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Coprs Pur Sous Plusieurs Phases - EC1,2,3,4 - Correction

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2 Corps pur sous plusieurs phases

Exercice C1 – Exploiter un diagramme p-T


On considère le diagramme p-T de l’eau ci-contre. Le reproduire grossièrement sur votre feuille pour répondre aux questions
suivantes.

1 - Compléter le diagramme avec chacune des phases solide, liquide, gaz, fluide supercritique ; indiquer le point triple et
le point critique.
2 - Quelle est l’unique température a laquelle peut avoir lieu à l’équilibre un changement d’état liquide-vapeur sous
105 Pa ? Ceci est-il en accord avec votre expérience quotidienne ?
3 - Quelle est l’unique pression à laquelle peut avoir lieu à l’équilibre un changement d’état liquide-vapeur à 300 °C ?
4 - On réalise l’expérience suivante : on chauffe de l’eau initialement à 20 °C et 1 bar dans une casserole, jusqu’à ébullition.
Tracer l’évolution dans le diagramme p-T .
5 - Même question pour l’expérience suivante : on place de l’eau initialement à 20 °C et 1 bar dans un congélateur à
−18 °C, et on attend plusieurs heures.

109

super
108 critique
liquide
question 3 107
C
On lit 107 bar
s
o
Pressure [Pa]

l
106 i
d
e
105

gaz
104

103
T
0 50 100 150 200 250 300 350
Temperature [°C]
question 2
On lit 100 °C

1 - Cf ci-dessus.
2 - Pour 105 Pa (donc 1 bar), la courbe d’équilibre liquide-vapeur indique une température de 100 °C : c’est à cette
unique température que peut avoir lieu la coexistence liquide-vapeur sous 1 bar.
Ceci confirme que l’eau bout à 100 °C à la pression atmosphérique.

3 - On lit environ p = 107 Pa, soit 100 bar.

4 - Cf schéma ci-dessous. (page suivante)


5 - Cf schéma ci-dessous. (page suivante)

2-TSI 1
10

108

liquide
107
s
o

Pressure [Pa]
l état initial question 4
106 i question 4 ébullition
d et 5
e 20°C et 1bar gaz
105

question 5
-18°C et 1bar manipulation 1 du cours
104 On abaisse la pression, T reste constante à 20°C

solidification ébullition
103
T
0 50 100 150 200 250 3
Temperature [°C]

Exercice C2 – Exploiter un diagramme p-v

À l’aide du diagramme ci-dessous, répondre aux questions suivantes :


1 - Identifier les zones où l’eau est sous phase liquide, gaz, ou diphasée.
2 - Quelle est la valeur du volume massique de la vapeur saturée à la pression de 100 bar ? En déduire la valeur de la
masse volumique correspondante.
Même question pour le liquide saturé à la pression de 100 bar.
3 - Que vaut la température de saturation (ou d’équilibre liquide-vapeur) sous p = 40 bar ?
4 - Que vaut la pression de saturation (ou d’équilibre liquide-vapeur) à 150 °C ?

5 - Donner la composition du système aux points A, B et D.

250 103 65
fluide supercritique 55
0

C
fluide
45 C
°
supercritique
C 0 °C
C
200 350°C
102

250°C

150 gaz
gaz
10
P (bar)

P (bar)
0

101

C

100 A 150°C

300°C
50

liquide
35


C

C

liquide liquide 100 100°C

50 + B liquide
gaz +
200°C gaz D
50°C
10-1
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 10-3 10-2 10-1 100 101

question 2 :

Diagramme de Clapeyron pour l’eau, à gauche échelle linéaire, à droite échelle log-log.
1 - Cf ci-dessus.

2-TSI 2
2 - Cf ci-dessus. On se souvient que la vapeur saturée est la vapeur lorsqu’elle est en équilibre avec le liquide. vv se lit
sur la courbe de rosée. De même le liquide saturé est le liquide lorsqu’il est en équilibre avec la vapeur, et vl se lit
sur la courbe d’ébullition.
Pour les masses volumiques, on les obtient en prenant 1/v : ρv = 1/vv = 59 kg/m3 ; ρl = 1/vl = 714 kg/m3 .
3 - Cf ci-dessous. On voit que la température où l’équilibre liquide-vapeur a lieu pour p = 40 bar est de 250 °C, donc
Tsat (40 bar) = 250 °C.
4 - Cf ci-dessous. On voit que la pression où l’équilibre liquide-vapeur a lieu pour T = 150 °C est de 5 bar environ, donc
psat (150 °C) = 5 bar.
5 - b Point A : dans la zone liquide donc entièrement liquide, c’est-à-dire xl = 1 et xv = 0.

b Point D : dans la zone vapeur donc entièrement vapeur, c’est-à-dire xl = 0 et xv = 1.

b Point B : dans la zone liquide-vapeur donc il faut faire le calcul.


Au point B on lit le volume massique de l’ensemble du système : v = 1,0 × 10−2 m3 /kg.
On est à 100 °C, on lit les volumes massiques du liquide saturé (vl = 1,0 × 10−3 m3 /kg), et de la vapeur saturée
(vv = 1,8 m3 /kg).
Cherchons xv : on a la relation v = xl vl + xv vv = (1 − xv ) vl + xv vv , donc on isole xv :
v − vl
xv = = 5,0 × 10−3 Et donc xl = 1 − xv = 0,995.
vv − vl
Il y a donc, en masse, 0,5% de vapeur et 99,5% de liquide.
103 65
55 0°
0° C
45 C
0°C

350°C
102 question 5 : au point B, le système est diphasé,
comme ci-dessous.
250°C
question 3 : 40 bar

gaz
P (bar)

101
150°C
question 4 : ~5 bar

100 100°C
liquide
B

50°C
10-1
10-3 10-2 10-1 100 101

volume massique volume massique volume massique


de la phase liquide de l'ensemble de la phase vapeur

Exercice C3 – Déterminer la composition d’un mélange liquide-vapeur

On place m = 10 g d’eau liquide dans une enceinte de volume V = 10 L initialement vide


gaz
sous vide. Tout se passe au contact d’un thermostat à 100 °C. On donne le volume
massique du liquide saturé à 100 °C vl = 1,04 × 10−3 m3 · kg−1 , et celui de la vapeur masse m
saturée à 100 °C vv = 1,673 m3 · kg−1 . de liquide liquide

aa E.I. E.F.
1 - Exprimer xl et xv dans l’état final en fonction de m, V , vl et vv .
2 - Reprendre la question dans le cas où initialement m = 1,0 g.

2-TSI 3
1 - b Dans ce type d’exercice, on connaît la masse totale d’eau m = 10 g et le volume total du système V = 10 L, et ces
deux grandeurs ne changent pas au cours de la transformation.

V 10 × 10−3 m3
→ on obtient donc le volume massique du système v = = = 1,0 m3 · kg−1 .
m 10 × 10−3 kg
On remarque que vl < v < vv : on est donc dans un cas de coexistence des deux phases.

b On utilise ensuite le théorème des moments, ou la relation v = xl vl + xv vv = (1 − xv )vl + xv vv , sachant que vl et


vv sont connus (à la température de travail de 100 °C).
On a isole xv :
v − vl
xv = = 0,60 et donc xl = 1 − xv = 0,40.
v v − vl

Il y a donc, à l’équilibre, 60% de gaz et 40% de liquide.

L L+V V

(question 1) (question 2)

V 10 × 10−3 m3
2 - Idem, mais cette fois v = = = 10 m3 · kg−1 .
m 1,0 × 10−3 kg
On a cette fois vv < v : c’est que nous sommes dans la zone “gaz” du diagramme. Tout est donc gazeux : xv = 1 et
xl = 0.

Remarque : Si on ne réfléchit pas et qu’on utilise tout de même les formules précédentes, on obtient

v − vl
xv = = 6,0 et donc xl = 1 − xv = −5,0.
vv − vl
C’est évidemment absurde ! D’où vient le problème ? Pour écrire la relation v = xl vl + xv vv , nous avons en réalité
supposé qu’à l’équilibre les deux phases coexistent. Ici ce n’est pas le cas, puisque tout est gazeux.

De même, si on avait initialement v < vl , c’est que tout est liquide à l’équilibre.

Exercice C4 – Bilan énergétique avec changement d’état


On sort un glaçon de masse m = 100 g du congélateur (de température T1 = −18 °C), on le place dans l’air extérieur à
Text = 20 °C et on attend qu’il fonde entièrement. On obtient alors de l’eau liquide, à la température T2 = 0 °C, et on
arrête ici l’expérience (ensuite cette eau se réchauffe, mais nous n’étudions pas cette phase). On donne :

– capacité thermique massique de la glace csol = 2,1 kJ · K−1 · kg−1 ; et de l’eau liquide cliq = 4,2 kJ · K−1 · kg−1 ;
– enthalpie massique de fusion de l’eau ∆hfus = 3,3 × 102 kJ · kg−1 ;
– entropie d’une phase condensée idéale de capacité thermique C : S(T ) = S0 + C ln(T /T0 ).

1 - Déterminer le transfert thermique Qreçu reçu par le glaçon lors de cette transformation.
2 - Calculer la variation d’entropie du système {masse d’eau} pour cette transformation. En déduire l’entropie créée
lors de la transformation.

2-TSI 4
1 - C’est un type d’exercice classique, pour lequel la méthode est toujours la même.
b On applique le premier principe version H (car ici l’évolution est monobare, avec pi = pf = pext ) au système
{masse m d’eau} :
∆H = Qreçu .
(il n’y a pas de travail W 0 autre que celui des forces de pression)
b Il faut donc calculer ∆H.
La transformation est la suivante :
eau solide, masse m monobare eau liquide, masse m
E.I. o −−−−−−→ E.F.
T1 = −18 C T2 = 0 o C
Il est impossible de calculer ∆H ainsi. Il faut pour cela utiliser un chemin fictif, le long duquel on peut facilement
calculer ∆H. Le résultat sera correct pour la transformation réelle également, puisque H est une grandeur d’état
(donc sa variation ne dépend pas du chemin suivi). On envisage donc :

eau solide, masse m T %, monobare eau solide, masse m isotherme, monobare eau liquide, masse m
1 −−−−−−−−−−−→ 2 −−−−−−−−−−−−−→ 3
T1 = −18 o C pas de chgt d’état T2 = 0 o C chgt d’état T2 = 0 o C

On dispose alors des outils pour calculer ∆H entre chaque étape :


– Entre 1 et 2 : changement de température d’une masse m de solide (idéal) : ∆H12 = mcsol (T2 − T1 ) = 3,8 kJ.
– Entre 2 et 3 : changement d’état isotherme à T2 d’une masse m : ∆H23 = m∆hfus (T2 ) = 33 kJ.

On a donc ∆H = ∆H12 + ∆H23 = 36,8 kJ.

Et finalement le glaçon a reçu un transfert thermique, de la part du milieu extérieur : Qreçu = ∆H = 36,8 kJ.

Remarque : ∆H12 = 3,8 kJ et ∆H23 = 33 kJ, donc le changement d’état requiert environ 10 fois plus de transfert
thermique que le chauffage de -18 à 0 °C. C’est assez général : les changements d’état sont très énergétiques, c’est
pourquoi ils sont exploités dans les réfrigérateurs, pompes à chaleur, ou certains moteurs. Et ce qui refroidit votre
jus d’orange, c’est un peu le fait que les glaçons sont froids, mais c’est surtout le fait qu’en fondant la glace absorbe
de l’énergie thermique.

2 - b Le calcul de ∆S nécessite de passer par la même décomposition que ci-dessus. On a alors :


T2
– Entre 1 et 2 : changement de température d’une masse m de solide (idéal) : ∆S12 = mcsol ln = 14,3 J/K.
T1
∆H23
– Entre 2 et 3 : changement d’état isotherme à T2 d’une masse m : ∆S23 = = 120,9 J/K.
T2

On a donc ∆S = ∆S12 + ∆S23 = 135,2 J/K.

b Il faudra calculer l’entropie échangée avec le milieu extérieur (qui est à Text = 273 + 20 = 293 K) :
Qreçu
Se = = 125,6 J/K.
Text

b On en déduit l’entropie créée : Sc = ∆S − Se = 9,6 J/K > 0.

Les causes d’irréversibilité sont de deux natures ici : le réchauffement de l’eau de -18 °C à 0 °C se fait au contact
d’une pièce à 20 °C, il y a donc inhomogénéité de température ; et le changement d’état n’a pas lieu avec un milieu
extérieur à 0 °C mais à 20 °C (encore une inhomogénéité de température).

2-TSI 5

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