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Notes Sur Le Droit Naturel

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NOTES SUR LE DROIT NATUREL

Vide juridictionnel : La règle créée par une source inférieure ne peut être appliquée devant la
juridiction supérieure que si elle est conforme à la règle de la source supérieure.
Cohérence : respect des lois naturelles et des principes fondamentaux (droit d’exister, liberté de
toute formed’esclavage, etc.)
Hiérarchie des sources
Pour déterminer si une règle est plus valide qu’une autre, l’avocat utilise des critères dits de
résolution des antinomies normatives. Il y a trois critères: le critère chronologique; le critère
hiérarchique et le critère de compétence.
Critère hiérarchique : Les sources les plus importantes prévalent sur les moins importantes. Une
norme créée à partir d’une source supérieure ne peut pas être modifiée par une source inférieure,
tandis qu’une norme de qualité ou inférieure peut être modifiée par une source supérieure.
Le critère hiérarchique prévaut toujours sur le critère chronologique. Une norme antérieure plus
élevée ne peut jamais être abrogée par une norme inférieure ultérieure.
Le critère decompétence indique quelle source a la capacité (ou l’autorité) de réglementer cette
question particulière. Le juge statue par ordonnance sur la compétence seulement, se déclare
compétent et donne les mesures pour la suite de l’affaire, et le défendeur peut faire appel de
l’ordonnance avec le règlement nécessaire en vertu de l’art. 42 c.p.c.
________________________________________________________
Loi naturelle - UNE LOI DE LA NATURE (lex naturalis) est un précepte ou une règle générale
découverte par la raison, qui interdit à un homme de faire ce qui est préjudiciable à sa vie ou qui
lui enlève les moyens de la préserver et d’omettre ce qu’il pense pouvoir être le mieux préservé.
Droit naturel - Droit dont tout individu est titulaire dès sa naissance, qui trouve son action légitime
non pas dans le fait d’êtrereconnu et accepté par un gouvernement qui le lui accorde, mais dans le
fait d’être constitutif de la nature même de l’homme (par exemple. droit à la vie, à la liberté
personnelle). Ce sont des droits qui ne peuvent être violés par aucuneloi et qui sont reconnus à
l’homme en tant qu’individu et en tant que membre de formations sociales. Exemple:

• Liberté et égalité...
• Pas de discrimination. ...
• Droit à la vie. ...
• Pas d’esclavage. ...
• Pas de torture. ...
• Des droits où que vousalliez. ...
• Égalité devant la loi. ...

L’expression même de « loi naturelle » suggère l’idée que la nature est l’origine et le fondement
de ce droit. Les droits de l’homme, en revanche, reposent sur la dignité humaine. Ce fondement
a la même nature générique que l’expression « nature » en droit naturel.

1
Droits fondamentaux: Vie, liberté et propriété, (selon Locke): liberté, propriété et résistance à
l’oppression, énonce l’article 2 de la Déclaration de 1789, qui dans son article 17réaffirme le
caractère de « droit sacré et inviolable » de propriété.
Article 2 de la Constitution. « La République reconnaît et garantit les droits inviolables de
l’homme tant en tant qu’individu que dans les formations sociales où se déroule sa personnalité
et exige l’accomplissement des devoirs obligatoires de solidarité politique, économique et sociale
».
3 Coût. « Tous les citoyens ont une égale dignité sociale et sont égaux devantla loi, sans distinction
de sexe, de race, de langue, de religion, d’opinions politiques, de conditions personnelles et
sociales. »
L’Organisation des Nations Unies elle-même reconnaît ce que l’on appelle les droits de l’homme
non susceptibles de dérogation : les quatre plus importants sont le droit à la vie, le droit de ne pas
être soumis à l’esclavage, le droit de ne pas être soumis à la torture et le droit à l’impossibilité de
faire l’objet de poursuites pénales rétroactives.
________________________________________
Loi de la raison: Thomas d’Aquin 1225 La philosophie thomiste est basée sur le
contradiction de la foi et de la raison. L’homme connaît le monde par la recherche philosophique,
basée sur la raison.
En ce qui concerne les lois, Thomas distingue une loi éternelle, une loi de la nature et une loi
humaine. La loi éternelle est la raison qui gouverne tout l’univers et qui existe dans l’esprit divin ;
La loi de la nature n’est qu’une participation à la loi éternelle ; la loi humaine, c’est-à-dire les lois
que l’homme établit dans les diverses situations générales.
Common law : Source du droit constitué par la répétition constante d’un certain comportement
par la généralité des sujets, accompagnée de la conviction de son obligation légale.
En substance, les éléments constitutifs de lacoutume sont essentiellement deux: * diuturnitas, ou
la répétition d’un certain comportement au fil du temps; * opinio iuris sive necessitatis, ou la
conviction du caractère obligatoire d’un tel comportement.
En droit international, l’expression « jus cogens » désigne un ensemble de normes coutumières
protégeant les valeurs fondamentales de la communauté internationale dans son ensemble.
_________________________________________________________
Lex mercatoria (de Francesco Galgano): diritto deimerc anti medioevali ius mercatorum
Nouvelle lex mercatoria: droit créé par la classe des affaires, sans la médiation du pouvoir législatif
des États et formé par des règles destinées à réglementer de manière uniforme, au-delà des unités
politiques des États, les relations commerciales qui sont établies dans l’unité économique des
marchés. Sa fonction est de surmonter la discontinuité juridique causée par les États eux-mêmes.
Un ensemble de règles que les opérateurs économiques sont tenus de respecter sur la disposition
qui, en cas de litige, sera appliquée à leurs relations commerciales (Cass. 8 février 1982, n° 722,
Cour italienne 1982, I, c. 2285).

2
Les coutumes du commerce international sont assumées comme de véritables usages
normatifs,de véritables sources de droit objectif de la societas mercatorum. Cet ordre
supranational n’a pas ses propres organes de coercition et utilise des organes d’État, mais les
sujets du marché post-industriel ont tendance à échapper et à surmonter le particularisme
politique et àagir comme un droit universel. Cette aspiration se réalise avec la formation
apolitique du droit, comme ce fut le cas pour les grands droits universels du passé, comme elle
l’est encore pour la common law (Galgano p 249).
Unidroit : Principes des contrats commerciaux internationaux – droit uniforme spontané = lex
mercatoria, confirmés par des sentences arbitrales internationales qui utilisent ces principes pour
le règlement des différends en application de la lex mercatoria. (Galgano p. 252)
Mondialisation de l’économie et universalité du droit: (Cap. XI Galgano p. 273 et suiv.) Avec
l’avènement du marché mondial, l’économie se dissocie de la politique.
Edward Coke (1600) : « la raison est l’âme et la vie de la loi..., rien de ce qui est contre la raison
n’est juste » (voirannexes : notes et notes sur Thomas d’Aquin 1225).
Hugh Grotius (1600): le fondement de la loi naturelle est la sociabilité humaine, la nécessité de vivre
dans des sociétés ordonnées. La loi naturelle serait valable même si Dieu n’existait pas, précisément parce
qu’elleest basée sur la nature, et non sur la volonté divine. La volonté du souverain n’est que « raison
artificielle » en opposition à la « raison naturelle ». C’est précisément parce qu’elle a été fondée
sur la raison que la loi naturelle était fondamentale pour un droit laïc : elle existe.
Thomas Hobbes (1600): « ce n’est pas la sagesse mais l’autorité (souveraine par l’épée) qui crée la
loi ».........
Karl Marx (1800) - La première énonciation du droit naturel de l’universalité du droit (Galgano, p.
276)
Hans Kelsen 1900 : « Seul le droitimposé par l’autorité qui lui est légitimée est juste. Juste n’est
que ce qui est conforme à la loi. »
Evolution du droit naturel - à partir de 1689 en Angleterre puis en France, et de 1776 Déclaration
des droits en Virginie : les droits de l’homme ne sont pas conçus comme la volonté législative
desÉtats mais comme des droits trouvés par eux, dont l’existence précède toute règle de droit
placée à leur défense (Galgano p. 278).
Ainsi, s’il est vrai que la base du droit positif est le droit naturel, il s’ensuit que le droit naturel
est préexistant, préjuridique et préétatique.
Par la suite, les différentes Cours constitutionnelles tirent du droit de la raison le critère du «
caractère raisonnable » pour apprécier la légitimité des lois ordinaires (Galgano p.278), ( Cour
constitutionnelle, 16 février 1963, n. 7, Jurisprudence constitutionnelle, p. 66 Paladin - Cour
constitutionnelle, 29 décembre 1988, n. 1146, p. 5569 et Cour constitutionnelle, 10 avril 2001, n.
105, p. 105). 684.
La volonté de la majorité n’est pas la seule mesure de la légitimité. Elle trouve une limite au
caractère raisonnable de ce qu’elle veut; la majorité ne peut imposer des lois arbitraires,
incongrues, incohérentes, injustes, préjudiciables aux valeurs fondamentales de la citoyenneté
légale (Galgano, p. 280, note L. D’Andrea, Reasonness and legitimation of the system, Milan 2005).

3
________________________________________________________________

I Les droits de l’homme comme limite au pouvoir législatif


1948 « Déclaration universelle des droits de l’homme » - ONU;
1950 « Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales » –
Conseil de l’Europe, ratifiée en Italie par la loin° 848 de 1955 – Les décisions de la Cour
européenne des droits de l’homme sont contraignantes (articles 53, 54), (Cour constitutionnelle,
24 octobre 2007, nos 348 et 349) ;
1966 « Pacte international relatif aux droits civils et politiques » – New York
117 Coût. « Le pouvoir législatif est exercé par l’État... conformément aux obligations
internationales »...
10 Coût. « Le système juridique italien est conforme aux normes généralement reconnues du droit
international."......
Franci a: 2007 – Arrêt de la jurisprudence condamnant l’État français à indemniser un citoyen
parce qu’il a été lésé par une loi nationale qui ne respectait pas la Convention européenne des
droits de l’homme. Ainsi est née la mondialisation des droits de l’homme. (Conseil d’Etat, 8 février
2007, n. 279522)
Italie – La cassation avec arrêt méconnaît le droit positif et applique le droit naturel (Cass. 9 janvier
2007, n. 196, in Nuova giurisprudenza civile commentata, 2007, I, p. 1140
Donc... La loi naturelle, autrefois accusée d’être anti-historique, est le seul droit qui aspire
aujourd’hui à être le droit de toute l’humanité, tel qu’il est consacré dans les chartes universelles
des droits de l’homme; mais on le trouve aussi, pour la législation des relations au sein du marché
mondial, dans les principes généraux du droit civil, universellement reconnus, qui ont reçu le nom
de Nuova lex mercatoria (Galgano p. 283).
Le droit naturel n’est pas un droit statique à contenu immuable; Immuable est sa source, qui est la
raison, pas son contenu. En fait, le catalogue des droits de l’homme est ouvert et évolue avec les
changements de la condition humaine (par exemple Charte des droits fondamentaux qui en 2000
incluait « le droit à la non-discrimination fondée sur la couleur de lapelle, art. 21).
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Droit commercial = UCC : Le Code de commerce uniforme en 1963 est adopté par tous les États
américains (à l’exception de la Louisiane qui a également rejeté la common law), et qui se
présente, pour les matières réglementées, comme un code d’obligations et de contrats (vente,
contrats bancaires, titres de créance, etc.).
Les transactions commerciales sont gérées sous une forme contractuelle et coutumière (lex
mercatoria).
Droit positif. Imposée par la force du pouvoir (régnant et législatif) pour gérer la Personne Morale.
« Opposabilité »: C’est l’aptitude d’un acte juridique à exprimer son efficacité également à
l’égard des tiers et pas seulement des parties. Dans le cas contraire, l’acte d’inopponibile a des
effets limités exclusivement aux parties qui l’ont engendré.

4
Par acte-source, nous entendons les actes juridiques volontaires attribuables à des sujets
spécifiques et impliquant l’exercice d’un pouvoir qui lui est attribué (actes normatifs), tandis que
les sources-fait, bien qu’attribuables à des actions volontaires (coutumes), sont acceptés par le
système juridique dans leur objectivité.

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