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PRÉPARATION AUX CONCOURS D’ENTRÉE DANS LES ÉCOLES DE


STATISTIQUE AFRICAINES SESSION 2025
(ISE CYCLE LONG / AS)

Y
Correction Test de mathématiques no 7

EM
Durée de l’épreuve : 2 heures

D
13 Décembre 2024
A
Exercice no1
C
A

1. La fonction t 7→ t + sin(t) a pour dérivée 1 + cos(t), qui est positive sur R (strictement sauf
pour les réels vérifiant cos(t) = −1, qui sont en nombre fini sur tout intervalle borné), donc elle
est strictement croissante sur R. Comme par ailleurs elle s’annule évidemment en 0, elle sera
strictement négative sur R−∗ et strictement positive sur R+∗ . En particulier, Dg = R∗ .
SA

2. La fonction f est définie en x si, ∀t ∈ [x, 2x], t ̸= 0. C’est le cas si x > 0 (dans ce cas, [x; 2x] ⊂ R+∗ )
et si x > 0. Pour x = 0, on peut convenir que f (0) ou ne rien convenir du tout, on dira donc que
Df = R∗ .
EN

3. On devrait commencer à avoir l’habitude de ce genre de calcul de dérivée. En notant G une pri-
2
mitive quelconque de g, on a f (x) = G(2x) − G(x), donc f ′ (x) = 2g ′ (2x) − g(x) = −
2x + sin(2x)
1 2(x + sin(x)) − (2x + sin(2x))
. Mettons donc au même dénominateur : f ′ (x) = =
M

x + sin(x) (2x + sin(2x))(x + sin(x))


2 sin(x) − sin(2x)
. D’après l’étude réalisée dans la première question, les deux facteurs
(2x + sin(2x))(x + sin(x))
du dénominateur sont soit tous les deux négatifs (si x < 0), soit tous les deux positifs, donc leur
produit est positif. La dérivée est donc du signe de 2 sin(x) − sin(2x) = 2 sin(x) − 2 sin(x) cos(x) =
2 sin(x)(1 − cos(x)). Comme 1 − cos(x) ⩾ 0, f ′ (x) est du signe de sin(x). La fonction f est donc
croissante sur chaque intervalle de la forme [2kπ; (2k + 1)π] et décroissante sur chaque intervalle
de la forme [(2k − 1)π, 2kπ], pour k ∈ Z.

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4. On peut faire un petit dessin, ou utiliser de façon plus rigoureuse le changement de variable
Z −b Z b Z b
x = −t, qui donne h(t) dt = −h(−x) dx = h(x) dx. Ici, la fonction g est impaire, donc
Z −2x −a Z 2x a a

f (−x) = g(t) dt = g(t) dt = f (x). La fonction f est paire (ce qui est cohérent avec les
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−x x
variations obtenues.
2x 2x 2x 2x
|t − (t + sin(t))|
Z Z Z Z
1 1 1 1
5. (a) Un bête calcul : f (x) − dt = − dt =⩽ ⩽
x t x t + sin(t) t x t(t + sin(t)) x t(t + sin
puisque | sin(t)| ⩽ 1.
t t
(b) Puisque −1 ⩽ sin(t) ⩽ 1, t+sin(t) ⩾ t−1. Il suffit de prendre t ⩾ 2 pour avoir t−1 ⩾ t− = .
Z 2x Z 2x 22 2
1 2
(c) En reprenant la majoration précédente, on aura ∀t ⩾ A, f (x) − dt ⩽ dt =
x t x t
 2x
2 2 2

Y
− = − + . Cette quantité tend vers 0 quand x tend vers +∞. D’un autre côté,
t 2x x
Z 2x x
1

EM
dt = [ln(t)]2x
x = ln(2x) − ln(x) = ln(2). La combinaison des deux résultats permet
x t
d’affirmer que lim f (x) = ln(2).
x→+∞
1
6. (a) Tout le monde sait que sin(t) ∼ t, donc t + sin(t) = t + t + o(t) ∼ 2t, et g(t) ∼ .
0 t→0 0 2t

D
3
1 sin(t) − t − t3
t
(b) On calcule g(t) − = ∼ ∼ − . La limite de cette différence est donc
2t 2t(t + sin(t)) t→0 2t(2t) 12
A
nulle, on peut prolonger u par continuité en posant u(0) = 0.
(c) La fonction prolongée est continue sur [−1; 1], elle y est donc bornée  d’après Z le théorème
C
2x
1 1
du maximum. Notons M le maximum de |u| sur [−1; 1], alors ∀x ∈ − ; , u(t) dt ⩽
2 2 x
A

Z 2x Z 2x Z 2x
|u(t)| dt ⩽ M dt = M x. On en déduit immédiatement que lim u(t) dt = 0.
x x x→0 x
Z 2x  2x
1 ln |t| 1
(d) Il suffit d’écrire que f (x) = u(t)+ dt = o(1)+ = o(1)+ (ln(|2x|)−ln(|x|)) =
SA

x 2t x→0 2 x 2
1 ln(2)
ln(2) + o(1). Autrement dit, lim f (x) = . Pour savoir si le prolongement est dérivable,
2 x→0 2
2 sin(x)(1 − cos(x))
tentons d’appliquer le théorème du prolongement C 1 : f ′ (x) = ∼
EN

(2x + sin(2x))(x + sin(x)) 0


2
2x × x2 x
∼ . La dérivée a pour limite 0 en 0, la fonction f est donc dérivable en 0 et y admet
4x × 2x 6
une tangente horizontale (notons que, si elle est dérivable, elle a nécessairement une tangente
horizontale en 0 en tant que fonction paire).
M

7. On ne connait à peu près que ça de la fonction :


x −2π −π 0 π 2π
f (−π) f (π)
*
 HH
f f (−2π)  @
@
 j
H
f (2π)
@ln(2)
R
2

On est bien évidemment complètement incapables de calculer les valeurs en π et en 2π (de

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l’autre côté, par parité, les valeurs sont les mêmes), on fait donc ce qu’on peut. La courbe res-
semble à ça :
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Y
EM
Exercice no2

1. Il s’agit de créer une 9-liste de couleurs choisies dans un ensemble à trois éléments (les répéti-
tions sont bien sûr possibles, et l’ordre important), il y a donc 39 = 19 683 coloriages possibles.

D
2. Il faut choisir l’emplacement des trois cases vertes parmi les neuf disponibles, puis choisir la
couleur (parmi les deux restantes) des six cases qui ne sont pas vertes, soit :
A
 
9
× 26 = 5 376
3
C
coloriages possibles (un peu plus d’un quart du total).
A

3. On choisit les trois cases vertes, puis les trois cases bleues parmi les six restantes, et il ne reste
plus rien à choisir, les trois dernières cases seront rouges (peu importe la couleur qu’on choisit
d’abord, c’est équivalent). Donc :
SA

   
9 6
× = 1 680
3 3
coloriages possibles. Moins de 10% des coloriages présentent donc une répartition équilibrée
EN

des trois couleurs !


4. On peut traiter indépendamment ce qui se passe sur chacune des lignes. Sur la première ligne,
par exemple, il faut simplement choisir l’ordre des couleurs, ce qui peut se faire de 3! façons. Au
total on aura donc :
(3!)3 = 216
M

coloriages possibles (c’est évidemment nettement moins que dans la question précédente puis-
qu’il s’agit d’un cas particulier de coloriages utilisant trois fois chaque couleur).
5. Il faut choisir la couleur commune des quatre coins, puis colorier les cinq cases restantes, donc :

3 × 35 = 729

coloriages possibles.

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6. Pas vraiment de méthode plus rapide que de distinguer selon le nombre de cases rouges : un
seul coloriage avec neuf cases rouges, 9 × 2 = 18 coloriages avec huit cases rouges (on choisit la
case qui n’est pas rouge, puis sa couleur parmi les deux restantes), et :
 
9
× 22 = 144
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2
coloriages avec sept cases rouges exactement. Au total, on a donc 163 coloriages avec au moins
sept cases rouges.
7. On choisit la couleur de la case centrale, et il reste huit cases à colorier avec les deux couleurs
restantes, soit :
3 × 28 = 768
coloriages possibles.

Y
Exercice no3

EM
x
1. Pour x ∈ 0, π2 , on pose f (x) = e tan x − sinx x .
 
— Limite de f en 0 :
En développant tanx x et sinx x au voisinage de 0 grâce aux développements limités :

D
tan x ∼ x et sin x ∼ x lorsque x → 0.

Donc :
x
A x
∼ 1 et ∼ 1.
tan x sin x
Par conséquent :
C
f (x) ∼ e1 − 1 lorsque x → 0.
A

Ainsi, la limite de f en 0 est :


lim f (x) = e − 1.
x→0

— Limite de f en π2 :
SA

Au voisinage de π2 , on a tan x → +∞ et sin x → 1. Donc :


x x π
→ 0 et → .
tan x sin x 2
EN

Par conséquent :
π π π
f (x) ∼ e0 − =1− lorsque x → .
2 2 2
π
Ainsi, la limite de f en 2
est :
π
M

limπ f (x) = 1 − .
x→ 2 2
π
 
2. Existence de b ∈ 0, 2 tel que f (b) = 0 :
Les limites de f trouvées précédemment montrent que :
π
lim f (x) = e − 1 > 0 et limπ f (x) = 1 − < 0.
x→0 x→ 2 2
 π
La fonction
 π f est continue sur 0, 2 , donc, par le théorème des valeurs intermédiaires, il existe
b ∈ 0, 2 tel que :
f (b) = 0.

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b
3. Définissons a = tan b
et z = a + ib.
ez a
(a) Montrer que z
= e cos
:
a
b

En posant z = a + ib, on a :

ez = ea+ib = ea eib = ea (cos b + i sin b).


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De plus, la norme z est z = a + ib. En divisant ez par z, on obtient :

ez ea (cos b + i sin b)
= .
z a + ib
Puis, en multipliant numérateur et dénominateur par le conjugué a − ib, on simplifie :

ez ea cos b
= .
z a

Y
(b) En déduire que ez = z :
D’après l’égalité précédente et la condition f (b) = 0, on a trouvé un z tel que :

EM
ez
= 1 =⇒ ez = z.
z
Ainsi, l’existence d’un point fixe z ∈ C tel que ez = z est démontrée.

D
A
C
A
SA
EN
M

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