UNE FEMMRE TOLERANTE PAR AMOUR
Bonjour, Mes Dames et messieurs, Je me nomme N’Guessan Viviane Epouse ANNET.
Il y a 25 ans que je suis avec mon mari. Avant d’être avec lui, il avait par deux fois
échouéau BAC et après cela nous sommes restés ensemble. Un an après il réussit à
sonexamen, le BAC en candidat libre. Puis trois mois plus tard, il passe le concours
deCAFOP et fut admis au concours. Suite à cela, il fut affecté à Bassam après le
stage. Pendant ce temps, j’étais chez ses parents à Grand-Morié dans la ville
d’Agboville. Aprèsson rappel, il m’a remis la somme de 5000F pour la fête des
ignames et me demanda dequitter sa famille pour aller fêter chez mes parents. Ladite
fête nommée Djidja a unedurée de 3 jours, bien avant qu’il n’arrive au village pour la
fête, j’ai donc informé sa sœurANNETTE ce qu’il m’a demandé. Puis, elle à son tour a
rapporté cela à sa mère et samère m’a donc demandé de rester et c’est ainsi que je
suis restée chez sa famille. Pendant ce temps monsieur n’était pas encore arrivé.
Mais, il arriva le premier jour de la fête à 17 heures accompagné d’une femme
nommée Hortense. J’ai donc voulu parlémais, ma belle-mère m’a demandé de me
taire et de ne rien dire. Mais, de m’occuper del’étrangère c’est ainsi que j’ai laissé
tomber cette affaire.
Aussi, dans la même soirée j’ai servi de l’eau à cette dernière pour se laver, et j’ai
mêmedormi avec elle sur le même lit pendant deux semaines. Cependant, les nuits
lorsque jem’endormais elle sortait et allait avec mon mari, le lieu que j’ignorais. Mais
les gens quiconnaissaient mon mari me le disaient et cela jusqu’au jour, où aux
environs de 2 à 3 heures du matin je ne dormais encore. Et donc je vis la femme
accompagnée de monmari ANNET VICTOR venir dormir et lui s’est retourné. Quelques
jours après, les deuxse sont retournés à Tiebissou et une semaine après il est venu
me chercher sans toutefois oublier que nous avons déjà eu deux enfants.
Après le départ du village, arrivée à Tiebissou, le deuxième jour en faisant le lit j’ai vu
dusang tacheté le matelas mais je n’ai rien dit. Cette dame était venue chez moi,
jouait avecles enfants et partait souvent avec mes filles chez elle mais, moi je n’ai
jamais mis lespieds chez elle. Des mois après, elle était devenue comme ma
camarade vu la causerie qui était entre nous. Des mois après, mon mari m’interdit de
m’approcher de la femme sans aucune raison et je lui ai aussi répondu pour dire de
faire pareil. Et lui à son tour medemande si c’est lui qui m’a envoyé ou c’est moi qui l’ai
envoyé à Lakota. C’est ainsi queje n’approchais plus cette dernière mais lui partait
chez elle. A force de partir chez elle, un jour la famille de la femme organise une
réunion en présence de mon mari et de son amimonsieur KOUAKOU FRANÇOIS. C’est
donc lui, qui est venu me faire le compte rendu dela réunion. Mr KOUAKOU
FRANÇOIS, m’a donc relaté qu’au cours de ladite réunion, les parents de la femme
m’accusaient moi N’GUESSAN VIVIANE de vouloir éliminer leur fille. Mais c’est lui Mr
FRANÇOIS qui a pris ma défense. Raison pour laquelle il est venu me rapporter et me
demander. Je lui ai donc dit que je ne me reproche rien et je ne me reconnais pas
dans tout ce qu’ils ont dit. Mon mari me convoqua chez son cousin ABOUA SIMON
afin qu’il me donne des conseils. Mais il nous a tous deux conseillé. C’est ainsi que je
suis allée à grand Morié dire ce qui se passait à sa famille. Suite à ça, ses parents lui
ont demandé de demander une affectation et c’est comme ça qu’ils l’ont affecté dans
la ville de YAMOUSSOUKRO. Le lendemain de notre arrivée dans la ville de
YAMOUSSOUKRO, en faisant notre aménagement, il cria mon nom et me dit, tu n’as
pas dit que tu es jalouse ! Tu vas croiser ta camarade femme. Mais je n’ai rien dit.
Avant nous mangions ensemble mais arrivé à un certain moment, mon mari ne
mangeait plus avec moi. Cependant il venait manger avec une femme du nom de
KONATÉ AWA et c’est après que j’ai su que c’était notre voisine. Il lui faisait chaque
fois des cadeaux et me disait que comme c’est une stagiaire raison pour laquelle il lui
faisait ces cadeaux, alors qu’il sortait avec cette dernière. Un jour pendant que mon
mari était en voyage, j’étais allée voir cette femme et lui demander: pourquoi est-ce
que tu sors avec mon mari alors que tu étais venue me présenter tonmari ? Et elle m’a
demandé, si c’était mon mari qui m’avait dit cela. Et je lui ai demandé,est-ce que
quand tu t’assois avec mon mari et tu le laisses déposer sa tête sur tes pieds,je ne
vois pas ? Lorsque mon mari était revenu de son voyage, elle lui a donc tout raconté
et lui à son tour a commencé à m’insulter. Aussi, il a même dit que plus tard il fera de
moi une folle. Après cela, il m’a ordonné d’aller demander pardon à cette dernière si je
veux toujours rester avec lui. Par amour et pour la grossesse que je portais, je l’ai
donc fait.Trois mois après je suis rentrée au village pour accoucher notre fille
Kasharelle.
Quelques mois après l’accouchement pour y retourner à Yamoussoukro, il a donc fallu
lapermission de cette femme AWA. J’étais donc moralement cassée car je ne sais à
qui me confier. A mon arrivée, il m’a interdit la chambre conjugale et j’étais donc
obligée de dormir dans la chambre des enfants et avec elles. Quelques jours après, il
me demandade retourner au village avec le bébé chose que j’ai refusé d’obéir. Je suis
donc restée et jevendais des jus avec le congélateur que m’a offert ma grande sœur
Mme KOFFI, sansoublier que c’est mon mari qui l’a réparé. Et donc, il a demandé que
je lui rembourse son argent pour la réparation. Et comme je n’avais pas d’argent sur
moi alors, il retirait son argent après chaque vente et c’est avec ça qu’il payait la
facture de cette dernière. Toutcela pendant que je manquais de beaucoup de chose
telle que la pommade, faire mescheveux et bien d’autre.
Six mois après, j’ai pris encore une grossesse mais il m’a forcé à l’avorter sans savoir
quela femme en question aussi portait une grossesse de mon mari. Donc je vivais en
concubinage. Un jour de retour de son voyage, mon mari m’a offert deux slips sans
savoirque c’est ma rivale qui les a acheté je l’ai donc pris. Et cela jusqu’à ce
qu’unjourl’apprenne par la bouche de cette dernière, lors d’une dispute entre elle et
moi. D’où elle est venue avec ses élèves pour me hurler. J’ai donc voulu tomber sur
elle mais mon mari m’a dit que si jamais je la touchais il me frapperait, et
effectivement il m’a giflé lorsque j’ai essayé de lui porter main pour les insultes. C’est
comme ça que je suis allée chez ma grande sœur à Abidjan. Trois jours après, il est
venu chercher mon enfant de 2 ans à mon absence. Deux jours après, il était venu me
demander pardon et je suis reparti avec lui. Une fois arrivée, la femme avait accouché.
Je demandais toujours à mon mari àqui appartenait l’enfant mais il me disait que
l’enfant n’était pas de lui. Après son affectation à dans la ville de TIASSALÉ et 2 ans
après nous nous sommesmariés légalement. Etant à TIASSALÉ on partait souvent au
champ. Un jour de retour des champs je suis tombée alors que je portais une
grossesse. Après cette chute j’étais tombée gravement malade. Mais étant dans cette
maladie mon mari ne me soignait pas jusqu’à ce qu’un jour où je pris l’argent de la
popote pour aller à l’hôpital. Et à mon retour de l’hôpital, j’ai rapporté cela à ma
camarade et c’est son mari monsieur KONE qui est allé voir mon mari pour lui dit
qu’avec l’état de ta femme, tu ne dois pas la traiter de la sorte. Car ma tension avait
beaucoup baissé. C’est après ça que mon mari m’envoya à l’hôpital. De retour de
l’hôpital, il a appelé tous les membres de sa famille en leurs disant qu’ils ont insisté et
que voilà aujourd’hui, moi je suis tombée malade et que je lui ai fait dépenser. Il dit
encore, que je ne sais pas que cet argent qu’il a dépensé pouvait l’aider à acheter
deux paquets de ciment. Après il m’accuse de lui avoir donné de la gonococcie. Un
jour, à la maison je préparais, quand il est arrivé, il m’a trempé avec du parfum car
ilestimait que j’avais une odeur mais j’ai laissé tout ça à Dieu. Donc je ne savais plus à
qui me confier. Je l’ai un jour surpris sur notre lit conjugal entrain de faire l’amour
avec ma nièce. Cela m’a tellement dépassé que je ne savais où mettre la tête.
Cependant, vu la considération que j’avais pour lui, je n’ai pas pu exposer ce fait à
quelqu’un. Et pour meremercier, il m’a dit qu’il a marié une femme naïve.
C’est moi encore, qui lui ai plusieurs fois demandé pardon car je ne savais plus ce qui
lui prenait la tête mais il me torturait toujours. C’est ainsi que j’ai décidé d’aller voir
ses parents pour qu’il arrête de me torturer. A ma grande surprise ma belle-mère me
dit : «mon fils ne t’a jamais aimé, laisse le tranquille ». Or bien avant que je ne parte
sous le toitde mon mari, ma belle-mère m’avait dit que si je la traitais comme ma mère
elle en retourme traitera comme sa fille. Donc tout ce que son fils me faisait je lui
racontais car elle était devenue comme une mère pour moi. Une nuit, une de nos filles
a piqué une crise d’épilepsie. Cette fois encore, mon mari m’accuse de l’apparition de
cette maladie chez notre fille. Pourtant, bien avant que notre fille n’attrape cette
maladie, le petit frère de mon mari avec qui on habitait avait cette maladie. Mais les
parents de mon mari ont putrouver des médicaments pour faire son traitement et il fut
guéri. Cependant, comme ils’agit de ma fille, mon mari me dit qu’il ne connait pas
médicament ou quelqu’un qui peutsoigner ça. Tout simplement parce que je suis sa
mère et que c’est moi qui ai vu causé cette maladie à notre fille. Depuis que nous
nous sommes mariés, avant d’entrer dans une nouvelle année je lui demandais ce que
je lui ai fait de mauvais pour essayer de vivre une année nouvelle paisible. Mais il me
répondait, quand le moment viendra je te le dirai. Et tout cela, malgré les
supplications et pardons que je lui présentais. Et je lui disais aussisi je t’ai causé du
tords pardonne moi car nous ne devrons pas rentrer dans une nouvelle année avec
rend-cœur. Mais, il répétait toujours la même phrase, quand le moment viendra je te
le dirai. Plusieurs fois le chef des Abbey de TIASSALÉ et le responsable des églises,
paix à son âme mon témoin de mariage ont essayé de régler notre affaire. Mais mon
mari n’a jamais avoué le tords que d’après lui je lui ai causé pour qu’il me déteste
jusqu’à ce point. J’ai eu même un accident de voiture et ni lui ni aucun membre de sa
famille, n’a mis pieds chez ma grande sœur où j’étais pour savoir comment j’allais
sachant que je venais à Abidjan pour un rendez-vous. Et c’est même lui qui m’a payé
le transport. En plus il dit qu’il a agi ainsi car il ne voulait pas que je parte mais que je
n’ai fait qu’à ma tête. Aussi sa grande sœur SOPIE, m’a appelé et me demande qu’est-
ce que je venais de faire comme ça que j’ai failli les mettre dans les problèmes. Mais,
avant ça mon mari m’avait à plusieurs reprises dit, qu’il fera tout son possible pour me
séparer de sa famille. C’est donc ce que je constate aujourd’hui et ce qu’il n’a pas
pume dire durant tout ce temps je l’ai appris dans la bouche de quelqu’un. Il disait que
je lui faisais manger de la saleté, mais je rends gloire à Dieu, car il mangeait de la
saleté mais jamais il n’a été hospitalisé. Avec ce calvaire, nous avons passé sur le
même lit deux ans sans rapport sexuel jusqu’à ce qu’il refuse de manger la nourriture
que je faisais pour lui. Cela m’a donc poussé à aller chez ma camarade Mme
SANGARÉ et lui révéler cela. Et son mari est donc allé voir mon mari. Ainsi mon mari
va voir la femme de l’un des responsables de l’église et lui demande de venir me dire
qu’il suit un traitement sachant qu’il avait une femme nommée CÉCILE et un enfant
ANNET Grâce Mélissa. C’est pourquoi il ne me faisait pas l’amour. C’est ainsi que la
femme lui a demandé s’il m’en avait informé qu’il suivait un traitement. Il a donc
répondu non à la femme et elle m’a fait le point. J’ai donc dit comme c’est ainsi je vais
donc partager la même chambre que les enfants jusqu’à ce qu’il finisse son
traitement. Car, étant sur le même lit durant ce moment il mettait de la musique
provoquante et m’agaçait car, dans ses propos c’était juste pour m’insulter ce qui me
mettais mal à l’aise. Ce qui m’a poussé à partager la même chambre que les enfants.
Quelques jours après il a perdu son petit frère mais ne m’a pas dit, j’ai dû apprendre
cela par quelqu’un d’autre. C’est ainsi que nous noussommes rendus tous deux au
village. Mais durant notre séjour au village jamais il ne m’a laissé entrer dans sa
chambre. Je dormais donc avec ses parents. Ses cousines ont donc décidé qu’on
tienne une réunion pour éclairer cette affaire. Et cela fut grâce à sa grande Irène mais
il dit qu’il ne se reconnait pas dans cette affaire et ses cousins m’ont demandé
pardon. Nous sommes donc revenus après notre voyage mais il n’y a pas eu de
changement dans son comportement. C’est ainsi que la 3ème nuit il était venu me
chercher dan s la chambre des enfants et il dit de le suivre dans notre chambre
chose que je fis. Et je lui ai demandé, que me veux-tu ? Il me répond de venir me
coucher. Je lui aidonc répondu que cela était trop facile, tu m’insulte toujours en me
disant que la seulechose que je connaissais sous ton toit c’est le sexe. Il m’a répondu
en disant que c’était pour m’essayer.
Ainsi, je me suis retournée dans la chambre des enfants. Cela était un lourd fardeau
pourmoi j’avais du mal à supporter cela .Pire encore, je venais de perdre mon frère, le
seul espoir de ma famille. Ma familleappela donc mon mari pour m’informer puisque
j’étais sans connexion. Mais, il ne m’avait rien dit. Il a plutôt acheté un portable qu’il
remet à ma fille de me donner et me demandait d’appeler chez moi au village pour
savoir ce qui se passe. Lorsque j’ai appelé c’est ainsique j’ai appris que mon frère était
mort que lui-même connais très bien. Après les funérailles puisque j’étais titulaire
d’un diplôme d’aide-soignante. J’ai décidé de rentrer à Abidjan chez ma grande sœur
CLARISSE pour chercher un métier Puisque mon mari ne voulait pas m’aider et me
disait que ce n’est pas tous les hommes qui aiment que leur femme travaille. Or
chaque fois que je lui demandais de l’argent, il me répondait que moije ne sais pas
chercher aussi comme le font mes camarades. Aussi que moi je suistoujours là entrain
de demander de l’argent. Cependant, ma grande sœur CLARISSE a finalement décidé
que je fasse l’école de la pâtisserie. Car le métier d’aide-soignante nécessite un
concours et des connaissances c’est ainsi que j’ai appris la pâtisserie. Un jour étant
chez ma sœur pour la formation mon mari m’envoya une commission medemanda de
revenir et qu’on allait régler le problème et donc je suis parti. Il a donc dit àses
parents, que je reste toujours sa femme mais que je lui ai fait deux choses qu’il
nepeut avouer cela à quelqu’un. Vu que je n’avais pas encore fini ma formation, je lui
aidemandé alors de me laisser retourner à Abidjan et qu’après la formation j’allais
revenir au village vers lui. Ainsi, je me suis retournée donc à Abidjan pour poursuivre
la formation.
Une fois à Abidjan, il m’appelle pour la seconde fois pour le même problème. Et une
foisau village à ma grande surprise mon mari me dit qu’il n’a plus d’explication et qu’il
veut divorcer, sous prétexte que j’ai abandonné mon foyer vu le titre qu’il a que cela
étaitinadmissible. Aussi, il dit qu’il préfère rester célibataire. Je lui ai dit qu’afin j’ai
obtenumon diplôme que je lui demande pardon et que je serai toujours à ses côtés
maintenant puisque je venais d’achever la formation. Ses parents ont dit qu’ils vont se
concerter d’abord, avant de me donner une réponse. A la suite de ça ils m’ont
demandé de jurer quele temps que j’ai passé à Abidjan si je n’ai pas connu un autre
homme. Et que dans le cas contraire, je ne mettrai plus les pieds sous le toit de leur
fils. Chose que j’ai refusé. Ils ont alors décidé de ne plus me voire sous le toit de leur
fils. Une troisième fois, mon mari m’a appelé en me disant qu’il a établi des papiers de
divorce et que je devrais venir les signer. Et moi j’ai demandé qu’il m’envoie une
convocation de la justice sinon je n’irai nul pas.Et c’est ainsi que je suis revenue à
Abidjan en attendant toujours sa convocation.