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Textes de Livret de Mariage 2015 13 18

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PREMIERE LECTURE

L1 ( Gn 1, 26-28. 31a )
Dans ce poème se dévoile le mystère de l’homme, du couple, de sa mission sur la terre. Oui, l’homme est à l’image de Dieu, capable
de vivre un amour créateur et de maîtriser le monde ! Dieu trouve en lui un associé, son partenaire privilégié, son fondé de pouvoir.
Lecture du Livre de la Genèse.
Au commencement, Dieu dit : " Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu'il soit
le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages et
de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre ". Dieu créa l'homme à son image, à l'image
de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit : " Soyez féconds et multi-
pliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oi-
seaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre ". Et ce fut ainsi. Et Dieu vit
tout ce qu'il avait fait : cela était très bon.

L2 ( Gn 2, 18-24 )
L’homme n’est pas fait pour être seul. Il a besoin d’une compagne. L’émerveillement de l’homme devant la femme ouvre un avenir
commun. Voyez comment Jésus reprend ce passage et lui donne toute sa force ( E4 et E8 ).
Lecture du Livre de la Genèse.
Au commencement, le Seigneur Dieu dit : " Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Je vais lui faire une aide
qui lui correspondra ". Avec de la terre, le Seigneur Dieu modela toutes les bêtes des champs et tous les oi-
seaux du ciel, et il les amena vers l'homme pour voir quels noms il leur donnerait. C'étaient des êtres vivants,
et l'homme donna un nom à chacun. L'homme donna donc leurs noms à tous les animaux, aux oiseaux du
ciel et à toutes les bêtes des champs. Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde. Alors le Seigneur
Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l'homme s'endormit. Le Seigneur Dieu prit une de ses
côtes, puis il referma la chair à sa place. Avec la côte qu'il avait prise à l'Homme, il façonna une femme et il
l'amena vers l'homme. L'homme dit alors : " Cette fois-ci, voilà l'os de mes os et la chair de ma chair. On
l'appellera : " femme ", elle qui fut tirée de l’homme ". A cause de cela, l'homme quittera son père et sa
mère, il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un.

L3 ( Gn 12, 1-5 )
Pour devenir le père d’un peuple innombrable, Dieu demande à Abraham de quitter son pays et la maison de son père, il lui promet
un pays nouveau. A l’homme et à la femme qui construisent une nouvelle famille Dieu promet sa bénédiction.
Lecture du Livre de la Genèse.
Abram vivait alors en Chaldée. le Seigneur lui dit : " Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton
père, et va dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai, je ren-
drai grand ton nom, et tu deviendras une bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, celui qui te
maudira, je le réprouverai. En toi seront bénies toutes les familles de la terre ". Abram s’en alla,
comme le Seigneur le lui avait dit, et Loth s’en alla avec lui. Abram avait soixante-quinze ans lors-
qu’il sortit de Harane.

L4 ( Tb 8, 4-9 )
Ceux qui croient en Dieu ne se marient pas comme les autres. Par la prière, ils offrent leur mariage à Dieu et ils reçoivent de lui, dans
la confiance et la reconnaissance, un soutien, une fécondité et une communion plus profonds.
Lecture du Livre de Tobie.
Le soir de son mariage, Tobie dit à Sarra : " Lève-toi, ma sœur. Prions, et demandons à notre Seigneur de
nous combler de sa miséricorde et de son salut ". Elle se leva, et ils se mirent à prier et à demander que leur
soit accordé le salut. Tobie commença ainsi : " Béni sois-tu, Dieu de nos pères, béni soit ton nom dans toutes
les générations, à jamais. Que les cieux te bénissent et toute ta création, dans tous les siècles. C'est toi qui
as fait Adam, tu lui as fait une aide et un appui : Eve, sa femme. Et de tous deux est né le genre humain.
C’est toi qui as dit : " Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui soit semblable. "
Ce n’est donc pas pour une union illégitime que je prends ma sœur que voici, mais dans la vérité de la Loi.
Daigne me faire miséricorde, ainsi qu’à elle, et nous mener ensemble à un âge avancé. " Puis ils dirent d’une
seule voix : " Amen ! Amen ! ". Et ils se couchèrent pour la nuit.

13
PREMIERE LECTURE

L5 ( Ex 14, 4. 6-9. 10b-11. 13-14.21-23. 27-31 )


Dieu entend l’appel de son peuple opprimé et malheureux. Par l’intermédiaire de Moïse son serviteur, il lui ouvre la mer et la referme sur
Pharaon qui réduisait le peuple en esclavage. Dieu est le Dieu qui fait passer. Il ouvre nos chemins et nous conduit d’une main sûre.

Lecture du Livre de l’Exode.


Le Seigneur parla à Moïse. Il dit : je ferai en sorte que Pharaon s’obstine, et il les poursuivra. Mais
je me glorifierai aux dépens de Pharaon et de toute son armée, et les Égyptiens reconnaîtront que
je suis le Seigneur. » Pharaon fit atteler son char et rassembler ses troupes ; il prit six cents chars
d’élite et tous les chars de l’Égypte, chacun avec son équipage. Le Seigneur fit en sorte que s’obs-
tine Pharaon, roi d’Égypte, qui se lança à la poursuite des fils d’Israël, tandis que ceux-ci avançaient
librement. Les Égyptiens, tous les chevaux, les chars de Pharaon, ses guerriers et son armée, les
poursuivirent et les rejoignirent alors qu’ils campaient au bord de la mer, près de Pi-Hahiroth, en
face de Baal-Sefone, les fils d’Israël eurent très peur, et ils crièrent vers le Seigneur. Ils dirent à
Moïse : « L’Égypte manquait-elle de tombeaux, pour que tu nous aies emmenés mourir dans le dé-
sert ? Quel mauvais service tu nous as rendu en nous faisant sortir d’Égypte ! Moïse répondit au
peuple : « N’ayez pas peur ! Tenez bon ! Vous allez voir aujourd’hui ce que le Seigneur va faire pour
vous sauver ! Car, ces Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. Le Sei-
gneur combattra pour vous, et vous, vous n’aurez rien à faire. » Moïse étendit le bras sur la mer. Le
Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d’est ; il mit la mer à sec, et les eaux se fendi-
rent. Les fils d’Israël entrèrent au milieu de la mer à pied sec, les eaux formant une muraille à leur
droite et à leur gauche. Les Égyptiens les poursuivirent ; tous les chevaux de Pharaon, ses chars et
ses guerriers entrèrent derrière eux jusqu’au milieu de la mer. Moïse étendit le bras sur la mer. Au
point du jour, la mer reprit sa place ; dans leur fuite, les Égyptiens s’y heurtèrent, et le Seigneur les
précipita au milieu de la mer. Les eaux refluèrent et recouvrirent les chars et les guerriers, toute
l’armée de Pharaon qui était entrée dans la mer à la poursuite d’Israël. Il n’en resta pas un seul.
Mais les fils d’Israël avaient marché à pied sec au milieu de la mer, les eaux formant une muraille à
leur droite et à leur gauche. Ce jour-là, le Seigneur sauva Israël de la main de l’Égypte, et Israël vit
les Égyptiens morts sur le bord de la mer. Israël vit avec quelle main puissante le Seigneur avait agi
contre l’Égypte. Le peuple craignit le Seigneur, il mit sa foi dans le Seigneur et dans son serviteur
Moïse.

L6 ( Ct 2, 8-10. 14-16a, 8, 6-7a )


La force de l’attirance mutuelle qui porte l’un vers l’autre ceux qui s’aiment est un des signes du véritable amour : riche d’attention et
d’émerveillement, il peut brûler tout ce qui fait obstacle à la fidélité et il donne déjà le goût de Dieu …
Lecture du Livre du Cantique des Cantiques.
La voix de mon bien-aimé ! C’est lui, il vient … Il bondit sur les montagnes, il court sur les collines,
mon bien-aimé, pareil à la gazelle, au faon de la biche. Le voici, c’est lui qui se tient derrière notre
mur : il regarde aux fenêtres, guette par le treillage. Il parle, mon bien-aimé, il me dit : Lève-toi,
mon amie, ma toute belle, et viens … Ma colombe, dans les fentes du rocher, dans les retraites es-
carpées, que je voie ton visage, que j’entende ta voix ! Ta voix est douce, et ton visage, charmant.
Attrapez-nous ces renards, ces petits renards qui ravagent les vignes, car nos vignes sont en fleurs !
Mon bien-aimé est à moi, et moi, je suis à lui. Pose-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un
sceau sur ton bras. Car l’amour est fort comme la Mort, la passion, implacable comme l’Abîme : ses
flammes sont des flammes de feu, fournaise divine. Les grandes eaux ne pourront éteindre l’amour,
ni les fleuves l’emporter.

14
PREMIERE LECTURE

L7 ( Jr 31, 31-32a. 33 )
Devant l’infidélité de son peuple, Dieu ne renonce pas à son amour, mais promet une nouvelle alliance. Jésus aura conscience d’ac-
complir cette promesse.
Lecture du Livre de Jérémie.
Voici venir des jours – oracle du Seigneur –, où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la mai-
son de Juda une alliance nouvelle. Ce ne sera pas comme l’Alliance que j’ai conclue avec leurs
pères, le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte. Mais voici quelle se-
ra l’Alliance que je conclurai avec la maison d’Israël quand ces jours-là seront passés – oracle du
Seigneur. Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes ; je l’inscrirai sur leur cœur. Je serai leur
Dieu, et ils seront mon peuple.

L8 ( Rm 8, 31b-35. 37-39 )
Tout donner, avec une générosité sans limite : dans le Christ, c’est ainsi que Dieu nous aime. Alors nous pouvons lui faire confiance :
même si nous sommes fragiles, rien ne peut nous séparer de l’amour du Christ.
Lecture de la lettre de Saint Paul, Apôtre, aux Romains.
Frères, Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a
livré pour nous tous : comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ? Qui accusera ceux
que Dieu a choisis ? Dieu est celui qui rend juste : alors, qui pourra condamner ? Le Christ Jésus est
mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous : alors, qui pourra
nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénue-
ment ? le danger ? le glaive ? Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui
qui nous a aimés. J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni
le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien
ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.

L9 ( Rm 12, 1-2. 9-18 )


Des choses toutes simples, une certaine façon de vivre chaque jour avec ceux qui nous entourent, voilà la vraie manière de manifes-
ter notre foi en Dieu. C’est vrai pour chacun de nous, mais c’est aussi un beau programme pour notre couple.
Lecture de la lettre de Saint Paul, Apôtre, aux Romains.
Je vous exhorte donc, frères, par la tendresse de Dieu, à lui présenter votre corps – votre personne
tout entière –, en sacrifice vivant, saint, capable de plaire à Dieu : c’est là, pour vous, la juste ma-
nière de lui rendre un culte. Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous
en renouvelant votre façon de penser pour discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon,
ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait. Que votre amour soit sans hypocrisie. Fuyez le
mal avec horreur, attachez-vous au bien. Soyez unis les uns aux autres par l’affection fraternelle,
rivalisez de respect les uns pour les autres. ( Ne ralentissez pas votre élan, restez dans la ferveur de
l’Esprit, servez le Seigneur, ayez la joie de l’espérance, tenez bon dans l’épreuve, soyez assidus à la
prière. Partagez avec les fidèles qui sont dans le besoin, pratiquez l’hospitalité avec empresse-
ment. ) Bénissez ceux qui vous persécutent ; souhaitez-leur du bien, et non pas du mal. Soyez
joyeux avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent. Soyez bien d’accord les uns
avec les autres ; n’ayez pas le goût des grandeurs, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble.
Ne vous fiez pas à votre propre jugement. Ne rendez à personne le mal pour le mal, appliquez-vous
à bien agir aux yeux de tous les hommes. Autant que possible, pour ce qui dépend de vous, vivez
en paix avec tous les hommes.

15
PREMIERE LECTURE

L10 ( Rm 15, 1b-3a. 5-7. 13 )


Accueil mutuel, courage, persévérance, accord, joie, paix … Ainsi sont comblés ceux qui s’ouvrent au don de Dieu dans le mariage.
Lecture de la lettre de Saint Paul, Apôtre, aux Romains.
Frères, nous devons porter la fragilité des faibles, et non pas faire ce qui nous plaît. Que chacun de
nous fasse ce qui plaît à son prochain, en vue du bien, dans un but constructif. Car le Christ n’a pas
fait ce qui lui plaisait. Que le Dieu de la persévérance et du réconfort vous donne d’être d’accord les
uns avec les autres selon le Christ Jésus. Ainsi, d’un même cœur, d’une seule voix, vous rendrez
gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ. Accueillez-vous donc les uns les autres,
comme le Christ vous a accueillis pour la gloire de Dieu. Que le Dieu de l’espérance vous remplisse
de toute joie et de paix dans la foi, afin que vous débordiez d’espérance par la puissance de l’Esprit
Saint.

L11 ( 1 Co 12, 31—13, 8a )


Un beau poème dans lequel Paul se fait chantre de l’amour. Cela n’a rien d’une théorie exprimée avec des mots abstraits, on croirait
que l’apôtre fait le portrait de quelqu’un ! Qui d’autre que le Christ a si bien vécu cet amour fait de patience et de foi en l’autre ?
Lecture de la première lettre de Saint Paul, Apôtre, aux Corinthiens.
Frères, recherchez donc avec ardeur les dons les plus grands. Et maintenant, je vais vous indiquer
le chemin par excellence. J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je
n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale reten-
tissante. J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance
de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour,
je ne suis rien. J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler
vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien. L’amour prend patience ; l’amour rend service ;
l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien d’inconvenant ;
il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit
pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance
en tout, il espère tout, il endure tout. L’amour ne passera jamais.

L12 ( Ep 5, 2a. 21-33 )


L’amour du Christ pour son Eglise, pour vous qui en faites partie, est un amour qui donne tout, qui livre sa vie. Parce que vous êtes
aimés jusque là, vous pouvez aussi apprendre à aimer. Ce texte est difficile. Prenez le temps de l’entendre.
Lecture de la lettre de Saint Paul, Apôtre, aux Ephésiens.
Frères, vivez dans l’amour, comme le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous. ( Par
respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres ; les femmes, à leur mari, comme au Sei-
gneur Jésus ; car, pour la femme, le mari est la tête, tout comme, pour l’Église, le Christ est la tête,
lui qui est le Sauveur de son corps. Eh bien ! puisque l’Église se soumet au Christ, qu’il en soit tou-
jours de même pour les femmes à l’égard de leur mari. ) Vous, les hommes, aimez votre femme à
l’exemple du Christ : il a aimé l’Église, il s’est livré lui-même pour elle, afin de la rendre sainte en la
purifiant par le bain de l’eau baptismale, accompagné d’une parole ; il voulait se la présenter à lui-
même, cette Église, resplendissante, sans tache, ni ride, ni rien de tel ; il la voulait sainte et imma-
culée. C’est de la même façon que les maris doivent aimer leur femme : comme leur propre corps.
Celui qui aime sa femme s’aime soi-même. Jamais personne n’a méprisé son propre corps : au con-
traire, on le nourrit, on en prend soin. C’est ce que fait le Christ pour l’Église, parce que nous
sommes les membres de son corps. Comme dit l’Écriture : À cause de cela, l’homme quittera son
père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ce mystère est
grand : je le dis en référence au Christ et à l’Église. Pour en revenir à vous, chacun doit aimer sa
propre femme comme lui-même, et la femme doit avoir du respect pour son mari.

16
PREMIERE LECTURE

L13 ( Ep 4, 1-6 )
Vivre en communion, ne plus faire qu’un, ce vœu de l’amour, c’est le projet de Dieu. Le Père vient l’accomplir par son Esprit qui sus-
cite en nos vies l’humilité, la douceur et la patience du Christ.
Lecture de la lettre de Saint Paul, Apôtre, aux Ephésiens.
Frères, moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous exhorte donc à vous conduire d’une ma-
nière digne de votre vocation : ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-
vous les uns les autres avec amour ; ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix.
Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et
un seul Esprit. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous,
au-dessus de tous, par tous, et en tous.

L14 ( Ph 4, 4-9 )
La joie et la paix intérieure donnent un sentiment de plénitude. Elles sont le signe d’un amour authentique. Elles font naître l’action
de grâce au Dieu de la paix et de la joie.
Lecture de la lettre de Saint Paul, Apôtre, aux Philippiens.
Frères, soyez toujours dans la joie du Seigneur ; je le redis : soyez dans la joie. Que votre bienveil-
lance soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien, mais, en
toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce, pour faire connaître à Dieu vos de-
mandes. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera vos cœurs et vos
pensées dans le Christ Jésus. Enfin, mes frères, tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et
pur, tout ce qui est digne d’être aimé et honoré, tout ce qui s’appelle vertu et qui mérite des éloges,
tout cela, prenez-le en compte. Ce que vous avez appris et reçu, ce que vous avez vu et entendu de
moi, mettez-le en pratique. Et le Dieu de la paix sera avec vous.

L15 ( Col 3, 12-17 )


La joie et la paix intérieure donnent un sentiment de plénitude. Elles sont le signe d’un amour authentique. Elles font naître l’action
de grâce au Dieu de la paix et de la joie.
Lecture de la lettre de Saint Paul, Apôtre, aux Colossiens.
Frères, puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes sanctifiés, aimés par lui, revêtez-vous
de tendresse et de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience. Supportez-vous les
uns les autres, et pardonnez-vous mutuellement si vous avez des reproches à vous faire. Le Sei-
gneur vous a pardonné : faites de même. Par-dessus tout cela, ayez l’amour, qui est le lien le plus
parfait. Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés, vous qui
formez un seul corps. Vivez dans l’action de grâce. Que la parole du Christ habite en vous dans
toute sa richesse ; instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres en toute sagesse ; par des
psaumes, des hymnes et des chants inspirés, chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnais-
sance. Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur
Jésus, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père.

L16 ( He 13, 1-6 )


Amour entre nous et ouverture aux autres, solidarité et vie simple, c’est l’appel que Dieu fait retentir pour chacun de nous et pour
votre foyer. Nous y verrons aussi les signes de sa présence.
Lecture de la lettre aux Hébreux.
Frères, que demeure l’amour fraternel ! N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le
savoir, de recevoir chez eux des anges. Souvenez-vous de ceux qui sont en prison, comme si vous
étiez prisonniers avec eux. Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, car vous aussi, vous avez un
corps. Que le mariage soit honoré de tous, que l’union conjugale ne soit pas profanée, car les dé-
bauchés et les adultères seront jugés par Dieu. Que votre conduite ne soit pas inspirée par l’amour
de l’argent : contentez-vous de ce que vous avez, car Dieu lui-même a dit : Jamais je ne te lâcherai,
jamais je ne t’abandonnerai. C’est pourquoi nous pouvons dire en toute assurance : Le Sei-
gneur est mon secours, je n’ai rien à craindre ! Que pourrait me faire un homme ? 17
PREMIERE LECTURE

L17 ( 1 Jn 3, 18-24 )
Aimer à la manière de Dieu, ce n’est pas seulement dire : Je t’aime, c’est vouloir et faire le bonheur de l’autre, comme Dieu veut
notre bonheur.
Lecture de la première lettre de Jean.
Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité. Voilà
comment nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et devant Dieu nous apaiserons
notre cœur ; car si notre cœur nous accuse, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes
choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous avons de l’assurance devant Dieu. Quoi
que nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commande-
ments, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux. Or, voici son commandement : mettre
notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a
commandé. Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et voilà com-
ment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit. .

L18 ( 1 Jn 4, 7-12 )
C’est Dieu qui nous a aimés le premier : Jésus nous l’a montré en aimant jusqu’au bout. Accepter ce renversement, accepter d’être
aimé d’abord, c’est peut-être apprendre à aimer.
Lecture de la première lettre de Jean.
Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu. Celui qui aime est né de
Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. Voici comment
l’amour de Dieu s’est manifesté parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que
nous vivions par lui. Voici en quoi consiste l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais
c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils en sacrifice de pardon pour nos péchés. Bien-
aimés, puisque Dieu nous a tellement aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les
autres. Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure
en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection.

L19 ( Ap 19, 1. 5-9a )


Regarder plus loin et plus haut. Le bonheur est déjà offert ici bas aux mariés, mais un jour il sera total. Dieu amour sera tout en eux,
tout en tous. Les noces conclues entre Dieu et l’humanité en Jésus se fêteront à jamais ! .
Lecture du livre de l’Apocalypse.
Moi, Jean, j’entendis comme la voix forte d’une foule immense dans le ciel, qui proclamait :
« Alléluia ! Le salut, la gloire, la puissance à notre Dieu. Et du Trône sortit une voix qui disait :
« Louez notre Dieu, vous tous qui le servez, vous tous qui le craignez, les petits et les grands. »
Alors j’entendis comme la voix d’une foule immense, comme la voix des grandes eaux, ou celle de
violents coups de tonnerre. Elle proclamait : « Alléluia ! Il règne, le Seigneur notre Dieu, le Souve-
rain de l’univers. Soyons dans la joie, exultons, et rendons gloire à Dieu ! Car elles sont venues, les
Noces de l’Agneau, et pour lui son épouse a revêtu sa parure. Un vêtement de lin fin lui a été don-
né, splendide et pur. » Car le lin, ce sont les actions justes des saints. Puis l’ange me dit : « Écris :
Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau ! »

18

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