i
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Ministère de l’Enseignement Supérieur et
Universitaire
INSTITUT SUPERIEUR D’ETUDES AGRONOMIQUES
(I.S.E.A)
DE M’VUAZI
...
KONGO-CENTRAL
SECTION DES SCIENCES AGRONOMIQUES
EVALUATION DES TROIS DIFFERENTS TYPES DE FUMURE
ORGANIQUE ET UN ENGRAIS CHIMIQUE SUR LE RENDEMENT DE
LA CULTURE DE COURGETTE (Cucurbita pepo) DANS LES
CONDITIONS AGRO ECOLOGIQUES DE M’VUAZI.(village Luzolo)
MATONDO KILONGA NAZIREEN
Présenté et défendu pour
L’obtention du grade de Bachelier
Option: Techniques agricoles et
Environnement
Directeur: Assistant INNOCENT NDONGALA
ANNEE ACADEMIQUE
2023-2024
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3
DEDICACE
A notre papa KILONGA LUMEKA SILOE et à notre maman LUKOMBO
LOTUTALA GEORGINE, qui ont voulu que je vienne au monde et pour leur
sacrifice inoubliable ;
A nos frères HERMELLAND, HERECCA KILONGA, MABELA KILONGA,
NSONGO POATI pour vos conseils et encouragements ;
A nos sœurs HOSANNA KILONGA, BUNDU KILONGA, SOMO KILONGA
NTANGU KILONGA, pour vos conseils et encouragements ;
A nos nièces respectives pour vos conseils et encouragement ;
Sans pourtant oublié mon père spirituel le pasteur MATONDO MANZAMBI
HYPPOLYTE pour ses conseil et prière.
4
REMERCIEMENT
Au terme de nos études a l’institut supérieur d’études agronomiques
( ISEA M’VUAZI), qu’il nous soit permis d’exprimer nos sincères gratitudes
envers ceux qui ont contribué à notre édification pour leurs bien faits et
apport sur tous les plans, matériels, intellectuels, moral et spirituels dont
nous avons bénéficié tout au long de notre parcours académiques.
Nous resterons très reconnaissants envers toutes les autorités
académiques et ainsi qu’à tout le corps Professionnel de notre chère
institution pour l’aboutissement complet de notre formation d’ingénieur
technicien en agronomie générale.
Nous tenons sincèrement à remercier monsieur l’assistant innocent
NDONGALA qui, malgré ses occupations à bien voulu accepté d’assurer la
directif de ce travail, à l’ingénieur jean LIEVIN BONANE LIENGO qui, malgré
ses multiples occupations, ont accepté d’assurer l’orientation de ce travail.
En effet, leur vision dans la conception et leur maitrise dans la conduite de ce
travail resteront marqué dans ma mémoire.
Nos profonde sympathie va tout droit aux collègues de promotion et
plus précisément à Magloire MANSANGU, LUKEBA MBIMBU, Kelly BUKASA,
djany LUKOMBO, Blondy TULOMBA, MUANZA TUYANGALALA, TRIOMPHE
YAMBA ,KUPESA NDOMBASI , LUZAYADIO NSINGI pour la collaboration ,
tolérances et preuves de la fraternité manifestée tout au long de notre
parcours académique.
En fin, nous disons merci à tous ceux dont les noms ne figurent pas
sur cette page, mais que de près ou de loin, ont contribués matériellement,
moralement et spirituellement à notre réussite durant nos études
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0. Introduction
1. Problématique
Au cours des dernières décennies, le phénomène de la
dégradation des sols agricoles est devenu un problème mondial
significatif (Mekuriaw et al., 2017 ; Pham et al., 2018).
Étant une ressource limitée et finie pour laquelle il faut entre
200 à 1000 années pour la formation d’une couche de 2,5 cm
d’épaisseur, son exploitation à des fins agricoles est fragilisée
par l’augmentation de la population mondiale et le changement
climatique (Ciampalini et al., 2011 ; Pimentel et al., 1995 cité
par Moges et Taye, 2016). La dégradation des sols est causée
en partie par les mauvaises pratiques agricoles, ce qui conduit
au déclin de leur fertilité et entrainant nombre d’impacts
environnementaux négatifs (Prasannakumar et al., 2011). Cette
situation se révèle d’autant plus problématique dans les pays
tropicaux, les régions semi-arides et plus spécifiquement en
zones de montagneuses (Hishe et al., 2017).
En effet, le sol dégradé est caractérisé par une perte
importante en éléments nutritifs et une baisse de la
disponibilité en eau pour la plante (Ganasri et Ramesh, 2015 ;
Terranova et al., 2009).
Ainsi, dans plusieurs milieux, la dégradation des sols, liée
principalement à l’érosion, provoque une baisse importante de
la productivité agricole. En plus des pertes physiques de sols
engendrées par l’érosion, la baisse de fertilité est une
expression majeure de l’ampleur des dégâts. En outre, la
mauvaise gestion de la fertilité des sols est identifiée parmi les
principales causes des faibles rendements obtenus dans le
maraîchage en R.D.Congo.
Toutefois, ce problème peut être pallié durablement par la
régénérescence effective et à long terme de la fertilité des sols
en améliorant la structure du sol par accroissement du taux de
matière organique (Inckel et al., 2005 ; Shourije et al., 2014).
Les engrais chimiques appliqués dans le sol entraînent une
productivité élevée. Cependant les demandes fréquentes de ces
engrais peuvent influencer sur la qualité nutritionnelle de
l’aliment comme les caractéristiques chimiques du sol, dans
certaines situations conduisant à une dégradation du potentiel
productif des sols.
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L’engrais organique est un produit d’origine végétale, animale
ou agro-industriel qui appliqué au sol fournit une élévation de
votre fertilité, augmenter la productivité et la qualité des
cultures (TRANI et al., 2013). En plus, il permet de diminuer les
contraintes liées au faible moyen financier des agriculteurs à se
procurer des intrants agricoles.
En outre, des études réalisées à travers le monde sur les
pratiques d’amendements organiques ont obtenus des résultats
intéressants où la fertilité des sols a été améliorée durablement
et des rendements comparables à la fertilisation chimique ont
pu être atteints (Koopmans et Bloem, 2018 ; Vanden Nest et al.,
2014 ; Ezzo et al., 2012). Toutefois, ces résultats ont varié
d’une année à d’autres et sont notamment influencés par
nombre de facteurs comme, le type de compost, l’espèce
cultivée, le type de sol et le régime pluviométrique des régions
d’études.
2. Objectif du travail
Est d'évaluer les effets de la bouse de vache, crotte de mouton,
lisier de porc, NPK sur la croissance et le rendement de la
courgette dans les conditions agro écologique de Nkolo mission
précisément au village luzolo.
3. Hypothèse
L'hypothèse émise est l'un des fertilisants apportés au sol,
influencent plus positivement le rendement sur la culture de la
courgette.
4. Intérêt du travail
Cette étude constituerait une source d'information qui
contribuerait à augmenter le rendement de la courgette. Aussi
elle permettra de savoir comment peut-ont amélioré la fertilité
du sol pour la croissance et le développement de la culture de
la courgette.
5. Subdivision du travail
Hormis l'introduction et la conclusion le présent travail est
subdivisé en 3 chapitres, dont le premier chapitre parle de la
généralité de la culture de courgette.
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Le deuxième chapitre décrit le milieu, le matériel et les
méthodes utilisées et en fin, le troisième chapitre présente les
résultats et les
CHAPITRE I GENERALITE SUR LES FERTILISANTS ET SUR
LA COURGETTE
I.1 Généralité sur la fertilité du sol
fertilité des sols est une notion importante dans les domaines
de l'agriculture et de l'agronomie, désignant l'aptitude du sol à
produire dans les conditions actuelles de cultures. Elle est une
des composantes de la qualité des sols dans lequel s'étendu un
bastion d'étude et de recherche depuis des temps. La fertilité
du sol est l'une des domaines de l'agriculture où de nombreuses
et variées études et de recherche ont été effectuées. Dans les
pays développés, les travaux de recherche sur la fertilité du sol
ont commencé bien avant le 19ème siècle. Dans les pays en
développement ces études n'ont pris de l'ampleur que
tardivement (Pieri, 1989).
I.1.1 Les composantes de la fertilité du sol
La fertilité du sol est souvent décrite suivant ces trois
composantes : physiques, chimiques et biologique. La fertilité
biologique correspond à la capacité des organismes vivant dans
le sol (plantes, bactéries, champignons, animaux, protistes) à
contribuer à la nutrition végétale. La fertilité physique
correspond à la profondeur du sol, à sa texture et à sa
structure, qui conditionnent la capacité de pénétration des
racines et les mouvements de l'eau et de l'air au sein du sol.
Parmi les phénomènes qui peuvent limiter la fertilité physique,
on peut citer la compaction, la dispersion des argiles, la croute
de battance ou la semelle de labour. La fertilité chimique
correspond à l'abondance en proportions suffisantes des
nutriments indispensables. Il évoque donc une notion de
présences et de quantité des éléments assimilable face au
besoin de la culture. Elle sous-entend aussi l'absence d'élément
toxique capable de limiter ou de supprimer la productivité du
sol (Halidou, 1997).
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I.1.2. Les déterminants de la fertilité d'un sol
Les principaux paramètres qui régissent la fertilité d'un sol
sont : le taux de MO, la richesse minérale du sol puis sa
structure et sa texture. Les propriétés acido-basiques du sol
(pH), la conductivité électrique et sa Capacité d'Echange
Cationique (CEC) dépendent fortement des trois précédents
paramètres et sont des indicateurs aussi pertinents à
considérer dans l'appréciation de la fertilité d'un sol. Enfin, le
rendement des cultures traduit à la fois le niveau de fertilité du
sol, l'expression du climat puis dépend des techniques
culturales et de la potentialité de la plante concernée à tolérer
les conditions du sol et du milieu ambiant(Kintche, 2011).
I.1.2.1. La matière organique (MO)
La MO est perçu comme le principal déterminant de la fertilité
du sol par ces multiples fonctions sur les propriétés physiques,
chimiques et biologique des sols (Pichot et al. E 1980). Au
niveau des propriétés physiques du sol, la MO influence
positivement la structure du sol par la réduction des
phénomènes de battance et par la résistance au tassement.
Elles permettent également une meilleure porosité,
perméabilité et aération des sols et une meilleure rétention en
eau, améliore les propriétés acido-basiques du sol par ces effets
positifs sur le pH. Concernant les propriétés chimiques, la MO
assure une meilleure régulation du stockage et de la fourniture
des éléments nutritifs. Elles permettent au plan biologique, une
stimulation de la microfaune et de la microflore du sol
(Coulibaly, 2012). La matière organique (MO) qui joue un rôle
agroécologique fondamental dans le sol, sont des paramètres
de long terme de la fertilité des sols (Nacro, 1997& Hien, 2002).
Ainsi, Andrevil Wisly (2011) a conclu dans son étude que
l'utilisation de la matière organique de façon convenable
contribuerait considérablement à l'augmentation de la fertilité
des sols.
I.1.2.2. Les éléments nutritifs
Parmi les éléments nutritifs certains sont plus essentiels par
rapport à d'autre, bien que tous les éléments aient un rôle a
joué pour obtenir un rendement optimal. On compte seize (16)
éléments nutritifs qui se sont considérés essentiels pour la
plante. Ils peuvent être répartis en deux groupe ; les éléments
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nutritifs non minéraux (C, H, O) et les éléments nutritifs
minéraux qui sont au nombre de 13 et proviennent en grande
partie du sol (Abail, 2013). Parmi ces 13 éléments, l'azote (N),
le phosphore (P) et le potassium (K) sont consommés en
quantités élevées et déterminent le niveau des rendements.
Les minéraux tels que le magnésium (Mg) et le calcium (Ca)
sont consommés en quantités faibles, mais leur carence peut
entraver la production en raison de leurs effets qui sont positifs
sur les propriétés acido-basiques du sol et de leur interaction
positive avec les minéraux majeurs, K notamment (Duchaufour
& Souchier, 1979). Voici la description de trois (3) éléments
majeur (NPK) pour les plantes cultivées.
I.1.2.2.1. Azote
L'azote (N) est prélevé en plus grandes quantités que les autres
éléments, il est l'élément nutritif le plus limitant pour les
cultures. Son rôle est divers comme : nécessaire pour la
production des protéines des cellules, composant principal de la
chlorophylle, donne une couleur verte foncée et améliore la
qualité du feuillage et la croissance, il a des impacts sur la
quantité (grains, racines) et sur la qualité (protéine, teneur en
sucre) de la récolte (Abail, 2013). L'azote est absorbé par les
plantes sous forme NH4+ et NO3-, les nitrates sont plus
dominants et atteignent les racines facilement par leurs
mobilité. En termes d'échange, les ions sont attirés par la
surface du sol qui varie en fonction du niveau pH. L'azote se
minéralise en fonction de la teneur de la MO, donc 20 à 30 kg
N/ha pour1% de matière organique (Inckel et al, 2005).
I.1.2.2.2. Potassium
Le potassium existe dans le sol sous forme, d'ion K+, dissous (K
de la solution du sol), K échangeable, K non échangeable, K
minéral. Les plantes exigent le potassium (K) pour: la
photosynthèse, la production de l'ATP; la translocation des
sucres; la production de l'amidon dans les grains; la fixation de
l'azote par les légumineuses; la synthèse de protéines ; dans la
plante, K renforce les tiges et donc aide à protéger contre des
maladies et contre la verse. Les plantes absorbent K sous forme
d'ions K+. Par rapport aux autres éléments nutritifs,
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l'absorption de K vient, généralement, après celle de l'azote
seulement (Abail, 2013).
I.1.2.2.3. Phosphore
Le phosphore peut exister dans le sol sous différents états :
phosphate en solution (HPO42- ou H2PO4-), de P adsorbé, P
organique et P dans les minéraux du sol. Il est présent dans les
plantes et dans le sol en quantités plus faibles que celles de
l'azote ou du potassium. Les sols des zones arides sont
caractérisés par des teneurs faibles en P assimilable. Le
phosphore joue un rôle physiologique à plusieurs niveaux: il
favorise la croissance de la plante, son action étant conjuguée à
celle de l'azote, le développement des racines, la précocité, et
la qualité des produits, la rigidité des tissus, la reproduction, la
qualité des produits végétaux (Abail, 2013). Les plantes
peuvent prélever des quantités substantielles de phosphore à la
désorption et à la dissolution de phosphore. La désorption
consiste à la libération du phosphore adsorbé dans la solution
du sol (Inckel et al, 2005).
I.1.3. Gestion de la fertilité du sol par apport de la MO
Pour la reconstitution de la réserve de matière organique et la
restauration de certaines propriétés physico-chimiques du sol,
la jachère était traditionnellement pratiquée. Mais, en raison de
la demande alimentaire croissante, la pratique de la jachère de
longue durée à tendance à disparaître (Floret et al. 1993). De
nos jours, diverses technologies innovantes sont proposées par
la recherche pour restaurer la capacité de production des sols
comme utilisation du fumier, du compost, de la litière, des
légumineuses fixatrices d'azote (Berger, 1996).
Il existe également des apports minéraux pour l'augmentation
du rendement des plantes. Cependant Cretenet et al. (1994),
cité par Coulibaly (2012) indiquent si la fertilisation minérale
peut permettre d'augmenter les rendements, elle est moins
conservatrice des aptitudes de production du milieu en
comparaison avec les fertilisants (engrais) organiques et les
fertilisantsorgano-minérale. Ainsi la présente étude met
évidence sur l'utilisation des engrais organiques (compost,
fumier et engrais vert) pour étudier ces effets sur la fertilité du
11
sol dans la zone de Haut-Limbé suivant la quantité de matière
organique et des éléments nutritifs apporté par ces fertilisants
organiques.
I.2 Généralité la famille Cucurbitacée
La famille de Cucurbitacée comprend environs 120 genres et
760 espèces. (Andres et al,. 2003). Elle est représentée par
des plantes dicotylédones grimpantes à croissance rapide,
portant des feuilles aux lobes palmés, des vrilles hélicoïdales et
des fleurs unisexuées monoïques ou dioïque à racine charnue
parfois très grosse. Les sépales et les pétales sont au nombre
de cinq (5) généralement et les pétales sont soudés au moins à
la base. L’inflorescence que l’on rencontre le plus souvent est
une cyme, inflorescence simple, dans laquelle l’axe principal est
terminé par une fleur (Roques, 1959). Les fruits sont en général
des baies à exo carpe, coriaces ou indurées, plus rarement une
capsule sèche ou charnue à déhiscence variable (Spichiger et
Figeat, 2002)
La famille de Cucurbitacées est le plus diverses parmi les
plantes alimentaires .Elle comportant les courges, les citrouilles,
les melons, les concombres, et les pastèques… Les plantes de
cette famille sont généralement tolérantes à la sécheresse,
mais sensibles au gel et sont reconnus comme la source
principale des cucurbitacées (Sari-Hassoun, 2015).
I.2.Courgette
I.2.1. Description
La courgette est une plante potagère qui pousse au sol ; elle
possède de grandes feuilles
Elle a des fleurs de couleur jaune, qui donnent le fruit appelé
également courgette. Elle est une plante annuelle à croissance
indéterminée. Le fruit est une baie charnue, uniloculaire, sans
cavité centrale, cylindrique, parfois en massue, généralement
de couleur verte.
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Les fruits naissent à partir des axillaires foliaires, attachés par
un pédoncule épais et court. Ils sont récoltés avant maturité
complète avant qu’ils durcissent. En conditions printanières
précoces, les premiers fruits sont récoltés entre 70 et 85 jours
après le semis. De couleur, uniforme ou rayée, tachetée, son
intensité est un facteur variétal (Erard, 2002).
C'est une plante monoïque : les fleurs mâles et femelles
coexistent sur une même plante, mais distinctement (Boukortt,
2016). Les variétés Cucurbita pepo, utilisées pour la
production de la courgette sont le plus souvent des hybrides F1
(Chaux et Foury, 1994). On la cultive en potager ou
en serre, selon le mode de production. La courgette est
constituée de 62 % d'eau et de 38 % de matières organiques.
La courgette est un fruit de forme allongée ou ronde, et de
couleur verte ou jaune. Le système racinaire explore 25 à 30
cm en sol sableux irrigué et 60 cm en sol aux textures plus
fines. Quant à la physiologie de la floraison, il n'y a pas de fleurs
à l'aisselle des 6-7 premières feuilles, les fleurs femelles (figure
02) apparaissent à peu près 40 jours après semis. 10 jours
après, les fleurs mâles (figure 07) apparaissent puis enfin les
fleurs mâles et femelles alternent: la pollinisation peut
s'effectuer. Elle a l'allure d'un grand concombre. Bien qu'il
s'agisse d'un fruit au sens botanique du terme parce qu'elle
contient les graines de la plante, elle est communément utilisée
comme un légume (Boukortt, 2016).
I.2.2. Origine
La courgette, vieille de 1.200 ans avant notre ère, est une
légume annuelle qui appartient à la famille des Cucurbitacées,
originaire de l’Afrique tropicale. Cucurbita pepo est indigène
des régions chaudes et tempérées de l'Amérique centrale et de
l'Amérique du Nord et y est cultivé.
IL existe également en forme sauvage en Europe et en Asie.
L'origine est incertaine. L'ancêtre commun de toutes les
variétés actuelles de Cucurbita pepo provient probablement du
Mexique, comme le confirment les résultats archéologiques
13
(Andres, 2003). Elle a été rapidement adoptée en Afrique et en
Asie, mais, c'est dans le Bassin Méditerranéen où elle s’est plus
développée. La culture préfère des sols légers, neutres et riches
en humus. Le sol doit être souvent frais. C’est une plante gélive
qui aime le soleil et la chaleur (Si bennaceur, 2005).
I.2.3. Systématique
La courgette est une dicotylédone légumière de la famille des
cucurbitacées. Sa position systématique selon Feller et al.
(1995) est représentée dans le tableau 03. Tableau 03. Position
systématique de courgette (Feller et al. 1995) Classification
classique Règne Plantae embranchement Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida Ordre Violales Famille Cucurbitacées
Genre Cucurbita L. (1753) Espèce Cucurbita pepo L. (1753)
I.2.4. Composition de la courgette
La courgette, du même genre que les courges et les potirons
est la seule espèce dont le fruit est récolté et consommé à un
stade immature (Mathieu et al., 2009). La courgette- est
principalement cultivée pour l'alimentation. Elle peut être
consommée comme légumes, soit cuite à l'eau ou grillée. Les
graines sont prisées pour leurs propriétés médicinales. La
composition nutritionnelle des fruits de C. pepo varie quelque
peu selon le type de degré de maturité. La composition de 100
g de courgette est : 95,3 g d'eau : 59 KJ d'énergie ;1,2 g de
protéines; 0,14 g de lipides; 2,9 g de glucides; 1,2 g de fibres
alimentaires; 15 mg de calcium; 22 mg de magnésium; 32 mg
de phosphore; 0,4 mg de fer; 0,2 mg de zinc; 340 UI de
vitamine A ; 0,07 mg de thiamine ; 0,03 mg de riboflavine ; 0,4
mg de niacine ; 22 μg de folate; 90 mg d'acide ascorbique
(Messiaen et Fagbayide, 2004).
I.2.5. Exigences édaphiques et climatiques de la culture
de courgette
I.2.5.1. Sol
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La culture de la courgette est peu exigeante en sol. C'est une
plante qui s'adapte à une gamme très large des sols. Elle
préfère toutefois des sols profonds, bien aérés, souples et
riches en matières organique avec une texture franche
(Anonyme 1, 2020).
I.2.5.2. Température
La courgette au même titre que d'autres Cucurbitacées, exige
des conditions de chaleur pour se développer. Cependant elle
exige des températures moins élevées que les autres
cucurbitacées et légumes de saison chaude (Abatzian et al.
2003).
Les températures optimales, minimales et maximales pour
chaque stade de développement sont les suivantes:
a. Stade de germination: Minimale 15°C - maximale 40°C -
Optimale (20 à 28°C).
b. Stade de croissance végétative: Minimale 10°C - maximale
35°C - Optimale (25 à 30°C).
c. Stade de floraison : Minimale 10°C - maximale 35°C -
Optimale (20 à 25°C°) (Anonyme 1, 2020).
I.2.5.3. Pluviosité
Selon FAO, (1988), la grande rapidité de croissance de la plante
de courgette exige la présence d'une quantité d'eau optimale
dans les différents organes et dans le sol. La courgette craint
l'excès d'humidité, elle a besoin d'environ 2,5 cm d'eau par
semaine pour produire correctement (Messiaen et Fagbayide,
2004).
I.2.5.4. pH
Les valeurs de pH optimales se situent entre 5,6 et 6,8 (sols
légèrement acides). Néanmoins, la culture de la courgette peut
s'adapter à des pH compris entre 5 et 7. Des pH basiques
peuvent, par contre, induire des carences nutritionnelles.
Concernant la salinité, la courgette est une plante
15
moyennement tolérante à la salinité, moins que le melon et la
pastèque et plus que le concombre (Anonyme 1, 2020).
I.2.5.5. Besoins nutritionnels
La culture de la courgette a notamment besoin d'une fumure
abondante et anticipée ou compost avant la mise en place des
semailles (Anonyme 1, 2020).
I.2.6. Pratiques culturales
I.2.6.1. Préparation du sol
Pour favoriser et accélérer la germination, il est recommandé
de semer les grains à une profondeur d’environ 2,5 cm dans
des billons d’une hauteur entre 12,5 et 20 cm préparés 7 à 10
jours à l'avance (Si Bennceur , 2005).
I.2.6.2. Semis
La courgette peut être installée de deux manières, soit en
pépinière dans des plateaux alvéoles remplis de tourbe, et ceci
pendant une période allant de septembre à janvier, soit en juin-
juillet, pour une culture d’arrière-saison, c'est-à-dire pour cibler
une production entre les mois d’octobre et novembre (Si
Bennceur.2005).Un terrain frais pendant le semis est nécessaire
car un manque d'eau provoquerait une levée irrégulière
(Abatzian et al., 2003).
L'écartement entre lignes devrait être compris entre 90 cm à
120 cm. Il est recommandé de semer en poquets de 3 graines,
en gardant 1 plante par poquet. Dans la ligne l'espacement
entre les plantes devrait être de 50 cm à 90 cm. Le peuplement
visé doit être en fonction du type de sol et de sa fertilité, de la
disponibilité en eau d’irrigation (Si Bennceur, 2005)
I.2.6.3. Entretien
16
Afin d'assurer le développement de la courgette dans de
meilleures dispositions, il est recommandé de garder la terre
humide tout au long du cycle de la culture (Anonyme 1, 2020).
Les différents herbicides tels que le claramben et le benslide
sont utilisés avant la période de semis (FAO, 1988), le chortal et
le fluazifol-p-butyl sont respectivement utilisés avant et après la
levée de la courgette (Ferrier, 2005).
Pour la fertilisation, la courgette exige un apport d'azote et
d'oxyde de potassium (FAO, 1988).Pendant le stade de
fructification et durant la formation des fruits de courgette, il
est conseillé de fertiliser au moins une fois par semaine. Opter
pour un engrais organique relativement riche en potassium
(Anonyme 1, 2020).
D’une autre coté, il est conseillé d’employer les brise-vent,
particulièrement dans les parcelles exposées au vent. Des
brises vent de céréales ont été trouvés efficaces. Le blé, l’orge,
le triticale, l’avoine, et le seigle peuvent être employés (Si
Bennceur.2005).
I.2.6.4. Récolte
Les courgettes se cueillent avant qu'elles soient mûres, 40 à 50
jours à partir du semis et 3 à 6 jours après la floraison (Si
Bennceur, 2005). Elle se fait lorsque les fruits atteignent la taille
commerciale de 20 à 25 cm, avant que les graines ne se
distinguent de la chair (Messiaen et Fagbayide, 2004). La
cueillette, qui doit être faite à l’aide d’un sécateur afin de ne
pas endommager les plantes. Il est recommandé de faire des
récoltes presque quotidiennes en été vu que la moyenne de
croissance des fruits est d’environ 1,8 cm/jour. Le fruit qui
présente une taille comprise entre 17,5 à 20 cm au moment de
la récolte est considéré de qualité supérieure (Si Bennceur,
2005).
II.2.6.5. Conservation
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Les courgettes se conservent jusqu’à 8 / 10 jours dans un
endroit sec et ventilé, mais perdent leur brillance et leur
fermeté après 4-5 jours. Les conditions idéales de conservation
au frigo sont entre 0 à 4 °C avec une hygrométrie de 85-90%
(Conseil et al., 2009)
I.2.7. Stade de croissance de la courgette
I.2.7.1. Germination
La vie de la courgette commence avec la germination, lorsque
la température du sol se réchauffe à environ 70 degrés
Fahrenheit, ce qui oblige la graine à absorber de grandes
quantités d'eau. L'eau déclenche la croissance de l'embryon, et
bientôt, il dépasse les limites étroites du tégument et éclate. La
racine émerge en premier, orientant et ancrant correctement la
graine dans le sol. Ensuite, les feuilles primitives, appelées
cotylédons, s'étirent vers le haut, repoussant le sol et
atteignant la lumière (Anonyme 2020)
I.2.7.2. Croissance
Les courgettes poussent sous deux formes: buissonnantes, ou
déterminées, et vignes, ou indéterminées. La croissance d'un
petit semis vers ces grandes formes nécessite une mitose
rapide, un processus au cours duquel les cellules font une copie
supplémentaire de leur matériel génétique et se divisent en
deux cellules. La croissance se produit dans une partie de la
plante appelée méristème, qui se trouve à l'extrémité
croissante d'une vigne de courgette, à l'extrémité des racines
et dans les nœuds, des points le long de la tige qui se
transforment en feuilles et en fleurs. La période optimale pour
se former courgettes fleurs femelles est une journée courte et
des températures basses dans les conditions optimales
d’humidité du sol (Nesmith et al., 1994). La plupart des variétés
répondent à l'augmentation de la température jusqu'à 30 ° C
avec l'initiation des fleurs mâles (Suleiman et Suwwan., 1990).
Différenciation des fleurs de courgette a généralement lieu
avant que les plantes forment deux feuilles appropriées (Hume
18
et Novell., 1983). La capacité de la courgette à produire autant
de structures différentes à partir d'un seul type de cellule
permet à la plante de croître rapidement, produisant des fruits
comestibles en quelques mois (Anonyme 2,2020).
I.2.7.3. Reproduction
Au cours de la dernière étape de la vie de la courgette, elle
concentre son énergie sur la production de graines pour assurer
la survie de la prochaine génération. Lorsque les jours
s'allongent au milieu de l'été, les méristèmes le long de la vigne
se transforment en boutons floraux.
Les courgettes, comme tous les membres de la famille des
courges, produisent des fleurs mâles et femelles séparément
sur une même vigne et dépendent des abeilles pour transporter
le pollen des fleurs mâles aux fleurs femelles. Une fois la
pollinisation effectuée, le pollen se développe dans un tube qui
pénètre dans l'ovaire de la fleur femelle et dépose des
spermatozoïdes où ils peuvent féconder l'ovule à l'intérieur.
Chaque ovule à l'intérieur de l'ovaire se développe en une
graine distincte, et la paroi de l'ovaire s'épaissit en une couche
de fruits charnus, le fruit vert savoureux que vous reconnaissez
comme des courgettes (Anonyme 2,2020).
I.2.8. Stades phrénologiques
Selon Feller et al. (1995), l’échelle des stades phrénologiques
des légumes dans la famille des courges est comme suit :
1. Stade principal 0 : germination de semence sèche à la
levée cotylédons percent la surface du sol.
2. Stade principal 1: développement des feuilles de
l’étalement des cotylédons de 9-19 feuilles étalées sur la tige
principale.
3. Stade principal 2: formation de pousses latérales, de la
1ère à la 9ème pousse latérale primaire est visible.
19
4. Stade principal 3: apparition de l’inflorescence, La
première ébauche d’une fleur est visible sur la tige principale,
l’ovaire est allongé- la première ébauche florale est visible sur
la pousse latérale tertiaire.
5. Stade principal 4: la floraison, La première fleur est
ouverte sur la tige principale- première fleur ouverte sur la
pousse latérale tertiaire.
6. Stade principal 5: développement du fruit, Le premier fruit
de la tige principale a atteint sa taille et forme typiques, le
premier fruit de la 3ème pousse latérale atteint sa taille et
forme typiques.
7. Stade principal 6 : maturation du fruit et des graines, 10%
des fruits ont la coloration typique du fruit à maturité-
maturation complète, les fruits ont atteint leur couleur typique
de pleine maturité.
8. Stade principal 7 : sénescence ; La plante est morte.
I.2.9. Principales maladies de la courgette
La particularité écologique de la culture de la courgette
l’expose à diverses nuisances notamment les champignons, les
bactéries, les virus et les ravageurs
II.2.9.1. Maladies cryptogamiques
I.2.9.1.1. Pourriture ou moisissure grise (Botrytis)
Cette maladie est causée par Botrytis cinerea qui est un
champignon causant des maladies sur végétaux, polyphagies et
provoque des mortifications des tissus végétaux appelées
nécrose affectant les organes aériens et fruits de plantes
(Blancard, 2009). C’est un champignon a plusieurs plantes
hôtes capable d’attaquer plus de 230 espèce (Pande et al .,
2001). Responsable de la pourriture grise ; Cette maladie se
développe plus facilement dans certaines circonstances liées
aux conditions climatiques, à la sensibilité de la plante elle-
même et aux facteurs culturaux (Blancard, 2009) Une
20
humidité relative de 90% et une température 17 à 23°C sont les
facteurs qui favorisent cette maladie. Botrytis est un
champignon de faiblesse, alors lors de l’effeuillage,
ébourgeonnement ou du tuteurage. Il y’a une propagation
importante de l’infection (El akel et al., 2001)
Cette maladie est responsable de taches sur les feuilles de la
plante qui s'initiant fréquemment en bordure du limbe. Celles-ci
sont plutôt circulaires, au moins en début d'évolution, humides,
et se nécrosent progressivement (figure 09). Les fruits des
Cucurbitacées, possèdent des portes d'entrée naturelles
susceptibles d'être colonisées par Botrytis cinerea, et
notamment des bases nutritives (tissus sénescents comme des
fleurs, ou des pétales desséchés) ou des blessures. C'est
notamment le cas au niveau de la cicatrice stylaire où les
pétales fanés restent attachés durant un laps de temps plus ou
moins long en fonction de l'hygrométrie ambiante.
Ces derniers sont des bases nutritives idéales qui permettent à
ce champignon opportuniste de s'installer et de contaminer
dans un second temps les fruits. Ainsi, une pourriture humide,
sombre se développe à l'extrémité des fruits (INRA, 2013)
I.2.9.1.2. Oïdium
L'oïdium des cucurbitacées est une maladie fongique due à
plusieurs espèces de champignons ascomycètes de la famille
des Erysiphaceae, les plus communs étant Eysiphe
cichoracearum et Sphaerothea fuligenea sont responsables de
la maladie foliaire (Messian et Fagbayide, 2004). C'est l'une des
maladies foliaires les plus fréquentes et destructives du
feuillage qui sévit aussi bien en serre qu'en plein champ.
Affectant une forte proportion du feuillage, Elle se caractérisée
par de taches poudreuses à duveteuses, circulaires et blanches,
apparaissant sur ou sous les feuilles (figures 10).
Habituellement, elles se développent plutôt sur les vieilles
feuilles, les plus basses et les plus ombragées. Ces taches se
multiplient, confluent, et couvrent finalement progressivement
les faces supérieure et inférieure du limbe entraînant la
21
sénescence prématurée des feuilles. Elle est à l'origine
d'importantes pertes de rendement, et d'une baisse de la
qualité des fruits et de leur durée de conservation. Ajoutons que
les plantes oïdiées, plutôt dépourvues de feuilles, ont leurs
fruits plus exposés aux brûlures solaires (INRA, 2014) Le
développement de la maladie est favorisé par une humidité
relative comprise entre 50 et 70% et une température entre 20
et 25°C. La présence d’eau libre n’est pas nécessaire (El akel et
al., 2001).
I.2.9.1.3. Mildiou des cucurbitacées
Cette maladie est causée par Pseudoperonospora cubensis qui
se développe essentiellement sur les feuilles des cucurbitacées
(SNHF, 2018). Il provoque des taches foliaires plus ou moins
larges qui peuvent présenter des points communs mais aussi
quelques différences, ceci en fonction des espèces parasitées et
des conditions climatiques notamment :
-quelques soit l'espèce attaquées, les taches sont d'abord
humides (figure 11)., huileuses, puis elles jaunissent et se
nécrosent progressivement . Sur la courgette, les taches sont
surtout angulaires car elles sont délimitées par les nervures, ce
qui confère au limbe un aspect mosaïque (figure11). Ainsi, les
feuilles présentent à terme une mosaïque en taches jaunes
et/ou brunes si les lésions sont nécrosées. Ces pseudos
mosaïques ne doivent pas être assimilées à celles provoquées
par les virus (INRA, 2014)
I.2.9.2 Maladies bactériennes
I.2.9.2.1. Pourritures molles
Pectobacterium carotovorum subsp. Carotovorum est distribuée
sur une aire géographique plus vaste et est la cause de la
pourriture molle d’une diversité de fruits et de légumes (Hadas
et al., 2001).Sa présence est rapportée dans quelques zones de
production de courgettes et courges, notamment aux Etats-
Unis, au Mexique, au Japon, en Chine, en Europe (en Pologne et
en Italie notamment). En conditions climatiques humides et
22
plutôt chaudes, cette bactérie provoque des pourritures
humides sur tiges et/ou sur fruits, aussi bien au champ que
sous abri, et au cours du transport des fruits que pendant leur
stockage (INRA, 2013). Fertilisation organique et azotée
excessive des plantes et les arrosages trop abondants sont les
conditions favorables à l’apparition de cette maladie (SNHF,
2018). Pectobacterium carotovorum subsp. Carotovorum
s'attaque surtout à la tige de la courgette, et se développe
notamment à l'intérieur de celle-ci. L'altération interne de la
tige n'est pas sans conséquence sur le fonctionnement des
pieds de courgette, et notamment sur le transport de l'eau et
des éléments minéraux. Celui-ci est limité voire interrompu à
terme, ce qui entraîne des jaunissements et flétrissements
foliaires (figure 12) et l'effondrement des plantes, Des
symptômes peuvent aussi être observés sur les feuilles et les
pétioles de la courgette et des courges. Des lésions humides
noirâtres se forment sur le limbe, ceinturées plus ou moins par
un large halo chlorotique. Des tronçons des pétioles sont parfois
ceinturés par une pourriture humide entrainant à terme une
rupture d'alimentation des feuilles, et donc leur dessèchement
à terme (figure 12).Lorsqu'elle envahit les fruits, cette bactérie
est à l'origine d'une pourriture humide évoluant rapidement.
Les tissus humides et mous présent une teinte brun sombre à
noirâtre (INRA, 2013).
I.2.9.3. Maladies virales
I.2.9.3.1. Virus de la mosaïque du concombre (CMV)
La plante est caractérisée par un raccourcissement marqué des
entre-nœuds, des pousses apicales qui lui confère un aspect
compact et buissonnant. Leurs folioles sont petites et roulée
vers le haut. Les vieilles feuilles sont de taille normale et
présentent une mosaïque légère et leur fruits sont piquetés
et/ou mosaïqués (figure 13). Les rendements sont
considérablement réduits et les fruits sont peu nombreux, petits
et maturité inégal (Gallitelli, 2000). Le CMV peut être acquis et
23
transmis par plus de 80 espèces de pucerons des plantes
infectées vers les plantes saines (Gallitelli, 2000).
I.2.9.3.2. Mosaïque jaune de la courgette
Le virus de la mosaïque jaune de la courgette est la principale
virose affectant les cultures de Cucurbitacées (pâtisson,
courgette, giraumon, calebasse, concombre, etc. Ce virus peut
causer des dégâts extrêmement graves, provoquant des pertes
de récoltes importantes si une méthode de lutte préventive
n’est pas adoptée à temps. Le feuillage montre des
symptômes de mosaïque (alternance de couleur jaune, vert
clair et vert sombre) (figure 14). ou de jaunissement, souvent
associé à des déformations foliaires importantes (feuille
filiforme ou enroulement des jeunes feuilles). Une réduction de
la taille des plantes est aussi souvent observée. Les fruits sont
souvent mosaïqués (avec des stries vertes), flétris et bosselés
(figure 14), ce qui réduit leur valeur commerciale (AREU; 2005).
CHAPITRE II.MILIEU EXPERIMENTAL, MATERIEL ET
METHODES
II.1. DESCRIPTION DU MILIEU
II.1.1. Site
Cette étude a été menée au village Luzolo, situé à
1,5 km du Centre de Recherche de M’vuazi, dans le
Groupement de Nkolo, Secteur de Boko, Territoire de Mbanza
ngungu, Province du Kongo central.
II.1.2. Période expérimentale
Notre étude a été conduite sur une période
s’étendant du 5 avril 2024 (date du début de défrichage de
mauvaises herbes) au 30 juin 2024 (date de la dernière prise
des données).
II. 1.3. Conditions climatiques
Le village Luzolo est situé dans la zone tropicale avec
un climat chaud et humide. Ce climat du type AW 4 de Koppen
(LUBANZADIO, 1993), est caractérisé par deux saisons
(pluvieuse et sèche) bien réparties à savoir :
24
- la saison sèche va du 15 mai au 15 octobre ;
- la saison pluvieuse va du 15 octobre au 15 mai, avec une
petite saison interruption appelée petite saison sèche aux mois
de janvier et février. Cette petite saison sèche est tantôt
marquée ou non.
Les données climatiques enregistrées durant la période
expérimentale sont consignées au tableau 2.
Tableau 2. Données climatiques au cours de l’essai
Mois Pluviométrie Température extreme Humidité Evaporation
Pluies(mm) Nbres Maximum Minimum Moyenne relative (Piche/cm3
jours (volume/%)
des
Pluies
Mars2022 259,6 10 32,5 21,9 27,2 78,9 2,09
Avril 2024 306,5 12 32,3 21,2 26,8 80,7 2,80
Mai 2024 65,7 2 32,3 22,2 27,2 79,3 2,30
Juin 2024 0,6 0 29,3 18,7 24,0 78,3 2,03
Juillet 0,0 0 27,8 16,9 22,3 77,6 2,88
2024
Total 632,4 24 154,2 100,9 127,5 394,8 10,0
Moyenne -- -- 30,84 20,18 25,5 78,96 2,418
Source : Climatologie de l’INERA Mvuazi
II.1.4. conditions édaphiques
Les sols de la série mvuazi sont associés à un relief
plat. ils occupent la plus grande partie de la plaine alluviale de
mvuazi et de ses affluents. ils dérivent d’un matériau parental
riche, d’épaisseur variable et dont la texture est argileuse à
sablo – argileuse. Leur profil est peu évolué eu égard à la
jeunesse relative des dépôts dont ils proviennent. Cette série de
mvuazi comprend des sols qui développent un horizon
humifère épais de 15 à 25 cm, noir (à l’état frais) ou brunâtre (à
l’état sec), à structure su anguleuse ou grumeleuse bien
prononcée. Cet horizon est souvent remanié par les cultures.
L’horizon humifère passe progressivement à un sol argilo –
limoneux, argilo – sableux bien structuré et à consistance
légèrement plastique. la couleur va du brun rougeâtre au jaune
brunâtre (Denis off et Devrez, 1954).
L’essai a été conduit au village Luzolo, sur un sol
sablo – argileux dont le précédent cultural était une jachère à
graminée avec des Panicum sp., Pueraria javanica, Mimosa sp,
25
Hibiscus lobatus et Lycopersicum solanum. Le terrain a été
défriché, labouré et hersé manuellement.
II.2. MATERIELS
2.2.1. Le matériel végétal. Il était composé d’une seule
variété de courgette.
II.2.2. La fertilisation
II.2.3. Matériels de fertilisation.
Les engrais organiques (lisier des porcs, bouse des
vaches et crotte des moutons) et l’engrais minéral (12-24-12)
étaient utilisés.
La bouse de vache était ramassée dans la ferme des
sœurs de la mission Catholique de Nkolo; les crottes de mouton
obtenues auprès d’un fermier habitant de Nkolo mission ; le
lisier de porc obtenu auprès d’un éleveur des porcs et l’engrais
NPK (12-24-12) acheté au marché de Nkolo.
II.3.1. Epandage des engrais
Les engrais organiques ont été apportés en diffusion
et enfouis deux (2) semaines avant le repiquage. L’engrais NPK
(12-24-12) était épandu une (1) fois et en localisation 7 jours
après semis.
II.3.2. Détermination de la matière sèche
Lisiers de porc 23,769 tonnes à l’hectare
Crottes de mouton 27,675 tonnes à l’hectare
Bouse des vaches 18,294 tonnes à l’hectare
II.3.3. Dispositif expérimental
L’essai a été conduit suivant le dispositif des blocs
complets randomisés avec trois répétitions. Notre plan
expérimental s’appuie sur un facteur, à savoir la fertilisation de
la courgette et les cinq (5) traitements constitués par témoin,
trois (3) engrais organiques (lisiers de porc, bouse de vache et
crottes de mouton) et l’engrais minéral NPK.12-24-12
26
La figuré ci-dessous illustre la disposition de parcelles avec
différents traitements.
3m
1.20m III T1 T2 T4 T3
T0 40 cm
50 cm
II T0 T1 T2 T3 T4
T1 T2 T0 T4 T3
I
Légende
T0 : non fertilisé
T1 : bouse de vache
T2 : lisier de porc
T3 : crotte de mouton
T4 : NPK 12-24-12
Les dimensions du terrain étaient de 92 m 2 de
superficie dont 20 m de long et 4,60 m de large. Chacune des
répétitions avait 20 m x 1,20 m et les parcelles élémentaires
avaient chacune 3 m x 1,20 m avec une superficie de 3,6 m 2.
Les écartements utilisés étaient de 40cm x 20cm.
II.3.4. Conduite de l’essai
Notre essai a débuté le 15 avril 2024, le jour du
labour et traçage du terrain. L’épandage des engrais
organiques a eu lieu le 20
avril 2024. Tandis que le semis direct des graines a eu lieu le 05
mai 2024.
27
II.3.5. Méthodes culturales
Le semis direct des graines était manuel, à plat, à
raison de deux (2) grains par poquet et de 25 plants par
parcelle. Le regarnissage des vides a lieu sept(7) jours après le
semis
Les soins culturaux étaient constitués de sarclage et
de binage toutes les deux(2) semaines.
II.3.6. Paramètres observés
A la récolte, les paramètres observés concernaient le
diamètre de la tige, la hauteur du plant et le nombre des
feuilles. A la récolte, les paramètres nombre des fruits, longueur
des fruits, diamètre des fruits et la production étendue à
l’hectare pour obtenir le rendement.
CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSION
Les données recueillies des observations avaient été arrangées à l’aide du
logiciel Excel et analysées en utilisant les logiciels statistiques Statistix
8.0.
III.1. Résultats
III.1.1. Effets des fertilisants sur la hauteur du plant (cm)
Traitement 15ème JAS 30ème JAS 45ème JAS
T0 (non fertilisé) 8,667 B 23,667 B 32,000 B
T1 (bouse vache) 11,667 A 34,000 A 67,333 A
T2 (lisier porc) 11,333 A 37,667 A 74,667 A
T3 (crotte 10,333 A 37,667 A 68,333 A
mouton) 8,333 B 30,333 AB 45,667 B
T4 (NPK)
Grand moyen 10,067 32,667 57,600
CV (%) 8,31 14,48 14,75
PPDS (0,005) 1,5753 8,9046 15,991
Toutes les moyennes sont suivies de la même lettre au sein d’une même colonne ne sont
pas significativement différentes en utilisant le logiciel statistique Statistix 8.0 au seuil de
5%.
Les longueurs moyennes des tiges les plus
élevées (11,667 cm, 37,667 cm et 74,667 cm), ont été
obtenues respectivement pour les amendements à la bouse de
28
vache au 15 JAS, lisier de porc et crotte de mouton au 30JAS et
enfin lisier de porc au 45 JAS. Les longueurs moyennes des tiges
les plus basses (8,333 cm, 23,667 cm et 32,00 cm) sur les
plantes NPK au 15 JAS et témoins au 30 JAS et 45 JAS.
Toutefois, aucune différence significative n’a été observée entre
les différents traitements appliqués au seuil de 5 %.
III.1.2. Effets des fertilisants sur le diamètre du plant
(mm)
Traitement 15ème JAS 30ème JAS 45ème JAS
T0 (non fertilisé) 3,6667 B 5,667 B 6,667 B
T1 (bouse vache) 6,6667 A 10,000 A 11,667 A
T2 (lisier porc) 6,6667 A 10,000 A 11,000 A
T3 (crotte 7,3333 A 11,000 A 13,000 A
mouton) 4,3333 B 6,000 B 6,667 B
T4 (NPK)
Grand moyen 5,7333 8,5333 9,8000
CV (%) 16,08 12,10 11,63
PPDS (0,005) 1,7359 1,9446 2,1468
Toutes les moyennes sont suivies de la même lettre au sein d’une même
colonne ne sont pas significativement différentes en utilisant le logiciel
statistique Statistix 8.0 au seuil de 5%.
Les mesures effectuées sur le diamètre moyen
des tiges pour les amendements organique et chimique ont
montré une variation non significative entre les différents
traitements Bien que les valeurs moyennes enregistrées pour
tous les fertilisants avaient une tendance supérieure l’une de
l’autre, aucune différence significative n’a été relevée entre les
traitements appliquées. Cependant, les données sur le diamètre
moyen des tiges enregistrées sur les plantes témoins,
respectivement : 3,6667 mm au 15 JAS, 5,667 mm au 30 JAS et
6,667 mm au 45 JAS, ont été significativement inférieures aux
valeurs des amendements.
III.1.3. Nombre moyen de feuilles du plant
Traitement 15ème JAS 30ème JAS 45ème JAS
T0 (non fertilisé) 4,3333 C 5,667 C 10,667 B
T1 (bouse vache) 7,0000 B 8,333 B 16,667 A
T2 (lisier porc) 7,0000 B 9,667 AB 18,667 A
T3 (crotte 8,0000 A 10,333 A 17,000 A
29
mouton) 5,0000 C 6,333 C 13,333 B
T4 (NPK)
Grand moyen 6,2667 8,0667 15,267
CV (%) 7,43 11,76 20,05
PPDS (0,005) 0,8764 1,7862 5,7624
Toutes les moyennes sont suivies de la même lettre au sein d’une même
colonne ne sont pas significativement différentes en utilisant le logiciel
statistique Statistix 8.0 au seuil de 5%.
Les résultats obtenus pour les nombres
moyens des feuilles par plante ont varié de 4, 33 au 15 JAS et
5,667 au 30 JAS et 10,667 au 45 JAS pour les plantes témoins ;
et, les nombres moyens des feuilles par plante les plus élevés
ont été obtenu par la crotte de mouton 8,00 au 15 JAS et 10,33
au 30 JAS, tandis que au 45 JAS, lisier de porc a produit 18,667.
L’analyse des variances montre qu’il y a de différences
statistiques entre les traitements au 15 JAS et au 30 JAS au seuil
de 5 % de probabilité, tandis qu’au 45 JAS, il n’y a pas de
différences non significatives entre les différents traitements.
III.1.4. Nombre, longueur, diamètre et poids des fruits
Traitement Nombre Longueu Diamètre Poids
moyen fruit r moyen moyen
moyenn Fruit (mm) (gramme)
e fruit
(cm)
T0 (non fertilisé) 1,6667 C 12,000 D 14,667 C 1426,7 B
T1 (bouse vache) 3,0000 ABC 22,333 B 66,333 A 1349,0 BC
T2 (lisier porc) 3,3333 AB 22,333 B 45,333 B 1216,3 BC
T3 (crotte 4,0000 A 27,000 A 61,000 A 1816,0 A
mouton) 2,3333 BC 16,000 C 25,667 C 1080,3 C
T4 (NPK)
Grand moyen 2,8667 19,933 42,600 1377,7
CV (%) 27,76 8,01 15,87 11,38
PPDS (0,005) 1,4984 3,0067 12,728 295,09
Toutes les moyennes sont suivies de la même lettre au sein d’une même
colonne ne sont pas significativement différentes en utilisant le logiciel
statistique Statistix 8.0 au seuil de 5%.
A la fin de la période de récolte :
Le nombre total de fruits par plante a varié de
1,6667 (sur les plantes témoins) à 4,000 (pour l’amendement à
30
la crotte de mouton). L’analyse de la variance montre de
différences significatives entre les différents amendements
La longueur du fruit varie de 12,00 cm pour les
parcelles non fertilisées à 27,00 cm pour les parcelles
amendées avec la crotte de mouton. Les analyses de variance
montrent de différences hautement significatives entre les
traitements appliqués.
A ce qui concerne le diamètre du fruit, les parcelles
amendées par la bouse de vache ont produit un diamètre élevé
(66,333 mm), suivi de la crotte de mouton (61,000 mm) et les
parcelles non amendées viennent en dernière position (14,667
mm). L’analyse de variance montre de différences hautement
significatives entre les différents traitements appliqués.
Le poids moyen d’un fruit le plus élevé (1816,0 kg) a
été obtenu par le traitement à la crotte de mouton et le plus
faible (1080,3 kg) sur les plantes traitées à l’engrais NPK.
Aucune différence significative n’a été relevée entre les
amendements appliqués au seuil de 5 % de probabilité.
III.1.5. Rendement
Rendement (kg/ha)
12000
10000 9659.3
8000
6299 Rendement (kg/ha)
6000
4266.3
4000 3278.3
2326.7
2000
0
T0 (non fer- T1 (bouse de T2 (lisier de T3 (crotte de T4 (NPK )
tilisé) vache) porc) mouton)
Les résultats ont relevé que les plants de
concombre conduits sur les parcelles ayant été amendées aux
engrais organiques ont exprimés les rendements les plus élevés
obtenus respectivement : 9.659,3 kg, pour la crotte de mouton,
31
6.299,0 kg, pour la bouse de vache et 4.266,3 kg pour le lisier
de porc. De différence significative ont été trouvées entre ces
différents amendements. Cependant, l’amendement de
l’engrais NPK (3.278,3 kg) a obtenu le rendement le plus bas
par rapport aux engrais organiques. Le témoin non fertilisé a
produit un rendement (2.326,7 kg/ha) ; cela veut dire que cette
valeur a été significativement inférieure aux rendements
obtenus à l’amendement des matières organique et minérale.
III.1.6. RENTABILITE
C’est le profit d’une entreprise ou d’une
société sur le capital engagé par l’entrepreneur.
Tableau 3. Marge bénéficiaire brute
Désignation Traitements
Coût investi T0 T1 T2 T3 T4
(bouse (lisier) (crotte (NPK)
) )
Achat semences ($) 1 1 1 1 1
Transport lors d’achat ($) 1 1 1 1 1
Transport engrais - 1,0 1,0 1,0 1,0
organiques ($)
Restauration 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5
Données climatiques 2 2 2 2 2
Dépenses par parcelles des 5,5 6,5 6,5 6,5 6,5
traitements (2,4 m2)
Sous – total(1) en ha ($) 29.167 33.333 33.333 33.333 33.333
Production (kg/ha) 2.326,7 6.299,0 4.266,3 9.659,3 3.278,3
Prix de vente par kg ($) 1,5 1,5 1 ,5 1,5 1,5
Recettes ($) 3490,05 9448,0 6399,45 14488,9 4917,45
5
Sous – total (2) en $ 3490,05 9448,0 6399,4 14488, 4917,45
5 95
Marges bénéficiaires en - - - - -
$ 2567,69 9414,6 6366,1 14455, 4884,11
5 67 17 617 7
Quant à l’entreprenariat de la culture de courgette, l’utilisation
de la matière organique dont les résultats obtenus (tableau ci -
dessus) montre que le traitement T 3 à base de l’engrais
organique (crotte de mouton) est plus rentable par rapport aux
traitements amendés (T1 à base de bouse de vache ,T2 à base
de matière organique (lisier de porc) et T4 à base de l’engrais
minérale N.P.K 12-24-12 en fin To non amendé. Néanmoins,
32
c’est seulement les parcelles enrichies par les crottes de
mouton permettront de couvrir les dépenses de la culture.
III.2. DISCUSSION
L’une des multifonctionnalités du sol est sa capacité à assurer
une bonne croissance aux plantes cultivées, ce qui renseigne
sur son aptitude à fournir les éléments nutritifs à la plante et
détermine par conséquent son niveau de fertilité (Bünemann et
al., 2018).
Les résultats des trois paramètres de croissance mesurés dans
le cadre de cette étude : la longueur des tiges (figure 5), le
diamètre des tiges (figure 6) et le nombre de feuilles par plante
(figure 7) ont montré une amélioration significative de la
fertilité des sols par les amendements organiques et aussi le
fertilisant chimique. Ces résultats sont similaires à ceux de
Lawani (2017), où les amendements organiques ont garanti une
bonne croissance du Solanum macrocarpon au Bénin.
Bien que les différences observées entre les amendements
organiques et l’engrais chimique n’aient pas été significatives,
la longueur moyenne des tiges des plantes et le nombre moyen
de feuilles par plante pour l’amendement aux engrais
organiques utilisés ont été supérieurs aux autres traitements.
Cette différence serait due aux propriétés chimiques de ces
matières organiques, principalement leur contenu en azote
total, qui a été bien supérieurs à l’engrais minéral. De plus, la
matière organique apportée par les engrais organiques
augmente la capacité de rétention en eau du sol (Bünemann et
al., 2018 ; Tittarelli et al., 2007 ; Giacometti et al., 2012 ; Lima
et al., 2012), ce que l’engrais minéral n’a pu faire. Cela justifie
le retard de croissance qui a été observé au cours de la période
de rareté de pluies sur les unités amendées à l’engrais
chimique.
33
La figure 10 a montré que les amendements
organiques ont pu obtenir des rendements élevés au fertilisant
chimique (FC). Ces résultats ne sont pas analogues à ceux
obtenus par Vanden Nest et al. (2014) sur des composts,
Koopmans et Bloem (2018) sur le salsifis (Tragopogon
porrifolius L) avec du compost et des fumiers profondément
stable. Cependant, Egodawatta et al. (2012), Ezzo et al. (2012)
ont obtenus les rendements les plus élevés avec l’engrais
chimique comparés à des amendements organiques. Koopmans
et Bloem (2018) ont obtenus aussi des résultats en dessous de
la moyenne pour les composts sur des cultures comme le
poireau et le maïs. De même dans cette étude, le rendement
moyen le plus élevé a été obtenu avec la fertilisante crotte de
mouton.
Les composantes du rendement : le poids
moyen d’un fruit et le nombre total de fruit par plante ont suivi
la même tendance que le rendement c’est aussi le cas pour
l’étude d’Ezzo et al. (2012).
Enfin, dans les expériences d’Ezzo et al. (2012) sur
l’amendement 100% fumier de volaille, ils ont obtenu sur la
courgette une croissance lente, une floraison précoce, de petits
fruits et des rendements faibles par rapport à l’engrais minéral
et d’autres amendements organiques.
Dans le cas de cette étude, des observations pareilles ont été
faites sur les témoins qui ont eu une mauvaise croissance, une
récolte précoce, de poids moyen fruit faible, le nombre de fruits
par plante faible et au final des rendements faibles. Toutefois,
le fertilisant a été un peu précoce également. Cela pourrait être
dû au stress hydrique subi par le NPK et le témoin, lequel
phénomène a été moins accentué pour les amendements
organique
34
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Les résultats de cette étude ont montré que les amendements
organiques à base des engrais organiques obtenus à partir des
animaux disponibles sur place constituent des sources non
négligeables capable d’améliorer la fertilité des sols et de
donner des résultats similaires et même plus intéressants que
les fertilisants chimiques. Cependant, il peut paraître oser de
tirer une conclusion ferme à terme d’une expérience de moins
de trois mois sur l’amendement des sols lorsque de pareilles
études ailleurs ont été menées sur six, dix et voire dix-sept
années consécutives.
Toutefois, cette étude a pu mettre en
évidence le potentiel que représentent les engrais organiques
du milieu dans le cadre d’une agriculture durable. Bien que la
rareté des pluies au cours de la phase de croissance aurait
influencée les résultats, il a permis néanmoins de confirmer
l’avantage des amendements organiques par rapport au
fertilisant chimique en augmentant la résilience des cultures.
Dans le contexte actuel des changements climatiques où la
rareté de pluies est devenue plus fréquente, ces résultats
deviennent plus intéressants.
Dans l’optique d’ assurer l’applicabilité et
l’adoption par les agriculteurs de pareils amendements dans
leurs pratiques agricoles, il serait souhaitable de :
35
- Réaliser d’autres essais sur plusieurs années sur les
amendements organiques des sols dans la zone sur d’autres
cultures et tester plusieurs doses d’application ;
- Promouvoir l’élevage de volailles dans la zone afin
d’augmenter les ressources disponibles pour une production de
compost de meilleurs qualités et en quantité ;
- D’étudier l’aspect économique de l’application d’amendement
organique comparé aux fertilisants chimiques, le temps de
travail supplémentaire qu’exige l’application à forte dose de
matières organiques et les bénéfices tirées.
En attente de la réalisation de nouvelles
études,
L’application des engrais organiques à forte dose (100 T/ha)
peut être recommandée en tête de rotation sur des cultures
gourmandes en azote et tolérante aux sols riches en matières
organiques.
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ANNEXES
39
Statistix 8.0
24/07/2024, 15:52:20
Randomized Complete Block AOV Table for Haut1
Source DF SS MS F P
R 2 1.7333 0.86667
Traitemen 4 27.6000 6.90000 9.86 0.0035
Error 8 5.6000 0.70000
Total 14 34.9333
Grand Mean 10.067 CV 8.31
Tukey's 1 Degree of Freedom Test for Nonadditivity
Source DF SS MS F P
Nonadditivity 1 0.89905 0.89905 1.34 0.2852
Remainder 7 4.70095 0.67156
Relative Efficiency, RCB 1.00
Means of Haut1 for Traitemen
Traitemen Mean
T0 8.667
T1 11.667
T2 11.333
T3 10.333
T4 8.333
Observations per Mean 3
Standard Error of a Mean 0.4830
Std Error (Diff of 2 Means) 0.6831
Randomized Complete Block AOV Table for Haute2
Source DF SS MS F P
R 2 41.733 20.867
Traitemen 4 414.667 103.667 4.63 0.0313
Error 8 178.933 22.367
Total 14 635.333
Grand Mean 32.667 CV 14.48
Tukey's 1 Degree of Freedom Test for Nonadditivity
Source DF SS MS F P
Nonadditivity 1 71.318 71.3185 4.64 0.0682
Remainder 7 107.615 15.3736
Relative Efficiency, RCB 0.96
Means of Haute2 for Traitemen
Traitemen Mean
T0 23.667
T1 34.000
T2 37.667
T3 37.667
T4 30.333
Observations per Mean 3
Standard Error of a Mean 2.7305
Std Error (Diff of 2 Means) 3.8615
40
Randomized Complete Block AOV Table for Hauteur3
Source DF SS MS F P
R 2 223.60 111.800
Traitemen 4 3896.93 974.233 13.51 0.0012
Error 8 577.07 72.133
Total 14 4697.60
Grand Mean 57.600 CV 14.75
Tukey's 1 Degree of Freedom Test for Nonadditivity
Source DF SS MS F P
Nonadditivity 1 170.345 170.345 2.93 0.1306
Remainder 7 406.722 58.103
Relative Efficiency, RCB 1.04
Means of Hauteur3 for Traitemen
Traitemen Mean
T0 32.000
T1 67.333
T2 74.667
T3 68.333
T4 45.667
Observations per Mean 3
Standard Error of a Mean 4.9035
Std Error (Diff of 2 Means) 6.9346
Randomized Complete Block AOV Table for Dia1
Source DF SS MS F P
R 2 2.5333 1.26667
Traitemen 4 31.6000 7.90000 9.29 0.0042
Error 8 6.8000 0.85000
Total 14 40.9333
Grand Mean 5.7333 CV 16.08
Tukey's 1 Degree of Freedom Test for Nonadditivity
Source DF SS MS F P
Nonadditivity 1 0.03201 0.03201 0.03 0.8608
Remainder 7 6.76799 0.96686
Relative Efficiency, RCB 1.03
Means of Dia1 for Traitemen
Traitemen Mean
T0 3.6667
T1 6.6667
T2 6.6667
T3 7.3333
T4 4.3333
Observations per Mean 3
Standard Error of a Mean 0.5323
Std Error (Diff of 2 Means) 0.7528
Randomized Complete Block AOV Table for Diam2
41
Source DF SS MS F P
R 2 12.1333 6.0667
Traitemen 4 75.0667 18.7667 17.59 0.0005
Error 8 8.5333 1.0667
Total 14 95.7333
Grand Mean 8.5333 CV 12.10
Tukey's 1 Degree of Freedom Test for Nonadditivity
Source DF SS MS F P
Nonadditivity 1 0.00203 0.00203 0.00 0.9686
Remainder 7 8.53130 1.21876
Relative Efficiency, RCB 1.61
Means of Diam2 for Traitemen
Traitemen Mean
T0 5.667
T1 10.000
T2 10.000
T3 11.000
T4 6.000
Observations per Mean 3
Standard Error of a Mean 0.5963
Std Error (Diff of 2 Means) 0.8433
Randomized Complete Block AOV Table for Diam
Source DF SS MS F P
R 2 7.600 3.8000
Traitemen 4 104.400 26.1000 20.08 0.0003
Error 8 10.400 1.3000
Total 14 122.400
Grand Mean 9.8000 CV 11.63
Tukey's 1 Degree of Freedom Test for Nonadditivity
Source DF SS MS F P
Nonadditivity 1 0.0559 0.05593 0.04 0.8513
Remainder 7 10.3441 1.47772
Relative Efficiency, RCB 1.23
Means of Diam for Traitemen
Traitemen Mean
T0 6.667
T1 11.667
T2 11.000
T3 13.000
T4 6.667
Observations per Mean 3
Standard Error of a Mean 0.6583
Std Error (Diff of 2 Means) 0.9309
Randomized Complete Block AOV Table for Nfeu1
Source DF SS MS F P
R 2 0.9333 0.46667
Traitemen 4 28.2667 7.06667 32.62 0.0001
42
Error 8 1.7333 0.21667
Total 14 30.9333
Grand Mean 6.2667 CV 7.43
Tukey's 1 Degree of Freedom Test for Nonadditivity
Source DF SS MS F P
Nonadditivity 1 0.08896 0.08896 0.38 0.5578
Remainder 7 1.64437 0.23491
Relative Efficiency, RCB 1.13
Means of Nfeu1 for Traitemen
Traitemen Mean
T0 4.3333
T1 7.0000
T2 7.0000
T3 8.0000
T4 5.0000
Observations per Mean 3
Standard Error of a Mean 0.2687
Std Error (Diff of 2 Means) 0.3801
Randomized Complete Block AOV Table for Nfeui2
Source DF SS MS F P
R 2 8.1333 4.0667
Traitemen 4 49.6000 12.4000 13.78 0.0012
Error 8 7.2000 0.9000
Total 14 64.9333
Grand Mean 8.0667 CV 11.76
Tukey's 1 Degree of Freedom Test for Nonadditivity
Source DF SS MS F P
Nonadditivity 1 1.42316 1.42316 1.72 0.2305
Remainder 7 5.77684 0.82526
Relative Efficiency, RCB 1.45
Means of Nfeui2 for Traitemen
Traitemen Mean
T0 5.667
T1 8.333
T2 9.667
T3 10.333
T4 6.333
Observations per Mean 3
Standard Error of a Mean 0.5477
Std Error (Diff of 2 Means) 0.7746
Randomized Complete Block AOV Table for Nfeuill3
Source DF SS MS F P
R 2 83.733 41.8667
Traitemen 4 124.267 31.0667 3.32 0.0700
Error 8 74.933 9.3667
Total 14 282.933
43
Grand Mean 15.267 CV 20.05
Tukey's 1 Degree of Freedom Test for Nonadditivity
Source DF SS MS F P
Nonadditivity 1 4.6757 4.6757 0.47 0.5168
Remainder 7 70.2577 10.0368
Relative Efficiency, RCB 1.45
Means of Nfeuill3 for Traitemen
Traitemen Mean
T0 10.667
T1 16.667
T2 18.667
T3 17.000
T4 13.333
Observations per Mean 3
Standard Error of a Mean 1.7670
Std Error (Diff of 2 Means) 2.4989
Statistix 8.0 24/07/2024,
16:17:49
LSD All-Pairwise Comparisons Test of Haut1 for Traitemen
Traitemen Mean Homogeneous Groups
T1 11.667 A
T2 11.333 A
T3 10.333 A
T0 8.667 B
T4 8.333 B
Alpha 0.05 Standard Error for Comparison 0.6831
Critical T Value 2.306 Critical Value for Comparison 1.5753
Error term used: R*Traitemen, 8 DF
There are 2 groups (A and B) in which the means
are not significantly different from one another.
LSD All-Pairwise Comparisons Test of Haute2 for Traitemen
Traitemen Mean Homogeneous Groups
T2 37.667 A
T3 37.667 A
T1 34.000 A
T4 30.333 AB
T0 23.667 B
Alpha 0.05 Standard Error for Comparison 3.8615
Critical T Value 2.306 Critical Value for Comparison 8.9046
Error term used: R*Traitemen, 8 DF
There are 2 groups (A and B) in which the means
are not significantly different from one another.
LSD All-Pairwise Comparisons Test of Hauteur3 for Traitemen
Traitemen Mean Homogeneous Groups
T2 74.667 A
T3 68.333 A
T1 67.333 A
44
T4 45.667 B
T0 32.000 B
Alpha 0.05 Standard Error for Comparison 6.9346
Critical T Value 2.306 Critical Value for Comparison 15.991
Error term used: R*Traitemen, 8 DF
There are 2 groups (A and B) in which the means
are not significantly different from one another.
LSD All-Pairwise Comparisons Test of Dia1 for Traitemen
Traitemen Mean Homogeneous Groups
T3 7.3333 A
T1 6.6667 A
T2 6.6667 A
T4 4.3333 B
T0 3.6667 B
Alpha 0.05 Standard Error for Comparison 0.7528
Critical T Value 2.306 Critical Value for Comparison 1.7359
Error term used: R*Traitemen, 8 DF
There are 2 groups (A and B) in which the means
are not significantly different from one another.
LSD All-Pairwise Comparisons Test of Diam2 for Traitemen
Traitemen Mean Homogeneous Groups
T3 11.000 A
T1 10.000 A
T2 10.000 A
T4 6.000 B
T0 5.667 B
Alpha 0.05 Standard Error for Comparison 0.8433
Critical T Value 2.306 Critical Value for Comparison 1.9446
Error term used: R*Traitemen, 8 DF
There are 2 groups (A and B) in which the means
are not significantly different from one another.
LSD All-Pairwise Comparisons Test of Diam3 for Traitemen
Traitemen Mean Homogeneous Groups
T3 13.000 A
T1 11.667 A
T2 11.000 A
T0 6.667 B
T4 6.667 B
Alpha 0.05 Standard Error for Comparison 0.9309
Critical T Value 2.306 Critical Value for Comparison 2.1468
Error term used: R*Traitemen, 8 DF
There are 2 groups (A and B) in which the means
are not significantly different from one another.
LSD All-Pairwise Comparisons Test of Nfeu1 for Traitemen
Traitemen Mean Homogeneous Groups
T3 8.0000 A
T1 7.0000 B
T2 7.0000 B
T4 5.0000 C
45
T0 4.3333 C
Alpha 0.05 Standard Error for Comparison 0.3801
Critical T Value 2.306 Critical Value for Comparison 0.8764
Error term used: R*Traitemen, 8 DF
There are 3 groups (A, B, etc.) in which the means
are not significantly different from one another.
LSD All-Pairwise Comparisons Test of Nfeui2 for Traitemen
Traitemen Mean Homogeneous Groups
T3 10.333 A
T2 9.667 AB
T1 8.333 B
T4 6.333 C
T0 5.667 C
Alpha 0.05 Standard Error for Comparison 0.7746
Critical T Value 2.306 Critical Value for Comparison 1.7862
Error term used: R*Traitemen, 8 DF
There are 3 groups (A, B, etc.) in which the means
are not significantly different from one another.
LSD All-Pairwise Comparisons Test of Nfeuill3 for Traitemen
Traitemen Mean Homogeneous Groups
T2 18.667 A
T3 17.000 A
T1 16.667 A
T4 13.333 AB
T0 10.667 B
Alpha 0.05 Standard Error for Comparison 2.4989
Critical T Value 2.306 Critical Value for Comparison 5.7624
Error term used: R*Traitemen, 8 DF
There are 2 groups (A and B) in which the means
are not significantly different from one another.
Statistix 8.0 24/07/2024,
16:31:41
Randomized Complete Block AOV Table for Nfruit
Source DF SS MS F P
R 2 0.9333 0.46667
Traitemen 4 9.7333 2.43333 3.84 0.0499
Error 8 5.0667 0.63333
Total 14 15.7333
Grand Mean 2.8667 CV 27.76
Tukey's 1 Degree of Freedom Test for Nonadditivity
Source DF SS MS F P
Nonadditivity 1 0.27606 0.27606 0.40 0.5455
Remainder 7 4.79061 0.68437
Relative Efficiency, RCB 0.93
Means of Nfruit for Traitemen
Traitemen Mean
46
T0 1.6667
T1 3.0000
T2 3.3333
T3 4.0000
T4 2.3333
Observations per Mean 3
Standard Error of a Mean 0.4595
Std Error (Diff of 2 Means) 0.6498
Randomized Complete Block AOV Table for Lonfruit
Source DF SS MS F P
R 2 6.933 3.467
Traitemen 4 419.600 104.900 41.14 0.0000
Error 8 20.400 2.550
Total 14 446.933
Grand Mean 19.933 CV 8.01
Tukey's 1 Degree of Freedom Test for Nonadditivity
Source DF SS MS F P
Nonadditivity 1 1.3155 1.31554 0.48 0.5097
Remainder 7 19.0845 2.72635
Relative Efficiency, RCB 1.02
Means of Lonfruit for Traitemen
Traitemen Mean
T0 12.000
T1 22.333
T2 22.333
T3 27.000
T4 16.000
Observations per Mean 3
Standard Error of a Mean 0.9220
Std Error (Diff of 2 Means) 1.3038
Randomized Complete Block AOV Table for Diafruit
Source DF SS MS F P
R 2 403.20 201.60
Traitemen 4 5928.93 1482.23 32.45 0.0001
Error 8 365.47 45.68
Total 14 6697.60
Grand Mean 42.600 CV 15.87
Tukey's 1 Degree of Freedom Test for Nonadditivity
Source DF SS MS F P
Nonadditivity 1 44.494 44.4936 0.97 0.3574
Remainder 7 320.973 45.8533
Relative Efficiency, RCB 1.44
Means of Diafruit for Traitemen
Traitemen Mean
T0 14.667
T1 66.333
T2 45.333
47
T3 61.000
T4 25.667
Observations per Mean 3
Standard Error of a Mean 3.9023
Std Error (Diff of 2 Means) 5.5187
Randomized Complete Block AOV Table for Poid
Source DF SS MS F P
R 2 197348 98674
Traitemen 4 929383 232346 9.46 0.0040
Error 8 196508 24563
Total 14 1323239
Grand Mean 1377.7 CV 11.38
Tukey's 1 Degree of Freedom Test for Nonadditivity
Source DF SS MS F P
Nonadditivity 1 45118 45118.3 2.09 0.1919
Remainder 7 151390 21627.1
Relative Efficiency, RCB 1.38
Means of Poid for Traitemen
Traitemen Mean
T0 1426.7
T1 1349.0
T2 1216.3
T3 1816.0
T4 1080.3
Observations per Mean 3
Standard Error of a Mean 90.487
Std Error (Diff of 2 Means) 127.97
Randomized Complete Block AOV Table for Rendement
Source DF SS MS F P
R 2 2587916 1293958
Traitemen 4 1.017E+08 2.543E+07 85.43 0.0000
Error 8 2381487 297686
Total 14 1.066E+08
Grand Mean 5165.9 CV 10.56
Tukey's 1 Degree of Freedom Test for Nonadditivity
Source DF SS MS F P
Nonadditivity 1 1530040 1530040 12.58 0.0094
Remainder 7 851446 121635
Relative Efficiency, RCB 1.43
Means of Rendement for Traitemen
Traitemen Mean
T0 2326.7
T1 6299.0
T2 4266.3
T3 9659.3
T4 3278.3
Observations per Mean 3
48
Standard Error of a Mean 315.01
Std Error (Diff of 2 Means) 445.49
Statistix 8.0 24/07/2024,
17:34:18
LSD All-Pairwise Comparisons Test of Nfruit for Traitemen
Traitemen Mean Homogeneous Groups
T3 4.0000 A
T2 3.3333 AB
T1 3.0000 ABC
T4 2.3333 BC
T0 1.6667 C
Alpha 0.05 Standard Error for Comparison 0.6498
Critical T Value 2.306 Critical Value for Comparison 1.4984
Error term used: R*Traitemen, 8 DF
There are 3 groups (A, B, etc.) in which the means
are not significantly different from one another.
LSD All-Pairwise Comparisons Test of Lonfruit for Traitemen
Traitemen Mean Homogeneous Groups
T3 27.000 A
T1 22.333 B
T2 22.333 B
T4 16.000 C
T0 12.000 D
Alpha 0.05 Standard Error for Comparison 1.3038
Critical T Value 2.306 Critical Value for Comparison 3.0067
Error term used: R*Traitemen, 8 DF
There are 4 groups (A, B, etc.) in which the means
are not significantly different from one another.
LSD All-Pairwise Comparisons Test of Diafruit for Traitemen
Traitemen Mean Homogeneous Groups
T1 66.333 A
T3 61.000 A
T2 45.333 B
T4 25.667 C
T0 14.667 C
Alpha 0.05 Standard Error for Comparison 5.5187
Critical T Value 2.306 Critical Value for Comparison 12.726
Error term used: R*Traitemen, 8 DF
There are 3 groups (A, B, etc.) in which the means
are not significantly different from one another.
LSD All-Pairwise Comparisons Test of Poid for Traitemen
Traitemen Mean Homogeneous Groups
T3 1816.0 A
T0 1426.7 B
T1 1349.0 BC
T2 1216.3 BC
T4 1080.3 C
49
Alpha 0.05 Standard Error for Comparison 127.97
Critical T Value 2.306 Critical Value for Comparison 295.09
Error term used: R*Traitemen, 8 DF
There are 3 groups (A, B, etc.) in which the means
are not significantly different from one another.
LSD All-Pairwise Comparisons Test of Rendement for Traitemen
Traitemen Mean Homogeneous Groups
T3 9659.3 A
T1 6299.0 B
T2 4266.3 C
T4 3278.3 CD
T0 2326.7 D
Alpha 0.05 Standard Error for Comparison 445.49
Critical T Value 2.306 Critical Value for Comparison 1027.3
Error term used: R*Traitemen, 8 DF
There are 4 groups (A, B, etc.) in which the means
are not significantly different from one another.
DEDICACE ;.........................................................................................1
REMERCIEMENT..................................................................................2
0.INTRODUCTION................................................................................3
1.Problématique.................................................................................3
2. Objectif..........................................................................................5
3. hypothese .....................................................................................5
4 Intérêt du travail.............................................................................5
5. Subdivision du travail......................................................................5
CHAPITRE I GENERALITE SUR LA COURGETTE........................................6
I.1 Généralité la famille Cucurbitacée...................................................6
I.2.Courgette......................................................................................6
I.2.1. Description................................................................................................. 6
I.2.2. Origine....................................................................................................... 7
I.2.3. Systématique............................................................................................. 8
I.2.4. Composition de la courgette......................................................................8
I.2.5. Exigences édaphiques et climatiques de la culture de courgette..............9
I.2.5.1. Sol........................................................................................................ 9
I.2.5.2. Température........................................................................................ 9
I.2.5.3. Pluviosité.............................................................................................. 9
I.2.5.4. pH........................................................................................................ 9
I.2.5.5. Besoins nutritionnels..........................................................................10
I.2.6. Pratiques culturales.................................................................................. 10
I.2.6.1. Préparation du sol..............................................................................10
I.2.6.2. Semis................................................................................................. 10
I.2.6.3. Entretien............................................................................................ 10
50
I.2.6.4. Récolte............................................................................................... 11
II.2.6.5. Conservation..................................................................................... 11
I.2.7. Stade de croissance de la courgette........................................................11
I.2.7.1. Germination....................................................................................... 11
I.2.7.2. Croissance.......................................................................................... 12
I.2.7.3. Reproduction...................................................................................... 12
I.2.8. Stades phrénologiques............................................................................. 13
I.2.9. Principales maladies de la courgette.......................................................14
II.2.9.1. Maladies cryptogamiques.................................................................14
I.2.9.1.1. Pourriture ou moisissure grise (Botrytis)......................................14
I.2.9.1.2. Oïdium......................................................................................... 15
I.2.9.1.3. Mildiou des cucurbitacées............................................................15
I.2.9.2 Maladies bactériennes........................................................................16
I.2.9.2.1. Pourritures molles........................................................................16
I.2.9.3. Maladies virales................................................................................. 17
I.2.9.3.1. Virus de la mosaïque du concombre (CMV)..................................17
I.2.9.3.2. Mosaïque jaune de la courgette...................................................17
I.2.9.4. Menagement des maladies de la Courgette.......................................17
I.2.10. Ravageurs.............................................................................................. 18
I.2.10.1. Oiseaux............................................................................................ 18
I.2.10.2. Pucerons (Aphis gossypii)................................................................18
I.2.10.3. Acariens (Tetranychus urticae)........................................................18
I.2.10.4. Nématodes à galles (Meloïdogines spp)...........................................19
CHAPITRE II.MILIEU EXPERIMENTAL, MATERIEL ET METHODES.............19
II.1. DESCRIPTION DU MILIEU.............................................................19
II.1.1. Site.......................................................................................................... 19
II.1.2. Période expérimentale............................................................................ 19
II. 1.3. Conditions climatiques...........................................................................19
II.1.4. conditions édaphiques.............................................................................20
II.2. MATERIELS.................................................................................21
2.2.1. Le matériel végétal................................................................................. 21
II.2.2. La fertilisation.......................................................................................... 21
II.2.3. Matériels de fertilisation.......................................................................21
II.3.1. Epandage des engrais.......................................................................21
II.3.2. Détermination de la matière sèche...................................................21
II.3.3. Dispositif expérimental........................................................................... 22
II3.4. Conduite de l’essai................................................................................... 23
II.3.5. Méthodes culturales................................................................................ 23
II.3.6. Paramètres observés............................................................................... 23
CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSION...........................................23
III.1. Résultats..................................................................................23
III.1.1. Effets des fertilisants sur la hauteur du plant (cm).................................23
III.1.2. Effets des fertilisants sur le diamètre du plant (mm).............................24
III.1.3. Nombre moyen de feuilles du plant........................................................25
III.1.4. Nombre, longueur, diamètre et poids des fruits....................................25
III.1.5. Rendement............................................................................................. 27
III.1.6. RENTABILITE........................................................................................... 27
51
III.2. DISCUSSION..............................................................................28
CONCLUSION ET PERSPECTIVES.........................................................30
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.......................................................31
ANNEXES..........................................................................................35