Les épreuves de français au Baccalauréat 2023
I. Sommaire des épreuves.
Épreuves écrites :
- Le texte non littéraire (30 points)
- Le commentaire d’un texte littéraire (35 points)
- L’essai portant sur une des quatre œuvres (35 points)
Épreuve orale :
- L’épreuve portera sur le commentaire d’un extrait d’une des quatre œuvres
imposées.
II. Les œuvres et les thèmes étudiés.
1. Molière, Le Misanthrope, l’atrabilaire amoureux (1666), « Vices et vertus au
XVII° siècle : la question de la sincérité́ et de l’honnêteté́ ».
2. L’Abbé Prévost, Manon Lescaut (1731), « Les Marges de la société,
Marginalité ».
3. Margueritte Duras, Un barrage contre le Pacifique (1950), ), « ».
4. Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde (1990), « Crise personnelle,
crise familiale ».
III. Maîtriser les œuvres.
A. Molière, Le Misanthrope.
L’essentiel : le thème fait explicitement référence à « l’idéal de l’honnête homme ». On
s’interrogera sur les termes d’ « honnête », « honnêteté » et idéal. Le thème induit un double
mouvement : les « vices « d’abord, s’opposer aux réalités d’une époque, en entreprendre une
critique pour tendre vers la perfection de l’homme dans toutes ses dimensions sociales,
intellectuelles, morales, …
1. L’auteur et le contexte politique et littéraire.
Molière n’a qu’un désir, non celui de devenir tapissier du roi comme son père, il veut être
comédien, tragédien, dramaturge. Il fondera l’Illustre-Théâtre en 1643. Avec les Béjart, il écrit
et joue des farces comiques inspirées de la Commedia dell’arte.
En 1666, lorsqu’il écrit Le Misanthrope, Molière a déjà vécu la condamnation du Tartuffe et de
Dom Juan. Il veut offrir ici une comédie nouvelle : il veut parler contre les mœurs du temps, il
dépeint un milieu qu’il est amené à fréquenter, qu’il connait bien : les coquettes et les petits
marquis. Il s’intéresse donc à des préoccupations qui sont celles de ses contemporains.
Le siècle est celui de l’absolutisme de Louis XIV. L’Édit de Nantes a mis fin aux guerres entre
protestants et catholiques ; des tensions demeurent toutefois au sein même du catholicisme
entre les tenants d’une foi austère et rigoureuse – jansénistes – et les adeptes d’une religion
qui concilie les exigences du monde et les dogmes.
Le soulèvement des nobles, avides de gloire, - Fronde - qui a perturbé les années
précédentes n’est plus qu’un souvenir. Une vie sociale harmonieuse s’initie autour du
souverain. Le Roi aime les plaisirs, la grandeur et les honneurs. La préoccupation des
aristocrates maintenant est d’être admis à la Cour, de s’y mettre en valeur et d’obtenir les
grâces du souverain. La Cour devient un modèle de savoir vivre, elle représente un
microcosme à imiter pour sortir de l’anonymat et acquérir de bonnes manières.
Le siècle est appelé siècle classique ou Classicisme dont idéal s’incarne dans la figure de
l’ « honnête homme ».
Né en réaction contre la grossièreté des mœurs est des manières de
la Cour d’Henri IV, élaboré dans l’atmosphère des salons , l’art de
vivre honnête trouve en Nicolas Faret son premier théoricien
marquant. Son honnête homme ou l’Art de plaire à la Cour, publié en
1630, est représentatif d’une première conception de l’honnêteté
essentiellement réservée au courtisans. L’honnête homme, beau,
intelligent, sage, cultivé, galant envers les femmes, rompu aux
exercices physiques, tout comme au maniement des armes et à la
danse, brillant dans la conversation et susceptible de garder en tout
un juste milieu, réunit en lui les qualités morales de l’homme de bien
et l’amabilité de l’homme du monde. Il sait préserver sa droiture au
milieu des vices de la société, cultivant aussi bien les qualités de l’être
que celles du paraître, sans jamais sacrifier les premières aux
secondes. Vers 1670, ce subtil équilibre entre l’être et le paraître est
rompu. Une nouvelle conception de l’honnêteté voit le jour. Elle n’est
plus l’apanage des seuls aristocrates mais concerne aussi des
bourgeois. Il s’agit moins désormais d’être vertueux que de tenir sa
place dans la société et d’être un parfait acteur sur la scène du monde.
Le respect de l’étiquette devient essentiel c’est-à-dire tout ce qui
favorise l’harmonie sociale. Ce qui caractérise maintenant une
conduite honnête est dans l’apparence. Bientôt l’honnête homme ne
sera plus qu’un bel esprit brillant dans la société, ou un habile homme
qui, sous un masque d’honorabilité, saura tourner à son avantage
toutes les situations.
2. La composition de la pièce et les thèmes.
2. La composition de la pièce et les thèmes.
La pièce se compose de cinq actes qui tournent autour d’Alceste, personnage éponyme, et
les autres. Tous sont tributaires de son comportement et de ses décisions : Oronte pour son
sonnet, Célimène pour son avenir, Philinte pour l’amitié, … Le sous- titre de la pièce,
l’atrabilaire - étymologiquement en qui prédomine un excès de « bile noire » - illustre le
caractère du héros. Alceste est un homme contradictoire : il est d’humeur maussade, à la fois
mélancolique et colérique, mais cependant amoureux de la belle, coquette et précieuse
Célimène, à qui en tout point il s’oppose ! Alors que lui « hait tous les hommes… » et est en
colère contre les artifices de la société ; elle attire et séduit dans son salon tous les beaux
esprits du temps.
Entre les deux extrémités de la journée, le début de sa discussion avec son ami Philinte sur le
genre humain et le dénouement ou « le Misanthrope » part seul dans son « désert », la
succession de la pièce est fondée sur une série de contretemps - Oronte, le prétentieux, la
conduite irritante de Célimène, la convocation d’Alceste à un procès qui lui est fait, la
fatuité des marquis, les flatteries d’Arsinoé, les preuves de trahison de Célimène – qui
retardent la résolution finale, une explication voulue et décisive avec Célimène.
Les thèmes seraient :
▪ L’intrigue amoureuse : Alceste parviendra-t-il à épouser la jeune veuve, si courtisée,
qu’il convoite, Célimène ?
▪ Double intrigue judiciaire : Alceste a un procès sur les bras avant le début de la pièce,
le sonnet d’Oronte lui en crée un second.
▪ L’intrigue de la civilité : Alceste peut-il vivre en marge des coutumes de la sociétés ?
L’absolue sincérité est-elle concevable dans le monde ? Certains personnages vivent
dans l’artifice (Célimène, les marquis, Arsinoé) et sont tournés en ridicule ; Alceste ne
vit que pour la droiture et l’authenticité et court à sa perte ; Eliante et Philinte qui
s’accommodent du monde, conscients de la nécessité de respecter des dehors civiles
se sauvent.
▪ La morale de cette comédie sérieuse de Molière serait pourquoi se plaindre des
travers des autres - comme le fait Alceste ? Ne vaut-il pas mieux se montrer indulgent,
bienveillant, sans rien attendre, en acceptant les défauts pour mieux s'en protéger ?
Telle serait la morale de Philinte, dans une société sans pitié où le ridicule tue . Au
cœur de cette pièce, il y a une réflexion sur les rapports de l’individu avec la société.
3. Le lexique de la dramaturgie à utiliser.
a. Scène d’exposition : scène première
b. Double énonciation : caractéristique essentielle du théâtre. Les répliques des
personnages sont à la fois destinées aux autres personnages et aux spectateurs.
c. Le quatrième mur : « briser le quatrième mur », c’est s’adresser au spectateurs ; il est
ce mur imaginaire qui sépare la scène du public et qui contribue à l’illusion de la fiction.
d. Réplique (n. f.) : texte prononcé sans être interrompu par un même personnage au
cours d’un dialogue.
e. Tirade (n. f.) : longue suite de phrases prononcées par un même personnage sans
interruption.
f. Monologue (n. m.) : scène où un personnage est seul sur scène et où il se parle à lui-
même (le véritable destinataire est en réalité le public), souvent pour annoncer un
projet ou pour exprimer des idées ou des sentiments.
g. Aparté (n. m.) : paroles que le personnage dit à l’intention du public et que les autres
personnages sur scène ne doivent pas entendre.
h. Quiproquo (n. m.) : situation où un personnage commet une erreur en prenant une
personne ou une chose pour une autre. C’est un ressort récurrent de la comédie.
i. Soliloque (n. m.) : discours qu’un personnage seul sur scène se tient à lui-même.
j. Stichomythie (n. f.) : enchaînement de répliques très courtes de manière très rapide
pour donner du dynamisme et de l’intensité à une scène. Elle marque souvent le
conflit.
k. Péripétie (n. f.) : événement inattendu qui modifie et fait évoluer l’intrigue dramatique.
Les procédés
l. Castigat ridendo mores (loc. lat.) : formule signifiant « la comédie corrige les mœurs
», que Molière utilise pour élever la comédie au rang de la tragédie en lui donnant
une valeur morale. Les spectateurs rient mais ressortent de la pièce avec
un message moralisateur profond.
m. Coup de théâtre : rebondissement inattendu de l’intrigue qui permet souvent de la
faire avancer voire de la dénouer.
4. Les personnages.
a. Alceste : personnage éponyme. Célimène qui prétend l’aimer le désigne comme
« l’homme aux rubans verts » ce qui témoigne à la fois d’une acceptation de la mode
des rubans et d’un désir de se singulariser par la couleur. Personnage complexe :
l’amour le rattache au monde qu’il veut fuir et celle qu’il aime ne vit que pour et par le
monde. Ce qui le caractérise, c’est un idéal de sincérité absolue, un refus de toutes
complaisances. Sa sincérité s’avère, à l’épreuve des faits, impossible à vivre. Il est
l’homme des refus, des colères, celui qui ne rit jamais. Il refuse de se plier à la comédie
de la vie. Son moi tyrannique et orgueilleux est mis en évidence. Alceste ne juge que
par rapport à lui et à ses valeurs. Son amour est possessif. Il n’y a aucune générosité
chez ce personnage. Ses revendications et sa droiture sont des forme détournées de
son amour-propre. Alceste voudrait que le monde vienne à lui. Alceste est droit mais
pas pour autant un « honnête homme ». Le mondain poli du XVIIème siècle est celui
qui parvient à concilier les exigences de la morale et celles de la vie en société. Alceste
n’y parvient pas ; il appartient à la grande galerie des ridicules.
b. Philinte : « l’ami du genre humain » et sans doute « l’honnête homme » de la pièce. Il
est le personnage qui réussit le mieux à faire fusionner les exigences diverses du « moi
moral » et du « moi social ». C’est un homme du monde conscient des effets négatifs
d’une trop grande rigueur et désireux de vivre en harmonie avec les autres. Philinte est
étranger aux bassesses, généreux et altruiste. Bienveillant avec Alceste, indulgent
pour la nature humaine, il est l’homme du juste milieu. Il sert de modérateur à Alceste
et à ses excès. Par une mise en abyme, Philinte pourrait être le spectateur inséré dans
l’action et tentant d’en infléchir le mouvement. Il est aussi le porte-parole d’une certaine
sagesse : maîtrise de soi et respect de l’autre.
c. Célimène : Jeune veuve, elle est maîtresse de son destin et de sa fortune. Elle jouit
d’une grande liberté et elle entend vivre sa vie comme bon lui semble. Elle tient un
salon où elle reçoit les courtisans. Son charme attire les hommes et Alceste en fait
partie. Elle excelle dans l’art du portrait. Sa conversation est spirituelle, piquante : elle
sait trouver le trait savoureux et se complaît dans la médisance ! Célimène est en
réalité une coquette qui pour entretenir la flamme de ses prétendants donne à chacun
un gage de son amour. Mais jamais elle ne s’engage. Frivole, avide de plaisirs, elle
traverse le monde sans mesurer le mal qu’elle peut faire. Seule à l’issue de la pièce,
elle n’envisage toutefois pas de changer de vie. La clé de ce personnage est sans
doute l’amour excessif qu’elle porte à sa propre image.
d. Eliante : comme Philinte, elle serait l’image de la plus « honnête femme » du monde.
Habituée aux salons, elle ne se prête pas à la médisance et ne cherche pas à éblouir.
Elle se veut sincère, indulgente. L’élégance de ses manières se double d’une élégance
du cœur. . tout en elle est modération et délicatesse.
e. Arsinoé : dite la « prude « . La vertu n’est chez elle qu’apparence. Elle serait un Tartuffe
en jupon. Elle s’est réfugiée dans la pruderie pour pallier son manque d’attraits
physiques. Jalousie, médisance, aigreur, orgueil la caractérisent. Elle autoritaire et
intolérante. Elle bat ses gens et peut être odieuse et révèle les trahisons de Célimène.
Elle incarne une perversion de l’esprit du monde : elle perturbe l’harmonie qui naît du
respect des conventions, elle met en place sa vengeance et s’en satisfait. Si elle
ressemble à Alceste, ce dernier a la délicatesse de se retirer sans se venger.
f. Les marquis : ils sont des types comiques, personnages de la Cour aux manières
affectées. Oronte appartient à ce type. Ils sont fat, élégants, vêtus à la dernière mode,
oisifs, l’ongle long, … se prennent pour des beaux esprits, plein de suffisance. Molière
prend plaisir à les ridiculiser.
5. L’image de l’amour dans Le Misanthrope.
a. Amour et galanterie : courtiser est une occupation. Avoir une belle maîtresse flatte
l’amour propre mais n’implique pas de sentiments profonds. Ce sont les marquis.
Célimène en fait aussi partie : elle veut dominer, donner une image flatteuse d’elle-
même et être aimée, peu importe l’autre.
b. Amour et passion : Alceste aime ; sa raison lui dit qu’il a tort mais il aime Célimène ! Il
semble sensible à son physique mais ne se trahit pas « elle a l’art de ma plaire ». C’est
le propre de la passion de ne pouvoir explique ce « je ne sais quoi ». Néanmoins, il ne
s’agit pas d’un amour sincère car il ne songe qu’à transformer Célimène, à l’emmener
vivre dans son désert . Tout comme Célimène, il veut dominer et être aimé.
c. Amour et pruderie : parce qu’elle n’éveille pas la sensualité des hommes, elle a choisi
de se cacher derrière une attitude prude et vengeresse. Elle est jalouse et hypocrite.
Mais ce qu’elle crie c’est son besoin d’être aimée.
d. Amour et amour-propre : l’amour de soi appelé aussi « philautie » est au cœur de
certaines conduites : Célimène, Alceste. Célimène ne sacrifiera pas sa vie pour
Alceste ; Alceste met à tout pardon une condition inacceptable.
e. L’amour honnête : il s’agit du couple Philinte-Eliante. Bien différent d’une folle passion,
il est l’aboutissement d’une honnête rencontre, d’une amitié où ils ont appris à se
connaître et se respecter. Une grande pudeur caractérise leur relation. Amour
raisonnable : oui. Amour peu excitant : oui. Amour sincère : oui. On peut deviner
derrière ce type d’amour la philosophie amoureuse du siècle : retenue, absence
d’excès. Voir La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette, le roman du siècle.
B. Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde.
L’essentiel : cette pièce met en scène les retrouvailles impossibles de Louis avec sa famille.
Elle cherche à explorer l’intimité familiale à travers les méandres du langage.
1. L’auteur et le contexte littéraire.
Jean Luc Lagarce est un dramaturge français contemporain. Il écrit des pièces (J’étais dans
ma maison et j’attendais que la pluie vienne (1994), Le pays lointain (1995)).
Dans les années 1970, le théâtre se renouvelle dans le sillage du théâtre de l’absurde de
l’après-guerre. La tendance est à l’hybridation des formes. Le langage se poétise et exprime
une réflexion philosophique sur le sens de l’existence.
2. Composition de la pièce et résumé.
La pièce s’ouvre par un prologue et se termine par un épilogue, qui encadrent deux parties.
La première et la deuxième partie sont elles-mêmes séparées par un intermède, qui comporte
9 scènes très brèves.
L’intrigue se résume au retour de Louis auprès des siens après des années d’absence : celui-
ci essaie d’annoncer sa mort prochaine – sans jamais y parvenir.
Chacun des membres de la famille s’exprime tour à tour dans des interventions qui tournent
au monologue, voire au soliloque. La tension atteint son paroxysme au cours du face à face
final entre Louis et son frère cadet, Antoine.
L’écriture en versets, quasiment poétique, accentue la fragmentation du langage et souligne
l’indicibilité des sentiments. En écho au prologue, l’épilogue clôt la pièce ; comme surgie
d’outre-tombe, la voix de Louis regrette son éternel mutisme.
3. Le parcours : « crise personnelle, crise familiale ».
a. Soi-même face aux autres.
Les dramaturges se servent des histoires de famille pour interroger la complexité des rapports
humains. La pièce montre la solitude des personnages en décalage avec leur famille. Dans
Antigone déjà, l’héroïne se dresse seule contre son oncle Créon.
La famille enferme l’individu dans un rôle dont il est difficile de se libérer. Louis est un
« avatar » dégradé du fils prodigue de la Bible : il croit à tort pouvoir renouer avec les siens et
se faire pardonner son absence.
Chacun reste insondable pour les autres comme pour lui-même. Louis repart sans s’être
confié.
b. Une communication difficile.
« Rien ici ne se dit facilement » dit Antoine. Chacun peine à trouver les mots justes. Dans
Assoiffés de Mouawad (2007) Murdoch, un adolescent tourmenté, se heurte au silence de
parents incapables de lui accorder de l’attention.
D’obscurs monologues témoignent des confusions de l’histoire familiale : Louis subit les
reproches de Suzanne et l’ironie d’Antoine.
Les mots se heurtent à l’hostilité de qui les recueille : Antoine pense que Louis l’inonde
« d’histoires ».
L’épreuve orale
Cette épreuve porte sur un extrait d’une des quatre œuvres du Bac. L’extrait à analyser est
tiré au sort.
1. . Introduire l’extrait : repérez le titre de l’œuvre, son auteur et sa date de publication,
puis puisez dans vos connaissances les éléments qui vous permettront de situer
rapidement le texte à commenter dans l’histoire littéraire et le parcours dans lequel il
s’inscrit.
2. Lisez le texte : soignez la lecture. Ne parlez pas trop vite, réalisez les liaisons et utilisez
une intonation adaptée.
3. Résumez brièvement l’œuvre : ses principaux enjeux.
4. Expliquez : le texte sans le paraphraser. Il ne s’agit pas de reformuler mais de proposer
une interprétation. Vous devez donc relever des procédés et les analyser.
5. Concluez : votre explication en synthétisant vos observations : quels sont les
principaux enjeux du texte ? Ouvrez éventuellement en évoquant d’autres textes du
parcours.
6. Questions : les examinateurs prendront appui sur votre présentation pour vous poser
des questions. C’est surtout votre aptitude à dialoguer qui est évaluée. Efforcez-vous
de développer vos réponses et de réagir aux questions de l’examinateur.
Avant l’oral
1. Rédigez et mémorisez des courtes présentations générales des œuvres en
mentionnant : le titre, l’auteur, la date de publication, le genre littéraire dont elle relève,
la forme , le contenu et toutes les informations que vous jugerez nécessaires (contexte
biographique, littéraire, …)
2. Petit tableau :
Je situe l’œuvre dans son contexte : je peux parler de son auteur, du mouvement
littéraire auquel se rattache le texte.
Je suis capable d’exposer la structure de l’intrigue ou la progression argumentative
de l’œuvre.
Je peux faire des références précises à l’œuvre.
J’établis des liens avec d’autres lectures personnelles ou textes étudiés en classe.
Je suis capable de parler de mes impressions de lecture.
Je peux développer les aspects thèmes/personnages de l’œuvre qui m’ont le plus
marqué( e) ou intéresse( e)
Je peux expliquer en quoi cette œuvre est intéressante pour un( e) lecteur/trice
d’aujourd’hui.