LA TRADITION PRIMORDIALE POUR LES NULS
VEDANTA
Il n’y avait pas l’être, il n’y avait pas le non-être en ce temps. Il n’y avait ni l’espace, ni
le firmamaent au-delà. Quel était le contenu? Où était-ce? Sous la garde de qui?
Qu’était l’eau profonde, l’eau sans fond?
Ni la mort, ni la non-mort ,’étaient en ce temps, point de signe distinguait la nuit du
jour. L’Un respirait sans soufflé mû de soi-même : rien d’autre n’existait par ailleurs.
(…)
Cette creation, d’où elle émane, si elle a été fabriquée ou si elle ne l’a pas été, - Celui
qui veille sur elle au plus haut du ciel le sait sans doute : ou bien ne le sait-il pas?
TORAH
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
Or la terre n'était que solitude et chaos; des ténèbres couvraient la face de l'abîme,
et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux.
Dieu dit: "Que la lumière soit!" Et la lumière fut.
Dieu considéra que la lumière était bonne, et il établit une distinction entre la
lumière et les ténèbres.
Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres, il les appela Nuit. Il fut soir, il fut matin,
un jour.
(…)
SHINTO
Ciel et Terre n’étaient qu’un. Une masse informe, qui n’abritait aucune vie et qui
flottait dans l’espace comme le ferait une méduse dans l’océan. Avec le temps, la
partie considérée comme pure se détacha et vint former le ciel, le reste s’agglutina
en contrebas en une masse visqueuse : la Terre.
Cette dernière était encore informe et se déplaçait dans dans l’Ether. (…) Les
premiers Kami firent soudainement leur apparition dans le ciel : on ne sait d’où ils
viennent, ils sont apparus spontanément.
Comme nous pouvons le constater, ces textes sacrés issus de l’Indouhisme, du
Judaïsme, du Shintô… ont beaucoups de choses en commun.
Certains diront que de tout temps, les religions et civilisations ne font que se
mêler ou s’absorber les unes les autres (ce qui n’est pas faux), imposant aux
hommes leurs lois et leurs penser, arrivant à métamorphoser ou faire oublier leurs
propres racines aux peuples par le sang, la terreur et la fascination… Cela me parait
bien simpliste. J’ai vraiment du mal à imaginer un peuple, quel qu’il soit envahir son
voisin, lui dire quel Dieu il doit prier, et que cette obligation reste ancrée après la
chute de l’envahisseur. L’histoire nous a toujours démontré le contraire.
Si les religions et traditions ont toujours pu être apprivoisées par les hommes,
c’est parce qu’elles ont un berceau commun, unique, c’est cela que l’on nomme la
Tradition Primordiale. Au passage, “Tradition” signifie “Trasnsmission” et non
“Coutume”.
Dans ce travail, je vais aborder différentes notions (Eternité, Esoterisme,
Sacré…). Je ne les traiterai pas toutes car cela demanderait le travail d’une vie. Je
m’attarderai donc sur les notions qui me semblent les moins acquises chez un
apprenti.
Si je devais résumer ce que raconte la Tradition Primordiale, je dirai cela :
“L’Eternité contient Tout. L’homme a été arraché à cette Eternité et placé sur
Terre sans savoir pourquoi, en ayant oublié tout ce qu’il savait avant de naître. Afin
de comprendre d’où il vient, et ce qu’il fait là, il doit ressentir entièrement le monde
qui l’entoure, la Nature, l’Unviers… Ressentir que tout est lié, que tout vit. En somme,
chercher à retrouver son Etat d’origine, lorsqu’il était Eternel. Et pour cela il y a
différentes methodes.“
Il nous est bien évidemment impossible scientifiquement de retrouver les
origines préhistoriques de cette Tradition, de la dater, car jusqu’à preuve du
contraire Homo Sapiens et son cousin Neandertal ne tenaient pas leurs cahiers de
comptes à jour. D’ailleurs, « dater » induit forcément la notion de « temps » donc d’
“ espace “ et c’est bien à leur absence que nous rattache la Tradition primordiale. Je
m’explique.
L’Eternité et la Matière
Le principe d’Eternité est à la fois complexe et simple à comprendre : il s’agit
d’un état sans Espace ni Temps. Il n’y a pas de Vie, il n’y a pas de Mort. Cela n’a donc
rien à voir avec l’immortalité qui est simplement le fait de ne pas mourir, et qui
nécessite donc la Vie.
L’Eternité est, elle n’existe pas. Le Principe d’Eternité est donc intrinsèque au
principe de Dieu : un Dieu est mais n’existe pas. Nous retrouvons d’ailleurs dans le
livre de l’Exode, Jehova se présentant à Moïse en ces termes : “Je suis celui qui est”.
L’Eternité est l’Etat Suprême : tous les états y sont mêlés, unis. Toute chose y
est potentiellement contenue. Il n’y a pas d’individualités, rien n’est épars.
Pour ceux qui ont du mal à se représenter cela, imaginez l’Univers avant le
Big Bang (si il y a eu un avant) : tous les atomes de la création sont mêlés les uns aux
autres. Et bien là c’est la même chose, à part qu’il n’y a pas d’Univers.
L’eternité n’induit en elle même aucun mouvement (puisque qu’elle n’est ni
temps ni espace), tout y est donc potentiel. C’est le Un originel, l’Unité. Or que
contient potentiellement l’Unité? Et bien la Division.
La Division est la manifestation, la Création : l’Espace et le Temps, donc la
Matière, l’Existence.
L’Existence est la manifestation de l’Eternité, ainsi pour les religieux,
l’Univers est la manifestation de Dieu.
Dieu est.
Sa manifestation (sa “partie” existante) est la Nature.
Il devient donc complètement absurde de dire : “Je ne crois pas en Dieu, il
n’existe pas” puisque l’Existence est la manifestation de Dieu. Si Dieu existait au sens
propre du terme, nous pourrions aller boire une bière avec lui tous les soirs, or la
Biere n’est qu’une partie de la manifestation de Dieu. C’est un principe, c’est comme
ça, rien à voir avec les croyances.
Ainsi, si l’Eternité se manifeste en la Nature, tout ce qui existe est non
seulement nécessaire mais chaque chose contient potentiellement tous les Etats,
tout ses Etats. Rien n’est laissé au hasard, rien n’est statique. Un des caractères
majeurs du monde manifesté est d’ailleurs le mouvement influé par l’Anima. Ce
mouvement universel inclut notamment que chaque élément de la création est en
interaction avec tous les autres éléments et que donc, le moindre changement d’Etat
d’un élément influe sur l’Etat de son voisin. C’est justement parce que chaque chose
contient potentiellement tous les Etats que cette opération peut avoir lieu : si un
élément ne contient que les données de son état présent, il se détruit lors de
l’interaction avec un corps étranger. Si d’autres lignes (en sommeil) sont inscrites
dans son “code génétique” il se métamorphose en quelque chose d’apparement
différent qui est toujours lui. Pour les scientifiques, c’est un peu comme le chat de
Schrödinger : dans le boite fermée le chat est vivant et mort, mais ce n’est que
lorsqu’on ouvre la boite et que l’on regarde dedans que le chat révèle un de ses deux
états (sachant que là nous avons des milliards d’observateurs). C’est, au passage, le
principe de l’initiation, mais nous reviendrons dessus plus tard, cela sera moins
abstrait.
Pour conclure cet aparté : ce qui est en mouvement est vivant, ce qui est
statique est mort (dans le sens non existant).
En résumé : l’Existence est la manifestation de l’Eternité (Dieu). L’Eternité est
Unité (1), l’existence est Division (2). Tout ce qui existe est en mouvement, est
nécessaire, et chaque élément contient potentiellement en lui tous les Etats (1
contient 2).
L’Humain et ses Symboles
Sans vouloir faire de preuve de prosélytisme anthropocentriste, il se trouve
qu’ici, c’est l’Humain qui nous intéresse. Non pas que les autres éléments de la
Création soient sans intérêt, mais il se trouve que nous ne sommes ni Chats, ni
Limules, ni Cailloux, et nous aurions donc beaucoup de mal à nous exprimer en leur
nom.
Vous n’êtes pas sans savoir que nos ancêtres sont apparus tout nus sur cette
planète plutôt hostile et qu’ils étaient de très mauvais cartographes. Comme tout ce
qui vit, ils furent arrachés à l’Eternité et se trouvèrent amnésiques de leur état
originel, dans un monde qui dépassait leur appréhension. C’est ‘ailleurs cet oubli
que l’on pourrait nommer “la Parole perdue”. Tout organisme doit appréhender son
espace, c’est une condition sine qua non à la survie d’une espèce. Or notre champ de
vision est restreint, notre ouïe, pas terrible, et notre flair inexistant. Mais nous avons
deux atouts : notre intelligence et notre intuition.
Notre intellect nous permet d’établir des relations de cause à effet et d’en
tirer des conséquence afin d’améliorer notre adaptation au monde qui nous entoure.
Il nous permet également d’être à l’écoute de notre corps, de nos sensations.
Notre intuition, permet de ressentir au-delà de ce qui nous est a priori
intelligible, donc de faire des analogies surprenantes, ou de comprendre une
situation sans avoir forcément besoin de l’analyser.
Ces deux atouts réunis peuvent se nommer “Conscience” (bien qu’en réalité
la Conscience soit beaucoup plus complexe que cela).
Les symboles sont les résultants de notre capacité à abstraire et à établir des
analogies entre les différents éléments de notre univers.
Donc pour en revenir à l’appréhension de notre monde : comment l’Humain
debout, tout nu, va-t-il pouvoir s’y inscrire? Et bien en apprivoisant son univers, en
utilisant les repères majeurs qui l’entourent : le Ciel, la Terre et ses reliefs, la ligne
d’horizon, la course du soleil (Est-Ouest), l’ombre portée au Zenith (Nor-Sud). Il va
ensuite faire des analogies entre ce qu’il connait et ce qu’il doit comprendre, entre
son corps et son Cosmos. Naturellement, il va mesurer son environnement grâce à
son corps : la caverne (qui est aussi le Temple) , premier habitat, va être un nouveau
ventre maternel, le Soleil et la Lune seront Homme et Femme, ce qui est observé
dans le ciel sera projeté sur Terre (c’est d’ailleurs le principe de la canne d’hermès :
tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas). Le Ciel est d’ailleurs vu comme
une sphère. L’Homme debout est la jonction entre la Terre et le Ciel. Sa tête est dans
les cieux et ses pieds dans la Glèbe. La tête, l’esprit, est donc un cercle; le sol, la
matière périssable, délimité par une ligne (l’horizon) est un carré.
Cela s’explique aussi par l’expérience : le cercle est extrêmement difficile à
dessiner sans compas, il faut se le représenter, en corrigeant mentalement les
imperfections d’un dessin. Un carré, structure poteaux poutres, est la forme
géométrique la plus instable lorsqu’elle subit une force (contrairement au triangle, à
la pyramide).
Se sont des symboles archaïques.
Les premières civilisations utilisaient ces repères et analogies lors de la
construction leurs citées et leurs temples : les Egyptiens, les Grecques, et bien sur
les Romains. Tous les temples ont cette base orthogonale au sol et circulaire –en un
endroit- au toit. Toutes les villes antiques sont façonnées sur un système orthogonal,
que l’on soit en Europe, en Asie ou en Amérique. Toutes ces civilisations qui ne
s’étaient jamais côtoyées ont employé les mêmes symboles primordiaux, les mêmes
repères et la même signification architecturale. Selon Vitruve, l’architecture est une
imitation de la Nature. Elle donne un sens des proportions, culminant dans la
compréhension du corps humain.
Le Temple deviendra la reconstitution du Cosmos à l’Echelle du Corps. On y
retrouvera le Ciel, la Terre, le Soleil, la Lune, les éléments air-feu-eau-terre-ether, la
verge, le vagin, le corps de l’Homme debout ou du nourrisson. Et c’est valable pour
toutes les civilisations!!!!
EXEMPLES
Lorsque je parle de civilisation, je parle de sociétés ayant élaborées une
architecture pérenne, signifiante.
Pourtant, certains symboles diffèrent d’une civilisation à l’autre. C’est normal,
puisqu’il y a adaptation de l’Homme à son environnement (qui diffère suivant les
régions). Les symboles communs dont nous parlons ici sont les originels, les
archaïques.
Cela peut paraître inutile et obsolète aux plus matérialistes d’entre nous,
mais pourtant ces symboles archaïques sont ancrés dans notre éducation et notre
subconscient. Demandez au premier venu de marquer son emplacement sur un plan,
il dessinera une croix. J’entends certains d’ici certains dire : “oui une croix c’est les
vieux relents de l’impérialisme catholique! On nous l’a imposé!...” Et bien non. Pas du
tout.
Je passerai sur le symbolisme de la croix chez les Hindous. Je vais simplement
citer l’exemple Romain qui est toujours d’actualité.
Lorsque les Romains construisaient une ville, ils se plaçaient sur un point
haut (par exemple le Capitol) et traçaient 2 axes (Nord-Sud, Est-Ouest) qui se
nomaient Cardo et Decumanus. Autour du point haut (le Capitol) ils creusaient un
fossé circulaire, nommé Mundus afin que le monde du dessous puisse être en
contact avec le monde du dessus (les vivants et les morts). La ville était ensuite
construite orthogonalement par rapport à ces deux axes. Leur Cosmos (ordre) était
ainsi défini. C’est pour cela qu’ils crucifiaient non pas les voleurs, mais ceux qui
avaient bafoué le Cosmos; on les plantaient sur le Cardo et le Decumanus.
Nous pensons toujours sans le savoir par ce système orthogonal
(mathématiques cartésiennes) non pas parce que les Romains l’ont imposé, mais
parce qu’il fait partie de nous, c’est un héritage archaïque.
En résumé, l’Homme debout, doit se repérer et apprivoiser son espace. La
méthode employée va définir la place de l’Humain dans son Cosmos et ses symboles
originels. Les civilisations se fondent sur la recréation symbolique du monde
appréhendé. Autrement dit, l’Homme reconstruit toujours l’Univers
inappréhendable, à son échelle.
L’Univers est projeté dans le Temple, le Temple est à l’Echelle du corps
humain, Le Temple est le Corps de l’Homme, l’Homme est un Temple synthétisant
les symboles de l’Univers qui se réunit en son sein. L’Homme contient
potentiellement tous les Etats de la Création.
Cela étant, nous pourrions en rester là et considérer ces archaïsmes comme
de simple réactions de la psyche face à un environnement hostile. Or, il y a une
chose que le Ratio ne peut expliquer, c’est la notion de sacré.
Le sacré et le Religieux
Ce mot est bien souvent galvaudé. Comme toutes les religions, le
matérialisme a voulu absorber ces prédécesseurs. On en vient à parler de Patrie
Sacrée, de Droit Sacré… C’est complètement stupide.
Il n’y a pas besoin d’être Bodhisattva pour se rendre compte que nous faisons
partie d’un Tout. Certes, de par sa manifestation, l’Unité de l’Eternité fût rompue et
soumise à division, mais n’oublions pas que toutes choses sont interdépendantes les
unes des autres, donc forment une unité. Il y a donc toujours un lien entre le
manifesté et le non manifesté. Ce ne sont pas deux mondes indépendants, étant
donné que nous sommes sensé retourner à notre Etat Eternel à un moment donné.
Ce lien est le Religieux (du latin Religio qui définit les rites nécessaire à accomplir
afin de préserver l’équilibre du monde et la bonne entente avec les Dieux).
Chaque homme, Chien, Chat, est relié à son Etat originel, Eternel.
Ce qui change entre tous les animaux (humain y compris), c’est la conscience
que nous avons de ce lien. Ce lien est intime et collectif. Intime car faisant appel à
notre Conscience, Collectif car nécessite un catalyseur pour pouvoir l’éprouver. Ce
catalyseur peut être un lieu, un chant, une vibration, un arbre… Peu importe, c’est un
catalyseur qui sera reconnu par tous les hommes, sans discussion, telle une
évidence. Ce Catalyseur est Sacré.
Le Sacré est ce qui nous permet d’entretenir notre lien conscient avec
l’Eternité, Dieu.
Cependant, ce lien n’est pas une paire de menotte. Il ne peut en aucun cas
s’apparenter à une soumission. Comme dit plus haut, il s’opère consciemment. Il ne
se vit donc pas passivement. Si c’est actif, il y a mouvement, si il y a mouvement, il y
a métamorphose. Le Religieux n’est donc pas une prison mais une Voie vers l’Eveil
de notre Conscience, vers un Etat proche de notre Etat originel, vers une unité avec
la Nature et le supra-Vivant au travers du Sacré. La quête de l’Eveil de la conscience
(l’ouverture du 3eme oeil) ne peut se réaliser que dans un monde sensé.
Chez les anciens, l’Univers était organisé suivant un ordre Divin, donc suivant
le principe de nécessité, chaque phénomène a un sens, chaque élément une
signification. La science mets l’accent sur la fonction des choses, le Religieux pose le
sens. Le problème du religieux se pose lorsqu’une église, un groupe, impose ses
propres principes au monde profane, c’est à dire qu’il se repose uniquement sur sa
part exotérique alors que la méthode et le message, devraient être Esotériques.
L’Eglise devient donc un pouvoir uniquement temporel. L’introspection disparait et
ne reste plus qu’une recherche de pouvoir Politique qui enchaîne l’Humain à des
dogmes déviés, destinés à lui faire servir d’autres humains (l’inquisition,
l’extrémisme Religieux, le Terrorisme, etc…). Comme le dirait un ami :”Cela mène à
confondre la Bible avec le cadastre”. C’est la voie du fanatisme et de l’ignorance.
Cependant tout n’est pas Sacré, puisque nous sommes dans une
manifestation divisée. S’il y a sacré, il y a profane. S’il y a des éclairés, il y a des
ensommeillés. Cela signifie que si le sentiment du Sacré est inné chez tout le monde,
il n’en va pas de même quand à la capacité de chacun à travailler sur l’Eveil de sa
propre Conscience. Cet Eveil nécessite du travail et un enseignement.
En effet, pour que la métamorphose s’opère, l’impétrant doit y être disposé. Il
doit suivre une méthode. Il doit en accepter le fonctionnement, les règles et ne pas
craindre la peur. Ainsi, l’Ancien va transmettre sa Connaissance au Nouveau. Son
rôle sera de l’aider à révéler ce qui est potentiellement en lui, par étapes, à travers
un rite. C’est l’Initiation.
Lorsque nous regardons les différents types d’initiations en fonction des
sociétés traditionnelle, nous retrouvons chaque fois les mêmes éléments : la caverne,
l’épreuve, le catalyseur, la métamorphose. Le rite y est nécessaire (c’est encore un
sujet à part entière que je ne traiterai pas ce soir).
Nous mêmes, FM, lors de l’adoubement, frappons le crâne de l’impétrant afin
de lui ouvrir son 3ème oeil. C’est une métamorphose, une conversion du regard. Par
contre, ça ne marche pas tout le temps malheureusement…