0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
2K vues23 pages

Droit de L'environnement Cours

Règles applicables pour la protection de l'environnement en rdc

Transféré par

MUANDA PHAMBU Roger
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats DOCX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
2K vues23 pages

Droit de L'environnement Cours

Règles applicables pour la protection de l'environnement en rdc

Transféré par

MUANDA PHAMBU Roger
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats DOCX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 23

Droit de l'environnement

Le droit de l'environnement concerne l'étude ou l'élaboration de règles juridiques


visant la compréhension, la protection, l'utilisation, la gestion ou la restauration de
l'environnement contre perturbation écologique sous toutes ses formes - terrestres,
aquatiques et marines, naturelles et culturelles, voire non-terrestres (droit spatial).
C'est un droit technique et complexe, local et global (européen, droit de la mer,
international…) en pleine expansion, dont les champs tendent à se densifier et à se
diversifier au fur et à mesure des avancées sociales, scientifiques et techniques. Il
est dans un nombre croissant de pays matérialisé dans un code de l'environnement,
mais sans juridiction spécialisée à ce jour (il n'y a pas de juge de l'environnement,
comme il peut y avoir un juge à l'enfance, ou une spécialité criminelle, anti-terroriste,
etc.). Les juges et les cours de justices s'appuient sur des experts agréés, et des
laboratoires également agréés. Dans certains pays il existe des services de polices,
douanes ou garde-côte ayant une spécialité environnement.
L'ONU avec plusieurs de ses partenaires a créé ECOLEX ; un portail du droit de
l'environnement pour le monde entier.
Il existe plus de 300 traités internationaux multilatéraux qui portent sur des
problèmes qui concernent soit des régions entières, soit toute la planète, et environ
900 traités internationaux bilatéraux relatifs aux pollutions transfrontalières

Éléments de définition
Le droit de l'environnement est un « droit transversal » ou droit mixte. Le droit à un
environnement sain est très récent dans la culture moderne (il s'est surtout développé dans les
années 1970). Ce droit est enchâssé dans la charte des droits de quelques pays industrialisés. Il
s'applique à de nombreux secteurs de l'environnement biophysique et humain. Développé à
différentes échelles et systèmes juridiques, fruit d'une histoire spécifique, le droit de
l'environnement couvre la hiérarchie des normes notamment en droit international, en droit
communautaire et en droit national voire local.
L'interaction de ces trois faisceaux va grandissant avec la montée en puissance de
la globalisation économique, politique et sociale et des enjeux environnementaux qui les
accompagnent, dont le changement climatique, le développement soutenable, mais des enjeux
liés à des problèmes émergents posés par exemple par les biotechnologies,
les nanotechnologies3,4, les perturbateurs endocriniens ou la pollution lumineuse.
Outre son aspect normatif, imposant des obligations d'ordre public - comparé à du hard law ou
« droit dur », le droit de l'environnement peut prendre également le caractère de droit mou ("Soft
Law") sans imposer d'obligations juridiques mais juste des normes de comportement
recommandées. Il est aussi un des champs d'application anticipatoire du principe de
prévention et du principe de précaution ainsi que des notions d'études d'impact, de mesures
conservatoires, mesures compensatoires et responsabilité environnementale ou de
remboursement de dette écologique. Il questionne et il est questionné par l'éthique
environnementale, le droit à la santé (santé environnementale) et le droit émergent
des générations futures.
La problématique de la nécessaire mise en œuvre d'un droit international de l'environnement
s'est cristallisée dès les années 1990autour du sommet de Rio et de ses conventions et
déclarations internationales. En effet, dans le domaine de l'environnement, l'engagement des
États et collectivités est complexe et dépend d'un grand nombre de paramètres que le droit
international devrait pouvoir prévoir ou encadrer.
Différentes sous-branches
Le droit de l'environnement est un droit très fragmenté. Il associe différentes approches et se
subdivise en différentes sous-branches :

 Celles liées aux éléments composant l'environnement : droit de l'air, - droit de l'eau et de
la mer, droit des sols, droit de la biodiversité et des biotopes ;
 Celles liées à des activités humaines : droit de la chasse, de la pêche, de l'énergie ;
 Celles liées à des activités nuisibles ou polluantes : droit du bruit, droit des installations
classées (autrefois établissements), droit de l'assainissement, droit des risques majeurs
industriels ou naturels ;
 Celles liées à un objet particulier : droit de la protection de la nature (incluant maintenant
dans certains pays la protection de l'environnement nocturne contre la pollution lumineuse,
droit des produits chimiques, droit des déchets, droit des sites, des monuments historiques,
etc ;
 Celles liées à un secteur économique auquel on appose ses problématiques juridiques
environnementales propres : agriculture et environnement, industrie et
environnement, services et environnement. La déclinaison peut aller à l'infini par sous-
secteur : pisciculture, nucléaire, tourisme, santé-environnement, etc. ;
On oppose souvent artificiellement alors qu'ils sont complémentaires le droit de la protection de
la nature et celui de la lutte contre les pollutions et nuisances.
À chaque fois, pour chacune de ses sous-branches, le droit de l'environnement se décline selon
l'ordre juridique qu'il interroge : local/national/international y compris le droit communautaire pour
l'Europe avec par exemple le droit communautaire de l'environnement.
Cette interaction se fait également vis-à-vis d'autres branches juridiques à l'exemple du droit civil
(reconnaissance du préjudice écologique), du droit pénal, du droit commercial, du droit des
affaires, du droit fiscal et l'on évoquera alors le droit pénal de l'environnement par exemple, voire
en croisant les deux sous-catégories précitées à titre d'exemple de droit pénal communautaire de
l'environnement.
On comprendra ainsi l'extrême technicité du droit de l'environnement à la croisée de bien d'autres
disciplines juridiques, et en évolution rapide.
En France, il est maintenant cadré par un code de l'environnement (Consulter le code de
l'Environnement.

Chronologie générale du droit international de l'environnement


Il est le fruit d'une longue histoire qui est retracée par quelques points de repère. Certains en font
remonter les racines à Hippocrate7.
Il s'est cependant fortement affirmé en tant que droit international de l'environnement
au XXe siècle, comprenant aujourd’hui plus de 300 conventions ou traités multilatéraux sans
compter les accords bilatéraux.

 2 décembre 1946 : Convention internationale pour la régulation de la chasse à la baleine et


aux grands cétacés et création de la Commission baleinière internationale
 1948 : Création de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) regroupe
68 États, 103 organismes publics et des ONG ; objectifs : favoriser : la biodiversité,
l’utilisation rationnelle et équitable des ressources naturelles, le développement durable par
des activités de lobbying, et en faisant des études, rapports,
 1951 : Convention internationale pour la protection des végétaux
 1er décembre 1959 : Traité sur l'Antarctique
 1961 : Union pour la protection des obtentions végétales, protège le certificat d'obtention
végétale (COV), controversé, par les pays africains notamment, et pose quelques
contradictions avec la convention sur la diversité biologique de 1992.
 décembre 1970 : création de l'Environmental Protection Agency aux États-Unis
 1971 :
o Programme Man and Biosphere : lancement du programme MAB par l'UNESCO,
donnant lieu à la création de Réserves de biosphère (1976) : coordination mondiale
d'aires protégées (parcs, réserves…).
o 2-3 février : Convention de Ramsar (Ramsar, Iran) relative aux zones humides
d'importance internationale particulièrement comme habitats de la sauvagine : dans le
cadre du programme MAB (Man And Biosphere) de l'UNESCO (United Nations for
Education, Science and Culture Organization) ; entrée en vigueur en 1975 ; 61 États, 800
sites soit 500 000 km2 ;
Premier sommet de la Terre

 16 juin 1972 : Conférence mondiale sur l'environnement à Stockholm qui aboutit à la


Déclaration de Stockholm : « L’homme a un droit fondamental à la liberté, à l’égalité et à des
conditions de vie satisfaisantes, dans un environnement dont la qualité lui permettra de vivre
dans la dignité et le bien-être. Il a le devoir solennel de protéger et d’améliorer
l’environnement pour les générations présentes et futures ».
o mise en place du programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).
 23 novembre 1972 : Convention sur le patrimoine mondial (parfois appelée Convention de
Paris) sous l'égide de l'UNESCO : elle vise à la protection du patrimoine culturel et naturel à
valeur universelle ; les sites sont inscrits sur la « Liste du patrimoine mondial » ; l'État
signataire s'engage alors à ne pas les détruire. Il s’agit donc simplement d’un label.
 1972 : Convention sur la prévention de la pollution des mers résultant de l'immersion de
déchets, communément appelée Convention de Londres.
 3 mars 1973 : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore
sauvages menacées d'extinction ou Convention de Washington, parfois appelée CITES
(Convention on International Trade of Endangered Species). Réglemente le commerce de
végétaux et d'animaux vivants ou morts par 3 annexes : I ) espèces ne pouvant pas faire
l'objet de mouvements commerciaux ; II) espèces pouvant faire l'objet de mouvements
commerciaux avec permis d'exportation CITES et population contrôlée ; III) : espèces
pouvant faire l'objet de mouvements commerciaux avec seulement un permis d'exportation.
L’UE impose des dispositions plus strictes.
 1975 : Traité du Rio Uruguay qui établit un mécanisme d'information et de consultation
publique, parfois présenté comme précurseur de l'instauration de ces mécanismes
de démocratie participative dans le droit de l'environnement.
 1976 : conseil de l'Europe Réseau européen de réserves biogénétiques.
 1976 : Convention de Barcelone contre la pollution du milieu marin en Méditerranée.
 2 avril 1979 (Union européenne) : Directive CEE 79/409 dite Directive oiseaux : désigne
les zones de protection spéciale pour les oiseaux rares ou menacés.
 23 juin 1979 : Convention de Bonn sur les espèces migratrices regroupées en une liste
annexée. Les états signataires doivent : promouvoir la recherche sur les espèces
migratrices ; accorder une protection immédiate aux espèces de l'annexe I (ex
baleinoptères) ; conclure des accords internationaux pour les espèces de l'annexe II (ex :
gazelle).
 19 septembre 1979 (Conseil de l'Europe) : Convention relative à la conservation de la vie
sauvage et du milieu naturel de l'Europe, appelée aussi convention de Berne, elle concerne
l'UE et d'autres États européens ainsi que des États non membres mais concernés par
certaines espèces migratrices tels le Sénégal, le Burkina-Faso. objectif : conservation de la
vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe. moyens : 500 espèces végétales et 580
espèces animales protégées : flore : interdiction de coupe, cueillette et déracinement
intentionnels + protection des habitats ; faune : interdiction de capture, de destruction de
l'habitat, de perturbation, de commercialisation, sauf les espèces seulement protégées. Cette
convention comporte quatre annexes listant le degré de protection des espèces (faune ou
flore).
 10 décembre 1982 : Convention des Nations unies sur le droit de la mer, entrée en vigueur
en 1994.
 24 mars 1983 : Convention de Carthagène pour la protection et la mise en valeur du milieu
marin dans la région des Caraïbes.
 22 mars 1985 : Convention de Vienne relative à la protection de la couche d'ozone, ratifiée
en 1986, établissant un cadre préparant le protocole de Montréal.
 21 juin 1985 : Convention de Nairobi pour la protection, la gestion et le développement de
l’environnement marin et côtier de la région de l’Afrique de l'Est.
 1986 : moratoire sur la chasse à la baleine.
 septembre 1987 : Protocole de Montréal mis en place pour éliminer les substances qui
appauvrissent la couche d'ozone, les états s'engageant à interdire les CFC à une date butoir.
 1988 : création par les Nations unies du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution
du climat.
 22 mars 1989 : Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers de
déchets dangereux et de leur élimination, entrée en vigueur en 1992. Cette convention a
pour objectif de réduire la circulation des déchets dangereux entre les pays, en particulier
vers les pays en développement.
Sommet de la terre à Rio

 22 mai 1992 : Conférence des Nations unies sur l’environnement et le


développement (sommet de la Terre) à Rio de Janeiro(Brésil) organisé par l'ONU : la plus
grande conférence intergouvernementale jamais organisée qui a consacré des principes
généraux qui sont désormais partie du langage courant comme le développement durable et
qui a abouti notamment à :
o la Convention sur la diversité biologique
o l'Agenda 21
o l'adoption d'une Convention cadre sur les changements climatiques, (cadre du futur
protocole de Kyoto).
 17 juin 1994 : Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, entrée en
vigueur en 1996.
 22 septembre 1995 : Ban Amendment de la convention de Bâle qui interdit l'exportation des
déchets dangereux de pays de l'OCDE vers les pays en développement. Non entrée en
vigueur9. Cet amendement inspira la création de conventions régionales, telles la convention
de Bamako de 1996.
 1996 : Convention sur la responsabilité et l'indemnisation pour les dommages liés au
transport par mer de substances nocives et potentiellement dangereuses, convention dite
« Convention SNPD », non entrée en vigueur.
 25 mars 1998 : Convention internationale OSPAR pour la protection du milieu marin de
l'Atlantique du Nord-Est.
 25 juin 1998 : Convention d'Aarhus ou Convention sur l'accès à l'information, la participation
du public au processus décisionnel et l'accès à la justice en matière d'environnement.
 10 septembre 1998 : Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable
en connaissance de cause (PIC) applicable à certains produits chimiques et pesticides
dangereux qui font l’objet d’un commerce international (dite Convention PIC, Prior Informed
Consent),en vigueur depuis en vigueur le 24 février 2004.
 12 avril 1999 : Convention internationale pour la protection du Rhin, élargit l'action de
dépollution à la gestion durable de l'eau, aux actions préventives de crues et d'inondations…
 2000 : Protocole de Carthagène sur la prévention des risques biotechnologiques.
 22 mai 2001 : Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, accord
visant à interdire certains produits polluants.
 février 2005 : Entrée en vigueur du protocole de Kyōto (il fallait réunir des conditions
contraignantes).
Sommet de la terre Rio+20 (Rio, 20 ans après)

 19 juin 2012 : Adoption de la résolution 66/288 : "The Future We Want". Cette résolution
prône notamment la mise en place d'un Agenda post-2015 autour d'Objectifs du
Développement Durable (SDGs: Sustainable Development Goals).
Agenda post-201

 25 septembre 2015 : Adoption des "Objectifs du Développement Durable (ODD)" (également


connus sous leur dénomitation anglophone SDGs: Sustainable Development Goals).
Accord de Paris

 16 novembre 2016 : entrée en vigueur de l' Accord de Paris sur le climat qui prévoit de
contenir le réchauffement climatique « bien en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux
préindustriels » et si possible de viser à « poursuivre les efforts pour limiter la hausse des
températures à 1,5 °C ».

Par pays

1. Union européenne
En 1994, le conseil de l'Europe, pour aider les pays à renforcer leur législation environnementale
(notamment nouveaux entrants et pays de l'Europe centrale et orientale) a produit un document
type, modèle législatif national pouvant éventuellement être adapté au niveau régional pour les
pays fédéraux, dit « loi-modèle sur la protection de l'environnement ».
La règlementation environnementale représente, directement et indirectement, une part
importante de la règlementation européenne, qui elle-même dérive le plus souvent de traités
internationaux et doit être traduite dans la législation des états-membres (Cette législation
conditionne au début des années 2000 80 % de la réglementation nationale des 27 États
membres de l'Union dont la France) ; cette tendance est née du traité de Maastricht (1992), s'est
développée avec le traité d'Amsterdam (1997) et s'est encore accentuée après le sommet de la
terre de Johannesburg (2002), permettant une mise en cohérence progressive du droit de
l'environnement en Europe, accompagné par une action de lobbysme des grandes entreprises, et
des organisations non gouvernementales, en cherchant notamment à limiter les inégalités
environnementales et les distorsions de concurrence que l'application inégale de ce droit pourrait
induire.
Aujourd'hui, les grandes entreprises participent le plus souvent à la préparation de la législation
européenne. Sur l'environnement en particulier, les groupes d'intérêt (ONG…) et
les lobbies (industriels) prennent une part importante dans ce travail préparatoire, qui se fait
après proposition de la commission européenne, dans des comités consultatifs. Ces travaux
permettent d'élaborer des livres verts et des livres blancs.
Exemples de livres blancs :

 Responsabilité environnementale, février 2000,


 Stratégie pour la politique dans le domaine des substances chimiques, février 2001.
Exemple de livre vert :

 Responsabilité sociétale des entreprises


Ces orientations générales permettent ensuite d'élaborer des directives, qui doivent être
transposées dans les droits nationaux des États membres de l'Union européenne, et
des règlements, qui sont appliqués directement. En vertu de la hiérarchie des normes, le droit
communautaire l'emporte en principe sur les droits nationaux des États-membres.
Exemples :

 Règlement : Règlement REACH


 Directive cadre : directive cadre sur l'eau,
 Directives :
o Déchets d'équipements électriques et électroniques,
o Directive RoHS
o Directive oiseaux,
o Directive habitats,
 Accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par route
etc.
Par ailleurs, les administrations publiques sont tenues de fournir des informations
environnementales sur simple demande des citoyens (en Europe en application de la Convention
d'Aarhus directive 2003/4/CE. Cette disposition s'applique de façon variable selon les droits
nationaux.
En pratique, les « contraintes » environnementales ont un impact très fort sur
l'innovation technologique. Un bureau à Séville est chargé de mettre à disposition des entreprises
les meilleures technologies disponibles pour la résolution d'un problème environnemental.
Le règlement REACH, par exemple, conduit à appliquer ce type de processus dans le cas
des substances chimiques.
Les grandes entreprises sont mieux préparées à cette transformation (qu'elles ont parfois
contribué à initier) que les petites et moyennes entreprises qui se laissent souvent surprendre,
faute notamment de structure de veille environnementale et juridique. Les états ou en France, le
réseau des chambres de commerce et d'industrie (ACFCI) contribuent donc, via des conseillers,
Agences (ex : Ademe en France) et des portails de veille environnementale (ex : Enviroveille) à
destination des PME, afin de les informer de l'évolution des contraintes environnementales et des
nouvelles solutions.

France
Le droit de l'environnement est un droit transversal récent.
Transversal, il parcourt plus d'une quinzaine de codes préexistants et cumule les aspects de droit
public et de droit privé. Droit moderne, technique et complexe il fait l'objet, en France, d'un code
particulier appelé Code de l'environnement (France), entré en vigueur par l'Ordonnance du 18
septembre 2000.
Sa reconnaissance est sans doute due à la création du ministère de l'environnement en 1971.
Mais des initiatives telles que la loi sur les Parcs nationaux de 1960 puis de la loi sur l'eau
de 1964 ont constitué des avancées marquantes de cette lente reconnaissance pour
l'environnement en France, plus tardive en regard d'autres pays occidentaux.
Historiquement, les premiers actes de salubrité publique des villes du Moyen Âge voire des villes
gallo-romaines en ont été peut-être les premiers signes de ce droit qui n'est limité à la notion
de police administrative relevant du droit administratif. Notons comme possible premier texte
dans le droit de l’environnement français, un décret impérial de 1810 qui soumettait à autorisation
préalable le fonctionnement des ateliers susceptibles d'occasionner des gênes pour le voisinage
(3 classes possibles d'autorisation). Ce décret s'est appliqué jusqu'à la loi du 19 décembre 1917
qui a remplacé la 3e classe par la notion de déclaration. La réforme de la Loi Barnier de 1995 a
redonné au droit de l'environnement ses premiers principes généraux inscrits au code (art. L 110-
1, ex L. 200-1 du Code Rural).
Le droit de l'environnement a connu une consécration constitutionnelle avec la charte de
l'environnement, voulue par Jacques Chirac et promulguée le 1er mars 2005 par le Congrès.
Celle-ci crée une troisième génération de droits de l'Homme (après les droits subjectifs de la
Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen de 1789 et les droits sociaux et économiques du
Préambule de la Constitution de 1946), dont les conséquences juridiques sont encore
incertaines.
La jurisprudence à venir montrera si ce droit à l'environnement s'avère être un droit suffisamment
précis pour être consacré par les tribunaux. Un premier pas a été franchi dans ce sens par
l'ordonnance de référé-liberté rendue le 29 avril 2005 par le Tribunal Administratif de Chalons en
Champagne, dite jurisprudence Teknival, qui pour la première fois reconnaît au "droit à un
environnement sain et équilibré" la qualité de liberté fondamentale. La question prioritaire de
constitutionnalité (QPC) a également donné une plus grande portée juridique et normative à la
Charte de l'environnement.
Enfin, le Grenelle de l'environnement a fait l'objet de deux textes de loi : le « Grenelle 1 », adopté
en 2008 par le Parlement, fixe les grands objectifs de la politique environnementale française ; le
« Grenelle 2 », met quant à lui en place les éléments concrets du premier texte. Ce dernier fait
l'objet de nombreuses critiques, comme celles émises par la fédération d'associations France
Nature Environnement (FNE), qui avait participé aux discussions préparatoires, ou celle du
chercheur indépendant Jean-Christophe Mathias17, qui y voit l'expression d'un droit libéral de
l'environnement s'opposant à un droit républicain de la nature qui serait, selon lui, seul à même
d'engager une véritable politique publique de protection et de restauration sur le territoire
national.
La production de normes juridiques françaises dans le domaine de l'environnement dépend
également des normes qui lui sont supérieures, à savoir :

 le droit international de l'environnement (plus de 300 conventions ou traités multilatéraux


sans compter les accords bilatéraux) ; il peut prendre également le caractère de droit mou,
sans imposer d'obligations juridiques.

 et surtout, compte tenu de l'intégration européenne, le droit communautaire de


l'environnement dont la transposition est à la source de plus de 85 % du droit français de
l'environnement, exercice de transposition qui n'est d'ailleurs pas toujours bien assuré
comme l'a rappelé le Sénat encore en 2006.

2. États-Unis
 Culture de la norme juridique et de l'environnement aux États-Unis
La culture de la norme au sens juridique du terme est beaucoup moins développée aux États-
Unis qu'en France.
La Maison Blanche et le Congrès ont créé en 1970 une agence fédérale de protection de
l'environnement (Environmental Protection Agency).
 Méthode
La méthode adoptée aux États-Unis sur l'environnement est très différente de celle des
Européens continentaux :

 L'environnement est considéré comme un droit mou, c’est-à-dire que les normes n'y ont pas
une vraie force obligatoire. On laisse donc les citoyens réfléchir et/ou agir par eux-mêmes.
En pratique, cela signifie que le droit fixe des objectifs à respecter et donne peu de normes
aux moyens pour y parvenir. Ainsi, la liberté d'action, essentielle aux États-Unis, est
conservée à condition que l'objectif soit respecté. Si un parti n'est pas d'accord sur la
méthode qu'utilise un autre sur le respect d'un objectif donné il peut le poursuivre devant les
tribunaux. La décision fait ensuite jurisprudence, selon le principe anglo-saxon du précédent.
Ceci explique l'ardeur des organisations non gouvernementales (ONG) ou des
regroupements de citoyens à poursuivre des entreprises dans le but de créer un précédent
et, par la même occasion, leur faire payer de très grosses sommes de dommages et intérêts
afin de décourager les contrevenants.
 Comme sur d'autres sujets, des réseaux d'influence et des lobbies se constituent, appuyés
par des ONG, et étendent leurs ramifications jusqu'en Europe.
 Une fois le sujet environnemental débroussaillé, les Américains définissent des systèmes
de normalisation (ISO 14001 sur le management environnemental, future ISO 26000 sur
la responsabilité sociale des entreprises…), qu'ils souhaitent imposer comme une norme
internationale. Les méthodes de partage de l'information sont stratégiques dans ce
processus.
 Ensuite viennent les lois (acts), qui peuvent être différentes au niveau fédéral et au niveau
des États.
 Normes
On ne trouve pas aux États-Unis l'équivalent du code de l'environnement français.
En revanche, les questions d'environnement sont abordées d'une façon totalement transversale
par des indicateurs de gouvernance d'entreprise : on ne réduit pas le problème à quelques gaz à
effet de serre, mais on cherche à structurer des référentiels à partir de plus d'une centaine
d'indicateurs se répartissant entre l'environnement, le social, l'économique, et la gouvernance,
dans la responsabilité sociale des entreprises.
Les informations environnementales sont gérées dans des registres gouvernementaux d'une
façon telle qu'elles peuvent être croisées avec des informations à caractère juridique également
gérées dans des registres gouvernementaux.

3. Le Droit congolais de l’environnement

Nous abordons à travers ce deuxième chapitre le droit de


l'environnement que nous allons essayer d'expliciter et de délimiter les plus
possible les contours.

En effet, le droit de l'environnement est aujourd'hui considéré comme une


discipline juridique nouvelle, il y a plusieurs années, nous nous
interrogeons sur la place du droit de l'environnement qui n'était qu'un
simple droit de regroupement soins spécificité.1(*) Aujourd'hui, le droit de
l'environnement est devenu un droit adulte dont on peut rechercher les
traits particuliers ; bien que des règles techniques et complexes des
doubles emplois n'ont pas été favorables à l'édification d'un ensemble
débouchant à une nouvelle branche du droit.

Or l'émergence d'un droit de l'environnement ayant une approche globale


du phénomène et recourant à la méthode systématique pourrait seule
conduire à un droit homogène nouveau. On pourrait définir le droit de
l'environnement suivant un critère finaliste ou deux un perspective
téléologique comme l'ont fait divers auteurs : il s'entendrait alors de
l'ensemble des règles juridiques tendant vers la suppression ou à tout le
moins la limitation des atteintes à l'environnement.2(*)

Cette définition par les critères formalistes ne renseignent pas


suffisamment sur les substances même du droit de l'environnement ni sur
son champ d'application ; seule une définition matérielle permet d'y parvenir
et de situer le droit de l'environnement par rapport au droit voisin. Les
développements récents de la matière n'ont cessés d'élargir son champ
d'application et le caractère horizontal et globalisant de l'environnement fait
pénétrer cette matière dans presque toutes les branches du droit.

Bien sûr on ne saurait de ce fait transformer ces droits déjà constitués en


des sections d'un droit de l'environnement impérialiste et dominant. On doit
cependant constater l'inévitable chevauchement avec ces droits plus
anciens dont certains, comme le droit de l'urbanisme et de l'aménagement
du territoire a été le cadre de gestation du droit de l'environnement3.

Aussi préconise-t-on ce que le droit de l'environnement actuel se délimite


pour une série de cercle concentriques qui traduisent le caractère
totalement ou partiellement environnemental de la règle édictée.

L'intérêt de cette partie introductive de notre deuxième chapitre est de


dessiner avec une certaine précision les contours du droit de
l'environnement en déterminant le contenu. Elle ne doit cependant pas
dépenser d'un effort de définition générale du droit de l'environnement,
laquelle peut être formulée à partir de son objet.

Ayant définit précédemment le terme environnement et en regard de ce qui


constitue la substance du droit de l'environnement, on peut définir celui - ci
comme étant l'ensemble des règles et techniques juridiques ainsi que des
institutions relatives à la protection du milieu et à la conservation de la
nature et des ressources naturelles.

Peu importe que ces normes et techniques juridiques soient regroupées en


un corpus juridique unique, qu'elles soient totalement ou partiellement
consacrées à l'environnement. Les sources de ces normes juridiques de
l'environnement Congolais constituent l'essentiel de ce que nous abordons
dans la suite de ces lignes qui suivent.

Section Ière Les sources du droit de


l'environnement Congolais

Le droit de l'environnement exige pour son existence des sources y


relatives. Les sources du droit de l'environnement apparaissent
nombreuses et peut- être variées ; associant norme du droit international et
règle de droit interne. Il faut rappeler que l'expression « source du droit »
est justiciable de deux acceptions dont l'une est non juridique et l'autre
juridique.
Au sens juridique, elle désigne toute représentation qui influence
effectivement les fonctions de la création du droit et d'application du droit.
C'est - à- dire substance morale, politique, économique et sociale.

La théorie juridiques et les avis d'experts, bref la doctrine dans laquelle


toute règle de droit ou tant ordonnancement juridique plonge ses recours.

Suivant cette signification, le droit de l'environnement serait fondé d'une


part sur une sorte de moral écologique inspirée par la découverte pour
l'homme de la beauté et des richesses de la nature et parallèlement des
menaces graves qui pèsent sur elle.

D'autre part, le réalisme économique dicté par les perspectives


catastrophiques d'une croissance échevelé, fondé sur une exploitation
anarchique et irrationnelle des ressources successibles d'hypothéquer tout
développement durable. Cette acception de la notion de source du droit est
nettement distincte de son sens juridique dans lequel elle désigne les
sources du droit positif.

Celui - ci s'entendant comme l'ensemble des règles juridiques applicables


ou en vigueur dans un état ou dans une matière à un moment donnés.

Au sens juridique, l'expression « source du droit » désigne alors le socle


juridique. Sur lequel repose un système des normes. Plus précisément c'est
le fondement de la validité d'ordre juridique donné. C'est -à- dire ses bases
juridiques positives. Au contraire des sources non juridiques, ces « sources
de droit positif » dites sources juridiques sont obligatoires c'est- à - dire
juridiquement contraignantes.

C'est dans cette acceptation que la notion de source est employée


ici.5(*) Sous ce rapport, nous examinerons ces sources les sources :

· internes, internationales ;

· les traits et accords internationaux ;

· les lois ;

· les règlements.

§1. La constitution

Actuellement, la République Démocratique du Congo notre pays est sous la


constitution du 18 février 2006, et dans cette dernière nous avons trouvés
des dispositions applicables à la protection de l'environnement en ses
articles 53, 54 et 55.
Nous trouvons en lisant dans ces articles l'impartialité dans l'usage de la
protection « toute personne à le droit à un environnement sain et propre à
son épanouissement intégral ». Ici, la loi soulève tout ce qui est de droit
relatif à l'environnement pour tout individu ; c'est une sorte d'aspect passif
de la protection juridique de l'environnement.

Ce texte montre ici une prérogative attribuée n'importe quel individu et dans
son intérêt et exige également non seulement de l'individu, mais aussi de
l'Etat une prestation (pour l'individu de le respect et pour l'Etat la
protection).

La suite de ces dispositions chemine dans le même ordre d'idée et précise


dans ses termes certaines pratiques et certains domaines qui mérite d'une
protection qui assurée par la loi. 6(*) La constitution étant une loi de portée
sommaire fixe la mesure protectrice de manière générale et c'est dans les
lois organiques et règlements que nous trouverons le détail de cette
protection prévue pour la loi. Quand aux sanctions, la constitution dans ses
termes fait allusions à la compensation, la réparation et instaure les
modalités d'exécution qui seront ainsi définis selon les cas par la loi
spécifique en cette matière.

§2. Les traités et accords internationaux

Les traités et accords sont des textes de volonté conclus entre Etat ou
autre sujet de la communauté internationale en vue de produire des effets
de droit dans leurs relations mutuelles. En effet, depuis plusieurs années,
les différents traités et accords signés dans le domaine de protection
environnementale interpellent tous les gouvernements à prendre toutes les
précautions en vu de la protection environnementale.7(*)

· Convention internationale pour la protection des végétaux Rom. 6


décembre 1951 ;

· traité interdisant les essais d'armes nucléaires dans l'atmosphère, dans


l'espace extra et morphique et sous l'eau, Moscou 05 août 1963 ;

· convention Africaine sur la conservation de la nature et des ressources


naturelles Alger, 15 septembre 1968.

D'autres se sont intéressés la présentation de la pollution des mers résultat


de l'immersion de déchets8(*), la convention relative à la protection de la
couche d'ozone et ensuite aux contrôles des mouvements transfrontières
de déchets dangereux et de leur élimination. Et enfin la convention relative
à l'élimination des maladies des plantes en Afrique et la prévention des
nouvelles maladies.
Le titre VII de la constitution de transition est relatif aux traités et accords
internationaux prévoit une série des dispositions relatives aux traités et
accords internationaux. Ainsi, pour entrer dans l'arsenal juridique national,
la convention ou l'accord international doit être après sa rectification ou son
approbation, publié au journal officiel.

En effet, a titre d'exemple ou a constaté chaque année, surtout dans les


régions industrielles des millions d'hectares enlevés à l'agriculture est
utilisés comme complément industriels, routes, parking, déboisement,
barrage, monoculture, utilisation, incontrôlables des pesticides et défoliants,
exploitations imprudentes ont contribué à créer un déséquilibre écologique
dont les effets catastrophiques se sont manifesté dans certaines régions et
qui a long terme pouvaient compromettre la productivité dans les vastes
régions du monde.

C'est dans le but de prévenir de telles situations, les Etats ont recours aux
conventions et accords internationaux. Dans le cadre de l'environnement, il
ressort des différentes conventions différents objectifs et différents
dépositaires selon que le sesoir le manifestait. Nous retrouverons les cas
des conventions ayants traits à la protection de la faune et de flore à
l'interdiction des essais d'armes nucléaires et biologique et à la
conservation de la nature en général1(*)1

Cette publication constitue une matérialisation réelle de l'incorporation de la


convention ou l'accord international dans l'arsenal juridique national. Des
cet instant, la convention peut être opposable à tous.

Avant 1968, le concept de l'environnement vivrait inspiré aucune création


internationale pour la conservation de la nature des ressources naturelles
(UICN) qui ne relève ni du conseil international des unions scientifiques
(CIUS) ni des nations unies, bien qu'elles ait établi des rapports de
coopérations avec ces deux groupes.

Un grand nombre d'organisations internationales s'intéressent à toute une


gamme d'activités liées de près ou de loin aux problèmes
environnementaux. Les principales structures de l'action internationale en
matière d'environnement sont représentées par la famille des organisations
des nations unies, ainsi que des agences spécialisées, dont plusieurs
s'intéressent sous divers angles aux questions internationales c'est ainsi
que nous retrouverons parmi ces structures, la majorité est dépositaire des
traités.

Malgré l'émergence de ces organismes internationaux, les Etats qui mener


ont manifesté une volonté remarquable dans la signature des traités. Ces
traités ont été relayés dans l'Afrique poste coloniale pour diverses
conventions couchant un champ plus varié que leur devancière.
Les textes relatifs à la conservation de la nature et des ressources
naturelles1(*)2 qui est la première du genre dans l'Afrique post- coloniale,
ainsi que la question des déchets dangereux1(*)3. Nous ne manquerons de
citer ici déclaration sur l'environnement. Il s'agit de la déclaration de
Stockholm du 16 juin 1972 et de la déclaration des Ria sur l'environnement
et le développement du 16 juin 1972.

Cette conférence de Rio vient compléter la conférence de Stockholm dont


le but étant d'identifier les principaux problèmes de l'environnement et de
fournir aux gouvernement les plus de renseignements les plus de
renseignements possibles, afin qu'ils puissent prendre des mesures
politiquement et économiquement réalisables.1(*)4

Ces sources internationales sont par ailleurs d'une importance très capitale
surtout avec l'implication des organisations internationales qui sont du reste
reparties conformément aux organes de l'ONU.

Au sein de l'ONU, certains problèmes de politique générale relèvent de la


compétence de trois conseils subordonnés dont les moins définissent les
fonctions. Il s'agit du conseil de sécurité, du conseil de tutelle et au conseil
économique et social. Les préoccupations des nations unies à l'égard des
problèmes de l'environnement relevaient en grande partie de la
compétence économique et sociale dont l'action passer par le canal de
commissions de comité permanent.

En bref, il y a d'une manière générale dans tous ces textes internationaux,


la volonté des Etats et organismes internationaux, la volonté de renforcer
les travaux sur la gouvernance internationale en matière d'environnement.
Travaux qui débouchent sur une architecture institutionnelle, internationale
en matière d'environnement plus cohérent et intégrée à laquelle tous les
pays pourraient participer sur un pied d'égalité et ayant la capacité
l'autorité. La crédibilité ainsi qu'une assise financière adéquate et stable
pour répondre efficacement aux diverses menaces affectant
l'environnement dans un monde qui se globalise.

§3. Les lois et règlement

Les lois et règlements sont aussi des sources émettrices de droit sachant
tous que la constitution à une portée sommaire. C'est dans ces lois que les
matières sont traitées de façon bien spécifique. Différentes lois et décrets
lois on vu le jour en République Démocratique d Congo selon que se
présentait le besoin en matière d'environnement. Ici, nous faisons allusion
au droit de pollution, de nuisance, des monuments et des sites
d'aménagement du territoire, le droit applicables aux espèces etc....
Déjà à l'époque coloniale, plusieurs textes ont vu le jour tel est le cas du
texte relatif à l'encombrement de la voie publique, à l'hygiène dans les
circonscriptions indigènes et les groupements traditionnels non
organisés1(*)5. Ces textes étaient d'une importance capitale dans la mesure
ou le respect évitait les populations des dangers inhérents ou catastrophe
naturelles et aux épidémies qui a ce jour on trouvés refuge dans certaines
zones urbaines. Ces textes prévoyaient également des mesures
répressives à l'égard des récalcitrants.

La question de l'environnement étant abordée sous plusieurs aspects, nous


traitons ici d'un contenu d'une série de textes ayant abordé les questions
suivantes :

Les concessions et administrations des lacs et des cours d'eau et la


création et attributions spécialisés tel que le ministère de l'environnement,
conservation de la nature et tourisme. La protection contre les dangers des
rayonnement ionisants et protection physique des matières et des
installations nucléaires.1(*)7 Les eaux constituent un domaine à protéger et
pour en assurer la protection il a été mis sur pied des textes créant des
commissions spécialisées ainsi que leurs attributions.

Le ministère de l'environnent qui coordonne a ce jour le domaine de


l'environnement est une institution spécialisée à laquelle le législateur à
voulu donner une personnalité juridique pour un seul objectif qui est celui
d'assurer un environnement sain et viable aux populations.

Les catastrophes naturelles ayants des implications majeures sur


l'environnement justifient la nécessité de la création de l'institut national de
météorologie. Cette répartition des tâches est faite dans le but de rendre le
ministère de l'environnement capable d'affronter avec efficacité on a ainsi
départager la direction d'environnement rural, environnement urbain ainsi
que la direction du tourisme et hôtellerie.

Enfin ces textes se sont penchés sur les questions de la voirie 1(*)8. Ces
textes concernent les rues, les places ou toutes autres parties de la voie
publique.

Nous tirons de ce qui précède les constats suivants : d'abord, dans les
textes relatifs à l'hygiène publique. Ici, on traite plus de déchets dangereux,
agro-alimentaires, alors que les industries en produisant en quantités
importantes. Le niveau des textes sur l'hygiène publique dans les
agglomérations urbaines, sur la protection des sources d'eau, sur la faune
et la flore correspond à l'état de connaissance scientifiques de leur époque,
d'où le caractère rudimentaire et lacunaire de cette législation aujourd'hui.
Section 2. L'évolution du droit de
l'environnement Congolais

Considéré comme étant une nouvelle science de droit de l'environnement


Congolais à connu une évolution. Le droit est une science pluri disciplinaire
a-t-on dit et peut être ainsi compris dans ses divers sens. Il sera ici question
de situer l'état d'avancement de la législation Congolaise par rapport à
l'environnement et cela bien sur en tenant compte de ce qui atteint la
législation internationale par rapport au domaine environnemental etc.

Nous tiendrons aussi compte du fait que le droit de l'environnement est


marqué par sa dépendance étroite avec les sciences et la technologie en
est- il le cas pour la législation Congolaise ? Nous constatons dans nos
investigations que la majorité d'Etat Africains en général et la République
Démocratique du Congo en particulier ne contenaient pas de dispositions
relatives à l'environnement.

Néanmoins, nous relevons l'existence depuis les années 1920 de quelques


ordonnances et autres textes ayant force de loi traitant de matière et ici,
nous constatons aussi que la question était souvent abordée indirectement
à travers certaines branches du droit liées à la question des ressources et
de l'espace, tel que le droit de l'urbanisme, le droit de l'aménagement du
territoire. Le droit de minier et le droit forestier etc.

Il en résulte ainsi des normes juridiques un éparpillement des normes


juridiques relatives à la protection de l'environnement tenant à leur
fréquentation dans les différents secteurs environnementaux. Ainsi, le fait
pour ce droit de l'environnement Congolais de garder une image d'un droit
éclaté ou fragmenté et aussi lacustre. Si l'Etat Congolais a travers ses
dirigeants prenaient conscience de la nécessite impérieuse d'assurer dans
leur intérêt et dans celui des villages et villes qui nous entourent. L'évolution
du droit de l'environnement Congolais suppose ainsi la protection de
l'environnement.

Par une question écologiquement rationnelle de leurs richesses naturelles e


enclenché tout récemment, un mouvement généralisé d'édiction du code
national Congolais de l'environnement ou de législations environnementale
spécifiquement et adaptés qui fait que la République Démocratique du
Congo demeure un vaste chantier normatif en cette matière. Pour cerner
cette évolution nous allons la considérer d'abord dans les centres urbains et
ensuite dans le milieu rural.
§1. Dans les centres urbains

Notre étude nous amène à dire que la législation coloniale vie dans la
majeur partie de ses textes des lois mis l'accent sur l'environnement urbain
mais depuis l'avènement cessé d'être appliqués dans nos villes et la
conséquence est dégradation généralisée de l'environnement.

Nous allons ici énumérer les différents domaines relatifs à l'environnement


tel que réglementé par la législation en vigueur dans les zones urbaines. Il
s'agit de la salubrité publique :

· de l'urbanisme

· de la voirie.

Pour ce qui est de la salubrité publique dans les centres urbains, l'essentiel
de la législation se résume sur les axes suivants :

· les zones d'habitations et

· les zones industrielles.

La zone industrielle est destinée à l'implantation d'entreprises industrielles


ou artisanales. L'implantation de ces entreprises doit faire l'objectif d'une
réglementation par des textes spéciaux par rapport à leur emplacement et à
l'impact des effets de l'exploitation jurisprudentielle.

Nous trouvons néanmoins des textes relatifs à la protection contre les


dangers dus à l'effet de l'industrie nucléaire1(*)9. En général, les zones
industrielle en République Démocratique du Congo ne bénéficient pas
d'une couverture juridique c'est - à - dire que le législateur ne se penche
pas suffisamment sur la question.

Une zone industrielle comporte en outre une zone tampon qui est maintenu
dans son état initial ou qui est aménagé en espace vert de manière à créer
un écran protecteur. Une zone industrielle peut également connaître une
subdivision interne : zones d'industries polluantes et zones d'industries de
nature à perturber le milieu de vie. Il en reste de même de zone
artisanales : zones de moyenne et petites entreprises.

Dans les centres urbains, le problème des immondices se pose avec


beaucoup d'acuités car il n'existe ni dépositoires, ni déchets dans le pays
alors la population déverse ses immondices en premier espace rencontré
au sortir des habitations. La législation de mesure encore vétuste sur ce
point le travail est encore grand d'où les stratégies demeure inadaptée,
aussi faut- il les confronter aux réalités.
En effet, nous remarquons que l'environnement en droit Congolais de
notions d'encombrement sur la voie publique, la voie privée des ressources
d'eau fluviales, usées. Des spécialisés de l'urbanisme, de la voirie et mine
la création d'un fond du développement des infrastructures. Nous
constatons ainsi des avancés aussi minime soient- elle et développement
durable entre environnement et développement durable parait réaliste à ce
jour.

§2. En milieu rural

L'espace rural est d'abord le domaine des activités agricoles et pastorales


Mais si les activités agricoles et pastorales tiennent une place majeure
dans l'espace rural elles ne sont exclusives d'autres formes d'utilisation de
surface. En effet on trouve sur l'espace rurale des terres, des communautés
locales, des parcs nationaux, des concessions forestières des forets, le
domaine de chasse. Dans les villages comme ailleurs autours des
agglomérations urbaines la terre est défrichée pour l'agriculture et la
production de bois de chauffage.

La dégradation des sols peut en effet se faire par érosion, par l'eau et par le
vent, l'incinération et le feu de brousse. Ce sont des situation aux qu'elles
les législations cités doivent répondre.

Nous nous rendons compte que ces textes sont insuffisants et soufrent non
seulement d'un problème d'application ou d'effectivité, mais aussi d'un
problème de vulgarisation et de compréhension par les concernés qui pour
la majorité est illettrée. Bien que des sociétés de taille exploitent certaines
richesses dans les milieux ruraux.

Au Congo d'après les moyens et les technologies mis en oeuvre il existe


des exploitations modernes et les exploitations traditionnelles. L'exploitation
agricole moderne est l'organisation par l'homme de la mise en valeur d'un
sol à vocation agricole avec l'aide d'un matériel plus ou moins adapté. Cette
organisation revêt le caractère d'une entreprise au même titre que toute
entreprise commerciale ou industrielle. Le cadre juridique d'une exploitation
agricole moderne.

La législation devra être orientée de façon à protéger les ressources en


terres, tous travaux ouvrages ou aménagements susceptibles de mire à la
conservation des sols, doivent être soumis à une autorisation préalable des
services compétents. Cette autorisation ne pourra être accordée qu'après
l'examen de l'étude d'impact sur l'environnement concernant les travaux au
projet d'aménagement.
Le ministère ayant dans ses attributions l'environnement à mis sur pied des
services techniques et de tous ces textes qui malheureusement ne sont pas
respectés vis l'Etat dans lequel se trouve nos zones rurales l'évolution ici
est constitué sur le fait que les textes on vu de plus en plus une
multiplication dans le temps il ne reste plus que de les rendre effectifs dans
les différentes communautés qui ont énormément besoin.

Chapitre III. LA PROTECTION


JURIDIQUE DE
L'ENVIRONNEMENT
Le rôle du droit dans la protection de l'environnement ainsi définit n'à pas
cesser de s'accroître et de s'imposer. Néanmoins, la source juridique
actuelle apparaît tant au regard de ses doctrines que de ses concepts
assez limités quand à son aptitude à appréhender de façon complète ce
phénomène qui bouleverse progressivement nos modes de pensée et de
vie.

Il est indéniable aujourd'hui que le droit est le moteur des politiques


environnementales. Il facilite l'adoption et la mise en oeuvre de ce dernier.
Mais la protection juridique ne suffit pas à elle seule à indiquer la
dégradation de l'environnement aussi faut-il le reconnaître.

La force du droit comme instrument de protection de l'environnement vient


de sa capacité d'intégrer au-delà des chapelles scientifiques, l'ensemble de
données exogènes nécessaires à la formation d'un cadre juridique idoine.
Le droit demeure indispensable en ce sens qu'il est étroitement lié à toute
forme de protection.

Nous referons au droit Congolais. Nous allons successivement aborder


deux sections dans ce dernier chapitre. La première traitera du domaine de
protection et le second des perspectives d'avenir.

Section I. Domaine d'intervention

Le domaine d'intervention du droit de l'environnement est illimité et la


réglementation en la matière peut donc être adapté à tout autre domaine.

Pour avoir une idée, nous allons ici exploiter trois domaines de protection
qui sont la pollution de l'air, de l'atmosphère et le sol.
§.1. La pollution de l'eau

La pollution de l'eau est l'ensemble d'éléments qui rendent l'eau propre à


un usage déterminé. Il faut ajouter qu'il y a autant de variété de protection
que d'usage.

Les eaux destinées à l'alimentation que nous fourni la Regideso subissent


un traitement et font l'objet d'analyse chimiques et même bactériologique
sommaires. Mais les populations desservies utilisent l'eau brute du fleuve,
des cours d'eau et des lacs comme eau de boisson.

Aucun texte réglementaire n'a explicitement fixé jusqu'à ce jour des normes
de qualité des eaux. Destinés à la consommation humaine. Des sources
imprécises racontent que la Regideso applique les normes de qualité de
l'Organisation Mondiale de la Santé... actuellement, les eaux antérieures
des lacs et des cours d'eau sont régies par les textes de lois. 2(*)3Les
pollutions des eaux sont de plusieurs formes.

Les pollutions agricoles, la pollution industrielle, la pollution urbaine, la


pollution en matière des organique et enfin la pollution thermique.

Nous avons constaté dans la lecture des textes une préoccupation des
protéger toutes les eaux de surface que les eaux souterraines et le contrôle
d'exercice de droits d'usage d'eau et ce en termes généraux. C'est dans le
sens que l'article 19 de la loi foncière dispose que « nul ne peut corrompre
l'eau ni en changer le cours ».

Malgré cette disposition, des substances de toute sortes sont déversées


dans les rivières et dans le fleuve le rôle d'une législation dans ce cadre est
de lutter contre la pollution des eaux et dans la pratique cette lutte doit être
traduite dans la fixation et le respect des valeurs réglementaires.

Beaucoup de secteur d'activité économique : agricole, industrielle,


pétrolière, minière, portuaire, routière sont source de pollution des eaux.

Les ministères concernés par ce secteur d'activités devront déterminer les


normes de rejet spécifique dans les eaux. Normes qui prendrons en compte
les exigences du milieu récepteur, la qualité de l'environnement et les
considérations socio -économiques.

§2. La pollution de l'air et de l'atmosphère

Pour ce qui est de la pollution de l'air et de l'atmosphère, nous tenons


d'abord à expliciter ses termes et traiter ensuite du le sujet.
L'air est la couche atmosphérique qui enveloppe la surface terrestre et dont
la modification physique ou chimique porte atteinte à l'environnement.

L'atmosphère est fait d'un mélange de gaz et des particules qui entourent la
planète terre.

A la conférence de Stockholm, il a été répertorier un inventaire récapitulatif


de ce que l'on tient pour les vingt et un polluants les plus grave dont voici
cinq premiers :

1. CO2 : Gaz carbonique

2. CO : oxyde de carbone

3. H2S : gaz sulfureux

4. NO2 : dioxyde d'azote

5. phosphate.

La plupart des habitants de villes de la planète représentent un air pollué au


moins une partie du nom.

La pollution atmosphérique est responsable d'autres dégât sur la terre est


dans l'eau sur les récoltes, les forêt, les rivières et les lacs, les
constructions ainsi que la santé des êtres humains.

Malgré ces dispositions, la pollution de couche inférieure de l'atmosphère


endommage les récoltes agricoles, les forets les systèmes aquatiques les
immeubles et la santé humaine.

Les polluants primaires réagissent souvent pour former des polluants


secondaires ce qui demeure une cause fréquente des dégâts
environnementaux.

Pour résoudre ce problème il faut déterminer urgemment des normes de


qualité de l'air ambiant permettant d'évaluer des polluants à distance de la
source. Les sources des pollutions de l'air sont généralement

· les activités agricoles

· les activités industrielles et manières.

La réglementation en vigueur n'est pas très éloquente sur les effets de la


pollution de l'atmosphère.24Et d'établir des contrôles pour maintenir un
niveau de pollution acceptable. Il faut exiger que chaque source de
pollution de l'air respecte certaines limites d'émission.
§3. Le sol

Le mot sol s'applique à la couche superficielle des matériaux meubles,


servant de support à la végétation, nourrissant mais aussi absorbant des
déchets transformés par elle.2(*)4

Le sol comme domaine de protection renferme en son sein la question des


mines à ciel ouvert et carrière. Ces derniers pendant leur exploitation des
sources de diverse pollution contamination des terres pour des éléments
toxiques rejetés dans l'environnement.

Heureusement que le nouveau code minier et le règlement minier, dispose


que « tout exploitant de mine ou de carrière est tenu enfin d'exploitation de
mine de remettre eu état les sites affectés par son activités compte tenu
des caractéristiques essentielles sur milieu environnement » Notre souci
est aussi que ces dispositions du code soient vulgarisées à travers les
exploitants à tous les niveaux.

Il s'agit également dans ce paragraphe de porter un jugement sur les routes


Congolaises Nationales, Provinciales, Urbaines, Communales.

L'impact des routes l'érosion et la dégradation des sols sont à la fois directe
et indirect. Directement, certains aspects de la construction d'une route
peuvent accélérer l'érosion notamment la compaction de la surface de la
route. Le profilage des pentes et la concentration des eaux de surface dans
les caniveaux, quand il y en a et sur la surface de la route. Les routes
peuvent indirectement affecter la dégradation et l'érosion des sols en
ouvrant un périmètre de développement.

Nous avons répertorié les textes rentrant dans la réglementation ayant des
incidences sur le sol.2(*)5 Cette législation se veut utile aux conditions
actuelles du sol tel que le besoin se présente actuelle du sol tel le besoin se
présente dans le sol demeure en grande partie dans notre pays du type
ferralitique, résultant d'une décomposition profonde rapide et complète
décomposition profonde rapide et complète des matériaux parentaux sous
un climat chaud et humide. En bref, tous travaux susceptible de nuire à la
conservation préalable des services compétents.

Autorisation qui ne pourra être accordée qu'après l'examen de l'étude


d'impact sur l'environnement concernant les travaux ou projet
d'aménagement.
Au-delà de cette réglementation pour prolonger les ressources en terre,
tous travaux, ouvrages ou aménagements susceptibles de nuire à la
conservation des sols doivent être soumis à une autorisation préalable des
services compétents. Cette autorisation ne pourra être accordée qu'après
l'examen de l'étude l'impact sur l'environnement concernant les travaux ou
projet d'aménagement.

Signalons que l'habitat naturel ou écosystème naturels constitue également


un domaine protégé par le droit de l'environnement. Aussi, la liste n'est pas
exhaustive car a-t-on dit, le droit de l'environnement est pluridisciplinaire et
l'environnement est un domaine vaste et illimité.
Bibliographie

 Jean-Pierre Beurier et Alexandre-Charles Kiss, Droit international de l'environnement,


Pédone, 2004.
 Simon Charbonneau, Droit communautaire de l'environnement, L'Harmattan, 2002.
 Jean-Claude Fritz (dir.), Marguerite Boutelet (dir.), L'ordre public écologique. Towards an
ecological public order, Bruxelles, Bruylant, 2005.
 Pascale Martin-Bidou, Droit de l'environnement, Vuibert, 2010, 352 p.
 Éric Maurel, Environnement et médiation pénale, Paris, L'Harmmattan, avril 2010,
113 p. (ISBN 978-2-296-11223-0).
 Olivier Mazaudoux, Droit international public et droit international de l'environnement,
Limoges, Pulim, 2008, 156 p.(ISBN 978-2-84287-460-5, notice BnF no FRBNF41234492, lire en ligne.
 Anne Petitpierre-Sauvin, Droit de l'environnement : vers un droit économique au service de
l'environnement, Éditions Schulthess, 2012, 230 p. (ISBN 978-3-7255-6582-5).
 Michel Prieur, Droit de l'environnement, Précis Dalloz, 2016.
 Martine Rémond-Gouilloud, Du droit de détruire, PUF, 1989.
 Raphaël Romi, Droit de l'environnement, Montchrestien, 2010.

Vous aimerez peut-être aussi