Presentation Droit Des Affaires
Presentation Droit Des Affaires
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I- Introduction
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Il peut être définit aussi comme étant l’ensemble des règles juridiques obligatoires,
qui organisent la vie dans la société, ou un domaine précis et les rapports qui s’y
établissent
Ce droit des affaires est connu également sous les appellations de « droit économique
» ou « droit de l'entreprise », de telle sorte qu’il est perçu par certains comme étant
un ensemble de règles juridiques spéciales régissant les actes de commerce et les
relations qui s’établissent entre les personnes, qui exercent une activité économique ;
alors que d’autres le réduisent au droit régissant la vie de l’entreprise.
2.2- Contenu du droit des affaires.
Le droit des affaires est une discipline à cheval entre le droit public, le droit privé et
les sciences de la gestion. Il puise ses origines dans le droit commercial, qui était
essentiellement coutumier. Celui-ci avait pour objet de régir les commerçants, les
biens commerciaux et les opérations commerciales. Toutefois, au fil du temps, se sont
ajoutés peu à peu des apports du droit public économique et d’autres dispositifs
juridiques régissant les affaires de l’entreprise, pour donner naissance au droit des
affaires. Il s’ensuit que, le droit commercial qui se résume aux règles applicables aux
commerçants et aux actes de commerce ne constitue qu’une partie du droit de
formalités légales à suivre dans les différents domaines, les rapports avec les
employés, avec les clients et autres et d’assimiler les mécanismes de règlement des
litiges et de protection des droits et intérêts des différentes parties.
2.3- Les disciplines du droit des affaires
Le droit des affaires est une branche multidisciplinaire, constituant un creuset où se
réunissent plusieurs disciplines de droit, dont :
• Droit commercial
• Droit du travail
• Droit de la consommation
• Droit de la concurrence
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• Droit des marchés publics
• Droit de l’auto-entrepreneur
2.4- L’Intérêt de l’étude du Droit des affaires pour les futurs ingénieurs
1- Compréhension des structures et des fonctionnements des entreprises :
- Objectif : Choisir la structure légale adaptée pour limiter les risques financiers
personnels.
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Le droit des affaires n’a été reconnu en tant que discipline à part entière et enseigné
dans les facultés de droit que dans les années 1972.
2- Complexe
Le droit des affaires comprend de nombreuses lois et règles issues de différents
domaines, ce qui le rend difficile à maîtriser dans son intégralité. Il recouvre des
aspects variés, comme les contrats, les sociétés, la fiscalité, et la propriété
intellectuelle.
3- Technique
Le droit des affaires utilise un langage spécialisé et comprend des concepts juridiques
précis qui nécessitent des connaissances techniques pour être interprétés
correctement.
4- Mimétique
Le droit des affaires est influencé par les pratiques commerciales internationales et
les évolutions dans d’autres systèmes juridiques. Il s’inspire souvent des lois d’autres
pays pour suivre les pratiques globales.
5- Évolutif
Le droit des affaires est en constante évolution pour s’adapter aux nouvelles pratiques
commerciales, aux innovations technologiques et aux changements économiques.
6- Spécial
Le droit des affaires est distinct du droit commun car il est spécifiquement conçu pour
répondre aux besoins des activités économiques et commerciales.
7- Professionnel
Le droit des affaires est conçu pour être utilisé par des professionnels tels que les
avocats, les experts-comptables, les banquiers, et les entrepreneurs. Il nécessite une
compréhension avancée des pratiques commerciales et financières.
Parmi les principales matières incluses dans le droit des affaires, on peut citer:
Le droit commercial, le droit des sociétés, le droit de la concurrence, le droit de
travail, le droit bancaire et des marchés financiers, le droit des entreprises en
difficulté ou droit de la faillite ou droit des procédures collectives.
Dans ce module, on se focalisera sur les principales composantes du droit des affaires,
à savoir :
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• Partie 1 : le droit du travail
Le droit du travail est l’ensemble des règles juridiques, qui régissent les relations entre
un employeur et un salarié. Ces règles juridiques sont regroupées dans le code de
travail
• REMARQUE :
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Lorsque le travail est exécuté sous l’autorité de l’Etat et des autres personnes
publiques, il échappe en principe au droit du travail et relève du droit administratif. Le
droit du travail ne régit donc que les relations du travail privés.
2- LE CONTRAT DE TRAVAIL : Les conditions de validité :
La validité du contrat de travail est subordonnée aux conditions de fond et de forme.
a- Les conditions de fond :
- Le consentement des parties : il peut être donné par écrit ou verbalement, ou
résulter seulement d’un accord tacite.
- La capacité des parties :
Bien que le contrat de travail soit valable, les parties doivent avoir la capacité de
s’obliger (article 25 DOC), les contrats conclus par des incapables peuvent être
valables ? Cela concerne les deux cas suivants :
Le salarié mineur : celui-ci ne peut être admis à travailler avant l’âge de 15 ans.
La femme mariée : l’article 9 prévoit le droit de la femme de conclure le contrat de
travail sans, bien entendu, le consentement de son mari.
- L’objet et la cause :
Le contrat ne peut avoir pour objet l’exercice d’une activité contraire à l’ordre, à la
morale et aux bonnes mœurs, il en serait ainsi d’un emploi dans une maison de
tolérance.
Il ne peut également contenir des clauses contraires à l’ordre public.
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• Le contrat à essai
NB: il faut poser les bonnes questions sur les clauses essentielles (clause de mobilité,
de dédit formation, d'exclusivité, de non-concurrence, …)
2.1.1- Le contrat à essai (la période d’essai)
L’intérêt de ce contrat est incontestable, l’employeur peut apprécier la compétence
du travailleur, celui-ci peut juger si l’emploi lui convient.
L’article 14 règlemente cette période de cette manière :
S’agissant d’un contrat à durée indéterminée, cette période est ainsi fixée :
- 3 mois pour les cadres et assimilés.
- Un mois et demi pour les employés.
- 15 jours pour les ouvriers.
Cette période est renouvelable une seule fois.
Concernant le contrat à durée déterminée, cette période ne peut dépasser 1 seul jour
pour chaque semaine et ce dans la limite de deux semaines pour les contrats dont la
durée est inférieure à 6 mois.
N.B : lorsque le salarié est à l’essai, il n’Ya lieu de rompre cette période qu’après avoir
octroyé au salarié l’un des deux préavis suivant à moins qu’il ne commette une faute
grave :
- 2 jours avant la rupture, si le salarié appartient à la catégorie de ceux qui sont payés
au jour, par semaine ou chaque quinzaine.
- 8 jours avant la rupture s’il est mensualisé.
2.1.2- Le contrat à durée indéterminée (CDI)
Est un contrat de droit commun, le contrat à durée indéterminée n’est pas
obligatoirement écrit. L’employeur peut être une personne morale ou physique et le
salarié est obligatoirement une personne physique. L’accord des parties est tacite ( le
fait d’accepter une personne dans l’entreprise pour y travailler)
- La preuve de l'existence du contrat de travail :
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Article 18 du code du travail : La preuve de l'existence du contrat de travail peut
être rapportée par tous les moyens. Le contrat de travail établi par écrit est
exonéré des droits d'enregistrement.
2.1.3- Contrat à durée déterminée : CDD
Un contrat à durée déterminée ne peut être conclu que dans certaines hypothèses et
pour l’exécution de tâches bien précises. Il est obligatoirement écrit et, comme son
nom l’indique, il est limité dans le temps.
C’est ainsi qu’il ne peut être conclu que dans les cas suivants :
● remplacement d’un salarié absent ou dont le contrat est suspendu ;
● accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise ;
● emploi à caractère saisonnier ;
● Lors de l’ouverture d’une entreprise pour la première fois ou d’un nouvel
établissement au sein de l’entreprise ou lors du lancement d’un nouveau
produit pour la première fois,
• La durée du contrat : elle doit être précisée sur le contrat .Elle ne peut
dépasser, un an renouvelable une seule foi.
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La relation triangulaire du contrat du travail temporaire :
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- Période qui précède et suit l’accouchement : la maternité, la femme enceinte a le
droit de suspendre son contrat de travail pendant 14 semaines : 7 semaines avant la
date probable de l’accouchement et se termine 7 semaines après l’accouchement.
Cette période peut être prolongée et ce dans la limite de 8 semaines avant
l’accouchement et 14 semaines après.
Lorsque l’absence du salarié pour une maladie non professionnelle est supérieure à
180 jours continus pendant une période de 365 jours, ou bien lorsque le travailleur
devient inapte à exercer ses fonctions, l’employeur considère le travailleur comme
démissionnaire (article 272).
A la suite de la reprise du travail, elle bénéficie de tous les droits acquis avant la
maternité.
- Durée de service militaire obligatoire convenance personnelle (congés pour
événements familiaux, formation…), soit pour mandat électoral.
- Durée de la grève : la constitution prévoit que le droit de grève demeure garanti. En
tout Etat de cause, la grève constitue une cause de suspension du contrat du travail.
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La démission est la décision unilatérale de la part du salarié de mettre fin au contrat
de travail. Elle doit être obligatoirement écrite, signée, avec la légalisation de la
signature du salarié.
La démission doit indiquer la date à partir de laquelle elle prend effet. Le délai de
préavis, commence à courir à partir de cette date.
Le délai de préavis est suspendu, pour l’impossibilité de son exécution dans les deux
cas suivants :
- Pendant la période d’incapacité temporaire du salarié (cas de maladie, d’accident de
travail ou de maladie professionnelle).
- Pendant le congé de maternité.
Effets :
La démission met fin aux obligations réciproques découlant de la relation de travail, la
seule obligation du salarié est de respecter le préavis avant de quitter l’entreprise.
Pendant le délai de préavis :
- Le salarié et l’employeur sont tenus de respecter leurs obligations réciproques.
- Le salarié bénéficie de permissions d’absence, à raison de 2 heures par jour dans la
limite de 8 heures par semaine ou 30 heures pour une période de 30 jours
consécutifs.
B- Le licenciement
En cas de faute grave, le salarié peut être licencié sans préavis ni indemnité, ni
versement des dommages et intérêts.
Les cas de faute grave pouvant donner lieu au licenciement sont énumérées par
l’article 39 du code du travail. Il s’agit :
+ Le délit portant atteinte à l’honneur, à la confiance, aux bonnes mœurs ayant donné
lieu à un jugement définitif et privatif de liberté.
+ La divulgation d’un secret professionnel ayant causé un préjudice à l’entreprise.
+ Le fait de commettre les actes suivants à l’intérieur de l’établissement et pendant le
travail :
× Le vol.
× L’abus de confiance.
× L’ivresse publique.
× La consommation des stupéfiants.
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× L’agression corporelle.
× L’insulte grave.
× Le refus délibéré et injustifié du salarié d’exécuter un travail de sa compétence.
× L’absence non justifiée du salarié pour plus de quatre jours ou de huit
demi-journées pendant une période de douze mois.
× La détérioration grave des équipements, des machines et des matières premières
causée délibérément par le salarié ou suite à une négligence grave de sa part.
× La faute grave du salarié occasionnant un dommage matériel considérable à
l’employeur.
× L’inobservation par le salarié des instructions à suivre pour garantir la sécurité du
travail ou de l’établissement ayant causé un dommage considérable.
× L’incitation à la débauche.
× Toute forme de violence ou d’agression dirigée contre un salarié, l’employeur ou son
représentant portant atteinte au fonctionnement de l’entreprise.
Conditions de forme : la décision de licenciement impose à l’employeur de suivre la
procédure légale.
La décision de licenciement est soumise à une procédure fixée par le code de travail.
Elle comporte trois phases
- 1ere phase : convocation : l’employeur doit informer le salarié dans un délai de 8
jours au maximum par lettre recommandée avec accusé de réception de la décision
de licenciement.
- 2eme phase : entretien : le déroulement de l’entretien se réalise entre l’employeur
et le salarié avec la présence de son représentant (délégué du salarié).
- 3eme phase : notification au salarié de la décision de licenciement, une copie doit
être adressée à l’inspecteur de travail.
C- La rupture abusive du contrat :
En cas de licenciement abusif, le salarié peut prétendre aux indemnités suivantes :
● Une indemnité compensatoire de préavis,
● Une indemnité de licenciement,
● Des dommages et intérêts.
Le préavis : articles 43 à 51
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La durée de préavis pour le CDI, quel que soit le mode de rémunération, est fixée
selon la qualification et l’ancienneté du salarié :
• Pour les cadres et assimilés selon leur ancienneté :
- Moins de 1 an : 1 mois.
- De 1 à 5ans : 2mois.
- Plus de 5ans : 3mois.
• Pour les ouvriers et les employés selon leur ancienneté :
- Moins de 1 an : 8 jours.
- De 1 à 5ans : 1 mois.
- Plus de 5ans : 2 mois.
L’indemnité de licenciement :
Le montant de l’indemnité de licenciement prévue par l’article 53 du code de travail,
correspond pour chaque année ou fraction d’année de travail effectif à :
• 96 heures/an de salaire pour la 1ere période de 5 ans d’ancienneté.
• 144 heures /an de salaire pour la période d’ancienneté allant de 6 à 10 ans.
• 192 heures /an de salaire pour la période d’ancienneté allant de 11 à 15 ans.
• 240 heures /an de salaire pour la période d’ancienneté supérieure à 15 ans.
Il est à signaler que l’indemnité de licenciement est calculée sur la base de la
moyenne des salaires perçus au cours des 52 semaines qui ont précédé la rupture du
contrat.
Dommages et intérêts :
Dommages et intérêts : sont prévus par l’article 41 du code du travail : le montant est
fixé à 1,5 mois de salaire par année d’ancienneté, et plafonné à 36 mois de salaire
(soit 24 ans).
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L'article 982 du D.O.C définit le contrat de société :" la société est un contrat par
lequel deux ou plusieurs personnes mettent en commun leurs biens ou leur travail ou
tous les deux à la fois, en vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter ".
La société est donc considérée comme un contrat soumis aux règles générales qui
régissent les contrats. Mais, ces conditions ne suffisent pas à elles seules pour donner
naissance à la structure. "Le contrat de société est soumis à un cadre juridiquement
strict". Aussi pour qu'il y ait société il faut encore satisfaire à d'autres règles
spécifiques au contrat de société.
2.2- Choix du statut juridique de l’entreprise
Il existe plusieurs formes juridiques pour habiller un projet et dont le choix est
fonction de plusieurs critères dont notamment :
● Les fonds propre du ou des créateur (s) de l’entreprise ;
● Le nombre d’associés contribuant au projet ;
● La protection du patrimoine privé ou des créateur (s) de l’entreprise ;
● Le statut fiscal et social du ou des dirigeant (s) de l’entreprise à créer ;
● La nature de l’activité ( la banque et l’assurance doivent s’exercer
obligatoirement en S.A) ;
● L’importance du projet ;
● Le fonctionnement juridique de la forme choisie ;
● Le coût de la forme choisie ;
● Les possibilités de transmission ;
● Etc…
Ces critères devant être pris en compte simultanément, l’assistance d’un expert
comptable ou d’un conseil juridique est vivement recommandée.
Au Maroc, le créateur d’entreprise a le choix entre les formes juridiques suivantes :
● L’Entreprise Individuelle ( E.I) ;
● La Société en Nom Collectif (S.N.C) ;
● La Société en Commandite Simple (S.C.S) ;
● La Société à Responsabilité Limitée (S.A.R.L) ;
● Les Sociétés en Commandite par Actions (S.C.A) ;
● La Société Anonyme à Conseil d’Administration (S.A-C.A) ;
● La Société Anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance (S.A-D.C).
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Responsabilité des associés
▪ Solidaire et indéfinie c’est à dire pouvant, en cas de défaillance
de la société s’étendre au patrimoine privé de chacun des
associés et surtout de celui le plus solvable d’entre eux, à charge
pour lui de se retourner contre ses co-associés.
Régime fiscal ▪ La SNC est normalement soumise à l’IGR. Une option pour l’IS
est toutefois possible, mais elle est recouvrable.
Autres caractéristiques de la
▪ La SNC est la seule société où un associé peut se faire accorder
société
un emprunt ou un découvert sans courir le risque d’in ABS (
Abus de biens sociaux).
▪ Une certaine souplesse dans la gestion : les décisions peuvent
être prises par voie de consultation, si la réunion d’une
assemblée générale n’est pas demandée par l’un des associés.
▪ La société est désignée par une dénomination sociale à laquelle
peut être incorporé le nom d’un ou plusieurs associés.
▪ Toute personne, non associée, qui accepte que son nom soit
incorporé à la dénomination sociale est responsable des
engagements de la société au même titre qu’un associé.
Régime fiscal et social des
▪ En plus de leur participation dans les bénéfices, les gérants non
dirigeants
associés peuvent être liés à l’entreprise par un contrat de
travail.
▪ Les gérants associés qui exercent un travail effectif dans la
société peuvent prétendre à une rémunération déductible
fiscalement mais qui ne leur confère pas la qualité de salarié,
c’est à dire qu’ils ne bénéficient pas des droits reconnus aux
salariés par la législation du travail.
Cession des parts sociales ▪ Les parts sociales ne peuvent être cédées qu’avec l’accord
unanime des associés.
Recommandation ▪ La SNC est recommandée dans le cas des activités à faible
risque et surtout pour :
▪ Les entreprises familiales ou la solidarité et la confiance sont
présumées.
▪ Les entreprises ne requérant pas l’engagement de fonds
importants et dont l’activité n’est pas génératrice
d’endettement important porteur de risques pour les associés.
C’est le cas des prestataires de services dont l’activité n’est
consommatrice de peu d’intrants en dehors de leur travail
personnel.
▪ Les entreprises dont les promoteurs ne disposent pas du capital
minimum exigé pour la constitution d’une SARL.
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La Société à Responsabilité Limitée ( SARL) :
Capital ▪ 10 000DH.
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Régime fiscal
▪ La société est soumise à l’IS.
Statut des gérants
▪ S’ils effectuent un travail effectif dans la société, ils peuvent être
liés à la société par un contrat de travail.
Autres caractéristiques
▪ Une certaine souplesse dans la gestion : à l’exception de
de la société
l’assemblée annuelle approuvant les comptes, toutes les décisions
peuvent être prises par voie de consultation écrite, sans besoin de
tenir une assemblée générale.
▪ La nomination d’un commissaire aux comptes n’est obligatoire
que si le chiffre d’affaires hors TVA dépasse 50MDH.
Cession des parts
▪ Les parts sociales ne peuvent être cédées à un tiers qu’avec le
sociales
consentement de la majorité des associés représentent les trois quarts
des parts sociales
Recommandation
▪ La SARL est recommandée dans le cas d’entreprises de petite ou
moyenne envergure dont les associés souhaitent limiter leur risque
aux apports faits à la société.
▪ La SARL est la forme juridique la plus prise par les investisseurs,
du moins au démarrage de leur entreprise, qui ne passe à la forme de
SA que lorsque celle-ci atteint une certaine dimension et ce, pour lui
assurer un fonctionnement plus rigoureux et, dans la majorité des cas,
pour lui permettre d’accéder au marché financier ( cotation en bourse-
émission d’emprunts obligataires).
▪ Pas de maximum
Fonctionnement de la 1. Le conseil d’administration :
société
▪ La société est administrée par un conseil d’administration (CA)
composé de 3 à 12 membres au plus ( ce dernier pouvant être
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porté à 15 si la société est cotée en bourse) ; nommés par
l’assemblée générale ou dans les statuts lorsqu’il s’agit des
premiers administrateurs.
▪ Chaque administrateur doit être propriétaire d’un minimum
d’actions.
▪ La durée de leur mandat est déterminée dans les statuts sans
pouvoir excéder 6 ans en cas de nomination par assemblée, et 3
ans en cas de nomination dans les statuts. Ils sont révocables ad
nutum, c’est à dire à tout moment et sans juste motif.
▪ Le conseil élit en son sein un président qui ne peut être qu’une
personne physique.
▪ Le conseil ne délibère qu’avec un quorum de la moitié de
ses membres, et ses décisions sont prises à la majorité
simple à moins que les statuts n’exigent une majorité plus
forte. La voix du président est prépondérante en cas de
partage égal des voix.
▪ Sur proposition du président, le conseil nomme un secrétaire du
conseil (qui peut être un simple salarié) et peut donner mandat
à une ou plusieurs personnes physiques d’assister le président à
titre de directeur général. Les DG sont révocables à tout moment
par le conseil sur proposition du président.
2. les conventions interdites :
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dont les promoteurs souhaitent accéder au marché financier (
émission en bourse d’actions et d’emprunts obligataires).
▪ La forme de SA permet d’assurer un fonctionnement plus
rigoureux de l’entreprise.
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