0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
30 vues16 pages

Médecine Légale - Résumé Exécutif

Transféré par

adil
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
30 vues16 pages

Médecine Légale - Résumé Exécutif

Transféré par

adil
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 16

LES ACTIVITES

MEDICO-LEGALES
AU MAROC
La nécessité d’une réforme globale
Résumé exécutif

w w w . c n d h . m a
LES ACTIVITES
MEDICO-LEGALES
AU MAROC
La nécessité d’une réforme globale
Résumé exécutif
Les activites medico-legales au Maroc
La nécessité d’une réforme globale

I- Les activités médico-légales : un enjeu essentiel pour


la bonne administration de la justice

Les activités médico-légales représentent un enjeu important pour la bonne administration


de la justice tant pénale que civile. Elles jouent un rôle déterminant dans les investigations
criminelles liées aux atteintes à la vie ou à l’intégrité physique des personnes, (levées de
corps ou d’autopsie en cas de décès, délivrance de certificats médico-légaux en cas de
blessures volontaires ou involontaires ou d’agressions sexuelles). Les constats médico-
légaux sont également décisifs dans les investigations sur les allégations de mauvais
traitements ou de torture, dans les procédures d’identification des victimes de catastrophes
de masse ou de restes squelettiques et dans la détermination de l’âge tant des victimes
que des auteurs présumés. De même, l’expertise médico-légale est fondamentale pour
l’évaluation du dommage corporel en vue de sa réparation et pour l’appréciation du degré
de responsabilité de l’auteur d’une infraction, de la compatibilité de l’état physique ou
psychique de la personne avec une mesure restrictive ou privative de liberté, notamment
durant la garde à vue.

II- Méthodologie de l’étude

Conscient du rôle joué par ces activités pour garantir l’accès à un procès équitable, 5
respectueux des droits de la défense et des victimes, et en vue de contribuer au vaste
chantier en cours de réforme de la justice, le Conseil national des droits de l’Homme
(CNDH) a réalisé une étude sur les activités médico-légales, afin de déterminer les
modalités de mise en œuvre d’une réforme de ce secteur au Maroc.

Cette mission s’inscrit également dans l’esprit des recommandations de l’Instance Equité et
Réconciliation, reprises par le Conseil consultatif des droits de l’Homme (CCDH) chargé
du suivi de la mise en œuvre desdites recommandations dans son rapport de 2009, dans
lequel il souligne l’importance de développer les services de médecine légale, de renforcer
leurs moyens humains, d’augmenter leur budget et de réviser leurs relations hiérarchiques
avec le ministère concerné par les expertises qu’ils mènent.

Cette étude a été confiée à une équipe multidisciplinaire qui a ainsi questionné trois
champs d’activités médico-légales : le champ thanatologique comprenant les autopsies
et les examens externes des cadavres, le champ des certificats médico-légaux de tous
genre, y compris pour les femmes et enfants victimes de violences et enfin le champ des
expertises médico-judiciaires.

Dans cette optique, l’équipe chargée de cette mission a procédé à l’étude de l’ensemble
des instruments et rapports du droit international des droits de l’Homme pertinents en
matière d’activités médico-légales et de la législation marocaine, qui ne comprend pas
moins de seize références. Ces textes sont rappelés en annexe (Cf p.7).
Les activites medico-legales au Maroc
La nécessité d’une réforme globale

La mission a étudié ensuite onze modèles de l’organisation de la médecine légale au


niveau international, afin de mieux appréhender les particularités de la situation marocaine
et inspirer des propositions de réforme. Les pays étudiés sont la Tunisie, l’Algérie, la France,
la Suisse, le Portugal, les Pays-Bas, l’Egypte, la Suède, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie.

Après des séances préliminaires d’information et de coordination en matière de visites et


de documentation avec les administrations centrales du ministère de la Santé, du ministère
de la Justice et des Libertés et de la Direction générale des collectivités locales (ministère
de l’Intérieur), la mission a entrepris des visites aux tribunaux de première instance, aux
centres hospitaliers et aux Bureaux municipaux d’hygiène des villes suivantes : Tanger, El
Jadida, Safi, Khouribga, Rabat, Fès et Casablanca. Cette mission s’est déroulée du 18 janvier
au 12 février 2013.

Le projet de rapport a fait enfin l’objet d’une réunion de travail le 21 mai 2013 avec des
représentants de la Gendarmerie Royale, de la Direction du contentieux du ministère
de la Santé, de la Direction des hôpitaux du ministère de la Santé, des Directions des
affaires civiles et des affaires pénales et de la grâce du ministère de la Justice et des
Libertés, de la Direction générale des collectivités locales du ministère de l’Intérieur et de
la Police scientifique à la Direction générale de la sûreté nationale. Cette réunion a permis
6 de valider les constats établis et la pertinence des recommandations suggérées dans ce
rapport.

III- Etat des lieux

Le Maroc ne compte que 13 spécialistes en médecine légale (dont deux Professeurs


assistants et un Professeur agrégé) et un seul service hospitalo-universitaire dans cette
discipline. Des formations spécifiques à certains champs d’activité médico-légale ont été
dispensées et ont permis de former pour les activités autopsiques environ 70 médecins
des Bureaux municipaux d’hygiène (BMH), 15 médecins gendarmes, et quelques 300
médecins aussi bien du secteur privé que du secteur public en expertise médicale.

III-1. Concernant les activités médico-légales liées aux décès

Elles sont exercées soit dans des morgues hospitalières, soit dans des morgues
municipales ;
Les levées de corps ne sont que rarement pratiquées sur les lieux de découverte des
cadavres ;
La plupart des morgues gérées par les administrations hospitalières se caractérisent
par la vétusté des locaux et des installations frigorifiques et l’insuffisance quantitative et
qualitative du matériel utilisé dans les autopsies. Bien que mieux nanties, les morgues
Les activites medico-legales au Maroc
La nécessité d’une réforme globale

municipales souffrent de leur isolement de l’environnement hospitalier avec son plateau


technique et ses compétences multidisciplinaires ;
Le personnel médical compétent en matière d’autopsie est insuffisant. En dehors des
médecins spécialistes en médecine légale, les médecins hospitaliers qui pratiquent les
autopsies n’ont aucune formation dans cette activité. Parmi les médecins des Bureaux
municipaux d’hygiène formés pour les autopsies, bon nombre sont en pré-retraite, faisant
craindre un sérieux problème de relève à court terme ;
Les médecins en charge des autopsies ne sont pas toujours informés sur les enjeux
des enquêtes. Leur activité n’est ni encadrée, ni évaluée, ce qui contribue à leur faible
rendement dans les enquêtes pénales ;
La rémunération de cette activité dans le cadre des frais de justice en matière pénale
est insignifiante (100 Dh pour une autopsie par exemple) et ne couvre pas les frais
de structure et de mise à disposition des locaux et du matériel par les hôpitaux et les
municipalités.

III-2. Concernant l’activité de délivrance des certificats médico-légaux


(CML) dans les hôpitaux

Elle n’est pas partout structurée et identifiée dans des locaux qui lui sont dédiées ;
L’utilisation des carnets à souche n’est pas généralisée ; 7
Il n’existe pas de cadre référentiel national pour la détermination de la durée d’incapacité
du travail personnel et de l’incapacité temporaire du travail et de définition du concept
de l’infirmité permanente ;
Le parquet général n’a qu’un contrôle hypothétique sur la qualité des CML produits ;
Bon nombre des CML produits sont à peine lisibles, même pour un médecin. Leur contenu
est généralement maigre en constatations objectives, ne donnant aucun fondement aux
durées d’incapacité estimées ;
Le recours aux réquisitions pour faire constater les blessures se fait rarement et se limite
souvent aux examens pour violences sexuelles. L’examen des personnes en garde à vue
est une pratique encore rare dans notre pays ;
Les unités hospitalières d’accueil des femmes et enfants victimes de violences sont
rarement identifiées et ne disposent pas de médicaments pour la contraception d’urgence
ou pour la prévention et le traitement des infections sexuellement transmissibles. Les
prélèvements médico-légaux sont exceptionnellement effectués en cas d’agression
sexuelle.
Les activites medico-legales au Maroc
La nécessité d’une réforme globale

III-3. Concernant les expertises médico-judiciaires

Elles sont confiées en général à des médecins inscrits sur les tableaux des experts
auprès des cours d’appel, n’ayant pour la plupart aucune formation préalable en matière
d’expertise et d’évaluation du dommage corporel ;
Les médecins fonctionnaires même formés à l’expertise - au premier rang desquels les
enseignants en médecine et les médecins légistes - ne sont pas autorisés à accéder aux
tableaux, au motif que l’expertise est une activité libérale rémunératrice dont le cumul est
incompatible avec la fonction publique ;
La désignation des experts se fait parfois hors de leur spécialité et concentre souvent les
expertises entre une poignée d’experts ;
Bon nombre d’experts judiciaires sont en même temps des médecins conseils
des compagnies d’assurance, parties au procès. Ce qui bat en brèche le principe
d’indépendance et d’impartialité ;
Les missions d’expertise ne sont pas uniformisées par les tribunaux. Les pratiques
expertales sont également disparates tant au niveau procédural qu’au niveau de la
rédaction du rapport. Ce dernier comporte rarement une discussion des constatations
effectuées par l’expert et les chefs de préjudices sont souvent déterminés d’une manière
péremptoire ;
8 La rémunération des experts reste, surtout dans le cadre de l’assistance judiciaire, très
insuffisante (100 à 200 Dh).

IV- Recommandations pour une réforme globale

IV-1. Créer un cadre institutionnel national pour l’activité médico-légale

La mission préconise la création d’une structure centrale de conception et de mise en


œuvre d’un schéma directeur de l’activité médico-légale, sous forme d’un conseil national
ou supérieur de la médecine légale comprenant les intervenants institutionnels et des
professionnels intéressés par cette discipline. Ce Conseil pourrait s’appuyer pour la mise
en œuvre des politiques et des stratégies établies sur une autre structure, à savoir un centre
à vocation nationale qui pourrait être un Institut national de médecine légale rattaché,
fonctionnellement ou statutairement, mais en tout cas financièrement au ministère de la
Justice et des Libertés, ou alors doté d’une large autonomie administrative et financière.
Les activites medico-legales au Maroc
La nécessité d’une réforme globale

IV-2. Créer un cadre légal et réglementaire pour les activités médico-


légales

Cette nouvelle instance aurait pour mission de concevoir le cadre légal et réglementaire
régissant les activités médico-légales en procédant notamment à :

La définition des qualifications requises pour les médecins en vue de l’exercice des
différentes activités médico-légales ;
L’identification des champs d’intervention du médecin légiste ;
La détermination des sites habilités à abriter ces activités médico-légales en définissant
leur rattachement institutionnel, les normes requises en termes d’infrastructure et
d’équipement ainsi que les modalités d’organisation ;
L’établissement de normes et standards pour l’exécution des différentes prestations
médico-légales.

IV-3. Mettre le service public hospitalier au cœur du dispositif

L’intégration hospitalière de la médecine légale favoriserait une approche globale de la


discipline, prenant en compte à la fois la médecine légale des morts et celle des vivants,
les examens des victimes et ceux des auteurs présumés. Dans cette perspective, l’activité 9
liée aux cadavres serait greffée tout naturellement sur la morgue hospitalière et l’activité
clinique exercée dans des unités médico-judiciaires dédiées, à proximité ou au sein des
urgences ;
Toutefois, les morgues municipales des grandes villes pourraient apporter un appui aux
services médico-légaux hospitaliers déjà existants ou à créer ;
Dans les autres villes où les autopsies sont habituellement pratiquées au sein des hôpitaux,
la création éventuelle de nouvelles morgues par les municipalités devraient être faites au
sein des hôpitaux ou à proximité. Les médecins des Bureaux municipaux d’hygiène formés
à la pratique autopsique intégreraient ainsi l’équipe médico-légale hospitalière ;
Les victimes présumées d’agressions sexuelles doivent être référées aux unités médico-
judiciaires hospitalières dédiées pour une prise en charge multidisciplinaire. Les patients
obtenant à la suite de violences des certificats fixant une durée d’incapacité de travail,
supérieure à 20 jours ou entraînant une infirmité permanente, peuvent également être
référés, en cas de besoin, par réquisition policière, à l’unité médico-judiciaire.
Les activites medico-legales au Maroc
La nécessité d’une réforme globale

IV-4. Revoir les textes réglementaires fixant les critères exigés pour
l’inscription sur les tableaux des experts

Privilégier le critère de la compétence, quel que soit le type d’exercice du médecin,


public ou privé ;
Inscrire d’office les médecins légistes sur les tableaux, puisqu’ils ont fait du service de la
justice leur vocation professionnelle ;
Donner la priorité dans l’inscription sur les tableaux aux médecins ayant justifié d’une
formation en expertise et en réparation du dommage corporel.

IV-5. Conforter la formation de tous les intervenants

La formation de l’ensemble des intervenants devrait être significativement renforcée par :

Le recrutement des enseignants en médecine légale ;


La création de services de médecine légale dans les Centres hospitaliers universitaires
comme une première étape ;
La consolidation des formations d’appoint dans certains champs de la médecine légale
et la valorisation de telles formations.
10
IV-6. Assurer un financement juste et pérenne

Une meilleure identification de la médecine légale devrait nécessairement être


accompagnée d’un financement suffisant de ses prestations sur frais de justice, avec
une contrepartie financière pour l’hôpital ou la municipalité au titre des frais de
structure ;
L’institutionnalisation des activités médico-légales (ex. au sein des hôpitaux) doit faire
modifier la procédure de paiement à l’acte en adoptant l’affectation d’une dotation globale
annuelle en fonction du volume de l’activité médico-légale.
Annexe

Ont été analysés, dans le cadre de l’élaboration de ce rapport, les référentiels normatifs
et déclaratifs suivants :

Le référentiel international

1. La résolution de la Commission des droits de l’Homme 2000/32 intitulée Les droits de


l’Homme et la médecine légale ; du 20 avril 2000.
2. L’ensemble de principes pour la protection de toutes les personnes soumises à une
forme quelconque de détention ou d’emprisonnement, adopté par l’Assemblée générale
des Nations unies dans sa résolution 43/173 du 9 décembre 1988.
3. Les règles des Nations unies pour la protection des mineurs privés de liberté, adoptées
par l’Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution 45/113 du 14 décembre
1990.
4. Les principes relatifs aux moyens d’enquêter efficacement sur la torture et autres peines
ou traitements cruels, inhumains ou dégradants pour établir la réalité des faits, adoptés par
l’Assemblée générale des Nations unies le 4 décembre 2000 (résolution 55/89).
5. Le Protocole d’Istanbul intitulé : « Manuel pour enquêter efficacement sur la torture
et autres peines ou traitement cruels, inhumains ou dégradants » publié par le Haut
commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme en 2005.
6. Les principes relatifs à la prévention efficace des exécutions extrajudiciaires, arbitraires
et sommaires et aux moyens d’enquêter efficacement sur ces exécutions, recommandés
par le Conseil économique et social dans sa résolution 1989/65 du 24 mai 1989. 11
7. La déclaration des principes fondamentaux de justice relatifs aux victimes de la criminalité
et aux victimes d’abus de pouvoir, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies
dans sa résolution 40/34 du 29 novembre1985.
8. Les principes fondamentaux et directives concernant le droit à un recours et à réparation
des victimes de violations flagrantes du droit international des droits de l’Homme et de
violations graves du droit international humanitaire ; adoptée par l’Assemblée générale des
Nations Unies dans sa résolution 60/147 du 16 décembre 2005.
9. La Déclaration des Droits du déficient mental, adoptée par l’Assemblée générale des
Nations unies le 20 décembre 1971.
10. Le rapport du rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture et autres peines ou
traitements cruels, inhumains ou dégradants concernant sa mission au Maroc, présenté le
28/2/2013 à la vingt-deuxième session du Conseil des droits de l’Homme.
11. La recommandation N°R (99) 3 du Comité des ministres aux Etats membres du
Conseil de l’Europe relative à l’harmonisation des règles en matière d’autopsie médico-
légale, adoptée le 2 février 1999 lors de la 658ème réunion des délégués des ministres.
Le référentiel national

1. Le Dahir N°1-02-255 du 3 octobre 2002 portant code de procédure pénale tel qu’il
a été modifié et complété par les lois N° 35.11-58.11 -37.10-36.10-13.10-24.05-23.05 et
03.03.
2. Le Dahir portant loi N° 1-74-447 (11 ramadan 1394) approuvant le texte du Code de
procédure civile tel qu’il a été modifié et complété.
3. Le Dahir portant loi N° 1-84-177 du 6 moharram 1405 (2 octobre 1984) relatif à
l’indemnisation des victimes d’accidents causés par des véhicules terrestres à moteur.
4. Le Dahir N°1-86-238 du 28 rebia II 1407 (31 décembre 1986) portant promulgation
de la loi N° 23-86 règlementant les frais de justice en matière pénale.
5. Le Dahir N°1-60-223 du 12 ramadan 1382 (6 février 1963) portant modification en
la forme du Dahir du 25 hija 1345 (25 juin 1927) relatif à la réparation des accidents du
travail.
6. Le Dahir du 31 mai 1943 (26 joumada I 1362) étendant aux maladies d’origine
professionnelle des dispositions du Dahir du 25 juin 1927.
7. Le décret N° 2-92-182 du 22 kaada 1413 (14 mai 1993) fixant le régime des études et
des examens en vue de l’obtention du diplôme de spécialité médicale.
8. Le décret N° 2-99-651 du 25 joumada II 1420 (6 octobre 1999) portant statut
particulier du corps interministériel des médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes.
9. Le décret N° 2-84-744 du 22 rebia II 1405 (14 janvier 1985) relatif au barème
fonctionnel des incapacités.
10. L’arrêté résidentiel du 8 juin 1953 relatif au code de déontologie des médecins.
12 11. L’arrêté du Directeur des communications, de la production industrielle et du travail,
du 21 mai 1943, relatif au barème indicatif d’invalidité devant servir à la détermination
de l’incapacité permanente dont peuvent être atteintes les victimes d’accidents du travail.
12. L’arrêté du ministère du Développement Social de la Solidarité, de l’Emploi et de
la Formation Professionnelle N° 919-99 du 14 ramadan 1420 (23 décembre 1999)
modifiant et complétant l’arrêté du ministre du Travail et des Affaires Sociales N° 100-68
du 20 mai 1967, pris pour l’application du Dahir du 26 joumada I 1362 (31 mai 1943)
étendant aux maladies professionnelles les dispositions de la législation sur la réparation
des accidents du travail.
13. L’arrêté du ministre de la Santé N° 456-11 du 23 rejeb 1431(6 juillet 2010) portant
règlement intérieur des hôpitaux.
14. L’arrêté du ministre du Travail et des Affaires Sociales N°101-68 du 20 mai 1967
déterminant les modalités spéciales d’application de la législation sur la réparation des
maladies professionnelles aux pneumoconioses professionnelles.
15. L’arrêté conjoint du ministre de la Santé et du ministre des Finances et de la
Privatisation N° 10-04 du 3 safar 1425 (25 mars 2004) fixant les tarifs des services et
prestations rendus par les hôpitaux et services relevant du ministère de la Santé, B.O. N°
5210, 6 mai 2004.
16. La circulaire du ministre de la Santé N°162 du 17 décembre 2010 relative à la gratuité
des certificats médicolégaux pour les femmes et enfants violentés.

Vous aimerez peut-être aussi