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Comprendre Et Connaitre Les Catastrophes Environnementales

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COMPRENDRE ET CONNAITRE LES

CATASTROPHES ENVIRONNEMENTALES
INTRODUCTION

Le milieu dans lequel évoluent les sociétés humaines est


soumis à des perturbations d’origine anthropique ou naturelle,
s’exerçant sur des échelles de temps et d’espace très variables
et pouvant conduire à des manifestations catastrophiques.
• En d’autres termes, les sociétés humaines sont touchées
par des catastrophes , en particulier des naturelles dont les
principaux facteurs de croissance au niveau mondial sont
entre autres :
 La croissance démographique ;

 La concentration des populations et de leurs biens et


activités dans les villes de plus en plus grandes ;

 La concentration des enjeux (populations, activités, biens


divers) dans zones fortement exposées, en particulier sur
les côtes ;
 Le changement climatique ;
 L’appauvrissement des populations dans les pays en
développement.
• Devant cette situation,

• COMPRENDRE ET CONNAITRE les catastrophes pour


• En tenir compte dans l’aménagement du territoire en vue
de maîtriser le développement

• apparaît comme un objectif fondamental.


1- QUELQUES DÉFINITIONS UTILES
1.1 C’EST QUOI UNE CATASTROPHE
ENVIRONNEMENTALE?

• Une catastrophe environnementale est le résultat d'un


événement qui porte atteinte à l'intégrité de tout ou partie d'un
ou de plusieurs écosystèmes. C'est pourquoi elle est également
nommée catastrophe écologique. C'est l'expression d'une
intervention déstabilisant les composants et les conditions
environnementaux

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SUITE 1

• Certaines catastrophes sont d'origine humaine : par exemple,


les marées noires, les destructions d'habitats entraînant une
perte de biodiversité avec la disparition de plusieurs espèces de
végétaux et d'animaux. L'agriculture, l'industrialisation,
l'urbanisation, l'accès des voies de communication, la culture de
consommation sont des empreintes humaines potentiellement
porteuses de catastrophes.
SUITE 2

• Lescatastrophes environnementales humaines sont aussi la


perception du dérangement dans l'environnement individuel,
local et collectif. Un événement inapproprié, d'origine
biophysique ou humaine, qui affecte des systèmes
économiques, écologiques et sociaux est un terreau pour une
dynamique catastrophique.
DIFFERENTS TYPES DE
CATASTROPHES ENVIRONNEMENTALES

• On distingue principalement deux grandes sortes de


catastrophes : les climatiques et les telluriques. Les
climatiques peuvent prendre diverses formes : cyclones,
tempêtes, inondations, grandes chaleurs, sècheresses...
Et les telluriques : séismes, tsunamis, éruptions volcaniques
et glissements de terrain.
• Voici quelques exemples ci-dessous:
• Depuis tous temps, les catastrophes naturelles font partie de l'histoire
humaine. Lorsque l'on parle de catastrophe naturelle, cela fait référence à
un évènement brutal, exposant des populations et leurs infrastructures à
de lourds dégâts. On distingue principalement deux grandes sortes de
catastrophes : les climatiques et les telluriques.
• Les climatiques peuvent prendre diverses formes : cyclones, tempêtes,
inondations, grandes chaleurs, sècheresses... Et les telluriques : séismes,
tsunamis, éruptions volcaniques et glissements de terrain.
• Un risque naturel est donc la rencontre entre un aléa d'origine naturelle
et des enjeux humains, économiques ou environnementaux. Nous pouvons
parler de risque majeur lorsque les dégâts et le nombre de victimes sont
importants.
• Les catastrophes naturelles sont malheureusement de plus en plus
nombreuses. En moyenne, par an, près de 300 millions de personnes sont
victimes des catastrophes naturelles et environ 78 000 y ont trouvé la
mort.
Nous allons vous parler de toutes ces catastrophes naturelles qui
s'abattent dans le monde entier.
• Tout d'abord, les catastrophes climatiques :
• Un cyclone est un tourbillon d'air se déplaçant très
rapidement en tournoyant sur lui-même.
• Aux États-Unis, le cyclone Katrina est connu comme l'un des
plus puissants cyclones qui ait frappé le pays. Celui-ci a atteint
les côtes à proximité de la Nouvelle Orléans puis la Louisiane
en août 2005. Au maximum de sa force, Katrina avait des vents
de 280 km/h et a provoqué des vagues d'une
hauteur avoisinant les 11 mètres. Le bilan du passage de cette
catastrophe se résume à 1836 morts, 705 disparus sur le
territoire américain et de nombreuses personnes doivent être
hébergées dans des foyers d'accueil car leurs habitations ont
été totalement détruites par le cyclone
• Une tempête est une violente perturbation atmosphérique
souvent accompagnée de pluie, de tonnerre et de vent.
• En France et dans les pays voisins, une forte tempête a eu
lieu les 26 et 29 décembre 1999. Elle est considérée comme
l'une des pires tempêtes du siècle. Il y a eu 88 morts en
France, une dizaine en Suisse, en Allemagne, en Espagne et en
Grande-Bretagne. 3,50 millions de foyers ont été privés
d'électricité ou de chauffage, des centaines de voitures on été
endommagées par des chutes d'arbres, des milliers d'hectares
de forêt ont été ravagés. Le bilan financier est de plus de 12
milliards d'euros de dégâts et environ 500 000 hectares de
forêts furent détruits.
• Les tempêtes peuvent provoquer d'autres catastrophes
naturelles, comme les inondations.
• Une inondation est un débordement d'eau qui submerge les
terrains environnants. Celle-ci peut être bénéfique quand
elle est lente par son apport en limons fertilisants. Mais elle
peut aussi être désastreuse quand elle est violente. Si une
inondation concerne des zones habitées, cela entrainera des
conséquences plus ou moins graves sur les populations, leurs
habitations, leurs biens et l'environnement. L'inondation
est l'aléa naturel le plus répandu dans le monde et peut
survenir dans toutes les régions du globe, c'est un des
phénomènes naturels qui touchent le plus d'êtres humains. En
France, les inondations sont sans conteste l'aléa naturel le
plus fréquent. 5 à 7 % du territoire français est susceptible
d'être inondé, soit environ 10 % de la population.
Image inondation
UNE GRANDE CHALEUR, OU CANICULE

• Elle est une intense chaleur estivale.


La canicule européenne de 2003 est un événement climatique
d'ampleur exceptionnelle, survenu de juin à août 2003 et fut
marqué par de nombreux records de température dépassant les 40°
c. Plus de 30 000 personnes sont mortes durant cette canicule, ce
qui fait d'elle la catastrophe naturelle la plus meurtrière en 50 ans et
l'une des plus graves en Europe pendant les cent dernières années.
Les personnes âgées en furent les principales victimes. Suite à cette
canicule, les conséquences environnementales et économiques sont
nombreuses : dégâts importants sur les écosystèmes, feux de forêts,
cultures agricoles endommagées, assèchement des fleuves,
dégradation des infrastructures et des bâtiments car certains types
de sols à forte teneur en argile sont totalement secs, donc des
fissures apparaissent dans les constructions
Pays décès
France 14 082
Allemagne 7 000
Espagne 4 200
Italie 4 000
Grande-Bretagne 2 045
Pays-Bas 1 400
Portugal 1 300
Belgique 150
UNE SÉCHERESSE

• Elle est un temps, un climat très sec.


La Somalie a été durement touchée par la sécheresse entre 1990
et 1993. La faible saison des pluies a réduit les ressources en eau,
qui limitent de plus en plus les potentiels agricoles déjà faibles et
obligent les éleveurs a réduire l'ensemble de leur bétail. Or le
bétail constitue la première ressource économique des ménages.
Dans ce contexte, les populations sont confrontées à une
véritable menace et n'ont pas de ressources pour affronter la
situation sans aide extérieure. Ainsi 400 000 personnes sont
mortes de la famine.
Image de secheresse
CATASTROPHES TELLURIQUES

• Le séisme d'Haïti, d'une magnitude de 7 sur l'échelle de


Richter qui a eu lieu le 12 janvier 2010 causa la mort de
plus de 300 000 personnes. Les survivants ne disposèrent
pas ou peu d'eau potable, de nourriture, de médicaments
et durent vivre au milieu des cadavres. Des épidémies sont
à craindre au sein d'une population affaiblie suite à la
catastrophe.

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Image de Séisme
Image de Séisme
TSUNAMI

• Un tsunami est un raz de marée souvent dû a un séisme,


une éruption volcanique sous-marine ou bien un glissement
de terrain sous-marin de grande ampleur.

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• Un séisme sous-marin a eu lieu dans une partie de l'océan Indien


le 26 décembre 2004. Celui-ci d'une magnitude de 9 sur l'échelle de
Richter a engendré une déferlante de tsunamis de l'Indonésie à
l'Inde, en passant par la Thaïlande, les Maldives et le Sri Lanka. Ce
tsunami s'est manifesté par des vagues gigantesques de plus de 10
mètres progressant sur le littoral à plus de 800 km/h, balayant les
côtes et détruisant tout sur leur passage. Le bilan humain est
catastrophique : plus de 227 000 personnes sont mortes ou portées
disparues. Cependant l'après-raz-de-marrée peut être encore plus
mortel que la vague elle-même. Les maladies liées à la putréfaction
des cadavres gisant sur le sols, à la contamination de l'eau potable
et à la péremption des aliments sont susceptibles de faire leur
apparition. La faim peut survenir en cas de destruction des récoltes
et des stocks alimentaires.

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Image de tsaunami
ERUPTION VOLCANIQUE

• Elle est un phénomène géologique caractérisé par l'émission


de lave

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• L'éruption du Nevado del Ruiz en 1995 en Colombie du 11
septembre 1985 au 13 juillet 1991, il fut a l'origine d'un lahar,
c'est à dire une coulée boueuse volcanique de 68 millions de
mètres cubes, haute de 20 mètres, qui a englouti une partie de
la ville d'Armero dans la nuit du 13 au 14 novembre 1985,
tuant plus de 25 000 personnes surprises dans leur sommeil et
laissant plus de 10 000 sans-abris.
GLISSEMENT DE TERRAIN

Il est un phénomène géologique où une masse de terre


descend une pente.
• En février 2006, un gigantesque glissement de terrain a
balayé un village entier de l'ile de Leyte aux Philippines. Ce
glissement de terrain aurait été déclenché après un séisme de
2,6 sur l'échelle de Richter. Cependant la secousse n'est pas
assez puissante pour avoir déclenché a elle-seule le glissement
de terrain, mais elle a peut-être accéléré les choses. Le bilan
fait état d'environ 1106 morts
REMARQUE
• Ces dernières décennies, nous constatons une augmentation du nombre d'événements et de
personnes affectées par les catastrophes naturelles. Cette évolution est peut être due à la démographie
mondiale, la hausse de l'urbanisation ainsi que l'augmentation significative des températures depuis
1980. Les catastrophes naturelles ont bien évidement des conséquences sur la vie humaine, l'économie
et l'environnement. Outre les décès et les blessures physiques, les catastrophes ont un impact
psychologique non négligeable sur les populations touchées par celles-ci.

• Désormais, ce genre de traumatisme fait souvent l'objet d'une prise en charge spécifique appelée
démarche psychosociale. La très grande majorité, c'est à dire 95 % des victimes se trouvent dans les
pays les plus pauvres, d'une part parce que ces régions sont très exposées, mais surtout en raison de
l'absence de réseau d'alerte et un développement urbain désordonné. Ces catastrophes naturelles
peuvent ainsi laisser des traces irréparables dans le paysage mais d'autres ont des effets plus modérés
qui disparaissent au bout de quelques temps. Sans oublier les nombreuses pertes économiques qui sont
montées en flèche ces dernières années. Les pertes économiques directement dues aux catastrophes
naturelles ont été multipliées par cinq pour atteindre 629 milliards de dollars de 1985 à 2005. De 1999 à
2009, on estime que les dommages dus aux catastrophes ont coûté plus de 108 milliards de dollars. Les
catastrophes naturelles peuvent engendrer destruction, détérioration ou endommagement des
habitations, des usines et des ouvrages (ponts, routes, voies ferrées, etc.). Ce phénomène est la plus
grave des conséquences indirectes des catastrophes naturelles.

• La fréquence et le coût des catastrophes naturelles sont susceptibles d'augmenter à cause de la


dégradation de l'environnement, de la croissance de la population, de la mondialisation mais surtout du
réchauffement climatique.
SUITE

• Sans oublier les nombreuses pertes économiques qui sont


montées en flèche ces dernières années. Les pertes
économiques directement dues aux catastrophes naturelles
ont été multipliées par cinq pour atteindre 629 milliards de
dollars de 1985 à 2005. De 1999 à 2009, on estime que les
dommages dus aux catastrophes ont coûté plus de 108
milliards de dollars. Les catastrophes naturelles peuvent
engendrer destruction, détérioration ou endommagement
des habitations, des usines et des ouvrages (ponts, routes,
voies ferrées, etc.). Ce phénomène est la plus grave des
conséquences indirectes des catastrophes naturelles.
SUITE 1

• La fréquence et le coût des catastrophes


naturelles sont susceptibles d'augmenter à cause de la
dégradation de l'environnement, de la croissance de la
population, de la mondialisation mais surtout du
réchauffement climatique.
Image comparative à l’impact de
glissement de terrain
Tableau explicatif du nombre des différentes catastrophes ayant eu lieu en
2009 et des conséquences d'un point de vue humain et d'un point de vue
économique.
Type de catastrophe Nombre d'évènement (2009) Nombre de victimes (2009) Conséquences
Graves destructions : habitats,
Inondation 199 3057 récoltes, infrastructures, risques
d'épidémies
Perturbations locales de
Glissement de terrain 62 744
l'environnement
Destructions importantes,
Séisme 43 1734 endettement des Etats et des
sociétés fragiles
Destruction des récoltes et des
Eruption volcanique 14 0
habitations
Cyclone 43 3154 Destructions importantes
Tempête 29 70 Destructions
Affecte surtout les personnes
fragiles (vieillards,
Chaleur 7 498
enfants)Destruction de récoltes
et parfois d'habitations
500 Graves perturbations
économiques, sociales,
Sécheresse 14
mortalité par effet induits : écologiques, migrations de
famines populations
Dégâts limités aux côtes
Tsunami 1 192
Destructions
• Les pertes dues aux catastrophes naturelles sont encore plus
dévastatrices chez les défavorisés, particulièrement dans les
pays en voie de développement. Les plus pauvres ont
tendance à vivre dans des endroits dangereux tels que plaines
d'inondables, berges des fleuves, bords de mer, volcans ou
fortes pentes.
• Il existe donc une fracture entre les pays développés et les
pays en voie de développement
SUITE

• Les pays industrialisés ont tendance à subir des pertes


économiques plus élevées financièrement, ils possèdent
des mécanismes en place tels que des systèmes
d'avertissement permettant d'éviter les pertes humaines,
SUITE 1

• ils bénéficient de l'intervention immédiate de secours


d'urgence et de soins médicaux et ils sont assurés
contre les pertes matérielles. Tandis que les pays
pauvres souffrent du recul du développement
économique et social, manquent de ressources pour la
mise en place de systèmes d'avertissement, souffrent
des pertes humaines massives et utilisent les fond des
programmes de développement pour les secours
d'urgence et la reconstruction.
1.2- LE RISQUE, C'EST QUOI ?

• Le risque, c’est tout aléa, c’est-à-dire tout phénomène naturel


ou technologique plus ou moins prévisible, plus ou moins grave
qui pourrait survenir en altérant le bon fonctionnement de la
société.

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LE RISQUE NATUREL

 Les risques d’origine naturelle concernent les phénomènes


liés à notre environnement physique (Bailly, 1996)

 ou sont liés à des phénomènes naturels dont l’ampleur,


plus ou moins exceptionnelle, peut engendrer des
conséquences catastrophiques (Tronchon, 1991).

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• Dans Dictionnaire de Géographie, Baud et al. (1995)
proposent une classification des risques d’origine naturelle en
fonction de leurs causes :

les risques liés aux phénomènes atmosphériques. Ce sont


essentiellement les ouragans ou tornades, typhons, hurricanes,
cyclones ;
les risques liés à l’eau que sont les inondations et les crues ;
 les risques liés aux mers et océans dont les impacts sont
importants dans les zones côtières : raz-de-marée
(tsunamis), surcotes, érosion ;
 les risques géologiques : séismes ou tremblements de
terre, liés au jeu des plaques tectoniques, et les éruptions
volcaniques ;
 les risques liés aux pentes : laves torrentielles, c’est-à-dire
les coulées de boue, écroulements ou éboulements,
effondrements, glissements de terrain et avalanches ;
 autres risques d’origine naturelle telles que les épidémies,
les tempêtes de sable, les tempêtes de neige, la grêle, les
marées.
1.2- L’aménagement du territoire,
c’est quoi ?

• L'aménagement du territoire regroupe les actions menées par les


pouvoirs publics afin de favoriser le développement des régions
formant le territoire national, d’influer sur la localisation des activités
C’est, d’après Girardon, « la manière dont le pouvoir organise son
territoire dans une société donnée».
Il conjugue ainsi développement économique, habitat, transports,
communications.
• Pour ce faire, la Côte d’Ivoire a utilisé des instruments comme
la DATAR, la DDR, les FRAR, les SODE et aujourd'hui
l’aménagement du territoire est au cœur de l’action
municipale
2- Pourquoi est-il important de
comprendre et de connaitre les risques
naturels présent sur un territoire ?
L’homme vit dans un espace-
système, que l’on appelle
territoire (commune, région,
espace national), dans lequel
tous les éléments sont en
interaction entre eux et
influencent les choix de
l’homme en matière de
localisation.
Il est donc nécessaire d’avoir
une bonne connaissance des
éléments dont la
combinaison est susceptible
d’exposer ou non l’homme à
des risques naturels.
Il faut que les politiques et les pratiques de Réduction des
Risques de Catastrophe soient fondées sur la compréhension
des risques dans toutes leurs dimensions, à savoir entre autres
les facteurs d’exposition et de vulnérabilité, les capacités
disponibles et les personnes et les biens, ainsi que les
caractéristiques des aléas.

Cela suppose que tous les États et toutes les parties prenantes
portent leurs efforts sur un certain nombre de domaines
d’action, comme la collecte, l’analyse et la diffusion de
données et d’informations, la recherche, le développement et
le partage de modèles de libres accès, ainsi que le contrôle et
l’échange continu de pratiques et d’enseignements.
Ainsi, la compréhension des risques naturels relèvent de la
perception du risque, c’est-à-dire de la connaissance des
risques naturels présents dans un espace considéré dans
toutes leurs dimensions : vulnérabilité, capacités et
l’exposition des personnes et des biens, caractéristiques des
aléas et environnement.

Est-ce que les populations et les autorités locales ou à un niveau


supérieur ont conscience des risques naturels ? Connaissent-
elles les facteurs qui prédisposent un groupe humain ou des
biens à ces risques naturels ? Arrivent-elles à localiser les
risques naturels ?
Sans une compréhension et connaissance des risques naturels
qui permettent d’identifier et de localiser les zones où il y a
des risques sur un territoire donné, on ne peut pas les prendre
en compte dans l’aménagement du territoire, qu’il soit
communal, régional ou national.
C’est ce qui arrive malheureusement souvent.

Exemple 1: les inondations à ABOBO

Dans l’ignorance que les


cuvettes sont des zones
inondables, on y a
réalisé des lotissements.
Conséquence: les
maisons construites ont
été abandonnées pour
cause d’inondations.
Deux villas duplex
abandonnées dans la
cuvette de Sans
Manquer.

Bâtiment dont le rez-


de-chaussée est
abandonné et l'étage
continue d'être
habité au Plateau
Dokui (secteur
collège Nanti).
Exemple 2: Urbanisation à Attécoubé

Lorsque cela n’est pas


fait et que tous les sites
sont urbanisés, les
populations, leurs biens
et activités sont exposés
à des risques dont les
manifestations ont rendu
Attécoubé très
vulnérable aux
mouvements de masse.
Ici à partir des formes de
relief, on devrait pouvoir
identifier les atouts et
contraintes pour
déterminer les zones
constructibles et celles
qui ne le sont pas, avant
tout aménagement
urbain.
Épandage d'éboulis
au pied d'un versant
à Mossikro à la suite
à un éboulement

Destructions de
maisons provoquées
par un glissement de
terrain survenu à
Agban-Attié.
Conclusion

• Les images ci-dessus montrent l’importance qu’il y a à


prendre en compte les risques naturels dans
l’aménagement du territoire. En effet, les connaissances
qu’on a des risques peuvent être exploitées pour effectuer
des évaluations des risques en prévision des catastrophes,
pour prendre des mesures de prévention et d’atténuation,
pour élaborer et mettre en œuvre des dispositifs appropriés
de préparation et d’intervention en cas de catastrophe. C’est
dans ce cadre que s’inscrit la mémoire des catastrophes que
nous sommes en train de réaliser.
MERCI
POUR VOTRE COMPRÉHENSION

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