0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
60 vues53 pages

Classe de 1ère AB Contenu - New1

Livre de svt de la classe de Première série B

Transféré par

gonifioleroi5
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats DOCX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
60 vues53 pages

Classe de 1ère AB Contenu - New1

Livre de svt de la classe de Première série B

Transféré par

gonifioleroi5
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats DOCX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 53

SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE

Rappels de Cours
L’essentiel à retenir
Recueil d’exercices

Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite.


PREFACE

Ce Fascicule a été élaboré par les membres de la commission des Sciences de la V ie et de la Terre du
Complexe Scolaire International Galaxy et est destiné strictement aux élèves dudit Complexe.
Cette commission est composée de :

Mr LEME YENGOUROU Pépin Mélaine


Mlle MOSSINO Hermine
Mr YAO DAGO Ibrahim
Mr AMBOADE Dieu Béni

Tous des professeurs de Lycée.

2 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


SOMMAIRE

CHAPITRE 1 LA CELLULE
I. Cytologie descriptive
II. Ultrastructure des cellules
III. Comparaison cellules végétales – cellules animales
EXERCICES

CHAPITRE 2 LA REPRODUCTION CONFORME (MITOSE)


I. Les étapes de la mitose
II. Le déclenchement de la mitose
III. ADN et chromosomes
EXERCICES

CHAPITRE 3 REPRODUCTION SEXUEE CHEZ L’HOMME


I. Anatomie des appareils génitaux
II. Les étapes de la procréation
III. Contrôle des naissances
EXERCICES

CHAPITRE 4 L’HEREDITE
I. Vocabulaire génétique
II. Etudes statistiques de la transmission d’un couple de caractères
III. L’hérédité humaine
EXERCICES

CHAPITRE 5 LE SYSTEME NERVEUX ET LE COMPORTEMENT MOTEUR


I. Les réflexes simples
II. Les réflexes conditionnels
III. L’activité spontanée
EXERCICES

3 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


CHAPITRE 1 LA CELLULE

La cellule (en latin cellula signifie petite chambre) est l'unité structurale, fonctionnelle et reproductrice
constituant tout ou partie d'un être vivant. Chaque cellule est un être vivant à part entière.
Malgré des ressemblances, les cellules ne sont pas construites sur le même schéma, elles ont des
architectures très différentes les unes des autres. Il existe deux types fondamentaux de cellules selon qu'elles
possèdent ou non un noyau : les cellules procaryotes ou bactéries qui ne possèdent pas de noyau et les
cellules eucaryotes qui possèdent un ou plusieurs noyaux. Parmi les cellules eucaryotes, il faut distinguer la
cellule de type animal et la cellule de type végétal.

I. Cytologie descriptive
Les moyens d’observation utilisés pour l’étude des structures observées cellulaires varient : L’outil le plus
utilisé est le microscope à lumière ou microscope optique avec lequel la cellule est traversée par des photons
(lumière) et qui permet des grossissements de l’ordre de 1000 fois. Pour observer des structures cellulaires
beaucoup plus petites, on utilise le microscope électronique qui permet des grossissements qui peuvent aller
jusqu’à 800 000 fois.

A. Structure d’une cellule


1. Cellule animale
Les cellules animales présentent une structure relativement simple : un milieu intracellulaire appelé
cytoplasme limité par une membrane cytoplasmique et contenant un noyau. Il existe dans le cytoplasme des
éléments difficiles à déterminer qui seront appelés « inclusions cytoplasmiques » ou organites, visibles
seulement au microscope électronique.

2. Cellule végétale
Bien que possédant des points communs avec la cellule animale, la cellule végétale apparaît plus complexe
avec une forme géométrique bien définie. Elle diffère de la cellule animale par un certain nombre
d’organites, tels que la paroi cellulosique et de vacuoles moins nombreuses et nettement plus grandes que les
vacuoles de la cellule animale.

4 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


B. L’ultrastructure des cellules
Le microscope électronique confirme les structures observées par le microscope optique mais son intérêt
est de pouvoir déterminer les inclusions cytoplasmiques. Au microscope électronique on ne parle plus de
structure cellulaire mais d’ultrastructure cellulaire.

1. L’ultrastructure d’une cellule animale

a. Cytoplasme
Le compartiment intracellulaire comprend de nombreux organites, des éléments intracellulaires
spécialisés qui sont délimités par une ou deux membranes qui « baignent » dans un liquide appelé cytosol.
L’ensemble des organites plus le cytosol constitue le cytoplasme. C’est le compartiment principal des
cellules procaryotes et eucaryotes. Chez les procaryotes, le cytoplasme est le seul compartiment de la
cellule. Les composants cellulaires et le matériel génétique sous forme d’ADN flottent librement à
l’intérieur.
Une partie des protéines du cytosol est organisée en un réseau tridimensionnel permettant de maintenir la
forme des cellules et fournissant une charpente aux réactions métaboliques, le cytosquelette.

5 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


b. La Membrane Plasmique

Toute cellule est entourée par une membrane plasmique. La membrane plasmique est constituée d’une
bicouche phospholipidique, de protéines membranaires et d’une machinerie de synthèse de protéines
(protéines membranaires ou sécrétées). Les lipides sont amphiphiles, chaque élément lipidique possédant un
pôle hydrophile (tournée vers l’extérieur) et un pôle hydrophobe (tournée vers l’intérieur) se faisant face
dans la bicouche lipidique.
La membrane plasmique a pour fonction d’être à la fois une barrière (filtre actif) entre le cytoplasme et
l’environnement mais aussi un lieu d’échange.

c. Le Noyau
C’est l’organite caractéristique des cellules eucaryotes (« vrai noyau »), et à l’origine de leur nom
renfermant l’information génétique sous forme d’ADN. Le noyau cellulaire est généralement de forme
sphérique, mais peut également être lobé ou doté de ramifications. On observe à l’intérieur un matériel
appelé chromatine. Cette chromatine est constituée de molécules d’ADN associées à des protéines.
À l’intérieur de la chromatine est visible une région particulièrement individualisée, le nucléole.
Le noyau est délimité par deux membranes concentriques, une interne et une externe, analogues à la
membrane plasmique de la cellule, et qui possèdent des pores permettant la communication entre le contenu
du noyau et le cytoplasme.

6 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


d. Les autres organites
Il existe deux types d'organites suivant leur organisation :
- soit "nus" comme les centrioles,
- soit délimité par une membrane comme l’appareil de Golgi.

 Les organites nus


Ribosomes : Organites hyaloplasmiques de taille voisine de 20 nm. Ils sont soit libres, soit accolés aux
membranes du réticulum endoplasmique. Les ribosomes sont constitués de 2 sous-unités de tailles
différentes, la petite et la grosse sous-unité qui peuvent se détacher. Ils sont constitués d’ARN (65%) et de
protéines (35%).

Centriole et centrosome : De nombreuses cellules animales comportent à un de leurs pôles une paire de
centrioles (centrosome). Ce sont des corpuscules cylindriques formés de tubules groupés par trois.
Généralement situés près du noyau, ils constituent avec le cytoplasme environnant le centrosome et jouent
un rôle essentiel lors de la division cellulaire. Ainsi ils forment les pôles qui permettront la division
cellulaire.

7 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


 Organites délimités par une membrane

Réticulum Endoplasmique : Le réticulum endoplasmique (RE) est une extension de la membrane du noyau.
Il est divisé en RE lisse (REL) et RE rugueux (RER), en fonction de son apparence au microscope. Il est
formé de feuillets ou de tubules.
- Le réticulum endoplasmique rugueux est associé à des ribosomes ; au microscope, ces ribosomes
forment de petites « boules » à la surface du réticulum endoplasmique, ce qui lui a valu son nom de
rugueux et son le siège de la synthèse des protéines.
- Le réticulum endoplasmique lisse est dépourvu de ribosomes, Il est le site de la synthèse lipidique.

- Appareil de Golgi : Dans la cellule eucaryote, c’est un organite généralement situé près du noyau,
impliqué dans la maturation et la distribution cellulaire des protéines et des lipides nouvellement
synthétisés dans la cellule. Il a pour équivalent « le dictyosome » chez les plantes et le «corps parabasal»
chez les flagellés) l'appareil de Golgi est un empilement de vésicules membranaires où s'opère la
glycosylation (ajout de chaînes glucidiques complexes).

Mitochondrie : C’est un organite en forme de bâtonnet (1 à 4 μm de longueur ; 0,3 à 0,7 μm de diamètre). Il


est entouré par une double membrane : Une membrane externe, formée de trois feuillets et une membrane
interne plus riche en protéines, séparées par un espace dit intermembranaire. La membrane interne forme des
replis vers l’intérieur appelés crêtes mitochondriales. L’intérieur de la mitochondrie est occupé par une
substance fondamentale appelée matrice. Elle comprend de l’eau, des sels minéraux, différentes molécules
organiques et des enzymes.
C’est le lieu de production de l'ensemble de l'énergie nécessaire à la vie cellulaire et du catabolisme final.
Elle sert aussi de signal d'apoptose cellulaire.
8 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


Vésicules: Ce sont de petits organes en forme de sacs ou de poche fermée et pouvant contenir un liquide.
Elles constituent donc des réserves de métabolites, sou des systèmes de transports des molécules.
Lysosome: Lysosomes ou Peroxysomes, organites intracellulaires qui, renfermant des enzymes
hydrolytiques, sont responsables de la lyse cellulaire c'est à dire la dissolution d'éléments organiques (tissus,
cellules, micro-organismes) sous l'action d'agents physiques, chimiques ou enzymatiques. Ce sont des
particules contenant des enzymes jouant -un rôle important dans la défense cellulaire et la phagocytose.

2. Ultrastructure d’une cellule végétale

La cellule végétale possède les mêmes organites que la cellule animale, mais avec quelques exceptions. Elle
possède donc des inclusions non observées chez la cellule animale.
 Le noyau
Le noyau assume les mêmes rôles que dans le cas de la cellule animale. Cependant, il peut en exister
plusieurs chez la cellule végétale.

 Le cytoplasme
Contrairement au noyau qui est visible, la membrane cytoplasmique et le cytoplasme sont souvent difficiles
à observer car l’essentiel de l’espace cellulaire est occupé par la vacuole gonflée d’eau.

9 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


 La vacuole
On appelle vacuole en biologie, des enclaves inertes, parfois limitée par une membrane, présente à l'état
physiologique ou pathologique dans le cytoplasme d'une cellule ou d'un organisme unicellulaire (bactérie,
hématozoaire) et pouvant contenir des substances diverses. Chez la cellule végétale, elles représentent
environ 90% du volume de la cellule. Elle permet la croissance et turgescence de la cellule, la mise en
réserve d’eau, ainsi que l’entreposage de nutriments et de déchets.

 La membrane et la paroi cellulosique


Chez les plantes, les algues et les champignons, la cellule est encerclée par une paroi cellulaire
pectocellulosique qui fournit un squelette à l'organisme. Cette dernière, rigide, est formée de cellulose et de
pectine, qui n'existe pas autour des cellules animales. Chez les plantes supérieures, les cellules sont reliées
entre elles par des ponts cytoplasmiques (appelés plasmodesmes) qui traversent la paroi cellulosique et
autorisent le passage de diverses molécules.

 Les plastes
Ce sont des organites d’accumulation des substances de réserves qui existent chez les végétaux. On
distingue principalement :
- Les amyloplastes (amidon)
- Les protéinoplastes
- Les oléoplastes
- Les leucoplastes (substances incolores)
- Les chromoplastes et chloroplastes (pigment)
Ils sont d’aspect similaire aux mitochondries par la présence d’une membrane double ainsi que des crêtes ;
mais diffèrent par l’empilement des sacs appelés granum. Les chloroplastes contiennent la chlorophylle un
pigment essentiel à la photosynthèse.

10 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


III. Comparaison cellules végétales – cellules animales
En dépit de leurs nombreuses différences d'aspect et de fonction, toutes les cellules ont un certain nombre de
points communs : les deux types de cellules possèdent tous un noyau, une membrane plasmique et un
cytoplasme. On retrouve aussi chez les deux cellules, des organites comme le réticulum endoplasmique,
l’appareil de Golgi, les vésicules ainsi que des mitochondries.
Toutes les cellules contiennent par ailleurs des informations héréditaires contenues dans l’ADN sous forme
de chromosomes qui portent les gènes. L’ADN contrôle les activités de la cellule et lui permettent de se
reproduire en transmettant ses caractéristiques à ses descendantes, issues des divisions cellulaires ; il est le
support de l’hérédité.

1. Organites spécifiques à la cellule végétale


Les cellules des végétaux, des champignons et des animaux sont des eucaryotes très proches dans leur
structure. Les différences se situent principalement au niveau de la paroi qui entoure la membrane plasmique
et de la présence de chloroplastes. Les cellules végétales sont ainsi entourées d’une paroi rigide de cellulose
et des chloroplastes capables de réaliser la photosynthèse. Par ailleurs, leur cytoplasme est en grande partie
occupé par une vaste vacuole.

2. Organites spécifiques à la cellule animale


Les organites et structures précités n’existent pas dans la cellule animale. Cependant, les centrioles et
centrosomes n’existent que chez celle-ci et dons absents chez la cellule végétale.
Conclusion
Chaque cellule est un univers complexe. Elle peut remplir toutes les fonctions de l’organisme : le
métabolisme, le mouvement, la croissance, la reproduction et la transmission héréditaire. Ainsi, la cellule est
une entité vivante qui fonctionne de manière autonome, mais coordonnée avec les autres.

Mots clés
Cellule – cellule eucaryote – cellule procaryote - cytoplasme – noyau – membrane cytoplasmique – organite
cellulaire – nomenclature cellulaire- structure cellulaire – ultrastructure cellulaire.

11 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


EXERCICES

Exercice 1 :
1. Annoter le schéma ci-contre.
2. Donner le rôle des éléments notés g, d, c et les lysosomes.
3. Ce schéma représente-t-il une cellule végétale ou une cellule animale ? Justifier.

Exercice 2 :
1. Les virus sont-ils des cellules ? Argumenter votre réponse.
2. Les virus sont dépourvus de métabolisme. Expliquer.
3. Des élèves discutant de la nature des virus, arrivent au terme de leur discussion à formuler des
opinions différentes. Les uns prétendant que l’on peut classer les virus parmi le vivant, les autres
formulant le contraire. Expliquer les arguments des deux partis.

Exercice 3: Associer le nom de l'organite au rôle que remplit celui-ci. Pour ce faire, relier le nombre
représentant l'organite à la lettre qui correspond à son rôle.
1. Mitochondrie ……………………… …A. Je contrôle les échanges entre la cellule et le monde extérieur.
2. Membrane cytoplasmique … ……B. J'emmagasine ce qui est nécessaire au métabolisme cellulaire.
3. Plaste………………………… .. . C. Je suis le producteur d'énergie.
4. Réticulum endoplasmique … … ...D. Je suis le cerveau cellulaire.
5. Cytoplasme ………………………… ..E. Je produis les sucres.
6. Noyau ……………………………… .F. Je synthétise les protéines.
7. Appareil de Golgi………………… .. G. Je distribue les protéines dans la cellule.
8. Ribosome…………………………….. H. J'entrepose les protéines synthétisées dans la cellule.
9. Vacuole…………………………… … I. Je forme le fuseau mitotique lors de la division cellulaire.
10. Centriole ………………………… ..J. Je sers de réservoir de substances nutritives et j'évacue les déchets.
11. Réseau de chromatine………… . K. Je joue un rôle dans la digestion intracellulaire.
12. Lysosome …………………… …… L. Je contiens toute l'information reliée à l'activité cellulaire

Exercice 4:
1. Nommer les principaux éléments constitutifs de la cellule végétale et ceux de la cellule animale.
2. Situer, sur un schéma, les principaux éléments constitutifs de la cellule végétale et ceux de la cellule
animale.
3. Quelles sont les structures cellulaires particulières à la cellule animale ?
4. Quelles sont les structures cellulaires particulières à la cellule végétale ?
5. Établir un parallèle entre la composition de la cellule végétale et celle de la cellule animale.

12 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


Exercice 5
1. a) Annoter le schéma suivant. b) Donner le rôle des éléments notés a, c, g et l.
2. Ce schéma représente-t-il une cellule végétale ou une cellule animale ? Justifier.
3. Comparer brièvement la cellule animale à la cellule végétale.

Exercice 6
« Ils se présentent sous l’aspect de longs cylindres, un peu comme des bananes. Quelques temps, après leurs
extrémités devenues gonflantes se détachent et commencent à migrer ». Ainsi s’exprimait un élève qui
observait pour la première fois la cellule au microscope électronique.
1. A l’aide de vos connaissances, précisez à cet élève ce qu’il a vu lors de ses observations.
2. Donner l’importance des structures observées.
3. Dans quel type de cellule peut-on l’observer ?

Exercice 7 : Tester ses connaissances


Encercle la lettre qui correspond à la meilleure réponse :
1. Parmi les caractéristiques suivantes, quelle est celle qui ne représente pas les êtres vivants :
a. a besoin d'énergie
b. chasse pour se nourrir
c. grandit
d. se reproduit
2. Quelle est la différence entre un organisme unicellulaire et un organisme multicellulaire
a. la taille des cellules
b. la structure des cellules
c. la forme des cellules
d. le nombre de cellules
3. Qu'est-ce qu'un microscope ne fait pas :
a. grossit les objets distants
b. grossit les objets rapproches
c. grossit les organismes unicellulaires
d. grossit les cellules
Exercice 8 : Réponds aux questions suivantes au meilleur de tes connaissances :
1. La matière est composée de particules. De quoi sont composes les êtres vivants ?
2. Quelle est la plus petite unité de l'être vivant ?
3. Qu'est-ce qu'une cellule ?
4. Y a-t-il un nombre minimum et un nombre maximum de cellules chez les êtres vivants ?
5. D'où viennent les cellules ?
6. Est-ce que toutes les cellules sont identiques ?
13 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


Exercice 9 : Remplis les blancs avec les termes suivants : Bactérie, mitochondrie, procaryote, cytoplasme,
virus, Etre vivant, membrane cellulaire, chloroplastes, noyau, lysosomes, Théorie cellulaire, paroi cellulaire,
eucaryote, vacuole et organite.
1. Un(e) ----------est une structure de la cellule dans laquelle des fonctions vitales permettent à la cellule de
survivre.
2. Toutes les cellules sont entourées d'un(e)---- qui sépare l'intérieur de la cellule de l'environnement
extérieur.
3. A l'intérieur de la cellule, on trouve une substance qui ressemble à de la gelée. Elle est appelée le .
4. Le-------- est l'organite qui contrôle toutes les activités à l'intérieur de la cellule.
5. Les ----------------------sont les organites en charge de produire l'énergie de la cellule.
6. Les -----------------------sont des contenants de stockage temporaire qui, parfois, contiennent des déchets.
7. La --------------------------est une structure rigide qui entoure la membrane cellulaire et protège la cellule.
8. Les ----------------------------------------------------captent l'énergie solaire et la change en énergie chimique.
9. Les cellules animales et végétales sont des exemples de cellules ---------------------------
10. Les cellules------------------------- sont des cellules dont les organites n'ont pas de membrane.
11. Les -----------------------sont des exemples de cellules procaryotes qui peuvent causer des maladies.
12. Les--------------------------------- sont des exemples d'entités non vivantes qui peuvent se reproduire.

Exercice 10 : Indique si les affirmations suivantes sont vraies (V) ou fausses (F).
1. La cellule est l'unité de base de la vie ----------------------------------- -V F
2. Tous les organismes sont composes de cellules --------------------- --V F
3. Les cellules animales utilisent des chloroplastes --------------------- - V F
4. Les cellules eucaryotes sont entourées d'une paroi cellulaire ------ V F
5. Les cellules procaryotes sont entourées d'une membrane ------------V F
6. Toutes les bactéries sont nuisibles ---------------------- V F
7. Les virus sont vivants ----------------------- V F
8. Les bactéries sont des cellules eucaryotes ----------------------- V F

Exercice 11
Construis un diagramme de Venn dans lequel tu inscriras dans le cercle de gauche, cellule animale et dans
celui de droite, cellule végétale. Place dans le cercle de gauche, tous les organites qui se trouvent
uniquement dans la cellule animale et dans le cercle de droite, tous les organites qui se trouvent uniquement
dans la cellule végétale. Dans la région centrale, ou les deux cercles se chevauchent, écris le nom des
organites qui se trouvent dans la cellule animale et dans la cellule végétale.

Exercice 12 : Réponds aux questions suivantes :


1. On trouve des membranes cellulaires dans :
A. les cellules végétales seulement
B. les cellules animales seulement
C. aucun des deux
D. les deux
2. Quelle comparaison dans le tableau ci-contre est correcte ?
3. Relie un terme de la colonne de gauche avec une description dans la colonne de droite.
4. Quelle affirmation est vraie ?
A. Une cellule eucaryote possède des organites entourés par une membrane.
B. Une cellule procaryote possède des organites entourés par une membrane.
C. Toutes les cellules eucaryotes sont entourées d'une paroi cellulaire.

14 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


D. Toutes les cellules procaryotes sont entourées d'une paroi cellulaire.
5. Les bactéries sont des exemples de :
A. organites
B. virus
C. cellules eucaryotes
D. cellules procaryotes
6. Les cellules végétales sont des exemples de :
A. organites
B. bactéries
C. cellules eucaryotes
D. cellules procaryotes

15 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


CHAPITRE II : LA REPRODUCTION CONFORME (MITOSE)

Les dizaines de milliards de cellules qui composent notre corps descendent toutes d’une seule cellule
initiale, la cellule œuf et sont le résultat d’innombrables divisions cellulaires. Cette division conforme
appelée mitose, permet d’obtenir deux cellules filles qui se ressemblent et ressemblent à la cellule mère.

I. Les étapes de la mitose

1. La mitose animale
Deux grands phénomènes affectent le noyau et le cytoplasme cellulaire au cours de la mitose : la
caryocinèse (division du noyau) et la cytodiérèse (division du cytoplasme). Bien que la mitose soit un
processus continu, il est possible de distinguer quatre phases d’après le comportement des chromosomes : il
s’agit de la prophase, la métaphase, l’anaphase et la télophase.

16 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


a. La prophase
Elle dure 30 à 50 minutes. Lors de cette phase, la membrane nucléaire se désagrège, le nucléole disparait,
les centrosomes se divisent en centrioles et s’entourent des fibres. Ils deviennent des asters qui se dirigent
chacun vers un pôle de la cellule. La migration des asters permet de tisser les fibres du fuseau de division
qui guide les chromosomes fissurés. Ceux-ci sont formés à partir de la condensation de la chromatine.
b. La métaphase
Sa durée est de 10 à 20 minutes. Le fuseau de division est totalement formé. La métaphase est caractérisée
par la disposition des chromosomes condensés dans le plan équatorial du fuseau à égale distance des deux
pôles, formant ainsi la plaque équatoriale. C’est à ce stade que les chromosomes sont épais et bien visibles et
toujours formés de deux chromatides.
c. L’anaphase
Au cours de cette phase très rapide (deux à trois minutes), chaque centromère se clive en deux
centromères fils ; solidaires chacune d’une chromatide, ils s’écartent l’un l’autre en direction des pôles du
fuseau par raccourcissement des fibres chromosomiales : il y a ainsi ascension polaire. Tout chromosome de
la cellule initiale est représenté dans chacun des lots par un chromosome fils, en l’occurrence une
chromatide.

d. La télophase
Elle dure de trente à 60 minutes. Au début de cette phase, il y a disparition progressive du fuseau
achromatique tandis que les chromosomes se décondensent et reconstituent la chromatine. Les noyaux se
reconstituent et la membrane nucléaire réorganise. Il y a ensuite étranglement de la cellule par invagination,
qui va jusqu’à la coupure du cytoplasme et à la séparation des deux cellules filles.
La répartition parfaitement équitable de l’information génétique dupliquée pendant l’interphase, est ainsi
assurée : chaque cellule fille possède une copie de l’information génétique de la mère.

2. La mitose végétale
Dans le cas de la cellule végétale, la mitose se déroule de la même façon que dans la cellule animale.
Cependant
 L’absence du centriole entraine l’absence d’aster, mais les fibres du fuseau de division se forment
entre deux formations particulières nommées calottes polaires.
 En télophase, l’obtention de deux cellules filles se fait par une division du cytoplasme résultant de la
formation d’une nouvelle paroi pectocellulosique à égale distance des deux noyaux fils.

17 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


II. Le déclenchement de la mitose

1. Le rapport nucléoplasmique
Il existe un lien étroit entre le volume cytoplasmique et celui du noyau. Cela joue sur la capacité de la cellule
à entrer en mitose.
Expérience
On utilise une amibe, organisme unicellulaire se reproduisant de façon asexuée. Cette reproduction se fait
par une division par scissiparité. On l’ampute régulièrement d’un morceau de son cytoplasme.

Résultat
A un certain niveau de volume cytoplasmique, l’amibe ne se divise plus.
Interprétation
Au cours de la mitose, il y a influence de la différence entre le volume cytoplasmique et le volume
nucléaire. Ce rapport entre les deux volumes est appelé rapport nucléoplasmique R. Il s’écrit :
R = N (volume du noyau)/ P (volume cytoplasmique).
2. Les signaux cytoplasmiques
Expérience 1
Les cellules nerveuses et les hématies ne sont pas susceptibles de se diviser. On introduit un noyau de cellule
nerveuse dans le cytoplasme d’une cellule œuf à division rapide. On constate alors que le noyau de la cellule
nerveuse se met en état de mitose.
Expérience 2
L’injection du cytoplasme d’une cellule en mitose à un oocyte de grenouille, induit immédiatement
l’entrée en mitose de l’oocyte.
Interprétation
Ces deux expériences suggèrent qu’il existe un facteur présent dans le cytoplasme de la cellule en mitose
est promoteur de la division. Ce facteur est appelé MPF (M – phase Promoting Factor).
Certaines protéines appelées cyclines sont synthétisées à vitesse grande et constante, tout le long du cycle
cellulaire. Les cyclines se dégradent brusquement vers le milieu de la mitose. On pense que MPF dépend du
taux de cycline et que la mitose surviendrait lorsque la cycline atteint une valeur seuil.

III. ADN et chromosomes


Expérience de Taylor
En 1957, quatre ans après la découverte de l’ADN, Taylor met en culture des jeunes plantules dans un
milieu nutritif contenant un « précurseur marqué » de l’ADN. Ce précurseur est le nucléotide T de L’ADN
dans lequel certains atomes d’hydrogène ont été remplacés par l’isotope radioactif de cet élément, le tritium
3
H. Lorsque les cellules répliquent leurs molécules d’ADN, elles incorporent ce précurseur et l’ADN formé
devient radioactif.
Cette molécule est alors détectable par autoradiographie: les cellules en culture sont écrasées et mises en
contact avec un film photographique. Le rayonnement émis par les molécules radioactives impressionne le
film, formant ainsi une tâche noire qui révèle la position de ces molécules dans la cellule.

18 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


Les plantules sont cultivées pendant la durée d’un cycle cellulaire sur ce milieu radioactif. Taylor prélève
alors les racines et réalise une première autoradiographie : une chromatide nouvellement formé contient
l’isotope radioactif.
Les plantules sont ensuite transférées dans un milieu, non radioactif. Une seconde autoradiographie est
réalisée près un second cycle cellulaire. La chromatide nouvellement synthétisée ne contient plus l’isotope
radioactif.

1. Mécanisme de réplication
L’expérience de Taylor a montré que le dédoublement de la quantité d’ADN était dû à une réplication de
la molécule. En microscopie électronique on voit qu’elle débute en divers points de la chaîne sous forme
« d’yeux de réplication » ou fourches de réplication qui finissent par se rejoindre ; on voit alors deux chaînes
séparés. Cette réplication se fait selon le modèle semi-conservatif et peut se résumer en trois étapes :
activation, élongation et achèvement.

a. Activation
Une partie de la double hélice de l’ADN est déroulée de façon à exposer les bases azotées. L’enzyme
hélicase coupe et déroule de court segments d’ADN avant la fourche de réplication (ils coupent les liaisons
hydrogène entre les bases).
b. Elongation
L’ADN parental est utilisé comme matrice pour la synthèse de deux nouveaux brins d’ADN. Ensuite,
l’enzyme ARNprimase synthétise une pièce d’ARN pour débuter le processus d’élongation.
L’ADNpolymérase ajoutera un nucléotide à la fois pour créer un nouveau brin complémentaire (dans le sens
5’ à 3’). Ainsi le brin principal :
- Est répliqué sans interruption (5’ à 3’)
19 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


- Suit la direction de la fourche de réplication
- Est plus rapide.

Pour le brin secondaire, il :


- Est répliqué dans la direction (3’ à 5’)
- Ne suit pas la direction de la fourche de réplication
- Est plus lente
- Fabrique les fragments appelés fragment d’Okazaki.
Vers la fin une enzyme appelée ligase va ensuite coller les fragments d’Okazaki ensemble.
c. Achèvement
A ce stade le processus de réplication est achevé et les nouvelles molécules d’ADN composées chacune
d’un brin ancien (parental) et d’un brin nouveau (fils), reprennent leur forme en hélices.

2. Evolution de la quantité d’ADN au cours d’un cycle cellulaire


Le cycle cellulaire est constitué de deux étapes : l’interphase et la mitose. Dans un organe en
développement les cellules qui se divisent régulièrement, effectuent un cycle qui peut, au premier abord, être
divisée en ces deux phases. Dans des conditions normales de température et de nutrition, la longueur du
cycle est constante pour un type de cellule donnée.

20 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


La quantité d’ADN évolue lors d’un cycle cellulaire. A l’interphase :
- Elle est constante pendant la phase G1, car pendant cette période la cellule prend sa forme
caractéristique, et croît ;
- Lors de la phase S, elle évolue jusqu’à atteindre le double de la quantité initiale observée à la phase G1 ;
cela se passe ainsi car il y a réplication de l’ADN.
- A la phase G2, elle va demeurer constante, car la cellule se prépare à entrer en mitose.
Bien que cette quantité demeure stable au début de la mitose, elle chute vers le milieu de celle-ci. A ce
moment le matériel génétique est reparti équitablement entre les deux cellules filles.

3. Notion de caryotype
Quel que soit notre appartenance ethnique et quel que soit notre origine géographique, nous partageons tous
un même ensemble de chromosomes, qui constituent le caryotype de l’espèce humaine. Toutes les cellules
humaines ont ainsi le même chromosome. On appelle caryotype, un ensemble chromosomique d’une cellule,
qui permet de caractériser une espèce ou un individu.
a. Autosome
Toutes les cellules humaines ont le même nombre de chromosomes ; mais si l’on compare le caryotype
de l’homme à celui de la femme, on se rend compte que sur les 23 chromosomes, seulement 22 sont
rigoureusement identiques dans les deux sexes ; ces chromosomes sont appelés autosomes.
b. Gonosomes
La 23e paire est formée par deux chromosomes semblables chez la femme mais différents chez l’homme : en
effet l’un des deux un grand chromosome semblable à ceux de la 23 e paire de la femme et le second est
beaucoup plus petit. Les chromosomes de la 23e paire caractérisent le sexe de l’individu : ce sont les
chromosomes sexuels ou les gonosomes. Ils sont désignés par XX chez la femme et XY chez l’homme.

21 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


c. Formule chromosomique
La formule chromosomique dans l’espèce humaine est :
- 44 autosomes + XX chez la femme
- 44 autosomes + XY chez l’homme.

« Toute cellule provient d’une cellule préexistante ». La continuité et la prolifération de la vie ont pour
fondement l’autoreproduction par mitose des cellules. Ce phénomène est universel et se déroule de manière
très voisine chez les plantes et les animaux. Il est caractérisé par l’autoreproduction des chromosomes et leur
répartition équitable entre les deux cellules filles. C’est la raison pour laquelle la mitose est qualifiée de
reproduction conforme.

22 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


EXERCICES
Exercice 1 : Définissez les mots ou expressions suivants
Chromosome, mitose, interphase, chromatide, reproduction conforme, cytodiérèse, cycle cellulaire.
Caryotype,
Exercice 2
1- Citez l’organite cellulaire responsable de la production d’énergie cellulaire d’une part et du mouvement
cellulaire d’autre part.
2- Citez l’organite cellulaire responsable de la photosynthèse.
3- Les deux figures A et B ci-dessous illustrent deux phases de la mitose d’une cellule définie :
a) Nommez chaque phase en mettant un titre à chaque schéma et justifiez vos réponses.
b) Annotez les figures sans les reproduire en vous servant des chiffres indicateurs.
c) Précisez l’élément cellulaire qui se formera à partir des vésicules du phragmoplaste.
d) Existe-t-il une phase intermédiaire entre ces deux figures ? Justifiez.
e) Précisez le devenir du phénomène cellulaire décrit ici.

Exercice 3 : Questions à choix multiples (QCM)


Choisis là ou (les) réponse(s) juste(s).
1- La cellule végétale possède des éléments qu’on ne rencontre pas dans la cellule animale, il s’agit de :
a. Noyau, chloroplaste et mitochondrie.
b. Noyau, chloroplaste et membrane squelettique.
c. chloroplaste, mitochondrie et membrane plasmique.
d. Chloroplaste, membrane squelettique et amyloplastes.
2- Le rôle des ribosomes dans la cellule est de :
a. Synthétiser les glucides ; c. Hydrolyser les glucides ;
b. Synthétiser les protéines. d. Synthétiser les lipides ;
3- Au cours d’un cycle cellulaire, les chromosomes apparaissent très condensés pendant :
a. La prophase ; c. La télophase ;
b. La métaphase ; d. L’interphase.
4- L’un des rôles de la mitose est d’assurer :
a. Le renouvellement des cellules ; c. La cicatrisation des plaies ;
b. La production de deux cellules filles non identiques ; d. La lutte contre le cancer ;
5- Le phénomène ci-après n’apparaît que lors de la mitose d’une cellule végétale :
a. La fissuration d’un chromosome entier en deux chromosomes fils ;
b. La formation du phragmoplaste ;
c. La disposition équatoriale de chromosomes fils ;
d. La formation des asters.
6- La cellule est considérée comme vivante parce qu’elle :
a. Peut se reproduire ; c. effectue les échanges avec son milieu ;
b. Est souvent mobile. d. Est le siège des réactions chimiques ;

Exercice 4 : Cherchez le mot caché et définissez-le


En remplissant horizontalement les cases non colorées de la grille ci-dessous par les mots qui conviennent,
vous découvrirez le mot caché dans la colonne << e >>.
Définitions :
1- Grosses saccule remplie d’eau, présente dans la cellule végétale.

23 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


2- Deux éléments étoilés formés par le centriole lors de la mitose.
3- Organite cellulaire support de l’information génétique.
4- Division indirecte de la cellule.
5- Enveloppe poreuse qui permet des échanges entre la cellule et son milieu de vie.
6- Phénomène biologique permettant l’augmentation du nombre de cellule ou de la répartition d’un
objet en plusieurs parties.
7- Division cellulaire directe.
8- Individu, unité anatomique et physiologique des êtres vivants.
9- Opération qui consiste à implanter le noyau d’une cellule dans le cytoplasme d’une autre cellule.

a b c d e f g h i
1
2
3
4
5
6
7
8
9

Exercice 5 :
On peut doser dans une population des cellules semblables en division toutes en même temps la quantité
d’ADN que contiennent ces cellules en unités arbitraires (ua).
Temps (heures) 0 3 5 8 9 11 16 18 20 23 25 28
Taux d’ADN (ua) 5,1 6,5 6,6 6,6 3,2 3,3 3,2 4 5,1 6,5 6,6 6.64
1- Tracez la courbe exprimant la variation d’ADN au cours du temps.
2- Placez sur la courbe le début et la fin de la phase S. Quelle est sa durée ?
3- Placez sur la courbe le début et la fin de la mitose. Quelle est sa durée ?
4- Quelle est la durée du cycle cellulaire ici ?

24 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


CHAPITRE III : REPRODUCTION SEXUEE CHEZ L’HOMME

La reproduction humaine est l’ensemble de processus par lesquels un homme et une femme engendre un
nouvel individu. Elle aboutit a la formation d’une cellule-œuf ou zygote issue de la fusion de deux cellules
reproductrices ou gamètes, appelées ovocyte et spermatozoïde, contenant chacune 23 chromosomes. Cette
fusion va permettre la formation d'un œuf ou zygote contenant 46 chromosomes; point de départ d’un
individu unique en son genre.
La procréation nécessite donc une phase préparatoire de formation des gamètes (Gamétogenèse:
spermatogénèse pour les spermatozoïdes, ovogénèse pour les ovules), puis la fusion de ces gamètes
(fécondation).

I. Anatomie des appareils génitaux


1. Appareil génital masculin
L’appareil génital masculin comprend des organes externes et des organes internes. La partie externe est
constituée des testicules et du pénis, tandis que la partie interne est formée de canaux et de glandes annexes.
Le pénis est un organe de copulation qui permet de déposer directement les gamètes mâles dans le vagin. Il
est constitué des corps spongieux et des corps caverneux qui se remplissent de sang lors de l’érection. Le
bout du pénis, appelé gland, renflée, est recouvert du prépuce qu’on enlève lors de la circoncision.
Les testicules sont des gonades qui forment les gamètes mâles. Ils sont coiffés de l’épididyme qui se
prolonge par les conduits génitaux : spermiducte et urètre.
Les testicules élaborent les spermatozoïdes dans les tubes séminifères, qui seront conduits par les canaux
déférents jusqu'au canal éjaculateur. Celui-ci se jette dans l'urètre, qui débouche à l'extrémité du pénis et a,
chez l'homme, une double fonction génitale (expulsion du sperme) et urinaire (miction). Les sécrétions de la
prostate et des vésicules séminales forment le liquide séminal, qui fournit le milieu liquide adéquat à la
survie des spermatozoïdes — liquide séminal et spermatozoïdes formant, ensemble, le sperme.

Appareil génital de l’homme ( vue de profil)

25 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


2. Appareil génital féminin
Contrairement au cas masculin, l’appareil génital féminin est presque entièrement interne. Il est formé
des ovaires, des conduits oviducte et trompes, de l’utérus et du vagin. Les canaux sont des voies permettant
la sortie des gamètes et la fécondation.
Les ovaires sont des glandes ovoïdes qu’on observe à leur voisinage un pavillon à bord dentelé,
l’oviducte. Le pavillon et le début de l’oviducte constituent la trompe, recouverte à l’intérieur de cils
vibratiles.
Les deux oviductes débouchent dans l’utérus dont la paroi est constituée d’un tissu musculaire épais, le
muscle utérin. Ce muscle possède une face interne tapissée par la muqueuse utérine. L’utérus se termine par
le col qui fait saillie dans le vagin. La vulve, partie externe des organes génitaux féminins est limitée par des
replis donnant les petites et les grandes lèvres. En avant de l’orifice urinaire se trouve un petit organe
érectile : le clitoris.
Chez la jeune fille, l’entrée du vagin est en partie fermée par une membrane souple : l’hymen, qui sera
déchirée partiellement lors du premier rapport sexuel.
Remarque : Chez la femme, les voies urinaires sont totalement distinctes des voies génitales.

Appareil génital de la femme (vue de profil) Appareil génital de la femme (vue de face)

II. Les étapes de la procréation

1. Les fonctions des gonades

a. Testicules
Les testicules assurent une double fonction : la production des spermatozoïdes mais également la
sécrétion de l’hormone masculine, la testostérone.
Le tissu conjonctif, localisé entre les tubes séminifères, renferme des cellules interstitielles appelées
cellules de Leydig. Elles ont une fonction endocrine et synthétisent la testostérone. Celle-ci est libérée dans
le liquide interstitiel d’où elle peut rejoindre la circulation générale.
La production de cette hormone est très faible voire nulle chez le garçon impubère mais augmente
considérablement à la puberté. Chez l’adulte, elle est constante, mais décroit très progressivement chez les
sujets très âgés. Cette sécrétion est donc continue.
Remarque : La testostérone agit sur les organes dont les cellules possèdent les récepteurs spécifiques
correspondants. Les tubes séminifères possèdent de tels récepteurs de testostérone : la spermatogénèse
dépend donc directement de la présence de testostérone. Les glandes annexes de l’appareil reproducteur, la
musculature, les centres nerveux…possèdent également des récepteurs à la testostérone. Si, avant la puberté,

26 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


la sécrétion de testostérone est trop faible ou absente, les caractères sexuels secondaires ne se développent
pas.

Structure générale d’un spermatozoïde


b. Ovaires
Les ovaires sont des glandes dans lesquelles sont fabriquées les cellules sexuelles féminines, les ovocytes,
au cours de l’ovogénèse. Les ovaires présentent souvent un aspect « boursouflé » qui témoigne de structures
internes globuleuses : les follicules ovariens. Le développement de ces follicules se déroule de manière
cyclique de la puberté jusqu’à la ménopause. Les ovaires ont une double fonction : fonction endocrine et
fonction exocrine.

 Fonction exocrine
L’ovogenèse a lieu dans les ovaires. Ceux-ci sont également le siège de la production des hormones
femelles, la progestérone et les œstrogènes.
L’ovogenèse se déroule en plusieurs étapes :
Avant la naissance : Dans les ovaires fœtaux, il y a multiplication activé des ovogonies (cellules souches)
qui s’accroissent et aboutissant a la mise en place d’un stock définitif des ovocytes I.
Apres la naissance : Les ovocytes I augmentent de volume, entamant la première division de méiose qui est
bloquée en prophase et s’entourent de quelques cellules folliculaires, constituants de des follicules
primordiaux.
A partir de la puberté : Quelques ovocytes seulement vont continuer leur évolution et le plus grande nombre
se dégénère. Chez la femme, 400 a 450 ovocytes continueront leur évolution au de 400 a 450 cycles de la vie
génitale, entre la puberté et la ménopause.
L’ovulation a lieu lorsque l’ovocyte II entouré d’une couronne de cellules folliculaires, est libéré par rupture
du follicule mûr et recueilli par le pavillon de la trompe. La deuxième division ne se termine que si l’ovocyte
II est fécondé par un spermatozoïde.

Coupe de l’ovaire

27 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


Schéma de l’ovocyte II

 Fonction endocrine
Une hormone est une molécule produite a très faible dose, par une glande, transportée par le sang, et
modifiant, a distance, le fonctionnement d’autres organes.
Les ovaires sécrètent deux types d’hormones : les œstrogènes et la progestérone. Ce sont des hormones
ovariennes ou folliculine.
Les œstrogènes sont produits par la thèque interne et la granulosa des follicules en croissance et la
progestérone est produite par le corps jaune des ovaires et le placenta.
La sécrétion de ces hormones ovariennes est sous contrôle des hormones hypophysaires ou
gonadostimulines (LH et FSH) dont leur sécrétion est également sous contrôle des hormones
hypothalamiques ou gonadolibérines (GnRH).

Evolution de la concentration plasmatique en hormones ovariennes

Variation des taux sanguins des gonadostimulines

Action de l’hypothalamus sur


l’hypophyse

28 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


2. Spermatogénèse et ovogénèse

a. Déroulement
La formation des gamètes mâles et femelles (respectivement spermatogenèse et ovogenèse) se fait grâce à
un mode de division cellulaire particulier appelé méiose.
Les cellules germinales (spermatocyte primaire et ovocyte primaire), après duplication de leur ADN,
contiennent deux lots de chromosomes assemblés par paires (paires de chromosomes homologues), chaque
chromosome comportant deux chromatides. Lors de la première division méiotique, elles se divisent en deux
cellules filles, chacune contenant un chromosome à deux chromatides de chaque paire.
Lors de la seconde division méiotique, chaque cellule issue de la première division se sépare à son tour en
deux cellules filles (gamètes) qui reçoivent chacune une chromatide. À l'issue de ces divisions méiotiques,
chacun des gamètes ne contient que la moitié des chromosomes des cellules germinales (on dit que les
gamètes sont des cellules haploïdes).

b. Comparaison spermatogénèse ovogénèse


Dans le cas de la spermatogenèse, les quatre cellules issues de la seconde division méiotique
(spermatides) donneront naissance à quatre spermatozoïdes, tandis que dans le cas de l'ovogenèse, la méiose
d'un ovocyte primaire ne fournira qu'un seul ovule.

3. La fécondation

a. Le cheminement des spermatozoïdes


Les spermatozoïdes arrivent par milliers dans le sperme, mais un seul suffit pour féconder l’ovule. Il y a
donc une élimination systématique de cette population de gamètes dans les conduits femelles. La première
sélection se fait lors de la traversée du col de l’utérus par le canal de la glaire cervicale, qui élimine jusqu’à
99% des spermatozoïdes parmi lesquels ceux qui présentent des anomalies.
On estime que seulement le tiers des spermatozoïdes ayant franchi le col de l’utérus parviennent à
l’orifice de la trompe. Dans la partie basse de ce canal, s’effectue une nouvelle et importante sélection.
A la fin de leur trajet, ils vont subir une transformation appelée capacitation qui les rend actifs.

29 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


b. La fusion des gamètes
Une fois le spermatozoïde au contact de l’ovocyte II, la zone pellucide libère une substance appelée ZP3, qui
provoque à son tour la libération des enzymes acrosomiques. C’est grâce à ces enzymes que l’unique
spermatozoïde, sans flagelle, pénètre dans l’ovocyte II déclenchant ainsi son activation qui est marquée par :
L’achèvement de la méiose, alors bloquée en métaphase II, avec expulsion du deuxième globule polaire ;
L’expulsion du contenu des granules corticaux qui neutralisent la ZP3 dans l’espace périvitellin empêchant
ainsi la polyspermie.
Les noyaux mâles et femelles vont évoluer en pronucléi qui s’avance l’un vers l’autre. Le pronucléus mâle
subira une rotation et se fusionnera avec le pronucléus femelle : on parle alors de caryogamie ou amphimixie

30 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


qui rétablie la diploïdie. Après cette caryogamie on obtient une cellule œuf diploïde ou zygote qui va
entamer la mitose de segmentation mettant un terme à la fécondation.

La fécondation idéale

4. La gestation
L’œuf résultat de la fécondation va migrer dans la trompe en direction de l’utérus (vie libre) puis il se
logera dans la muqueuse utérine (vie fixée) ou il se développera progressivement en contractant des
liens étroits (placenta) avec l’organisme maternel qui le nourrira enterrement.
On donne le nom de gestation ou gravidité (grossesse chez la femme) a cette période qui commence a
la fécondation et se termine à la parturition.
La grossesse dure environ neuf mois et s’effectue sur deux étapes : La vie embryonnaire et la vie
fœtale.
La vie embryonnaire est caractérisée par la mise en place des organes annexes tels que le placenta
(jouant le rôle nourricier, respiratoire…), l’amnios (jouant le rôle de protection contre les chocs) et le
cordon ombilical ( reliant l’embryon au placenta).
La vie fœtale est caractérisée par une rapide croissance due a une multiplication cellulaire doublée
d’une accumulation de réserves tirées de l’organisme maternel a travers le placenta ; cet organe est de
surcroît une surface d’échange respiratoire. Cette période est marquée par l’acquisition des
mouvements.

Fécondation et nidation dans l’espace humaine

31 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


5. La parturition
Au terme de la grossesse, une sécrétion de cortisol vient diminuer considérablement la production de
progestérone, ce qui provoque une reprise de contraction de l’utérus qui ne sont plus inhibée par la
progestérone. Ces contractons déclenchent par vote reflexe la sécrétion de l’ocytocine par l’hypothalamus.
Ce dernier stimule intensément les contractons faisant ainsi débuter le travail.
L’accouchement comprend donc trous phases successives : Le travail ou la dilatation du col de l’utérus,
l’expulsion du fœtus et la délivrance ou expulsion du placenta.

Le déroulement de la parturition

6. La lactation
C’est la période durant laquelle la femme allaite son bébé grâce a la production de lait par les mamelles (sein
de la femme).
Le sein est un organe nécessaire au développement de l’enfant, surtout pour la lactation. Il est formé de
trois sortes de tissus :
Un tissu adipeux,
Un tissu glandulaire (glande mammaire)
Un tissu conjonctif
Au cours de la grossesse, les sens deviennent de plus en plus gros et tendus, et a l’approche du terme on
perçoit a la palpation sous la peau les lobes dures de la glande mammaire. Ces observations montrent que
bien que les mamelles se développent a al puberté, la formation complète du tissu glandulaire ne s’effectue
que durant la gestation.
Ce sont les cellules sécrétrices des acini qui élaborent le lait a partir des constituants puisés dans le sang des
vaisseaux qui les entourent.
L’éjection du lait ne se produit que lors des tétés, a ce moment la, les cellules contractiles en serrant l’acinus
se contractent et chassent le lait vers les canaux excréteurs jusqu’aux mamelons.
Le premier lait maternel appelé colostrum contient les immunoglobulines qui protégeront le nouveau né
contre les agressions

32 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


III. Contrôle des naissances
On parle de contraception, la méthode qui permet d’éviter une fécondation et de contragestion, celle qui
est destinée à empêcher la nidation.

1. La contraception
a. Les pilules contraceptives
Les pilules contraceptives modifient les mécanismes de régulation des hormones sexuelles. Elles
contiennent des dérivés de synthèse d’œstrogènes et de progestérone, plus stables que les hormones
naturelles vis à vis du foie qui les dégrade, mais agissant sur les mêmes cellules cibles. La nature et la
concentration de ces dérivés varient d’une pilule à l’autre, mais toutes concourent à empêcher la
fécondation. Ainsi il existe :
-La minipilule est actuellement la plus utilisée, elle apporte de faibles doses d’œstrogènes et de progestérone
mettant au repos l'ovaire et limitant les effets secondaires indésirables occasionnés par la prise des autres
pilules. La minipilule maintien la glaire cervicale impropre au passage des spermatozoïdes et l’endomètre
se développe anormalement et empêche ainsi la nidation de l’embryon.
- La micropilule ne bloque pas l'ovulation et devient de ce fait risquée comparativement à la minipilule "sûr"
à 100%. De plus cette minipilule est à prendre tous les jours. Les micropilules rendent la glaire cervicale
impropre au passage des spermatozoïdes et modifie l’endomètre : la nidation est difficile.
b. Le coït interrompu :
Il consiste à retirer le pénis du vagin avant l’éjaculation. Bien que maîtrisé par certains, il présente un fort
taux d’échec.
c. Toilettes intimes (vaginales) :
Il s’agit de à retirer le sperme du vagin juste après l’éjaculation. Cette technique présente aussi un fort taux
d’échec.
Méthode de température :
La température moyenne de la femme varie entre 36,5 et 37° C, mais à partir de l’ovulation elle est
supérieure à 37°. On prendra donc la température journalière à la même heure avec le même thermomètre.
d. Méthode d’Ogino-Knauss
Elle consiste à déterminer la période des règles, le jour de l’ovulation, la période de fertilité et les
prochaines règles.
e. Le diaphragme et la cape cervicale :

33 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


Les deux sont presque identiques, mais la cape cervicale est plus étroite et profonde que le diaphragme. Ce
sont des latex souples en forme de demi-citron que l’on place au niveau du col de l’utérus. On les imbibe
parfois de produits spermicides.
2. La contragestion
 Le stérilet :
C’est un petit appareil que l’on place dans l’utérus et qui n’empêche que la nidation. Ce dispositif est
conseillé chez les femmes qui ont déjà eu des enfants mais fortement déconseillé chez les nullipares (jamais
eu d’enfants) car le stérilet déforme l’utérus et pourrait entraîner des complications lors d’une future
grossesse.
 La pilule du lendemain:
Cette pilule correspond à 30 fois la dose journalière en progestatif d’une micropilule. Les progestatifs
peuvent être accompagnés d’œstrogènes ou non. Le taux des hormones ovariennes se trouve augmenter
rapidement, puis chute aussi brutalement puisqu’une seule pilule est prise. Cette chute relative (car les
hormones naturelles sont toujours présentes) du l’apparition des règles et donc le délabrement de la dentelle
utérine. L’utérus ne peut plus accueillir un éventuel embryon.
 La pilule contragestive
Actuellement limitée au RU486, la pilule contragestive n’intervient pas dans la régulation des hormones
sexuelles. Le RU486 est une fausse progestérone (un mimétique) qui se fixe sur les récepteurs à
progestérone sans en induire les effets biologiques. La progestérone ne peut plus agir, ses récepteurs sont
occupés. La grossesse est alors interrompue. Associée à des prostaglandines en forte concentration qui
provoquent de violentes contractions de l'endomètre et donc expulse l'embryon, laRU486 est une pilule
abortive.

34 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


EXERCICES
Exercice1
Questions à choix multiples (QCM)
Parmi les propositions de réponses suivantes, relevez celle qui est exacte. Le numéro de la question sera
suivi de la lettre correspondant à la réponse exacte.
7. Le cycle de développement des mammifères est entrecoupé par deux phénomènes importants et
compensateurs. Il s’agit de :
a. mitose et méiose,
b. méiose et fécondation,
c. division réductionnelle et division équationnelle,
d. fécondation et mitose
8. Le follicule mur prêt a libéré son ovocyte possède :
a. un ovocyte sans globule polaire,
b. un ovocyte avec deux globules polaires,
c. un ovocyte avec un globule polaire,
9. Le follicule primaire possède :
a. un ovocyte I avec deux globules polaires,
b. plusieurs couches de cellules folliculaires,
c. un ovocyte I muni de son globule polaire,
d. une seule couche de cellules folliculaires.
10. La spermatogénèse se déroule en quatre étapes et la méiose a lieu :
a- A l’accroissement,
b- A la différenciation,
c- A la multiplication,
d- A la maturation.
11. Les spermatocytes II sont :
a-Diploïdes et chaque chromosome comporte deux chromatides,
b- Haploïde et chaque chromosome comporte une seule chromatide,
c- Haploïde et chaque chromosome comporte deux chromatides,
12. La fécondation qui intervient lors de la rencontre des gamètes :
a-Sépare les chromosomes paternels des chromosomes maternels,
b- regroupe les chromosomes paternels dans une cellule et les chromosomes maternels dans l’autre,
c- apparie les chromosomes maternels et paternels de façon a ce qu’ils se retrouvent tous dans la même
cellule,
d- Sépare les chromosomes homologues au hasard sans tenir compte s’il s’’agit de chromosomes paternels
ou maternels.
13. Les menstruations sont la conséquence d’une :
a-Augmentation du taux d’hormones ovariennes,
b- Augmentation du taux de progestérone,
c- diminution sensible du taux des hormones ovariennes,
d- Augmentations du taux des hormones hypophysaires.
14. Ce qui permet aux êtres vivants de se perpétuer est
a- La reproduction sexuée,
b- Tous les modes de reproductions,
c- La mitose,
d- les caractères héréditaires

35 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


15. La LH et la FSH sont deux hormones qui assurent un rôle très important dans le fonctionnement de
l’appareil génital féminin. Elles sont sécrétées par :
a- L’hypophyse antérieure,
b- l’hypothalamus,
c- l’hypophyse postérieure.
16. Les hormones hypophysaires agissent sur :
a- La muqueuse utérine,
b- Le vagin
c- L’ovaire,
d- Les trompes.
17. Le crossing-over ou enjambement :
a- Ne s’observe que lors de la mitose ;
b- Ne s’observe que lors de la méiose ;
c- S’observe dans les deux cas ;
18. Chez la femme adulte dont le cycle mensuel est de 24 jours ; l’ovulation survient normalement le :
a. 14 e jours à partir du premier jour des règles,
b. 10e jour à partir du1er jour des règles,
c. 9e jour à partir du 1er jour des règles,
d. 12e jour à partir du 1er jour des règles.
19. Soit une cellule-mère d’un animal dont la garniture chromosomique est 2n= 32 chromosomes, qui subit
une mitose et une méiose, les cellules filles obtenues ont chacune :
a- 64 chromosomes,
b- 16 chromosomes,
c- 32 chromosomes,
d- 23 chromosomes.
20. l’œstradiol est sécrété par :
a- La thèque externe du follicule,
b- les cellules folliculaires,
c- les cellules lutéales du corps jaune,
d- les cellules hypophysaires.
21. la progestérone est sécrétée par :
a- les cellules des voies génitales ;
b- la thèque externe du follicule,
c- les cellules lutéales du corps jaune ;
d- les cellules hypophysaires.
22. La méiose :
a- est une division cellulaire qui maintient constant le nombre de chromosomes d’une cellule ;
b- intervient lors de la formation des gamètes chez les êtres vivants ;
c- est une suite de division équationnelle ;
d- est une suite de division réductionnelle.
23. C’est une élévation brusque de son taux qui déclenche l’ovulation ; il s’agit de :
a- FSH
b- œstrogène ;
c- progestérone ;
d- LH.
24. Une glande endocrine est :
a- Un organe qui déverse une hormone dans le tube digestif ;

36 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


b-Une glande dont le produit de sécrétion est déversé dans le sang ;
c- un organe de l’appareil génital masculin ;
d- un organe a canaux excréteurs.
25. Grâce à la méiose il y a :
a- passage de l’haploïde a la diploïdie
b- passage de la diploïdie à l’haploïdie ;
c- Conservation du patrimoine génétique ;
d- brassage intrachromosomique seulement.

25. Voici un schéma du spermatozoïde.

Associez les structures désignées par les chiffres et les fonctions suivantes placées par ordre alphabétique :
a- Conditionnement du matériel génétique ;
b- motricité ;
c- rôle énergétique
d- reconnaissance spécifique de l’ovocyte ;
e- traversée de la zone pellucide.

Exercice 2
Questions à réponses ouvertes
A/ Le document ci-dessous représente une des phases d’un phénomène connu chez l’homme.
a) De quel phénomène s’agit-il et quel stade est illustré sur le document.
b) Nommez les cellules en présence et donnez-leur garniture chromosomique.
c)Quels sont les chromosomes sexuels de l’homme et les chromosomes sexuels de la femme.
d) Comment est déterminé le sexe du nouvel individu au cours du phénomène ci-dessous.
e) Citez deux conséquences importantes de la fécondation.

Exercice 3

A- Le document 1 représente une coupe transversale d’un organe de mammifère observé au microscope.
a) Identifiez cet organe et annotez le en utilisant les chiffres.
b) Donnez le rôle de l’élément 8.

37 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


c) Chez l’homme 2n = 46 chromosomes. Quelle est la garniture :
- d’un spermatocyte I ? - d’une spermatogonie ? – d’un spermatocyte II
B/ Le document 2 ci-dessous représente un spermatozoïde.
a) Annotez ce schéma.
b) Quel est l’organite cellulaire responsable de la mobilité de la cellule ?
c) Quel organite de cette cellule contient des enzymes ?
d) Quel est le rôle de ces enzymes au moment de la fécondation ?
e) Il existe deux types de gonadostimulines : nommez-les
f) A quel niveau de l’organisme est sécrété les gonadostimulines ?
g) Quelles sont les hormones ovariennes que vous connaissez ? Précisez les structures qui produisent
chacune d’elles.
h) Donnez la fonction principale des œstrogènes et de la progestérone.
i) Quel est l’organe qui vient suppléer l’ovaire dans la sécrétion de ces deux hormones pendant la
grossesse ?

Exercice 4
1- Considérons la figure 1 ci-après.
a) Identifiez et annotez cette figure.
b) Apres un phénomène très important, la figure 1 se transforme en figure 2. Quel nom donne-t-on a ce
phénomène ?
c) Quelle est l’homme hypophysaire qui déclenche ce phénomène ?
2- a) Identifiez la structure représente par la figure 2.
b) Quels sont les hormones ovariens sécrétés par cette structure (figure 2) ?
c) Quel est le devenir de cette structure ?
d) Nommez les hormones hypophysaires qui contrôlent l’activité des gonades.
3- Les hormones sexuelles sont sécrétées par les gonades.
a) Donnez le de l’hormone sexuelle chez l’homme.
Les modification physiques et physiologiques surviennent chez l’homme et chez la femme a la puberté.
b) Quel nom donne-ton à ces modifications ?
c) Donnez deux de ces modifications chez l’homme et chez la femme ?
d) Quels sont les caractères sexuels primaires chez l’homme et chez la femme ?

38 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


CHAPITRE IV : L’HEREDITE

Les informations héréditaires se transmettent d’une génération à l’autre : un chat donnera naissance à un
chat et les enfants héritent certains caractères de leurs parents. Il y a donc, à court terme, une stabilité de
l’information génétique transmise par les gènes au cours de la reproduction sexuée.
Cependant, au sein d’une espèce donnée, on peut noter une grande diversité génétique. Si tous les individus
d’une même espèce possèdent les mêmes gènes, ces derniers existent sous de nombreuses formes ou allèles.
Un individu peut donc être défini comme une combinaison originale et unique d’allèles.
L’hérédité est l’étude de la transmission des caractères des parents à leurs descendants. La science de
l’hérédité est la génétique. Ces caractères des propriétés transmises par ses parents à leurs descendants et
gouvernées par des éléments cellulaires appelés gènes. Ces propriétés, ou caractères héréditaires, peuvent
être le groupe sanguin ou la couleur des yeux chez l’Homme, la forme des graines chez le pois, la longueur
du pelage chez le chat, etc.

I. Vocabulaire génétique
Pour comprendre la génétique, il est nécessaire de comprendre certains termes.
 Lignée pure : être de lignée pure pour un caractère signifie que les deux chromosomes homologues
possèdent au même locus (surface qu’occupe un gène sur une portion d’ADN) les deux mêmes allèles
pour le gène considéré.
 Homozygote : individu porteur de deux allèles identiques d’un même gène (un seul type de gamète)
 Hétérozygote : individu possédant deux allèles différents pour le même gène (deux types de gamètes)
 Allèle : expression d’un gène ou une des formes qu’il prend. Si les deux allèles sont identique, l’individu
porteur est dit homozygote ou pur, mais dans le cas contraire, il est hétérozygote ou hybride.
 Phénotype : ensemble des caractères morphologiques et physiologiques manifestes d’un individu. Ces
caractères peuvent s’exprimer à différentes échelles (organisme, cellulaire ou moléculaire). C’est aussi
l’aspect biochimique d’un individu. Son écriture en génétique est toujours entre crochets. Ex. [queue
longue].
 Génotype : Ensemble des gènes qui caractérisent un individu. On dit souvent aussi que c’est l’aspect
biochimique interne de l’individu. On l’écrit de plusieurs manières mais, le plus souvent entre
parenthèses. Ex. N/N, NN, (N/N).
 On appelle caractère dominant, un caractère qui s’exprime nettement dans le phénotype ; le caractère
récessif est celui qui ne s’exprime pas ou qui le fait de façon cachée. La codominance est l’expression
simultanée de deux caractères, en donnant un nouveau qui est intermédiaire.

II. Etudes statistiques de la transmission d’un couple de caractères


1. Les lois de Mendel et leurs applications
La génétique, science étudiant l’hérédité fut fondé par le moine Gregor MENDEL en 1865. Son
successeur fut le biologiste MORGAN qui s’est basé sur l’aspect chromosomique, qui n’était pas connu de
MENDEL. A travers ses travaux, Mendel énonça trois lois qui sont applicables à la génétique.
 1ere loi : uniformité de la première génération ou F1
 2e loi : pureté des gamètes ou des parents
 3e loi : ségrégation ou disjonction indépendante des gamètes.
Remarque : Les lois de Mendel ne s’appliquent pas à l’hérédité liée au sexe, ni au cas des gènes liés ou
linkage.

2. Exemple de croisement : cas de monohybridisme autosomal avec dominance allélique


39 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


Le monohybridisme est l’étude de la descendance des parents de lignée pure différant par un seul couple de
caractères.

a. Cas de la couleur du pelage chez les souris


On croise deux lignées pures de souris différant par la couleur du pelage : l’une est à poils griset
l’autre est à poils blancs. Cette lignée pure constitue les parents (P). On peut vérifier la pureté des souris à
poils gris en les croisant entre elles sur deux ou trois générations. On obtiendra toujours des souris à poils
gris. On peut répéter la même expérience sur les souris à poils blancs. On obtiendra toujours des souris à
poils blancs. On obtient à la première génération (F1), uniquement des souris à poils gris. Elles sont des
hybrides.
En croisant entre elles les souris grises de génération F 1, on obtient la génération F2 composée de 75% ou ¾
de souris grises et de 25% ou ¼ de souris blanches.
Interprétation
En F1, toutes les souris sont grises. Cette uniformité des hybrides de la première génération (F1) constitue
la première loi de Mendel. Le gène de la couleur du pelage est gouverné par un couple d’allèles, gris et
blanc qui s’excluent mutuellement. Le caractère gris s’exprime seul à la première génération (F1). On dit que
l’allèle gris est dominant et on le note G. L’allèle blanc qui est éclipsé est dit récessif, on le note << b >>.
Par convention, on symbolise l’allèle dominant par la lettre majuscule et l’allèle récessif par la lettre
minuscule. Les souris de la (F1) sont uniformes : On dit qu’elles ont le même phénotype. Mais, comme elles
donnent en F2 une génération polymorphe, on dit qu’elles sont hétérozygotes ou hybrides.
Les parents étant de race pure, chaque parent produit au cours de la gamétogenèse (méiose) un seul type de
gamètes : Ils sont donc homozygotes.

Phénotype des parents : Souris grise ou [G] X Souris blanche ou [b]

Génotype des parents : (G//G) (b//b)

Gamètes formés : 100% G 100% b

Génération F1 (G//b) 100% de G

Les individus de la génération F2 n’étant pas identiques, cette génération est dite polymorphe.
Contrairement aux parents, chaque hybride fournit en quantité égale lors de la gamétogénèse (méiose) deux
types de gamètes : l’un l’allèle G et l’autre l’allèle b, jamais les deux à la fois. On dit que les gamètes sont
purs. Cette pureté des gamètes est due à la séparation des chromosomes homologues de la première division
méiotique. Cette disjonction ou ségrégation des caractères allélomorphes constitue la deuxième loi de
Mendel.

F1 X F1 Souris grise ou [G] X Souris grise ou [G]

Génotype des parents : (G//b) (G//b)

Gamètes formés : 50% G 50% b 50% G 50% b

40 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


Échiquier de croisement :

♂ 50% G 50% b

50 % G 25% (G//G) 25% (G//b)
50% b 25% (G//b) 25% (b//b)

Résultats :
Proportion phénotypique
¾ ou 75% de [G]
¼ ou 25% de [b]
Proportion génotypique
¼ ou 25% de (G//G)
½ ou 50% de (G//b)
¼ ou 25% de (b//b)

Lorsqu’il y a dominance d’un allèle sur l’autre, le croisement entre les hybrides donne des individus
présentant deux phénotypes dans les proportions ¼ de caractère récessif et ¾ de caractère dominant, et aussi
trois génotypes dans les proportions ¼, 2/4 et ¼.
Dans certains cas de monohybridisme, la descendance présente les proportions de 2/3, 1/3 au lieu de ¾, ¼.
Ces résultats s’interprètent par l’intervention de certains allèles qui entrainent la mort chez l’individu
homozygote pour le gène : ce sont des allèles létaux.
Les souris grises présentent toutes le même phénotype. Pourtant, les unes sont homozygotes (de phénotype
G//G) et les autres sont hétérozygotes ( de phénotype G//b). Ainsi, pour savoir comment distinguer les souris
grise homozygote de celles qui sont grises mais hétérozygotes, il faut faire un croisement-test ou un test-
cross.

b. Notion de test-cross
Remarque : Le génotype de souris blanches n’a aucune ambiguïté ; car les allèles ne s’expriment qu’a l’état
homozygote.
1er cas
Souris grise ou [G] X Souris blanche ou [b]
: 100% G 100% b

Génération F1 (G//b) 100% de G

41 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


On a une génération homogène : donc, la souris grise testée n’a produit qu’un seul type de gamètes. Elle est
alors homozygote ou homogamétique, de génotype (G//G).
2e cas :
Souris grise (hybride) ou [G] X Souris blanche (parent récessif) ou [b]
Génotype des parents : (G//b) (b//b)

Gamètes formés : 50% G 50% b 100% b

Echiquier de croisement
♂ 50% G 50% b

100 % b (G//b) (b//b)
50% [G] 50% [b]

On obtient une génération polymorphe. Donc, la souris grise testée produit deux types de gamètes ½ G et ½
b. Elle est donc hétérozygote ou hétérogamétique, de génotypes (G//b).
Le test-cross ou croisement-test est donc un croisement entre un individu de phénotype dominant dont on
veut connaître le génotype et un individu récessif testeur.
On conclut que le monohybridisme avec dominance est croisement entre deux lignées pures différant par un
seul couple de caractères dont les allèles ont une force ou une influence différente.

III. L’hérédité humaine


1. Etude de l’arbre généalogique ou pédigrée
L’arbre généalogique est la représentation conventionnelle des liens de parenté qui unissent les différents
membres d’une famille. Elle tient compte de tous les événements familiaux : le mariage, décès, naissance,
maladie, caractères physiologiques et morphologiques, et toutes sortes de causes ayant fait l’objet de
précision.
On utilise les conventions suivantes :

Homme sain Homme maladde mariage

Femme normale ● Femme malade

Foetus enfant mort en bas âge jumelles

faux jumeaux Union consanguine

Polygamie

Exemple :

42 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


I

1 2

II 1 2 3 4 5

III 1 2 3 4 5 6 7 ●
Arbre généalogique ou pédigrée

2. Quelques exemples
a. L’albinisme
Il est dû l’absence d’un pigment appelé mélanine responsable de la couleur noire de la peau, des cheveux, de
l’iris etc. Ce pigment est synthétisé par les cellules appelées mélanocytes.
L’albinisme est un cas d’hérédité autosomique récessive. Les parents non atteints par cette maladie peuvent
donner le jour à des albinos. Cette maladie peut se rencontrer chez les garçons comme chez les filles.
L’allèle responsable de l’albinisme est récessif et noté <<a>> et l’allèle normal est noté <<A>>.
Les génotypes possibles : a//a = albinos (homozygote) ; A//A sujet sain (homozygote) ; A//a
(Hétérozygote).
b. Les groupes sanguins : cas de polyallelie
Depuis la découverte du système ABO par le scientifique LANDSTEINER en 1902, on sait que les
groupes sanguins existent chez tous les êtres humains. Deux types d’antigènes ou agglutinogène (A et
B) sont susceptibles de se trouver à la surface des hématies et des agglutinines Anti A et Anti B
présents dans le plasma ; suivant les sujets, les antigènes A et B peuvent être présents isolement ou
simultanément, mais ils peuvent être parfois absents. Ainsi 4 types de groupes sanguins sont définis :
- Le groupe A : Les hématies portent le seul antigène A et dans le plasma l’agglutinine Anti B;
- Le groupe B : Les Hématies portent le seul antigène B et dans le plasma l’agglutinine Anti A;
- Le groupe AB : Les hématies portent à la fois l’antigène A et l’antigène B et absence d’agglutine
Anti A et Anti B;
- Le groupe O : Les hématies sont dépourvues de l’antigène A et de l’antigène B mais portent une
substance H non antigénique, et dans le plasma l’agglutinine anti A et l’agglutinine anti B.
Les allèles
Les allèles A et B sont dominants sur l’allèle O amorphe ou récessif. Ainsi :
Les sujets de groupes A ont pour génotypes A//A ou A//O ;
Les sujets de groupes B ont pour génotypes B//B ou B//O ;
Les sujets de groupes AB ont pour génotypes A//B
Les sujets de groupe O ont pour génotypes O//O
Un autre système sanguin, le système rhésus (Rh) est également près en compte lors des
transfusons sanguines. Il figure à côté du système ABO. Il est déterminé par deux allèles :

43 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


- L’allèle Rh+ comparable aux agglutinogènes ABO sur la membrane des globules rouges ;
- L’allèle Rh- est amorphe et récessif par rapport à Rh+.
Les sujets de génotypes Rh+//Rh+ ou Rh+//Rh- sont de groupe Rh+ ;
Les sujets de génotype Rh-//Rh- sont de groupe Rh-.
Remarque : Lors de la transfusion sanguine, on tient compte de la compatibilité des groupes sanguins
A, B, O et du facteur rhésus. Ainsi, on aura :

Donneur universel O AB Receveur universel

- +
Rh Rh

c- La drépanocytose ou anémie falciforme ou encore sicklémie


C’est maladie héréditaire grave souvent mortelle. Chez le malade, les globules rouges prennent une
forme de faucille. Il s’agit d’une malade métabolique due à la formation par le malade d’une
hémoglobine anormale (désignée par Hb << s >>). Le gène de cette maladie est noté <<s>> et le gène
<< A>> désigne l’hémoglobine normale.
Si nous avons s//s [s], individu atteint de drépanocytose (homozygote).
La drépanocytose est une maladie héréditaire gonosomique récessive.

EXERCICES

44 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


Exercice 1
Relevez uniquement les lettres des affirmations exactes.
a. La première loi de Mendel stipule qu’il y a :
a. Uniformité des individus de la 2ème génération
b. Uniformité des individus de la 1ère génération
c. Uniformité des individus de toutes les générations lorsqu’un caractère est dominant
d. Uniformité des individus de toutes les générations lorsque les caractères sont codominants
b. Qu’est-ce qu’un phénotype ?
a) L’ensemble des caractères apparents d’un individu
b) L’ensemble des caractères récessifs d’un individu
c) L’ensemble des caractères exprimés ou récessifs
d) Un individu qui ne possède que des gènes identiques

Exercice 2: Restituer ses connaissances


1. Définir les termes suivants :
a) Lignée pure ; b) Hétérozygote ; c) Allèle ; d) Génotype ; e) Phénotype.
2. Citer et expliquer les lois de Mendel et leurs exceptions
3. Quels sont les génotypes possibles d’un individu : a) [AB+] ; b) [B+] ; c) [o-] ?

Exercice 3
On dispose de deux lignées pures de rats qui diffèrent par un seul caractère : l’une est constituée de rats
blancs et l’autre de rats gris.
1. Qu’est-ce qu’une lignée pure ?
2. Comment peut-on se rendre compte de la pureté de ces lignées ?
3. Le croisement d’un rat gris avec un rat blanc donne en F1 des rats gris. Expliquez ce résultat.
4. Quelles seront les proportions de la F2 issue du croisement des rats gris de la F1 ?
5. Qu’obtiendra-t-on en croisant :
-les rats F1 avec les rats blancs de la lignée pure ?
-les rats de F1 avec les rats gris de la lignée pure ?
6. On trouve un rat gris dans la salle d’élevage. Comment peut-on savoir s’il appartient à une lignée pure?
Exercice 4
Une variété de visons possède un pelage blanc marqué d’une ligne dorsale noire. Croisés entre eux, ces
visons donnent une génération dans laquelle on remarque 50% de visons blancs à ligne dorsale noire, 25%
de visons noirs et 25% de visons blancs.
En utilisant rigoureusement les procédés de résolution des problèmes génétiques, expliquez ce résultat.
Exercice 5
Pour étudier la transmission du caractère de forme (ronde / ridée) des petits pois, Mendel a croisé deux
lignées pures, l’une à pois ronds, l’autre à pois ridés. À la F1, tous les pois étaient ronds. L’analyse de la
descendance résultant de l’autofécondation de nombreuses plantes F1 lui a permis de dénombrer à la F2 5
474 pois ronds et 1 850 pois ridés.
1. Interprétez ces résultats.
2. Que donnerait le test-cross de l’hybride F1 par le parent ridé ?
Exercice 6
On considère que la coloration du plumage dépend de la présence de deux gènes dominants
complémentaires.
Un coq et une poule, tous deux à plumage coloré, donnent en F1 la descendance suivante :
3/4 [colorés] et 1/4 [blancs]
Le même coq croisé avec une poule blanche donne une descendance de :
3/4 [blancs] et 1/4 [colorés]
45 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


1. Quels sont les génotypes du coq et des deux poules ?
Quelle sera la descendance (phénotypes, génotypes et proportion) du croisement de ce même coq avec une
poule de même phénotype que lui ?

Exercice 7 : Restituer ses connaissances


1. Qu’appelle-t-on maladie génétique ?
2. Expliquer la répartition des groupes sanguins.
3. Causes et conséquences de l’albinisme.
4. A quoi est due la drépanocytose? Comment se transmet-elle ?
5. Citer et expliquer les différentes anomalies chromosomiques.
Exercice 8 : Exploiter des résultats d’expériences.
Considérez le pedigree suivant d’une maladie humaine rare des yeux
1. Déduisez le mode de transmission
2. Est-elle liée au sexe ou pas ? Justifiez
3. Expliquez les cas des dernières générations (IV et V)

Exercice 9:
La mère du voisin de Pierre distingue parfaitement les couleurs, mais son mari ne les distingue pas. Leur fils
Marc est daltonien ainsi qu’une de ses deux sœurs: Sophie. Marc a deux enfants, un garçon et une fille qui
distinguent bien les couleurs, Sophie à trois enfants dont deux garçons sont daltoniens et une fille qui
distingue les couleurs. La fille de Marc a épousé un homme daltonien et ils ont deux garçons et une fille
avec une vue normale.
1. Construire l’arbre généalogique de cette famille.
2. Quel est le génotype de la mère de Marc ?
3. Quel est le génotype du père des enfants de Sophie ?

Exercice 10:
BAKPA pense que Pierre n’est pas son fils et qu.il a été échangé à la maternité avec Marc attribué à M.
KANDA. Un examen de sang est effectué. M. BAKPA est du groupe A, sa femme du groupe B, et Pierre est
du groupe O. M. KANDA est du groupe B, sa femme est O et Marc est AB.
1. Cette expertise éclaire-t-elle le problème ? Justifiez.
2. Qu’en sera-t-il
a. si Marc était du groupe B ?
b. s’il était du groupe O ?

46 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


CHAPITRE V : LE SYSTEME NERVEUX ET LE COMPORTEMENT MOTEUR

Le système nerveux réunit le cerveau et la moelle épinière (qui forment le système nerveux central)
et l’ensemble des nerfs qui parcourent le corps (système nerveux périphérique)
Les relations entre individu et son environnement utilisent les mécanismes d’origine nerveux et hormonale
qui assurent la transmission de l’information dans l’organisme.
Les êtres vivants sont en interactions permanent avec leur milieu grâce a des récepteurs sensoriels (organes
de sens), ils captent les variations de propriétés diverses du milieu extérieure. Ainsi naissent des
informations que l’organisme analyse, traite en fonction desquelles il élabore des réponses adaptées qui
déterminent son comportement. La circulation rapide d’influx nerveux entre les différents organes est
assurée par les cellules nerveuses appelées : neurones.

I. Les réflexes simples


Un réflexe est une réaction automatique, involontaire et immédiate d’une structure ou d’un
organisme vivant à une stimulation déterminée.
Il existe trois types de réactions reflexes :
- Réaction reflexe innée (la fermeture de paupière) ;
- Réaction reflexe acquise ou conditionnelle (la marche…)
- Réaction réflexe volontaire (dictée par l’encéphale), ces réactions sont déterminées par les stimuli.
Ce sont des réponses motrices involontaires à une stimulation sensitive ou sensorielle. Pour qu’il y ait un arc
réflexe, il faut obligatoirement :
- un récepteur sur lequel le stimulus agit;
- un neurone sensitif (afférent) qui achemine les influx au système nerveux central;
- une synapse;
- un neurone moteur (efférent) qui achemine les influx à un organe effecteur (muscle ou glande);
- un effecteur (myosite ou cellule glandulaire) qui répond aux influx afférents.

47 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


2. Quelques réflexes chez l’homme
Parmi les réflexes observés chez l’humain on peut citer :
- Le réflexe de flexion pur dont le stimulus est la douleur;
- Le réflexe de défense dont le stimulus peut être un effleurement,
très léger appui qui conduit à une extension pour établir un
contact ferme.
- Le signe de Babinski : Chez le sujet normal c’est une extension en
éventail des orteils qui est observée tout comme chez le nouveau-né.
L’inclinaison plantaire (flexion) des orteils lorsqu’on stimule le bord externe du pied est la réponse
normale chez l’adulte.
- Réflexes de posture
3. Réflexe rotulien
En frappant le tendon, on se trouve à stimuler le récepteur qui s’y trouve; ce dernier déclenche ainsi un
influx nerveux sensitif qui se dirige immédiatement vers la racine postérieure des nerfs rachidiens
lombaires trois et quatre.
Le neurone d’association, se trouvant dans la matière grise de la moelle, permet alors au neurone moteur
d’envoyer sa réponse à la jonction neuromusculaire. Résultat : l’élongation du tendon occasionne un
mouvement de la jambe vers le haut grâce à la contraction des muscles, les effecteurs.

4. Le réflexe achilléen
Pour provoquer le réflexe achilléen, il s’agit de frapper le tendon d’Achille au niveau du talon quand la
personne est à genou sur une chaise (voir fig. 6.4). En frappant au bon endroit, le pied aura le réflexe de se
diriger vers le haut. Cet arc réflexe fonctionne comme celui du réflexe rotulien. Cependant, son centre de
contrôle se trouve dans la moelle épinière au niveau des nerfs rachidiens sacrés un et deux. Donc :
- récepteurs : terminaisons nerveuses du tendon d’Achille;
- neurone sensitif de la jambe;
- centre d’intégration : moelle épinière;
- neurone moteur : nerfs sacrés un et deux;
- effecteurs : les muscles de la jambe.

5. Le réflexe stylo-radial

48 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


Le réflexe stylo-radial implique, quant à lui, un tendon situé dans la région du poignet. En percutant ce
tendon, cela entraîne le déplacement de la main vers le haut. Pour permettre ce mouvement, il faut fléchir le
coude. C’est un arc réflexe simple dont le centre de contrôle se situe dans la moelle épinière au niveau des
nerfs rachidiens cervicaux un et deux. Donc :
- récepteurs : terminaisons nerveuses du tendon;
- neurone sensitif de l’avant-bras;
- centre d’intégration : moelle épinière
- neurone moteur; effecteurs : muscles de l’avant-bras.
6. Réflexes médullaires chez la grenouille
Pour éviter l’intervention de l’encéphale, on la détruit. La moelle épinière est intacte, on parle dans ce cas de
grenouille spinale.
Lorsqu’une grenouille est immobile sur un plan horizontal, ses pattes postérieures sont fléchies ; le
pincement d’un doigt de l’une des pattes postérieures entraîne automatiquement une rapide extension de
celles-ci. L’animal saute, fuyant ainsi la cause de l’excitation. La même extension des pattes postérieures se
produit chez une grenouille spinale. Ce comportement de fuite est donc un réflexe médullaire.
Donc la moelle est indispensable a l’accomplissement du reflexe.

II. Les réflexes conditionnels


1. Expérience de Pavlov
Pavlov utilise le dispositif expérimental ci-après, pour mettre en évidence deux types de reflexe, le reflexe
inné de salivation et le reflexe conditionnel.

Expériences sur les réflexes conditionnels sur le chien par Pavlov


A chaque fois qu’il dépose quelques gouttes de solution acidulée sur la langue d’un chien, ce dernier salive :
C’est la réponse automatique et innée à un stimulus (solution acidulée). Ce reflexe, comme tout reflexe inné
fait intervenir :
- Un récepteur sensoriel (papilles gustatives de la langue) ;
- Un centre nerveux (bulbe rachidien) ;
- Un effecteur (glandes salivaires) ;
- Des voies nerveuses centripètes (fibres sensitives) et centrifuge (fibres motrices).
-
Centre nerveux

49 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


(Fibres sensitives) Influx centripète
(Fibres motrices)
Influx centrifuge

Récepteur sensoriel
Effecteur (glandes
(papilles
salivaires)
gustatives)

Réponse : Salivation
Schéma montrant un ‘’Arc reflexe’’
Cette réponse donnée par un stimulus (solution acidulée) peut être conditionnée par le son de la cloche.
Au cours du conditionnement, il est devenu capable de déclencher, a lui seul, la sécrétion salivaire. Le signal
sonore est alors appelé stimulus et la réponse comportementale obtenue est un réflexe conditionnel.

III. L’activité spontanée


L’exécution d’un mouvement, si simple soit-il, nécessite la contraction de muscles précis. Cette contraction
est toujours commandée par le système nerveux central mais le mouvement peut correspondre :
- soit à un mouvement décidé par le sujet : on parle alors d’un mouvement volontaire ou spontané ;
- soit à un mouvement automatique, involontaire en réaction à un stimulus externe : on parle d’un
mouvement réflexe.
1. Les structures impliquées
La réalisation d’un mouvement volontaire met en jeu un ensemble complexe de mécanismes. En réalité, un
mouvement concernant une partie du corps, ne se limite pas uniquement à celle-ci, mais concerne le corps
tout entier.
a. La moelle épinière
la moelle épinière est un centre nerveux formé au centre de la substance grise constituée de corps cellulaire
(ou péricaryon) présentant deux sortes de prolongement : axone et dendrite et a la périphérie de la
substance blanche qui comporte que des fibres nerveuses.
La moelle épinière conduit des informations sensitives et motrices. Les nerfs qui contrôlent les membres
empruntent la moelle épinière.
Lorsque la moelle épinière est lésée, la transmission du message nerveux du cerveau vers les muscles est
altérée : le contrôle volontaire des mouvements devient impossible.

50 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


Schéma de la coupe transversale de la moelle épinière

b. Le cortex cérébral
C’est la partie superficielle du cerveau constituée de substance grise. Le cortex cérébral est organisé en
différentes aires corticales qui ont chacune une fonction spécialisée (aire auditive, aire visuelle, aire motrice
…).
c. Cortex moteur
C’est la partie du cortex cérébral impliqué dans la motricité volontaire.

2. La programmation et le contrôle du mouvement


L’écorce cérébrale est l’élément prédominant dans les mouvements volontaires. Cependant, pour des
mouvements d’abord volontaire puis automatiques (marche, écriture), il perd son importance au profit de
divers centres nerveux sous-corticaux qui sont hors du cortex cérébral.
La programmation du mouvement se fait grâce à un souvenir ou une idée ; contrairement aux reflexes, les
stimulations ne sont pas utilisées aussitôt : il y a eu un intervalle de temps de durée variable, pendant
laquelle l’activité cérébrale a continué. Il y a donc intervention de la volonté et de la mémoire, qui dépendent
étroitement du cerveau, mais qui ne sont pas localisés sur les aires motrices qui appartiennent quant à elles à
l’appareil d’exécution des mouvements volontaires.

a. Le déclenchement
• Provient de stimuli sensoriels : locaux, visuels, olfactifs, auditifs, vestibulaires (déplacement en terrain
accidenté)…
• Peut être initié par une démarche intellectuelle, un besoin, une sensation de faim, de soif.
b. Le contrôle permanent
• Il est nécessaire à l’exécution correcte du mouvement. Il est assuré par le cervelet qui analyse et compare
les données. Il est assuré d’une part par un retour d’informations sensitives proprioceptives
• informent le Système Nerveux Central de l’état de la musculature
• informent de la position des segments de membres (important pour un déplacement yeux fermés ou dans le
noir, encore plus en apesanteur)
Le cervelet est capable de détecter et de corriger les erreurs entre programmation du mouvement et
déroulement réel de celui-ci.

Le système nerveux est une composante très essentielle de l’organisme car elle permet notamment de :
• De recueillir des informations en provenance de l’environnement et des structures internes et de convoyer
les messages vers les centres.
• D’intégrer et éventuellement de mettre en mémoire ces informations au niveau des centres.
• D’élaborer des décisions et de propager des messages efférents correspondants vers la périphérie pour
générer des actions appropriées.

51 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


EXERCICES

Exercice 1 : Restituer ses connaissances


1. Pour chaque situation décrite ci-dessous, identifiez le type de neurorécepteur (suivant la nature du
stimulus) qui est stimulé.
a. Un coup de marteau sur un doigt. ___________________________________
b. Le goût de sucré en mangeant du gâteau. _____________________________
c. La sensation de brûlure au contact d’une surface brûlante. ________________
d. L’arrivée d’une lumière trop vive. ____________________________________
e. Un arbre qui tombe sur une jambe. ___________________________________
2. Rappeler l’organisation générale du système nerveux.
3. Qu’appelle-t-on arc réflexe ?

Exercice 2 : Exploiter des résultats d’expériences.


Le médecin fait asseoir BESSANTOA sur le bord d’une table les jambes pendantes et tape un coup sec juste
en dessous de la rotule.
1. Qu’observe-t-il ? Que veut-il vérifier ?
2. E passant les mains devant les yeux de Daryl, que provoque-t-il ?
3. Quel nom donne-t-on à ces deux réactions ? Justifier.
4. Expliquer le mécanisme de ces réactions à l’aide d’un exemple.

Exercice 3:
Afin de déterminer le rôle de chaque organe dans le système nerveux, on a effectué une série d’expériences
sur des grenouilles que l’on a ensuite mises en présence d’une stimulation afin de les faire fuir :
52 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite


A l’aide de tes connaissances et de l’utilisation des données figurant dans le tableau, décris le trajet de
l’information qui aurait dû conduire à la fuite, en le justifiant par le comportement de la grenouille.
Exercice 4:
1. Un camarade est endormi. Vous lui chatouillez la plante d’un pied. Il retire sa jambe sans se réveiller.
2. Comment qualifiez-vous le mouvement accompli par la jambe ?
3. Comment appelle-t-on le trajet suivi par l’influx nerveux depuis la plante du pied où il a pris naissance
jusqu’au muscle ?
Chez plusieurs grenouilles, une patte postérieure étant étendue, on pince l’extrémité du pied correspondant.
- Expérience A : La première grenouille, intacte, retire sa patte en la repliant et, si elle le peut,
se sauve.
- Expérience B : La deuxième grenouille a son encéphale détruit ; la patte excitée se replie, mais
il n’y a pas d’autres réactions.
- Expérience C : Chez une troisième grenouille, l’encéphale et la moelle épinière ont été
détruits ; pour cet animal, aucun mouvement ne fait suite au pincement.
4. Quelles conclusions peut-on tirer de ces résultats expérimentaux concernant le rôle des centres nerveux ?

Exercice 5:
La figure ci-dessous est une coupe transversale de la moelle épinière.

1. Reproduisez cette coupe et annotez-la.


2. Complétez-la de manière à obtenir un arc réflexe simple.
3. Expliquez alors ce qu’un arc réflexe en vous servant de la coupe.
4. Dessinez et annotez une cellule nerveuse de la racine antérieure de la moelle épinière.

53 | Fascicule strictement réservé aux élèves du Complexe Scolaire International GALAXY.

Toute reproduction, même partielle, est interdite

Vous aimerez peut-être aussi