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Cours CNED 6eme - Science de La Vie Et de La Terre-Pages-5

Cours CNED 6eme - Science de La Vie Et de La Terre-pages

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séance 1 — Séquence 12

Séance 1
L’obtention d’aliments par transformations biologiques

j e sais déjà
Quand tu vas faire les courses, tu peux constater qu’il y a l’embarras du choix en ce qui
concerne les yaourts, les fromages, les pains. Deux yaourts de la même marque peuvent
avoir des goûts très différents selon la recette utilisée par le fabricant.

Exercice 1

Retrouver l’origine des aliments achetés.


Relie les aliments avec ce qui les a produits
Cidre • • Tomates
Ketchup • • Poule
Œuf • • Pommes
Pain • • Blé
Pâtes • • Betterave à sucre
Sucre • • Poisson
Surimi • • Chèvre
Yaourt • • Canne à sucre

Les produits des cultures et des élevages subissent des modifications.


L’Homme a cherché depuis les débuts de l’agriculture à conserver ses aliments et à les
modifier. C’est en essayant diverses méthodes qu’il a découvert (souvent par hasard !)
beaucoup de techniques encore utilisées aujourd’hui.
En Russie, on conservait les aliments dans la glace, en Grèce dans l’huile d’olive, au bord de
la mer dans le sel…
Il existe ainsi des traitements physiques, chimiques ou biologiques des aliments.
Parfois, on peut associer deux modes, une de transformation et une de conservation.

Transformations
Transformations physiques Transformations chimiques
biologiques
Congélation Conservation dans le sel Action de micro-
Cuisson (saumure), le sucre, la organismes (levures,
Fumage graisse, l’huile, le vinaigre moisissures) : fermentation
Mise en conserves ou l’alcool
Séchage Salage
Traitement UHT(*)

(*) UHT = Ultra Haute Température : on porte l’aliment à 140-150 °C pendant 3 à


4 secondes et on le refroidit très vite pour ne pas détruire les vitamines.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 119


Séquence 12 — séance 1

Exercice 2
Quelles transformations ?
Voici une liste de transformations subies par des aliments bruts. Indique pour chaque
aliment les modifications subies et s’il s’agit d’une transformation physique, chimique
ou biologique. Tu peux chercher sur les étiquettes, demander à quelqu’un de t’aider ou
chercher sur Internet. [Ra et I]
Canard devenu confit de canard : …………………………………………………………………..…..
Carottes en boîtes : ………………………………………………………………………………………….
Cuisse de porc devenue jambon blanc : ………………………………………………………………..
Cuisse de porc devenue jambon cru : …………………………………………………….…………....
Farine devenue pain : ……………………………………………………………………………………….
Fraises devenues confiture : ……………………………………………………………………………....
Lait mis en brique : …………………………………………………………………………..………………
Poissons divers devenus surimi : ……………………………………………………………………..…..
Saumon devenu tranches de saumon fumé : …………………………………….……………………

j e m’interroge
Voici la problématique de la séance.

Comment peut-on obtenir du pain à partir de la farine de blé ? Du yaourt à partir du lait ?
Le programme prévoit de ne traiter qu’une des deux transformations. Nous te présentons les deux ; tu
choisiras toi-même laquelle tu veux traiter.
Si tu veux travailler sur le pain, fais les exercices 3 et 4.
Si tu veux étudier le yaourt, fais l’exercice 5.
Dans les deux cas, fais tous les autres exercices !!

Quel sont les mécanismes responsables de ces transformations ?


Dans cette séquence, nous n’étudierons que les méthodes de transformations biologiques, c’est-à-dire
les transformations réalisées par des micro-organismes vivants.

Comment l’Homme a-t-il découvert ces méthodes ?

A Activités de découverte

Exercice 3
Depuis quand fait-on du pain ?
L’Homme cultive le blé et fabrique de la farine depuis 9 000 ans. Il a ensuite inventé la
« galette », mélange d’eau et de farine, mangée sèche ou trempée dans la soupe. Cette
galette toute plate n’est pas encore du pain à la mie bien gonflée ! On parle d’un pain
« azyme ».

120 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 12

Pour que le pain gonfle, il faut la présence dans la pâte à pain de levures1 vivantes.
Certains attribuent la découverte de la levure aux Égyptiens, il y a environ 3 000 ans. Ils
utilisaient l’eau du Nil pour faire la pâte et cette eau contenait des micro-organismes qui
étaient de véritables levures naturelles. C’est ainsi que les Égyptiens auraient découvert
par hasard les propriétés de fermentation2 de la levure. Comme ils ne savaient pas
pourquoi la pâte à pain « levait », ils étaient obligés de garder un peu de cette pâte, le
« pâton », pour le mélanger le lendemain à la nouvelle pâte et l’ensemencer.
Cette technique du pâton sera utilisée jusqu’au XIXe siècle, jusqu’à la découverte de
l’existence de ces ferments.
1- Cherche la définition du mot azyme dans le dictionnaire. [I]
.....................................................................................................................................
2- Où et quand a été découverte la fermentation du pain ? [I]
.....................................................................................................................................
3- Que contenait l’eau du Nil qui faisait gonfler la pâte ? [I]
.....................................................................................................................................
4- Comment les Hommes faisaient-ils pour reproduire la fermentation du pain ? [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

Tu peux voir une photo de pain azyme à la séance 2 document 9.

Exercice 4
Je fais mon pain ! [Re]
Pour cet exercice, il te faut :
- 600 grammes de farine, 2 pincées de sel et 350 mL d’eau,
- de la levure délayée dans un peu d’eau tiède.
Déroulement de l’expérience :
Mélange la farine, l’eau et le sel. Tu obtiens une boule de pâte que tu vas séparer en
trois morceaux égaux. Suis ensuite les instructions du tableau ci-dessous.

Pâte n° 1 Pâte n° 2 Pâte n° 3


Ajout de levure non oui oui
Pétris longuement Pétris longuement Pétris longuement
et laisse reposer et laisse reposer et laisse reposer
Conditions de
3 heures à 3 heures au 3 heures à
l’expérience
température réfrigérateur (5 °C) température
ambiante (20 °C) ambiante (20 °C)

1. Levure : champignon microscopique


2. Fermentation : transformation de la pâte à pain par la levure

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 121


Séquence 12 — séance 1

Observe les photos du document 2 : elles montrent les trois pâtons obtenus après le
pétrissage (a) puis les trois pâtons après les 3 heures de repos (b).

Document 2 : Action des levures sur de la pâte à pain dans différentes


conditions.

(a)

(b)

© Cned F. Peltier

1- Dans quelles conditions la pâte à pain a-t-elle levé ? [I]

.....................................................................................................................................

2- Que peux-tu en conclure sur l’action de la levure ? [Ra et C]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

3- La fermentation de la pâte par la levure a produit un gaz, le dioxyde de carbone.


Comprends-tu mieux pourquoi la pâte a levé ? [Ra]

.....................................................................................................................................

La fermentation de la pâte à pain produit aussi de l’alcool … mais il s’évapore à la cuisson !!

Exercice 5

Je fais mon yaourt ! [Re]

Pour cet exercice, il te faut :

- un yaourt du commerce (ou fait maison)

- trois pots de yaourt en verre vides

- du lait chauffé à 43 °C

122 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 12

Déroulement de l’expérience :
Mets du lait dans les trois pots de yaourt et suis les consignes du tableau :

Pot n° 1 Pot n° 2 Pot n° 3


Ajout de yaourt Oui, mélange bien Oui, mélange bien Non
Place le pot de Laisse reposer Laisse reposer
yaourt dans une 5 heures 5 heures
casserole d’eau à 43 °C à 43 °C
Conditions de
et fais bouillir 5
l’expérience
minutes ; laisse
ensuite reposer 5
heures à 43 °C
Tu peux placer les yaourts dans une yaourtière si tu en as une, ou alors les mettre au four (chauffage
minimum qui ne doit pas dépasser 50 °C) dans un plat contenant de l’eau à 45 °C.
Résultats de l’expérience :
On obtient un yaourt bien ferme seulement dans le pot n° 2. Dans les deux autres pots,
le lait est resté liquide.
1- Quelles sont les conditions permettant d’obtenir la fermentation du lait et l’obtention
d’un yaourt ? [I et Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
2- Le micro-organisme responsable de la fermentation du lait est le lactobacille. C’est une
bactérie. Peux-tu expliquer pourquoi elle n’a pas agi sur le lait dans l’expérience n° 1. [S et Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

La fermentation du lait produit de l’acide lactique.


Originaire d’Asie, où on le connait depuis environ 10 000 ans, le yaourt est apparu en France vers
1540 : François 1er aurait été guéri de troubles intestinaux grâce à un yaourt au lait de brebis offert
par Soliman Le Magnifique (sultan ottoman)!

j e retiens
Le lait se transforme en yaourt quand il est mélangé à des ferments lactiques.
Les ferments lactiques sont des bactéries qui transforment le sucre du lait et produisent
un acide (l’acide lactique) qui coagule le lait. Leur action dépend de la température.
L’amidon de la farine subit l’action des levures. En dégradant l’amidon, ces micro-
organismes unicellulaires du groupe des champignons fabriquent du dioxyde de
carbone qui fait gonfler la pâte.
Ces transformations du lait et de la farine sont des fermentations ; elles provoquent
toujours un dégagement de dioxyde de carbone. Certaines fermentations produisent de
l’alcool ; d’autres produisent des acides.
Les levures et les ferments lactiques assurent la transformation biologique des aliments.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 123


Séquence 12 — séance 1

B Exercices d’application

Exercice 6

Les levures
Les levures sont des champignons microscopiques unicellulaires, généralement de forme
ovale, mesurant de 0,01 mm à 0,05 mm, capables de provoquer la fermentation des
matières organiques animales ou végétales. On les a baptisées « levures » car elles étaient
capables de faire « lever » la pâte à pain. Ce nom, qui n’a rien de scientifique, leur est
resté !
Comme les autres champignons, elles se nourrissent de matières organiques vivantes ou
mortes. On les trouve en abondance dans les endroits riches en sucre (sur les fruits mûrs,
les feuilles, le nectar des fleurs…) mais aussi dans le tube digestif des animaux (donc chez
l’Homme !).
La levure la plus connue est la levure de boulanger (aussi appelée levure de bière !).
Les levures ne peuvent agir que si elles sont vivantes. Il ne faut pas les confondre avec les
« levures chimiques », préparations à base de bicarbonates destinées elles aussi à
produire du dioxyde de carbone à la cuisson, mais qui ne transforment pas l’aliment.

Document 3 : Différents levures du commerce : deux levures chimiques et deux levures


de boulanger.

Les levures sont utilisées pour la panification, l’affinage des fromages, la production de
vins, bières et alcools, la fermentation de nombreux aliments dont le lait. On sait aussi
leur faire fabriquer des antibiotiques, des vitamines, des hormones… donnés à l’Homme
pour le soigner.
1- Les levures sont microscopiques. Si tu prends une levure de 0,01 mm, combien peux-tu en
ranger côte à côte le long d’un trait de 1 mm ? [Ra]
.....................................................................................................................................
2- À quel groupe appartiennent les levures ? [I]
.....................................................................................................................................
3- Pourquoi les a-t-on appelées « levures » ? [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
4- Est-ce que la levure chimique est vivante ? [I et Ra]
.....................................................................................................................................

124 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 12

Exercice 7
La fabrication du vin.
Dans l’Iliade et l’Odyssée, Homère parle de la ruse d’Ulysse qui enivra le cyclope afin de
pouvoir le vaincre ! Le vin est connu depuis 8 000 ans en Iran.
Le jus de raisin ne donne du vin que si des levures transforment le sucre du jus de raisin
en alcool : c’est la fermentation alcoolique. Il faut qu’elle soit bien maîtrisée, sinon le vin
donne du vinaigre !... La fermentation doit se faire entre 18 °C et 30 °C. Les cuves se
mettent à « bouillonner ».
Les levures sont présentes partout : dans le vignoble, dans les chais et attendent le bon
moment pour attaquer le sucre du raisin !
S’il n’y a pas assez de levure sur le raisin au moment de la récolte, le viticulteur peut en
ajouter dans ses cuves. Le type de levure choisi par le viticulteur joue un rôle capital dans
l’arôme et le goût du vin obtenus.
Un autre mécanisme, intervenant avant la cueillette du raisin, permet de modifier le goût
du raisin, et donc du vin.
Un autre champignon, le botrytis, se développe sur les grains de raisin dans certaines
conditions d’humidité et d’ensoleillement. On parle de « pourriture noble », terme
impropre puisque les grains ne sont pas pourris, mais moisis.
Le botrytis se nourrit de l’eau du raisin et y laisse le sucre, ce qui aura donc des
conséquences sur la fermentation alcoolique par les levures. Ce champignon a donc une
influence sur les arômes du vin.
Si les conditions du milieu ne sont pas bonnes (trop d’humidité, pas assez de soleil…), ce
champignon peut endommager la récolte : on parle alors de pourriture grise et le raisin
ne pourra pas être utilisé.

Document 4 : « Pourriture noble » sur du raisin

© Cned F. Peltier
1- Qui est responsable de la fermentation alcoolique du raisin ? [I]
.....................................................................................................................................
2- Que se passe-t-il pendant la fermentation alcoolique ? [I et S]
.....................................................................................................................................
3- Pourquoi les cuves bouillonnent-elles ? [Ra]
.....................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 125


Séquence 12 — séance 1

4- Le botrytis ne fait pas fermenter le jus de raisin. Quelle est son action ? [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
5- Qu’est-ce qui peut expliquer qu’un même jus de raisin donne des vins aux goûts
différents ? (plusieurs raisons) [I et Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

Remarque : Un aliment moisit lorsque des moisissures se déposent sur lui. Un aliment pourrit
lorsqu’il se décompose.

Par exemple : le Roquefort est moisi, mais pas pourri ! Une tomate oubliée dans le frigo finit par
pourrir sans être moisie…

Vin, cidre et champagne !

La fermentation alcoolique dégage du dioxyde de carbone. Le vigneron attend que le gaz soit parti avant de
mettre son vin en bouteille.

Mais si le producteur met le vin en bouteille avant que tout le gaz ne soit parti … il obtient du champagne !!...
Et c’est pareil pour le cidre : on met le jus de pomme en bouteille alors qu’il fermente encore. Attention à
l’ouverture de la bouteille … le gaz emprisonné ne demande qu’à faire sauter le bouchon !!...

Exercice 8
Je montre que la fermentation dégage un gaz et de l’alcool.
Tu peux très facilement réaliser l’expérience suivante. [Re]
Il te faut :
- une petite bouteille en verre ou en plastique contenant un mélange d’eau très sucrée et de
levure du commerce (environ la moitié de la bouteille),
- un petit ballon de baudruche,
- un bouchon percé (ou de la pâte à modeler pour faire un bouchon),
- un alcootest (attention, regarde bien la notice : il y a un sens d’utilisation avec un côté
pour souffler et un côté par lequel l’air peut sortir.) L’alcootest est jaune s’il n’y a pas
d’alcool ; il devient vert s’il y en a (peut-être que l’alcootest que tu auras acheté aura
d’autres couleurs ; lis bien la notice). (Tu peux faire l’expérience sans l’alcootest si tu ne peux pas
t’en procurer.)
Déroulement de l’expérience :
Plante l’alcootest dans le bouchon du côté où il faut souffler et accroche solidement le
ballon à l’autre extrémité côté « sortie de l’air ». Installe ton montage sur le goulot de la
bouteille. (Si tu n’as pas de bouchon percé, fais une boule de pâte à modeler autour de
l’alcootest et mets-la dans le goulot de la bouteille ; la pâte à modeler doit bien fermer le
goulot.)
Résultats de l’expérience :
Après 3-4 heures, observe ce qui s’est passé et réponds aux questions ci-dessous. Si tu
n’as pas pu faire l’expérience, observe bien la photo du document 3.

126 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 12

Document 5 : Fermentation de l’eau sucrée : début de l’expérience ; expérience


après 3 heures ; agrandissement de l’alcootest après 3 heures d’expérience.

© Cned F. Peltier
1- Un gaz a gonflé le ballon. Peux-tu expliquer d’où vient ce gaz ? [Ra]
.....................................................................................................................................
2- Peux-tu préciser la nature du gaz obtenu ? [Sa]
.....................................................................................................................................
3- Quelle est la couleur de l’alcootest à la fin de l’expérience ?
Que peux-tu en déduire ? [I et Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
4- Rédige une conclusion simple pour expliquer ce qu’il s’est passé au cours de cette
expérience. [Ra et C]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
Remarque : la fermentation de la farine produit aussi de l’alcool … mais il s’évapore à la cuisson !!...
la fermentation du lait ne produit pas d’alcool, mais de l’acide lactique.
Exercice 9
Rédige une phrase avec les groupes de mots suivants : [Sa et C]
ferments lactiques / lait / transformation biologique / yaourt / êtres vivants, si tu as choisi
de travailler sur le yaourt.
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
levures / pâte à pain / fermentation / vivantes, si tu as choisi de travailler sur le pain.
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 127


Séquence 12 — séance 1

Exercice 10
Le Nuoc-mam
Originaire du Viêt Nam, le nuoc-mâm est produit dans divers pays d’Asie du Sud-Est,
comme la Thaïlande, le Cambodge et le Laos. Il est aussi produit en Chine et même au
Sénégal.
Le nuoc-mâm est une saumure de poissons obtenue par une fermentation d’anchois
et de sel. On met 100 kg d’anchois et 15 kg de sel dans des barriques ; au bout de
trois mois, un liquide brunâtre coule des barriques ; on le récupère et on le reverse en
permanence sur la saumure pendant trois autres mois afin de concentrer les saveurs.
Au bout de cette période, le nuoc-mâm est extrait par pressage et filtrage et est mis en
bouteille. Il est utilisé à table comme assaisonnement ; il remplace le sel et constitue un
riche apport en oligo-éléments.
La qualité de nuoc-mâm dépend de plusieurs choses :
- la qualité des poissons utilisés : le meilleur nuoc-mâm est fait avec des anchois ; on peut
en faire avec d’autres poissons, des calmars ou d’autres produits de la mer.
- la durée de la macération : plus elle est longue (plus de 6 mois), plus le nuoc-mâm est
de qualité.
Les Romains fabriquaient un équivalent du nuoc-mâm, le garum, à base de poissons de rivière et de
mer.
1- Quel est l’animal qui sert à faire le nuoc-mâm ? [I]
.....................................................................................................................................
2- Combien de temps dure la fabrication ? [I]
.....................................................................................................................................
3- Quel est l’avantage du nuoc-mâm par rapport au sel ? [I et Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

le coin des curieux

Un grand pas pour l’humanité : l’invention des conserves par Nicolas Appert !
Enfant d’aubergiste, Nicolas Appert devient très jeune cuisinier et confiseur. Dès 1790, il cherche
des solutions pour améliorer les modes de conservation des denrées alimentaires.
Prenant en compte plusieurs critères (modification du goût, coût important et pauvres qualités
nutritives des produits séchés, salés, fumés et confits), il est le premier à mettre au point une
méthode de conservation durable des aliments : il les stérilise par la chaleur dans des bouteilles
en verre (ou des boîtes métalliques) hermétiques.
Ce traitement thermique s’effectue à une température égale ou supérieure à 100 °C pendant
une durée variable selon la nature et la quantité de produit à traiter. Il détruit ou inactive tous les
micro-organismes susceptibles d’altérer le produit, ou de le rendre impropre à la consommation.
Nous sommes en 1795 ; Nicolas Appert vient d’inventer les « conserves ». 50 ans avant Pasteur, il
a découvert la pasteurisation, mais sans l’expliquer.
En 1802, Appert crée près de Paris la première fabrique de conserves au monde, conserves
testées par la Marine française !

128 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 12

Conscient de l’importance de sa découverte, il décide d’en faire profiter l’humanité plutôt que
de s’enrichir… Dès ce moment, sa méthode est copiée par les Britanniques qui se contentent de
l’honorer du titre symbolique de « bienfaiteur de l’humanité » !

La France a oublié Nicolas Appert (1749-1841), mais les Américains s’en souviennent puisque,
chez eux, on ne dit pas stérilisation des conserves, mais « appertisation » !

C’est aussi Appert qui inventa le bouillon en tablettes, les procédés de clarification des boissons fermentées, le
lait concentré et le premier « lait pasteurisé » (qui se conservait deux semaines en plein été !)….

Document 6 : Louis Pasteur (1822-1895)

© RMN (Musée d’Orsay / Gérard Blot / Hervé Lewandowski n° DO1986-16


Huile sur toile de Edelfelt Albert Gustaf Aristide (1854-1905)

Louis Pasteur et les fermentations

C’est en 1856 qu’un fabricant d’alcool de betterave pose à Pasteur, alors professeur de chimie à
l’université de Lille, la question qui va déclencher toutes ses recherches : « Une grande partie de ma
production devient aigre sans raison apparente. Pourquoi ? »

Louis Pasteur démontre alors que toute fermentation est due à la présence d’un micro-
organisme. Il constate que les fermentations sont différentes lorsqu’elles produisent de l’alcool
ou du vinaigre. À chaque fermentation correspond un ferment particulier.

À la suite de ses premières découvertes, il se demande d’où proviennent les micro-organismes,


agents de la fermentation. Il démontre que les micro-organismes sont apportés par l’air extérieur.
Il met alors au point, en 1865, la « pasteurisation » : stérilisation des aliments par chauffage.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 129


Séquence 12 — séance 1

Il se demande ensuite comment s’opèrent les fermentations, comment agissent les ferments
(quantité de ferment, température…). Il arrive à isoler les ferments et affine les techniques
d’ensemencement avec des doses infimes de ferment. C’est l’origine de toute la technique
microbiologique.

Pasteur applique ensuite ses méthodes à l’industrie et à l’agriculture. Il montre aux vinaigriers,
aux viticulteurs, aux brasseurs de bière… comment obtenir un vinaigre, un vin, une bière… d’une
qualité constante.

À partir de 1877, Pasteur se consacrera à l’étude d’autres micro-organismes, pathogènes ceux-là, et mettra au
point les vaccins qui l’ont rendu célèbre. Le plus fameux est le vaccin contre la rage testé en 1885 !

Pasteur fondera l’institut qui porte son nom en 1888. On y fait encore et toujours de la recherche contre les
nouvelles maladies.

le coin des curieux

Les aliments fermentés sont bons pour la santé !


Dans tous les pays, on sait depuis toujours que les aliments fermentés sont bons pour la santé.
Selon les diététiciens, il faudrait manger chaque jour des aliments fermentés, notamment les
yaourts et fromages.

Notre corps utilise les bactéries pour l’aider à digérer ses aliments et pour prévenir et combattre
les maladies. Les levures contiennent des sels minéraux, des vitamines … qui aident les cellules à
mieux fonctionner. Le médecin te prescrit des levures lorsque tu dois prendre des antibiotiques
afin de renforcer ta flore intestinale.

Les élèves du Cned vivent sur les cinq continents. Partout on trouve des aliments fermentés tels
que les olives, le yaourt (le lassi en Asie, le buttermilk en Amérique, l’ighi en Afrique du Nord…),
le pain, les fromages…

Partout on fait fermenter les légumes (choucroute, sauce soja…), les poissons (tarama), les
viandes (salami, saucisson)… pour les conserver plus longtemps sans altérer leur goût et leurs
vitamines.

Partout on fabrique des alcools (de riz, de blé, de betterave…), des vins, du vinaigre, du cidre,
des bières.

Tu peux partir à la découverte des cuisines du monde sur Internet !

130 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 12

Séance 2
L’amélioration des transformations biologiques

j e sais déjà
Tu sais qu’il existe de nombreuses variétés de pains. Les boulangers les appellent pains
spéciaux.
Tu sais que dans tous les pays, il existe de nombreux fromages faits avec le lait de chèvre, de
brebis, de bufflonne, de vache...
Dans les pays industrialisés, le rayon des yaourts occupe dix fois plus de place aujourd’hui
qu’il y a 20 ans.
Pasteur a travaillé sur les micro-organismes utiles ou pathogènes et a permis de comprendre
leur action. Plus de 95 % des microbes sont inoffensifs, voire utiles ; moins de 5 % sont
pathogènes (provoquent des maladies).

j e m’interroge
Voici la problématique de cette séance.

Quelles sont les étapes de la fabrication du pain ?


Pourquoi existe-t-il autant de sortes de yaourts ?
Les petits suisses et les fromages blancs sont-ils des yaourts ?

Note à l’attention de l’élève : comme dans la séance 1, un seul exemple sera traité. À toi de
choisir :

- Si tu veux découvrir les étapes de la fabrication du pain, réalise l’exercice 11.

- Si tu veux comprendre la diversité des produits lactés (qui viennent du lait), réalise l’exercice 12.

Quel que soit ton choix ; tu réaliseras tous les autres exercices de cette séance.

Les produits fermentés peuvent-ils contenir des micro-organismes


pathogènes. Comment faire pour les éviter ?

A Activités de découverte

Exercice 11
Les étapes de la fabrication du pain.
Elles sont quasiment identiques chez l’artisan boulanger et dans la boulangerie industrielle
d’un supermarché.
Étape 1 : le pétrissage. Le boulanger met dans son pétrin de la farine, de l’eau, du sel et de
la levure. Le pétrin tourne pendant 15 à 20 minutes ; on obtient une pâte homogène.
Étape 2 : le pointage. La pâte est mise à reposer 1 heure à 22 °C dans un grand bac. Elle
commence à gonfler : elle « pointe ».

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 131


Séquence 12 — séance 2

Étape 3 : la division. Le boulanger partage la pâte en petites boules de même poids,


appelées pâtons.

Étape 4 : le façonnage. Le boulanger donne aux pâtons la forme désirée : baguette, pain
allongé ou boule. Les pâtons sont alors déposés sur des toiles.

Étape 5 : la seconde levée ou apprêt. Les pains crus se reposent à nouveau pendant 3 à 5
heures ; ils triplent de volume.

Étape 6 : la cuisson. Avant d’enfourner les pâtons, le boulanger les « signe » : il les incise
de petits coups de couteau qui diffèrent d’un boulanger à l’autre, comme une signature. La
cuisson se fait à 250 °C. La croûte se forme. La durée de cuisson varie selon la taille et la
forme des pains (15 à 30 minutes).

Étape 7 : le défournement. L’étape est délicate : les baguettes chaudes sont fragiles !

Document 7 : Différentes étapes de la fabrication du pain dans le rayon boulangerie


d’un hypermarché.
a b

c d e

© Cned F. Peltier
De gauche à droite et de haut en bas : a - seconde levée ; b - signature du pain ;
c - pétrissage ; d - enfournement ; e - division de la pâte en pâtons par une machine.

1- Les photos du reportage ont été mises dans le désordre. Remets les lettres dans l’ordre
chronologique du déroulement des différentes étapes de la fabrication du pain. [I]

.....................................................................................................................................

2- Explique l’action de la levure sur la farine. [Sa et C]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

132 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 12

Exercice 12
Comprendre la diversité des produits grâce à la diversification des ferments lactés.
La législation des yaourts est très précise. En France, la dénomination « yaourt » ou
« yoghourt » est strictement réservée aux laits dont la fermentation est obtenue par des
bactéries lactiques Lactobacillus bulgaricus et Streptoccus thermophilus.
Les fromages blancs et les petits suisses ne font pas partie des yaourts car leur technique de
fabrication ressemble à celle des fromages.
Les deux bactéries ont deux actions différentes :
- Lactobacillus bulgaricus acidifie le milieu. Lorsque l’acidité du lait atteint un certain seuil,
les caséines (protéines du lait) coagulent et le lait « durcit ».
- Streptococcus thermophilus élabore des substances aromatiques qui vont donner au
yaourt son goût particulier.
Ces bactéries doivent se trouver vivantes dans le produit fini ; il doit y en avoir au moins
10 millions par gramme et ceci jusqu’à la date limite de consommation. C’est la raison
pour laquelle on parle du yaourt comme d’un produit vivant !
Plusieurs facteurs vont jouer sur la qualité et le goût des yaourts, ce qui explique la grande
variété trouvée sur le marché :
- la qualité du lait (vache, brebis…),
- la provenance du lait (ferme, élevage industriel),
- la nourriture donnée aux animaux (herbe, foin, aliments industriels…),
- le taux de matières grasses du lait : lait entier, demi-écrémé ou écrémé,
- la qualité des ferments et leur origine.
- le traitement du yaourt après coagulation, qui détermine sa consistance :
- le yaourt normal est ferme,
- le yaourt brassé a été brassé en cuves avant d’être mis en pots,
- le yaourt à boire est du yaourt brassé puis battu avant d’être mis en bouteilles.
- l’ajout de poudre de lait, de crème, de sucre, d’édulcorants (faux sucres), de fruits, de
céréales, d’arômes… qui ne doit pas dépasser 30 % du yaourt. On obtient ainsi des
yaourts et des laits fermentés nature, sucrés, aromatisés ou aux fruits.
Ces dernières années, de nouveaux ferments lactiques sont apparus : bifidobactéries,
Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus casei… associés ou non aux deux ferments de base
des yaourts. Mais, conformément à la réglementation, ces produits ne peuvent revendiquer
la dénomination : yaourts.
1- Quels sont les deux ferments obligatoirement présents dans un yaourt ? [I]
.....................................................................................................................................
2- Peut-on appeler yaourt un produit qui contient en plus du bifidus ? [I]
.....................................................................................................................................
3- Peut-on appeler yaourt un produit aux deux ferments de base qui contient des fruits ? [I]
.....................................................................................................................................
4- Les yaourts sont-ils stérilisés après la fermentation du lait ? [I]
.....................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 133


Séquence 12 — séance 2

5- Qu’obtiens-tu si tu secoues un yaourt « normal » ? [I et Ra]


.....................................................................................................................................
6- Donne trois raisons pour expliquer la grande diversité de goût des yaourts. [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

Un pot de yaourt (125 g) contient :

- des ferments lactiques vivants, bons pour la flore intestinale,

- de la vitamine A, bonne pour la vision et la peau,

- de la vitamine D, qui aide à fixer le calcium sur les os et les dents,

- des vitamines B (B2, B12) qui aident les cellules à fonctionner,

- 155 à 210 mg de calcium, soit 10 à 15 % des AJR pour un élève de 6e,

- 4 à 6 g de protéines,

- 0 à 3 g de lipides selon que le lait est écrémé ou entier,

- 4 g de glucides pour les yaourts nature, 10 à 16 g pour les yaourts sucrés.

L’idéal serait de manger un ou deux yaourts par jour.

Exercice 13

π La sécurité alimentaire.
Tu viens de voir que beaucoup d’aliments contiennent des « bons » micro-organismes,
parfois indispensables à leur fabrication. Mais il faut éviter que les aliments ne soient
contaminés par des micro-organismes pathogènes. Il existe donc depuis longtemps
des normes et des précautions à prendre dans les élevages, les cultures, les ateliers de
transformation des aliments, le transport, les magasins où on les vend : c’est la sécurité
alimentaire.

Pour lutter contre les infections alimentaires, on a développé :


- la meilleure sélection des aliments donnés aux animaux,
- la désinfection des pis des vaches lors de la traite du lait,
- la stérilisation des camions de transport du lait, des céréales…
- la stérilisation des ateliers de transformation des matières premières,
- le port de masques, gants, tenues stériles dans les ateliers de transformation,
- la température basse dans les ateliers et sa vérification tout au long de la fabrication,

134 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 12

- la stérilisation de certains aliments avant leur mise sur le marché,


- la conservation au froid des aliments (8 °C maximum),
- le respect de la « chaîne du froid »,
- la date limite de consommation des aliments transformés (DLC).
La chaîne du froid oblige à maintenir une température constante de l’atelier au magasin.
En effet, si un aliment est à 8 °C, puis à 0 °C, puis à 5 °C, cela altère son goût et le rend
plus sensible aux bactéries.
La date limite de consommation est obligatoire en France depuis 1980 sur tous les
produits alimentaires périssables. Le produit peut être vendu jusqu’au jour de la DLC, mais
doit être retiré de la vente le lendemain de la date limite. Dès que la DLC est atteinte, le
produit est considéré comme impropre à la consommation : des micro-organismes y ont
probablement proliféré au-delà des seuils limites. Consommer un produit ayant dépassé la
DLC peut présenter des risques pour la santé, surtout s’il s’agit d’une charcuterie.
1- Comment un aliment peut-il être contaminé par une bactérie ? [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
2- Pourquoi est-il mauvais qu’un aliment ne soit pas conservé à température constante ? [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
3- Qu’est-ce que la chaîne du froid ? [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
4- Pourquoi ne faut-il pas manger un aliment dont la DLC est dépassée ? [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

Remarque : Il faut faire attention aux micro-organismes (microbes), mais il faut aussi se rappeler
que dans de nombreux pays, on utilise encore les techniques de conservation ancestrales sans être
plus malade que dans les pays où il y a des réfrigérateurs et des normes strictes…

j e retiens
Le grand nombre de levures et de ferments explique les différentes fermentations
existantes et la multitude des produits obtenus.
La loi protège le consommateur et réglemente la fabrication des produits fermentés.
On ne peut pas ajouter n’importe quel ingrédient aux produits fermentés ancestraux :
cela change leur appellation.
Les fermentations utilisent des micro-organismes vivants. Il faut donc être vigilant et
éliminer les micro-organismes pathogènes qui pourraient proliférer à côté des micro-
organismes utiles. Plusieurs techniques existent :
- désinfection des produits et des installations utilisés,
- stérilisation de certains produits, comme le lait, les jus de fruits...
- respect de la chaîne du froid
- respect des dates limites de consommation.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 135


Séquence 12 — séance 2

Exercice 14
Les intoxications alimentaires.
Une intoxication alimentaire est une maladie due à l’ingestion de nourriture ou de boissons
contaminées par des micro-organismes pathogènes comme les bactéries et les virus. Il
existe également des intoxications alimentaires dues à des produits chimiques contenus en
trop grande quantité dans les aliments comme les antibiotiques ou les hormones utilisés
dans le traitement des animaux. Il faut conserver l’étiquette de l’aliment suspecté de
l’intoxication alimentaire ; elle permet de remonter à la source de l’infection.

Les infections bactériennes sont la cause la plus fréquente d’intoxication alimentaire. En


France, les agents infectieux les plus courants sont la salmonelle (64 % des infections), le
staphylocoque doré (14 %), la listéria (6 %) et le clostridium (5 %). Ces bactéries existent
partout en petites quantités ; elles ne deviennent toxiques que si elles prolifèrent trop.

La salmonelle, le staphylocoque doré et la listeria provoquent de violents vomissements et


des diarrhées, trois heures environ après ingestion de l’aliment.

Le Clostridium botulinum se multiplie dans les conserves mal stérilisées ; il produit une
puissant toxine (botulinique) paralysante qui peut tuer les personnes fragiles (bébés,
malades). On reconnait facilement une boîte de conserve infectée : son couvercle est gonflé
car le clostridium a aussi fabriqué du gaz ; un « pchitt » se fait entendre à l’ouverture.
À jeter obligatoirement !

1- Cite une bactérie pathogène. [I]

.....................................................................................................................................

2- Quels problèmes de santé provoque la listeria ? [I]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

3- Pourquoi faut-il jeter une boîte de conserve au couvercle gonflé ? [I]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Exercice 15

π Contrôle de toute la chaîne de production, de la vache (à la ferme) à la table du


petit déjeuner.
Le lait de ton petit déjeuner peut avoir été contaminé… En utilisant les exercices précédents,
indique quelles précautions on doit prendre tout au long de la chaîne de fabrication,
depuis la vache jusqu’à ton bol, pour éviter cela. Que faut-il donc faire : [I et Sa]

1- À la ferme ?

.....................................................................................................................................

2- Entre la ferme et l’usine ?

.....................................................................................................................................

136 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 12

3- À l’usine de mise en bouteille du lait ?

.....................................................................................................................................

4- Entre l’usine et le magasin ; entre le magasin et ta maison ?

.....................................................................................................................................

5- Dans la magasin ?

.....................................................................................................................................

6- À la maison ?

.....................................................................................................................................

Exercice 16

Traitement UHT

Le lait pasteurisé est chauffé jusqu’à 85 °C pendant 15 à 20 secondes puis refroidi


très rapidement. Il contient encore des germes : il faut donc le conserver au froid et sa
consommation est limitée à sept jours suivant le traitement. L’avantage de la pasteurisation
est de ne pas modifier le lait : propriétés, goût, vitamines, oligoéléments intacts.

La stérilisation simple consiste à chauffer le lait à une température de 115 °C pendant 15


à 20 secondes pour détruire tous les germes. La conservation du lait est donc plus longue.
Mais ce chauffage détruit les vitamines ; il peut modifier le lait et former des composés
allergisants, voire indigestes.

Lors de la stérilisation UHT (Ultra Haute Température), le lait est porté à 140 °C pendant
3 à 5 secondes. Ce procédé détruit tous les germes, mais n’a pas le temps de détruire les
vitamines et les oligoéléments. Un lait UHT peut être conservé plusieurs mois dans son
emballage intact sans être modifié.

La stérilisation UHT s’applique aux jus de fruits qui gardent ainsi leur vitamine C intacte.
À consommer dans les trois jours après ouverture, sinon la vitamine C sera détruite par l’air.

1- Que veulent dire les lettres UHT ? [I]

.....................................................................................................................................

2- Quels sont les avantages de la stérilisation UHT ? [I et Ra]

.....................................................................................................................................

le coin des curieux

A la rencontre d’une famille de micro-organismes : les Penicillium

Les Penicillium sont des moisissures (champignons microscopiques) présents dans le sol,
le compost, les graines, les céréales, les aliments… On en compte plus de 100 espèces
différentes ; une trentaine sont utiles, mais d’autres peuvent être responsables de nombreuses
dégradations et de maladies.
© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 137
Séquence 12 — séance 2

Document 8 : Penicillium roquefortii

© http://culturesciences.chimie.ens.fr

Les Penicillium roquefortii se développent à l’intérieur du fromage. Ils permettent d’obtenir


presque tous les fromages à pâte « persillée ». Selon la souche, ils sont plus ou moins verts,
plus ou moins bleus et donnent des fromages plus ou moins gras et salés.

La légende dit qu’un berger des Pyrénées, habitant le village de Roquefort, aurait découvert
par hasard cette moisissure : il avait oublié son fromage blanc de brebis dans une grotte et le
retrouva tout moisi ; ayant très faim, il le mangea tout de même, découvrant ainsi un nouveau
goût. Les premières caves de Roquefort seraient construites à cet endroit !... L’empereur
Charlemagne adorait ce fromage !

Le fromage obtenu dépend de la souche de Penicillium choisie et du lait utilisé : avec le lait de
brebis de la région de Roquefort, on obtient… du roquefort, affiné obligatoirement… dans
les caves de Roquefort ! Si les brebis sont d’une autre race ou si l’affinage se fait ailleurs, on
obtient des fromages n’ayant pas le droit de s’appeler roquefort.

Quand le Pénicillium fermente du lait de vache du Massif Central, on obtient du bleu


d’Auvergne, de la fourme d’Ambert… (voir document 10)

Les Penicillium camembertii sont blancs et se développent à l’extérieur du fromage ;


ils permettent d’obtenir tous les cousins du camembert, comme le Pont-l’Evêque, le
Coulommiers, le Brie…. C’est Marie Harel, habitant la ville de Camembert, en Normandie, qui
a amélioré la recette du fameux fromage, vers 1790.

Deux autres Penicillium, Penicillium notatum et Penicillium chrysogenum, sont très utiles
puisqu’ils fabriquent un médicament antibiotique, baptisé la pénicilline. C’est un anglais,
Alexander Fleming, qui a découvert par hasard, en 1928, la pénicilline qui a permis de sauver
des millions de personnes. (D’autres moisissures fabriquent aussi des antibiotiques ; un
antibiotique est un médicament destiné à tuer des micro-organismes vivants.)

138 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 12

le coin des curieux

La ronde des pains.

Le pain ne fait pas grossir ! C’est ce qu’on met dessus qui peut faire grossir (beurre, confiture,
chocolat, hamburger, charcuterie…). C’est est un aliment complet qui n’apporte que 255 kcal
pour 100 g de pain blanc.

Le Français en consomme en moyenne 165 g par jour, contre 600 g il y a 50 ans ; il devrait en
manger 300 g par jour. Dans beaucoup de pays, le pain reste un aliment de base des repas.

Dès que le pain contient d’autres ingrédients que ceux cités dans l’exercice 4, on parle de
pains spéciaux. Ils diffèrent selon la forme (baguette, boule, chiabatta…), la coloration de la
croûte…..

Le pain azyme a été fait sans levure, avec de la farine blanche ou de seigle.

Le pain de campagne renferme, en plus de la farine de blé, de la farine de seigle. Ils peuvent
être recouverts de graines (pavot, sésame…)

Le pain de seigle contient 65 % de farine de seigle.

Le pain complet, est obtenu à partir d’une farine contenant tous les éléments du grain de blé
(amande, enveloppes, germe). Il contient plus de vitamines B, de sels minéraux et est cinq fois
plus riches en fibres.

Le pain bio au levain a une mie plus dense et son goût est plus ou moins acidulé selon le levain
utilisé. Le mélange de ferments est élaboré par le boulanger lui-même.

Le pain de mie est enrichi de sucre, de matière grasse et de poudre de lait.

Le pain viennois contient du lait et du sucre.

Le pain brioché contient des œufs, du lait et du sucre.

Le pain muesli contient des raisins secs et des graines.

Les pains aromatiques contiennent des noix, des olives, du lard, du fromage…

Pour faire du pain grillé, on fait cuire du pain enrichi en matière grasse. Après cuisson, le pain
est coupé en tranches et chaque tranche est cuite une seconde fois, ce qui enlève l’eau qu’elle
contient et permet une plus longue conservation. Pour faire des biscottes, c’est pareil, mais la
pâte est sucrée.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 139


Séquence 12 — séance 2

Document 9 : La ronde des pains

© Cned F. Peltier
1 – pain brioché ; 2 – pain au levain ; 3 – pain au graines de pavot ; 4 – pain au sésame ;
5 – pan bagnat ; 6 – pain de mie ; 7 – pain au lin ; 8 – pain grillé ; 9 – biscottes ;
10 – pain azyme ; 11 – pain de seigle azyme ; 12 – pain de seigle ; 13 – pain moisson ;
14 – pain aux céréales ; 15 – baguette de pain aux 6 céréales ; 16 – pain de campagne ;
17 – pain viennois ; 8 – pain muesli ; 19 – baguette ciabatta.

La ronde des fromages

Connaissez-vous les 400 fromages de France !

π La fabrication d’un fromage comporte plusieurs étapes :


- la préparation de la « pâte » et son traitement ;

- l’affinage : un fromage est dit frais lorsqu’il vient juste d’être fabriqué ; il est dit affiné
lorsqu’il a subi une maturation dans les caves du producteur.

L’affinage est la période de maturation pendant laquelle le fromage reçoit de nombreux


soins en cave. Il varie généralement de 3 mois (doux) à 24 mois (vieux). Plus la période de
maturation est longue, plus le goût du fromage sera corsé !

Les soins apportés à sa croûte ainsi que les conditions de stockage du fromage influencent son
goût, sa couleur et sa texture. Il existe une grande différence de goût entre un fromage dont
la croûte a été laissée sèche, un fromage dont la croûte a été recouverte de moisissures et un
autre dont la croûte a été régulièrement humidifiée. On a ainsi des fromages à croûte fleurie
(recouverte de moisissures, comme le camembert, la buche de chèvre) et à croûte lavée (on a
lavé et brossé la croûte, comme le livarot, le munster, le maroilles).

Si tu veux d’autres précisions sur les différents types de fromages (pâtes molles, cuites,
persillées…), tu peux chercher sur Internet !

140 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Séance 2 — Séquence 12

Document 10 : Un plateau de fromages de France

© Cned F. Peltier

As-tu reconnu quelques fromages ? Essaie de retrouver leurs noms. Si tu n’y arrives pas,
consulte la liste en dessous.

1 ………........…………………… 2 ………........…………………… 3 ………........……………………

4 ………........…………………… 5 ………........…………………… 6 ………........……………………

7 ………........…………………… 8 ………........…………………… 9 ………........……………………

10 ………........……………….… 11 ………........…………….…… 12 ………........…………………

13 ………........……………….… 14 ………........……………….… 15 ………........…………………

Fromages de vache : 1 - gruyère, 2 - mimolette, 3 – tomme noire des Pyrénées, 4 - Morbier,


5 - Bleu d’Auvergne ; 6 - Fourme d’Ambert ; 7 – Livarot ; 8 - camembert, 9 - Brie ;

Fromage de brebis : 10 - Roquefort ;

Fromage de bufflonne : 11 - mozzarella ;

Fromages de chèvre : 12 - buche, 13 - Selles-sur-Cher, 14 - Rocamadour, 15 - chèvre frais.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 141


Sciences de la vie et de la Terre 6e
Livret de corrigés

Rédaction :
Delphine Bonnet

Coordination :
Annie Deshayes

Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi
que par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fins strictement personnelles.
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cours ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
©Cned-2009
c
c Séquence 1

Séquence 1
Séance 1

Exercice 1
1- L’animal visible sur cette photographie est une abeille.

2- Non, ce n’est pas le seul être vivant visible. On peut également observer une fleur (c’est un
crocus).
3- Un être vivant naît, se nourrit, grandit, se reproduit et meurt. De plus, la plupart des
animaux se déplacent.

Le « non vivant » ne fait rien de tout cela.

Exercice 2
1- Dans le jardin public, je peux voir des arbres, des arbustes, de l’herbe, des chemins
goudronnés, des barrières, des habitations, des cygnes, un plan d’eau, une mésange
huppée dans un arbre, des pleurocoques (algues microscopiques formant une poudre
verte) sur un tronc d’arbre, des marrons (fruits du marronnier), des feuilles mortes et des
brindilles au pied d’un marronnier, un ver de terre, de la terre ainsi que de l’air (l’air est
invisible mais c’est un élément qui compose tout environnement) et des cailloux.
2- Pour classer, il faut trouver des points communs entre les différents éléments. Ainsi, tu as pu
remarquer que l’on pouvait créer deux grands groupes :
- le groupe des organismes vivants comprenant les animaux et les végétaux ;
- et le groupe du « non vivant ». Dans ce groupe, on peut faire une distinction entre ce qui est
naturel comme l’air, l’eau, la terre (on parle alors de composantes minérales) et ce qui a été
crée par l’Homme comme les habitations, les chemins goudronnés (on dit que ce sont des
manifestations de l’activité humaine).
Note, au propre, sur ton livret de cours la réponse ci-dessous :
Les trois groupes que l’on pouvait créer sont les suivants :

- les organismes vivants et leurs restes* : des arbres, des arbustes, des cygnes, de l’herbe,
une mésange huppée, des marrons, des feuilles mortes*, des brindilles*, des pleurocoques,
un ver de terre ;

- les composantes minérales (tout ce qui n’est pas vivant et qui est naturel) : l’air, l’eau, la
terre et les cailloux ;

- les manifestations de l’activité humaine (tout ce qui n’est pas vivant et qui a été créé par
l’Homme) : des chemins goudronnés, des barrières, des habitations.

Remarque* : les feuilles mortes* et les brindilles* sont des restes d’organismes vivants.

2 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


3- Voici le tableau complété :

Organismes vivants
et leurs restes
arbres
arbustes
composantes minérales

air
eau
Manifestations
de l’activité humaine
chemins goudronnés
barrières
Séquence 1

c c

cygnes terre habitations


herbe cailloux
mésange huppée
marrons
feuilles mortes
brindilles
pleurocoques
ver de terre

Exercice 3
1- L’environnement des bords de la Seine comprend du sable, de l’eau, des cygnes, une
péniche, des bâtiments, des véhicules, des arbres, des canards, de l’herbe, des plumes (de
cygnes), des feuilles mortes, des déchets sur le sol ainsi que de l’air.
2- Voici le tableau que tu devais construire :

Organismes vivants Manifestations


composantes minérales
et leurs restes de l’activité humaine
cygnes sable péniche
arbres eau bâtiments
herbe air véhicules
canards déchets
plumes
feuilles mortes

Exercice 4
Des organismes vivants et leurs restes, des composantes minérales ainsi que des
manifestations de l’activité humaine sont les différentes composantes d’un environnement.

Exercice 5
1- a) Un milieu de vie est un espace de l’environnement habité par divers êtres vivants.
b) Une composante minérale est un élément qui n’est pas vivant et qui est naturel (n’a
pas été fabriqué par l’Homme), comme l’air et l’eau.
c) Une manifestation de l’activité humaine est un élément non vivant et qui a été crée par
l’Homme ; les maisons et les voitures en sont deux exemples.
2- a) L’intrus est « l’eau » car c’est une composante minérale alors que le cygne, le canard et
l’herbe sont des organismes vivants.
b) L’intrus est « les déchets » car ce sont des manifestations de l’activité humaine tandis
que les feuilles mortes, les plumes et les brindilles sont des restes d’organismes vivants.
c) L’intrus est « l’herbe » car c’est un être vivant alors que l’eau, l’air et la terre sont des
composantes minérales.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 3


c
c Séquence 1

Exercice 6

Pour cet exercice, il n’y a pas de corrigé.

Séance 2

Exercice 7

Canard • • Est une composante minérale.

Habitation • • Est un exemple d’organisme vivant.

Eau • • Espace de l’environnement habité par divers êtres vivants.

Milieu de vie • • Est un reste d’être vivant.

Feuille morte • • Est un exemple de manifestations de l’activité humaine.

Exercice 8

1- Il y a beaucoup de pleurocoques sur le côté du tronc exposé au nord (milieu de vie n° 2) ; il


n’y en a pas sur le côté du tronc exposé au sud (milieu de vie n° 1).

2- a) On peut mesurer :

- la température à l’aide d’un thermomètre ;

- le taux d’humidité à l’aide d’un hygromètre ;

- la luminosité à l’aide d’un luxmètre.

b) L’unité de mesure :

- de la température est le °c (degré Celsius) ;

- du taux d’humidité est le % (pourcentage) ;

- de la luminosité est le lux.

3- Les caractéristiques physiques des deux côtés du tronc du conifère sont différentes : le côté
exposé au sud est plus ensoleillé, plus chaud et plus sec que le côté exposé au nord.

4- Les pleurocoques se développent dans les milieux exposés au nord donc dans les milieux
frais, humides et peu ensoleillés. Leur répartition semble dépendre de l’exposition au soleil1
qui fait varier les caractéristiques physiques du milieu (température, taux d’humidité et
luminosité). On peut donc valider l’hypothèse émise par Lucas et ses camarades.

1. Exposition au soleil : orientation par rapport à la direction du soleil.

4 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 9
1- Les lichens se trouvent sur le ciment (qui lie les pierres) ; l’herbe pousse dans les fissures.
2- Les lichens sans racine se développent directement sur le ciment. Par contre, l’herbe a
besoin d’un sol pour y fixer ses racines et pousser. Ainsi, la présence (ou l’absence) d’un
sol semble expliquer la répartition particulière des lichens et de l’herbe sur ce vieux mur.
Séquence 1

c c

Exercice 10
1- Les vers de terre vivent dans le sol.
2- Les vers de terre, en creusant des galeries dans le sol et en s’y déplaçant verticalement (de
haut en bas et de bas en haut) modifient (indirectement) leur milieu de vie (ils aèrent le sol,
le mélangent…). L’hypothèse émise en début de séance est donc validée.

Exercice 11
1- Oui, les êtres vivants peuvent modifier le milieu dans lequel ils vivent. Les vers de terre, par
exemple, modifient le sol en y creusant des galeries (voir l’exercice 10)…
2- Oui, les caractéristiques d’un milieu peuvent agir sur la répartition des organismes vivants
(voir les exercices 8 et 9).

Exercice 12
1- a) On peut observer des abeilles voler le jour.
b) Les chauves-souris volent la nuit.
2- Au cours d’une journée, les caractéristiques physiques du milieu changent (température et
luminosité sont plus importantes le jour que la nuit, notamment). La répartition différente
des abeilles et des chauves-souris semble donc dépendre des caractéristiques physiques
du milieu qui varient au cours d’une journée.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 5


c
c Séquence 2

Séquence 2

Séance 1

Exercice 1
1- a) Au cours de la couvaison, le jeune poussin se forme dans l’œuf.
b) non. De nombreux animaux mettent bas (accouchent) d’un ou de plusieurs petits qui
se sont développés à l’intérieur du corps de leur mère.
2- a) En germant, la graine donne une nouvelle plante (une racine pousse puis apparaissent
la tige et les premières feuilles).
b) Pour qu’une graine germe, il faut l’arroser régulièrement.
3- a) La fleur de cerisier fane puis se transforme en un fruit, la cerise.
b) La graine contenue dans le noyau pourrait donner un nouveau plant1 de cerisier.

Exercice 2
1- a) Le cygne, la mésange huppée, l’escargot petit-gris, les arbres et arbustes sont visibles
en hiver et au printemps.
b) La jonquille et le lamier pourpre ne sont visibles qu’au printemps.
c) Le marronnier, par exemple, n’a pas le même aspect au cours de ces deux saisons
(en hiver, ses branches portent des bourgeons et au printemps, elles sont recouvertes de
feuilles).
2- Le peuplement du jardin public varie au cours de ces deux saisons. En effet, certains
végétaux, comme la jonquille et le lamier pourpre, ne sont visibles qu’au printemps. De
plus, de nombreux arbres (comme le marronnier) et arbustes changent d’aspect : leurs
branches portent des bourgeons en hiver et se couvrent de feuilles au printemps.

Exercice 3
1- Le lamier pourpre passe l’hiver sous forme de graines contenues dans des fruits (rappel :
chaque fruit de lamier pourpre renferme une graine).
2- Le lamier pourpre pousse au printemps et meurt en automne : il vit donc moins d’un an.
C’est pour cette raison que l’on dit que c’est une plante annuelle.

Exercice 4
1- Une plante qui vit plusieurs années est une plante vivace.
2- Au printemps : la jonquille présente une tige, des feuilles et une fleur (qui disparaissent en
juin).
Au cours de l’été, de l’automne et de l’hiver : à l’endroit où se trouvait la jonquille, dans le
sol, il ne reste qu’un organe renflé (qui ressemble à un oignon mais qui n’en est pas un !) : le
bulbe.
3- Au printemps, à partir du bulbe, une tige aérienne à l’origine d’une nouvelle jonquille se
développe.
1. Plant (nom masculin) : nom donné à une plante au début de sa croissance.

6 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


4- Voici le schéma que tu devais réaliser :

ÉTÉ
Séquence 2

c c

PRINTEMPS AUTOMNE

HIVER

L'alternance des formes chez la jonquille au cours d'une année

Exercice 5
Les végétaux comme le lamier pourpre et la jonquille changent de forme au cours des saisons.

Ainsi, au printemps, ils sont visibles dans leur milieu de vie.

En hiver :

- le lamier pourpre n’est plus visible ; il ne reste dans le sol que ses graines (contenues dans
des fruits) : on dit que c’est une plante annuelle ;
- la jonquille a également disparu mais elle persiste dans le sol sous la forme d’un bulbe :
c’est une plante vivace.

Exercice 6
1- a) Une plante annuelle est une plante qui vit moins d’un an.

b) Durant l’hiver, une plante annuelle se trouve sous forme de graines (organes qui
donnent de nouvelles plantes en germant).
2- a) Une plante vivace est une plante qui vit plusieurs années.

b) Une plante vivace passe l’hiver sous forme d’organe souterrain (chez la jonquille, cet
organe est un bulbe).

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 7


c
c Séquence 2

Exercice 7
1- Certains crocus passent l’été et l’automne sous forme de bulbe (un organe souterrain riche
en réserves nutritives).
2- Le crocus peut vivre plusieurs années grâce à son bulbe, qui chaque hiver, peut redonner
une nouvelle plante. C’est donc une plante vivace.

Séance 2

Exercice 8
1- Les plantes annuelles passent l’hiver sous forme de graines (organes qui donnent de
nouvelles plantes en germant).
2- Les plantes vivaces passent l’hiver sous forme d’organe souterrain (chez la jonquille, cet
organe souterrain est un bulbe).

Exercice 9
1- Les bourgeons, situés sur les branches du marronnier, sont à l’origine des tiges et des
feuilles qui se développent au printemps.
2- Les futures tiges feuillées sont protégées par le duvet cotonneux et par les écailles brunes
imperméables.
3- a), b) et c) Voici le dessin d’observation légendé que tu devais réaliser. Le titre et le
grossissement sont notés sous le dessin :

écailles brunes

duvet cotonneux

tige feuillée
miniature

Dessin d'observation d'un bourgeon


de marronnier en coupe (x 2)

Tu viens de réaliser le premier dessin d’observation de cette année scolaire. C’est un travail
qui n’est pas facile et qui demande beaucoup d’attention car il faut respecter de nombreuses
consignes.

8 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Mais, au fait, es-tu sûr(e) d’avoir bien respecté les consignes données dans l’annexe ?

Pour le savoir, je te propose d’utiliser la grille d’évaluation suivante. Mets une croix dans la case
qui convient en face de chaque proposition.
Séquence 2

c c

Grille d’évaluation
OuI nOn
Penses-tu avoir travaillé soigneusement (sans rature ni trace de
gomme) ?

As-tu utilisé un crayon à papier pour réaliser le dessin, écrire les


légendes et le titre ?
As-tu respecté les proportions ?
Le tracé de ton dessin est-il fin et net ?
As-tu tracé les flèches à la règle ?
Tes flèches sont-elles toutes horizontales ?
As-tu noté les légendes en minuscules et horizontalement ?
As-tu écrit toutes les légendes au bon endroit et sans faute
d’orthographe ?
As-tu noté un titre sous le dessin ?
À côté du titre, as-tu indiqué l’échelle (à laquelle tu as réalisé le
dessin) ou le grossissement ?

À chaque fois que tu as coché la case « NON », cela signifie que tu n’as pas appliqué
correctement la consigne. La prochaine fois que tu réaliseras un dessin d’observation, tu devras
donc veiller à l’appliquer.

Exercice 10
Les arbres restent visibles toute l’année dans leur milieu mais ils changent d’aspect : durant
l’hiver et l’automne, leurs branches portent des bourgeons qui donneront de nouvelles tiges
feuillées au printemps suivant.

Exercice 11
1- Chaque bourgeon renferme une tige feuillée (tige portant des feuilles) miniature.
2- Les arbres sont des plantes vivaces car ils vivent plusieurs années (des dizaines voire des
centaines d’années parfois).

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 9


c
c Séquence 3

Séquence 3
Séance 1
Exercice 1
1- En hiver, une plante annuelle (comme le lamier pourpre) occupe son milieu de vie sous
forme de graines (organes qui donnent de nouvelles plantes en germant).
2- Les bourgeons (organes de forme conique portés par les branches des arbres et arbustes en
automne et en hiver) permettent aux arbres (comme le marronnier) de produire de nouvelles
tiges et feuilles au printemps.
3- Une plante vivace (comme la jonquille) passe l’hiver sous forme de bulbe (organe souterrain
riche en réserves nutritives qui donne une nouvelle plante au printemps).

Exercice 2
1- Voici le tableau complété :

Principaux aliments consommés par la mésange huppée


Au printemps et en été en automne et en hiver
insectes, chenilles graines de conifères et de hêtres,
et araignées baies de genévriers
2- en automne et en hiver, il y a ni insectes, ni chenilles, ni araignées dans le milieu de vie de
la mésange (car ils sont morts ou ils vivent cachés), elle consomme alors d’autres aliments
présents dans son milieu comme des graines.
3- La mésange huppée adapte son alimentation en fonction des saisons (donc en fonction
de ce qu’elle trouve à manger dans son milieu), ce qui lui permet d’occuper toute l’année le
même milieu tout en restant active.

Exercice 3
1- Au début de l’automne, l’escargot petit-gris entre en hibernation (mode de vie ralentie) : il
se recroqueville (se rétracte) dans sa coquille, bouche l’ouverture par un opercule, cesse de
se nourrir puis s’endort.
2- Pour survivre, il utilise les réserves qu’il a accumulées au printemps et en été.
3- Au printemps et en été, l’escargot petit-gris est actif (il se nourrit de feuilles et de fruits et
se constitue ainsi des réserves qui lui serviront à passer l’automne et l’hiver). en automne et
en hiver, il est inactif (il hiberne).

Exercice 4
1- La plupart des moustiques passe l’hiver sous forme d’œufs.

Remarque : quelques moustiques passent l’hiver sous forme ailée (adulte) mais ils sont inactifs.
2- Le moustique n’occupe pas toujours le même milieu. En effet, les adultes vivent dans le
milieu aérien tandis que les œufs, les larves et les nymphes se développent en milieu
aquatique (mare, étang…).

10 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


3- a) et b) Voici le schéma complété, avec un titre :

larve nymphe
Séquence 3

c c

ÉTÉ

œuf adulte
œuf

adulte

PRINTEMPS AUTOMNE

nymphe

larve œuf

HIVER

Titre : L'alternance des formes chez le moustique au cours des saisons

Exercice 5
1- Au printemps et en été, l’hirondelle rustique vit en europe (on dit que l’Europe correspond
à l’aire de reproduction de l’hirondelle).
en hiver, elle occupe certaines régions d’Afrique équatoriale et du sud (ces régions
constituent l’aire d’hivernage de l’hirondelle).
2- À la fin de l’été, l’hirondelle rustique quitte l’europe car sa nourriture (qui est composée
d’insectes) devient rare alors qu’elle reste très abondante en Afrique.
3- C’est un animal (ici un oiseau) migrateur.

Exercice 6
Au printemps et en été, les animaux sont actifs. À l’approche de l’automne, certains quittent
leur milieu (on dit qu’ils migrent), d’autres entrent en hibernation, d’autres encore changent de
forme alors que certains modifient leurs habitudes alimentaires.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 11


c
c Séquence 3

Exercice 7
1- À l’arrivée de l’automne, l’hirondelle rustique quitte l’europe pour l’Afrique : on dit qu’elle
migre.
2- Non. En hiver, l’escargot petit-gris est inactif : il est en hibernation.
3- En hiver, le moustique se trouve sous forme d’œufs (ou inactif s’il est adulte) ; c’est pour
cette raison qu’on ne peut pas l’observer.
4- La mésange huppée change son alimentation, ce qui lui permet de rester active durant
l’hiver sans changer pour autant de milieu de vie.

Exercice 8
1- Au printemps et en été, la marmotte des Alpes est active : elle se reproduit et constitue des
réserves de graisses en mangeant des plantes et quelques insectes… en automne et en hiver,
elle est inactive : elle hiberne, cachée dans son terrier.
2- Pour survivre, la marmotte utilise les réserves de graisses qu’elle a accumulées durant le
printemps et l’été.

Exercice 9
1- Non, on ne peut pas observer de lézards des murailles en hiver car ils hibernent, cachés
dans une anfractuosité (cavité, trou dans un mur…).
2- On a instauré (mis en place) cette loi car le lézard des murailles est une espèce1 qui est
menacée (en danger) dans certaines régions.

Séance 2
Exercice 10
1- Sur le vieux mur, on observe divers végétaux comme du lierre commun, des polypodes, des
séneçons communs ainsi que des chélidoines.
2- Voici des exemples d’hypothèses que tu pouvais formuler :
- Ces végétaux ont été plantés par l’Homme.
- Ces végétaux sont arrivés là grâce à des graines.

Exercice 11
1- Voici le tableau complété :

Particularité de
nom de l’organe Moyen de transport de l’organe de dispersion
Végétal étudié
de dispersion l’organe de dispersion facilitant
son transport
fruit charnu qui attire
Lierre fruit oiseaux
les oiseaux

très légère et de petite


Chélidoine graine vent
taille
Séneçon fruit vent aigrette de soies

1. espèce (nom féminin) : une espèce regroupe un ensemble d’individus qui se ressemblent et qui peuvent se reproduire
entre eux.

12 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


2- a), b) et c) Voici le dessin d’observation que tu devais réaliser :
Séquence 3

c c

soies
} aigrette

fruit

Dessin d'observation d'un fruit de séneçon (x 5)

Pour t’auto-évaluer, je te propose de compléter la grille suivante (que tu connais puisque tu l’as
déjà utilisée en corrigeant l’exercice 9 de la séquence 2).

Grille d’évaluation

OuI nOn
Penses-tu avoir travaillé soigneusement (sans rature ni trace de
gomme) ?

As-tu utilisé un crayon à papier pour réaliser le dessin, écrire les


légendes et le titre ?
As-tu respecté les proportions ?
Le tracé de ton dessin est-il fin et net ?
As-tu tracé les flèches à la règle ?
Tes flèches sont-elles toutes horizontales ?
As-tu noté les légendes en minuscules et horizontalement ?
As-tu écrit toutes les légendes au bon endroit et sans faute
d’orthographe ?
As-tu noté un titre sous le dessin ?
À côté du titre, as-tu indiqué l’échelle (à laquelle tu as réalisé le
dessin) ou le grossissement ?

À la fin de cette année scolaire, tu devras savoir réaliser correctement un dessin d’observation.
Pour cela, il faut que toutes les cases « OUI » de cette grille d’évaluation soient cochées. Cela
suppose beaucoup de sérieux et de soin de ta part.

3- Les organes de dispersion des plantes à fleurs sont des graines ou des fruits (qui
renferment une ou plusieurs graines). Ces organes peuvent être transportés par les animaux
ou le vent.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 13


c
c Séquence 3

Exercice 12
1- Une fleur de chélidoine est constituée :
-
-
de quatre pétales jaunes (qui protègent les étamines et le pistil),
de nombreuses étamines (organes reproducteurs mâles produisant des grains de
pollen) jaunes,
- d’un pistil (organe reproducteur femelle) formé d’un ovaire contenant de nombreux
ovules.
Remarque : la fleur de chélidoine présente également deux sépales verts mais ceux-ci tombent
rapidement. Il est donc rare de les observer ; c’est pour cette raison qu’ils n’ont pas été
représentés sur le schéma de la fleur de chélidoine.
2- a) C’est le pistil qui se transforme en fruit (les pétales tombent ainsi que les étamines ; le
pistil reste, grossit et se transforme progressivement en un fruit).
b) Ce sont les ovules qui donnent des graines.
3- a) Si on retire les étamines d’une fleur non épanouie, celle-ci ne donne pas de fruit ni de
graines. La présence des étamines est donc indispensable à la formation du fruit et
des graines.
b) Le dépôt de grains de pollen (produits et libérés par les étamines) sur le pistil d’une
fleur est nécessaire à la transformation du pistil en un fruit renfermant des graines.
4- a) La pollinisation correspond au transport et au dépôt des grains de pollen sur le pistil
d’une fleur.
b) Les grains de pollen peuvent être transportés par le vent ou certains animaux comme
les abeilles.
c) Une fois déposés sur le pistil d’une fleur, les grains de pollen assurent la fécondation
des ovules (les grains de pollen s’unissent aux ovules). Le pistil se transforme alors en un
fruit et les ovules sont à l’origine des graines.
5- en butinant les fleurs à la recherche de nourriture, les abeilles assurent le transport puis
le dépôt des grains de pollen libérés par les étamines d’une fleur sur le pistil d’une autre
fleur.
6- Chez les plantes à fleurs, chaque fruit se forme à partir du pistil situé au centre de la fleur
et les graines qu’il renferme se forment à partir des ovules. Les transformations de la fleur
en fruit et en graines nécessitent le dépôt de grains de pollen sur le pistil.

Exercice 13
1- a) Le pistil d’une fleur se transforme en fruit.
b) Les graines proviennent des ovules.
c) Il faut que des grains de pollen se déposent sur le pistil de la fleur pour que celui-ci se
transforme en un fruit contenant une ou plusieurs graines.
2- Voici ce qu’il fallait répondre :
Fruit • • Action de se propager, de se disséminer.
Pistil • • Organe de dispersion des plantes à fleurs issu de la
transformation d’un ovule.
Graine • • Organe reproducteur femelle d’une fleur.
Étamine • • Organe de dispersion des plantes à fleurs renfermant une
ou plusieurs graines.
Dispersion • • Organe reproducteur mâle d’une fleur.

14 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 14
1- Voici le tableau complété :

Végétal étudié
Moyen de transport de
l’organe de dispersion
Particularité de
l’organe de dispersion
facilitant
Séquence 3

c c

son transport
oiseaux fruit dont la chair attire les
gui
dont les grives oiseaux
tilleul vent aile
pissenlit vent aigrette de soies

2- a) et b) Voici ce que tu devais faire :

} aigrette

fruit

Dessin d'observation d'un fruit de pissenlit (x 3)

Le dessin est correctement légendé si tu as :

- utilisé un crayon à papier pour réaliser ce travail ;

- noté toutes les légendes sans faute, au bon endroit, en minuscules et horizontalement ;

- tracé la flèche à la règle et horizontalement ;

- noté un titre sous le dessin ;

- indiqué le grossissement à côté du titre.

Remarque : sur le dessin, le fruit de pissenlit mesure 9 millimètres de long ; dans la réalité, il
mesure 3 millimètres environ : sur le dessin, le fruit a été grossi trois fois. Il fallait donc noter
(x 3) pour le grossissement.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 15


c
c Séquence 4

Séquence 4

Séance 1

Exercice 1
1- Voici la grille de mots complétée :
mot caché

a D I S P E R S I O N
b F É C O N D A T I O N
c S E X U É E
d É T A M I N E
e F R U I T
f O V U L E

2- Le mot caché est « pistil ». Le pistil est l’organe reproducteur femelle situé au centre d’une
fleur. Il renferme un ou plusieur ovules.

Exercice 2
1- Il n’y a pas de correction.

2- a) Les parties de la graine riches en réserves nutritives sont les cotylédons.

b) Cette petite excroissance est appelée « embryon ». Elle fait penser à une plante
miniature (on peut observer deux petites feuilles et une petite structure qui ressemble à
une racine).
3- Les différentes parties de l’embryon sont à l’origine des différentes parties (feuilles, tige et
racines) de la nouvelle plante.

Exercice 3
Voici des exemples d’hypothèses que tu pouvais formuler :
Hypothèses : a) Pour germer, les graines ont besoin d’eau.

b) Les graines germent si les températures sont douces.

c) Les graines peuvent germer quelle que soit la température.

Note, au propre, sur ton livret de cours, ces hypothèses si tu n’en n’as pas trouvées.

16 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 4
1- a) Au bout de quelques jours, les graines du lot n° 1 (qui n’ont pas été arrosées) n’ont
pas germé. Les graines du lot n° 2 (qui ont été arrosées régulièrement) ont germé.
b) Les graines de haricot germent si elles sont arrosées régulièrement.
Séquence 4

c c

c) Pour germer, les graines ont besoin d’eau. L’hypothèse émise par camille est donc
validée.
2- Pour tester l’hypothèse émise par Enzo, il faut réaliser l’expérience suivante : dans deux
boîtes de Pétri, on place le même nombre de graines de haricot sur du coton que l’on
arrose régulièrement. On laisse une boîte à température ambiante (19 ° C) et on met
l’autre boîte dans un endroit frais (dans un réfrigérateur, par exemple).
3- a) Quelques jours après le début de l’expérience, les graines du lot n° 3 (qui ont été
placées au réfrigérateur) n’ont pas germé. Les graines du lot n° 4 (qui ont été placées
à température ambiante) ont germé.
b) On a fait varier la température. Le témoin de l’expérience B est le lot de graines n° 4
car il réunit les bonnes conditions (humidité, température douce).
c) Les graines de haricot germent uniquement quand les températures sont douces.
d) Pour germer, les graines ont besoin d’une température douce (19 ° C). L’hypothèse
émise par enzo est donc validée.
4- Pour germer, les graines ont besoin d’eau et d’une température suffisamment élevée.

Remarque : ces conditions (température douce et présence d’eau dans le milieu) sont réunies au
printemps, saison à laquelle les graines germent.

Exercice 5
Les plantes à fleurs produisent des graines qui peuvent voyager (grâce au vent, aux animaux…)
et tomber sur le sol. Quand les conditions du milieu sont favorables (humidité et température
douce), l’embryon contenu dans la graine se développe et donne une nouvelle plante qui s’installe
dans le milieu.

Exercice 6
1- L’embryon est la partie de la graine qui est à l’origine d’une nouvelle plante.
2- Pour germer, les graines ont besoin d’eau et d’une température suffisamment élevée
(18-19 °C).

Exercice 7
1- La luminosité (ou l’éclairement) varie entre les deux manipulations.
2- Les graines germent à l’obscurité et à la lumière.
3- Pour germer, les graines n’ont donc pas besoin de lumière. L’hypothèse émise par Dorothy
n’est donc pas validée.

Remarque : une hypothèse n’est pas toujours validée (cet exercice te le prouve).

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 17


c
c Séquence 4

Exercice 8
Séance 2

1- Les différents organes de dispersion des plantes à fleurs sont les graines et les fruits (qui
contiennent une ou plusieurs graines).
2- Les plantes à fleurs produisent leurs organes de dispersion par reproduction sexuée.
3- L’embryon est la partie de la graine qui est à l’origine d’une nouvelle plante.
4- Pour que des graines germent, il faut une température douce et un taux d’humidité
relativement élevé (conditions généralement obtenues au printemps).

Exercice 9
1- La face inférieure des feuilles de polypode porte des amas de sporanges (petits sacs jaune-
orangé).
2- a) Les spores assurent la dispersion du polypode.
b) Les spores peuvent être transportées par le vent.
c) Les spores sont microscopiques et très légères : ces caractéristiques assurent leur
dispersion par le vent.
3- En moyenne, une feuille de polypode peut produire 2 240 000 spores.
Voici le détail des calculs :
500 × 70 = 35 000 sporanges
35 000 × 64 = 2 240 000 spores
4- a), b) et c) Voici le dessin légendé et avec un titre que tu devais réaliser :

spores

paroi du sporange

pédoncule

Sporange de polypode libérant des spores


observé au microscope (x 140)

Maintenant, évalue-toi en complétant la grille ci-dessous.

18 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Grille d’évaluation

Penses-tu avoir travaillé soigneusement (sans rature ni trace de


OuI
Séquence 4

nOn
c c

gomme) ?

As-tu utilisé un crayon à papier pour réaliser le dessin, écrire les


légendes et le titre ?
As-tu respecté les proportions ?
Le tracé de ton dessin est-il fin et net ?
As-tu tracé les flèches à la règle ?
Tes flèches sont-elles toutes horizontales ?
As-tu noté les légendes en minuscules et horizontalement ?
As-tu écrit toutes les légendes au bon endroit et sans faute
d’orthographe ?
As-tu noté un titre sous le dessin ?
À côté du titre, as-tu indiqué l’échelle (à laquelle tu as réalisé le
dessin) ou le grossissement ?

C’est le troisième dessin d’observation que tu réalises cette année. Normalement, tu devrais avoir
coché toutes les cases « OUI ». Si c’est le cas, c’est bien ! Cela signifie que tu sais réaliser un
dessin d’observation en respectant l’ensemble des consignes.

Si tu as coché certaines cases « NON », cela signifie que tu ne sais pas encore réaliser
correctement un dessin d’observation. Tu dois donc encore t’entraîner.

5- Les plantes sans fleurs (comme le polypode) portent des sporanges qui libèrent des spores,
éléments microscopiques et très légers (donc facilement transportables) qui assurent leur
dispersion.

Exercice 10

1- Après dispersion, si les conditions sont favorables, une spore de polypode peut germer et
donner une lame verte sur laquelle pousse un nouveau pied de polypode.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 19


c
c Séquence 4

2- a) et b) Voici le schéma complété et avec un titre :

Amas de sporanges

spores

pied adulte de polypode

Sporange libérant ses spores

PRODUCTION, LIBÉRATION
ET DISPERSION DES SPORES

GERMINATION D'UNE
SPORE
CROISSANCE DU
PIED DE POLYPODE
lame verte

DÉVELOPPEMENT D'UN
JEUNE PIED DE POLYPODE
jeune pied
de polypode

lame verte

Titre : L'alternance des formes chez le polypode au cours d'une année

20 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 11
1- Voici ce que tu devais répondre :
Spore
Plante sans fleurs
.
.
.
.
Plante ne produisant pas de fleurs.
Organe de dispersion des plantes à fleurs.
Séquence 4

c c

Sporange . . Plante fabriquant des fleurs.


Plante à fleurs . . Élément assurant la dispersion des plantes
sans fleurs.
Graine . . Petit sac produisant les éléments assurant la
dispersion des plantes sans fleurs.
2- Les plantes sans fleurs (comme les fougères) peuvent s’installer dans un milieu grâce à leurs
spores qui sont dispersées par le vent. Quand les conditions sont favorables, elles peuvent
germer et être à l’origine de nouvelles plantes.

Exercice 12
1- Voici des points communs aux graines et aux spores :
- Elles peuvent être transportées en grand nombre et au loin.
- Elles peuvent germer si les conditions sont favorables.
- Elles permettent aux plantes de s’installer dans un nouveau milieu.
2- Voici des différences :
- La graine contient un embryon (plante en miniature) ; la spore n’en contient pas.
- La graine donne directement une plante alors que la spore de polypode donne d’abord
une lame verte sur laquelle se forme une nouvelle fougère.

Exercice 13
1- Une spore est un élément microscopique et très léger qui assure la dispersion des plantes
sans fleurs.
2- Chez les mousses, les organes libérant les spores sont appelés sporogones.
3- Des spores issues de pieds de mousses ont été dispersées par le vent. Elles sont tombées
sur ce vieux mur. Quand les conditions ont été favorables, elles ont germé et ont donné de
nouveaux pieds de mousses.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 21


c
c Séquence 5

Séquence 5

Séance 1

Exercice 1

Voici ce que tu devais répondre :

Graine • • Élément microscopique produit par les plantes sans


fleurs et qui assure leur installation dans un milieu.

Sexuée • • Partie de la graine à l’origine d’une nouvelle plante.

Spore • • Organe assurant la dispersion et l’installation des plantes


à fleurs dans un milieu.

Embryon • • Se dit d’un mode de reproduction faisant intervenir


des organes reproducteurs mâles et femelles.

Exercice 2
1- Sur la photographie, on peut voir que le grand pied de fraisier porte des fleurs et des fruits
(fraises). Le fraisier est donc une plante à fleurs.

2- Le fraisier peut envahir un milieu sans utiliser de graines grâce aux stolons qu’il produit. Un
stolon est une tige qui se développe horizontalement à la surface du sol et sur lequel se
développent de jeunes pieds de fraisier.

3- a) et b) Voici le schéma légendé et avec un titre :

pied de fraisier d'origine

stolon

nouveau pied de fraisier

Un pied de fraisier et son stolon (x 1/3)

Autre titre possible : « la reproduction végétative du fraisier »

22 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


À présent, tu peux t’évaluer en complétant la grille ci-dessous.

Grille d’évaluation

Penses-tu avoir travaillé soigneusement (sans rature ni trace de


gomme) ?
OuI
Séquence 5

nOn
c c

As-tu utilisé un crayon à papier pour écrire les légendes et le titre ?


As-tu tracé les flèches à la règle ?
Tes flèches sont-elles toutes horizontales ?
As-tu noté les légendes en minuscules et horizontalement ?
As-tu écrit toutes les légendes au bon endroit et sans faute
d’orthographe ?
As-tu noté un titre sous le dessin ?
À côté du titre, as-tu indiqué l’échelle (à laquelle tu as réalisé le
dessin) ou le grossissement ?

Si tu as coché toutes les cases « OUI », cela signifie que tu sais correctement légender un schéma
(ou un dessin).
Par contre, si tu as coché une ou plusieurs cases « NON », cela signifie que tu as encore des
difficultés à réaliser ce type d’activité. Ce n’est pas grave. La prochaine fois, prends le temps de
relire toutes les consignes avant de commencer.

Exercice 3
1- a) Le polypode peut envahir un nouveau milieu grâce aux spores (éléments
microscopiques et très légers) qu’il produit (vu dans la séance 2 de la séquence 4).
b) Le polypode ne produit pas de fleurs et pas de graines ; c’est donc une plante sans
fleurs (vu dans la séance 2 de la séquence 4).
2- a) et b) Voici le schéma légendé et avec un titre :

feuilles

racines

rhizome

Un pied de polypode et son rhizome (x 1/3)

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 23


c
c Séquence 5

Maintenant, évalue-toi. Complète la grille suivante. Normalement, si tu as travaillé


sérieusement, tu devrais avoir coché toutes les cases « OUI ».

Grille d’évaluation
OuI nOn
Penses-tu avoir travaillé soigneusement (sans rature ni trace de
gomme) ?
As-tu utilisé un crayon à papier pour écrire les légendes et le titre ?
As-tu tracé les flèches à la règle ?
Tes flèches sont-elles toutes horizontales ?
As-tu noté les légendes en minuscules et horizontalement ?
As-tu écrit toutes les légendes au bon endroit et sans faute
d’orthographe ?
As-tu noté un titre sous le dessin ?
À côté du titre, as-tu indiqué l’échelle (à laquelle tu as réalisé le
dessin) ou le grossissement ?
3- Le polypode peut rapidement envahir un milieu grâce à ses rhizomes qui se ramifient et sur
lesquels se développent, chaque année, de nouvelles feuilles.

Exercice 4
Certains végétaux peuvent rapidement envahir un milieu à l’aide d’organes particuliers : des
stolons (comme chez le fraisier) ou des rhizomes (comme chez le polypode). Ce mode de
reproduction est appelé reproduction végétative.

Exercice 5
1- a) Le fraisier peut envahir un milieu grâce aux stolons qu’il produit.

Rappel : les stolons sont des tiges aériennes rampantes sur lesquelles se développent de nouveaux
pieds de fraisier (voir l’exercice 2).
b) Un rhizome est une tige souterraine horizontale qui, en se ramifiant, est à l’origine de
nouveaux pieds.

Rappel : le polypode possède des rhizomes qui assurent l’envahissement rapide du milieu (voir
l’exercice 3).
2- La reproduction végétative fait intervenir des organes particuliers de la plante comme les
stolons ou les rhizomes. La reproduction sexuée fait intervenir les organes reproducteurs
mâles et femelles.

Exercice 6
1- Sur la photographie 1, je peux observer l’extrémité d’un stolon portant un jeune pied de
chlorophytum.
2- Le chlorophytum peut envahir un milieu par reproduction végétative en produisant des
stolons sur lesquels se développent de jeunes pieds.

24 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Remarque : si ces jeunes pieds s’enracinent dans le sol, les stolons meurent et les jeunes pieds
sont alors séparés du pied d’origine.

Exercice 7
1- Le kalanchoe diagremontiana peut envahir un milieu grâce aux plantules (jeunes plantes ne
Séquence 5

c c

comportant que quelques feuilles) qui poussent sur les bords de ses feuilles. Celles-ci peuvent
tomber, s’enraciner et donner de nouvelles plantes.
2- Ce mode de reproduction ne fait pas intervenir d’organes reproducteurs ; il s’agit donc
d’une reproduction végétative.

Séance 2

Exercice 8
Voici quelques exemples de questions que tu pouvais te poser :
À propos du document 1 :
a) Pourquoi l’Homme chasse-t-il le sanglier ?
À propos du document 2 :
b) Pourquoi l’Homme répand-il des produits chimiques sur ses cultures ?
c) Quelles sont les conséquences de l’utilisation de tels produits sur le peuplement des
milieux ?
À propos du document 3 :
d) Pourquoi y a-t-il moins d’hirondelles aujourd’hui qu’autrefois ?
e) Quelles sont les causes de la diminution du nombre d’hirondelles ?
f) Quelles mesures l’Homme peut-il prendre pour enrayer cette diminution ?

Note, au propre, sur ton livret de cours, ces exemples de questions si tu n’en as pas trouvés.

Exercice 9
1- Depuis trente ans, en France, le nombre de sangliers a été multiplié par dix.
2- L’Homme chasse le sanglier pour contrôler les effectifs de cet animal et limiter ainsi
les dégâts qu’il cause aux cultures (le sanglier peut se nourrir des céréales cultivées par
l’Homme, et engendrer d’importantes pertes).

Exercice 10
1- L’Homme répand des produits chimiques sur ses cultures pour les protéger contre les
« mauvaises herbes » (il utilise alors des herbicides), les ravageurs et parasites (dans ce cas,
il utilise des insecticides qui tuent les insectes, des fongicides qui éliminent les champignons et
des bactéricides qui détruisent les bactéries).
2- L’utilisation de produits chimiques modifie le peuplement des milieux cultivés : les
« mauvaises herbes » sont éliminées ainsi que les insectes, champignons, bactéries…

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 25


c
c Séquence 5

Exercice 11
1- Le parc national de la Vanoise est situé dans le département de la Savoie, au sein du massif
de la Vanoise (un des massifs montagneux des Alpes françaises). Il a été créé le 6 juillet 1963.

2- a) Quand on visite un parc national, il ne faut pas :

- faire de feu (pour éviter les incendies et la dégradation des sols),

- faire de bruit (pour la tranquillité de tous et des animaux),

- se déplacer en bicyclette ou en voiture (pour la tranquillité de tous et des animaux),

- jeter ses déchets dans la nature,

- promener son chien (pour la tranquillité des animaux),

- cueillir des plantes (et prélever des animaux ou des fossiles),

- faire du parapente ou tout autre sport aérien (pour la tranquillité des animaux),

- chasser.

De plus, il est possible de camper mais les tentes doivent être démontées entre 9 heures
et 19 heures.

b) L’Homme a mis en place ce règlement pour protéger durablement les différents


milieux de vie des actions humaines (en interdisant de faire du feu par exemple), assurer
la tranquillité aux animaux (en interdisant l’utilisation de véhicules…) et préserver la
biodiversité (en interdisant la cueillette des végétaux et le prélèvement des animaux).

3- En créant des parcs nationaux, l’Homme préserve les paysages et les milieux de vie
d’une région de l’action humaine et protège de nombreuses espèces pour maintenir la
biodiversité (diversité des organismes vivants).

Exercice 12
1- En France, les populations d’hirondelles rustiques ont chuté de 20 à 50 % depuis trente
ans.

2- Activités humaines responsables de la diminution des effectifs d’hirondelles :

- l’utilisation massive d’insecticides qui éliminent tous les insectes (qu’ils soient nuisibles ou
pas), seule source de nourriture des hirondelles ;

- la construction de bâtiments modernes qui ne permet plus aux hirondelles de construire


leur nid.

Rappel : les hirondelles rustiques sont des oiseaux protégés par la loi française ; il est donc
formellement interdit de les tuer, de prélever leurs œufs et de détruire leur nid (vu dans la séance
2 de la séquence 3).

3- L’Homme peut essayer d’utiliser moins d’insecticides ; il peut également faciliter leur
installation en posant des nichoirs à hirondelles.

26 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 13
1- Les populations de goélands leucophée ont fortement augmenté depuis cinquante ans
car ces oiseaux trouvent dans les décharges publiques et les poubelles d’importantes
quantités de déchets dont ils se nourrissent.
2- L’Homme cherche à limiter les effectifs de goélands leucophée car ils causent des nuisances
Séquence 5

c c

pour l’Homme (ils salissent les façades, font beaucoup de bruit en période de nidification…).
3- a) L’Homme stérilise les œufs (il prélève les œufs de goélands dans les nids et empêche
le développement des embryons).
b) Voici quelques exemples de mesures simples :
- ne pas jeter d’ordures par terre,
- sortir les poubelles au dernier moment,
- ne pas nourrir les goélands.

Exercice 14
Voici le schéma-bilan complété :

Création de
Chasse parcs nationaux

Utilisation de
produits chimiques PEUPLEMENT DES MILIEUX
(herbicides…)

Accumulation Construction de
de déchets bâtiments modernes

Légende :
influence directe de l'Homme
influence indirecte de l'Homme

L'HOMME INFLUENCE LE PEUPLEMENT DES MILIEUX

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 27


c
c Séquence 5

Exercice 15
1- L’Homme peut influencer indirectement le peuplement des milieux en :
- utilisant des insecticides qui éliminent les insectes dont se nourrissent les hirondelles
rustiques ;
- laissant s’accumuler des déchets dont se nourrissent les goélands leucophée.

Remarque : tu ne devais citer qu’un exemple.


2- L’Homme peut influencer directement le peuplement des milieux en :
- chassant certains animaux (comme le sanglier) ;
- éliminant les ennemis des cultures (« mauvaises herbes », ravageurs et autres parasites).

Exercice 16
1- a) L’introduction du ragondin en France a été volontaire pour l’élevage.
b) Dans les années 1930, son élevage ne devenant plus assez rentable, une grande partie
des animaux élevés en captivité ont été relâchés dans la nature (l’autre partie s’étant
déjà évadée des élevages). N’ayant pas de prédateurs, les populations de ragondins ont
très vite augmenté.
2- a) Les ragondins engendrent d’importants dégâts aux cultures (ils s’en nourrissent) et à
l’environnement (ils dégradent les berges des cours d’eau en y creusant des terriers).
De plus, ils peuvent transmettre à l’Homme des maladies. Pour limiter ces problèmes,
l’Homme tente donc de réguler les populations de ragondins.
b) L’influence de l’Homme sur les populations de ragondins est directe (il le chasse pour
tenter de réduire ses effectifs).

28 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Séquence 6
Séance 1
Séquence 6

c c

Exercice 1
1- Points communs : ces deux mésanges présentent une poitrine de couleur jaune, un bec de
même forme.
Différences : la mésange A possède des ailes de couleur grisâtre et le dessus de sa tête
est noir ; la mésange B possède des ailes bleues et grises et le dessus de sa tête est bleu et
blanc.
Elles n’ont pas la même taille : la mésange A est plus grande que la mésange B.

Remarque : la couleur de la poitrine, de la tête…, la taille… sont des caractères qui permettent
de décrire les êtres vivants.
2- Voici quelques exemples de questions que tu pouvais te poser :
- Qu’est-ce qu’une espèce ?
- Comment fait-on pour regrouper dans une même espèce des êtres vivants ?
- Comment fait-on pour déterminer le nom précis d’un être vivant ?

Note, au propre, sur ton livret de cours, ces exemples de questions si tu n’en as pas trouvés.

Exercice 2
1- a) Ces deux escargots se ressemblent (tous deux possèdent une coquille brun-clair et sont de
la même taille).
b) ces deux escargots se ressemblent et ils sont capables de se reproduire entre eux ainsi
que leur descendance. C’est pour cela qu’on les a regroupés dans la même espèce (celle
des escargots de Bourgogne).
2- a) Ces deux canards possèdent des caractères différents : la femelle (située à gauche sur
la photographie) possède un plumage uniforme brun-beige et un bec brun tandis
que le mâle (situé à droite) a une tête verte, un collier blanc, un bec jaunâtre et
des pattes orangées.
b) Bien qu’ils ne se ressemblent pas, ces deux canards peuvent se reproduire entre eux
et donner une descendance fertile (qui pourra se reproduire à son tour). C’est pour
cette raison qu’on peut les regrouper dans la même espèce.
3- Une espèce regroupe un ensemble d’individus qui se ressemblent plus ou moins, sont
capables de se reproduire entre eux et de donner une descendance fertile.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 29


c
c Séquence 6

Exercice 3
1- Ce tableau présente le nombre d’espèces identifiées dans les principaux groupes d’êtres
vivants existant aujourd’hui sur Terre.
2- a) Dans le groupe des vertébrés, 58 500 espèces ont été identifiées à ce jour.
b) Le groupe d’êtres vivants qui compte le plus grand nombre d’espèces est celui des
insectes (à ce jour, un million d’espèces ont été identifiées).
c) Nombre total d’espèces :
58 500 + 1 000 000 + 85 000 + 107 000 + 55 000 + 320 000 + 75 000 + 136 500 = 1 837 000
Au total, on a identifié un million huit cent trente-sept mille espèces.

Remarque : l’identification des espèces n’est pas terminée. De très nombreuses espèces restent
encore à découvrir.
3- La biodiversité, c’est la diversité (grand nombre d’espèces) des êtres vivants sur Terre.

Exercice 4
1- 1er caractère utilisé : c’est la couleur de la poitrine (jaune ou beige-brun) ;
2ème caractère utilisé : c’est la couleur du dessus de la tête (dessus bleu et blanc ou dessus
noir).
2- Mésange n° 1 : c’est une mésange charbonnière (elle a la poitrine jaune et le dessus de sa
tête est noir).
Mésange n° 2 : c’est une mésange huppée (elle a la poitrine brun-beige).
Mésange n° 3 : c’est une mésange bleue (elle présente une poitrine jaune et le dessus de sa
tête est bleu et blanc).

Exercice 5
1- Les chênes produisent des fruits (les glands) issus de la transformation des fleurs. Ce sont
donc des plantes à fleurs (revois la séance 2 de la séquence 3 si nécessaire).
2- a) Caractère commun aux trois espèces de chênes : leurs fruits sont des glands.
b) Caractères qui permettent de distinguer ces trois espèces :
- la forme des feuilles (les espèces n° 1 et n° 3 présentent des feuilles lobées tandis
que l’espèce n° 2 possède des feuilles à bord lisse) ;
- la longueur du pédoncule qui fixe le gland à la branche (ce pédoncule est plus ou moins
long en fonction des espèces).
Remarque : une feuille est dite lobée quand elle est découpée en lobes (parties arrondies entre
deux échancrures). Quand le bord de la feuille n’est pas découpé, on dit qu’elle est lisse.
3- Chêne n° 1 : c’est un chêne pédonculé (ses feuilles sont lobées et ses glands sont portés par
un pédoncule long).
Chêne n° 2 : c’est un chêne vert (ses feuilles sont entières à bord lisse).
Chêne n° 3 : c’est un chêne sessile (ses feuilles sont lobées et ses glands sont portés par un
pédoncule court).

30 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 6
1- Une espèce regroupe un ensemble d’êtres vivants qui se ressemblent plus ou moins, qui
peuvent se reproduire entre eux et donner une descendance fertile.
2- La biodiversité correspond au grand nombre d’espèces d’organismes vivants présents sur
Terre.
Séquence 6

c c

Exercice 7
1- Caractères permettant de distinguer ces deux espèces de lézards : la couleur du corps et la
taille (tu devais citer l’un de ces deux critères).
2- Lézard n° 1 : c’est un lézard vert (son corps est de couleur verte).
Lézard n° 2 : c’est un lézard des murailles (son corps est de couleur gris-brun avec des taches,
sa tête est pointue à l’avant et son corps est aplati).

Séance 2
Exercice 8
1- a) Une espèce regroupe, sous un même nom, un ensemble d’êtres vivants plus ou moins
semblables (en règle générale, ils se ressemblent beaucoup mais il peut y avoir des
exceptions) qui peuvent se reproduire entre eux et donner une descendance fertile.
b) Espèces animales : l’hirondelle rustique ou l’escargot petit-gris (tu ne devais citer qu’un
exemple).
c) Espèce de plante sans fleur : le polypode vulgaire (c’est le seul exemple que tu pouvais
citer).
2- La diversité des espèces présentes sur Terre est appelée « biodiversité ».

Exercice 9
1- ces quatre espèces d’êtres vivants présentent de nombreuses différences : l’hirondelle
rustique possède des plumes, deux ailes, deux pattes, une tête munie d’un bec… alors que
l’escargot petit-gris a une coquille, deux tentacules… : ce sont deux animaux. Le marronnier
d’Inde et le polypode vulgaire sont des végétaux, le premier est une plante à fleurs et le
second une plante sans fleurs…
Par contre, à l’œil nu, ces quatre espèces ne semblent posséder aucun point commun.
2- Des questions possibles :
- Si le point commun n’est pas visible à l’œil nu, puis-je l’observer au microscope ?
- Comment utiliser correctement un microscope ?
- Qu’est-ce que je peux observer pour trouver le point commun ?

Exercice 10
1- Le premier microscope optique aurait été inventé en 1590 par Janssen, un hollandais.

Remarque : ce premier microscope était « rudimentaire » (simple) et fournissait donc peu de


détails. Au cours des siècles qui suivirent, l’évolution des techniques a permis de réaliser de
meilleures observations et donc d’obtenir plus de détails.
2- Un microscope permet d’observer des objets invisibles à l’œil nu et d’en distinguer les
détails.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 31


c
c Séquence 6

Exercice 11
1- La peau de grenouille est constituée d’un ensemble de cellules associées les unes aux autres.
2- Une cellule de peau de grenouille est constituée d’une membrane (enveloppe) qui délimite
un cytoplasme (liquide) dans lequel baigne un noyau (grain plus ou moins arrondi de couleur
sombre).

Exercice 12
1- a) et b) Voici le dessin légendé et avec un titre complet :

membrane

noyau
cytoplasme
} cellule

Dessin de cellules de l'épiderme d'écaille


d'oignon observées au microscope (x 350)

À présent, tu peux t’évaluer en complétant la grille ci-dessous.

Grille d’évaluation
OuI nOn
Penses-tu avoir travaillé soigneusement (sans rature ni trace de
gomme) ?
As-tu utilisé un crayon à papier pour écrire les légendes et le titre ?
As-tu tracé les flèches à la règle ?
Tes flèches sont-elles toutes horizontales ?
As-tu noté les légendes en minuscules et horizontalement ?
As-tu écrit toutes les légendes au bon endroit et sans faute
d’orthographe ?
As-tu noté un titre sous le dessin ?
À côté du titre, as-tu indiqué l’échelle (à laquelle tu as réalisé le
dessin) ou le grossissement ?

Si tu as coché toutes les cases « OUI », c’est bien ! Cela signifie que tu sais correctement légender
un dessin (ou un schéma).

Par contre, si tu as coché une ou plusieurs cases « NON », cela signifie que tu as encore des
difficultés à réaliser ce type d’activité. Ce n’est pas grave. La prochaine fois, prends le temps de
relire toutes les consignes avant de commencer.

32 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


2- Points communs entre une cellule animale et une cellule végétale : toutes les deux sont
constituées d’une membrane, d’un cytoplasme et d’un noyau.

Exercice 13
1- Il n’y a pas de corrigé (tu avais à réaliser une préparation microscopique).
2- Je peux voir des cellules de forme allongée qui se déplacent : ce sont des paramécies.
3- a), b) et c) Voici le dessin que tu devais réaliser avec les légendes et le titre :
Séquence 6

c c

cils

noyau

cytoplasme

membrane

Dessin d'une paramécie observée au microscope (x 500)

Maintenant, évalue-toi en complétant la grille ci-dessous.

Grille d’évaluation
OuI nOn
Penses-tu avoir travaillé soigneusement (sans rature ni trace de
gomme) ?

As-tu utilisé un crayon à papier pour réaliser le dessin, écrire les


légendes et le titre ?
As-tu respecté les proportions ?
Le tracé de ton dessin est-il fin et net ?
As-tu tracé les flèches à la règle ?
Tes flèches sont-elles toutes horizontales ?
As-tu noté les légendes en minuscules et horizontalement ?
As-tu écrit toutes les légendes au bon endroit et sans faute
d’orthographe ?
As-tu noté un titre sous le dessin ?
À côté du titre, as-tu indiqué l’échelle (à laquelle tu as réalisé le
dessin) ou le grossissement ?

C’est le quatrième dessin d’observation que tu réalises cette année. Normalement, tu devrais
avoir coché toutes les cases « OUI ». Si c’est le cas, c’est bien ! Cela signifie que tu sais réaliser
un dessin d’observation en respectant l’ensemble des consignes.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 33


c
c Séquence 6

4- On dit que la paramécie est un organisme unicellulaire car elle est constituée d’une seule
cellule.
5- Une paramécie (être unicellulaire), une cellule de peau de grenouille et une cellule de
l’épiderme d’écaille d’oignon ont en commun :
- une membrane,
- un noyau,
- et un cytoplasme.

Exercice 14
Voici le schéma bilan complété :

Grenouille verte Oignon

© Cned Delphine © Cned Delphine


Bonnet Bonnet

DES ÊTRES VIVANTS TRÈS DIVERS

BIODIVERSITÉ

membrane

noyau

cytoplasme

LA CELLULE : UNITÉ DES ÊTRES VIVANTS

34 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 15
Voici ce qu’il fallait que tu répondes :
Cytoplasme
Microscope


• Enveloppe délimitant une cellule.
• Unité d’organisation de tous les êtres vivants.
Séquence 6

c c

Membrane • • Grain plus ou moins arrondi situé dans une cellule.


Cellule • • Contenu principal de la cellule.
Noyau • • Outil nécessaire pour observer les cellules.

Exercice 16
1-, 2- et 3- Voici le dessin que tu devais réaliser avec les légendes et le titre :

membrane

noyau

cytoplasme

Dessin d'une cellule buccale humaine


observée au microscope (x 1 500)

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 35

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