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Mandrins Et Valves de GAS LIFT B

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 INTRODUCTION:

D’après les conditions de fond et la méthode de mise en évidence de


réservoir on peut choisir le type de complétion.

En fur et à mesure à cause de plusieurs paramètres qui s’exercent


négativement sur la complétion ou réservoir. L’état d’un puits peut nécessiter un
changement de la complétion.

Ce changement nécessite une intervention par le Work-Over.

 GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPLÉTION:


1.1. Définition :

La complétion d’un puits consiste en la mise en place de son équipement


initial. Elle couvre l’ensemble des opérations qui permettent la mise en service du
puits, que se soit en production, en injection ou en observation.

1.2. Objectif d’une complétion :

Les principaux objectifs de la complétion d’un puits, considérée sous les


aspects mise en place de l’équipement du puits et procédures de mise en service,
sont :

 Optimiser les performances de productivité ou d’injectivité pendant


toute la durée de vie du puits;

 Assurer la fiabilité et la sécurité d’exploitation du gisement ;

 Optimiser la durée de vie active du puits et de ses équipements ;

 Avoir la possibilité d’adapter les équipements du puits afin d’envisager


éventuellement des modifications ultérieures;

 Minimiser l’investissement initial, les frais d’exploitation et le coût des


éventuels reconditionnements.

Ces objectifs ne sont pas cités dans un ordre préférentiel mais, dans tous
les cas, doivent finalement prendre en compte l’exploitation rationnelle et
économique du réservoir.
1.3. Critères de choix:

La conception d’une complétion dépend, en effet d’un certain nombre de


contraintes et de paramètres importants dont les plus fréquents, pour les puits de
production, sont les suivants :

 La localisation géographique (réglementation, contrainte locale et


conditions de l’environnement, météorologie);

 La productivité attendue;

 La nature des effluents et leurs caractéristiques.

 Le réservoir et ses caractéristiques pétro-physiques.

 Le nombre d’horizons producteurs et leur productivité respective


attendue;

 La possibilité d’avoir à mettre en oeuvre, dans l’immédiat ou


ultérieurement, des techniques de maintien de pression de réservoir
(injection d’eau, de gaz ou de solvants) ou d’activation du puits (gaz lift,
pompage);

 L’éventualité, en cours d’exploitation d’interventions dans le puits par


travail au câble.

La complétion est nécessairement conditionnée par les programmes de


forage, de cuvelage et de cimentations déjà réalisés, en particulier en ce qui
concerne le cuvelage de production. Elle peut parfois dépendre aussi de la nature
du fluide utilisé lors de la traversée du réservoir.

1) Classification par type de production :

Le mode de production par énergie artificielle est utilisé dans les réservoirs
à pression anormalement basses ou la pression de gisement est insuffisante pour
acheminer le fluide de formation en surface.
Production par gaz lift :
Normalement le gaz est injecté par l’espace annulaire à travers des
vannes d’injection qui seront positionnées dans des mandrins à poches
latérales. Le gaz injecté allège la colonne de fluide dans le tubing et permet
ainsi l’écoulement du fluide à la surface .

La production par gaz lift continu est utilisée dans les puits
présentant de bonnes caractéristiques pétro physique du réservoir.

La production par intermittence est utilisée dans les puits où la


pression de gisement et l’indice de productivité sont faibles.

Avantages :

 Convient dans les cas de venues de sédiments où a fort


pourcentage d’eau.
 Permet de changer les conditions de fond car les quantités de
gaz injecté sont réglées depuis la surface.
 Système adaptable à l’automatisation.

o Limitations :
 Installation d’une station de compression de gaz.
 Besoin continu d’un appoint de gaz.
 Nécessite un suivi rigoureux.
EQUIPEMENT DE GAS-LIFT:
 Les équipements de fond :

 Les vannes de gas-lift :

- Description générale :

Les vannes sont l’élément le plus important dans tout le système de


l’injection du gaz, sa fonction est de permettre le passage du gaz de l’espace
annulaire vers le tubing, sous une certaine pression, cette pression peut
être fournie par la pression de gaz ou du fluide, ou une combinaison des
deux.

Les vannes à gas-lift sont descendues dans le puits grâce au wire-line,


elles sont posées dans les mandrins (side pockets).

Les vannes gas-lift sont des injecteurs de gaz qui fonctionnent comme
des vannes régulatrices tout ou rien.

Une vanne comprend deux parties :


 La vanne proprement dite ;
 Le verrou de positionnement dans le mandrin porte-vanne.
- Principe général d’une vanne gas-lift:

Le corps de vanne est en acier inoxydable. A l’intérieur, un clapet


hémisphérique en carbure de tungstène ouvre ou ferme sur un siège appelé
ORIFICE dimensionné en fonction du débit d’injection souhaité. Le clapet
est relié par une tige au servomoteur.

A la base du corps de vanne, la plupart des vannes gas-lift sont


équipées de clapets de non- retour. Ceux-ci n’offrent pratiquement pas de
résistance au passage du gaz et empêchent le retour inverse du fluide
évitant ainsi le remplissage de l’annulaire quand le puits est fermé. Ils sont
très utiles aussi en cas d’opérations ultérieures de stimulation.

Le servomoteur, dont le rôle est de permettre l’ouverture ou la


fermeture du clapet sur son siège, peut être de type :
 Pneumatique à soufflet ;
 Mécanique à ressort.
Vanne de gas-lift.
 Types de vannes de gas-lift :

 Vanne à servomoteur pneumatique à soufflet (ou vanne à soufflet):

Le servomoteur est une chambre à soufflet remplie d’azote sous


pression et préréglée par étalonnage grâce à une petite valve d’admission
ou de compression placée sur le haut de la chambre .

Le fonctionnement de ces vannes est celui d’une opposition de forces


entre celles qui sont dues à la pression de gaz injecté et des fluides dans le
tubing au droit de la vanne, et celles dues à la pression d’azote dans le
soufflet augmentée éventuellement par la force exercée par un ressort.

 Vanne à servomoteur mécanique à ressort (ou vanne à ressort):

Le clapet et sa tige sont solidaires d’un soufflet sans pression interne


(pression atmosphérique équivalent à zéro) qui ne sert qu’à la transmission
des forces et n’est pas influencé par la température. Dans le puits, au fond,
la pression d’ouverture et de fermeture vont être contrôlées par l’action
d’un ressort taré.

Pour le réglage de la vanne, les constructeurs traduisent l’effort de


compression en effet de pression. En plus, il n’y a pas d’effet de
température, l’étalonnage en surface est donc très simple, un tour de vis de
la butée du ressort représentant une certaine pression.

Pour une vanne de type “CASING OPERATEDN” la pression


annulaire agit sur le soufflet en opposition à l’action du ressort.

Pour un autre type de vanne la pression annulaire ou Pcsg


n’intervient pour l’ouverture de la vanne que sur l’aire du clapet alors que
la pression tubing s’applique sur le soufflet transmetteur de forces. En
conséquence, l’effet de pression casing est beaucoup moins important que
l’effet tubing pour l’ouverture. De plus, l’orifice du clapet étant dusé, seul
l’antagonisme Ptbg/ressort entre en jeu pour la fermeture de la vanne.

Cette vanne citée par les constructeurs comme PRODUCTION


PRESSURE OPERATED est souvent appelée par les utilisateurs: vanne
“TUBING OPERATED”.
Vanne gas-lift à soufflet.

Vanne à ressort “CASING Vanne à ressort


OPERATED”. “TUBING OPERATED”.
 Les composantes des vannes:

La vanne de gas lift comporte :

 Queue: C’est la partie qui permet la connexion entre la vanne et l’outil


de wire-line.

 Le corps: Il admet le gaz de l’annulaire et via la pression de commande,


il le transport jusqu’à la vanne.

 Le nez: Permet l’injection du gaz vers le tubing à travers les orifices.

Composantes principales d’une vanne gas-lift.

Description détaillée d’une vanne de gas lift:

 Le soufflet: Il est rempli d’azote et pressurisé en surface, il s’oppose a la


pression du casing ou du fluide du tubing.

 La bille du clapet: Elle permet le passage ou non du gaz. Quand la bille


quitte son siège, le gaz s'écoule à travers un orifice. La taille de cet
orifice fait l'objet de tarage. Cette taille détermine le débit de gaz.

 Un clapet anti-retour: Son rôle est d’éviter l’écoulement dans le sens de


l’injection.

 Un verrou: Il assure la fixation de la vanne dans la side pocket.

 Le corps: Il contient tous les éléments de la vanne et il est en acier


inoxydable pour éviter la corrosion.
Description detaillée d’une vanne gas-lift.
 Comparaison et utilisation des deux types de vannes :

Sans analyser dans le détail les avantages et les inconvénients des 2


types de vannes, on peut signaler les principales observations concernant
leur utilisation propre.

 La vanne pneumatique à soufflet :

Elle possède les qualités de la régulation pneumatique : la réponse


est précise, souple et très sensible. L’étalonnage en surface, très affiné (où
en particulier l’effet de température sur la pression d’azote est corrigé),
permet de prévoir dans le puits un bon fonctionnement.

Ce type de vanne qui équipe actuellement des installations de gas-


lift est particulièrement bien recommandé pour ce mode de production
avec des vannes opérant par la pression d’injection de gaz dans l’annulaire
(CASING OPERATED) et où la température du gaz d’injection est
pratiquement stable.

 La vanne mécanique à ressort:

Son fonctionnement est moins souple que celui de la vanne


pneumatique, la réponse du ressort n’étant pas très sensible et ses
caractéristiques mécaniques s’altérant dans le temps. Par contre, son
fonctionnement n’est pas influencé par la température. Cet avantage non
négligeable lui permet d’être utilisée dans les puits équipés de vannes
(TUBING OPERATED).
 Les forces d’ouverture et de fermeture des vannes :

 Les vannes opérées par la pression de casing (casing operated valves):

Pour l’ouverture de la vanne il faut que la pression du casing augmente, et


pour la fermeture il faut quelle diminue.

Avec l'injection continue du gaz comprimé dans l'annulaire, lorsque la


pression d'injection atteint la pression d'ouverture, le soufflet se comprime par
conséquent la bille de clapet décole de son siège, ce qui permet au gaz de
s'écouler à travers l'orifice.

Elles ont un principe d’ouverture et fermeture qui est très simple ;


Il faut que :

Forces d’ouverture (Fo) = Forces de fermeture (Fc)

Schéma des forces d’ouverture et de


fermeture d’une vanne gas-lift opérer par le casing.
 Vanne fermée:

1) Forces tendant à ouvrir la vanne Fo:

- La pression du casing Pc comprime le soufflet et le raccourcit. Cette


force tend à ouvrir la vanne et sa valeur est égale à :

P g . ( Ab −A p )

- La pression du tubing Pp s’applique sur la section de l’orifice Ap. Cette


force aussi tend à ouvrir la vanne et sa valeur est :
Pp . A p

- La somme de ces deux forces donne :

F o=P g . ( A b− A p ) + P p . A p

2) Forces tendant à maintenir la vanne fermée Fc:

- La pression de l’azote dans le soufflet Pb agit contre la section radiale du


soufflet Ab. Cette force garde la vanne en position fermée et sa valeur
est :
F c =Pb . A b

3) Ouverture de la vanne:

- La vanne s’ouvrira quand les pressions Fo et Fc seront égales. A ce


moment, la pression du casing est appelée Pcvo, pression à laquelle la
vanne s’ouvre :

F o=P g . ( A b− A p ) + P p . A p

F c =Pb . A p

F o=F c

Pcvo =Pb .
( Ap
A b −A p) (
−P p .
Ab
A b− A p ) (1)
La pression d’ouverture Pcvo dépend des constantes, y compris la pression
du soufflet Pb. La seule variable est Pp, la pression du tubing.

La vanne s’ouvrira alors sous l’effet du casing qui atteindra la pression Pcvo, mais
avec un effet dû à la pression du tubing (tubing effect) qui s’oppose à celui du
casing.
Un coefficient TEF (tubing effect factor) invariable est défini comme suit :
Ap
TEF=
A b− A p

TEF est faible, de 5 à 25 %.

TE=TEF∗Pp

TE : est appelé effet tubing (en bar ou psi).

 Vanne ouverte:

1) Forces tendant à maintenir la vanne ouverte Fo:

- La pression du casing Pg écrase le soufflet et le raccourcit. Cette force


tend à maintenir la vanne en position ouverte.
F o=P g . Ab

2) Forces tendant à fermer la vanne Fc:

- La pression d’azote dans le soufflet Pb agit sur la section radiale du


soufflet. Cette force tend à fermer la vanne.
F c =Pb . A b

- La vanne se fermera quand les forces d’ouverture et de fermeture


seront égales. A cet équilibre, la pression du casing est appelée Pcvc.
Fo=Fc

Pvc =Pb

La force pour fermer la vanne dépend seulement de la pression du casing.


La vanne se fermera lorsque la pression dans le casing Pg sera égale ou inférieure
à la pression du soufflet Pb aux conditions fond (conditions surface plus effet de la
différence de températures).

Pcvc est inférieure à Pcvo de quelques bars. En faisant chuter la pression du


casing, on obtient la fermeture de la vanne. Le retour de cette pression casing à sa
valeur normale ne provoque pas une réouverture car la pression du tubing Pg a
baissé suite à l’arrivée du gaz dans le tubing ce qui réduit l’effet tubing.
 Fourchette ou la plage d'ouverture:

La différence entre la pression d’ouverture et la pression de fermeture


d’une vanne est appelée la « fourchette ». Pour calculer cette plage, l’équation de
fermeture (2) doit être soustraite de l’équation d’ouverture (1).

On obtient après résolution du système :

Fourchette=TEF .(Pb−Pt ) (3)

La « fourchette » représente pour chaque vanne la chute de pression


annulaire (gas-lift direct) nécessaire pour obtenir la fermeture de la vanne.

À noter que la fourchette ne peut pas être :


 Trop forte: car cela rapprocherait les vannes l'une de l'autre et le point
d'injection final devient trop haut.
 Trop faible : car le système devient trop sensible à la pression du casing.
Pour agir sur la valeur de la fourchette, il est possible d’agir sur TEF en
choisissant une vanne différente car :
Ap
TEF =K c =
A b− A p

Ab = diamètre du soufflet qu.il faut maximiser.

Ap = diamètre de l’orifice qu’il faut minimiser.

 Les vannes opérées par le tubing (tubing operated valves) (fig. III.11):

Elles sont sensibles à la pression de l'effluent (dans le tubing), la pression


annulaire n’intervient que pour l’ouverture de la vanne que sur l’aire du clapet
alors que la pression tubing s’applique sur le soufflet transmetteur de forces. En
conséquence, l’effet de pression casing est beaucoup moins important que l’effet
tubing pour l’ouverture.

De plus, l’orifice du clapet étant dusée auparavant, quand la pression du


tubing atteint la pression d'ouverture, le soufflet se comprime et la bille du clapet
se déplace de son siège permettant ainsi au gaz de s'écouler à travers l'orifice.

Ces vannes sont difficiles alors à commander car il est difficile d’estimer la
pression du côté du tubing.
Fig. III.11 : Schéma d’une vanne gas-lift opérer par le tubing.
 Vanne fermée:

1) Forces tendant à ouvrir la vanne Fo:

- La pression tubing Pg comprime le soufflet et le raccourcit. Cette force


tend à ouvrir la vanne et agit contre la section du soufflet Ab moins la
surface de l’orifice Ap. Sa valeur est :

P p . ( A b− A p )

- La pression du casing Pg agit contre la surface de l’orifice. Sa valeur est:


Pg. Ap

- Donc:

Fo=P p . ( Ab −A p ) + P g . A p

2) Forces tendant à maintenir la vanne fermée Fc:

- La pression d’azote dans le soufflet Pb agit contre la section radiale du


soufflet Ap. Cette force garde la vanne en position fermée et sa valeur
est :
F c =Pb . A b

- La force du ressort est égale à : St (A b− A p)

F c =( Pb . A b )+S t ( A b− A p)

3) Ouverture de la vanne:

- La vanne s’ouvrira quand les forces Fo et Fc seront égales. A cet instant,


la pression du tubing est appelée Ptvo, pression à laquelle la vanne
s’ouvre :

Fo=P p . ( Ab −A p ) + P g . A p

F c =(Pb . A b )+S t ( A b− A p)

Fo=F c donne la formule:

Ptvo=P b .
( Ab
A b− A p)+ S t−P g .
Ap
(
A b− A p ) (4)
La pression nécessaire à l’ouverture de la vanne provient du tubing et
dépend de constantes, y compris la pression Pb du soufflet. La seule variable est
Pc, la pression du casing. La vanne est bien « tubing operated » mais avec un effet
casing (casing effect factor) :
Ap
CEF=
Ab− Ap

CEF est faible, de 5 à 25 %.


Ap
En supposant R= Ab :

R
CEF=
1−R

L’équation (4) devient :

Ptvo=P b . ( 1−R
1
)+S −P .( 1−R
t g
R
) (5)
 Vanne ouverte:

1) Forces tendant à maintenir la vanne ouverte Fo:

- La pression du tubing Pt comprime le soufflet et le raccourcit. Cette


force tend à maintenir la vanne en position ouverte :

Fo=Pt . Ab
2) Forces tendant à ouvrir la vanne Fc:

- La pression d’azote dans le soufflet Pb s’applique à toute la section du


soufflet et agit dans le sens de la fermeture. Le ressort participe aussi à
la fermeture et on obtient:

Fc=Pb. Ab+St ( Ab− Ap)

Note : Fc=Pb. Ab, pour une vanne sans ressort.

3) Fermeture de la vanne:

La vanne se fermera quand les forces d’ouverture et de fermeture seront


égales. A cet instant, la pression tubing est appelée Ptvc (tubing pressure when
valve closes).

Fo=Pt . Ab

Fc=Pb. Ab+St ( Ab− Ap)

Fc=Fo donne la formule :

Ap
Ptvc=Pb+ St( 1−
Ab
) (6)

Note : Ptvc=Pb pour une vanne sans ressort.


Ap
En utilisant R= Ab :

Ptvc=Pb+ St(1−R)

La force pour fermer la vanne ne dépend que de la pression du tubing.

 Fourchette ou la plage d'ouverture:

Pour calculer cette plage, l’équation de fermeture (6) doit être soustraite de
l’équation d’ouverture (5) :

On obtient après résolution du système :

Fourchette=CEF {( Pb+ St(1−R)−Pc)} (7)


Pour une vanne sans ressort St = 0

Fourchette=CEF (Pb−Pc)
 Les mandrins porte-vannes:

Le mandrin est un tubing avec une architecture placée dans le tubing


(constituant une partie de l’ensemble des tubings) à la profondeur désirée. Il qui
permet de porter une vanne sans influer sur le diamètre du tubing.

On trouve principalement trois types de mandrins:


 Les mandrins dits CONVENTIONNELS,
 Les mandrins à POCHE LATERALE (SIDE POCKET MANDRELS)

 Les mandrins conventionnels :

Ils sont fabriqués à partir d’éléments de tubings . Les vannes et les clapets anti-
retour sont vissés avant la descente à la base d’un réceptable qui est percé d’un
canal permettant au gaz de passer de l’annulaire vers le tubing.

Le positionnement vertical de la vanne est aidé par un petit guide fixé sur le
corps du mandrin qui sert aussi de protection lors des opérations de descentes ou
de remontées. Cet équipement, seul utilisé avant l’invention du mandrin à poche
latérale, est employé principalement aux U.S.A. sur des puits peu profonds et à
terre, où les coûts de workover ne sont pas prohibitifs. En effet, tout incident de
fonctionnement sur la vanne oblige à tuer le puits et à remonter l’équipement (fig.
III.12).

Fig. III.12 : Le mandrin conventionnel.


 Les mandrins à poche latérale (side pocket mandrels) (fig. III.13):

Introduits par le constructeur américain CAMCO en 1954, les mandrins à poche


latérale associés au développement du travail au câble ont bouleversé la
technique du gas-lift.

Il se présente schématiquement comme un tube ovalisé à fenêtre sur laquelle


on a rapporté une poche comportant à sa base un siège de vanne usiné et muni de
trous de communication avec le casing.
Les 2 extrémités portent des filetages « tubing » courants.

Les mandrins sont descendus vides ou avec dummy-valves (vannes pleines


utilisées en test de tubing) au cours de l’équipement du puits. Ensuite, par travail
au câble, on vient placer les vannes de gas-lift.

Celles-ci sont équipées d’un verrou (LATCH) qui les maintiennent en place dans
les sièges. De plus, des garnitures (PACKING) réalisent l’étanchéité de part et
d’autre du point d’injection.

Cette technique de travail au câble qui emploie un matériel spécifique


permettant la pose et le repêchage des vannes à tout moment et sans tuer le puits
est parfaitement au point et peut être utilisée même dans des puits fortement
déviés.

Les mandrins à poche latérale permettent aussi d’adapter facilement la


profondeur du point d’injection en fonction du déclin de la pression de fond.
Fig. III.13 : Le mandrin à poche latérale.

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