Wa0037.
Wa0037.
En basant sur le code de la famille et le cours de Monsieur ENNAIMY j’ai collecté ce simple résumé. je spére qu’il va
vous aidez à comprendre cette matière pour avoir des bonnes notes.
Définitions ;
- La succession ; est l'ensemble des biens ou droits patrimoniaux laissés par le de cujus.
- L'héritage ; est la transmission d'un droit, à la mort de son titulaire, après liquidation de la succession, à
la personne qui y prétend légalement, sans qu'il y ait ni libéralité ni contrepartie.
- Le Fardh est une part successorale déterminée, assignée à l'héritier. La succession est dévolue, en
premier lieu, aux héritiers à Fardh.
- Le Taâsib consiste à hériter de l'ensemble de la succession ou de ce qui en reste, après l'affectation des
parts dues aux héritiers à Fardh.
- aceb par eux meme : c’est l’héritier qui n’a pas besoin de qqn pour le rendre Aceb ( voyez le tableau
des héritiers Par voie de taasib en dessous) il s’agit des héritiers masculins (des hommes) .
-aceb par autrui : c’est l’héritier qui a besoin d’un autre pour lui rendre Aceb .le cas des femmes qui ont
besoin d’un frére pour les rendre dans les catégories des héritiers aceb( voyez le tableau des héritiers Par
voie de taasib en dessous).
-aceb avec autrui : c-à-d les filles lorsque les sœurs sont en présence avec les filles . les filles sont
considérées commeaceb avec autrui (voyez le tableau des héritiers Par voie de taasib en dessous)
- Alaaoul ا لعول: lorsque les parts de la succession(le numérateur)dépasse largement le dominateur, c’est
une technique qui fait subir les héritiers une réduction proportionnelle à leur parts .
- Arrad (الردle retour d’accroisement) lorsque les héritiers divisent la succession et reste qlq chose
comme le cas d’un défunt qui a laissé : la mére et une épouse.
-Le testament : est l'acte par lequel son auteur constitue, sur le tiers de ses biens, un droit qui devient
exigible à son décès.
- legs obligatoire :Lorsqu'une personne décède en laissant des petits-enfants issus d'un fils ou d'une fille
prédécédé(e) ou décédé(e) en même temps qu'elle, ces petits-enfants bénéficient, dans la limite du tiers
disponible de la succession, d'un legs obligatoire.
1
Les causes de l’héritage
L’éxistence de l’héritier : Le successible doit étre encore Etre uni au de cujus par lien qui
l’existence de l’ héritier au Vivant au moment de l’ouverture confére de successible. Ces liens
moment du décés réel ou de la succession. sont ;
présumé.
- la parenté.
- le mariage.
-l’islam.
Les héritiers à Fardh Les héritiers par Taâsib Les héritiers à la fois à Les héritiers à Fardh
seulement sont au seulement sont au Fardh et par Taâsib ou par Taâsib, mais
nombre de six. nombre de huit sont au nombre de qui ne peuvent réunir
deux les deux qualités,
sont au nombre de
quatre
-la fille,:
la mère, l'aïeule, -le fils, -le père et le grand
l'époux, l'épouse, le pére.
-le fils du fils à l'infini, - la fille du fils,
frère utérin et la sœur
utérine. - le frère germain, - la sœur germaine
- l'oncle germain,
-l'oncle paternel et le
fils de chacun d'eux à
l'infini.
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DES HERITIERS A FARDH
Les parts de Fard hsont au nombre de six : la moitié, le quart, le huitième, les
deux tiers, le tiers et le sixième.
Les bénéficiaires Conditions
Les parts
de Fardh
la moitié 1) l'époux -à condition que son épouse n'ait laissé
aucune descendance à vocation
successorale tant masculine que féminine;
2) la fille -à condition qu'elle ne se trouve en
présence d'aucun autre enfant du de cujus
de sexe masculin ou féminin ;
3) la fille du fils -à condition qu'elle ne se trouve en présence
d'aucun enfant du de cujus de sexe masculin
ou féminin, ni d'enfant de fils au même degré
qu'elle;
1)l'épouse
le -Lorsque son époux laisse une descendance
ayant vocation successorale.
huitième
les deux 1) deux filles ou plus du de cujus -en l'absence de fils;
tiers
2) deux filles ou plus du fils du de cujus -à condition qu'elles ne se trouvent pas en
présence d'enfant du de cujus de sexe
masculin ou fémininet de fils du fils au même
degré qu'elles;
3
le tiers 1)la mère. à condition que le de cujus ne laisse pas
de descendants ayant vocation
successorale, ni deux ou plus de frères et
soeurs, même s'ils font objet d'éviction
(Hajb);
3) la fille ou plusieurs filles de fils -à condition qu'elle (s) soit (ent) en concours
avec une seule fille du de cujus et qu'il n'y ait
pas de fils de fils au même degré qu'elle (s);
4) la soeur ou plusieurs soeurs consanguines -à condition qu'elle (s) soit (ent) en concours
avec une seule soeur germaine et qu'il n'y ait
avec elle ni père ni frère consanguin, ni
enfant de sexe masculin ou féminin;
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L'HERITAGE PAR VOIE DE TAASIB
Il y a trois sortes d'héritiers âsaba( 348 C.F) :
1) les héritiers âsaba par eux-mêmes;
2) les héritiers âsaba par autrui;
3) les héritiers âsaba avec autrui ;
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Les articles du code de la famille Qu’il faut retenir :
Article 353
Lorsque le père ou l'aïeul est en concours avec la fille ou la fille de fils à l'infini, il a droit au sixième de la
succession à titre d'héritier à Fardh et à ce qui reste de celle-ci, à titre d'héritier âsib.
Article 354
1) Lorsque l'aïeul paternel est en présence uniquement de frères germains et/ou de sœurs germaines ou
lorsqu'il est en concours uniquement avec des frères consanguins et/ou des sœurs consanguines, il a
droit à la plus forte des deux parts suivantes : le tiers de la succession ou la part lui revenant après le
partage avec les frères et sœurs.
2) Lorsqu'il est en présence à la fois de frères et sœurs germains et consanguins, il a droit à la plus forte
des deux parts suivantes : le tiers de la succession ou la part lui revenant après le partage avec les frères
et sœurs, en appliquant la règle de la mouâdda.
3) Lorsqu'il est avec des frères et sœurs et des héritiers à Fardh, il a droit à la plus forte des trois parts
suivantes : le sixième de la succession, le tiers du reste de la succession après prélèvement des parts des
héritiers à Fardh ou la part lui revenant après partage avec les frères et sœurs, en qualité d'héritier de
sexe masculin, en appliquant, dans tous les cas, la règle de la mouâdda.
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L'éviction totale ne peut frapper les six héritiers suivants : le fils, la fille, le père,
la mère, l'époux et l'épouse.
Tabeau d’éviction totale
L'éviction totale se produit dans les cas suivants :
N° L’héritier L’héritier qui évince totalement cet héritier en
cas de leur présence.
1 le fils de fils le fils seulement, et le plus proche des petits-fils évince les
petits-fils les plus éloignés
2 la fille de fils le fils ou par deux filles, sauf si elle est en présence d'un
fils de fils du même degré qu'elle ou inférieur au sien qui
lui devient âsib
6 la soeur consanguine deux soeurs germaines, sauf si elle est en présence de frère
consanguin;
7 le fils du frère germain l'aïeul et le frère consanguin, ainsi que par ceux qui
évincent ce dernier
8 le fils du frère le fils du frère germain et par ceux qui évincent ce dernier;
consanguin
12 le fils de l'oncle le fils de l'oncle paternel germain et par ceux qui évincent
paternel consanguin celui-ci;
13 le frère utérin et la le fils, la fille, le fils de fils et la fille de fils à l'infini, le père
soeur utérine et l'aïeul;
7
L'éviction partielle se produit dans les cas suivants :
L’héritier L’héritier qui évince partiellement cet héritier en
cas de leur présence.
1 la mère : sa part de Fardh est ramenée du tiers au sixième par le fils,
le fils de fils, la fille, la fille de fils, et aussi par deux ou
plusieurs frères et sœurs, qu'ils soient germains,
consanguins ou utérins, héritiers ou évincés;
8 la fille, la fille de fils, chacune d'elles est transférée, par son frère, de la catégorie
la soeur germaine et des héritiers à Fardh dans celle des héritiers âsaba
la soeur consanguine
consanguine, qu'elle
soit unique ou à
plusieurs.
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les soeurs germaines elles sont transférées dans la catégorie des âsaba par une
et les soeurs ou plusieurs filles ou par une ou plusieurs filles de fils.
consanguines
8
Notion de définitions mathématiques
A-Dénominateur commun.
Dans la fraction A/B , A c’est le numérateur et B est le dénominateur .
Pour faire la soustraction ou l’addition de nombres fractionnels, il faut
chercher un dénominateur commun .
Ce dénominateur est obligatoirement un multiple commun des
dénominateurs ou égal à un des dénominateurs.
Exemple : 1 /2 +1/3 le dénominateur commun est 6 .
Il est obtenu en multipliant les dénominateurs (2*3) pour faire la somme , il
faut réduire ce nombre fractionnel commun (6) par chacun des dénominateurs
. le résultat de chacune de ces divisions est multiplié par le numérateur
correspondant .
Soustraction des nombres fractionnels.
Exemple ;
1/4 - 1/6( ½ + ¾) =1/4- 1/6 *(5/4)
= 1/4 – (5/24)
= 6/24 – 5/24 =1/24
1/2 + 1/3 = (1*3)/6+ (1*2)/6 =5/6
1/4+2/5+3/6= (30*1)/120+(2*24)/120+(3*20)/120=138/120
1/2(1/4+3/5) = 1/2 +(5+12)/20
=1/2 (17/40)
=17/40
B - soit un nombre fractionnel A/B.
On ne change pas, la valeur de la fraction en multipliant le numérateur et le
dénominateur par le meme nombre.
C – Division des nombres fractionnels.
La division est obtenue en multipliant le nombre fractionnel du numérateur par
l’inverse du nombre fractionnel du dénominateur.
Exemple ;
A/B numérateur
C/D dénominateur
C – équation à une inconnue .
Généralement l’inconnue d’une équation mathématique est appelée X. une
équation à une inconnue est du type Bx=c ou Bx – c =0 B et C sont des
nombres.
Pour résoudre cette équation il faut isoler X . IL faudra diviser les deux côtés de
l’égalité par B .
Bx=C ------X=C/B
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catégories d'héritiers et leurs parts en détaille :
La fille du fils -1/2 : à condition qu'elle ne se trouve en présence d'aucun enfant du de cujus de sexe masculin ou féminin,
ni d'enfant de fils au même degré qu'elle.
-2/3 :s’elles sont deux ou plusieurs, elles se partagent les deux tiers à défaut des héritiers susvisés
dans le premier cas.
-1/6 :pour porter la réserve à deux tiers si le défunt a laissé une fille (a le droit à la moitié ) quant à la fille
du fils elle touche le 1/6 ,s’il y’en a plusieurs elle se le partagent.
-Aceba avec son frère de même degré avec elle.
-Exclue par la présence de deux fille .
La sœur germaine
-½ -à condition qu'elle est seule ne soit pas en présence de frère germain, père, aïeuls, enfant qu'il soit de
sexe masculin ou féminin et enfant de fils du de cujus qu'il soit de sexe masculin ou féminin; c-a-d lorsque il
n’y a pas un fils ou fille de défunt ou fils du fils ou la fille du fils.
-2/3 : s’elles sont deux ou plus elles se partagent les 2/3 qu'elles ne soient pas en présence de frère
germain, de père, d'aïeuls et d'une descendance à vocation successorale du de cujus.
-Aceba par autrui :en présence de son frére germain .
-Aceba avec autrui :lorsque elle existe avec une fille de défunt ou 2 fille de défunt.
-Exclue par le père et non pas par le grand père
-Le partage avec le grand père.
La sœur Les cas de sœur consanguine sont identique à les cas de sœur germaine mais il ya 3 cas
consanguine qui sont spécifique à elle :
1) elle prend 1/6 pour porter la réserve au 2/3 s’elle ne se trouve pas avec la sœur
germaine et qu’il n’y a pas de frére consanguin pour la rendre aceb .
2)elle est Exclue par le pére , le fils,le fils du fils à l’infini et par la sœur germaine ,si cette
derniére est aceb avec les filles .
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3) elle est Exclue par les deux sœurs germaines s’il n’y a pas avec elle un frére consaguin
de meme degré qu’elle .
Les héritiers à fardh et aceb avec la possibilité de cumuler les deux qualités
L’héritier(e) La part de L’héritier(e) selon les cas.
Le pére Il a la totalité de la succession si le défunt ne laisse aucun descendant.il hérite egalement
dans les suivantes :
1) 1/6 sans aucun prétention en présence de fils Ou fils du fils .
2)1/6 + le reliquat en présence d’un héritiers à fardh (descendante) .
3) il prend le reliquat en présence avec une héritiere à fardh.
En fin il faut savoir que le pére évince les frére soit germain et consanguin et utérin .
Le grand pére -Il a la totalité de la succession si le défunt ne laisse aucun descendant .
1) 1/6 s’il en présence d’un déscendant.
2)1/6 + le reliquat en présence d’une descendante .
2)1/3 ou le partage , il prendra la plus avantageuse s’il est en présence des frére
germains ou consanguins et en l’absence de descendant (fils ou fille et des héritiers à
fardh) .
4) le 1/3 du reliquat après le prélévement de la part des héritiers à fardh .
5) le partage avec les frére germains .ces derniers enlevent la part des consanuins(cas
particulier Mouaada).
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DES CAS PARTICULIERS :
Le cas Lorsqu'il y a, avec les frères et soeurs germains, des frères et soeurs consanguins,
mouâdda les premiers font entrer l'aïeul en ligne de compte avec les seconds pour éviter
(art 360) que l'aïeul ne reçoive une trop forte part de la succession. Ensuite, si, dans le
groupe des frères et soeurs germains, figurent plus d'une soeur, ces héritiers
prennent la part des frères et soeurs consanguins. S'il ne s'y trouve qu'une soeur
germaine, elle reçoit l'intégralité de sa part de Fardh, et le reste de la succession
est partagé entre les frères et soeurs consanguins, l'héritier recueille le double de
la part de l'héritière.
Exemple :le défunt laissé ,mére, grand pére , 1 fréreger ,1fere cons.
La mére 1/6 3/18 3/18
Grand pére 5/18 5/18
Fréregermain 5/6 5/18 10/18
Frére 5/18 énvincé
consanguin
Exemple2 :
3
g.pére 1
Frére germain 2
Frére consongin évincé
Exemple3 :
5 10
g.pére 2 4
Sœur germain 1/2 5
Frére consongin (aceb) 1
Exemple 4 ;
5 10 20
Grand pére
2 4 8
Sœur germaine
5 10
Sœurconsanguine
1 1
Sœurconsanguine
1
Le cas En concours avec l'aïeul, la soeur n'hérite pas en qualité d'héritier à Fardh,
el-akdariyaet si ce n'est dans le cas el-akdariya. Ce cas suppose la présence simultanée de
el-gharra l'époux, de la soeur germaine ou consanguine, d'un aïeul et de la mère. La
(art 361) part de l'aïeul est réunie au Fardhde la soeur, puis le partage s'effectue
selon la règle attribuant à l'hériter une part double de celle de l'héritière.
Exemple :
L’époux 3/6 /9 9/27
La mére 2/6 /9 6/27
La sœur ger 3/6 /9 4/27
ou cons
Grand pére 1/6 /9 8/27
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Le cas Lorsque sont en présence : l'aïeul, l'époux, la mère ou
el-malikiya l'aïeule, un frère consanguin ou plus et deux frères et
(art 362)
soeurs utérins ou plus.
Exemple 1 :
Le grand pére Le reste
L’époux 1/2
La mére ou la grand mére 1/6
1 frère ger ou cons évincé
Exemple2:
6
1/2 L’époux 3
1/6 mére 1
aceb g.pére 2
Evincé Frére utérin 0
Evincé Frére utérin 0
évincé Frére consongin 0
Exemple2:
6
1/2 L’époux 3
1/6 mére 1
aceb g.pére 2
Evincé Frére utérin 0
Evincé Frére utérin 0
évincé Frére germain 0
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Le cas Lorsque sont en présence : la mère, l'aïeul et une soeur
el-kharqû. germaine ou consanguine, la mère reçoit le tiers, et le reste est
partagé entre l'aïeul et la soeur, selon la règle qui attribue à
(art 364) l'héritier le double de la part de l'héritière.
Exemple :
La mére 1/3
Grand pére 2/3selon la règle qui attribue à l'héritier
le double de la part de l'héritière.
Sœur ger ou
cons
Le cas el- Le frère reçoit la même part que celle de la soeur, dans le cas el-
mouchtaraka mouchtaraka. Celui-ci suppose la présence de l'époux, de la
mère ou de l'aïeule, de deux frères et soeurs utérins ou plus et
(art 365) d'un frère germain ou plus, les frères et soeurs utérins et les
frères et soeurs germains se partagent le tiers sur une base
égalitaire, par tête, parce qu'ils sont tous issus de la même
mère.
Exemple1
6 18
époux 1/2 3 9
mére 1/6 1 3
Frére utérin 1/3 2 2
Frére utérin 2
Frére germain 2
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Le cas el- Lorsque sont en présence : l'époux, la mère et une soeur
moubâhala germaine ou consanguine, l'époux reçoit la moitié, la soeur la
(art 367) moitié et la mère le tiers. Le dénominateur est de six et porté à
huit : l'époux reçoit 3/8. la soeur 3/8 et la mère 2/8.
l'époux 1/2 3/6 3/8
la sœur ger ou cons 1/2 3/6 3/8
mére 1/3 2/6 2/8
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