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RED1 - EAUX, Processus Et Mesures - I - 2023

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30/05/2023

EAUX : PROCESSUS ET MESURES

DACOSTA Honoré
Département de Géographie
FLSH-UCAD

BIBLIOGRAPHIE
• Ambroise B. (1998) : La dynamique du cycle de l'eau dans un bassin versant; Processus, Facteurs,
Modèles, Edit. H*G*A, Bucarest, 200 p
• Roche M. (1963) : Hydrologie de surface, Gauthier-Villars ORSTOM, Paris, 430 p
• Dubreuil P. (1974) : Initiation à l'analyse hydrologique. Edit. Masson & Cie- ORSTOM, 224 pages
• Unesco-OMM-AIHS (1970) : Hydrométrie. Actes du colloque de Coblence, Vol. 1, 892 pages.
• Balek J., Jones G. P., Skofteland E. (1989) : Notes de cours de formation pour techniciens en
hydrologie. Tomes 1 à 3.
• O.M.M., (1994) : Guide des pratiques hydrologiques. OMM_168, 829 pages
• Meylan P., Musy A., (1999) : Hydrologie fréquentielle. Edit. H*G*A, Bucarest, 415 p
• Morell M., (1999) : Acquisition et constitution d’une information hydrologique de base. Edit.
H*G*A, Bucarest, 205 p
• Musy A., (1998) : Hydrologie appliquée. Edit. H*G*A, Bucarest, 368 p
• Nouvelot J-F., (1993) : Guide des pratiques hydrologiques sur les petits bassins versants ruraux en
Afrique tropicale et équatoriale. CIEH-IRD, 547 p.
• Malavoi J-R., Bravard J-P., (2010) : Eléments d’hydromorphologie fluviale. Edit. ONEMA, Coll.
« Comprendre pour agir », 228 p.
• Despax A., 2016 : Incertitude des mesures de débit des cours d’eau au courantomètre.
Amélioration des méthodes analytiques et apports des essais interlaboratoires. Thèse de Doctorat,
Université Grenoble, 296 pages.
• Perzyna G., 2016 : Manuel des opérations. Jaugeage à gué au moulinet hydrométrique. Centre
pour les énergies renouvelables et l’Efficacité énergétique de la CEDEAO, 58 pages
• Beucher F., 2010 : Manuel de Météorologie tropicale. Météo France, 865 pages.

• www.hydrologie.org

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PLAN DU COURS
• I. Rappels de notions de base
– Bassin versant
– Bassin versant représentatif
– Bassin versant expérimental
– Variables de contrôle et de réponse
• II. Processus hydrologiques
– Processus pluviométriques
– Processus évaporatoires
– Processus hydrologiques
– III. Mesures en hydroclimatologie
– Mesures des paramètres climatiques
– Mesures hydrométriques

« Quand vous êtes capable de mesurer les choses


dont vous parlez et de les exprimer en nombres,
vous en avez une assez bonne idée ; mais quand
vous ne pouvez pas les mesurer ou les exprimer en
nombres, vous n’en avez qu’une idée vague et peu
satisfaisante : cela peut être le début de la
connaissance, toutefois, dans votre esprit, vous
avez à peine progressé vers le stade de la science,
peu importe de quoi il s’agit. »
Lord Kelvin (1824 – 1907)

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Rappels de notions de base


• Bassin versant :
– Bassin versant au sens large
– Bassin versant représentatif :
• Région homogène hydrologique
• Recherche intensive sur un ou tous les paramètres du
cycle de l’eau
• Etude sur une période assez longue (associée à la
climatologie, pédologie, hydrogéologie, …)
• Recherche fondamentale (changements naturels du BV,
prévision hydrologique)
• Pas de changements notables du milieu (naturels ou
anthropiques)
• Surface : 1 – 250 km² (rarement 1000 km²)

Rappels de notions de base


• Bassin versant représentatif :
– Objectifs :
• Recherche fondamentale : étude de tous les processus
hydrologiques, techniques d’observation, formation de
personnel
• Influence des changements naturels : changement
climatique, modification de la végétation, des sols,
l’érosion,
• Prévision hydrologique : amélioration des méthodes de
calcul et de prévision des ressources d’une région ou
zone
• Extension des données : corrélation avec des bassins à
faible période de suivi

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30/05/2023

Rappels de notions de base


• Bassin versant expérimentaux :
– Caractéristiques sol et végétation assez homogènes
– Modification d’un paramètre pour étudier les
conséquences hydrologiques
– Surface faible ( environ 4 km²)
– Suivi divisé en deux phases :
• Fonctionnement naturel
• Fonctionnement du milieu modifié

Rappels de notions de base


• Objectifs bassins expérimentaux :
– Effets des changements artificiels :
• Modifications immédiates ou à long terme des
variables hydrologiques (couplage avec bassin témoin:
ex Thyssé Kaymor)
• Prévision hydrologique et extension des données
• Recherche fondamentale
• Formation de personnel qualifié

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Rappels de notions de base


• Finalités des BV représentatifs ou expérimentaux :
– préciser les facteurs quantitatifs du bilan
hydrologique
– Mettre en évidence les relations entre
caractéristiques des bassins et caractéristiques
hydrologiques
– établir ces caractéristiques hydrologiques elles-
mêmes
– définir les relations entre les éléments du cycle
hydrologique

Rappels de notions de base


• Finalités des BV représentatifs ou expérimentaux :
– Représenter un bassin par une série de paramètres
quantitatifs, de manière à pouvoir transposer les résultats
des recherches à d’autres bassins;
– Définir avec le maximum de précisions possible ledit
bassin et ses caractéristiques climatiques
– Elaborer des modèles mathématiques caractérisant en
totalité ou en partie les processus hydrologiques dont les
bassins représentatifs et expérimentaux sont le siège;
– Préciser (dans certains cas) les bilans hydriques des
bassins.

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DIMENSIONS DU COURS D'EAU - HYDROLOGIE


• Variables de contrôle :
– Débit liquide, débit solide, la géométrie de la
vallée (la pente),
– Nature du boisement du bassin versant,
– Caractéristiques granulométriques et mécaniques
des matériaux du lit et des berges et la couverture
végétale riveraine.

• Les variables de contrôle sont imposées au cours


d'eau par la géologie et le climat,

DIMENSIONS DU COURS D'EAU - HYDROLOGIE


• Variables de réponse (ou d'ajustement) :
– Paramètres géométriques : largeur, profondeur, pente
du fond, amplitude et longueur d'onde des sinuosités ;
– Taille des sédiments transportés ;
– Vitesse du courant .

• les variables de réponse sont des degrés de liberté dont


dispose le cours d'eau pour accomplir ses fonctions de
base : transporter un débit liquide et une charge solide.
– Les variables de réponse ne sont pas indépendantes,
comme par exemple la sinuosité et la pente.

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DIMENSIONS DU COURS D'EAU - HYDROLOGIE


• Les deux variables de contrôle essentielles (débits
liquide et solide) sont également liées.
– Si le débit liquide augmente à la suite d'un
changement climatique, la rivière deviendra
d'avantage érosive et de ce fait accroîtra son débit
solide.
– Si débit solide augmente, le débit liquide ne pourra
pas évoluer pour s'adapter à ce surcroît de charge
et des dépôts se produiront avec une augmentation
de la pente.

DEFINITION PRECIPITATIONS
• Eaux météoriques qui tombent sur la surface de la
terre :
– Sous forme liquide (bruine, pluie, averse)
– Sous forme solide (neige, grésil, grêle) et
– Précipitations déposées ou occultes (rosée, gelée
blanche, givre,...).
– Le terme averse, très employé par les météorologues,
les climatologues, les agronomes, et les hydrologues,
s'adresse à une pluie soudaine et abondante, (mot
créé en 1642; de pleuvoir à la verse Le Petit Robert
1990).

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30/05/2023

PRECIPITATIONS-Causes
• Changement de température ou de
pression.
– La vapeur d'eau de l'atmosphère se
transforme en liquide lorsqu'elle atteint le
point de rosée par refroidissement ou
augmentation de pression.
• Saturation et condensation par refroidissement
isobare (à pression constante),
• saturation et condensation par détente
adiabatique,
• saturation et condensation par apport de vapeur
d'eau,
• saturation par mélange et par turbulence.

Eau en

gr/m3
42.00 35
36.00 32.5
31.00 30
26.50 27.5
Air saturé en v.e. + eau liquide 22.83 25
19.70 22.5
17.15 20
Seuil de saturation 14.70 17.5
12.74 15
11.00 12.5
Air non saturé en v.e. 9.36 10
8.00 7.5
6.79 5
5.70 2.5
4.83 0
Humidité absolue (Ha) : masse de vapeur d’eau/volume d’air (g/m3) 4.00 -2.5
L’Ha maximale dépend de la température de l’air. Au delà, tout ajout 3.40 -5
d’eau prend la forme d’eau liquide et non de vapeur d’eau (seuil de 2.80 -7.5
saturation) 2.40 -10
1.90 -12.5
1.50 -15
1.20 -17.5
1.07 -20

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• Humidité relative (Hr) : Ha/ Ha au seuil de saturation

Ex. de calcul d’humidité relative

• Si la température de l’air est de 20°C et l’Ha est de 11 g/m3, alors

Hr = Ha/Ha saturation = 11/17,15 = 0,64 = 64%


Car à 20 °C, Hasat = 17,15 (voir tableau dia précédente)

Pour 20°C

Evolution de l’Hr
avec
l’accroissement de
l’Ha

PRECIPITATIONS-Causes
– Condensation : noyaux microscopiques, autour
desquels se forment des gouttes d'eau
condensées.
– Source des noyaux de condensation :
• Océaniques (chlorides, en particulier NaCl produit
par l'évaporation de la mer),
• Continentales (poussière, fumée et autres
particules entraînées par des courants d'air
ascendants)
• Cosmiques (poussières météoriques).

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Processus de formation de la pluie

Types de précipitations

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Types de précipitations
• Précipitations convectives : ascension
rapide des masses d'air dans l'atmosphère.
– Nuages : cumulus et cumulo-nimbus, à
développement vertical important
– Les précipitations résultant de ce processus
sont en général orageuses, de courte durée
(moins d'une heure), de forte intensité et de
faible extension spatiale.

Types de précipitations
• Précipitations orographiques :
précipitations liées à la présence d'une
barrière topographique particulière et ne
sont pas spatialement mobiles. Elles
dépendent de :
– l'altitude, de la pente et de son orientation,
– la distance séparant l'origine de la masse d'air
chaud du lieu de soulèvement.
– Elles présentent une intensité et une fréquence
assez régulières.

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Types de précipitations
• Précipitations frontales : associées aux
surfaces de contact entre les masses d'air
de température, de gradient thermique
vertical, d'humidité et de vitesse de
déplacement différents, que l'on nomme
fronts.
– Les fronts froids créent des précipitations
brèves, peu étendues et intenses.
– Les fronts chauds génèrent des précipitations
longues, étendues, mais peu intenses.

PROCESSUS EVAPORATTOIRES
• Evaporation : processus par lequel de l’eau passe de
l’état liquide ou solide, à l’état gazeux par un transfert
d’énergie thermique.
• Evapotranspiration : ensemble des phénomènes
d’évaporation et de transpiration par les plantes dans
un BV
81 calories/g 585 calories/g

667 calories/g

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Principaux éléments intervenant dans les concepts


d'interception, d'évaporation et d'évapotranspiration.

PROCESSUS EVAPORATTOIRES
• Transpiration: processus physiologique naturel par
lequel l’eau stockée sous forme d’humidité du sol est
extraite par les racines des plantes et, à travers leur
corps, est évaporée par les stomates de leurs feuilles
– les plantes sont comme des pompes tirant l’eau du sol et la
remontant vers l’atmosphère.
• Évaporation et transpiration : premiers prélèvements
du cycle hydrologique.
– Faible lors d’une pluie et crue
– Importante durant les épisodes secs
• zones tempérées : 2/3 des plans annuelles
• Zones arides : 90% des pluies annuelles

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Ville Pluie (mm) ETP (mm)


Manaus 2209 1426
Douala 4314 1124
Bamako 1075 2139
Gao 261 2946

La transpiration : contrôlée par des facteurs physiologiques et


environnementaux.
• Les stomates ont tendance à s’ouvrir ou à se fermer en
réponse aux conditions environnementales comme la lumière
ou l’obscurité et le chaud ou le froid.
• le gradient de pression de vapeur, la température, la radiation
solaire, le vent, l’humidité disponible dans le sol sont les plus
importants facteurs influençant la transpiration.

PROCESSUS HYDROLOGIQUES
• Processus hydrologiques: mécanismes de génération de l'écoulement
– Quel est le devenir de l'eau des pluies ?
– Quelle est la provenance de l'eau des rivières ?
– Etude des processus : assez récente (Horton, 1933)
• Quatre cheminements principaux de l'eau à la rivière (Ward et
Robinson, 1990) :
– Précipitations directes (Pd) : à la surface libre du cours d'eau (direct
precipitation).
– Ecoulement de surface ("overland flow") ou ruissellement de surface. On
parle de plus en plus "d'écoulement".
– Ecoulement de subsurface Rs ("subsurface flow", "throughflow", "interflow")
appelé aussi "écoulement rapide interne".
– Ecoulement souterrain ("groundwater flow").

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PROCESSUS HYDROLOGIQUES
• l'écoulement de surface :
– Ecoulement par dépassement de la capacité
d'infiltration (Ra) ou ruissellement hortonien
("excess infiltration overland flow", "Horton
overland flow").
– Ecoulement par saturation Rb ("excess saturation
overland flow") : l'écoulement en surface des
précipitations directes tombées sur les surfaces
saturées.

Ecoulement par dépassement de la capacité


d'infiltration (Ra) et écoulement par
saturation (Rb)

• Intensité pluie > capacité maximale du sol à


absorber l'eau (Infiltrabilité)
• L'écoulement de surface se produit quand
la capacité d'infiltration devient inférieure à
l'intensité des précipitations.

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PROCESSUS HYDROLOGIQUES
• Ecoulement par dépassement de la capacité d'infiltration
– 2 phases :
• Début pluie : Infiltration > Intensité pluie :
– Toute la pluie s’infiltre
– Augmentation teneur en eau du sol et charge hydraulique en surface jusqu’à
saturation
– temps de submersion (ts) : durée entre le début de la précipitation et
saturation du sol. Temps de submersion dépend de l'intensité de la pluie et
l'humidité initiale du sol
– Fraction de la pluie : pluie d’imbibition

• Intensité pluie > Infiltration :


– Ecoulement = Intensité - Infiltration

PROCESSUS HYDROLOGIQUES

Ecoulement par dépassement de la capacité


d'infiltration

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PROCESSUS HYDROLOGIQUES
• Ecoulement par dépassement de la capacité
d'infiltration
– Réponse hydrologique des BV :
• Pertinence des observations sur le terrain
• Régions semi-arides
• Régions tropicales
• climats tempérés et humides

PROCESSUS HYDROLOGIQUES
• Ecoulement de base souterrain
– Transfert de l’eau, après percolation, de l’aquifère
vers le cours d’eau par résurgence
• Composante du débit de base de l’hydrogramme
• Vitesses : quelques m/j à quelques mm/an
• Existence ou non « zone de résurgence ou contact »
• Position topographique du toit de la nappe (piézométrie)

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la nappe contribue au
débit de la rivière

la rivière alimente la
nappe

PROCESSUS HYDROLOGIQUES
• Ecoulement de base souterrain
0 0
Niveau statique en m

1 50

2 100
Pluie (mm)

3 150

4 200

5 NS en m pluie(mm) 250

6 300
01-07-94
04-09-94
08-11-94
12-01-95
18-03-95
22-05-95
26-07-95
29-09-95
03-12-95
06-02-96
11-04-96
15-06-96
19-08-96
23-10-96
27-12-96
02-03-97
06-05-97
10-07-97
13-09-97
17-11-97

Bassin versant de la Néma : Variations du niveau statique de la nappe dans les


puits de faible profondeur (zone de terrasse), Malou, 2004

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Mare de Gagué Bocar : topographie de la mare et de ses environs et hydrodynamique


de surface et souterraine

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18

16

14

12

10

Trait de coupe

11 12 13 14 15 16 17 18

Mare de Gagué Bocar: structure des écoulements


souterrains montrant la source d’alimentation en eau
20 Bras de
mer douce de la mare et la protection hydrodynamique
Ligne de partage des eaux douces et des eaux
salées
contre l’invasion saline
18

16

Lac
4 45
P2
40
3
Saloum
35
14 L3Pz5
2 30
L3Pz4 25
1 L3Pz2
L3Pz3 20
L3Pz1
0 15
eau douce Mare 10
12 -1 eau salée
5
-2 Fond du lac 0
D 115, 129, 156,
0 13,6 23,8 40,8 57,8 64,6 78,2 95,2
(m) 6 2 4
Alt.(m) 0 0,1 0,21 0,3 -0 -0,8 -1 -0,8 -0,7 -0,4 1,8 3,07
10
NP m) -0,2 -0,4 -0,1 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,14 0,75
C (mS/cm) 22,7 42,4 1,2 1,08 1,03 1,03 1,03 1,03 1,03 1,03 0,73 0,73

Alt.(m) NP m) C (mS/cm)
11 12 13 14 15 16 17 18

Mare de Gagué Bocar: une alimentation permanente


en amont et une protection hydrodynamique en aval

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PROCESSUS HYDROLOGIQUES

PROCESSUS HYDROLOGIQUES

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30/05/2023

Séparation isotopique des écoulements et variation des teneurs isotopiques pour


l'événement du 7-8 septembre 1993 (D'après Iorgulescu, 1997, in Musy A., 2010)

PROCESSUS HYDROLOGIQUES
• Les écoulements de subsurface :
– Conditions :
• conductivité hydraulique latérale supérieure à la
conductivité verticale
– Ecoulement latéral de l’eau dans zone non saturée (toit de
chaume)
– Nappe perchée

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30/05/2023

PROCESSUS HYDROLOGIQUES
• Les écoulements de subsurface :
• Effet piston :mécanisme de transmission quasi
instantanée d'une onde de pression
– impulsion d'eau reçue par le versant est transmise à l'aide
d'une onde de pression vers l'aval : exfiltration immédiate en
bas de versant
– L'exfiltration : apport par l'écoulement de surbsurface (ou
même souterrain) dépasse la capacité du sol à transmettre un
flux d'eau transversal (présence milieu peu perméable).
– Emergence écoulement de subsurface à la surface du sol.
– Ecoulement par macropores

PROCESSUS HYDROLOGIQUES
• Les écoulements de subsurface :
– Ecoulement par macropores (1)
• un macropore est un pore où les phénomènes de
capillarité sont inexistants.
• Types de macropores :
– Pores formés par la faune du sol : 1 à 50 mm de diamètre,
formés par le passage de la microfaune du sol (termites….)
– Pores formés par la végétation : conduits créés par le
système racinaire facilitant la circulation de l’eau
– Macropores naturels : présence forte conductivité
hydraulique initiale, une constitution sans grande cohésion
ainsi que des gradients hydrauliques élevés.
– Fissures : processus chimiques ou physiques avec diminution
eau dans le sol

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30/05/2023

PROCESSUS HYDROLOGIQUES

Les écoulements de subsurface :


Ecoulement par macropores (2)

l'écoulement de surface ES(t)


l'écoulement à travers les macropores EM(t)
Infiltration matrice du sol au taux I1(t)
l'infiltration dans les macropores au taux IM(t)
l'infiltration dans les micropores au taux I2(t)

Infiltration de l'eau dans un sol présentant des macropores

Les écoulements de subsurface :

Ecoulement par macropores (3) : système racinaire

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PROCESSUS HYDROLOGIQUES

Vue aérienne et en coupe d'un réseau de


galeries de Macrotermes michaelseni,
d'après Darlington (1982, in Léonard J.,
2000).

Les écoulements de subsurface :


Ecoulement par macropores (4) : les termitières

PROCESSUS HYDROLOGIQUES
• Les écoulements de subsurface :
– Ecoulement par macropores (3)
• Trous créés par les termites (Léonard J., 2000)
Pays Nombre de trous (m²)
Sénégal 25-35
Nigéria ou Kenya 10-20
Burkina Faso (Brousse tigrée) 150
Savanes sahéliennes 20-60

• 4 facteurs de la dynamique de la macroporosité :


– Sécheresse
– Gel, Dégel
– Effets d’impact des gouttes de pluies (Splash)

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PROCESSUS HYDROLOGIQUES
• Les écoulements de subsurface :
– Intumescence de la nappe :
• Soulèvement de la nappe en bas de versant
• Sommet (toit) de la nappe proche de la surface
– Augmentation gradient de charge pendant la crue
– Proximité de la frange capillaire de la surface du sol

• Exemple : la nappe de Thiaroye, Yeumbeul


– Nappe alimentée en continu en saison sèche (eaux usées et
fosses septiques) : 400 mm/an
» Nappe affleurante : bassin de rétention dans les
communes

Illustration du phénomène d'intumescence de


la nappe

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30/05/2023

PROCESSUS HYDROLOGIQUES
• Ecoulement sur surfaces saturées :
– capacité du sol à stocker l'eau épuisée
– capacité à transmettre latéralement le flux d'eau
dépassée
• Remontée nappe profonde (saturation par-dessous) :
écoulement latéral de la nappe
• Nappe perchée : couche sous-jacente imperméable
accentuant l’écoulement latéral

Processus de génération d'écoulement par dépassement de la capacité d'infiltration


ainsi que sur surfaces saturées

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Extension du réseau hydrographique et des surfaces saturées durant une crue pour 4 pas
de temps (D'après Chorley )

PROCESSUS HYDROLOGIQUES
• Précipitations directes à la surface libre du cours d'eau :
– Localisation : surface des cours pérennes
• Surfaces très faible par rapport à la surface du BV
• Contribution souvent très faible sur BV continentaux à pente forte
• Contribution forte sur :
– les bassins de plaine
– Les bas-fonds des bassins sédimentaires
– Exemples :
» Bas-fonds de la Casamance
» Bas-fonds du Saloum
» Nappe rapidement saturée
» 80% de la pluie incidente

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30
30/05/2023

Caractéristiques principales du cycle hydrologique

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