XVIIèmes Journées Nationales Génie Côtier – Génie Civil
Chatou, 2022
DOI:10.5150/jngcgc.2022.080 © Editions Paralia CFL
disponible en ligne – http://www.paralia.fr – available online
Etude de cas d’une Gestion Intégrée de Zone Côtière en Côte
d’Ivoire : stabilisation du cordon sableux de Grand-Lahou
Aurélie LE DISSEZ 1, Régis WALTHER 1, Abé Delfin OCHOU 2, Eric Valère
DJAGOUA 2, Hafsa OUATTARA 2
1. ARTELIA, 6 rue de Lorraine, 38130 Echirolles, France
[email protected]2. Ministère de l’Environnement et du Développement durable, Unité de Gestion du
Projet WACA ResIp, Quartier ZINSOU Abidjan Cocody 7ème Tranche, Côte d’Ivoire.
[email protected]Résumé :
Le village de Lahou Kpanda (Grand Lahou, Côte d’Ivoire), situé à l’Ouest immédiat de
l’embouchure du fleuve Bandama, sur le cordon littoral de la lagune de Tagba, connaît
une grande vulnérabilité à l’érosion côtière. Il est directement menacé par la migration de
l’embouchure dont la vitesse moyenne a atteint 160 m/an sur les 10 dernières années,
ainsi qu’à des risques d’inondation et de submersion marine que les effets du changement
climatique vont exacerber. L’article présente l’étude menée depuis 2019 et financée par
le programme WACA, qui a contribué au choix et au dimensionnement d’une solution
durable pour la stabilisation du cordon sableux de Grand-Lahou.
Mots-clés :
GIZC, Migration de débouché tidal, Risques côtiers, Modélisations hydrosédimentaires,
Projet WACA, Vulnérabilité à l’érosion côtière.
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Thème 6 – Gestion durable des zones littorales et estuariennes
1. Introduction
Le village de Lahou Kpanda (Grand Lahou, Côte d’Ivoire), situé à 120 km d’Abidjan, à
l’Ouest immédiat de l’embouchure du fleuve Bandama, sur le cordon littoral de la lagune
de Tagba, connaît une grande vulnérabilité à l’érosion côtière (figure 1).
Figure 1. Localisation et caractérisation des lagunes ivoiriennes et présentation du
système lagunaire de Grand-Lahou.
Ce village est menacé par la migration de l’embouchure dont la vitesse moyenne a atteint
160 m/an ces 10 dernières années (figure 2), ainsi qu’à des risques d’inondation et de
submersion marine que les effets du changement climatique vont encore exacerber.
La stratégie suivie jusqu’à présent a été celle de l’adaptation et du repli, avec la création
de la nouvelle ville de Grand Lahou, à 18 km, vers le relief en 1973. Cependant une partie
de la communauté de pêcheurs est restée sur place et ses biens et son économie sont
directement menacés aujourd’hui. Suite à un Plan d’Investissement Multisectoriel (PIMS)
montrant les bénéfices à reconsidérer la stratégie à adopter pour une gestion économique
et naturelle durable de la lagune, le programme WACA donne cette opportunité en
finançant notamment les études techniques pour le choix et le dimensionnement d’une
solution de stabilisation du cordon sableux. L’article présente les différents volets qui ont
constitué ce projet ambitieux et en ont fait un exemple en termes de Gestion Intégrée des
Zones Côtières (GIZC).
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Figure 1. Evolution de l’embouchure de Grand Lahou de 1957 à 2021.
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2. Compréhension de la problématique hydro-sédimentaire
2.1 Etat des connaissances au démarrage du projet
Le système composé de l’estuaire du Bandama, des lagunes, du cordon littoral et du grau,
a fait l’objet de nombreux travaux scientifiques et publications depuis plus de 50 ans
(BEDEVELOPMENT, 2017 ; DHI, 2015). Sur la base des données existantes dans la
littérature et collectées auprès des parties prenantes (figure 3), il apparait que la stabilité
du grau est conditionnée par la conjonction des actions concomitantes des courants de
marée (remplissage et vidange de la lagune) et du débit du fleuve d’une part, qui
maintiennent l’embouchure ouverte, et de la dérive littorale générée par la houle d’autre
part, qui a tendance à la fermer (ARTELIA, 2019).
Figure 2. Photographies de la réunion à la chefferie de Lahou Kpanda le 6/11/2029, et
visite du cordon rendant compte de l’érosion active en rive Ouest de la passe.
2.2 Actualisation de l’analyse du système
Des investigations complémentaires de terrain (mesures topo-bathymétriques, niveaux,
courantologie, houle) et des études hydrauliques et métocéaniques menant à la
quantification du transit littoral mensuel et annuel, la chronique des débits mensuels du
Bandama, la vitesse de migration du grau depuis 1957, montrent en premier lieu
l’existence de l’ouverture d’un grau pérenne (diagramme d’Escoffier) et la présence d’un
delta de jusant marqué au-devant assurant un pont sédimentaire de part et d’autre du
débouché pour le transit orienté majoritairement Est-Ouest.
L’analyse diachronique de la position du grau montre que celui-ci migre d’abord
faiblement dans les années 60 puis notablement depuis les années 90 d’Est en Ouest soit
dans la direction opposée au transit littoral net. Ce sens de migration contre intuitif résulte
de l’érosion progressive de la rive Ouest de la passe et de l’accrétion progressive de la
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rive Est. La passe présente, par ailleurs, une forte variabilité saisonnière de sa forme en
plan, des flèches orientées Nord-Sud se développant au gré périodes de crue et d’étiage
du Bandama. L’analyse des images satellites montre que la vitesse annuelle de migration
de la passe est variable, de 0 et 350 m/an, plus élevée depuis 2010 (160 m/an en moyenne
sur la période 2010-2019). Cependant aucune corrélation n’apparait entre la vitesse
annuelle de migration et les évolutions des différents paramètres environnementaux
(houle, débits du Bandama), qui expliquerait cette augmentation récente de la vitesse de
migration qui menace directement le village de Lahou Kpanda de disparition.
2.3 Modèle numérique
Afin de mieux comprendre et reproduire cette dynamique complexe, à court et moyen
termes, du système lagunaire de Grand-Lahou incluant le Bandama, le grau et le cordon
dunaire, un modèle numérique morphodynamique innovant est développé, permettant, au
moyen d’un seul et même outil, de calculer les évolutions des fonds en réponse aux
forçages (marée, courant général, courant de vidange et de remplissage dans la passe,
houle, débit du Bandama) et reproduire l’évolution du grau (sa migration) en couplant
deux (2) principes (figure 4).
Figure 4. Modèle Numérique de Terrain, issu de la concaténation des levés
topographique et bathymétrique de juillet 2021.
Ce sont :
a) la chaine de modélisation TELEMAC-Mascaret et ses modules d’hydrodynamique 3D,
houle et hydrosédimentaire calculant le transport sédimentaire (dont le transit littoral)
et les évolutions des fonds induites dans la lagune et la zone « near-shore » au-delà de
la ligne de déferlement, mais pas les processus cross-shore à la côte, érodant de façon
non réaliste le trait de côte à long terme ;
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b) un modèle de trait de côte 1D permettant de reprofiler automatiquement les petits fonds
de la frange littorale (entre le trait de côte et la profondeur de fermeture) en
reconstruisant un profil d’équilibre (Dean) par transfert de masse le long de ce profil.
Ainsi, le modèle hybride, présenté en détail dans OUDART (2021), calcule à chaque pas
de temps et en chaque nœud du maillage, la houle, le courant, le transport sédimentaire et
les évolutions des fonds induites et, à intervalle de temps régulier, le reprofilage
automatique des fonds de la zone de déferlement en appliquant un profil d’équilibre par
transfert de masse le long de ce profil (voir figure 5).
Figure 5. Zone de validité des deux approches couplées et principes du modèle hydro-
sédimentaire hybride.
Le modèle est calibré hydrauliquement sur une campagne de mesure de 2 mois offrant un
jeu de données optimal en termes de niveau, courant et houle, tant dans le chenal du
Bandama que dans le domaine côtier, en étiage comme en crue du Bandama. Le calage
morphodynamique consiste en la reproduction des évolutions saisonnières de la passe
(court terme) ainsi que sa migration (moyen terme - 3 ans).
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2.4 Apport majeur du modèle numérique
Le modèle innovant et opérationnel a permis une avancée significative dans la
compréhension et la reproduction des mécanismes en jeu dans la migration de la passe
actuelle. C’est la modélisation numérique qui a notamment permis de mettre en évidence
le rôle des courants hélicoïdaux dans la migration updrift (sens opposé au transit littoral),
leurs effets tridimensionnels développés au pied de la berge Ouest de la passe en situation
de forte vidange participant à l’érosion de celle-ci, comme décrit par AUBREY (1984):
a) ces courants sont générés par la réorientation brutale des flux de vidange (N–S ou ENE
– OSO) contraints, dans la frange littorale, de s’aligner au courant de houle O-E;
b) ils se développent à l’extrados de la courbure de la passe (rive Ouest) et participent à
l’érosion de la rive Ouest, entretenant la courbure de la passe même lorsque celle-ci migre
dans le sens opposé au transit.
A l’intrados, se développe une zone d’ombre hydraulique propice à la sédimentation et
l’accrétion d’une flèche sableuse. En résulte une migration dans le sens opposé au transit,
que le modèle reproduit avec les taux observés dans la nature comme le montre les
évolutions des fonds calculées et illustrées en figure 6.
Figure 6. Bathymétrie initiale (état 2020) et bathymétries issues de la modélisation :
après 6 mois – après 1 an - après 1 an et 6 mois.
Le modèle a permis également la mise en évidence du rôle du delta de jusant dans le by-
pass naturel du transit de part et d’autre du débouché et de l’influence de la position du
grau le long du cordon sableux dans le mécanisme de sa migration. La simulation de la
morphodynamique du système pour trois (3) localisations différentes (Ouest, Centre et
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Est) du grau (figure 7.) a montré que le sens et le taux de migration de la passe sont
fortement liés à la répartition des flux Est/Ouest de part et d’autre de la passe, entrant ou
sortant de la lagune : si le flux Est est supérieur au flux Ouest, la migration opère vers
l’Est et inversement ; et plus le déséquilibre est fort, plus la vitesse de migration annuelle
est importante. La position Centre, qui est aussi la localisation historique de la passe du
temps du comptoir colonial (avant 1965) présente un relatif équilibre et une meilleure
stabilité naturelle de la passe, ce qui expliquerait la longévité de la passe historique alors
tout juste renforcée sur sa berge Ouest d’un épi déflecteur.
Figure 7. Répartition des flux de part et d’autre de la passe selon sa localisation et sens
de migration induit.
3. Gestion intégrée pour l’appropriation et la pérennisation du projet
L’Unité de Gestion du Projet WACA (Ministère en charge de l’Environnement) a œuvré
dans les règles de l’art de la GIZC pour garantir l’implication des parties prenantes dans
les différentes phases de l’étude, afin de garantir une acceptation et une appropriation de
la future solution par les différents acteurs locaux : organisation d’ateliers de restitution
et de validation de l’étude scientifique et technique auprès d’un Comité Technique, mise
en place d’un Comité de Suivi Local du Projet (figure 8) et organisation de visites de
terrain, d’enquêtes, de consultations et d’ateliers de validation à l’issue des phases
charnières du projet. L’UGP a également veillé à la prise en compte des effets du
changement climatique à l’horizon 2050 et à la promotion de solutions de gestion durable
du site dans l’analyse multicritère nourrissant la concertation pour le choix de la solution.
Enfin, pour accompagner la mise en œuvre de la solution, l’UGP coordonne les Etudes
d’Impacts Environnemental et Social, l’étude d’un système d’alerte précoce, un
programme de soutien aux populations par la promotion d’activités génératrices de
revenus, un programme de renforcement des capacités pour la conservation des
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mangroves ainsi que la mise en œuvre d’un cadre de Politique de Réinstallation et un
mécanisme de gestion des plaintes.
Figure 8. Première réunion du Comité Local de Suivi du Projet (CLSP) tenue à Grand
Lahou le 20 mai 2021.
4. Choix et dimensionnement de la solution de stabilisation du cordon
A l’issue de la phase de préfaisabilité, le choix de la solution d’aménagement
préférentielle du cordon sableux de Grand Lahou a été fait de façon concertée avec les
parties prenantes du projet en octobre 2020.
Figure 9. Principes d’aménagement de la solution préférentielle « CENTRE ».
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Cette solution consiste en cinq (05) composantes illustrées en figure 9 : comblement de
la passe actuelle, ouverture d’une nouvelle passe à 2.5 km à l’Est de l’actuelle, ouvrage
de maintien de la berge Ouest au moyen de techniques d’ingénierie douce (matelas Réno
anti affouillement lesté d’enrochement dans la zone exposée à la houle, figure 10),
dragage de chenaux de navigation dans la lagune, rechargement du cordon pour limiter la
submersion marine dans les zones basses, composantes soutenues par un poste d’entretien
crucial à la pérennité de la solution. Le choix fort a été fait de ne pas interférer avec le
transit littoral ni avec la berge Est de la future passe pour préserver au maximum le
caractère naturel du cordon, aux dépends d’un accès nautique à la mer à de plus gros
navires qu’actuellement. Pour ceux-là, est prônée la possibilité de passer par le canal
d’Azagny (moyennant son dragage), la lagune Ebrié et le canal de Vridi.
Figure 10. Protection mixte gabions/enrochements de la berge Ouest - section type.
Le dimensionnement de la solution et de ses composantes a nécessité des campagnes de
mesures géotechniques et géophysiques, dont la recherche d’obstacle dans les fonds
susceptibles d’être dragués. Une étude de phasage de l’ouverture de la nouvelle passe et
de la fermeture de l’actuelle, point crucial de la réussite des travaux, a été menée,
s’appuyant sur le modèle numérique présenté précédemment. Par ailleurs pour lever les
incertitudes de conception relatives aux ouvrages de maintien de la berge Ouest de la
nouvelle passe, un modèle physique sédimentologique 3D (à fonds mobiles) a été mis en
œuvre (figure 11).
Figure 11. Vue du modèle physique (A) - Vue des fonds de la future passe et de
l’ouvrage de maintien de la berge après 3 cycles annuels.
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Ce modèle, d’une échelle de réduction en plan de 1/250, s’étend sur une emprise modèle
de 20 m selon l’axe Ouest-Est et 5 m selon l’axe Sud-Nord, pour reproduire un linéaire
nature de 7 000 m de rivage, jusqu’à des profondeurs de -12 m CM. Il a permis de vérifier
la profondeur maximale d’affouillement, les phénomènes d’érosion en limite d’ouvrage,
le comportement du tapis anti-affouillement en situation d’érosion des fonds avoisinants,
la faisabilité du phasage de fermeture de la passe actuelle identifié par le modèle
numérique. Outre son intérêt pour le dimensionnement de l’ouvrage de maintien, le
modèle physique est aussi un outil didactique offrant une visualisation réelle des
phénomènes et les forçages en jeu dans ce système complexe.
Concernant l’impact des travaux envisagés sur l’évolution du littoral, l’étude a identifié
trois grandes problématiques concernant:
(a) le réalignement du littoral au niveau de la passe actuelle suite à sa fermeture, qui se
traduira à terme par une érosion au niveau de Lahou Kpanda et une accrétion devant
Singapour et Braffédon. Les modèles (physique et numérique) montrent que ce
phénomène est partiellement compensé par la migration vers la côte du volume non
dragué du delta de jusant de la passe actuelle suite à sa fermeture. Une expertise de l’
évolution du trait de côte à court moyen et long terme en tenant compte des effets du
changement climatique (voir figure 12) prévoit un recul du trait de côte au niveau de
Lahou Kpanda de 15 m à 15 ans et 35 m à 10 ans, et conclut à la recommandation d’un
suivi régulier du littoral, sans rechargement initial mais une provision pour risque de
20 000 m3/an de sable pour l’entretien du cordon et la défense des habitations si besoin,
valorisant le sable issu des dragages d’entretien prévus dans l’étude du mode de
gestion des travaux de maintenance ;
Figure 12. Expertise de l’évolution du trait de côte à 30 ans au voisinage de l’actuelle
passe après comblement.
(b) le piégeage du transit littoral dans la formation du delta de jusant de la nouvelle passe,
et l’érosion temporaire associée en aval. Le modèle physique a permis de quantifier
l’évolution du bypass sédimentaire au niveau du delta de jusant et le recul du trait de
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côte en berge Est, corroborant les estimations obtenues par le modèle numérique, et
définissant ainsi le rechargement de plage préventif aval transit de la nouvelle passe ;
(c) la présence de zones basses du cordon soumises au risque de submersion marine et de
création de brèche. Un rechargement en haut de cordon pour rehausser les zones
inférieures à 4.8m CM a été recommandé.
Enfin une étude du mode de gestion des travaux de maintenance a été menée pour
proposer un cadre assurant la réussite et la durabilité de la solution sur les, moyen et long,
termes.
5. Conclusion
La méthode mise en œuvre au cours de l’étude de préfaisabilité afin de trouver une
solution pour la stabilisation du cordon sableux du complexe lagunaire de Grand-Lahou,
où se rencontrent trois (3) écosystèmes aquatiques (fleuve Bandama, lagune Tagba et
océan atlantique) est novatrice. Elle a nécessité des études scientifiques et techniques
appuyées par des outils innovants et ambitieux depuis l’évaluation des risques jusqu’au
choix de la position « Centre » présentant un relatif équilibre et une meilleure stabilité
naturelle de la nouvelle passe. Ces mêmes outils ont permis ensuite le dimensionnement
et le phasage de la solution compte tenu des contraintes fortes du milieu : le phasage des
opérations de dragage et de remblais et rechargements, l’équilibre remblais-déblais,
l’optimisation de l’ouvrage de maintien de la berge Ouest de la nouvelle passe et du tracé
des chenaux dans la lagune,… Enfin, la concertation avec toutes les parties prenantes, la
diffusion auprès des parties prenantes des résultats probants pour une validation concertée
et une convergence vers la solution préférentielle, a permis de mettre en place un cadre
de Gestion Intégrée des Zones Côtières (GIZC) pour la pérennisation des acquis de ce
projet d’adaptation et de résilience des populations et de l’environnement du complexe
lagunaire de Grand-Lahou face aux changements climatiques.
6. Références bibliographiques
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