyens à une
logique de résultats par le biais d’une programmation pluriannuelle des finances
publiques, sont autant de chantiers de développement dans lesquels le Maroc s’est
engagé pour parachever son modèle de croissance, de développement et de
diversification économique, visant une insertion avantageuse dans le processus de
mondialisation, ainsi que l’amélioration des conditions de vie économiques et sociales
de sa population.

Par ailleurs, la réforme constitutionnelle de Juillet 2011 a été marquée par l’introduction
du principe de l’évaluation des politiques publiques. L’évaluation apparaît donc comme l’un des piliers clés
sur lesquels le gouvernement peut focaliser sa mission pour ajuster, prioriser et harmoniser la gestion de ses
stratégies, politiques et programmes pour un développement plus équitable.

2. Contexte du programme conjoint


Le Plan Cadre des Nations Unies pour l'Aide au Développement (UNDAF) constitue le
cadre stratégique de la coopération entre les Nations Unies (NU) et le Royaume du
Maroc pour la période 2012-2016. Il définit les domaines et résultats attendus de cette
coopération et contribue à renforcer la coopération entre le NU et les partenaires
nationaux au développement ainsi qu'à assurer l'efficacité et l'efficience des
programmes qui en découleront.

3
Bilan Commun de Pays (CCA) Maroc, novembre 2010, page 10
4
Idem 3.
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Prodoc– Harmonisation et Evaluation des Politiques Publiques
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Le Plan Cadre se fonde sur les priorités nationales et les orientations du Gouvernement,
ainsi que sur la Déclaration du Millénaire et les Objectifs du Millénaire pour le
Développement (OMD), ainsi que les engagements portant sur les droits humains
auxquels il a souscrit.

Dans le cadre du processus inclusif et participatif de l’élaboration de l’UNDAF 2012-


2016, une revue à mi-parcours de l’UNDAF 2007-2011 et un Bilan Commun du Pays
(BCP) ont été établis en 2010, sur la base également du troisième Rapport National sur
les OMD, élaboré en 2009 par le Gouvernement Marocain.

Le Bilan Commun de Pays (BCP) Maroc constate ainsi que « s’il est vraisemblable que le
Maroc atteindra tous les Objectifs du Millénaire d'ici à 2015, certains d’entre eux
exigent encore des efforts supplémentaires, en particulier l'accès généralisé à
l'éducation ainsi que ceux visant la réduction de la mortalité maternelle et infantile ».5
Par ailleurs, de nombreux plans et stratégies sectoriels engagés au cours de la période
récente pour accroître et garantir le développement durable du pays, sont susceptibles
d’impacter positivement les cinq domaines de coopération entre le Royaume du Maroc
et le NU, retenus par le Plan Cadre ci-dessus indiqués, notamment en matière de
création d’emploi, de relance de la croissance économique, de réduction de la pauvreté
et d’amélioration de l’accès à la santé et à l’éducation.
Cependant, ces stratégies manquent, dans certains cas, de mesures
d’accompagnement et de moyens humains et matériels à la mesure des ambitions
qu’elles se fixent. Aussi, dans la mesure où la plupart des stratégies sectorielles ont été
développées selon des visions, des logiques macroéconomiques, des objectifs et des
mécanismes de financement propres à chaque secteur, ce travail complexe exige des
processus de concertation et d’appropriation qui n’ont pas encore été suffisamment
activés.
Il est également constaté que les stratégies, programmes et projets sectoriels mis en
œuvre pour accroître et garantir le développement durable du pays n’intègrent pas de
manière systématique l’atteinte des OMD et le ciblage des populations les plus
vulnérables.
De fait, et comme déjà signaler plus haut, l’atteinte des résultats escomptés desdites
stratégies sectorielles, y compris l’atteinte des OMD, reste tributaire d'une meilleure
cohérence et coordination des politiques publiques et des stratégies et programmes
sectoriels, ainsi que de l’efficacité des dispositifs de leurs déclinaisons au niveau
territorial et leur intégration à une stratégie globale d’intervention qui harmoniserait les
politiques publiques en la matière.
Et, pour être efficace, la mise en cohérence des politiques publiques pour l’atteinte des
OMD doit se faire dans le cadre d’un projet intégré qui prend en considération toutes
les problématiques et les initiatives des différents acteurs. La mise en cohérence des
politiques publiques doit également se baser sur les enseignements et les leçons
apprises découlant de l’évaluation transparente et indépendante de ces politiques.

5
CCA MAROC, Novembre 2010, page 5.
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Prodoc– Harmonisation et Evaluation des Politiques Publiques
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En effet, l’évaluation des politiques publiques, notamment celles à caractère sociale 6,
est plus que jamais un outil indispensable pour la rationalisation de l’action publique, de
son efficacité et surtout de sa pertinence vis-à-vis des besoins des populations
vulnérables et des exigences de l’atteinte des OMD. L’évaluation a l’avantage de
pouvoir faire émerger les lacunes et les faiblesses ainsi que les populations lésées
nécessitant des efforts supplémentaires et spécifiques pour accélérer l’atteinte des
OMD
La coopération entre le Royaume du Maroc et le NU au Maroc intègre cette dimension
de cohérence et d’efficacité des politiques et stratégies nationales, en général, et
celles qui portent sur la réalisation des OMD en particulier. Ainsi, le Plan cadre des
Nations Unies pour l’Aide au Développement (UNDAF) signé le 31 mars 2011 par le
Gouvernement du Royaume du Maroc et l’Equipe de pays des Nations Unies au Maroc
et couvrant la période 2012-2016, est
 « aligné sur les priorités nationales, notamment les stratégies sectorielles
identifiées par le Bilan Commun Pays (BCP), et
 sous-tendu par les engagements internationaux du Maroc, notamment
l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) ».7
Du côté des Agences du NU, l’évaluation de l’UNDAF 2007-2011 a également fait
ressortir « le besoin pour les agence des Nations Unies d’être plus cohérentes,
coordonnées et inclusives dans la mise en œuvre conjointe des programmes et activités
d’appui »8
Ce sont donc toutes ces considérations qui justifient ce Programme Conjoint dans
une démarche participative et partenariale de mise en cohérence des politiques
publiques en cours de mise en œuvre, en particulier celles portant sur les OMD et celles
qui seront entreprises à l’avenir.

Aujourd’hui, la plupart des acteurs, et à tous les niveaux, est d’accord sur la nécessité
de mettre en cohérence des stratégies et programmes sectoriels de développement au
niveau national. Plusieurs formules furent expérimentées, en particuliers :

 les commissions interministérielles,


 les comités nationaux institués par décrets avec une large participation des
acteurs.

L’actuel Gouvernement, issu des élections législatives du 25 novembre 2011, conscient


des difficultés ci-dessus évoquées et qui entravent la bonne exécution des politiques et
stratégies nationales a, dans sa déclaration de politique générale, mis la gouvernance
au centre de ses préoccupations « Considérant l’importance de mettre au service des
acteurs économiques et sociaux, sur le plan national et international, une vision
prospective indispensable, le gouvernement adoptera la planification stratégique dans
6
Exemple des politiques de protection sociale (à l’image de la réforme de la caisse de compensation en
cours de préparation)
7
Plan d’Action Commun pour la période 2012-2016, page 9.
8
Idem, page 9.
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l’ensemble de ses programmes d’action, à travers la fixation d’objectifs quantitatifs et
de délais de réalisation précis. Cette stratégie sera renforcée par la mise en place de
mécanismes de suivi, de contrôle et d’évaluation dans le cadre de la bonne
gouvernance ».9

Aussi, la bonne gouvernance est considérée dans la Déclaration du Gouvernement


comme un tronc commun et une priorité dans le suivi et la gestion du travail du
Gouvernement. Ainsi, l’organigramme du Gouvernement comprend-il un ministère
délégué auprès du Chef du Gouvernement, dédié à la coordination des politiques et
stratégies gouvernementales en général et celles portant sur les OMD en particulier ; il
s’agit du Ministère des Affaires Générales et de la Gouvernance (MAGG).

Le décret 2.14.44 du 7 mars 2012 portant délégation d’attribution du Ministre délégué


met la gouvernance au cœur des missions de ce ministère. A ce titre l’article 3 du dit
décret, arrête comme suit les attributions du Ministre délégué auprès du Chef de
Gouvernement :

1) « Proposer toutes les mesures en vue de renforcer les valeurs de l’honnêteté, de


la transparence et de la gouvernance et l’amélioration du climat des affaires et la
lutte contre la corruption, dans la gestion des affaires publiques et le suivi
d’exécution de ces mesures ;

2) Mettre en place les instruments de suivi et d’évaluation du degré d’efficacité des


politiques et programmes publics et le degré de leur complémentarité, de leur
cohérence et de leur convergence.

3) Suivre les différents rapports établis par les institutions chargées du contrôle
public et par les institutions et organisations internationales, relatifs au climat
des affaires et à la gouvernance et le suivi de leur exécution ». 10

C’est pourquoi le Ministère des Affaires Economiques et Générales a réservé une place
de choix à ce thème dans la gestion des dossiers dont il a la charge. L’objectif
recherché est à la fois d’instaurer des règles de transparence et de traçabilité des
actions et de maximiser les synergies entre les différents intervenants publics et privés
dans ces dossiers.

Ainsi le souci exprimé par l’actuel Gouvernement se trouve en parfaite phase avec celui
exprimé par le précédent Gouvernement à travers le Plan d’action signé avec le NU le
13 décembre 2011, qui insiste sur :

« L’engagement des autorités nationales pour la mise en œuvre coordonnée des


programmes soutenus par les Nations Unies ainsi que sur l’existence de
mécanismes de gouvernance appropriés ».
9
Déclaration de politique générale du Gouvernement.
10
Décret 2.14.44 du 7 mars 2012 portant délégation d’attributions par le Chef du Gouvernement au
Ministre Délégué.
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Prodoc– Harmonisation et Evaluation des Politiques Publiques
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« Le besoin, pour les Nations Unies, d’être plus cohérents, coordonnées et
inclusives dans la mise en œuvre conjointe des programmes et activités
d’appui ».11

Par conséquent, la conception et l’exécution du programme conjoint intègre les


contributions de l’ensemble des ministères sectoriels, notamment celles en rapport
direct avec les OMD (Education nationale, Santé, Développement social) et celle du
Ministère de l’Economie et des Finances. Ce programment conjoint permettra
également de renforcer les capacités nationales en matière d’analyse et d’évaluation
des politiques publiques, particulièrement celles relatives à la protection sociale, dont le
MAGG détient le plus grand chantier relatif à la réforme de la caisse de compensation,
qui constitue l’un des défis majeurs du gouvernement actuel.

II- STRATEGIE ET OBJECTIFS DU PROGRAMME CONJOINT

Le programme conjoint contribuera à l’atteinte de l’effet 4 de l’UNDAF « Les


partenaires institutionnels et la société civile s’approprient les principes de la
gouvernance démocratique sensibles au genre et les mettent en œuvre pour un
développement humain, intégré, équitable et durable ».

Il contribuera à la réalisation du Produit 4.2 dudit Effet : « Les institutions publiques


ont les capacités de veille stratégique, de coordination et d’évaluation pour une
meilleure cohérence des politiques publiques ».

Le Programme Conjoint bénéficiera également des acquis des actions concertées des
NU et du gouvernement marocain dans les territoires d’intervention de l’UNDAF.

Trois produits sont attendus du programme conjoint et ces produits se déclineront en


12 activités majeures qui se dérouleront sur une période de 3 années (2012-2016).

11
Plan d’Action Commun pour la période 2012-2016, pages 8 et 9.

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 Produit 1 : Une vision partagée et consensuelle sur la mise en
cohérence des politiques publiques (MCPP) est élaborée.

 Produit 2 : Le MAGG dispose de structures, de compétences et d’outils


pour opérationnaliser la nouvelle vision partagée et consensuelle sur la
MCPP.

 Produit 3 : L’accompagnement et l’appui en matière de suivi/évaluation


des politiques publiques, y compris en matière de protection sociale,
sont assurés pour une meilleure cohérence de l’action publique.

 Support : L’unité de gestion du programme est mise en place,


opérationnelle et ses capacités sont renforcées

Produit 1 : Une vision partagée et consensuelle sur la mise en cohérence des


politiques publiques (MCPP) est élaborée ;

 Activité 1.1: Réalisation des études et organisation d'évènements de


réflexion et de concertation sur la convergence des stratégies sectorielles
et la gouvernance territoriale.
 Activité 1. 2 : Elaboration d’une stratégie et d’un plan opérationnel de la
vision partagée et consensuelle sur la MCPP.
 Activité 1.3 : Elaboration et mise en œuvre d’une stratégie de
communication sur la MCPP.

Produit 2 : Le MAGG dispose de structures, de compétences et d’outils pour


opérationnaliser la nouvelle vision partagée et consensuelle sur la MCPP
 Activité 2.1: Mise en place d’un dispositif institutionnel de coordination et de
MCPP.
 Activité 2.2 : Elaboration et mise en œuvre d’un plan de renforcement des
capacités.
 Activité 2.3 : Mise en place d’un Système d'information intégré sur les
politiques publiques y compris la composante suivi & évaluation.
 Activité 2.4 : Mise en place d’un Système de gestion de connaissances liées au
programme.
 Activité 2.5 : L’expérimentation de la territorialisation de la MCPP

Produit 3 : L’accompagnement et l’appui à l’évaluation des politiques


publiques, y compris en matière de protection sociale, sont assurées.

 Activité 3.1: L’accompagnement et l’appui à l’évaluation de l'impact de la


réforme du système de compensation sur les enfants et la classe moyenne;
 Activité 3.2 : Facilitation des interconnexions, du réseautage et du partenariat
avec d'autre pays en matière de conception, d’analyse et de suivi/évaluation des
programmes et politiques publics, y compris en matière d’enfance.

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Prodoc– Harmonisation et Evaluation des Politiques Publiques
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 Activité 3.3: Appui et accompagnement au processus d’institutionnalisation de
l’évaluation des politiques publiques.
 Activité 3.4: Renforcement de capacités nationales en matière de suivi et
d’évaluation des politiques publiques

Support: L’unité de gestion du programme est mise en place, opérationnelles
et ses capacités sont renforcées
 Activité 4.1: Recrutement et formation des ressources humaines
 Activité 4.2: Equipement de l’UGP par le matériel nécessaire

La stratégie du programme conjoint, à savoir sa conception, mise en œuvre et suivi-


évaluation, est basée sur les principes programmatiques du PNUD, avec une attention
particulière sur l'intégration de l'approche genre et de l'approche basée sur les droits
humains, le développement et renforcement des capacités institutionnelles et la
gestion axée sur les résultats. La stratégie du programme conjoint adhère parfaitement
aux principes de la Déclaration de Paris, en particulier en matière d'harmonisation de
l'appui stratégique et technique au partenaire national et de renforcement de
l'appropriation nationale du projet.
La stratégie du programme conjoint consistera en une mise en œuvre simultanée des
activités du projet, et ce dans le contexte fluide et évolutif de la réflexion et le
développement de la vision du MAGG du dispositif de coordination, mise en cohérence
et évaluation des politiques sectorielles. Le cadre des résultats et des ressources du
projet a été développé dans une perspective de flexibilité et d'adaptabilité afin
d'accompagner au mieux le MAGG dans son processus de développement institutionnel,
et conformément aux résultats des travaux de réflexion en cours.

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Prodoc– Harmonisation et Evaluation des Politiques Publiques
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III- CADRE PLURIANNUEL DE RESULTATS ET DE RESSOURCES.

Effet attendu de l'UNDAF 2012-2016: Les partenaires institutionnels et la société civile s’approprient les principes de la
gouvernance démocratique sensible au genre et les mettent en œuvre pour un développement humain intégré, équitable et
durable

Produit attendu du Plan d'Action Commun (PAC) 2012-2016: 4.2 : Les institutions publiques ont les capacités de veille
stratégique, de coordination et d’évaluation pour une meilleure cohérence des politiques publiques
PRODUITS ATTENDUS CIBLES ACTIVITES PREVUES RESPONSA RESSOU
DES BLES DES RCES
PRODUITS ACTIVITES NECESS
PAR AIRES
ANNEE ( En $
US )
Produit 1 : Une vision partagée et Départeme
consensuelle sur la mise en cohérence nts  Activité 1.1: Réalisation des études MAGG/PNUD 300
des politiques publiques (MCPP) est Ministériels et organisation d'évènements de 000
élaborée , réflexion et de concertation sur la
Situation de référence : convergence des stratégies ONU-
sectorielles et la gouvernance FEMMES
Le mandat du MAGG : décret
n° 2.12.44 du 17 mars 2012, territoriale
L’absence de structures de MCPP.
 Activité 1.2 Elaboration d’une MAGG/PNUD 30 000
Indicateurs:
stratégie et d’un plan opérationnel
Nbre d’études élaborées en faveur de la de la vision partagée et consensuelle
MCPP Secteur
privé sur la MCPP
Nbre d’acteurs institutionnels mobilisés
ONG
Existence et mise en œuvre d’une MAGG/PNUD 40 000
Stratégie de communication
Cibles à 2015 :  Activité 1.3 : Elaboration et mise en ONU-
Au moins une étude élaborée en MCPP et œuvre d’une stratégie de FEMMES
diffusée. communication sur la MCPP
Au moins 10 hauts responsables et 20
cadres des départements mobilisés
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Prodoc– Harmonisation et Evaluation des Politiques Publiques
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Existence et mise en œuvre d’une
Stratégie de communication
Total produit 370 000
Produit 2 : Départeme MAGG
Le MAGG dispose de structures, de nts
compétences et d’outils pour ministériels  Activité 2.1: Mise en place d’un
opérationnaliser la nouvelle vision dispositif institutionnel de 10 000
partagée et consensuelle sur la MCPP coordination et de MCPP
Situation de référence :
 Activité 2.2 : Elaboration et Mise 150 00
Insuffisance de coordination des PP
Secteur en œuvre du plan de 0
Indicateurs:
privé
Disponibilité d’une structure de MCPP au renforcement des capacités
ONG
niveau du MAGG
Disponibilité et mise en œuvre d’un plan  Activité 2.3 : Mise en place d’un
Le MAGG, en
de renforcement de capacités Système d'information intégré sur collaboratio 100
Disponibilité du dispositif et outils de les politiques publiques y compris n avec les 000
MCPP. la composante suivi & évaluation. Départemen
Expérimentation de la MCPP à l'échelle
ts sectoriels
centrale et territoriale.  Activité 2.4 : Mise en place d’un chargés des
Cibles à 2015 : Système de gestion de OMD.
Disponibilité d’une structure d’appui à
connaissances liées au
la MCPP au niveau du MAGG 40 000
Disponibilité et mise en œuvre d’un programme.
plan de renforcement de capacités
 Activité 2.5 : L’expérimentation
Au moins une expérience de MCPP
de la territorialisation de la MCPP.
mise en œuvre et expérimentée au niveau 100 00
territoriale, avec l’implication du central 0

Total Produit 2 400


000

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Prodoc– Harmonisation et Evaluation des Politiques Publiques
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Produit 3 :  Activité 3.1: L’accompagnement
L’accompagnement et l’appui en matière de UNICEF
et l’appui à l’évaluation de Mobilisation 57 500
suivi/évaluation des politiques publiques y
l'impact de la reforme du système de
compris en protection sociale sont assurées
de compensation sur les enfants l’expertise
pour une meilleure cohérence de l’action nécessaire
publique. et la classe moyenne;
Situation de référence : ND
Indicateur 1:  Activité 3.2 : Facilitation des
Nombre d’étude et de revues réalisées en interconnexions, du réseautage
matière d’évaluation des politiques et du partenariat avec d'autre 12 500
publiques, notamment en protection sociale pays en matière de conception,
d’analyse et de suivi/évaluation
Cible 2013-2015:
des programmes et politiques
2 études et une revue
publics y compris en matière
d’enfance. 30 000
 Activité 3.3: Appui et
accompagnement au processus
d’institutionnalisation de
l’évaluation des politiques
publiques :

 Activité 4.4: Renforcement de


capacités nationales en matière
de suivi et d’évaluation des
politiques publiques

100
000
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Prodoc– Harmonisation et Evaluation des Politiques Publiques
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Total produit 3

Support et gestion:
L’UGP est mise en place et 165
opérationnelle 000
Situation de base : UGP non disponible
Indicateur :  Activité 4.1: Recrutement et
- Mise en place de l’UGP et son
formation des ressources
opérationnalisation
- Nombre de formation au profit de l’UGP
humaines
 Plans de travail et rapports de suivi
 Activité 4.2: Equipement de
élaborés selon les échéances arrêtées
 Evaluation du projet à mi-parcours l’UGP par le matériel nécessaire
élaborée et recommandations suivies
 Activité 4.3 : Audit de projet
Cibles : et évaluation à mi-parcours ou
- Mise en place de l’UGP et son finale
opérationnalisation
- Au moins 3 formations au profit de l’UGP :
- Plans de travail et rapports de suivi élaborés
selon les échéances arrêtées
- Evaluation du projet à mi-parcours élaborée
et recommandations suivies

1 035
Budget Total Tous les produits (y compris les frais de gestion)
000
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IV- ARRANGEMENTS ORGANISATIONNELS

Structure organisationnelle du programme conjoint

Comité de pilotage du programme


conjoint
MAGG-PNUD – UNICEF - ONUFEMMES –
MAEC et MEF (membre observateur)
Assurance du
projet
PNUD
Directeur National
du programme

Chef de projet
Coordonnateur/ Support
trice de projet Assistant(e)/
Comptable

V- CADRE GENERAL DE SUIVI ET EVALUATION DU PROJET

v.1 Modalités de suivi axées sur les résultats

En accord avec les règles et procédures du Guide de l’utilisateur du PNUD 12, le projet
devra être suivi selon les modalités suivantes :

1.1- Rapports obligatoires soumis par le/la Chef de projet


o Un rapport trimestriel élaboré sur la base d’une revue trimestrielle
permettra d’enregistrer les progrès du projet en vue de la réalisation des
résultats attendus. Cette revue s’effectuera selon les critères et les
méthodes de qualité prévus dans le format de Gestion de la Qualité ci-
dessous.
o Un rapport de revue annuelle devra être élaboré par le/a Chef de projet
et partagé avec le Comité de projet et les Comité des Résultats. Le
rapport annuel devra être préparé sur la base des différents rapports
trimestriels combinés et analyser la contribution annuelle du projet aux
résultats attendus.

12
http://content.undp.org/go/userguide/results/
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1.2- Outils de suivi à disposition du/de la Chef de projet
o Un Journal des Problèmes devra être élaboré et mis à jour par le/la Chef
de projet afin de faciliter le suivi et la résolution des problèmes
éventuels, ou de toute action de contrôle du changement.
o Sur la base de l’analyse de risque initiale un journal des risques devra
être élaboré et mis à jour régulièrement suite à la revue de
l’environnement externe dont certains changements pourraient affecter
la mise en œuvre du projet.
o Un Journal des enseignements tirés devra aussi être élaboré et mis à jour
régulièrement en vie d’assurer un apprentissage continu et d’encourager
les adaptations nécessaires au sein du projet, et afin de faciliter
l’élaboration du rapport des Enseignements tirés en fin de projet.

1.3- Suivi effectué par l’Assurance qualité du projet


o Les journaux des risques et problèmes devront être mis à jours dans
Atlas par l’Assurance du projet sur une base trimestrielle
o Les informations contenues dans le rapport trimestriel soumis par le Chef
de projet devront être saisies dans Atlas à la fin de chaque trimestre
o Sur la base des informations saisies dans Atlas, un rapport trimestriel
sera présenté au Comité du projet par l’Assurance du projet.
o Le Plan de suivi devra être mis à jour régulièrement dans Atlas afin
d’enregistrer les actions de suivi majeures.

1.4- Suivi effectué par le Comité de projet

Revue Annuelle : sur la base du rapport annuel mentionné ci-dessus, une revue
annuelle doit avoir lieu. Elle doit être menée par le Comité de Projet et les principales
parties prenantes du projet doivent y participer. Elle s’attacher à évaluer les progrès
du projet et sa contribution aux produits prévus, tout en assurant que cet avancement
permet au projet de rester dans les résultats plus généraux de développement du
CPAP.

Cette revue doit être organisée par le/la Chef de projet pendant le 4 ème trimestre de
l’année, ou juste après, afin de mesurer la performance du projet et discuter du Plan
de Travail Annuel pour l‘année suivante. Dans la dernière année du projet, cette revue
devra constituer une évaluation finale.

Le Comité de projet peut aussi être sollicité pour tout dépassement du seuil de
tolérance par rapport au plan du projet (budget, activités, produits, autres),
aggravation d’un risque ou émergence d’un problème majeur.

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V.2 : ROLES ET RESPONSABILITES DANS LE CADRE DU PROGRAMME
Termes de référence indicatifs

Comité de pilotage du programme(CPP)

Le Comité de pilotage du programme représente le groupe responsable des décisions


relatives à l’orientation d’un projet en général, et lorsque des directives sont
sollicitées par le Chef de programme, y compris l’approbation des révisions.

Le Directeur national du programme (DNP)

Le DNP est le point focal en termes de responsabilité et d’obligation de rendre compte


au niveau du partenaire de mise en œuvre du projet. Le DNP est nommé par le
Partenaire de mise en œuvre, Ministère ou autre entité gouvernementale, parmi le
personnel ayant rang de directeur ou à un niveau supérieur. Il travaille à temps partiel
pour le programme, en consacrant un temps raisonnable aux activités de ce dernier.

Le Chef de programme /le coordonnateur national du programme (CP)

1. DESCRIPTION DU POSTE

Le/la Chef de projet est responsable de la gestion du programme au quotidien et à


plein temps. Sa responsabilité principale est la production des résultats escomptés par
le projet et décrits dans le document de projet, selon les normes de qualité requises,
et en prenant en compte les spécificités et contraintes de temps et de coûts imparties.
Le/la Chef de projet travaille sous l’autorité du comité de projet et selon les normes
établies par ce comité.

2. TACHES GENERALES

Le/la Chef de programme du projet assurera les fonctions suivantes :


 Planification : élaborer les plans de travail annuel du projet, conformément
aux activités prévues dans le cadre de résultats et de ressources du
document de projet et en étroite collaboration avec le PNUD et .
 Gestion du projet : Assurer la mise en œuvre efficace des activités, en
respectant les normes de qualité imparties.
 Gestion financière : Assurer le suivi des aspects financiers et budgétaires du
programme

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3. COMPETENCES ET QUALIFICATIONS REQUISES

 Cadre de haut niveau, homme ou femme disposant d’une connaissance


confirmée du terrain, le Chef de programme aura un diplôme de troisième cycle
dans un ou plusieurs des secteurs d’intervention du Projet (sciences
économiques et juridiques, sciences sociales et politiques, etc.).
 Expérience du système politique et institutionnel marocain exigée
 5 années d’expérience professionnelle minimum dans une position responsable,
dans le domaine du développement, ou une expérience de durée équivalente
dans l’enseignement supérieur (ou domaine connexe).
 Excellente connaissance des questions relatives au développement humain, au
suivi et à l’évaluation et une forte sensibilisation à l’approche genre.
 Expérience confirmée de la concertation, de la négociation et du montage de
partenariats entre des acteurs diversifiés, à l’échelle nationale et internationale.
 Expérience reconnue de l’élaboration de documents de réflexion et de synthèse
dans son domaine d’activité.
 Expérience avérée en matière de gestion de projet. Une certification
internationale en gestion de projet (du type Prince2) est fortement
recommandée13. Participation à l’élaboration et à la conduite de projets de
coopération internationale, notamment dans le domaine du développement.
Une expérience en matière de conduite de projets mobilisant des financements
nationaux et internationaux sera fortement appréciée.
 Excellentes aptitudes à rédiger dans les langues arabe et française. La langue
anglaise serait un atout.
 Bonnes connaissances dans le domaine informatique : environnement
Windows : Word, Excel, Access, Powerpoint et Internet.

4. QUALITES ATTENDUES

 Capacité d’écoute, de communication, de négociation et d’arbitrage


 Esprit d’équipe et réelle sensibilité aux questions du développement local et de
la gouvernance urbaine, intérêt pour le montage de partenariats et de projets
opérationnels
 Faculté à animer des équipes et à mobiliser autour de projets participatifs et
fédérateurs, sens de l’organisation.

5. DUREE DU CONTRAT

Le/la Chef de programme sera recruté pour la durée de mise en œuvre du projet,
par contrat annuel, renouvelable, les trois premiers mois constituant une période
probatoire.

6. MODALITES DE RECRUTEMENT

 Le/la Chef de programme sera recruté à plein temps, d’un commun accord
entre le partenaire et le PNUD.

Si la personne sélectionnée n’était pas certifiée, elle devra suivre une formation afin d’être certifiée au
13

module de Gestion Axée sur les Résultats du PNUD.


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Assurance du programme

La fonction d’Assurance du projet relève de la responsabilité de chaque membre du


Comité de projet, mais peut être déléguée.
La fonction d’Assurance du projet soutient le Comité de projet en exécutant des
fonctions objectives et indépendantes de contrôle et de suivi. Pendant le processus de
mise en œuvre d’un projet, cette fonction assure la gestion et la réalisation des étapes
importantes appropriées14.
Dans le cas de ce projet, l’assurance du projet sera prise en charge par un(e)
chargé(e) de programme du PNUD.

Support du programme

Le rôle de support au programme fournit au/à la Chef de programme un appui


d’administration et de gestion, tel que requis par les besoins du programme ou du
Chef de programme.
Un(e) assistant(e) pourra être recruté(e) pour assumer cette fonction.

14
Il est nécessaire de séparer les fonctions d’appui au projet et d’Assurance du projet, afin de maintenir
l’indépendance du contrôle qualité élaborée par l’Assurance du projet.

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V3- CONTEXTE JURIDIQUE ET MODALITES DE PARTENARIAT POUR LES FONDS
DU PNUD

Le Plan d’action du Programme de pays (CPAP), développé et signé par le


Gouvernement Marocain15 et le PNUD constitue désormais l’accord légal requis au
niveau de la programmation quinquennale des interventions du PNUD au Maroc. Au
niveau du projet, le document de référence en matière de planification et d’exécution
est constitué par le Plan de Travail Annuel (AWP) signé par le partenaire de mise en
œuvre pour une durée d’une année calendaire 16. Ainsi, pour une mesure plus efficace
de la performance, les résultats attendus du projet s’inscrivent dans le cadre plus
large de résultats du CPAP, et la combinaison de ces deux documents constitue
désormais le « document de projet ».

EXTRAITS DU CPAP 2012 - 2016


Base des relations
Le présent descriptif de projet constitue l’instrument visé à l’article premier de
l’Accord type d’assistance de base conclu entre le Gouvernement du Maroc et le
Programme des Nations Unies pour le Développement et signé par les parties
concernées le 13 mai 1982.
Le gouvernement du Royaume du Maroc, (ci-après désigné comme « le
gouvernement ») et le programme des Nations Unies pour le développement (ci-après
désigné comme le « PNUD ») ont conclu un accord de base pour gérer l’assistance
apportée par le PNUD au pays qui a été signé par les deux parties le 13 mai 1982. Sur
la base de l’Article I, paragraphe 2 du SBAA, l’assistance apportée par le PNUD au
gouvernement devra être mise à disposition du gouvernement et devra être fournie et
réceptionnée conformément aux résolutions et décisions pertinentes et applicables
des organes compétents du PNUD et sous réserve de la disponibilité des fonds
nécessaires auprès du PNUD. Plus particulièrement, la décision 2005/1 du 28 janvier
2005 du conseil exécutif du PNUD a approuvé les nouvelles réglementations et règles
financières et avec elles les nouvelles définitions des termes « exécution » et « mise
en œuvre » permettant au PNUD de mettre en œuvre dans leur totalité les procédures
communes d’élaboration de programme de pays faisant suite à l’initiative de
simplification et d’harmonisation du Groupe des Nations Unies pour le Développement
(GNUD, ou « UNDG » en anglais). À la lumière de cette décision, le CPAP et un AWP
(qui fera partie de ce CPAP, et y sera incorporé par nature) conclus par là même
constituent une documentation de projet telle que cela est indiqué dans l’accord de
base (SBAA).

Gestion de programme
Le programme sera exécuté au niveau national et sous la coordination générale du
Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération. Les ministres de
gouvernement, les ONG, les organisations intergouvernementales, les agences des
Nations Unies, y compris le PNUD, mettront en œuvre les activités du programme.
L’agence gouvernementale chargée de la coordination nommera l’agence

15
L’exécution du CPAP est confiée à l’Autorité Gouvernementale responsable de la coordination des
activités du PNUD, en l’occurrence le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération (partenaire
d’Exécution)
16
Dans le cas de projets pluriannuels, un plan de travail spécifique doit être signé pour chaque année
calendaire par le partenaire de mise en oeuvre et le PNUD
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Prodoc– Harmonisation et Evaluation des Politiques Publiques
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gouvernementale de coopération qui sera directement responsable de la participation
du gouvernement à chacun des plans d’action (AWP) du PNUD. Les AWP décrivent les
résultats spécifiques qu’il faudra atteindre et constitueront l’entente de base entre le
PNUD et chacun des partenaires de réalisation en ce qui concerne l’utilisation des
ressources. La référence au(x) « partenaire(s) d’exécution » signifiera « agent(s)
d’exécution » telle qu’elle est employée dans l’accord de base type en matière
d’assistance (SBAA).
Dans le cadre de la conception et de l’exécution du programme, le PNUD collabore
étroitement avec des partenaires clés. Le programme de pays se fonde sur les
principes de réforme des Nations Unies, en particulier ceux de simplification et
d’harmonisation, en opérant conformément aux instruments communs harmonisés de
programmation par pays tels que la matrice des résultats du UNDAF, le suivi et
l’évaluation, ainsi que les cadres des ressources de programme du CPAP et des AWP.
Dans la mesure du possible, le PNUD et ses partenaires utiliseront les documents
nécessaires, en particulier les documents signés du CPAP et des AWP, afin de mettre
en œuvre des initiatives du programme. Toutefois, chaque fois que cela est nécessaire
et approprié, les documents de projet devront être préparés en recourant, entre
autres, au texte pertinent extrait du CPAP et des AWP. Le PNUD signera les documents
du projet avec ses partenaires en conformité avec les pratiques de ses institutions et
les exigences locales. Conformément à la note sur la programmation conjointe du
UNDG, la portée de la coopération entre agences est renforcée afin de cultiver une
nouvelle convergence géographique et des programmes.
Atlas contribue à une exécution rapide et efficace des activités ainsi qu’à un réel suivi
financier pour gérer les projets et le programme du PNUD.
Tous les transferts d’argent en faveur d’un partenaire de réalisation sont effectués sur
la base des plans de travail annuels convenus entre le partenaire de réalisation et le
PNUD.
Les transferts d’argent relatifs aux activités détaillées dans les plans de travail
annuels peuvent être effectués par le PNUD sous réserve des modalités suivantes :

 Fonds transférés directement au partenaire de réalisation :


 Avant le début des activités (transfert direct de fonds), ou
 Après la fin des activités (remboursement) ;
 Versement direct aux fournisseurs ou à des tiers pour les obligations encourues
par les partenaires de réalisation sur la base des requêtes signées par le
représentant officiel désigné du partenaire de réalisation ;
 Versements directs aux fournisseurs ou à des tiers pour les obligations
contractées par des agences des Nations Unies dans le cadre des activités
consenties avec les partenaires de réalisation.

Les transferts directs de fonds seront requis et exécutés pour des périodes
d’exécution de programme ne dépassant pas trois mois. Les remboursements de
dépenses autorisées préalablement seront requis et exécutés tous les trois mois ou
après la fin des activités. Le PNUD ne sera pas tenu de rembourser les dépenses
effectuées par le partenaire de réalisation dont les montants dépasseraient les limites
fixées.

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Prodoc– Harmonisation et Evaluation des Politiques Publiques
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À la fin de toute activité, tout solde excédentaire de fonds sera reprogrammé par
commun accord entre le partenaire de réalisation et le PNUD, ou sera remboursé dans
le cas de fonds externes au PNUD.

Les modalités de transferts de fonds, l’importance des décaissements ainsi que la


portée et la fréquence des activités d’assurance peuvent dépendre des résultats d’une
étude de la capacité de gestion financière publique dans le cas d’un partenaire de
réalisation gouvernemental, ou d’une estimation de la capacité de gestion financière
du partenaire de réalisation ne relevant pas des Nations Unies.

Les modalités de transfert de fonds, l’importance des décaissements et la portée ainsi


que la fréquence des activités d’assurance pourront être révisées pendant l’exécution
du programme en fonction des résultats du suivi du programme et des dépenses, des
rapports ainsi que des vérifications d’audit.
Les efforts de mobilisation des ressources seront intensifiés afin de soutenir le cadre
des résultats et des ressources (RRF) et d’assurer la viabilité du programme. La
mobilisation d’autres ressources sous forme de partage des coûts, de fonds fiduciaires
ou de contributions gouvernementales de contrepartie en espèces sera effectuée afin
d’assurer le financement du programme.

Suivi et évaluation
Les partenaires de réalisation acceptent de coopérer avec le PNUD afin de surveiller
toutes les activités soutenues par les transferts de fonds et ils faciliteront l’accès aux
dossiers financiers pertinents ainsi qu’au personnel chargé de la gestion des fonds
fournis par le PNUD. Dans ce but, les partenaires de réalisation conviennent de ce qui
suit :
 Contrôles périodiques sur place et vérifications ponctuelles de leurs documents
financiers par le PNUD ou par ses représentants,
 Suivi dans le cadre du programme des activités conformément aux normes du
PNUD et encadrement quant aux visites sur les lieux et le suivi sur le terrain,
 Audits exceptionnels ou planifiés. Le PNUD, en collaboration avec d’autres
agences des Nations Unies en consultation avec les autorités nationales établira
un plan d’audit annuel, en accordant la priorité aux partenaires de réalisation
recevant une importante aide financière de la part du PNUD, et à ceux dont la
capacité de gestion financière a besoin d’être renforcée.

Afin de faciliter les activités d’assurance, les partenaires de réalisation et le PNUD


peuvent convenir d’utiliser un outil de suivi de programme et de contrôle financier
permettant le partage et l’analyse des données.

La Cour des Comptes peut entreprendre les audits des partenaires de réalisation
gouvernementaux. Si le bureau de contrôle choisit de ne pas entreprendre les audits
de partenaires de réalisation particuliers selon la fréquence et dans les limites exigées
par le PNUD, le PNUD chargera des cabinets d’audit privés d’effectuer ces audits.

Les évaluations et les audits des partenaires de réalisation non gouvernementaux


seront effectués conformément aux politiques et aux procédures du PNUD.

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Le PNUD assurera une cohérence entre le CPAP/AWP, la matrice des résultats de
l’UNDAF et les OMD, y compris les rapports S&E. Des contrôles annuels et la
publication d’états d’avancement périodiques permettront de souligner la répartition
des responsabilités entre le PNUD, le gouvernement et les partenaires de réalisation.
Dans le cas d’un transfert direct de fonds ou d’un remboursement, le PNUD informera
le partenaire de réalisation du montant approuvé par le PNUD et décaissera des fonds
au profit du partenaire de réalisation sous 3 jours.
Dans le cas d’un versement direct à des fournisseurs ou à des tiers relativement à des
obligations contractées par les partenaires de réalisation selon des requêtes signées
par le représentant officiel désigné du partenaire de réalisation ; ou à des fournisseurs
ou à des tiers relativement à des obligations contractées par le PNUD dans le cadre du
financement des activités convenues avec les partenaires de réalisation, le PNUD
effectuera le versement sous 3 jours.
La responsabilité directe du PNUD ne sera pas engagée sur la base des ententes
contractuelles passées entre le partenaire de réalisation et un fournisseur tiers.
Si une agence des Nations Unies met des fonds à la disposition du même partenaire
de réalisation, le suivi du programme, le suivi financier et la vérification des comptes
seront réalisés par programme en coordination avec l’agence des Nations Unies
concernée.

Engagements du gouvernement
Le gouvernement honorera ses engagements conformément aux dispositions de
l’accord de base type en matière d’assistance (SBAA) du 13 Mai 1982. Le
gouvernement appliquera les dispositions de la convention sur les privilèges et
immunités des agences des Nations Unies aux biens, aux fonds et aux avoirs du PNUD,
ainsi qu’à ses représentants officiels et ses consultants. De plus, le gouvernement
accordera au PNUD et à ses représentants officiels, ainsi qu’à toute autre personne
exécutant des services pour le compte du PNUD, les privilèges, immunités et facilités
tels que formulés dans le SBAA.

Le montant du versement, s’il est effectué en devises autres qu’en dollars américains,
sera déterminé à l’aide du taux de change opérationnel des Nations Unies applicable
en vigueur le jour du versement. En cas de fluctuation du taux de change opérationnel
des Nations Unies avant la pleine utilisation du versement par le PNUD, la valeur du
solde des fonds encore détenus à ce moment-là sera ajustée en conséquence. Dans
un tel cas, si une perte de la valeur du solde des fonds est enregistrée, le PNUD en
informera le gouvernement afin de déterminer si celui-ci pourrait octroyer un
financement additionnel. Si un tel financement additionnel n’est pas disponible,
l’assistance devant être apportée au CPAP pourra être réduite, suspendue ou annulée
par le PNUD.

Le calendrier des paiements prend en compte la condition préalable selon laquelle le


versement doit être effectué avant l’exécution des activités planifiées. Celui-ci peut-
être amendé en fonction de l’état d’avancement de l’exécution du CPAP.

Le PNUD recevra et gérera le versement conformément aux règlements, règles et


directives du PNUD.

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Tous les comptes et relevés financiers seront exprimés en dollars américains.

Dans le cas où des dépenses ou des engagements non anticipés sont attendus ou
réalisés (qu’ils soient imputables à des facteurs inflationnistes, une fluctuation des
taux de change ou des situations imprévues), le PNUD devra soumettre au
gouvernement dans les meilleurs délais une estimation supplémentaire indiquant le
financement additionnel requis. Le gouvernement devra tout mettre en œuvre pour
obtenir le financement additionnel requis.

Si les versements mentionnés plus haut ne sont pas reçus dans les délais définis par le
calendrier des versements, ou au cas où le financement additionnel requis
conformément au paragraphe [vi] ci-dessus ne serait pas effectué par le
gouvernement ou par une autre source, l’assistance devant être fournie au CPAP dans
le cadre du présent Accord peut être réduite, suspendue ou annulée par le PNUD.

Tout intérêt créditeur attribuable à la contribution sera crédité sur un compte du PNUD
et utilisé conformément aux procédures établies du PNUD.

Conformément aux décisions et aux directives du conseil d’administration du PNUD


telles qu’elles sont reflétées dans sa politique de récupération des coûts en
provenance d’autres ressources, la contribution fera l’objet d’une récupération des
coûts par le PNUD pour deux catégories de coûts distinctes liées à la prestation de
services de soutien, à savoir :
(a) Les coûts indirects encourus par le siège et les bureaux de pays du PNUD dans
le cadre de la prestation des services généraux de gestion (GMS). Afin de couvrir ces
coûts des GMS, il sera imputé des frais sur la contribution s’élevant au minimum à 5%.
(b) Les coûts directs encourus au titre des services de support à l’exécution (ISS)
fournis par le PNUD et/ou une entité de réalisation ou un partenaire de réalisation.
Tant qu’ils ne sont pas clairement liés au programme/projet spécifique, ces coûts sont
compris dans le budget du projet et imputés à un poste budgétaire pertinent et, dans
le cas de services transactionnels clairement identifiables, imputés au
projet/programme aux tarifs de service standards.

Les montants cumulés budgétisés pour le CPAP, ainsi que les coûts estimés pour le
remboursement des services de support correspondants, n’excèderont pas le total des
ressources mises à la disposition du CPAP dans le cadre du présent accord.

La propriété de l’équipement, des fournitures et d’autres biens financés par la


contribution reviendra au PNUD. Les aspects relatifs au transfert de propriété par le
PNUD seront déterminés conformément aux politiques et aux procédures pertinentes
du PNUD.

La contribution sera soumise exclusivement aux procédures internes et externes de


vérification des comptes figurant dans les règlements, les règles et les directives
financiers du PNUD.

Un rapport standard d’autorisation de fonds et de certificat de dépenses (FACE),


reflétant les lignes d’activités du plan de travail annuel (AWP), sera utilisé par les
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partenaires de réalisation pour demander la libération des fonds, ou pour obtenir un
accord selon lequel le PNUD remboursera ou paiera directement la dépense prévue.
Les partenaires de réalisation utiliseront le rapport FACE pour rendre compte de
l’utilisation des fonds perçus. Le partenaire de réalisation identifiera le(s)
représentant(s) officiel(s) autorisé(s) à fournir les coordonnées bancaires ainsi qu’à
demander et à certifier l’utilisation des fonds. Le rapport FACE sera certifié par le(s)
représentant(s) officiel(s) désigné(s) par le partenaire de réalisation.

Les fonds transférés aux partenaires de réalisation devront être dépensés dans le
cadre d’activités conformes à ce dont il a été convenu dans les AWP uniquement.

Les fonds reçus par le gouvernement et les ONG nationales en leur qualité de
partenaires de réalisation seront utilisés conformément aux règlements, aux politiques
et aux procédures nationaux établis en accord avec les normes internationales, en
s’assurant en particulier que les fonds sont dépensés dans le cadre d’activités
conformes à ce dont il a été convenu dans les AWP, et que les rapports sur la pleine
utilisation de tous les fonds reçus sont soumis au PNUD dans les six mois suivant la
réception des fonds. Dans les cas où des règlements, politiques et procédures
nationales ne seraient pas conformes aux normes internationales, les règlements, les
politiques et les procédures des agences des Nations Unies s’appliqueront.

Afin de faciliter les audits planifiés et exceptionnels, chacun des partenaires de


réalisation recevant des fonds du PNUD permettra au PNUD ou ses représentants
d’accéder dans les meilleurs délais à :
 Tous les documents financiers constituant le dossier transactionnel des
transferts de fonds effectués par le PNUD ;
 Toute la documentation pertinente et le personnel associé au fonctionnement
de la structure de contrôle interne du partenaire de réalisation par laquelle les
transferts de fonds ont transité.

Les résultats de chaque audit seront transmis au partenaire de réalisation et au PNUD.


De plus, chacun des partenaires de réalisation :
 recevra et analysera le rapport d’audit émis par les auditeurs,
 présentera au PNUD dans les meilleurs délais une déclaration d’acceptation ou
de rejet de toute recommandation contenue dans l’audit qui aura fourni des
fonds (et si la Cour des Comptes a été désignée pour mener les audits, ajouter à
« au PNUD » : et à la Cour des Comptes),
 entreprendra des démarches dans les meilleurs délais afin de réagir aux
recommandations d’audit.
 rendra compte des démarches entreprises afin de mettre en œuvre les
recommandations approuvées auprès des agences des Nations Unies (et si la
Cour des Comptes a été désignée pour mener les audits, ajouter : et auprès de
la Cour des Comptes), sur une base trimestrielle (où conformément à ce dont il
aura été convenu au niveau local).

Modalités de l’exécution financière :

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Le partenaire national (MAGG) réalise le programme selon « NIM », il peut confier au
PNUD la réalisation d’une partie ou intégralement les opérations financières liées au
projet selon les procédures du PNUD.
L’UNICEF et l'ONUFEMMES suivent la modalité de financement parallèle « Parallele
Funding » consistant à financer les activités à travers les paiements directs.
Les activités financées par l’UNICEF et de l’ONUFEMMES doivent figurer dans un AWP
conjointement établis en conformité avec l’actuel document de projet. Les activités
peuvent âtre revues de façons périodique trimestriellement, semestriellement ou
annuellement en commun accord avec les partenaires de ce programme conjoint.

ANNEXES

ANNEXE 1 Journal initial de risques

ANNEXE 2 FACE

ANNEXE3 Rapport d’inventaire

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ANNEXE 1 – Journal des risques initial

Risques mis à jour Catégories Actions / Recommandations

La rareté des compétences nationales en gouvernance et Opérationnel Capitaliser sur l’existant (ONDH) ou se servir des consultants
convergence internationaux (externes)

La complexité de la coordination et entre les différents Organisationnel L’implication des hauts responsables des départements
départements et le degré de leur implication risquent de facilitera les efforts de coordination
retarder la mise en œuvre du projet.

La difficulté d’accès aux informations risque de retarder la Organisationnel et Le plan de développement des capacités facilitera la mise en
mise en place du système d’information institutionnel réseau des partenaires et renforcera la coordination

Climat d’incertitude gouvernementale risque d’affecter Politique Reprogrammer certaines activités pour 2014
l’agenda du programme (Les assises, loi sur la Associer les partenaires clés de la régionalisation (DGCL,
régionalisation, la territorialisation du programme HEPP .. Commissions parlementaires) au projet

ANNEXE 2 : FACE

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Autorisation de financement et de confirmation des
FACE Date:
dépenses DP N°

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Funding Authorization and Certificate of Expenditures
(FACE)

Pays
Bénéficiair
Code et titre du projet e:
Responsable(s)
Type de
demand
Code et nom du partenaire de mise en œuvre e
Demande d'avance de fonds
Paiement
direct

Monnaie: RAPPORT DEMANDES / AUTORISATIONS


Dépense Dépense
s s
Montant Sold Nouvelle période comptable Montant Montant autorisé
effectives acceptée
Codage pour le PNUD autorisé e et montant demandé autorisé non encore utilisé
au titre s par le
Description et durée de l'activité d'après l'AWP du projet PNUD
j
Accoun Fun Dono D=A
A B C E F G=D+F
t d r -C

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CONFIRMATION
Le soussigné, responsable autorisé du partenaire de mise en oeuvre susmentionné,
confirme que :

□ La demande de financement ci-dessus représente des estimations de dépenses conformes à l'AWP et aux estimations détaillées de coûts jointes en annexe

Les dépenses effectives pour la période mentionnée ici ont été effectuées conformément à l'AWP et aux estimations détaillées de coûts précédemment approuvées. Au besoin, les documents
Xcomptables détaillés concernant ces dépenses sont disponibles sur demande pour la période de cinq ans suivant la mise à disposition des fonds.

Date de présentation de la demande Titre


: Nom : :

Les cases en jaune sont à remplir par le PNUD et les


A NOTER: *
autres cases par le partenaire.

À L'USAGE DU PNUD UNIQUEMENT :


Approuvé par :

23/11/2024
Prodoc– Harmonisation et Evaluation des Politiques Publiques
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Nom :
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Titre :
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Date:
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ANNEXE 3 : RAPPORT D’INVENTAIRE

INVENTAIRE DE MATERIEL
23/11/2024
Prodoc– Harmonisation et Evaluation des Politiques Publiques
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Projet numéro : ……
Titre du pprogramme : .…..
Au ……………………

Description Numéro de série Date d’achat Valeur en USD Emplacement Remarques


équipement

Inventaire produit par :


Date :
Signature :

23/11/2024
Prodoc– Harmonisation et Evaluation des Politiques Publiques
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