Etude D'un Variateur de Vitesse À Plateaux Et Galets de Friction Du Dispositif de Commande Du (PDFDrive)
Etude D'un Variateur de Vitesse À Plateaux Et Galets de Friction Du Dispositif de Commande Du (PDFDrive)
Thème
Soutenu le : 30/06/2016
Présenté par :
- Mr Haddar: president
Je remercie avant tout mon dieu le tout puissant de nous avoir donné la
foi, la volonté et le courage de mener à bien ce modeste travail.
Enfin, nous tenons à remercier touts les personnes qui ont participé de
près ou de loin à l’élaboration de ce travail.
Dédicaces
A Dieu le tout puissant, à qui je dois tout, et surtout d’avoir honoré et éclairé
mon chemin par le savoir.
H.Bainou
Dédicaces
A Dieu le tout puissant, à qui je dois tout, et surtout d’avoir honoré et éclairé
mon chemin par le savoir.
Mes amis : Goumari , Nabil, Hichem, Rafik , Massi, Hamouche, Biba, Nacira.
Ils vont trouver ici le témoignage d’une fidélité et d’une amitié infinie.
A.Abes
Liste des figures
Figure(58) : graphe de contrainte de Von Mises (arbre soumis à la flexion) ... .................... 66
Figure(61) : graphe de contrainte de Von Mises (arbre soumis à la torsion) ... .................... 67
Chapitre I
I-1-Introduction. ........................................................................................................ 2
I-2-4-3-2-Principales utilisations............................................................................... 15
Chapitre II
II-1-3-3-Dentelures .................................................................................................... 21
II-1-3-4-Cannelures ................................................................................................... 22
II-1-3-5-Clavettes ...................................................................................................... 22
Chapitre III
III-Dimensionnement des différents composants du système étudié ........................ 29
III-1-Fonctionnement ................................................................................................ 29
III-8- Calcul de RDM des éléments sollicités dans la presse à tuile ......................... 39
III-9-Clavette ............................................................................................................. 43
III-11-Dimensionnement de la vis............................................................................. 49
III-11-5-Calcul la puissance transmise par les deux roues soumises au contact ....... 53
Conclusion ................................................................................................................ 54
Chapitre IV
IV-1-Généralités ........................................................................................................ 55
IV-1-1-Introduction ................................................................................................... 55
IV-1-4-Logiciel utilisé............................................................................................... 55
Conclusion ................................................................................................................. 70
Introduction Générale
Le but de notre travail est de faire l’étude de conception d’une mini-presse à tuile et
particulièrement faire l’étude de conception de son système de transmission de mouvement et
de vitesse basé sur les roues de friction à axe perpendiculaire qui jouera la rôle d’un variateur
de vitesse qui permettra la montée et la descente plus ou moins rapide de la vis porte poinçon
de la presse à tuile.
Pour mieux organise notre travail, nous l’avons scindé en quatre (04) chapitres
essentiels : le premier chapitre traitera des généralités sur les transmissions, le deuxième
chapitre abondera les solutions technologiques pour le bon fonctionnement de système.
1
ChapitreI Généralités sur les transmissions
I-1-Introduction.
Le but de notre travail est de concevoir et dimensionner les différents éléments
composant une presse à tuile et particulièrement l’étude approfondie du système de
transmission de puissance et de mouvement.
Un engrenage est un mécanisme constitué de deux roues dentées. Ces roues sont
caractérisées par leur diamètre primitif et le nombre de dents qu’elles possèdent. L’une
entraine l’autre par l’action de dents successivement en contact, c’est la roue menante. La
seconde à qui est transmis le mouvement est nommé roue menée. On parlera aussi de roues
d’entrée et de sortie. Ce système qui permet la transmission d’un mouvement de rotation peut
toute fois en modifier certaines caractéristiques (vitesses de rotation, couples, etc.). On
distingue plusieurs types d’engrenages parmi lesquels on a :
2
ChapitreI Généralités sur les transmissions
I-2-1-3-Engrenages Coniques.
Les dents sont taillées dans des volumes coniques. Ils sont utilisés pour transmettre le
mouvement entre des arbres concourant (en général). Perpendiculaires ou non. La denture
peut être droite mais aussi hélicoïdale ou spirale. [2]
3
ChapitreI Généralités sur les transmissions
Avantages et inconvénients
Pour les vitesses élevées on trouve les mêmes inconvénients que les engrenages à
dentures droites (bruits de fonctionnement, forte pression sur les dents….).
Le sommet des cônes droit être confondu avec le point de rencontre des axes (montage
précis).
Les paliers doivent supporter un effort axial.
Utilisés entre arbres concourants.
I-2-1-4-Engrenages hypoïdes.
Ils sont à mi-chemin entre les engrenages coniques est les systèmes roue et vis sans fin
(figure.4) les axes des roues sont orthogonaux (perpendiculaire mais non concourant).
Le glissement entre les dents étant élevé, ces engrenages exigent une bonne lubrification.
I-2-1-5-Engrenages cylindriques.
Les plus simples et les plus économiques, les engrenages droits sont utilisés pour
transmettre le mouvement et la puissance entre deux arbres parallèles.
4
ChapitreI Généralités sur les transmissions
Les plus simples et les plus économiques, ils sont utilisés pour transmettre le
mouvement et la puissance entre deux arbres parallèles. Les dents des roues de l’engrenage
sont parallèles à l’axe de rotation des arbres (figure.5)
Avantages:
Inconvénients :
Bruits de fonctionnement.
Fortes pressions sur les dents.
De même usage que les précédents, à dentures, ils sont très utilisés en transmission de
puissance ; les dents des roues sont inclinées par rapport à l’axe de rotation des deux arbres
(figure.6).
5
ChapitreI Généralités sur les transmissions
Avantages :
Inconvénients :
Efforts supplémentaires dûs à l’angle d’hélice (force axiale sur les paliers et
augmentation des couples de flexion).
Utilisation impossible sous forme de baladeur ; ces engrenages doivent toujours rester
en prise.
Le rendement est moins bon par rapport aux engrenages à dentures droites.
N1 * Z1 = N2 * Z2 ou bien .
6
ChapitreI Généralités sur les transmissions
7
ChapitreI Généralités sur les transmissions
8
ChapitreI Généralités sur les transmissions
Cependant, le couple transmissible est directement lié à la tension de la courroie et est donc
limité par la limite de résistance du matériau de celle-ci et le rapport de transmission n’est pas
garanti. En effet, la courroie est plus étirée du côté tendu que du côté mou, il en résulte un
glissement relatif de la courroie sur la poulie lors de son enroulement : on dit que la courroie
rampe.
9
ChapitreI Généralités sur les transmissions
Soit C1, le couple moteur délivré par la poulie motrice 1. Pendant la transmission du
mouvement le brin supérieur est tendu et le brin inférieur est mou. Il en résulte une différence
de tension entre les deux brins de courroie.
Par une étude dynamique simple et en négligeant le rendement, nous pouvons écrire :
C2 = Tr2 –tr2=r2.(T-t)T-t = et C1=Tr1-tr1=r1.(T-t)T-t =
= ≅ pour une poulie avec une gorge standard telle que = 40°
A tension égale, ces courroies permettent de transmettre une puissance plus importante que
les courroies plates (la forme en V augmente la pression de contact).[4]
Tension de montage T0 =
Longueur de courroie L = 2e.sin + . + . .
Puissance transmise P = ( T –t ) .V = C2 . 2
= ( courroie trapézoidal)
10
ChapitreI Généralités sur les transmissions
Rapport de transmission
Le rapport de transmission (r) est égal :
r= =
en tr/mn)
Les axes des poulies sont distants d’une longueur a appelée entraxe du système poulies-
courroie [5]
Longueur d’une courroie
= + , ( + )+[( − )² / ]
Ou’ D- de la grande poulie
d- de la petite poulie
a- entraxe
11
ChapitreI Généralités sur les transmissions
= = =
Les avantages
-Transmission de couples très importants.
-Aucun glissement.
-Le sens de rotation peut être facilement inversé.
-Entraînement à rapport constant (indépendamment du couple).
Les inconvénients
- Elles sont plus bruyantes.
- Elles ne permettent pas des vitesses de rotation importantes.
- Elles nécessitent une lubrification.
- les pignons ne peuvent pas avoir des axes verticaux. [6]
12
ChapitreI Généralités sur les transmissions
Deux roues cylindriques(ou coniques) sont en contact sur une génératrice et soumises à un
effort presseur. le frottement ou contact des deux roues permet de transmettre une puissance
de la roue motrice vers la roue réceptrice.
N1 * R1 = N2 * R2
13
ChapitreI Généralités sur les transmissions
Nous allons déterminer le couple maximum que l’on peut obtenir sur la roue réceptrice.
Le couple est transmis par l’effort tangentiel T qui agit sur le rayon R2.
P : effort de poussée.
I-2-4-3-Dispositions Constructives :
14
ChapitreI Généralités sur les transmissions
I-2-4-3-2-Principales utilisations :
Les roues de friction sont utilisées essentiellement dans des transmissions à faible
puissance, ou bien dans des variateurs de vitesse. [7]
Roue A
Point de contact
x x’
R Roue C
X
y’
RC
Figure(12): Roue de friction à axes perpendiculaires
Puisque les éléments en contact des roues A et C ont même vitesse linéaire, on peut écrire en
égalant ces vitesses pour les 2 roues :
VA = VC WA. R = WC.RC
NA. R = NC. RC
NC = NA. R/RC
15
ChapitreI Généralités sur les transmissions
Avantages
-facile à réaliser.
Ce mode de transmission convient aux grandes vitesses et aux faibles efforts à transmettre.
Inconvénients
Pendant la marche, il se produit en réalité un léger glissement qui n’est jamais inférieur à
2%. Pour cette raison la transmission par friction est à rejeter si la loi du mouvement de
l’arbre commandé doit être rigoureusement respectée.
Enfin la pression qui s’exerce sur la garniture altère sa résistance et provoque son usure.
Les cylindres, les roues ou les cônes de friction sont employés pour transmettre le
mouvement d’un arbre à un autre qui lui est parallèle ou perpendiculaire.
L’un des cylindres ou l’un des cônes est généralement revêtu d’une garniture (cuir, fibre
rouge, liège, bois…) ; l’autre est en fonte.
Grace à la pression qui s’exerce sur les surfaces en contact l’entrainement se produit par
adhérence.
16
ChapitreI Généralités sur les transmissions
D et D’ étant les diamètres des cylindres (diamètres moyens pour les cônes) ; N et N’ leurs
vitesses de rotation respectives, le rapport des vitesses est égal au rapport inverse des
diamètres des roues de friction.
La puissance qui peut être transmise par friction est donnée par la relation :
F: est la poussée normale qui presse les roues l’une sur l’autre ; elle est exprimée en N
D: est le diamètre du cylindre moteur (le diamètre moyen dans le cas du cône) ; s’exprime en
m.
Les cylindres et les cônes de friction peuvent servir à réduire, à multiplier ou à faire
varier d’une façon progressive la vitesse du mouvement transmis.
Leur fonctionnement est silencieux mais s’accompagne d’un léger glissement.
17
ChapitreII Les solutions technologiques
Vis d’assemblage
La pièce (3) seule possède un trou taraudé recevant la partie filetée de la vis, les autres pièces
possèdent un trou lisse.
Boulon
Boulon = vis +écrou
Les pièces à assembler possèdent un trou lisse, le trou taraudé se trouve dans l’écrou.
Goujon
Il est composé d’une tige, à ses deux extrémités par une partie lisse.
Le goujon(1) est implanté dans la pièce(5) possédant un trou taraudé, l’effort de serrage axial
nécessaire an maintien en position (MAP) est réalisé par l’écrou(2).
Vis de pression
L’effort de serrage nécessaire au maintien en position est exercé par l’extrémité de la vis.
18
ChapitreII Les solutions technologiques
19
ChapitreII Les solutions technologiques
II-1-3-Par obstacle
Les pièces qui ont une fonction d’obstacle sont souvent des pièces standards.
II-1-3-1-Les goupilles
Goupille cylindrique
La goupille doit être montée serrée (sans jeu entre la goupille et le perçage). Cette goupille de
précision est utilisée lorsque l’on veut un positionnement précis des 2 pièces l’une par rapport
à l’autre. (Figure.17)
Elle est maintenue dans son logement par expansion élastique. Elle se loge dans un trou brut
de perçage beaucoup moins onéreux. (figure.18)
20
ChapitreII Les solutions technologiques
Goupille cannelée
La réalisation de trois fentes à 120° provoque un léger gonflement de la matière en périphérie
qui assure le maintien en position par coincement dans le logement cylindrique. (figure.20)
II-1-3-2-Anneaux élastiques
Les anneaux élastiques sont destinés à arrêter en translation une pièce cylindrique par rapport
à une autre.
II-1-3-3-Dentelures
Les axes dentelés permettent transmission d’un couple et le calage angulaire d’un
organe de commande dans plusieurs positions.
L’immobilisation de l’organe est réalisée par jeu (voir assemblage par adhérence).
21
ChapitreII Les solutions technologiques
II-1-3-4-Cannelures
Les cannelures sont utilisées pour transmettre un couple entre arbre et moyeu.
Elles sont plus performantes que les goupilles et les clavettes mais réservées à des fabrications
en série.
II-1-3-5-Clavettes
Le rôle d’un clavetage est d’assurer une liaison en rotation entre un arbre (1) et un
moyeu (2) s’assemblant par l’intermédiaire de formes cylindriques ou coniques.
22
ChapitreII Les solutions technologiques
A fin de limiter les frottements, le coussinet doit être monté serrer sur l’alésage, et glissant sur
l’arbre et non l’inverse. De cette façon la vitesse de glissement est la plus faible.
23
ChapitreII Les solutions technologiques
Economiques, souvent utilisés, les coussinets sont interposés entre un arbre et son logement
pour diminuer le frottement et faciliter ainsi le mouvement de rotation et/ou translation.
Ils sont construits à partir de matériaux présentant de bonnes qualités frottantes (bronze, étain,
plomb, graphite, téflon, PTFE, polyamide).
24
ChapitreII Les solutions technologiques
II-3-2-1-Coussinets autolubrifiants
Ils sont fabriqués à partir de poudre de bronze (cuivre 78% + étain 22%) ou d’alliage ferreux
(fer+ cuivre+ plomb) compactées. Ces poudres sont dans un premier temps comprimées dans
un moule puis chauffées dans un four pour obtenir des pièces poreuses. Cette opération de
fabrication s’appelle le frittage.
Un lubrifiant (huile ou graphite) est ensuite injecté dans les porosités du coussinet. Dans le
cas de l’huile, le coussinet restitue l’huile en fonctionnement, et l’absorbe à l’arrêt.
25
ChapitreII Les solutions technologiques
Ils peuvent fonctionner à sec ou avec un léger graissage ou montage sous des vitesses
périphériques inférieures à 3m/s.
II-3-2-3-Coussinets polymères
Ils ont constitués d’un seul matériau polymère homogène, qui peut être du PTFE
(polyétrafluoréthylène), Nylon, acétal,…
Ils sont utilisés lorsqu’il est nécessaire d’avoir une grande résistance chimique. Ils sont
insensibles aux poussières.
Ils ont comme inconvénients de se déformer à terme sous charge (fluage), et d’avoir un faible
coefficient de conductivité thermique (mauvaise évacuation de la chaleur).
26
ChapitreII Les solutions technologiques
Cette pression doit être inférieure ou égal à la pression admise par le coussinet acquis auprès
d’un fabricant ou constructeur.
Ou’ :
27
ChapitreII Les solutions technologiques
Consulter le guide du dessinateur pour obtenir les états de surfaces et duretés HRC à prévoir
pour les pièces en contact avec le coussinet.
28
ChapitreIII Dimensionnement
29
ChapitreIII Dimensionnement
III-2-Données initiales
o Puissance moteur Pm= 5kw.
o Vitesse de rotation d’un moteur d’entraînement N= 500tr/min.
o Longueur de l’arbre 4 :1100mm
III-3-Schéma de principe de fonctionnement
Tout mécanisme est composé de plusieurs sous- ensembles reliés entre eux par une ou
plusieurs liaisons et pour mieux comprendre il faut établir un schéma cinématique qui doit
représenter la plus fidèlement possible les relations entre les différents groupes de pièces.
La roue 7 en contact avec la roue 6’ a une vitesse de rotation proportionnelle à sa
distance R à l’axe x’x puisque la vitesse du plateau de la roue 6’ ou elle s’appuie est elle-
même proportionnelle à sa distance au centre
30
ChapitreIII Dimensionnement
La figure représente le schéma cinématique de la presse à tuile, elle est composée d’un :
Moteur électrique fixé sur la table.
Le mouvement d’arbre du moteur électrique est transmis à l’arbre qui porte les deux
roues 6 et 6’.
Le mouvement de l’arbre qui port les roues 6 et 6’ transmet une puissance à la roue 7
par adhérence (en contact).
III-4-Choix du moteur
Le choix du moteur dépend essentiellement de la puissance à utiliser pour faire fonctionner la
presse à tuile.
Pour notre presse à tuile on choisir la puissance du moteur de 5kw, et la vitesse de rotation
N=500tr /mn.
III-5-Transmission de puissance entre l’arbre moteur et l’arbre porte plateaux :
On a opté pour une transmission avec poulie et courroie
31
ChapitreIII Dimensionnement
32
ChapitreIII Dimensionnement
III-5-4-Puissance transmissible
P = (T-t) x V (en Watt) (1)
P = 5 kw.
Avec T = effort sur le brin tendu (en Newton)
Avec t = effort sur le brin mou (en Newton)
Avec V = vitesse linéaire (en m/s)
Le diamètre de la poulie : d = 150mm
V= (2)
V=
V = 3, 93m/s.
L’effort tangentiel (F) est donné par :
F= = (3)
F = 1272,26 N
Le coefficient de frottement entre la courroie en caoutchouc et la poulie en alpax :
f = 0,2
33
ChapitreIII Dimensionnement
fe = = , = 26°) (4)
fe = 0,88
On a : T = 1272,26
34
ChapitreIII Dimensionnement
S= =
S = 961,6mm2
S = 9, 6*10-4m2
Le volume de l’arbre:
V = S*L = 9,6*10-4*1,1
V = 10,57*10-4 m3
La masse de l’arbre :
M= .v avec : masse volumique de l’acier XC38 de l’arbre : 7800kg/m3.
M= .v = 7800*10,57*10-4
M= 8,24kg
P =8,24*9.81
P = 80,8 N
35
ChapitreIII Dimensionnement
36
ChapitreIII Dimensionnement
Pour la roue 6
Vc = 450mm3
37
ChapitreIII Dimensionnement
Pour la roue 7 :
Vc = 600mm3 = 0.0000006m3
38
ChapitreIII Dimensionnement
V = V7 - Vc = 0, 00214 – 0, 0000006
V= 0,00213m3
La masse de la roue 3 (la roue est en acier XC38. =7800 kg/m3)
M = 7800. 0, 00213
M = 16, 61 kg
P = 16, 61. 9, 81 (g = 9,81N)
P = 162,98 N
RB = =
RB = 172, 26 N.
∑M/B = 0
RA = =
RA = 135, 64 N.
39
ChapitreIII Dimensionnement
Zone 1 : 0 x 100
Zone 4 : 600<x<700
40
ChapitreIII Dimensionnement
Le diagramme montre que le Mfmax situé dans la zone 2. (0,1< x < 0,325)
On a: Mt = 95540N.mm
Mi = 97080,5N.mm
41
ChapitreIII Dimensionnement
Rpg
d =31,65mm
III-8-1-4-Etude de la torsion
Mt = (11)
Avec : P = puissance transmise par le moteur
w = vitesse de rotation de l’arbre rd/s
W= 2 N/60
P=5kw=5000watt
W=2.3, 14.500/60=52,33rd/s
Mt=5000/52, 33
Mt =95,54N.m
III-8-1-5-Calcul des contraintes
La contrainte normale de torsion
t= (12)
42
ChapitreIII Dimensionnement
Le module de torsion =
=8414,21mm3
t=
2
t = 11,35N/mm
f = (13)
f = 4 ,01N/mm2
III-8-1-6-Calcul de la contrainte Von Mise
2 2 1/2
Von Mise =[ f +3 t ] (14)
2 2 1/2
Von Mise = [(4,01) + (34,05) ]
Von Mise =34,28N/mm2
III-9-Clavette [14]
La clavette et utilisée entre un arbre et le moyeu de la machine (poulies, engrenage,
etc.…) c’est un moyen commode et économique destiné pour tout montage qui tourne à
basse vitesse, lorsque on doit fréquemment monter ou démonter l’élément de transmission
de l’arbre en générale, le montage à clavette est accompagné d’un serrage léger (c’est que
l’alésage est légèrement inférieur au diamètre de l’arbre).
Pour éviter l’excentricité et le jeu en rotation, on distingue trois 3 types principaux de
clavettes :
a) Les clavettes parallèles (carrées ou rectangulaires)
b) Les clavettes inclinées (avec au sans talon)
c) Les clavettes disques.
43
ChapitreIII Dimensionnement
W= 35 =8,75mm.
La longueur de la clavette est alors ajustée pour satisfaire aux exigences de résistance des
matériaux. Pour déterminer la résistance d’une clavette, on utilise l’hypothèse simplificatrice
voulant que les forces soient distribuées uniformément sur les surfaces d’une clavette.
III-9-1-Calcul d’une clavette rectangulaire
Si la puissance à transmettre p est connue, on peut déduire le couple de torsion Mt en utilisant
la relation suivante :
Mt =
Mt = 95,54N.m
Ou d : de l’arbre.
F= (17)
F= = 5459,43 N
Avec F et la force exercée sur la clavette, cette force F engendre des contraintes de
compression (écrasement) sur les surfaces et des contraintes de cisaillement dans le plan de
cisaillement de la clavette.
III-9-2-Matière des clavettes
Désignation normalisée : clavette parallèle
Matériau : en général E335 (ancienne norme : A60) Acier à Rp ≥ 600N/mm2
Pour les arbres de diamètre entre (30mm-38mm), on prend une clavette avec les
caractéristiques suivantes :
Largeur : W = 10mm
Hauteur : H = 6mm
Longueur : L = 20mm
On a le diamètre de l’arbre d =35mm, et la hauteur de clavette H = 6mm
44
ChapitreIII Dimensionnement
c =
c =
Donc : c = ; c=
2
c = 91N/mm Rpg = Rp/2 = 300N/mm2
45
ChapitreIII Dimensionnement
= donc :
= = 27,29 N/mm2
= 27,29 N/mm2
Les paliers sont des organes utilisés en construction mécanique pour supporter et guider, en
rotation, des arbres de transmission. Suivant l’usage désiré, ces paliers peuvent être lisses où
les arbres qui reposent sur des coussinets sont soumis au frottement de glissement entre les
surfaces en contact.
46
ChapitreIII Dimensionnement
Au niveau du palier A
On a : RA = 135,64 N
S = 706,5mm2
Au niveau des paliers, le diamètre de l’arbre est : 25mm ; pour l’acier XC38 on a la limite
d’élasticité Re = 245N/mm2
Le coefficient de sécurité S = 5
Rp =
Rpg = =
Rpg pratique = =
= = 12, 25 N/mm2
Rpg; 12, 25
Au niveau du palier B
On a : RB = 172,26 N
S = 706,5mm2
Rpg (19)
12, 25
47
ChapitreIII Dimensionnement
P= = 90426,66 Pa
Padm = 7.106 Pa
P= = 114840 Pa
48
ChapitreIII Dimensionnement
III-11-Dimensionnement de la vis
On prend :
S= 1, 256. 10(-3) m2
V = S.L =1, 256. 10(-3).0, 40
V = 5, 024 10(-4) m3
La masse de la vis:
M= = 7800. 5,024.10-4 (la vis est en acier XC38, aussi dont la masse volumique =7800
kg/m3).
7800. 5, 024 10(-4)
M= 3,92 kg
49
ChapitreIII Dimensionnement
p= 3,92. 9,81
p= 38,45 N
III-11-2-Etudes à la compression
Rpg = = = 61,25N/mm2
t = Rpg
Donc :
12,25
Mt =
= ,
Nc = = = 375 tr/mn
W= = 39, 25 rd/s
Mt = = 127,38N.mm
50
ChapitreIII Dimensionnement
S = 5 coefficient de sécurité
12,25
R = ? ; N7 = ?
Exemple :
R= 50mm.
NC = = =125tr/mn.
Pour trouver la vitesse de translation il faut multiplier la vitesse de rotation par le pas de la vis
(le pas de la vis est 5mm)
W= * Pas
W= * 0,005= 0,065m/s
51
ChapitreIII Dimensionnement
N7(tr/min)
R7(mm)
Donc si, on augmente R(R : la distance entre l’axe de l’arbre et la roue 7), on voit que la
vitesse de rotation augmente aussi.
R = ? ; N7 = ?
Exemple :
R= 200mm.
NC = = =500tr/mn.
Et la vitesse de translation
W= * Pas
W= * 0,005= 0,26m/s
52
ChapitreIII Dimensionnement
On a :
RB : rayon de la roue 6.
53
ChapitreIII Dimensionnement
Donc:
Pour la roue A
Pm =
Pm =
Pm = 117, 75 watt.
Pour la roue B
Pm =
Pm =
Pm = 157 watt.
Conclusion :
54
ChapitreIV Modélisation
IV-1-Généralités
IV-1-1-Introduction
Le présent chapitre est considéré comme la partie principale de cette étude car
elle est consacrée à donner une valeur au calcul que nous avons fait et obtenir un
produit de meilleure précision en un moindre temps, ce qui confère une grande
importance quant à l’utilisation des logiciels de CAO dans la conception des produits
en général.
IV-1-2-Définition de la CAO
Les avantages : les principaux avantages cités par les utilisateurs sont :
Un processus de conception plus efficace ;
Meilleur précision ;
Réduction du temps de conception d’où la réduction du cout ;
Les inconvénients : il y a également quelques inconvénients comme :
Coût du matériel ;
Coût des formations
IV-1-4-Logiciel utilisé
55
ChapitreIV Modélisation
Ce logiciel est utilisé par des concepteurs, des ingénieurs, des étudiants et
d’autres professionnels pour concevoir des pièces, des assemblages et des mises en
plan complexes. De plus, ils peuvent être utilisés dans plusieurs domaines, nous citons
par exemple :
56
ChapitreIV Modélisation
IV-2-2-La Roue(1)
IV-2-3-La Roue(2)
57
ChapitreIV Modélisation
IV-2-4- La Roue(3)
58
ChapitreIV Modélisation
IV-2-7-La vis
59
ChapitreIV Modélisation
60
ChapitreIV Modélisation
Il s’agit donc avant tout de la résolution approchée d’un problème, ou, grâce à
la formulation vibrationnelle, les solutions du problème vérifient des conditions
d’existence plus faibles que celle des solutions du problème de départ et ou une
discrétisation permet de trouver une solution approchée.
Le but de calcul par élément finis est la détermination des déplacements puis
des contraintes dans la structure de manière à valider la conception.
Nous utilisons la méthode des éléments finis dans notre étude pour déterminer
le comportement des pièces sollicités (arbre et roue) de la presse à tuile, et nous avons
choisis le logiciel de simulation numérique SolidWorks.
De façon générale, une résolution par élément finis comporte trois étapes :
61
ChapitreIV Modélisation
IV-4-2-Le maillage
La méthode des éléments finis repose sur un découpage de l’espace selon un
maillage.
Il n’est pas non plus nécessaire que le maillage soit régulier et nous avons tendance à
resserrer la maillage près des endroits d’intérêts (par exemple aux endroits ou nous
pensons que la solution va beaucoup varier), cependant il faut veiller à avoir des
éléments faiblement distordus (se rapprocher d’un polygone régulier). Plus ce
maillage est resserré plus la solution que nous obtiendrons par la méthode des
éléments finis sera précise et proche de la « vraie » solution de l’équation aux
dérivées partielles.
C’est généralement un élément à degré de liberté (DDL) par nœuds (u, v, w),
pour déterminer son énergie élastique.
Dans cet élément, aucune hypothèse simplificatrice n’est posée sur les
déformations et les contraintes. Il est par contre, nécessaire, pour calculer l’énergie
élastique, de faire des hypothèses sur l’évolution du champ de déplacement à
l’intérieur de l’élément.
62
ChapitreIV Modélisation
Le maillage des pièces de la presse à tuile se fait comme le montre les figures
suivantes :
Il ne faut jamais se basèr sur les décisions de conceptions sur les données
présentées dans ce rapport. On utilise ces informations en conjonction avec des
données expérimentales. Des teste réels sont indispensables pour valider le produit
final. La simulation utilisé dans ce cas nous aide à réduire au maximum le nombre
d’essais sur la pièce, mais pas en les supprimant totalement.
63
ChapitreIV Modélisation
64
ChapitreIV Modélisation
65
ChapitreIV Modélisation
66
ChapitreIV Modélisation
67
ChapitreIV Modélisation
68
ChapitreIV Modélisation
On constate que la contrainte de Von mises est très faible, figure (64), 70.23
MPA comme contrainte maximale (extrémité de l’arbre) avec une limite d’élasticité
de 241.27, donc l’arbre n’est pas soumis à des contraintes intenses.
69
ChapitreIV Modélisation
Conclusion
70
Conclusion Générale
Conclusion générale
En conclusion, nous tenons à rappeler que notre travail consiste à dimensionner une
mini-presse à tuile, et particulièrement son dispositif de transmission de puissance basé sur la
friction
Toute fois, pour la vérification de la conception de cette machine nous avons utilisé le
logiciel solide Works outil d’aide à la conception.
D’après les résultats, de cette analyse nous avons constaté que les pièces de la presse à
tuile résistent aux efforts appliqués.
Toute comme chaque travail, le notre comporte certaines limites, on aurait aimé
concevoir et réaliser la presse à tuile.
71
Bibliographie
[3] : Poly Engrenages Techno 1 TSI v2015.odt [Sciences Industrielles pour l’ingénieur]
[6] : Patrice Raffarin, professeur sciences physiques à l’IUFM de Poitiers – stage IUFM Niort
janvier 2009
3 9 Roue 6' 1
10 Roue 6 1
11 coussinet 2
20 12 vis sans fin 1
13 Roue 7 1
19
2 14 rondelle 2
17 15 le moule 01 1
10 16 le moule 02 1
17 poulie 2
14
22 18 rondelle 1
19 Arbre moteur 1
26 20 Vis 1
12
21 coussinet 1
16 22 le bras de levier 1
15
23 Vis 12
24 Courroie 1
25 Vis 4
1
26 Ecrou 3
Matière:
nomenclature
30/06/2016
10
B 20
300
5
R1
B
COUPE B-B
R15
400
130
3
COUPE A-A
A
10
400
400
R15
A
COUPE A-A
10
3
26
30
43 40
60
250
38
30
34
50 2
R4
0
50
0
,5
40
R2
15
12
8
30
350
220
R1
0
R5
0
8
120
15
50
R1
7
165
Rayon vrai8,50
Rayon vrai27,55
,86
22
8,50
Palier Le 30/06/2016
2,65 20 15
20 2 35
10
R5
R5
30
420 208
298
40 45
1100
R5
R2
26
0
30
20 ECHELLE 1 : 2 15 ECHELLE 1 : 2
360
427
ECHELLE 1 : 2
UNIVERSITE A-MIRA BEJAIA Amari
et
Echelle: 1/2 Département Génie Mécanique Option Bainou
IMAO
la vis 30/06/2016
100
49,25°
51 76
26° A
150
3
25
A
28,38 10
COUPE A-A 10
190
105
638 50
305
398
10
15
15
50
30 90
160
17
200
121
16
0
R8