Mode d’action du VIH et son apport à la connaissance du rôle central des lymphocytes T CD4 (LT CD4)
Après avoir analysé de façon rigoureuse et détaillée chaque document et fait le lien entre eux, vous montrerez le rôle
central des LT CD4 dans la réponse immunitaire adaptative.
Sachant que le VIH s’attaque aux LT CD 4, expliquez l’évolution des différents facteurs observés dans les documents
4 et 5 et dites pourquoi une personne atteinte du SIDA meurt de maladies opportunistes (= maladies dues à des germes
habituellement peu agressifs mais qui sont susceptibles de provoquer de graves complications en affectant des personnes
ayant un système immunitaire fragile).
VOTRE TRAVAIL DEVRA COMPRENDRE UNE INTRODUCTION, UN DEVELOPPEMENT STRUCTURE
(PAS FORCEMENT DE PLAN APPARENT) ET UNE CONCLUSION.
Dans les années 1970, de nombreuses équipes étudient la coopération cellulaire au
cours de la réponse immunitaire adaptative à l’aide d’un dispositif mis en place par
Marbrook en 1967. On injecte à une souris des globules rouges de mouton puis au
bout de 3 jours, on extrait les lymphocytes à partir de sa rate. Les lymphocytes B
(LB) et les lymphocytes T4 (LT4) isolés sont mis en culture séparément dans une
chambre de Marbrook pendant 3 jours supplémentaires. Plusieurs expériences sont réa-
lisées avec différentes combinaisons cellulaires entre les 2 chambres. Le milieu de cul-
ture est alors filtré et le surnageant recueilli et mis en contact avec des globules rouges
de mouton. La présence d’anticorps dirigés contre les globules rouges de mouton se
manifeste par une agglutination de ces derniers (formation de complexes immuns).
Expéri- Expéri- Expéri- Expéri-
ence 1 ence 2 ence 3 ence 4
Lymphocytes placés dans la Aucun Aucun Aucun B Doc 2 : La chambre de Marbrook
chambre supérieure
Lymphocytes placés dans la B T4 B et T4 T4
chambre inférieure
Agglutination + - +++ +++
Doc 1 : Résultats des expériences en chambre de Marbrook
Doc 3 : Relation entre concentration en IL-2 et différenciation des
lymphocytes B en plasmocytes (remarque : les résultats sont similaires
pour les LT cytotoxiques par rapport aux LT 8).
Tout comme les LT 8, les LT 4 portent à leur surface un récepteur des cellules
T (TCR). Dans l’organisme, un clone de lymphocyte T CD4 reconnaissant, à la
surface d’une cellule présentatrice d’Ag (phagocyte par exemple), son Ag fixé
à une molécule du CMH est sélectionné, puis amplifié et se différencie en
lymphocyte T auxiliaire. Ces lymphocytes produisent de grandes quantités
d’une molécule appelée interleukine 2 (IL-2).
Doc 4 : Les étapes de l’infection par le VIH
Doc 5 : Evolution de la réponse immunitaire adaptative lors
de l’infection par le VIH