Prof : Mohamed BOUZIT
Droit civisme et citoyenneté
Les chapitres du cours :
1-Le droit subjectif
2-La citoyenneté : nationale, internationale
Des projets à réaliser : droit subjectif / la citoyenneté
Préambule :
Le droit, au sens large, est divisé en deux parties :
➢ Le droit subjectif : un ensemble de prérogatives détenues par chaque
individu.(prérogative). Et un droit assuré par le droit objectif, exemple :
(droit de santé (droit subjectif) assuré par la constitution (droit objectif).
➢ Le droit objectif : les règles juridiques qui nous aident à vivre ensemble
(l’ensemble des lois).
1e chapitre :Droit subjectif :
Les règles juridiques n’ont pas toujours existé, mais avec le temps, d’autres
règles sont apparues, telles que les règles religieuses, morales, coutumières et
de conduite. Sans règles, nous aurions l’anarchie, et avec les règles, nous
pouvons avoir la cohabitation.
Le droit est l’ensemble des règles juridiques, commençant par celles issues de
la nature, telles que le droit à la vie et l’interdiction de la torture.
Les règles positives sont des règles juridiques posées par les êtres humains.
Elles sont neutres, par exemple, les règles de fiscalité et le code de commerce.
Le droit positif est un concept élaboré par trois écoles de pensée :
Le positivisme sociologique : selon les défenseurs de cette école, la loi reflète la
volonté de la société, et si la société rejette les règles de droit, elles seront
rejetées.
Parmi les plus importants théoriciens de cette école de pensé , on compte
Auguste Comte, qui soutient que la loi doit refléter la volonté de la société.
Le positivisme étatique : la loi doit être établie par l’État car il a les moyens de
légiférer pour la société.
Parmi les plus importants théoriciens de cette école de pensé , on trouve
Machiavel avec son œuvre Le Prince, Rousseau et Hobbes.
Le positivisme juridique : les textes de loi doivent respecter une certaine
logique, c’est ce qu’on appelle la hiérarchie des normes, c’est-à-dire que les
textes doivent avoir une certaine cohérence.
Parmi les plus importants théoriciens de cette école, on trouve Hans Kelsen
avec sa pyramide qui hiérarchise la loi : les lois internationales, la constitution,
la loi, le décret-loi, le règlement.
Une règle de droit présente des caractéristiques permettant de l’identifier :
Elle est générale : s’applique à tout le monde.
Elle ne concerne pas une personne ou un groupe de personnes (exception : les
décrets de nomination).
Elle est abstraite : ne reproduit pas la réalité.
Elle est obligatoire : s’impose à tous, sous peine de sanctions par l’État qui
exerce le monopole de l’imposition des sanctions.
Elle est permanente : depuis sa promulgation (au moment de la publication
dans le bulletin officiel) jusqu’à son abrogation.
Elle est coercitive : elle contraint les gens à respecter la loi.
TAF : Faites une recherche sur les penseurs qui ont fondé les trois écoles de
pensée : Auguste Comte, Machiavel et Hans Kelsen. Résumez leurs idées
générales sur une page pour chaque école de pensée.
2e séance le :12/03/2024.
Pour qu'on puisse se voir ensemble il faut un élément de regèle de conduite
d'où intervient : -la règle de droit
- la règle de la morale
-la règle religieuse
la règle de droit et la règle morale : plusieurs règles de droit empreinte de la
morale selon la finalités Is ont la même finalité c'est de permettre de vivre
ensemble et la régulation de l’activité humaine mais la morale permet aussi la
perfectionnement intérieure de la personne.
Selon la source : la règle de droit comme source la volonté de l'Etat et de la
société, la règle de la morale est une révélation de la conscience.
Selon le contenue : la règle de droit est une règle écrite et précise et claire
exemple le code de la famille la règle de la morale est une règle non écrite,
vague et non claire, exemple la charité
Selon la sanction : la réglé de droit at coercitive pour l'intimidation des gens,
en revanche la règle de morale n'instaure pas des sanctions mais elle peut
conduire au remord et réprobation selon la conscience des personnes.
En terme de source la règle de droit à plusieurs sources :
Les sources national :la loi au sens large, la constitution.
➢ 1e source de la règle de droit :la constitution : la loi fondamentale de
l’Etat, la loi qui organise le pouvoir dans un État (dans un État on a trois
pouvoirs : exécutif, législatif, judiciaire dans les États démocratique on
constate la séparation des pouvoirs au contre dans un État dictature
toutes les pouvoirs concentrés dans un seul main.
➢ 2e source de la règle de droit : c’est la loi au sens large : c’est-à-dire la
loi et le règlement.
o la loi : c’est un texte voter par le parlement mais l’initiative faite
par le gouvernement (projet de loi) ou par le parlement
(proposition de loi)
o Le règlement (décret, les arrêts ministériel) : une œuvre de
gouvernement.
La loi initié par le parlement ou le gouvernement mais doit être l’objet
d’un débat est une fois elle votée après les trente jours qui suite le
vote, le roi promulgué, et elle est publiée en bulletin officiel mais
après la publication en vérifie la constitutionnalité de la loi par la cour
constitutionnelle.
L’article 67 de constitution à déterminer les domaines de la loi ou le
parlement légifère mais l’article 4 donne la possibilité au gouvernement
de légifère dans le cas des exceptions ou le gouvernement peut prendre
des décisions qui dépasse sa compétence.
➢ 3e source de la règle de droit :la coutume : c’est un usage qui est prolongé
par le temps est lorsqu’on parle de la coutume on parle de deux
conditions :
o L’élément psychologique : à chaque fois qu’on est face à cette
coutume on a la sensation que cette coutume est obligatoire (on a
la conviction qu’elle est obligatoire).
o L’élément matériel :que cette usage va être coutume quand elle a
la généralité.
o Ancien.
o Constant : répétitif d’une façon constant.
➢ 4ème source de la règle de droit :la jurisprudence : c’est l’ensemble des
décisions prise par les tribunaux marocains (un courant jurisprudentiel).
➢ 5ème source de la règle de droit : la doctrine : c’est l’ensemble des
productions scientifiques, littéraires, des juristes (un mélange entre les
praticiens et les théoriciens) praticien cherche les solutions, théoriciens
cherche les problèmes.
➢ 6ème source de la règle de droit : source internationale :les traités et les
conventions : pour que la convention sera partie des lois marocaines, elle
doit être ratifié par le parlement et elle sera dans l’arsenal juridique
marocaine.
3eme séance 19/03/2024
L’application de la loi dans :
• Le temps : au moment où il est publié dans le bulletin officiel elle est
entrée en vigueur.
• L’espace : une loi est appliquée sur un territoire donné (le principe de la
territorialité.
• La non rétroactivité de la loi : un événement passé est non concerné par
la loi qui est entrée en vigueur au présent.
Les sujets de droits :
• Les personnes morales publiques : l’Etat/les Établissements publics/les
collectivités territoriales.
• Les personnes morales privées :les sociétés /les syndicats….
• Les personnes physiques : c’est tout être humain dès la naissance jusqu’à
la mort ou la disparition (mort judiciaire), cette personne physique elle a
la capacité juridique de jouissance (jouir de ces droits) et exercice (la
capacité d’exercer à partir de l’âge de 18 ans).
4eme séance 05/04/2024
1- État de droit et droits de l’homme
• Une Constitution est un ensemble de règles Fondamentales, lois et
principes qui établissent la Structure et les fonctions principales d’un
Gouvernement ou d’une organisation politique.
• Elle définit les droits et les devoirs des citoyens, ainsi Que la répartition
des pouvoirs entre les différentes Branches du gouvernement (comme
l’exécutif, le Législatif et le judiciaire)
• Une constitution peut également définir les procédures pour modifier
ses dispositions, fournir des garanties fondamentales aux citoyens et
établir les bases de la Gouvernance.
2-Les droits de l’homme : universalité, Indivisibilité, interdépendance
• Les droits de l’homme, qu’est-ce que c’est ?
Ce sont des droits dont dispose tout être Humain en raison même de sa
condition Humaine. Ces droits, indispensables à une vie Libre et dans la
dignité, impliquent une Obligation de la part de l’État de les garantir, De
les protéger et de les rendre effectifs.
3- Cadre normatif international
La Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) adoptée le 10
décembre 1948, qui constitue un Véritable Code des droits de l’homme ;
Le Pacte international relatif aux droits économiques, Sociaux et
culturels (PIDESC) et le Pacte international Relatif aux droits civils et
politiques (PIDCP) adoptés à L’unanimité en décembre 1966.
La Déclaration de 1948 et les deux Pactes constituent Ce qu’on appelle la
Charte internationale des droits de L’homme (CIDH)d’un pays ou d’une
entité politique.
4- Les droits de l’homme : des droits universels
• Les droits de l’homme sont des prérogatives que chaque ordre
juridique reconnaît, non seulement a ses ressortissants, mais à tout
individu qui relève de sa juridiction.
• Les droits de l’homme sont universels en ce sens qu’ils s’adressent à
l’ensemble de la communauté Internationale, à tous les États, à toutes
les Nations, à tous les peuples et à toutes les Personnes car toute
l’humanité a contribué d’une Manière ou d’une autre à leur construction.
5- Classification des droits de l'homme ?
Traditionnellement, les droits de l'homme sont classés en trois
générations :
1. Les droits civils et politiques : 1re génération des droits de l'homme
2.Les droits économiques, sociaux et culturels : 2e génération des droits
de l'homme
3. Les droits de solidarité : 3e génération des droits de l'homme.
4.Quatrième génération des droits de l'homme: Cette génération est
encore en cours de conceptualisation et d'élaboration. Elle met souvent
l'accent sur les défis émergents et les enjeux contemporains tels que les
droits numériques, les droits de l'environnement, les droits liés à la
bioéthique, les droits des générations futures et les droits liés à la
technologie.
6- Cadre institutionnel de promotion et de Protection des droits de
l’homme :
• Le Conseil national des droits de l’homme(CNDH).
• L’Instance équité et réconciliation (IER).
7- Principe de la non-discrimination : tous Egaux avec nos différences
Le principe De Non-discrimination Est le Corollaire d’un des principes
fondamentaux en Matière de droits de l’homme à savoir celui de L’égalité
de tous les êtres humains devant la loi.
L’article 1er de la Déclaration universelle des Droits de l’homme (DUDH)
proclame que « Tous Les êtres humains naissent libres et égaux en
Dignité et en droits » .
8- Les instruments internationaux qui Prohibent la discrimination
Le principe de non-discrimination, principe Matriciel du droit
international des droits de L’homme, est consacré par tous les
instruments Internationaux des droits de l’homme.
La DUDH de 1948 affirme, dans son article 2, que << Chacun peut se
prévaloir de tous les droits et de Toutes les libertés proclamés dans la
présente Déclaration, sans distinction aucune […] », et Précise dans son
article 7 que « Tous sont égaux Devant la loi et ont droit sans distinction
à une Egale protection de la loi.
2eme chapitre :La citoyenneté :
On est citoyen(ne) lorsqu’on est reconnu comme membre D’une cité.
La citoyenneté est donc basée sur le « droit de cité >> qui Implique pour
une ou plusieurs personnes l’appartenance à Une communauté politique
(aujourd’hui, un État), la Jouissance de droits et libertés associés à cette
qualité et la Participation à la formation de l’intérêt général commun aux
Membres de cette cité.
La citoyenneté est inséparable de la nationalité, cette dernière Etant la
manifestation légale de l’appartenance à une cité.
Mais la citoyenneté passe aussi par le partage de valeurs Communes avec
le reste des membres de la communauté.
3eme chapitre : des projets à réaliser.
1e travail à faire :
Les Droits de l’Homme :
1.Les Droits Humains définition et aperçu Historique.
2. La déclaration universelle des Droits Humains.
3. Les droits civils et politiques.
4. Les droits individuels, les droits collectifs.
5. Les moyens de protections des droits humains.
2e travail à faire :
Les déterminants socioculturels de la Société marocaine :
1. L’individu-archétype : social/conformiste.
2. L’individu-prototype : social/conventionnel.
3. L’inconscient collectif : biais sociocognitifs.
3e travail à faire :
Les compétences sociales / civiques et Les obstacles à la communication :
1. Les obstacles à la transmission.
2. Les obstacles à la compréhension.
3. Les attitudes Porter.
4. L’engagement citoyen (Les jeunes et les Nouvelles formes d’engagement
citoyen, la Participation des citoyens à la vie locale…).
5. Ethique, valeurs et vie en communauté (La responsabilité individuelle et la
responsabilité collective..).
4e travail à faire :
La dynamique des groupes restreints :
1. Les caractéristiques des groupes primaires.
2. Les générateurs de la dynamiques.
3. Les facteurs de la cohésion collective.
4. Se comprendre et vivre ensemble.
5. Comprendre l’injustice, les confits qui nous Entourent.
6.Apprendre à écouter les autres, à avoir leur confiance.
