0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
37 vues19 pages

0-2-Méthodologie Des Exercices Juridiques-Concours Des Auditeurs de Justice 2023

Ce document traite les méthodologies des cas pratiques

Transféré par

Hamidou Diarra
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
37 vues19 pages

0-2-Méthodologie Des Exercices Juridiques-Concours Des Auditeurs de Justice 2023

Ce document traite les méthodologies des cas pratiques

Transféré par

Hamidou Diarra
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 19

Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire

Centre SALDIA SARL édition 2023

Centre SALDIA-SARL
Faladiè, Route de 30 m, près du marché de bétail derrière la station
d’essence Baraka

Contact : (00 223) 22 20 22 67/ 66 38 71 43


(00223) 75 70 90 90/ 78 97 80 29

Prépa du concours des auditeurs de justice édition 2023

Préparation de la méthodologie des exercices juridiques

Préparé et présenté par:


M. Issaka Coulibaly

Docteur en droit privé

Juriste de banque-assurance
Consultant-Formateur

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA
Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire
Centre SALDIA SARL édition 2023

La méthodologie est une étude des méthodes scientifiques et techniques des


procédés utilisés dans une discipline déterminée (Jean-Louis Bergel,
Méthodologie juridique, éd. Thémis Droit privé, PUF, 2001, p.17).
Selon le Dictionnaire Hachette, la méthodologie se définit comme étant
‘’l’ensemble de méthodes appliquées à un domaine particulier de la science,
de la recherche’’ (Dictionnaire Hachette, édition Hachette 2010, p.1033). Elle
s’exprime à travers une démarche rationnelle de l’esprit pour arriver à la
connaissance ou à la démonstration de la vérité. La méthode permet ainsi
d’aboutir à un résultat difficilement contestable, puisque cohérent et
convaincant.
Le juriste a horreur de paraitre ridicule par la qualité de son raisonnement. La
méthodologie de raisonnement du juriste relève d’une particularité liée à la
matière mais aussi à la construction.
En effet, son raisonnement s’appuie sur des textes qu’on appelle communément
la loi. Ainsi, raisonner en droit ne signifie pas dire ce que l’on pense
personnellement sur la question posée. Il s’agit plutôt de faire usage de sa
capacité à pouvoir répondre à une question donnée, et ce, à la lumière de sa
connaissance des textes juridiques. C’est pourquoi les exercices semblent
difficiles pour ceux qui ignorent les règles juridiques, mais amusant pour le
juriste qui maîtrise la méthodologie des exercices juridiques.
Le constat est amer, rares sont les candidats qui savent raisonner en droit. Ce
qu’il faut savoir c’est qu’en droit, on raisonne suivant une méthodologie
particulière appelée la méthodologie des exercices juridiques. Et cette
méthodologie diffère selon le type de sujet soumis à la réflexion du candidat.
Ainsi, le candidat peut être amené à se prononcer suivants des types de
méthodologie tels que :
-la dissertation juridique,
-le cas pratique et la consultation juridique,
-le commentaire de texte,
-le commentaire d’arrêt.
Compte des enjeux liés au concours des auditeurs de justice, il ne serait
nécessaire que d’étudier la méthodologie de la dissertation juridique (Titre I), et
du commentaire de texte juridique (Titre II).

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA
Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire
Centre SALDIA SARL édition 2023

Titre I : La méthodologie de la dissertation juridique


La dissertation est un exercice théorique qui sert à prendre à présenter
clairement l’état d’une question. Elle consiste à exposer de manière claire,
précise et ordonnée des idées sur une question donnée.
Si les candidats semblent avoir une certaine familiarité avec la dissertation
littéraire, philosophique, on peut remarquer que la dissertation juridique
présente certaines particularités.
La dissertation juridique n’est pas un devoir de récitation de cours mais de
réflexion personnelle et originale. Dès lors, la dissertation ne fait pas appel à la
mémoire mais à l’intelligence et à la réflexion.
La dissertation est une démonstration : le candidat doit livrer au correcteur son
approche de la question posée, en la justifiant par des considérations juridiques.
La dissertation juridique est donc un exercice délicat et nécessite alors un effort
de préparation (chapitre I) et de rédaction (chapitre II).
Chapitre I : La préparation de la dissertation juridique
Il s’agit de la phase de réflexion ou d’analyse du sujet. Cette phase passe par la
compréhension du sujet (Section I), le rassemblement des matériaux ou la
recherche d’idées (section II), le recensement des idées forces (section III), la
construction du plan (section IV).
Section I : La compréhension du sujet
Généralement pour comprendre le sujet, le candidat doit procéder par la lecture
du sujet (paragraphe I), l’analyse du sujet (paragraphe II) et la délimitation
du sujet (paragraphe III).
Paragraphe I : La lecture du sujet
On peut préciser qu’une mauvaise compréhension du sujet découle souvent de
sa lecture en diagonal. Le candidat doit lire successivement le sujet trois (3).
La première lecture permet au candidat de mettre le sujet dans son contexte
général. La deuxième lecture permet de comprendre le contexte particulier du
sujet. Pour cela, le candidat doit souligner les mots clés et tenter de lire
minutieusement (lecture articulée et concentrée) le sujet en ne laissant rien
passer. La troisième lecture permet de saisir toutes les subtilités du sujet (pièges
et confusions terminologiques).

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA
Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire
Centre SALDIA SARL édition 2023

Paragraphe II : L’analyse du sujet


Une analyse rigoureuse vous garantit de ne pas passer à côté du sujet ou de
traiter partiellement le sujet. Pour mieux comprendre un sujet de dissertation
juridique, cette analyse doit passer par les termes du sujet (I) mais aussi par les
types de sujet (II).
I-L’analyse des termes du sujet
L’analyse des termes du sujet consiste à sélectionner les termes clés et à
donner la signification des termes clés. Ainsi, le candidat doit donner la
signification de chaque mot pris isolément, puis la signification de tous les
mots ensemble.
II-L’analyse des types de sujet
De manière générale, les candidats rencontrent plusieurs types de sujets : les
sujets thématiques (A), les sujets interrogatifs (B), les sujets synthétiques (C),
les sujets comparatifs (D).
A-Les sujets thématiques
Les sujets thématiques sont appelés ‘’sujets plats’’, ‘’sujets titres’’ ou ‘’sujets
intitulés’’.
Les sujets thématiques sont des sujets qui portent sur des thèmes dont leur
énoncé, très général, laisse au candidat une marge de liberté : sous réserve de ne
pas le dénaturer. Ces types de sujets offrent plusieurs approches possibles.
Des connaissances très précises sont certes attendues par le correcteur, mais le
candidat dispose d’une grande latitude pour poser une problématique, pour
donner une dynamique au sujet dont l’intitulé pourrait être le titre d’un
chapitre, d’une section, d’un paragraphe du cours. Il peut aussi s’agir d’une
notion, d’un concept ou d’une institution et il reviendra alors au candidat d’en
rendre compte de façon cohérente.
Ce type de sujet assez dangereux, car il exige un sens de l’organisation, de
maîtrise de la théorie et de structuration des idées particulièrement fortes.
Exemples de sujet thématique : la cause en droit des contrats, la notion de
capacité en droit, le divorce en droit malien, la liberté contractuelle, l’absence,
la protection des mineurs……

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA
Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire
Centre SALDIA SARL édition 2023

B-Les sujets interrogatifs


Les sujets interrogatifs sont appelés ‘’sujets questions’’ ou ‘’sujets
interrogation’’. Ce type de sujet pose une question précise au candidat et à
laquelle il doit répondre dans l’ensemble de son devoir.
Les sujets interrogatifs sont les plus sécurisants que les sujets thématiques mais
laissent moins de liberté au candidat. L’approche du sujet interrogatif est en
effet prédéterminer un devoir-réponse. L’exercice se rapporte directement et
précisément à la question posée. Cependant, le plus souvent, des réponses
variées peuvent être données à condition qu’elles soient solidement
argumentées.
Le sujet interrogatif permet de tester l’aptitude du candidat à utiliser ses
connaissances dans un cadre très strict, sa capacité à défendre une véritable
thèse, ce qui interdit au candidat de réciter ses connaissances, sans
discernement.
Exemples de sujets interrogatifs : La société est-elle un contrat ou une
institution ? L’égalité entre associés est-elle un principe fondamental du droit
des sociétés ? La protection des mineurs est-elle suffisante en droit malien ? Le
consentement est-il une condition suffisante pour la formation du contrat ?
C-Les sujets synthétiques
Ils sont encore appelés ‘’sujets de synthèses’’. Les sujets synthétiques sont des
sujets qui nécessitent de réunir plusieurs questions réparties dans l’ensemble du
programme. Dans ce cas, il faut éviter le piège qui consiste à ne traiter que le
premier aspect du sujet qui vient immédiatement à l’esprit. Il faut prendre le
temps pour visionner tout le cours et dresser l’inventaire complet des
questions qui se rapportent au sujet. Ensuite, il convient de réaliser une
synthèse de ces questions.
Exemples de sujets synthétiques : La vérité en droit civil, la fidélité dans le
couple, la dévolution successorale de l’enfant naturel décédé….
D-Les sujets comparatifs
Les sujets comparatifs constituent une espèce de sujet de synthèse. Il conduit à
examiner deux notions qui, souvent, ont été présentées séparément dans le
cours. Cependant, l’exercice se complique car il est indispensable d’examiner
ces notions en parallèle. Autrement dit, il ne s’agit pas de deux sujets

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA
Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire
Centre SALDIA SARL édition 2023

descriptifs distincts mais d’un seul et unique sujet de synthèse. Ici les deux
éléments à comparer sont d’égale valeur ou appartiennent à la même catégorie
juridique.
Parfois ce genre de sujet est clairement énoncé dans l’intitulé. Ainsi, l’auteur du
sujet exprime clairement qu’il faut comparer deux notions.
Exemple : Comparez la situation de l’associé d’une SNC avec celle de
l’associé d’une SARL, Comparez le dol et l’erreur.
D’autres fois, il peut être déduit de l’utilisation dans l’intitulé de la conjonction
de coordination « et ». Par exemple : l’absence et la disparition, la nullité et le
divorce, la possession et la détention précaire.
Cependant, l’emploi du mot « et » n’est pas toujours synonyme d’un sujet de
comparaison entre les deux éléments qu’il relie. Souvent, il a pour objet
d’inviter au candidat à réfléchir sur l’influence que peut exercer l’un des
éléments sur l’autre. Il s’agit d’une influence unilatérale, c’est l’hypothèse où
l’un des termes est plus large ou plus influent que l’autre.
Exemple : Le mariage en droit malien et les conventions internationales ;
l’absence et la personnalité juridique ; le mineur et l’exercice de ses droits…..
Paragraphe III : La délimitation du sujet
La délimitation du sujet permet de circonscrire le champ d’application du
sujet. Elle consiste à déterminer la sphère du sujet, ses limites.
Cette étape fondamentale prévient le risque de hors sujet mais surtout met en
lumière la problématique à soulever ainsi qu’une ébauche de plan. Une
délimitation correctement menée est la clé d’une dissertation réussie.
Le piège, à ce stade de la préparation, est de restreindre arbitrairement le sujet
ou de partir sur une mauvaise voie en ne recherchant pas une délimitation
exacte et complète du sujet.
Section II : Le rassemblement des matériaux ou la recherche d’idées
Après la délimitation du sujet, l’opération suivante consiste à ressembler les
matériaux c’est à dire les informations, les idées, les connaissances
nécessaires pour le traiter. Pour ce faire plusieurs moyens peuvent être utilisés.
Généralement la technique utilisée consiste à situer le sujet dans le ou les
chapitres du cours dispensé par le professeur. Les textes de loi peuvent
également être mis à contribution. Après les textes de loi relatifs au sujet
proposé, la doctrine peut être utilisée, de même que la jurisprudence.

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA
Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire
Centre SALDIA SARL édition 2023

Pour traiter le sujet, le candidat met également à contribution sa mémoire afin


de rassembler les idées nécessaires. Il est évident que sans connaissances
juridiques, il est impossible de traiter une dissertation juridique. Ainsi, peuvent
entrer également dans la recherche des matériaux les réflexions personnelles.
Section III : Le recensement des idées forces
Après avoir rassemblé les matériaux, le candidat doit recenser les idées forces.
Il doit s’agir des intérêts du sujet (paragraphe I) et de la problématique
(paragraphe II).
Paragraphe I : Les intérêts du sujet
Il s’agit à ce niveau de présenter les intérêts théoriques, pratiques et
historiques, c’est-à-dire, l’actualité (revirement de jurisprudence, réforme
législative, sociologique, etc.) et l’importance juridique ou numérique (en terme
de contentieux) de la question posée.
L’intérêt répond à la question ‘’pourquoi va-t-on le dire’’. Il s’agit ici de mettre
en évidence l’importance du sujet sur le plan du droit et le cas échéant dans la
vie courante.
L’objectif est de mettre en relief le sujet. Ainsi, le candidat doit expliquer que
le sujet est intéressant, mais surtout pourquoi et en quoi il est intéressant.
Paragraphe II : La problématique du sujet
La problématique du sujet est la question centrale à résoudre dans un sujet.
Elle est la question que l’on se pose. Mais la problématique n’est pas n’importe
quelle question, car elle suppose que la réponse soit une démonstration.
Cependant, la problématique permet la mise en perspective des connaissances
que le candidat peut avoir sur le sujet. Ainsi, elle doit être claire,
compréhensible et surtout pertinente. C’est elle qui doit conditionner votre plan
et non l’inverse.
Section IV : La construction de plan du sujet
La notion de plan du sujet de dissertation juridique fait appel à son élaboration
(paragraphe I) mais aussi aux types de plan (paragraphe II).
Paragraphe I : L’élaboration du plan
La dissertation juridique est sans doute l’exercice dans lequel le plan est exigé.
Elaborer un plan consiste à regrouper des idées. Ces idées doivent être
logiquement regroupées afin de permettre la démonstration du sujet. Ainsi, le

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA
Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire
Centre SALDIA SARL édition 2023

plan doit permettre au candidat d’exposer sa démonstration, mais aussi de


convaincre le correcteur de la cohérence de sa pensée et de la pertinence du
cheminement choisi pour l’exprimer.
Le plan est la réponse que l’on donne à la problématique. D’ailleurs, on dit
qu’ils liés. On retient que le plan d’un sujet de dissertation est donc la
formulation affirmative de la problématique. Il est en principe composé de deux
parties (I et II) et chaque partie composée de deux sous parties (A et B).
C’est sur la base des idées obtenues que le plan se construit. Mais ces idées ne
doivent donc pas être « inventées », rajoutées ou cherchées ailleurs. Elles se
déduisent du cheminement de pensée lors de l’élaboration de la problématique.
La problématique est commandée par le sujet. Le plan est commandé par la
problématique, ou, plus précisément, par l’idée directrice que le candidat avait
dégagée. Il convient donc d’adopter un plan qui suive une ligne directrice claire,
que l’on s’attache à respecter et à démontrer.
Concrètement, le plan est le résultat d’une démarche personnelle commandée
à la fois par la nature du sujet et la capacité de raisonnement du candidat.
Paragraphe II : Les différents plans de dissertation juridique
On retrouve deux (2) grands types de plan : plan d’idées et des plans
techniques.
Concernant le plan d’idées, il s’agit d’est un plan qui valorisera toujours votre
travail. Il est construit à partir d’une idée que vous avez du sujet exposée en
deux parties.
Exemple de plan d’idées sur le sujet le juge administratif, juge constitutionnel
I- Le juge administratif, un juge ostensiblement constitutionnel
II- Le juge administratif, un juge discrètement constitutionnel
Cependant, les plans d’idées sont les plus risqués car si le correcteur ne partage
pas vos idées, non seulement le candidat risque d’être pénalisé sur le fond, mais
le plan aussi va s’écrouler alors qu’un plan technique le mettra à l’abri de ce
risque.
Concernant les plans techniques, on peut trouver plusieurs techniques. Il
s’agit :
-du plan chronologique, il consiste à reprendre une évolution historique, et à
la scinder en deux ou trois dates qui en constituent les césures.

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA
Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire
Centre SALDIA SARL édition 2023

-du plan synthétique qui apparaît plus difficile à construire et est souvent jugé
(à tort) plus périlleux par les étudiants. À l’inverse des deux précédents, il
permet d’éviter la simple description : il consiste en effet à défendre une thèse
au moyen de deux ou trois arguments qui constituent les parties du devoir.
-du plan de comparaison, pour les sujets de comparaison, il faut proscrire
l’examen séparé des deux termes de la comparaison (Exemple pour le sujet :
Droit et morale, éviter de faire : I- Le droit II- La morale). A la limite, on peut
envisager de présenter successivement : les ressemblances (I) et les différences
(II), en habilitant ces intitulés.
- du plan de continuation : le plan type le plus utilisé est celui dit « de
continuation », dont les deux parties se prolongent en intégrant deux aspects
distincts du sujet.
Exemples de plans de continuation :
I- Les conditions II- Les effets
I-La forme II- Le contenu
I- La formation II- L’exécution
I- Les sujets ou les titulaires du droit II- L’objet ou le contenu du droit
I-Le principe II-Les exceptions
I-La nature juridique II-Le régime juridique

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA
Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire
Centre SALDIA SARL édition 2023

Chapitre II : La rédaction de la dissertation juridique


La dissertation juridique est un travail rigoureux dont l’objet est l’exposé,
l’application des règles de droit relatives à une question déterminée. Elle
comprend traditionnellement une introduction assez étouffée (section I), un
corps de devoir (section II) subdivisé en deux parties, et une conclusion
(Section III).
Section I : L’introduction
Très souvent négligée par certains candidats, l’introduction est aussi importante
que les autres parties de la dissertation juridique. Une bonne introduction
permet d’influencer favorablement le correcteur.
L’introduction doit répondre aux trois (3) questions suivantes :
-De quoi dois-je parler ? (définition des termes du sujet)
-Pourquoi dois-je parler de ce sujet ? (déterminer des intérêts du sujet)
-Et comment vais-je parler du sujet ? (annoncer le plan).
Faire une introduction d’une dissertation juridique consiste à passer par
différentes phases :
-introduire le sujet dans son contexte (amener le sujet) de manière progressive.
On utilise généralement la méthode de l’entonnoir. Parfois, d’autres méthodes
peuvent être choisies par le candidat, il s’agit notamment de la méthode par
citation, de la méthode anecdotique.
-présenter le sujet et l’expliquer brièvement,
-si possible évoquer l’historique du sujet,
-reformuler le sujet qui permet de différencier le sujet des notions voisines et
même de délimiter le sujet,
-parler de l’intérêt du sujet,
-déterminer la problématique du sujet,
-faire l’annonce du plan.

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA
Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire
Centre SALDIA SARL édition 2023

Section II : Le corps du devoir


Le corps du devoir est la partie de la dissertation juridique qui répond à la
problématique soulevée. Il est présenté dans un plan comportant, en principe,
deux parties (I et II) et exceptionnellement trois parties (I, II, III). Ces parties
sont subdivisées en sous-parties (A et B).
Ainsi, chacune des sous parties donne un aspect de la réponse qui lorsqu’il est
unit à l’aspect de la donnée par l’autre partie forme une réponse complète à la
question centrale.
Une cohérence d’idées doit se ressentir dans les deux parties et leurs sous
parties de sorte que l’ensemble puisse donner l’impression de former un
‘’tout’’.
Section III : La conclusion
En principe, dans le cadre de la dissertation juridique, la conclusion n’est pas
nécessaire. On dit qu’elle est facultative. Mais si le candidat décide de faire une
conclusion à son devoir, celle-ci ne doit pas être le résumé ou le catalogue des
idées non développées dans le corps du devoir. Elle doit principalement
permettre d’aborder un problème nouveau qu’on n’a pas traité dans le sujet
mais qui est en rapport avec le sujet.
Ainsi, la conclusion poursuit deux objectifs : faire la synthèse de ce qui a été
dit, le candidat doit retracer les enseignements essentiels de sa réflexion. Donc,
la conclusion constitue le point d’aboutissement de la démonstration.
Celle-ci doit aussi élargir la réflexion soit en proposant une solution soit en
formulant une question plus générale à laquelle conduit la réflexion du candidat
mais qu’il n’avait pas traitée car elle ne rentre pas dans son sujet.

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA
Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire
Centre SALDIA SARL édition 2023

Titre II: La méthodologie du commentaire de texte juridique


Comme la dissertation, le commentaire de texte est aussi un exercice
fondamental. Si dans la dissertation la démonstration est la démarche
intellectuelle que l’on demande au candidat, dans le commentaire de texte ce
qui est demandé est un autre exercice. Donc, savoir analyser et apprécier un
texte est également indispensable pour évaluer les aptitudes d’un juriste dans
un examen ou dans un concours administratif ou professionnel.
Cependant, certains candidats peinent à distinguer l’exercice du commentaire de
celui de la dissertation. Par exemple s’il est demandé aux candidats de
commenter l’article 2 du code civil français au terme duquel : « la loi ne
dispose que pour l’avenir, elle a un effet rétroactif », les développements ne
sauraient être les mêmes que s’il s’agissait de dissertation ainsi formulée :
« l’application de la loi dans le temps ».
En réalité, la démarche intellectuelle du commentaire est l’inverse de la
dissertation. Le commentaire est un travail d’analyse, la dissertation est un
travail de synthèse. En droit commenter c’est décomposer, disserter c’est
composer.
La question se pose à ce stade de savoir quelles différences existe-t-il entre
l’analyse et la synthèse ?
L’analyse est la recherche des éléments qui entrent dans la composition de la
chose à examiner. C’est une décomposition, c’est la détermination des parties
qui forment un tout. La synthèse est la démarche inverse qui consiste à
construire un tout à partir de plusieurs éléments.
L’analyse et la synthèse ont des leurs exercices spécifiques dans la formation du
juriste. La synthèse se fait par voie de dissertation et de note de synthèse tant
disque, l’analyse se fait par voie de commentaire de texte de loi, de texte de
décision de justice ou de texte de doctrine.
De tout ce qui précède, on peut dire que le commentaire de texte consiste à
analyser, expliquer et apprécier une disposition normative en la replaçant dans
son contexte. Il s’agit de ce fait d’un exercice destiné à donner le sens, la valeur
et la portée d’un texte. Pour cela, le candidat doit développer et approfondir à

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA
Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire
Centre SALDIA SARL édition 2023

l’aide de connaissances acquises les idées qui sont contenues dans le texte à
commenter. L’exercice peut porter sur un texte de loi, sur un texte de doctrine
ou sur un ensemble de textes d’auteurs différents portant sur le même thème. Il
s’agit ici de montrer comment se mène le travail d’analyse, c’est-à-dire de
décomposition.
Cet exercice n’impose pas au candidat de trouver une solution à un problème
juridique, comme dans un cas pratique, ou de formuler un problème juridique,
comme dans un commentaire d’arrêt. Par conséquent, le candidat doit éviter de
glisser vers un autre type d’exercice juridique comme le commentaire de
décision et la dissertation juridique. Ainsi, on en déduit que le commentaire de
texte n’est pas un exercice facile. Il suppose de solides connaissances en droit
et le strict respect de la méthodologie.
Pour un juriste, savoir commenter un texte est indispensable mais difficile. Cela
suppose une bonne préparation (chapitre I) et une présentation claire de sa
rédaction (chapitre II).
Chapitre I : La préparation du commentaire de texte juridique
La préparation du commentaire comporte deux étapes : la compréhension du
texte (section I) et l’élaboration du plan (section II).
Section I : La compréhension du texte
La compréhension du texte nécessite de franchir différentes étapes. Tout
d’abord, elle débute par une lecture du texte (paragraphe I). Ensuite, cette étape
sera suivie de l’examen du texte (paragraphe II). Puis, il sera question de
l’analyse du texte (paragraphe III). Enfin, cette phase sera clôturée par
l’appréciation du texte (paragraphe IV).
Paragraphe I : La lecture du texte
Pour comprendre le sujet, le candidat doit lire le texte attentivement trois fois. A
ce stade, il est recommandé au lecteur de ne pas souligner des mots ou
marquer les divisions du texte car cela paraît à notre sens trop tôt. Cette
première lecture permet de dégager la ou les idées essentielles du texte. Après
cette première lecture, le candidat doit ensuite procéder à une deuxième lecture
du texte, cette fois le crayon à la main, il doit ainsi souligner les mots-clés, les
mots à expliquer. Le commentaire peut nécessiter l’explication de ces mots.
Cette deuxième lecture qui suppose de lire à nouveau le texte paragraphe par
paragraphe (lecture corps à corps) permet de mettre le sujet dans son contexte
particulier.

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA
Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire
Centre SALDIA SARL édition 2023

Paragraphe II : L’examen du texte


Dans cette phase, il convient de ‘’questionner’’ le texte afin de réunir sur le
texte des informations essentielles qui constituent sa ‘’mise en situation’’. Ces
informations permettent d’identifier le texte à commenter. C’est pourquoi, il
importe de savoir: sa date, son auteur et son support.
La date d’élaboration du texte permet de le rapprocher d’autres textes ou
décisions antérieurs, simultanés ou postérieurs, susceptibles d’éclairer le
candidat sur le contexte de son adoption.
L’identité de l’auteur du texte permet de renseigner le candidat sur l’origine du
texte (code des personnes et de la famille, un doctrinaire célèbre), sur son
objectif et les circonstances de son élaboration.
Le support du texte permet de renseigner le candidat sur la nature du texte à
commenter (loi, décret, texte doctrinal). Ainsi, le support du texte dont il est
issu permet de connaître sa valeur et son importance.
Dans cette méthode du questionnement du texte, on se sert à la fois des
apports du texte à commenter et de ses propres connaissances.
Paragraphe III : L’analyse du texte
Après avoir examiné le texte, le candidat doit analyser ses termes ainsi que sa
structure grammaticale et logique. Cette analyse doit porter les termes du texte
et sur la structure du texte.
Concernant l’analyse des termes du texte, chaque terme du texte doit être
défini dans son sens courant et juridique. Les mots et expressions employés
doivent être minutieusement analysés. S’il existe plusieurs sens ou un risque de
confusion, le candidat doit expliquer les termes en recherchant l’intention de
l’auteur et l’interprétation de la jurisprudence.
Concernant la structure du texte, il s’agit de répondre à la question comment
le texte à commenter est-il bâti ? La réponse à cette question permet d’analyser
la structure grammaticale du texte et la structure logique du texte.
La structure grammaticale du texte est utile pour élaborer le plan du
commentaire. Le candidat doit relever les propositions principales et
subordonnées, les articles définis, les conjonctions de coordination : « et », « ou
», les ponctuations….

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA
Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire
Centre SALDIA SARL édition 2023

La structure logique du texte correspond au mode de raisonnement et


d’argumentation de son auteur ainsi qu’à la méthode législative qu’il a utilisée
c’est-à-dire ce qu’il a dit et comment il l’a dit.
La structure logique du texte aide le candidat pour la construction du plan. On
peut trouver une règle (un principe) et ses exceptions. Par exemple, l’article 544
du Code civil français pose le principe selon lequel « La propriété est le droit de
jouir et de disposer des choses de la manière la plus absolue », ainsi qu’une
limite : « pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les
règlements ».
L’analyse du texte est indispensable mais ne suffit pas. Le commentaire de texte
suppose également son appréciation.
Paragraphe IV : L’appréciation du texte
Après avoir examiné et analysé le texte, il faut l’apprécier. Pour cette étape, le
candidat doit faire appel à ses connaissances relatives au sujet proposé. Ces
connaissances doivent portées sur la période précédant l’adoption du texte, celle
de l’adoption du texte et celle suivant l’adoption du texte.
La période qui précède l’adoption du texte concerne le prétexte. Il s’agit du
motif pour lequel le texte a été adopté.
Après le prétexte, il s’agit d’apprécier le texte. Le texte adopté doit être apprécié
par rapport à son efficacité et son effectivité. De ce fait, le commentaire doit
donner l’occasion de vérifier si l’auteur a atteint son but.
Après l’adoption du texte, le commentaire doit permettre d’apprécier le
contexte. Ainsi, on apprécie comment ont réagi la jurisprudence, la doctrine, les
professionnels. Ont-ils approuvé ou critiqué la position du texte à commenter.
Ce texte va-t-il été strictement appliqué ? Il s’agit de se prononcer sur le futur
du texte.
Section II : L’élaboration du plan de commentaire
Comme la dissertation juridique, le plan du commentaire de texte doit
comporter un plan de deux parties (I et II) et quatre sous-parties (A, B et A, B)
de longueur et d’intérêt équivalents. Ce plan doit être dicté par l’idée générale
qui domine le texte et sa cohérence.
Comme le souligne si bien un auteur, ‘’il n’y a pas de plan-type valable pour
tous les commentaires de texte. Le plan doit être adapté à chaque texte. On

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA
Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire
Centre SALDIA SARL édition 2023

peut simplement indiquer une méthode pour trouver le plan’’. Et pour y


arriver, il propose les cas suivants :
-le premier cas, le plus fréquent, est celui où le texte traite de deux ou trois
problèmes. Ces problèmes feront les parties du commentaire. Sauf obstacle
logique, on traite les problèmes par ordre d’intérêt décroissant.
-le deuxième cas, par exemple celui d’un texte court ne traitant que d’un
problème, peut faire l’objet d’un plan technique.
Exemple : on peut élaborer ce plan
I-les conditions d’application du texte
II-La portée du texte
Le plan doit être détaillé de manière à faciliter la rédaction. Ainsi, on s’appuie
sur la structure du texte pour construire votre plan. Chaque sous-partie doit
correspondre à l’analyse et à l’appréciation d’un passage du texte. Ainsi donc le
candidat ne doit, en aucun cas, examiner et analyser le texte dans la première
partie et l’apprécier dans la seconde.
Cependant, pour élaborer le plan d’un commentaire, le candidat doit être
attentif :
- à la structure typographique (phrase, alinéa, virgule…)
Ainsi, l’article 2 du code civil français dispose que : « La loi ne dispose que
pour l’avenir; elle n’a point d’effet rétroactif ». Le signe de ponctuation (point-
virgule) de cette disposition en fait ressortir la structure qui peut inspirer le
candidat pour l’élaboration du plan. En effet, ce texte énonce deux principes
d’abord: la vocation de la loi nouvelle à régir les situations futures et ensuite: le
refus d’application de la loi nouvelle aux situations passées.
Ainsi, pour commenter l’article 2 du code civil français, on peut proposer
comme plan :
I- La vocation de la loi nouvelle à régir les situations futures
A-L’application immédiate de la loi nouvelle
B-La survie exceptionnelle de la loi ancienne
II-Le refus d’application de la loi nouvelle aux situations passées
A-Le principe de non rétroactivité de la loi nouvelle
B-Le domaine du principe de non rétroactivité

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA
Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire
Centre SALDIA SARL édition 2023

- à la structure grammaticale (proposition principale, subordonnée(s), mots ou


concepts clés…)
Par exemple, l’article 2276 alinéa 1er du Code civil français dispose que : « En
fait des meubles, la possession vaut titre ». Ce texte est composé d’une seule
phrase sans ponctuation particulière et l’analyse de la structure typographique
ne permet pas de construire un plan. En revanche, il est composé d’une
première proposition indépendante (en fait des meubles) et d’une seconde
proposition indépendante juxtaposée (la possession vaut titre).
On peut proposer d’étudier à travers un plan :
I- Les conditions exigées par la loi
A-Les conditions relatives à la nature du bien
Les biens meubles corporels (les immeubles et les meubles incorporels sont
exclus)
B-Les autres conditions exigées par la loi
-les conditions relatives à l’état du possesseur
-les conditions tenant à la qualité de la possession
II-Les effets résultant de la loi
A-L’acquisition du titre de propriété par le possesseur
B-L’action en revendication par le véritable propriétaire
- à la structure logique (changement d’idée, de situation, énoncé d’un principe,
d’une exception, d’un cas particulier…).
Cette structure logique, visant deux situations différentes, peut correspondre au
plan du commentaire d’article.
Lorsque l’analyse du texte est terminée et le plan élaboré, le candidat doit
aborder alors la seconde étape du commentaire du texte: la rédaction.
Chapitre II : La rédaction du commentaire
La rédaction du commentaire exige le respect de la forme et du fond. La
maîtrise de la forme nécessite une bonne présentation du devoir, la mise en
cohérence entre les titres et les sous titres et une meilleure structuration du
travail. Le contenu rappelle une maîtrise de l’orthographe, de la grammaire et
du langage juridique.

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA
Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire
Centre SALDIA SARL édition 2023

La structure du devoir comprend trois parties bien distinctes : l’introduction


(section I), le corps du devoir (section II) et la conclusion (section III).
Section I : L’introduction
L’introduction représente un tiers du devoir. Dans cette partie le doit être
présenté en respectant les étapes suivantes :
1-La nature du texte (article d’un texte, article d’un projet de texte, article
d’un avant-projet de texte ou article d’un règlement, extrait d’un texte de
doctrine ou d’un discours),
2-La mise en situation du texte (origine, nature, date);
3-Le contexte du texte : contexte général du texte, contexte précis du texte
(indication générale sur l’environnement juridique du texte) la thèse ou
l’opinion généralement défendue par l’auteur et en rapport avec le sujet;
4-Indiquer l’intérêt, l’actualité, l’importance du thème ;
5-L’annonce du plan.
Section II : Le corps du commentaire
La présentation du corps du commentaire consiste à donner un contenu au plan
élaboré pour le commentaire. Ainsi, le candidat doit :
1-présenter les différentes parties du commentaire ;
2-les solutions contenues dans le texte à commenter vont faire l’objet de
développement;
3-l’on cherche à relever leur crédibilité à la lumière de la pratique juridique en
vigueur de la doctrine, de la législation et du droit comparé.
En outre, le candidat doit penser aux chapeaux sous les titres des parties pour
annoncer les sous-parties et à la transition entre les deux grandes parties. Les
intitulés doivent être précis, de préférence courts, sans verbe conjugué et
correspondre parfaitement au contenu de la partie ou de la sous-partie. Il est
d’ailleurs conseillé de compléter les titres après avoir rédigé les sous-parties.
Section III : La conclusion
Le commentaire de texte doit se terminer par une brève conclusion. Elle ne doit
pas être un résumé ou une nouvelle idée. Le but de la conclusion est d’achever
l’analyse et de constituer une ouverture sur l’avenir. Ainsi, on doit établir une

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA
Prépa du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire
Centre SALDIA SARL édition 2023

sorte de bilan sur l’application du texte, et de faire une ouverture, une


perspective d’avenir.

Dr Issaka Coulibaly
Consultant formateur au Centre SALDIA

Vous aimerez peut-être aussi