XXVIIIe Colloque de l’Association Internationale de Climatologie, Liège 2015
CARACTÉRISATION DES ÉVÉNEMENTS PLUVIOMÉTRIQUES EXTRÊMES
SUR LA RIVE SUD DU BASSIN MÉDITERRANÉEN :
ÉTUDES DU CAS DU « QUART NORD-EST » ALGÉRIEN
NOUACEUR Z. (1), LAIGNEL B. (2)
(1) UMR IDÉES CNRS 6226, 1 rue Thomas Becket, 76 821, Mont – Saint- Aignan Cedex, France
[[email protected]]
(2) UMR CNRS 6143 M2C. 1 rue Thomas Becket, 76 821, Mont – Saint- Aignan Cedex, France
[[email protected]]
(*) Projet PHC Maghreb 30254WL
Résumé - Pour caractériser les évènements pluviométriques extrêmes, une analyse de la pluviométrie est proposée sur une
période de plus de quarante ans de mesure et pour dix stations du réseau météorologique algérien (situées dans le quart
nord-est de ce pays). Cette étude qui s’appuie sur le calcul de l’indice SPI (Standardized Precipitation Index) et sur la
méthode graphique chronologique de traitement de l’information (MGCTI) permet de rendre compte de l’extrême variabilité
des pluies. Elle montre aussi le caractère sévère et durable de la sécheresse climatique observée dans cette région à partir de
la fin des années mille neuf cent soixante-dix. Elle met aussi en évidence, le retour vers une phase humide notée à partir du
début des années deux mille.
Mot-clés : sécheresse, pluie extrême, retour des pluies.
Abstract - Characterization of the extreme rainfall events on the south shore of the Mediterranean: case study of the
Algerian northeast quarter. To characterize extreme rainfall events, an analysis of rainfall is done for a period of more than
forty years on ten measuring stations of the Algerian meteorological network (located in the northeast quarter of the
country). This study is based on the calculation of Standardized Precipitation Index (SPI) and on the chronological matrix of
treatment of information (MGCTI) the results shows the extreme variability of rainfall and the long drought observed in this
region since the late seventies . It also highlights the return to a wet phase noted from the last period (2002-2010).
Keywords: drought, extreme rain, rainfall return.
Introduction
Le changement climatique est maintenant largement reconnu par la communauté
scientifique (IPCC, 2013). Sur la Rive Sud du bassin méditerranéen, l’augmentation des
températures est conforme à la situation mondiale. La hausse des températures minimales
(Tn) est cependant plus nette dans cette partie de l’Afrique du Nord (Nouaceur et al., 2013 ;
Donat et al., 2013).
L’évolution de la pluviométrie mondiale est beaucoup plus contrastée, puisqu’elle est
soumise à une forte variabilité spatio-temporelle. Malgré ce constat et compte tenu de
l’augmentation des températures, une hausse probable des précipitations est attendue. En
effet, l’accélération du cycle hydrologique sous l’effet des fortes températures pourrait
entrainer plus de précipitations et d’évaporation (OMM, 2013). Certaines études montrent que
ce changement se traduit par une intensification des pluies et une récurrence des évènements
extrêmes (plus perceptible sur les dernières décennies 1991- 2010) (OMM, 2013) (New et al.,
2001 ; Christensen et al., 2007).
Située sur la rive méridionale du bassin méditerranéen, l’Algérie est un vaste territoire de
près de 2,5 millions de km2 qui s’étend vers le sud jusqu’à la latitude tropicale 18° 57, point
le plus méridional. Les trois quarts de l’espace algérien sont soumis aux influences
climatiques sahariennes (hyperaride, aride et semi-aride). Les plaines littorales (1.200 km
d’est en ouest) sont séparées des hautes plaines et des hauts plateaux de l’intérieur par le
grand massif de l’Atlas Tellien et bénéficient ainsi d’un climat plus clément et plus arrosé. À
ce gradient nord-sud, la pluviométrie algérienne est soumise aussi à une variabilité « est-
ouest » (les régions nord-est sont largement plus arrosées que celles situées au nord-ouest de
ce pays).
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1. Méthodes et données
L’analyse de la pluviométrie est faite sur des données issues de dix stations de mesure qui
disposent de données fiables et ininterrompues sur une longue période (tableau 1, figure 1).
Tableau 1. Caractéristiques des stations utilisées pour cette étude
Topographie N° Matrice
Station Latitude (°N) Longitude (°E) Altitude (m) Réseau MGCTI
Ain Djasser 35,83 6,00 865 Haut plateau ANRH 9
Annaba 36,50 7,49 4 Littoral ANRH 3
Batna 35,55 6,16 1040 Haut plateau ANRH 7
Bejaïa 36,43 5,04 2 Littoral ONM 1
Belaa 36,20 5,85 990 Haut plateau ANRH 4
Skikda 36,53 6,54 1,3 Littoral ONM 2
Constantine 36,17 6,37 694 Haut plateau ONM 6
Dar El Beida 36,43 3,15 25 Littoral ONM 10
Fourchi 35,99 6,57 775 Haut plateau ANRH 5
Tébessa 35,29 8,08 813 Haut plateau ONM 8
Figure 1. Carte de localisation des stations pluviométriques utilisées pour cette étude
Pour analyser les valeurs extrêmes, nous utilisons les méthodes issues du calcul de l’indice
SPI « Standardized Precipitation Index » et de l’application de la matrice graphique
chronologique de traitement de l’information (MGCTI) de type « Matrice Bertin ».
L’indice SPI a été mis au point par l’université du Colorado en 1990 (McKee, 1993). Il
correspond à la transformation de la série temporelle des précipitations en une distribution
normale standardisée de moyenne nulle et d’écart-type unitaire, également appelée z-
distribution, distribution normale ou distribution gaussienne, il est obtenu en ajustant une
densité de probabilité appropriée à la distribution de fréquences des précipitations moyennées
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sur une échelle de temps définie. (http://ccc.atmos.colostate.edu/pub/spi-program-alternative-
methode.pdf) (http://ccc.atmos.colostate.edu/pub/spi.pdf). L’intensité des évènements est
évaluée selon la valeur de l’indice obtenu suivant l’échelle présentée dans le tableau 2.
La méthode (MGCTI) a été développée en 2013 (Nouaceur et al., 2013), elle associe
l’utilisation des paramètres statistiques de dispersion à une application graphique utilisée en
géographie (la matrice Bertin). Appliquée aux données de précipitations, cette méthode
permet d’analyser dans un premier temps la répartition spatio-temporelle du paramètre
climatique et de déterminer dans un deuxième temps les dates de changements de cycles grâce
à l’analyse régionale. Un premier classement par année par rapport aux valeurs limites
quintiles (Q1, Q2, Q3 et Q4) est effectué pour toutes les stations et sur toute la série selon la
nomenclature présentée dans le tableau 2. Cette procédure est suivie d'un recodage des valeurs
grâce à une gamme de couleurs (la couleur variant suivant la position du cumul
pluviométrique annuel par rapport aux valeurs limites). Ce premier traitement est suivi d’une
procédure de réordonnancement (permutations de colonnes) afin d’obtenir un classement qui
permet de visualiser une structure colorée homogène schématisant l’évolution de la
pluviométrie selon deux dimensions (temps et espace). Pour déterminer les ruptures et les
périodes caractéristiques, une deuxième procédure est entreprise. Elle consiste à affecter un
nombre variant de 1 (année très sèche) à 5 (année très humide) à chaque année suivant les
caractères déjà déterminés. La somme des nombres de toutes les stations pour chaque année
est centrée réduite, ce qui permet d’obtenir ainsi un indice qui varie de + 1,80 pour une année
très humide à – 1,80 pour une année très sèche. La projection du résultat sur un graphique
permet de voir l’évolution du phénomène à une échelle régionale dans un premier temps et
dans un deuxième temps, de déterminer les dates de ruptures et de changement de tendance.
Tableau 2. Nomenclature de l’indice SPI et de la Matrice MGCTI
SPI
2 < SPI Humidité extrême 0<SPI<-0.99 Sécheresse légère
1.5<SPI<1.99 Humidité sévère -1<SPI<-1.49 Sécheresse modérée
1<SPI<1.49 Humidité modérée -1.5<SPI<-1.99 Sécheresse sévère
0<SPI<0.99 Humidité légère SPI<-2 Sécheresse extrême
MGCTI
> Q4 Très humide > Q1 <Q2 Sèche
>Q3 < Q4 Humide < Q1 Très sèche
> Q2 < Q3 Normale
2. Résultats
2.1. Un indice SPI qui montre une légère disparité nord-sud
La figure 2 (A) présente une synthèse des résultats régionaux. L’indice SPI calculé pour
une durée de 24 mois (moyenne mobile sur 24 mois) dévoile trois phases
caractéristiques (déterminées graphiquement) :
- 1971-1986 : cette phase se décompose en trois cycles, humide en début de série (1971-
1975), sec au milieu de la série entre 1976 et 1982 et enfin, un retour des conditions humides
à partir de cette dernière date et jusqu’en 1986. Durant cette période les sécheresses
enregistrées ont été dans l’ensemble légères (seule l’année 1979 est caractérisée par un indice
de la classe « sécheresse modérée » de -1,06). Les cycles humides ont atteint des seuils
modérés en 1973 et 1985 avec respectivement +1,05 et +1,01.
- 1987-2002 : cette période est marquée par la prépondérance des conditions de sécheresse
(les indices SPI négatifs sont majoritaires et le seuil de sécheresse « légère » est dominant). Le
seuil modéré n’est atteint qu’à deux reprises en 1994 et en 2001 (l’indice SPI calculé pour les
deux années est évalué à respectivement -1,08 et -1,37).
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- 2003-2010 : la pluviométrie enregistrée durant cette phase indique une période plus
humide que la précédente. Un retour des pluies est noté et en 2004, on note l’enregistrement
d’un indice SPI de + 1,20 (humidité modérée et valeur maximale de la série étudiée). Les
indices SPI sont majoritairement positifs sauf entre 2006 et 2008. Malgré ce retour de
conditions plus drastiques, les valeurs de l’indice de sécheresse SPI indiquent sur cette courte
période une sécheresse légère ne dépassant pas -0,69 (valeur atteinte en 2007).
La figure 2 (B) présente les résultats locaux. Celle-ci va nous permettre de déterminer les
différences qui existent entre l’évolution de la pluviométrie enregistrée sur le littoral (altitude
variant de 1,3 m à 25 m) et celle observée sur les hauts plateaux de l’intérieur du pays
(altitude variant de 694 à 1040 m). Cette figure nous montre des vicissitudes comparables des
deux courbes (moyenne mobile lissée sur 48 mois). Nous retrouvons ainsi les trois phases déjà
évoquées lors de la précédente analyse pour l’ensemble du territoire du quart nord-est
algérien :
Figure 2. Évolution de l’indice SPI dans le quart nord-est algérien, sur le littoral et dans les hauts plateaux
- Une première période entre le début de la série et 1987, marquée par trois évènements
différents sur le littoral. Un cycle humide est noté en début de cette période. Il est suivi d’un
cycle de sécheresse (1976-1980) et enfin, à partir de cette dernière année et jusqu’en 1988, on
note une nouvelle période humide. Sur les hauts plateaux, malgré une parfaite symétrie dans
l’allure des deux courbes (moyennes mobiles), cette dernière région est beaucoup plus
sensible à la sécheresse climatique (les indices SPI dépassent -1 (seuil de sécheresse modérée)
en 1978 et 1979. La phase humide notée sur le littoral à partir de 1980 est moins ressentie sur
les hauts plateaux. La courbe des moyennes mobiles ne dépasse pas la ligne de partage « 0 »
et la sécheresse enregistrée sur cette région est ainsi qualifiée de légère.
- La deuxième période qui commence à partir de 1988 et se termine en 2002 est
caractérisée pour le littoral par une longue phase de sécheresse climatique ponctuée par
quelques années où la pluviométrie enregistre une humidité légère (seuil du SPI compris entre
0 et +1 entre les années 1995 et 1999). Pour les hauts plateaux, ce que l’on note en premier
c’est que la période 1990-1993 est marquée par des indices SPI (positifs) contrairement à ce
qui est observé sur le littoral (tendance à la sécheresse marquée par des indices SPI négatifs).
À partir de 1995, les courbes traduisent une même évolution dans les deux régions (cette
tendance pourrait être expliquée par l'influence de la hausse des températures observée ces
dernières années dans ces régions sur le cycle de l'eau).
- La troisième période commence à partir de 2002. C’est un nouveau cycle pluviométrique
marqué par une tendance générale plus humide, mais plus affirmée sur les hauts plateaux
(l’indice SPI exprime ainsi pour cette région une humidité modérée en 2004 et 2005). Sur le
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littoral, la pluviométrie après avoir marqué cette évolution entre 2003 et 2004, enregistre un
retour vers les conditions drastiques entre 2005 et 2008.
2.2. Une méthode « MGCTI » qui permet de mieux mettre en évidence les différents cycles
pluviométriques
L’analyse de la pluviométrie du quart nord-est algérien grâce à la matrice « MCGTI »
permet d’avoir une approche à deux dimensions (temps et espace) (figure 3). Ce que l'on note
en premier c'est sans aucun doute la forte variabilité des valeurs exprimées par une absence
d’homogénéité des plages de couleurs sur les grandes périodes (déterminée grâce au
changement de cycle détecté sur l’indice régional). Mais aussi par une importante fluctuation
des valeurs (entre la plage positive et négative) de ce dernier paramètre. On peut noter
cependant que la tendance de la dernière période à partir de 2001 est plus uniforme sur toute
la région. Nous retrouvons ainsi les trois phases qui ont marqué la pluviométrie algérienne :
- Une phase marquée par une forte variabilité de 1970 à 1986. Sur cette période, la matrice ne
permet pas d’identifier une tendance spécifique. Si l’on regarde l’évolution de l’indice
régional, on peut noter une presque égalité entre le nombre d’années avec un indice positif (9)
et celles avec un indice négatif (8).
- À partir de cette date, une période plus sèche est notée. Elle est matérialisée sur la matrice
colorée par une forte diminution des années humides et très humides. Elle apparaît sur l’indice
régional par une plus grande fréquence des années sèches et très sèches (on compte 8 années
de cette dernière catégorie à peu près le double du nombre d’années humides et très humides).
- Un retour des années humides à partir de l’année 2001 apparaît nettement sur la matrice
colorée (plus grande fréquence des années humides et très humides) et un indice régional
majoritairement humide.
L’autre remarque que l’on peut faire concernant cette deuxième méthode d’analyse est liée
aussi à la perception spatiale de l’évolution du phénomène climatique. Nous pouvons
l’appréhender, par exemple, grâce à l’étude de l’évolution pluviométrique sur le littoral. La
pluviométrie dans les stations de Bejaïa (1), Skikda (2) et Annaba (3) semblent suivre une
même évolution, tandis que la station de Dar El Beida (10) n’obéit pas aux mêmes
fluctuations (et notamment sur la dernière période de la série). Cette station marque la limite
du gradient pluviométrique est-ouest (l'Ouest algérien est soumis à l'effet orographique d'abri
par rapport à la chaine de l'Atlas marocain d'une part et d'autre part, échappe par sa position
géographique à l'influence de la cyclogenèse du courant nord-ouest). La perception temporelle
de l’évolution de la pluviométrie est plus nette aussi à travers l’étude d’année pluviométrique
spécifique. Un exemple est fourni par la prépondérance des conditions de sécheresse en 1999
et 2000 (indice régional respectivement de + 1,26 et + 1,63) et le retour des conditions
humides entre 2002 et 2004 (indices enregistrés de +1,35) et pour l’année 2009 (indice
régional de + 1,53).
Conclusion
L’analyse de la pluviométrie dans le quart nord-est algérien a montré trois phases
d’évolution. Une première phase marquée par une forte variabilité, une longue période de
sécheresse à partir du milieu des années mille neuf cent quatre-vingt et un retour des pluies à
partir du début des années deux mille, mais plus confirmé sur les régions des hauts plateaux.
L’utilisation de la méthode MGCTI a permis de montrer la plus grande facilité
d’interprétation des résultats. La méthode SPI a permis en revanche de bien mettre en
évidence les contrastes régionaux existant entre le littoral et les régions des hauts plateaux.
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-1,80 -0,90 0,00 0,90 1,80
Année 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Légende
1970 -0,14
1971 0,05
1972 1,16 Tendance pluviométrique à la station
1973 1,16
1974 -0,51 Très humide
1975 -0,70 > Q4
1976 0,79 Humide
1977 -1,63 > Q3 et < Q4
1978 -0,51 Normale
1979 0,79 > Q2 et <Q3
1980 0,60
Sèche
1981 -1,44 >Q1 et <Q2
1982 1,53
Très sèche
1983 -1,63
< à Q1
1984 1,35
1985 -0,51
1986 0,98
Tendance pluviométrique régionale
1987 -0,70
1988 -0,33
Humide
1989 -1,44
1990 0,42
Sèche
1991 -0,14
1992 -0,51
1,80 Humidité maximale
1993 -1,44
1994 -0,88
-1,80 Sécheresse maximale
1995 0,98
1996 -0,14
0,9 Humidité partielle (+ 50 %)
1997 0,79
1998 0,23
-0,9 Sécheresse partielle ( - 50 %)
1999 -1,26
2000 -1,63
2001 0,05
1 Bejaïa
2002 1,35
2 Skikda
2003 1,35
3 Annaba
2004 1,35
4 Balaa
2005 0,79
5 Fourchi
2006 -0,51
6 Constantine
2007 0,23
7 Batna
2008 -1,07
8 Tébessa
2009 1,53
9 Ain Djasser
2010 -0,33
10 Dar El Beida
Figure 3. Matrice MGCTI appliquée à la pluviométrie observée dans le quart nord-est algérien [1970-2010]
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