Rapport de Stage Pfe Mohamed Amine El Brahmi 11
Rapport de Stage Pfe Mohamed Amine El Brahmi 11
Sous le thème :
Évaluation des Bénéfices et Défis du Carbone Farming et perspectives des Parties Prenantes : Cas
d’INNOVX - OCP
Encadré par :
- Tuteur académique : Mr.KHADDOUJI KARIM
- Tuteur de stage : Mme. SAHEL ILHAM
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Georges Picard
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DEDICACES
A MA CHERE MERE
Aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, mon amour éternel et ma considération pour les
sacrifices que vous avez consenti pour mon instruction et bien être.
Je vous remercie pour tout le soutien et l’amour que vous me portez depuis mon enfance et j’espère que
votre bénédiction m’accompagne toujours.
Que ce modeste travail soit l’exaucement de vos vœux, tant formulés, le fruit de vos innombrables
sacrifices, puisse Dieu, le très haut, vous accorde santé, bonheur et longue vie.
Ce travail est dédié principalement à l’âme de mon très cher père, qui m’a toujours poussé et motivé
dans mes études, décédé trop tôt, que la mort ne lui a laissé le temps pour lire le rapport de son fils et
j’espère qu’il apprécie cet humble geste comme preuve de reconnaissance de la part de son fils.
Mes Amis qui n'ont jamais manqué de témoigner leur estime à mon égard.
Mes enseignants à qui je tiens à montrer que je suis et resterai toujours à la hauteur de leur espérance.
Et enfin à tous ceux qui m’ont soutenu de près ou de loin à l'achèvement de ce rapport dans les
meilleures conditions.
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REMERCIEMENTS
Avant d’entamer ce rapport, je profite de l’occasion pour exprimer mes remerciements à toutes les
personnes qui m’ont portée leur aide et leur assistance pour la réalisation de ce projet.
Tout d’abord, je tiens à remercier ma mère et ma sœur pour le soutien qu’ils m’ont apporté durant
toute la durée de mon stage ainsi que Monsieur MUSTAPHA BACHIRI pour son soutien et ses
conseils avisés ont été inestimables dans la réalisation de ce projet. Sa vision éclairée et son
expertise en gestion de l’innovation ont constitué des piliers essentiels qui m'ont guidé avec succès
dans mes travaux.
Je souhaite exprimer ma sincère gratitude à Madame KHADDOUJ KARIM pour son orientation et ses
précieux conseils tout au long de la rédaction de ce rapport. Sa bienveillance et son expertise ont été
déterminantes pour la réussite de ce travail. Grâce à ses suggestions pertinentes et à son soutien
constant, j'ai pu approfondir mes réflexions et structurer mes idées de manière cohérente.
Je tiens aussi à remercier toute l’équipe de la société INNOVX et plus particulièrement Mme. SAHEL
ILHAM qui était une encadrante exceptionnelle pour la qualité de son encadrement, qui a eu
l’amabilité de m’accueillir comme stagiaire au sein de la société, pour sa patience et sa disponibilité
pour répondre à mes nombreuses questions.
Et finalement Je tiens également à présenter mes vifs remerciements à toutes les personnes qui m’ont
guidé tout au long de ma période de stage, qui m’ont été d’une grande utilité en me fournissant les
informations nécessaires à ma formation.
Pour finir, mes gratitudes à toute personne qui a contribué de près ou de loin à la réalisation de ce
modeste travail.
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RESUME
Ce rapport traite de l'implémentation du Carbon Farming dans le cadre du projet TOURBA, une initiative
menée par le partenariat entre l'OCP et INNOVX, visant à promouvoir des pratiques agricoles durables
au Maroc en améliorant la séquestration du carbone dans les sols, réduisant ainsi les émissions de gaz à
effet de serre et augmentant la fertilité des terres agricoles.
Le secteur agricole, crucial pour l'économie mondiale, est fortement impacté par le changement
climatique, et le Carbon Farming apparaît comme une solution prometteuse pour ces enjeux, offrant des
bénéfices environnementaux, de développement durable et d'innovation. Le rapport explore dans quelle
mesure le Carbon Farming, tel qu'implémenté par le partenariat OCP-INNOVX, contribue à la transition
agro écologique du Maroc, en examinant les avantages et les défis de cette pratique pour les agriculteurs,
les entreprises, les institutions et les écosystèmes.
Une approche mixte combinant revue de littérature, entretiens semi-directifs et études de cas qualitatives
a été adoptée pour recueillir des données approfondies sur les perceptions, les expériences et les attentes
des différentes parties prenantes. Les résultats révèlent des bénéfices significatifs tels que l'amélioration
de la fertilité des sols, la réduction de l'utilisation de produits chimiques, et une meilleure rétention d'eau,
tout en soulignant des défis comme l'accès irrégulier au compost, l'adaptation aux nouvelles techniques
et les problèmes d'irrigation.
Le Carbon Farming offre des perspectives prometteuses pour une agriculture plus durable au Maroc, avec
des avantages économiques encore limités mais attendus à long terme, à mesure que les techniques se
stabilisent. Le soutien continu d'INNOVX est essentiel pour surmonter les obstacles et maximiser les
bénéfices de ces pratiques innovantes.
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ABSTRACT
This report examines the implementation of Carbon Farming within the framework of the TOURBA
project, led by the partnership between OCP and INNOVX, promoting sustainable agricultural practices
in Morocco by improving carbon sequestration in soils, Reducing greenhouse gas emissions and
increasing the fertility of agricultural land.
The agricultural sector, crucial for the global economy, is strongly impacted by climate change, and
carbon farming presents itself as a promising solution, Providing environmental, sustainability and
innovation benefits. The report assesses how Carbon Farming, as implemented by the OCP-INNOVX,
contributes to the agroecological transition of Morocco by examining the benefits and challenges for
farmers, businesses, institutions and ecosystems.
A mixed approach, combining literature review, semi-structured interviews and qualitative case studies,
allowed to collect in-depth data on perceptions, experiences and expectations of different stakeholders.
The results show significant benefits such as improved soil fertility, reduced chemical use and better
water retention, The report also highlights challenges such as irregular access to compost, adaptation to
new techniques and irrigation problems.
Carbon farming offers promising prospects for more sustainable agriculture in Morocco, The
Commission’s proposals on the European Union’s energy policy are based on a number of principles.
INNOVX’s ongoing support is essential to overcome the obstacles and maximize the benefits of these
innovative practices.
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SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE _______________________________________________ 12
PARTIE 1: CADRE THEORIQUE _____________________________________________ 14
CHAPITRE I : INNOVX : un acteur de l’innovation agricole au Maroc ___________________ 15
SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTITE D’ACCUEIL______________________________________15
1. Présentation générale d’INNOVX...................................................................................................15
2. Les expertises d’INNOVX ..............................................................................................................16
3. L’approche d’INNOVX ....................................................................................................................18
4. Les valeurs d’INNOVX ...................................................................................................................19
5. INNOVX et le développement durable............................................................................................20
6. Les projets INNOVX :.....................................................................................................................21
SECTION 2 : GENERALITE SUR L’OCP « ACTEUR PRINCIPALE DU PROJET TOURBA »___________26
1. Description de l’entité.....................................................................................................................26
2. Filiales et participations de l’OCP SA : ...........................................................................................28
Chapitre 2 : Revue de littérature ________________________________________________ 28
SECTION 1 : LE DEVELOPPEMENT DURABLE AU MAROC ___________________________________29
1. Changement climatique et ressources naturelles au Maroc ............................................................30
2. Les Solutions Adoptées par le Maroc contre le Changement Climatique .........................................36
Section 2 : Carbon Farming ______________________________________________________________42
1. Introduction au Carbon Farming.....................................................................................................42
2. Carbone farming au Maroc : ..........................................................................................................50
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INTRODUCTION GENERALE
Contexte du Sujet
Le secteur agricole, pilier de l'économie mondiale, est confronté à des défis majeurs liés au changement
climatique. Parmi les solutions émergentes, le "carbone farming" se positionne comme une approche
prometteuse pour séquestrer le carbone dans les sols, atténuer les émissions de gaz à effet de serre et
améliorer la fertilité des terres. Dans ce contexte, le Maroc, pays agricole par excellence, s'est engagé
dans une transition agro écologique, en s'appuyant sur des partenariats public-privé innovants.
Intérêt du Sujet
Problématique
Question générale : Dans quelle mesure le "carbone farming", tel qu'implémenté par le partenariat OCP-
INNOVX dans le cadre du projet TOURBA, contribue-t-il à la transition agro écologique du Maroc et
quels sont les bénéfices et les défis associés pour les différentes parties prenantes ?
Questions spécifiques :
Quels sont les avantages et les inconvénients du "carbone farming" pour les agriculteurs, les entreprises,
les institutions et les écosystèmes ?
Quelles sont les principales difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de projets de "carbone farming"
au Maroc ?
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Quelles sont les perspectives d'avenir du "carbone farming" au Maroc et les recommandations pour
optimiser son impact ?
Méthodologie de Recherche
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PARTIE1
CADRE THEORIQUE
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INTRODUCTION :
La transition vers une agriculture durable et résiliente est un enjeu majeur pour le Maroc. Le projet
Tourba, mené en partenariat par l'OCP et INNOVX, marque une étape importante dans cette transition
en explorant les potentialités du Carbon Farming. Cette partie vise à accompagner le lancement de ce
projet pionnier en analysant les enjeux, les défis et les opportunités liés à la mise en œuvre de pratiques
agricoles durables.
Après avoir présenté les acteurs clés et les fondements théoriques du Carbon Farming, nous nous
pencherons plus spécifiquement sur le projet Tourba, en mettant l'accent sur ses objectifs, sa
méthodologie et les premières actions entreprises. Nous discuterons également des attentes des différents
acteurs impliqués et des indicateurs de suivi qui permettront d'évaluer les progrès réalisés.
La vision d'INNOVX est de transformer les défis mondiaux en opportunités, en adoptant une approche
holistique qui intègre la durabilité au cœur de ses opérations. En investissant dans des technologies vertes
et des solutions écologiques, cette filiale de l’OCP contribue à la réduction des émissions de carbone et
à la promotion d'un développement durable. Les projets menés par l'entreprise visent à réinventer les
modèles économiques traditionnels en mettant l'accent sur la résilience et la responsabilité sociale.
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De plus, elle valorise la collaboration et le partenariat, travaillant étroitement avec des chercheurs, des
entrepreneurs et des acteurs industriels pour co-créer des solutions innovantes. L'entreprise s'engage à
soutenir les start-up et les PME, leur fournissant les ressources et l'expertise nécessaires pour réussir dans
un marché de plus en plus compétitif.
La portée d'INNOVX s'étend à divers secteurs, y compris les énergies renouvelables, l'agriculture
durable, la gestion des ressources en eau, et bien plus encore. Chaque projet entrepris est soigneusement
sélectionné pour son potentiel à générer des bénéfices tangibles pour la société tout en minimisant les
impacts négatifs sur l'environnement.
En somme, elle se positionne comme un acteur clé dans la transition vers une économie verte, démontrant
qu'il est possible de conjuguer performance économique et responsabilité environnementale. Par son
engagement et ses initiatives, INNOVX aspire à inspirer d'autres entreprises à suivre le même chemin,
contribuant ainsi à un avenir plus durable et équitable pour tous.
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optimise les performances technologiques et opérationnelles des entreprises qu'elle soutient, en leur
fournissant des ressources, des conseils stratégiques et un réseau de partenaires.
INNOVX repose sur trois grands piliers d'expertise : le développement d'écosystèmes commerciaux,
l'innovation technologique et l'investissement stratégique. Chaque pilier joue un rôle crucial dans la
mission d'INNOVX de promouvoir l'innovation et la performance technologique tout en ayant un impact
social et environnemental positif.
L'innovation technologique est au cœur de la mission d'INNOVX. L'entreprise exploite les avancées
technologiques pour industrialiser les technologies émergentes et les rendre accessibles à grande échelle.
Cela inclut le développement de prototypes, la réalisation de tests rigoureux et la mise en place de
processus de production efficaces. INNOVX investit dans des laboratoires de recherche et
développement de pointe et collabore avec des universités et des centres de recherche pour rester à la
pointe de l'innovation. Elle se concentre sur des domaines comme l'intelligence artificielle, l'Internet des
objets, les énergies renouvelables et la biotechnologie, en veillant à ce que les technologies développées
soient performantes, durables et respectueuses de l'environnement.
L'investissement stratégique est essentiel pour INNOVX, qui cherche à acquérir des start-ups
technologiques et à réaliser des investissements en actions dans des entreprises innovantes. INNOVX
identifie des opportunités d'investissement prometteuses et fournit les capitaux nécessaires pour aider ces
entreprises à croître. L'approche de l'entreprise consiste à sélectionner des start-ups avec un fort potentiel
de croissance et à les soutenir non seulement financièrement mais aussi avec des conseils stratégiques,
des ressources et des connexions industrielles. INNOVX joue un rôle actif dans la gouvernance des
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entreprises dans lesquelles elle investit, en assurant un alignement stratégique et en maximisant les
synergies avec son propre portefeuille. L'objectif est de créer un impact durable et de générer des
rendements financiers tout en contribuant à l'avancement technologique et à la création de valeur sociale.
En combinant ces trois domaines d'expertise, INNOVX offre une plateforme complète et intégrée pour
la croissance et le développement de technologies innovantes et d'écosystèmes commerciaux durables.
3. L’approche d’INNOVX
INNOVX adopte une approche intégrée et éco systémique pour combler les écarts et stimuler
l'innovation, transformant ainsi les industries tout en promouvant la durabilité. En reliant le monde
académique, les chercheurs, les experts en technologie, les professionnels de l'industrie et les
investisseurs, le programme favorise l'intelligence collective et la collaboration. Cette méthode permet
de créer des écosystèmes efficaces dans ses secteurs clés.
En réunissant ces divers acteurs, INNOVX crée un environnement où les idées peuvent être échangées
librement, permettant ainsi une évolution rapide et une mise en œuvre efficace des innovations. Cette
synergie est cruciale pour identifier les défis émergents et développer des solutions technologiques
avancées qui répondent aux besoins actuels et futurs.
Les fonds d'investissement dédiés d'INNOVX - BIDRA, les initiatives de l’UM6P et les fonds d’impact,
sont au cœur de son engagement à acquérir et développer des technologies de pointe. Ces fonds lui
permettent de soutenir des start-ups prometteuses en leur fournissant les ressources financières
nécessaires pour croître et réussir. De plus, elle offre des conseils stratégiques et des connexions
industrielles qui aident ces entreprises à naviguer dans un marché compétitif.
Grâce à ces fonds, INNOVX peut investir dans des technologies émergentes et des innovations
disruptives, assurant ainsi une avance technologique continue. Cette approche permet non seulement de
soutenir la croissance des start-ups, comme cité ci-dessus, mais aussi de renforcer l'écosystème
technologique global, créant des opportunités de collaboration et de développement commercial.
Les bureaux de liaison internationaux de l’entreprise jouent un rôle très important en connectant
l'entreprise à l'échelle mondiale. Cette connectivité mondiale facilite également l'accès à des marchés
internationaux et à des réseaux de partenaires stratégiques, renforçant ainsi la capacité d'INNOVX à
innover et à croître.
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Chez INNOVX, l'accent est mis sur la promotion de la collaboration et l'exploitation du potentiel de
l'intelligence collective. L'objectif est de libérer le potentiel d'innovation pour explorer de nouveaux
domaines technologiques. Pour ce faire, une stratégie d'innovation repose sur cinq valeurs fondamentales,
énoncées ci-dessous, qui sont au cœur de toutes les actions et décisions.
Cette approche favorise la coopération entre les parties prenantes, créant ainsi un écosystème dynamique
et propice à l'innovation. Grâce à cette synergie, les défis technologiques sont surmontés et des solutions
avancées et durables sont mises en œuvre. En intégrant ces valeurs dans la culture de l'entreprise, un
environnement est créé où les idées peuvent s'épanouir et se transformer en réalisations concrètes.
INNOVX adopte une approche holistique et inclusive, en tirant parti de la diversité des perspectives pour
stimuler la créativité et l'innovation. En mettant la collaboration au centre de la démarche, chaque projet
bénéficie de l'expertise collective et de la passion de l'équipe. Ainsi, les limites technologiques sont
étendues et un impact positif sur la société est généré.
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La durabilité est au cœur de la vision d'INNOVX et guide toutes ses initiatives, des solutions proposées
aux entreprises accompagnées. L'objectif est d'assurer un impact positif durable en équilibrant les besoins
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actuels et futurs. INNOVX s'engage à accélérer la transition vers des émissions nulles de carbone, à avoir
un impact bénéfique sur les communautés, à adopter des pratiques responsables et à soutenir ses équipes.
Chez INNOVX, le développement durable implique de prendre en compte les effets environnementaux
et sociaux dans chaque décision. Cela inclut l'investissement dans des technologies propres, la promotion
de pratiques commerciales éthiques et la gestion responsable des ressources. Chaque projet est conçu
avec une perspective à long terme, visant à réduire l'empreinte écologique tout en maximisant les
avantages pour la société.
Comme décrit précédemment, l'expertise d'INNOVX se renforce dans trois domaines clés : le
développement des affaires et des écosystèmes, l'innovation technologique et l'investissement. En
intégrant harmonieusement le capital-risque, l'incubation technologique et le développement
commercial, INNOVX crée, développe et fait évoluer des entreprises et des écosystèmes technologiques
innovants, durables et performants.
Ces trois axes soutiennent l'engagement d'INNOVX à offrir une contribution tangible et durable au
monde. L'objectif est de viser un avenir où technologie et durabilité se rejoignent pour le bénéfice de
tous. Grâce à cette approche intégrée, INNOVX aspire à transformer les secteurs industriels et à
promouvoir un futur plus écologique et équitable. En investissant dans les personnes et les communautés,
en développant des technologies innovantes et en soutenant des entreprises durables, INNOVX s'efforce
de générer un impact positif et durable à long terme.
Ainsi, le développement durable est une priorité centrale pour INNOVX, intégré dans chaque aspect de
ses opérations. Cela inclut également le soutien aux employés dans leur développement personnel et
professionnel, en favorisant un environnement de travail inclusif et respectueux. À travers ces efforts,
INNOVX aspire à être un modèle de responsabilité environnementale et sociale, démontrant que le
succès économique peut coexister avec la préservation de la planète et le bien-être des communautés.
o TOURBA
Face aux défis majeurs liés au changement climatique et à la dégradation des sols, INNOVX se positionne
comme une solution novatrice pour transformer l'agriculture. En mettant l'accent sur la santé des sols,
INNOVX s'efforce de faire de l'agriculture de conservation un pilier de durabilité, répondant ainsi aux
besoins alimentaires croissants tout en préservant l'environnement pour les générations futures.
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INNOVX propose des programmes de soutien complets pour les agriculteurs, incluant des formations et
un accompagnement technique pour l'adoption de pratiques agricoles durables, comme le semis direct.
Ces méthodes, tout en apportant des avantages environnementaux, offrent également des bénéfices
économiques tangibles : amélioration de la résilience des sols, stabilisation des rendements, réduction
des coûts d'exploitation et gain de temps.
L'engagement d'INNOVX dépasse le simple accompagnement. L'entreprise certifie les crédits carbone
générés par ces pratiques durables et gère leur commercialisation sur les marchés internationaux, offrant
ainsi aux agriculteurs une source de revenus supplémentaire. Cette initiative valorise leur contribution à
la lutte contre le changement climatique et encourage l'adoption de pratiques agricoles respectueuses de
l'environnement.
Pour maximiser son impact, INNOVX mise sur des solutions technologiques avancées. L'entreprise
déploie des systèmes sophistiqués de surveillance, de notification et de vérification (MRV) pour suivre
précisément les pratiques agricoles et leurs effets environnementaux. INNOVX développe aussi une
plateforme dédiée, offrant aux agriculteurs un accès centralisé à l'information, aux outils et aux services
nécessaires à leur succès. Enfin, des modèles agronomiques performants sont élaborés pour une
estimation précise de la séquestration du carbone, essentielle dans la lutte contre le changement
climatique.
INNOVX ambitionne de transformer 6 millions d'hectares en Afrique et en Amérique du Sud d'ici 2030,
en mettant en œuvre des pratiques agricoles durables et des projets de reforestation. L'objectif est de
séquestrer 7 millions de tonnes de CO2, contribuant ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique et
à la préservation de la biodiversité.
Cet engagement envers l'agriculture durable s'inscrit dans une vision globale de transformation du
système agroalimentaire. INNOVX est convaincu que son action, en collaboration avec les acteurs de la
filière, peut jouer un rôle déterminant dans la construction d'un avenir agricole plus résilient, durable et
prospère.
o ARIDINOV
Avec une population mondiale en croissance et un changement climatique de plus en plus pressant,
assurer la sécurité alimentaire, notamment dans les régions arides, est un défi majeur. ARIDINOV répond
à ce défi avec une détermination constante pour promouvoir des solutions agricoles innovantes, visant à
autonomiser les communautés et à garantir un avenir plus sûr. Notre mission va au-delà de la simple
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résolution des pénuries alimentaires immédiates ; elle cherche à renforcer la résilience à long terme dans
ces environnements difficiles.
ARIDINOV aborde les défis uniques des climats arides, tels que la qualité médiocre des sols et les
ressources en eau limitées, avec une approche personnalisée. Nous développons des solutions sur mesure
pour chaque région, permettant de traiter les limitations spécifiques rencontrées par chaque communauté.
La promotion des sources d'eau non conventionnelles est une pierre angulaire de notre stratégie. Nous
explorons et appliquons des méthodes innovantes pour utiliser des sources alternatives telles que l'eau de
pluie captée, les eaux usées traitées ou l'eau de mer dessalée. En intégrant ces sources, nous réduisons
considérablement la dépendance aux réserves d'eau douce limitées.
Un autre élément clé de notre approche est l'introduction de cultures spécifiquement adaptées aux terres
salines et marginales. ARIDINOV identifie et utilise des cultures dotées d'une résistance exceptionnelle
à la sécheresse et à la salinité. En intégrant ces cultures dans les pratiques agricoles locales, nous assurons
une récolte plus stable et productive, même dans des conditions arides.
ARIDINOV reste également à la pointe de l'innovation technologique agricole. Nous croyons fermement
que l'innovation est essentielle pour maximiser les rendements et optimiser l'utilisation des ressources
dans les environnements arides. Cela inclut l'adoption de technologies telles que les systèmes d'irrigation
de précision, les semences résistantes à la sécheresse et les techniques de culture verticale.
En fournissant aux agriculteurs les connaissances, les outils et les ressources nécessaires pour prospérer
dans des environnements difficiles, ARIDINOV œuvre pour un avenir plus sûr pour l'agriculture dans les
régions arides. Nous sommes convaincus que, par l'innovation, la collaboration et un engagement pour
la résilience à long terme, nous pouvons transformer les environnements les plus difficiles en
contributeurs à la sécurité alimentaire mondiale.
o NUTRIBIOTEK
Face à une demande alimentaire croissante et aux défis environnementaux urgents, l'agriculture durable
est devenue une priorité essentielle. C’est pour cela ce projet se positionne comme un acteur clé dans
cette transition, en offrant des solutions biotechnologiques innovantes et responsables pour l'agriculture.
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En résumé, NUTRIBIOTEK ne se contente pas de vendre des produits ; l'entreprise aspire à révolutionner
l'agriculture avec des solutions biotechnologiques innovantes et responsables. NUTRIBIOTEK souhaite
devenir un leader mondial dans ce domaine, en soutenant les agriculteurs dans leur transition vers des
pratiques plus durables et en contribuant à la création d'un système alimentaire plus sain et respectueux
de l'environnement.
6.2. Énergies :
o HYDROJEEL
Face à l'urgence climatique, ce projet se distingue comme un pionnier dans la promotion d'une transition
vers un avenir sans carbone. L'entreprise s'est fixé un objectif ambitieux : produire 3 millions de tonnes
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d'ammoniac vert par an d'ici 2032. Cet objectif reflète l'engagement d'HYDROJEEL à transformer le
secteur énergétique de manière significative.
Sa stratégie va au-delà de la simple production. Elle englobe une approche globale visant à renforcer
l'ensemble de la chaîne de valeur de l'hydrogène et de l'ammoniac verts. L'entreprise noue des partenariats
stratégiques pour encourager la coopération avec des acteurs clés, assurant une avance collective dans
cette révolution énergétique propre. Des investissements ciblés favorisent l'innovation et le
développement, accélérant ainsi le progrès technologique.
Au cœur de cette stratégie, HYDROJEEL développe une infrastructure robuste. L'entreprise s'engage
dans la construction d’installations de production d'énergie éolienne et solaire, sources fondamentales
pour le processus de fabrication de l'hydrogène vert. En parallèle, il investit dans des unités de production
d'hydrogène vert, consolidant ainsi son engagement pour une énergie propre.
HYDROJEEL ne se limite pas à la production d'hydrogène vert ; elle explore également le potentiel de
l'ammoniac vert comme vecteur d'énergie propre. L'entreprise participe activement au co-développement
de technologies avancées pour sa production et son utilisation, stimulant ainsi l'innovation et la création
de solutions efficaces et rentables.
Cette approche multiforme le positionne comme un leader dans la transition énergétique durable. En plus
des bénéfices environnementaux, ses projets d'infrastructure génèrent des emplois et favorisent le
développement local dans les communautés où elle est active. Cette vision holistique assure un impact
local significatif tout en favorisant le progrès environnemental.
Son ambition dépasse les simples chiffres de production. L'entreprise vise à réaliser un monde sans
carbone, où l'énergie propre alimente nos vies. Grâce à son dévouement, ses partenariats stratégiques et
son engagement envers l'innovation, Il est bien placé pour transformer cette vision en réalité. En
exploitant l'hydrogène et l'ammoniac verts, HYDROJEEL ouvre la voie à un avenir énergétique durable
pour les générations futures.
o SOLAR ENERGY
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INNOVX ne se contente pas de fabriquer des panneaux photovoltaïques ; l'entreprise est à la pointe de
l'innovation dans le domaine de la technologie photovoltaïque. Son site de production ultramoderne
représente un modèle d'éco-responsabilité, couvrant toute la chaîne de production. Elle gère non
seulement l'assemblage des modules solaires, mais aussi la fabrication des cellules et des matériaux
d'encapsulation, assurant ainsi des normes de qualité élevées tout en réduisant l'impact environnemental.
La mission principale d'INNOVX est de fournir des solutions d'énergie solaire fiables, innovantes et
économiques aux entreprises. L'entreprise croit en un avenir où l'énergie propre est la clé d'un
développement durable et prospère. Que ce soit pour des besoins résidentiels, des petites installations
industrielles ou des grands parcs solaires, INNOVX se spécialise dans la conception et la construction de
solutions photovoltaïques à grande échelle. Son équipe d'experts personnalise chaque projet pour
répondre aux exigences spécifiques, garantissant ainsi une production optimale d'énergie et une réduction
de la dépendance aux énergies fossiles.
La création de ce pôle industriel ne se limite pas aux avantages économiques ; elle représente un tournant
majeur dans le paysage énergétique marocain. En soutenant la production locale de panneaux
photovoltaïques, INNOVX diminue la dépendance aux importations étrangères et renforce la sécurité
énergétique du pays. De plus, ce projet génère des emplois, stimule les économies locales et favorise la
formation d'une main-d'œuvre qualifiée dans le secteur des énergies renouvelables.
Ce projet ambitieux place le Maroc en position de leader mondial dans la transition vers l'énergie propre.
Le projet Énergie Solaire d'INNOVX illustre le pouvoir de l'innovation et de la collaboration pour créer
un avenir durable. En exploitant l'énergie solaire, INNOVX ouvre la voie à un futur plus lumineux et
durable pour les générations à venir, alimenté par une énergie renouvelable et propre.
L'Office Chérifien des Phosphates (OCP) a été fondé en 1920 et a débuté ses opérations avec
l'exploitation de sa première mine à Khouribga. Aujourd'hui, nos activités couvrent cinq continents et
nous intervenons sur l'ensemble de la chaîne de valeur des phosphates, englobant l'extraction minière, la
transformation industrielle ainsi que l'éducation et le développement communautaire.
En mars 1921, OCP a lancé sa production à Khouribga et a exporté ses premiers produits depuis le port
de Casablanca la même année. En 1931, une seconde mine a été ouverte à Youssoufia, suivie par une
troisième à BENGUERIR en 1976. Par la suite, le Groupe OCP a diversifié ses activités en investissant
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dans la transformation des phosphates et en créant des sites chimiques à Safi (1965) et JORF LASFAR
(1984).
En 2008, l'Office Chérifien des Phosphates est devenu OCP Group S.A., appartenant à l'État marocain et
au Groupe Banque Populaire. Notre parcours de succès a renforcé notre lien avec les communautés,
affermi notre engagement à réduire l'impact environnemental de nos activités et stimulé nos partenariats
avec des entreprises locales et internationales innovantes.
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Au niveau de la recherche scientifique, la littérature qui existe ne constitue pas un contexte théorique,
mais elle se considère comme un ensemble de données à utiliser afin de mener à avoir ses propres
réflexions, à travers bien évidemment des stratégies analytiques de la recherche. Dans la majorité des
travaux de recherche et de projets de fin d’étude, une revue de la littérature se pose comme étape
précédente de la collecte l’analyse des données dans la mesure où elle permet de contextualiser son étude
et son travail dans un cadre de connaissances présentes (GIBBS 2008, CRESWELL, 2012).
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Dans le cadre de notre travail, nous considérons la partie de la revue de la littérature une partie majeure,
dont nous allons effectuer un état de l’art, et définir tous les concepts ayant un rapport avec notre
problématique, qui est l’évaluation des bénéfices et des défis de l’implémentation du Carbon Farming
dans le cas de INNOVX, une entreprise Marocaine faisant partie du groupe d’OCP. Dans cette partie,
nous allons présenter les différentes conclusions des auteurs en matière du développement durable et du
carbone farming. Dans une première section, une revue de littérature émergente présentera succinctement
les dimensions du développement durable au Maroc, puis nous allons présenter l’ensemble des pratiques
du carbone farming dans le monde en général et au Maroc en particulier.
Ce projet vert définit les droits et devoirs environnementaux, les principes et les valeurs, ainsi que les
engagements du Royaume. Il vise à faire de la responsabilité éco-sociétale un axe stratégique des
politiques socio-économiques, à promouvoir l'expertise environnementale et la gestion des risques, et à
encourager un partenariat pour la performance environnementale. Il insiste également sur la solidarité et
le développement durable, la prévention, la précaution, la responsabilité, l'engagement, et la protection
du patrimoine naturel et culturel, tout en conciliant développement socio-économique et protection de
l'environnement.
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Même si l'Afrique émet très peu de CO2 (seulement 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre),
elle est très vulnérable au changement climatique. Cela se traduit par des hausses de température, des
sécheresses, des montées du niveau de la mer et des inondations. Cette vulnérabilité s'explique par une
forte exposition aux risques climatiques et une capacité d'adaptation limitée.
Le Maroc, comme beaucoup de pays africains, subit une augmentation des températures et une baisse
des précipitations. Ces changements climatiques entraînent des phénomènes naturels graves comme les
sécheresses, les inondations, la salinisation des sols et l'ensablement. Ces phénomènes mettent une
pression supplémentaire sur les ressources naturelles, notamment l'eau et le sol, qui sont cruciales pour
l'agriculture.
Les températures moyennes annuelles ont augmenté dans la plupart des villes marocaines entre 2009-
2017 et 2019 - 2023 (voir la figure ci-dessous). Selon le rapport du Ministère de l'Environnement
marocain, cette tendance à la hausse des températures est un signe clair du changement climatique qui
affecte le pays.
Les données climatiques des dernières décennies montrent que le climat semi-aride progresse vers le
nord du Maroc, touchant des régions proches de la Méditerranée. Cette évolution climatique a des
conséquences importantes sur l'environnement et les activités humaines. Par exemple, selon le rapport
de MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ET DE L’EAU | DIRECTION GENERALE DE LA
METEOROLOGIE (marocmeteo.ma), les températures moyennes à Rabat ont augmenté de 1,5°C
depuis 2017.
Avec l'augmentation des températures, les périodes de chaleur intense deviennent plus fréquentes et
durent plus longtemps. Cela peut causer des problèmes de santé, en particulier pour les personnes âgées
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et les jeunes enfants. Les vagues de chaleur peuvent également augmenter la demande en énergie pour la
climatisation, mettant sous pression les infrastructures énergétiques (Accueil (mem.gov.ma).
La progression du climat semi-aride vers le nord entraîne aussi une réduction des précipitations dans ces
régions. Moins de pluie signifie moins d'eau disponible pour l'agriculture, qui est une activité essentielle
pour l'économie marocaine. Selon les rapports du Ministère de l’agriculture, les précipitations ont
diminué de 20% dans certaines régions depuis 2017. Les agriculteurs doivent adapter leurs pratiques, par
exemple en utilisant des techniques d'irrigation plus efficaces ou en cultivant des plantes moins
gourmandes en eau.
En plus de l'agriculture, d'autres secteurs sont touchés par ces changements climatiques. La disponibilité
en eau potable peut devenir un problème, surtout dans les zones urbaines densément peuplées. Les
écosystèmes naturels, comme les forêts et les zones humides, peuvent également souffrir, avec des
impacts sur la biodiversité locale.
La progression du climat semi-aride augmente aussi les risques de désertification. Les terres deviennent
moins fertiles, ce qui peut entraîner une baisse des rendements agricoles et affecter la sécurité alimentaire.
Les communautés rurales, qui dépendent fortement de l'agriculture, sont particulièrement vulnérables à
ces changements (FAO Maroc : Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l’agriculture :
Maroc | Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (fao.org)).
Pour faire face à ces défis, il est crucial de mettre en place des mesures d'adaptation. Cela peut inclure la
gestion durable des ressources en eau, la protection des sols contre l'érosion et la promotion de pratiques
agricoles résilientes. Les politiques gouvernementales doivent également dans ce sens soutenir les efforts
de reforestation et la conservation des écosystèmes.
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Figure 3 : Les stades bioclimatiques du Maroc selon le quotient d'Emberger. Source : Ezzine et al.
(2017)
Selon une étude faite par les équipes de Climat et températures au Maroc, il est difficile de déterminer
une évolution à long terme des températures pour toutes les stations météorologiques du pays, car leur
nombre et leur emplacement changent constamment. Une moyenne simple serait faussée. Par exemple,
si plusieurs stations sont ajoutées dans des régions froides, la moyenne baisserait. Si une station tombe
en panne pendant l'été ou l'hiver, cela fausserait encore plus la moyenne. Pour obtenir des données
vraiment comparables sur le long terme, l'analyse a été limitée à seulement 4 stations météo.
De 1990 à 2023, seules ces 4 stations (Tanger, Rabat-Salé, Marrakech, Oujda) ont fourni des relevés de
température en continu. À partir de ces données, une évolution à long terme des températures moyennes
mensuelles a été établie. Le mois le plus chaud de cette période a été août 2023 avec 27,7 °C, et le mois
le plus froid a été janvier 2005 avec 9,6 °C.
La température moyenne annuelle était d'environ 17,6 °C dans les années 1990 et d'environ 19,0 °C dans
les dernières années avant 2023. En moins de 34 ans, la température a donc augmenté d'environ 1,4 °C.
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Entre 1951 et 2018, les précipitations annuelles ont diminué de manière significative, enregistrant une
baisse de 10 à 25 mm par décennie dans le nord du Maroc (Woillez, 2019). Les 40 dernières années ont
été particulièrement marquées par la sécheresse, bien que certaines années avant 1980 aient également
connu des périodes de sécheresse (Nicholson et al. 2018).
Une étude menée par El Ajhar et al. (2018) sur des données de 19 stations météorologiques de 1980 à
2017 montres que la distribution des précipitations au Maroc a changées, devenant plus sèche. On
observe une augmentation des climats semi-arides et une diminution des climats subhumides durant cette
période. La sécheresse semble également s'intensifier à la fin de la saison des pluies, avec une
augmentation d'environ 13 jours de la période maximale de jours secs consécutifs (Woillez, 2019).
Les indicateurs pour 2022, selon le rapport de Météo Maroc, signalent que le Maroc est en route pour
une autre année de sécheresse consécutive, la quatrième depuis 2020 qui reste la pire sécheresse des trois
dernières décennies. En 2022, le déficit pluviométrique a atteint 37,6 %, avec seulement 124,5 mm de
pluie en 2020 - 2022 comparé à 199,5 mm en 2018-2020. Le taux de remplissage des barrages destinés
à l'agriculture a chuté à 47,6 % contre 60,2 % l'année précédente, ce qui a provoqué une forte diminution
de la production céréalière, tombant à 5,2 millions de tonnes (Bank Al-Maghreb, 2022).
Ces chiffres illustrent clairement l'impact du changement climatique sur les précipitations au Maroc,
nécessitant des mesures d'adaptation urgentes pour gérer efficacement les ressources en eau et soutenir
l'agriculture face à ces défis croissants.
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La diminution des précipitations et la hausse des températures au Maroc augmentent la pression sur les
ressources naturelles. La disponibilité en eau par personne a chuté de 3500 m³ en 1960 à 730 m³ en 2005,
puis à 645 m³ en 2015 (Dahan, 2017). Entre 2015 et 2023, cette tendance s'est poursuivie, aggravant la
situation.
Le barrage Al Massira, le deuxième plus grand réservoir du pays, montre bien ce problème. Entre 2016
et 2018, la superficie du barrage a diminué de plus de 60%. À la fin de 2022, le niveau d'eau du barrage
a encore baissé, atteignant des niveaux critiques similaires à ceux de 2005-2008, période pendant laquelle
plus de 700 000 Marocains ont souffert de la sécheresse et la production céréalière a chuté de 50% (Site
institutionnel du Haut-Commissariat au Plan du Royaume du Maroc (hcp.ma)).
Le barrage Al Massira fournit de l'eau à l'agriculture dans la région de Doukkala et à plusieurs villes,
dont Casablanca. Avec la baisse continue des niveaux d'eau, la demande en eau ne fait qu'augmenter.
Entre 2015 et 2023, la demande urbaine en eau et le développement de l'agriculture irriguée ont fortement
augmenté. Marrakech prévoit également de puiser de l'eau du barrage Al Massira grâce à un grand projet
de transfert d'eau (selon le Ministère de l'agriculture).
Figure 5 : Les pays africains confrontés aux plus hauts risques hydriques mondiaux (Masson et
al. 2019)
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Selon le rapport de l'Institut des Ressources Mondiales (WRI), le Maroc est classé parmi les pays à haut
stress hydrique (Mason et al., 2019). Sur la carte, le Maroc est surligné en rouge, indiquant une situation
préoccupante. Le pays se classe au 22e rang mondial et au deuxième rang en Afrique du Nord, juste après
la Libye, qui est au 6e rang (Hofste et al., 2019). Cette position est inquiétante pour le pays.
Les régions les plus sèches du sud ne sont pas les plus à risque. Ce sont plutôt les zones les plus peuplées
et celles où l'agriculture est la plus développée qui sont gravement menacées. Par exemple, la région de
Chaouia-Ouardigha est la plus menacée par les pénuries d'eau, avec un indice de 0,92-1, une menace
similaire à celle de la Libye. La région de Rabat-Salé-Zemmour a un indice de 0,85. Le Grand Casablanca
est la région la plus menacée, avec un indice de 0,78. La région de Guelmim-Es-Semara, qui est
extrêmement aride, est la moins touchée du royaume (Aqueduct Water Risk Atlas, 2019).
Selon les données locales et régionales sur la gestion de l'eau (Ministère de l'agriculture), entre 2015
et 2023, la situation hydrique du Maroc s'est encore détériorée. Les niveaux de précipitations ont continué
de baisser, exacerbant les pénuries d'eau dans les régions déjà stressées. Des périodes de sécheresse
prolongées ont eu des impacts dévastateurs sur l'agriculture, entraînant des pertes de récoltes et des
difficultés pour les agriculteurs. Le besoin de gestion durable des ressources en eau est devenu plus urgent
que jamais, avec des initiatives visant à améliorer l'efficacité de l'irrigation et à promouvoir des
techniques agricoles plus résilientes.
Les grandes villes comme Casablanca et Rabat ont vu une augmentation de la demande en eau due à la
croissance démographique et à l'urbanisation rapide. Ces villes sont particulièrement vulnérables aux
pénuries d'eau, ce qui a conduit à la mise en place de projets de dessalement et de transfert d'eau pour
sécuriser l'approvisionnement en eau potable.
Les changements climatiques causent de gros problèmes pour l'agriculture. Quand le climat devient plus
imprévisible, on voit plus souvent des sécheresses et des inondations. Ces événements extrêmes peuvent
détruire les cultures et réduire les récoltes, rendant la production alimentaire instable.
Par exemple, des sécheresses prolongées assèchent les sols et limitent l'eau disponible pour les plantes,
ce qui les empêche de bien pousser. Les inondations, quant à elles, peuvent anéantir des champs entiers,
rendant les terres inutilisables pendant longtemps.
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Cette instabilité affecte directement les revenus des agriculteurs. Moins de récoltes signifient moins
d'argent, ce qui complique les investissements pour améliorer les techniques agricoles. Cela crée un
cercle vicieux où la production agricole continue de baisser.
Tout cela impacte gravement la sécurité alimentaire. Quand la production est instable, l'offre de
nourriture peut devenir insuffisante, faisant grimper les prix des aliments. Les populations les plus
vulnérables ont alors du mal à se nourrir correctement.
En résumé, les variations climatiques rendent l'agriculture moins fiable, affectant à la fois les revenus
des agriculteurs et la disponibilité des aliments. Il est donc essentiel de trouver des moyens d'aider les
agriculteurs à s'adapter, comme l'utilisation de techniques agricoles plus résistantes et la diversification
des cultures (Behnassi, 2017).
Le Maroc, conscient des graves impacts du changement climatique sur ses ressources naturelles, son
agriculture et son économie, a mis en place une série de mesures et de stratégies pour atténuer ces effets
et promouvoir un développement durable. En effet, ces initiatives visent à réduire les émissions de gaz à
effet de serre, à améliorer l'efficacité énergétique et à promouvoir l'utilisation des énergies renouvelables.
Le pays a également mis en œuvre des programmes pour la gestion durable de l'eau, la reforestation et la
protection des écosystèmes. De plus, le Maroc investit dans la sensibilisation et l'éducation pour
encourager des comportements respectueux de l'environnement. Des projets d'agriculture carbone ou du
“carbon farming”, qui est notre cœur de sujet dans le cadre de ce travail, sont également en cours pour
augmenter la séquestration du carbone dans les sols agricoles. Enfin, le Maroc participe activement aux
partenariats internationaux pour partager des connaissances et des technologies en matière de lutte contre
le changement climatique. Voici un aperçu des solutions adoptées par le Maroc.
2.1. Politiques et Stratégies Nationales
Selon le Rapport sur le Climat et le Développement Durable au Maroc, publié par le Ministère de
l'Énergie, des Mines et de l'Environnement en 2020, 2 plans ont été mis en place pour lutter contre le
changement climatique.
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Le Maroc a mis en place le Plan National de Lutte contre le Changement Climatique (PNLCC), un
programme qui sert de guide pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et augmenter la résilience
face aux effets du changement climatique. Ce plan détaille des objectifs spécifiques et des actions
précises pour les atteindre. Par exemple, il comprend des mesures pour améliorer l'efficacité énergétique,
promouvoir les énergies renouvelables et encourager les pratiques agricoles durables. Le PNLCC vise
également à renforcer les capacités des communautés locales à s'adapter aux changements climatiques,
par exemple en améliorant la gestion de l'eau et en développant des infrastructures résilientes. Ce plan
est crucial pour orienter les efforts du pays vers un avenir plus vert et plus durable.
La Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD) du Maroc a pour but d'intégrer les principes
de durabilité dans toutes les politiques publiques. Cela signifie que chaque décision gouvernementale
doit prendre en compte son impact sur l'environnement et les ressources naturelles. La SNDD encourage
une utilisation rationnelle des ressources naturelles, en mettant l'accent sur la protection de
l'environnement. Par exemple, elle promeut l'adoption de technologies propres, la réduction des déchets
et la préservation de la biodiversité. De plus, la stratégie vise à sensibiliser la population aux enjeux
environnementaux et à favoriser des comportements écologiquement responsables. En intégrant ces
principes dans tous les secteurs, le Maroc aspire à un développement équilibré et durable, bénéfique pour
les générations actuelles et futures.
Le Plan Solaire Marocain, aussi connu sous le nom de projet Noor, est un des plus ambitieux projets de
production d'énergie solaire au monde. Lancé par le Maroc pour répondre à ses besoins énergétiques de
manière durable, ce plan vise à produire 42% de l'électricité du pays à partir de sources renouvelables
d'ici 2030. En 2022, des progrès considérables ont été réalisés avec plusieurs centrales solaires déjà
opérationnelles, comme Noor I, II, et III à Ouarzazate. Ces centrales utilisent des technologies de pointe
pour capter l'énergie du soleil et la convertir en électricité, contribuant ainsi à réduire la dépendance du
pays aux énergies fossiles. Le projet Noor ne se limite pas à Ouarzazate ; d'autres sites à travers le pays
sont également développés pour maximiser la production d'énergie solaire. Ce plan contribue non
seulement à la production d'énergie propre mais aussi à la création d'emplois locaux et au développement
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économique des régions concernées. En adoptant cette approche, le Maroc montre son engagement
envers une future énergétique durable et respectueuse de l'environnement. (Source : Programme des
Nations Unies pour le Développement. (2023). Initiatives Climatiques au Maroc)
Le Maroc ne mise pas uniquement sur l'énergie solaire pour sa transition énergétique, mais exploite
également son immense potentiel éolien. Le parc éolien de Tarfaya, situé sur la côte atlantique, est l'un
des plus grands projets éoliens en Afrique. Ce parc, avec ses nombreuses éoliennes, contribue de manière
significative à la production d'électricité renouvelable dans le pays. En plus de Tarfaya, d'autres parcs
éoliens ont été développés à travers le pays, notamment à Tanger et Laâyoune. Ces projets permettent de
diversifier les sources d'énergie et de réduire les émissions de gaz à effet de serre. L'énergie éolienne joue
un rôle crucial dans la stratégie énergétique du Maroc en fournissant une source d'électricité propre et
renouvelable. En plus de contribuer à la lutte contre le changement climatique, ces parcs éoliens stimulent
l'économie locale par la création d'emplois et l'investissement dans les infrastructures. Le développement
de l'énergie éolienne montre clairement l'engagement du Maroc à réduire sa dépendance aux
combustibles fossiles et à promouvoir un avenir plus vert et durable. (Programme NU pour le DD,
2023)
2.3. Gestion Durable de l'Eau
Selon les rapports de l’institut des ressources mondiales publiées en 2019 “Aqueduct Water Risk Atlas”,
et face à la rareté de l'eau, le Maroc a lancé le Programme National d'Économie d'Eau en Irrigation
(PNEEI). Ce programme a pour objectif principal de moderniser les techniques d'irrigation utilisées dans
l'agriculture afin d'économiser l'eau et d'améliorer l'efficacité des systèmes d'irrigation. L'une des
méthodes phares encouragées par le PNEEI est l'irrigation goutte à goutte. Cette technique permet de
délivrer l'eau directement aux racines des plantes, minimisant ainsi les pertes dues à l'évaporation et au
ruissellement. En plus de l'irrigation goutte à goutte, le programme promeut l'utilisation de capteurs
d'humidité et de systèmes de gestion informatisée de l'irrigation pour optimiser l'utilisation de l'eau.
Grâce à ces innovations, les agriculteurs peuvent mieux gérer leurs ressources en eau, augmentant ainsi
la productivité tout en préservant cette ressource précieuse. Le PNEEI s'accompagne également de
formations pour les agriculteurs afin de les sensibiliser aux bonnes pratiques et aux nouvelles
technologies. En fin de compte, ce programme vise à assurer une utilisation durable et efficace de l'eau
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dans le secteur agricole marocain, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et à la résilience face aux
changements climatiques.
Pour répondre aux besoins croissants en eau et gérer efficacement cette ressource, le Maroc a entrepris
la construction de plusieurs barrages à travers le pays. Ces barrages jouent un rôle crucial dans le stockage
de l'eau, permettant de réguler l'approvisionnement en eau des régions agricoles et des zones urbaines.
Les barrages comme Al Massira, Bin el Ouidane, et El Wahda sont quelques exemples de ces
infrastructures vitales. Ils servent non seulement à l'irrigation agricole mais aussi à l'approvisionnement
en eau potable pour les villes et villages. En période de sécheresse, ces barrages permettent de garantir
un minimum d'eau disponible, réduisant ainsi les impacts négatifs sur les communautés locales et les
activités économiques. De plus, certains de ces barrages sont équipés de centrales hydroélectriques,
contribuant à la production d'énergie renouvelable. La construction et la gestion de ces barrages
nécessitent une planification rigoureuse et une surveillance constante pour assurer leur efficacité et leur
durabilité. En investissant dans ces infrastructures, le Maroc s'efforce de sécuriser ses ressources en eau
pour les générations futures, tout en soutenant le développement économique et social du pays. (World
Ressources Institute. 2019).
Selon les avancements du programme des nations unis pour le développement, et pour lutter contre la
désertification et protéger la biodiversité, le Maroc a lancé des programmes de reforestation pour
augmenter la couverture forestière. En plantant des millions d'arbres chaque année, ces initiatives aident
à prévenir l'érosion des sols et à capturer le carbone, contribuant ainsi à la lutte contre le changement
climatique. Par exemple, des projets de plantation d'arbres fruitiers dans les zones rurales permettent de
diversifier les revenus des agriculteurs tout en améliorant la sécurité alimentaire. Ces programmes
incluent également des campagnes de sensibilisation pour encourager la participation des citoyens à la
plantation d'arbres. En augmentant les espaces verts, le Maroc vise à créer un environnement plus sain et
durable pour les générations futures.
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Le Maroc protège ses écosystèmes naturels en créant des parcs nationaux et des réserves naturelles. Ces
zones protégées aident à conserver la biodiversité et à maintenir l'équilibre écologique. Des parcs comme
celui de Toubkal ou d'Ifrane abritent une grande diversité de plantes et d'animaux, y compris des espèces
menacées. En plus de préserver ces habitats, ces parcs favorisent le tourisme écologique, ce qui soutient
les économies locales et sensibilise le public à l'importance de la conservation. Le Maroc renforce
également la surveillance et la recherche pour protéger ces zones contre des menaces comme le
braconnage et les incendies de forêt (PNUD 2021). En impliquant les communautés locales, le pays
assure une gestion durable de ses ressources naturelles.
Le Plan Maroc Vert est une initiative nationale pour rendre l'agriculture marocaine plus durable. Il
promeut l'utilisation de techniques agricoles respectueuses de l'environnement, comme l'irrigation goutte
à goutte et la rotation des cultures. Le plan encourage également la culture de variétés de plantes
résistantes à la sécheresse, ce qui aide les agriculteurs à faire face aux conditions climatiques difficiles.
En outre, il vise à moderniser le secteur agricole avec des technologies innovantes et à soutenir les petits
agriculteurs en leur offrant des formations et des financements. Cette initiative contribue à augmenter la
production agricole tout en préservant les ressources naturelles.
L'agro écologie est fortement encouragée au Maroc pour améliorer la résilience des systèmes agricoles.
Cette approche combine des pratiques agricoles traditionnelles avec des innovations modernes pour
préserver les sols et optimiser l'utilisation des ressources naturelles. Par exemple, l'utilisation de compost
et d'engrais organiques aide à maintenir la fertilité des sols sans recours aux produits chimiques.
(Stratégies et Politiques Climatiques au Maroc, 2018).
De plus, l'agro écologie promeut la diversité des cultures et des systèmes de production, ce qui réduit la
vulnérabilité aux maladies et aux parasites. Les techniques agro écologiques incluent également la
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gestion intégrée des cultures et des élevages, permettant une utilisation efficace des ressources. Cette
méthode aide à réduire les coûts de production tout en augmentant la durabilité des pratiques agricoles.
Le Carbon Farming, ou agriculture carbone, est une nouvelle pratique au Maroc visant à augmenter la
séquestration du carbone dans les sols agricoles. Cette technique aide à réduire les niveaux de CO2 dans
l'atmosphère tout en améliorant la santé des sols et la productivité agricole. Le processus inclut des
pratiques comme le semis direct, le paillage, et l'utilisation de cultures de couverture qui améliorent la
matière organique du sol. Des projets pilotes sont en cours dans différentes régions pour tester et adapter
ces techniques aux conditions locales. Par exemple, certains agriculteurs utilisent des légumineuses
comme cultures de couverture pour fixer l'azote dans le sol, réduisant ainsi le besoin d'engrais chimiques.
Ces pratiques non seulement séquestrent le carbone, mais augmentent aussi la biodiversité et améliorent
la résilience des sols face aux conditions climatiques extrêmes.
Le gouvernement et plusieurs ONG soutiennent ces initiatives en fournissant des financements et des
formations aux agriculteurs. L'objectif à long terme est d'intégrer le Carbon Farming dans les pratiques
agricoles courantes à travers le pays, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique tout en
augmentant la productivité et la durabilité des fermes marocaines.
Des formations et des programmes de sensibilisation sont également mis en place pour éduquer les
agriculteurs sur les avantages du Carbon Farming et les aider à adopter ces techniques innovantes dans
leurs exploitations. (Centre de Compétences Changement Climatique du Maroc - 4C Maroc, 2018).
2.6. Gestion des Déchets
Le Programme National de Gestion des Déchets du Maroc vise à réduire les décharges sauvages,
promouvoir le recyclage et gérer les déchets de manière écologique. Ce programme est essentiel pour
diminuer l'impact environnemental des déchets et valoriser les matériaux recyclables. En effet, des
campagnes de sensibilisation informent le public sur les dangers des décharges sauvages et les bénéfices
du recyclage. Et en parallèle, des infrastructures de tri et de recyclage sont développées dans les
principales villes, facilitant ainsi la collecte et le traitement des déchets recyclables.
De plus, ce programme encourage les partenariats entre le secteur public et privé pour trouver des
solutions innovantes, comme la conversion des déchets organiques en compost ou en biogaz, et met en
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place des réglementations strictes qui contrôlent la gestion des déchets industriels et dangereux,
protégeant ainsi l'environnement et la santé publique.
De ce fait, les entreprises sont désormais dans l’obligation de respecter des normes de traitement et de
recyclage des déchets, sous peine de sanctions. Encore plus, des formations sont proposées pour
améliorer les compétences des travailleurs dans ce secteur, créant ainsi de nouvelles opportunités
d'emploi. Grâce à ces initiatives, le Maroc progresse vers un système de gestion des déchets plus durable,
réduisant son empreinte écologique et contribuant à un environnement plus propre et sain pour tous.
Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le Maroc investit dans les transports en commun, tels
que les tramways et les bus électriques, et encourage l'utilisation de véhicules électriques avec des
incitations fiscales et des bornes de recharge. Ces initiatives aident à diminuer les émissions de CO2 et à
améliorer la qualité de l'air. Par ailleurs, le Maroc participe activement aux conférences mondiales sur le
climat, comme les COP, et s'engage à respecter les accords internationaux. Le pays coopère également
avec d'autres nations pour partager des connaissances et des technologies, renforçant ainsi ses capacités
à faire face aux défis climatiques. Ces efforts combinés montrent l'engagement du Maroc envers une
mobilité durable et une collaboration internationale pour lutter contre le changement climatique.
Comme expliqué dans la 1ère section du chapitre 1, le développement durable repose sur trois
piliers fondamentaux : l'environnement, l'économie et la société. Au cœur de ce concept se trouve
la nécessité de protéger les ressources naturelles tout en assurant un développement économique
équitable et soutenable. L'une des stratégies innovantes pour atteindre ces objectifs est le Carbon
Farming, ou agriculture carbone. Cette pratique consiste à adopter des méthodes agricoles qui
augmentent la séquestration du carbone dans les sols, réduisant ainsi les niveaux de CO2 dans
l'atmosphère. En effet, le Carbon Farming joue un rôle crucial dans la lutte contre le changement
climatique en capturant le carbone atmosphérique et en améliorant la santé des sols. Ces sols
enrichis deviennent plus fertiles, augmentant la productivité agricole et contribuant à la sécurité
alimentaire. De plus, cette approche soutient la biodiversité et renforce la résilience des
écosystèmes face aux impacts climatiques.
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Cependant, malgré ses nombreux avantages potentiels, le Carbon Farming présente également des
défis. Les agriculteurs se trouvent dans l’obligation d’adopter de nouvelles techniques, souvent
coûteuses et nécessitantes une formation spécifique. L'évaluation de ces bénéfices et défis est
essentielle pour comprendre comment le Carbon Farming peut être intégré efficacement dans les
pratiques agricoles existantes et contribuer de manière significative au développement durable.
Ce travail se focalise précisément sur l'évaluation des bénéfices et des défis du Carbon Farming.
Nous examinerons en détail comment cette pratique peut contribuer à la durabilité
environnementale, économique et sociale, tout en identifiant les obstacles à son adoption à grande
échelle. En fin de compte, notre objectif est de fournir une compréhension approfondie de la
manière dont le Carbon Farming peut soutenir le développement durable et offrir des solutions
viables pour un avenir plus vert et plus résilient.
En 1997, l'Union européenne à 27 membres représentait 4,8 GtCO2e d'émissions, ce qui équivalait à 30
% des pays de l'Annexe I du protocole de Kyoto. Engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre
(GES) de 8 % par rapport au niveau de 1990 sur la période 2008-2012, l'Union a privilégié une approche
communautaire pour définir sa politique de réduction des émissions. Cependant, les pays de l'UE ont
majoritairement opté pour le marché du carbone.
En janvier 2005, conformément aux engagements du protocole de Kyoto, l'Union européenne a mis en
place le plus vaste marché du carbone au monde, le Système d'Echange de Quotas d'Emission (SEQE)
ou Emissions Trading Scheme (ETS). Ce marché concerne 10 000 entreprises opérant dans le secteur de
l'énergie ou de l'industrie, contribuant à hauteur d'environ 40 % des émissions de gaz à effet de serre de
l'Union européenne.
Un petit nombre d'activités est responsable de la majorité des émissions de gaz à effet de serre (GES)
dans le monde. Par exemple, en Europe, seulement 11 000 installations sont responsables de plus de 45
% des émissions de GES. Contrairement à une simple "taxe carbone", ce mécanisme est plus complexe
et structuré.
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Initialement envisagée, la mise en place d'une taxe carbone a été abandonnée en raison de l'opposition de
l'industrie et des préoccupations concernant la compétitivité de l'Union. S'inspirant du succès d'un
système de plafonnement et d'échange (cap and trade) appliqué à la réduction des émissions de SO2, le
marché américain Acid Rain, l'UE a considéré que l'aspect technique était gérable. En créant l'EU ETS
en 2003 par le biais d'une directive, l'Union a établi un marché de quotas que 12 000 sites industriels
devaient remettre annuellement à leurs autorités nationales en échange de leurs émissions réelles de GES.
Ainsi, les régulateurs du marché du carbone établissent un plafond d'émissions inférieur au niveau actuel
d'émissions. Chaque entreprise se voit ensuite attribuer un certain nombre de quotas. Dans le cas de l'UE,
ces quotas sont distribués gratuitement aux entreprises. Les détenteurs de quotas ont la possibilité de les
acheter et de les vendre sur le marché. Les entreprises qui dépassent leur allocation de quotas à la fin de
l'année s'exposent à de lourdes amendes. Elles sont donc incitées à acheter les quotas manquants à d'autres
entreprises qui en ont en surplus car elles polluent moins que ce que leur quota initial autorisé.
● Durant la première phase de trois ans (2005-2007), le CO2 était le seul gaz à effet de serre inclus
dans le système.
● Lors de la deuxième phase de cinq ans (2008-2012), le marché s’est étendu pour inclure la
Norvège, le Liechtenstein et l’Islande, ainsi que le secteur de l’aviation et le protoxyde d’azote.
● Pendant la troisième phase de huit ans (2013-2020), une part croissante des quotas, auparavant
distribués gratuitement, a été mise aux enchères. De plus, la production d’électricité, difficilement
délocalisable, n’a plus bénéficié de quotas gratuits.
● Dans la quatrième phase, l'Union européenne a réformé le SEQE pour y inclure le transport
maritime et a créé un marché spécifique pour le transport routier et les bâtiments (voir plus bas).
● Chaque année, le plafond des quotas diminue pour atteindre les objectifs environnementaux
européens. Il était d’environ 2 300 mégatonnes (Mt) par an entre 2005 et 2007, puis de 2 100 Mt
entre 2008 et 2013.
Les European Assignment Units (EU As), alloués aux sites en début d'année selon un Plan national
d'allocation de quotas (NAP) compatible avec les objectifs de l'Union et contrôlé par la Commission
européenne, matérialisent une instruction administrative. Entre 2008 et 2012, 2,1 milliards d'EU As
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étaient distribués chaque année, limitant ainsi les émissions de GES à 2,1 GtCO2e par an (1 EU A = 1
tonne CO2e).
Les EUA sont également négociables, ils peuvent être échangés et donner naissance à un marché. Pour
faciliter leur circulation, l’Union européenne a développé une infrastructure de marché pour la tenue de
compte (sur des registres nationaux) et l’exécution des transactions : transferts d’EUA via le système
CITL (Community International Transaction Log) contre paiement en numéraire sur comptes bancaires.
Ancré par son infrastructure sur les marchés financiers globaux et bénéficiant du support des grandes
banques d’investissement mondiales, le marché des EUA a connu un succès immédiat dès son lancement
en 2005.
L’EU ETS affiche une croissance soutenue de 2005 à 2009, infléchie seulement à partir de 2008 par la
crise financière mondiale, et une expansion continue en volumes de transactions, en structures (bourses
carbone, plateformes de clearing), en nombre ou en variété de produits (ventes au comptant, à terme, sur
futures, large gamme d’options) et de participants. Avec une capitalisation de 118 milliards de dollars
fin 2009 et de 120 milliards de dollars fin 2010, le marché des EUA est désormais l’un des grands
marchés financiers mondiaux, soutenant la comparaison avec le marché obligataire international (environ
300 milliards de dollars de transactions).
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A. Un Bilan positif :
● Bilan environnemental : Réduction des émissions
L'EU ETS a induit des changements industriels, favorisant le gaz au charbon dans la production
d'électricité et encourageant des innovations inattendues comme l'utilisation de charbon moins polluant
et l'amélioration du rendement des combustibles. Cependant, l'investissement dans le captage et stockage
du carbone (CCS) reste limité, nécessitant un prix de l'EUA autour de 30 euros par tonne pour devenir
rentable.
Le marché du carbone dans sa forme initiale contenait donc un certain nombre de défauts qui le rendait
inefficace. Si le prix est trop bas, il n'y a aucune incitation à réduire ses émissions. Le mécanisme qui
forme le prix est donc très important dans notre problématique. Cependant il s'agit d'un marché financier
comme les autres, et répond à certains facteurs.
Figure 7 — Prix EU A contrats spot et futures « Dec 11 » (en euros par tCO2)
Sources : Bloomberg ; ECX ; Bluenext.
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Pour faire monter ces prix, l’Union européenne a donc décidé de retirer du marché les quotas
excédentaires : une réserve de stabilité du marché (MSR pour Market Stability Reserve), lancée en janvier
2019, a permis de retirer 354 millions de quotas sur près d’1,7 milliard en 2020. Entre septembre 2021
et août 2022, près de 380 millions de quotas sont placés dans cette réserve.
Figure 8 : Carte mondiale des prix explicites du carbone en 2019 Source : i4ce org
.Le prix moyen d’un quota – correspondant à une tonne de CO2 ou d’équivalent CO2 pour les autres gaz
est passé de 37,45 euros en février 2021 à près de 90 euros en mars 2023. Dans le secteur de l’aviation,
qui nécessite des quotas différents, la facture est moins élevée : un peu plus de 86 euros en mars.
Conformément aux objectifs du marché du carbone, ce coût a fortement augmenté sur le long terme : en
janvier 2014, un acquéreur pouvait acheter un quota de CO2 pour moins de 5 euros en moyenne.
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En gros, le bilan des émissions s’est effondré depuis 2005, comme la montre la figure ci-dessous :
Figures 10 : Courbe d'évolution des émissions européennes par pays depuis 2005
Globalement, l'EU ETS a envoyé un message fort de respect environnemental en Europe et dans les
pays en développement, mais les prix actuels de l'EUA ne suffisent pas encore à encourager des
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investissements significatifs pour remplacer le charbon par le gaz. Les premiers succès sont
encourageants, mais l'efficacité du système doit encore être prouvée dans les prochaines années.
● Bilan industriel :
Succédant à une période d'euphorie, le contexte économique tendu des phases précédentes met en
évidence les problèmes structurels des pays européens, notamment en ce qui concerne la compétitivité.
L'impact potentiel de l'EU ETS sur la compétitivité extérieure revêt donc une importance particulière,
surtout à un moment où l'Union européenne reste la seule région à s'imposer un programme strict de
réduction des émissions.
Une limite actuelle de la tarification carbone via le système d’échange de quotas est la grande quantité
de quotas gratuits pour les secteurs les plus exposés à des problèmes de compétitivité. Actuellement, ces
quotas couvrent la majorité de leurs émissions.
L'UE prévoit de supprimer les permis gratuits pour les usines produisant de l'acier, de l'aluminium, du
ciment, des engrais (notamment l'ammoniac) et de l'hydrogène à partir de 2026, ce qui augmentera les
futurs coûts de production liés au carbone. Selon certaines estimations, à technologie constante, le coût
des émissions carbone pourrait représenter en 2030 10 % du prix de vente actuel d’une tonne
d’aluminium (contre 1 à 2 % actuellement) et 20 % du prix d’une tonne d’acier (contre environ 4 %
actuellement).
Figure 11 : Volume des permis gratuits relativement aux émissions effectives en France par branche
(en million de tonnes de CO2)
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Le 1er octobre 2023 a marqué le début de la phase de test du Mécanisme d’Ajustement Carbone aux
Frontières (MACF), avant son application prévue en 2026. Ce mécanisme a pour objectif de protéger la
compétitivité des industries européennes émettrices de gaz à effet de serre (comme la métallurgie, la
cimenterie, et l'industrie des engrais azotés, de l'hydrogène et de l'électricité) face à la hausse de la
tarification carbone. Il vise également à limiter le risque de fuite de carbone, c'est-à-dire la délocalisation
de la production vers des régions aux normes environnementales moins strictes.
En prévision de la hausse du prix du carbone et pour harmoniser les conditions de concurrence sur le
marché européen, le MACF (Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières) prévoit d'appliquer le
prix européen du carbone aux émissions contenues dans les produits importés de pays hors-UE. Cette
mesure vise à assurer une concurrence équitable pour les produits concernés. Pour plus de détails,
consultez l'encadré ci-dessous et le guide pratique pour les importateurs du Ministère de la Transition
Énergétique.
Dans sa forme actuelle, le MACF soulève encore des interrogations concernant la protection contre le
risque de compétitivité de l'industrie, surtout avec l'augmentation future de la tarification carbone.
Cependant, il reconnaît l'importance de la décarbonations pour assurer la compétitivité sur le marché
européen d'ici la fin de la prochaine décennie.
· Inciter les opérateurs économiques à diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre.
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Cette initiative fait du Royaume un leader africain en matière d’environnementalisme, illustrant encore
une fois l’engagement du pays dans un futur durable et respectueux de son écosystème.
Le principe de la compensation volontaire est basé sur une idée simple mais très efficace : il permet aux
entreprises, institutions et particuliers de compenser total ou partiellement leurs émissions de CO2 liées
à leurs activités ou à leur existence : transports, bureaux, habitat….
1. Estimation des émissions de CO2 : Les entreprises évaluent les émissions de CO2 liées
aux déplacements et aux activités de leurs employés.
3. Suivi du projet : La Fondation assure le suivi et publie des rapports détaillés sur l'avancement
des projets, garantissant la crédibilité et la traçabilité de tout le processus.
Par ailleurs, le Maroc mène une politique active en matière de marché régi du carbone en vertu du
Protocole de Kyoto. Depuis 2003, 37 projets relevant du mécanisme de développement propre ont été
enregistrés dans notre pays dans des secteurs clés tels que les énergies renouvelables, l’efficacité
énergétique et la gestion des déchets. Ils ont généré des crédits carbone certifiés totalisant près de 7
millions qui ont été mis à la disposition des marchés internationaux du carbone et dont la
commercialisation a effectivement lieu.
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De nombreux projets visant la neutralité carbone se retrouvent le long de ces deux axes importants et
peuvent générer des crédits carbones. En général, ils sont divisés en deux catégories principales : les
projets évitant et les projets de séquestration.
Ces projets visent à empêcher l'émission de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Ils incluent :
Pour évaluer les crédits générés, il est crucial de définir la "situation de référence", c'est-à-dire les
émissions qui auraient eu lieu sans le projet. La différence avec les émissions effectives du projet
détermine le volume de crédits attribuables.
Qu'il s'agisse d'évitement ou de séquestration, ces projets labellisés contribuent non seulement à la lutte
contre le changement climatique, mais aussi à alimenter les marchés international et volontaire du
carbone. Le Maroc s'engage résolument dans cette dynamique vertueuse, renforçant ainsi sa position de
leader dans la transition écologique.
Conclusion
Le Maroc réduit ainsi son empreinte carbone et œuvre fortement à la sensibilisation et à la mobilisation
autour de la cause. Le Programme de Compensation Volontaire Carbone, premier du genre sur le
continent africain, est une nouvelle preuve de l’engagement pris par le Maroc pour un avenir grand ouvert
et respectueux de notre environnement dans la lignée de son engagement continu.
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INNOVX a généreusement ouvert ses portes et nous a donné accès à diverses sources de
données. Cela nous permet de mener une évaluation approfondie des bénéfices et des défis liés
à l'implémentation du Carbon Farming dans le contexte marocain. En analysant les données
disponibles, nous visons à comprendre comment cette pratique innovante peut être intégrée dans
les systèmes agricoles locaux pour améliorer la durabilité environnementale et économique.
Notre étude vise à fournir des insights détaillés sur les expériences d'INNOVX avec le Carbon
Farming, en mettant en lumière les succès et les obstacles rencontrés. Ce travail contribuera à
une meilleure compréhension de la viabilité et de l'impact potentiel de cette pratique au Maroc,
offrant des recommandations pratiques pour d'autres entreprises intéressées par l'agriculture
carbone.
1. L’approche qualitative
La fameuse question comparative entre les deux disciplines quantitative/qualitative ne laisse pas
de côté le domaine des sciences de l’innovation et quand bien même le discours actuel paraît un
peu dépassé, la distinction entre les deux approches demeure à la faveur du QUANTITATIF
(SAVALL ET ZARDET, 2004). La démarche qualitative, insuffisamment définie, est jugée de
peu de valeur, dans la mesure où elle ne favorise pas le travail en matière des statistiques et où
elle manque de clarté, tandis que la démarche quantitative bénéficie du modèle de la rigueur
scientifique. Par conséquent, tout en donnant un accès au sens, le qualitatif respecte l'exactitude
et la rigueur des critères de scientificité (DUYCK, 2003). Et de nos jours la démarche qualitative
reprend ses lettres de noblesse et ces dépeceurs. La démarche qualitative envisage le milieu
social sous la forme d'un environnement bâti en vertu du sens que les acteurs accordent aux faits
sociaux. La recherche qualitative n'a pas pour but unique d'expliquer les phénomènes observés,
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mais de les comprendre, sans pour autant prétendre les généraliser. La compréhension des faits
requiert une disposition d'esprit différente de l'idée d'externalité, dans la mesure où elle a pour
but de saisir le sens que les acteurs donnent à leurs actions (BOUCHERF, 2016)
. De ce fait, la recherche qualitative ne fait pas opposition à la recherche quantitative. Toutes les
deux requièrent des qualifications distinctes, mais peuvent être mutuellement enrichissantes et,
en particulier, le traitement de séries numériques peut apporter une contribution substantielle au
projet qualitatif.
La recherche qualitative en gestion est variée et utilise plusieurs méthodes pour recueillir des
informations. Cette diversité est une force, car elle permet de voir les choses sous différents
angles. Par exemple, nous utilisons des entretiens, des observations et des documents pour
obtenir une vue complète du sujet. Cette diversité de sources permet de valider nos analyses par
une méthode appelée triangulation, où les informations de différentes sources se confirment
mutuellement. Cependant, évaluer la recherche qualitative peut être délicat. Contrairement à la
recherche quantitative, qui utilise des chiffres et des statistiques, la recherche qualitative se base
sur des contextes et des situations spécifiques. Cela rend difficile l'application de critères stricts
de validité et de fiabilité, habituellement utilisés dans les recherches quantitatives.
De ce fait, et pour assurer l'objectivité de notre étude, nous avons utilisé des sources multiples et
diversifiées. Nous avons mené des entretiens avec les responsables du projet chez INNOVX,
observé directement les pratiques sur le terrain, et consulté les documents internes de l'entreprise.
Ces méthodes nous permettent d'obtenir une image fidèle et complète de la mise en œuvre du
Carbon Farming chez INNOVX. Notre objectif est alors de fournir une évaluation équilibrée des
avantages et des défis du Carbon Farming dans le contexte marocain. En comprenant les
expériences d’INNOVX, nous espérons offrir des recommandations pratiques pour d'autres
entreprises intéressées par cette pratique innovante. Notre travail vise à montrer comment le
Carbon Farming peut contribuer à un développement durable tout en surmontant les obstacles
potentiels.
De manière simple, notre projet de fin d'études utilise une approche qualitative pour explorer le
Carbon Farming au Maroc. En combinant diverses sources d'informations, nous espérons fournir
une évaluation complète et utile de cette pratique, aidant ainsi à promouvoir des solutions
durables et innovantes pour l'agriculture marocaine.
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1. Entretiens Semi-Directifs
En effet, un entretien peut se définir comme un élément de la méthodologie lors d’une démarche
scientifique. C’est une méthode qui permet un recueil de données en vue d’en sortir avec des
informations sur un sujet, des faits, ou des représentations. Il peut prendre alors la forme d’un
entretien oral individuel, ou de groupe (KETELE ET ROEGIERS, 1996). Le choix de la
technique de l’entretien est défini en prenant en considération le but et l’objectif désiré, et aussi
selon le type de la recherche (exploratoire, analytique, descriptive,…). KETELE ET ROEGIERS
(1996) ont analysé les types d’entretiens, et ils les ont classés en trois grandes catégories, comme
l’explique le tableau ci-dessous.
Les entretiens semi-directifs ont été réalisés avec divers acteurs clés impliqués dans le projet de
Carbon Farming chez INNOVX. Ces acteurs comprennent trois Responsables du projet, cinq
agriculteurs participants, 2 techniciens sur le terrain. Cette diversité de participants nous a
permis d'obtenir une vue d'ensemble complet et équilibrée sur l'implémentation du Carbon
Farming.
Pour structurer ces entretiens, un guide d'entretien détaillé a été élaboré sur la base du modèle
des deux auteurs décrit ci-dessus. Ce guide contient des questions ouvertes avec 3 thèmes qui
couvraient un large éventail de sujets pertinents, tout en laissant suffisamment de flexibilité pour
permettre aux participants d'aborder des thèmes émergents qui leurs semblaient pertinents. Les
questions principales portaient sur les expériences personnelles des participants avec le projet,
les défis qu'ils ont rencontrés, les bénéfices qu'ils ont observés, et leurs perceptions générales sur
l'impact du Carbon Farming.
Nous précisons que ces entretiens ont été menés en personne ou par visioconférence, selon la
disponibilité des participants. Cette flexibilité a permis de maximiser le nombre de participants
et de recueillir des données de qualité. Plus précisément chaque entretien a été enregistrée, avec
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le consentement des participants, pour garantir une transcription précise et complète des
échanges. Cette méthode a également facilité une analyse plus rigoureuse des données
recueillies.
Après la réalisation des entretiens, les enregistrements ont été transcrits intégralement comme
on a pu réaliser dans les annexes …... Les transcriptions ont ensuite été codées pour identifier
les thèmes récurrents et les insights significatifs. Cette étape de codage a été essentielle pour
structurer les données et faciliter l'analyse thématique. En utilisant une plateforme de gestion de
données qualitatives «OTTER.AI », nous avons pu organiser les réponses des participants en
catégories et sous-catégories, ce qui a permis de dégager des tendances communes et des
variations dans les expériences des différents acteurs. Aussi, l'analyse thématique des entretiens
a permis de trianguler les informations recueillies, renforçant ainsi la fiabilité et la validité de
nos conclusions. En regroupant les données selon les thèmes identifiés, nous avons pu dégager
des insights clés sur les défis et les bénéfices du Carbon Farming chez INNOVX. Cette
méthodologie a non seulement enrichi notre compréhension du projet, mais elle a également
fourni des recommandations pratiques pour améliorer et étendre cette pratique innovante dans
d'autres contextes similaires.
Discours non continu qui suit Discours par thèmes dans Discours continu
l’ordre des questions posées l’ordre peut être déterminé
selon la réactivité de
l’interviewé
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2. Observation participante
Parallèlement aux entretiens, une période d'observation participante de deux mois a été réalisée
sur les sites de Carbon Farming gérés par INNOVX. Cette méthode a permis d'observer
directement les pratiques de Carbon Farming et de participer aux activités quotidiennes, offrant
ainsi une perspective empirique sur les défis et les bénéfices du projet. La période d'observation
couvrait différentes phases du projet : préparation du sol, plantation, gestion des cultures et
récolte. Pendant cette période, des notes détaillées ont été prises quotidiennement pour
documenter les pratiques observées, les interactions entre les acteurs et les réactions des
agriculteurs. Des photographies et des vidéos ont également été utilisées pour capturer des
aspects visuels importants du projet. Les données collectées par l'observation ont ensuite été
analysées en utilisant des grilles d'analyse pour identifier les pratiques efficaces, les problèmes
rencontrés et les solutions apportées.
2.1. Étapes de l'Observation Participante
2.1.1. Planification et Préparation
❖ Sélection des Sites : Les sites de Carbon Farming à observer ont été choisis en fonction
de leur représentativité et de leur diversité géographique. La sélection a inclus plusieurs
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Une observation participante a été réalisée sur une période de 2 mois. Cette méthode nous a
permis de nous immerger dans les activités quotidiennes de l'exploitation agricole et de collecter
des données précieuses sur les différentes pratiques et les défis rencontrés. Voici un
développement détaillé des étapes suivies pendant cette période.
❖ Préparation du Sol
La première étape observée a été la préparation du sol, une phase essentielle pour le succès du
Carbon Farming. Nous avons observé et participé activement aux techniques spécifiques
utilisées, telles que :
❖ Plantation
La deuxième phase a été la plantation des cultures de couverture et des légumineuses, cruciales
pour améliorer la fertilité du sol et fixer l'azote :
Équipements utilisés : Nous avons noté les types d'équipements utilisés pour la plantation et
évalué leur efficacité. Nous avons également pris des notes sur les problèmes courants, comme
l'ajustement des semoirs pour différents types de semences et la maintenance des équipements.
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Réactions des agriculteurs : En parlant avec les agriculteurs pendant la plantation, nous avons
recueilli leurs impressions sur ces nouvelles techniques, leurs préoccupations et leur satisfaction.
Les réactions positives et les résistances, ainsi que les suggestions d'amélioration ont été notées.
La gestion des cultures a été observée de manière continue pour comprendre les pratiques en
place et les défis quotidiens :
Irrigation : Nous avons observé les systèmes d'irrigation utilisés, comme l'irrigation goutte à
goutte, qui est plus efficace en termes d'utilisation de l'eau. Nous avons participé à l'installation
et à la gestion de ces systèmes, ce qui nous a permis de comprendre les besoins en entretien et
les réglages nécessaires pour optimiser l'irrigation.
Paillage : Le paillage est utilisé pour conserver l'humidité du sol et réduire les mauvaises herbes.
Nous avons aidé à appliquer le paillis et noté les matériaux utilisés, les techniques d'application
et les défis rencontrés, comme la gestion des coûts et la disponibilité des matériaux.
Conservation des sols : Nous avons participé à des discussions avec les agriculteurs sur les
pratiques de conservation des sols, notant les méthodes utilisées pour minimiser l'érosion et
améliorer la santé du sol. Ces échanges ont été riches en informations sur les techniques locales
et les adaptations nécessaires pour le Carbon Farming.
❖ Récolte
Méthodes de récolte : Nous avons observé et participé aux différentes techniques de récolte,
qu'il s'agisse de méthodes manuelles ou mécanisées. Cette participation nous a permis de
comparer les techniques utilisées et de comprendre les préférences des agriculteurs.
Évaluation des techniques : En participant à la récolte, Nous avons noté les rendements et la
qualité des récoltes et avons documenté les méthodes de récolte et les réactions des agriculteurs
aux résultats obtenus.
Réactions des agriculteurs : Les discussions informelles pendant la récolte nous ont permis de
recueillir des avis sur l'ensemble du processus de Carbon Farming, les succès et les obstacles
rencontrés par les agriculteurs.
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L’idée de l’utilisation de plusieurs méthodes pour évaluer les défis et les facilités de
l’implémentation de l’agriculture de carbone au Maroc, est novatrice. Donc pour mieux
comprendre ce phénomène nous utilisons deux types de triangulation. Celle méthodologique
comme une multiplicité de méthodes pour recueillir les données relatives à l’analyse générale de
l’étude. Et de l’autre côté une triangulation de données ou de sources au niveau des entretiens
semi directifs, qui fait référence généralement à l’utilisation d’au moins deux sources différentes
de données (DENZIN, 1978). En effet, il s’agit d’une méthode adaptée à notre situation, dans la
mesure où nous plongeons au cœur de la situation, au cœur du contexte et de l’action. Il s’agit
bien d’un approfondissement de la logique du carbon farming.
Dans une deuxième main, nous optons pour une analyse du terrain avec une observation des
activités pendant une durée de 2 mois pour comprendre concrètement comme le carbone est
agriculté et pour voir directement comment les différentes parties prenantes du projet réagissent
face à ce nouveau projet, et aux nouvelles technologies.
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D’ailleurs, notre objectif ultime, au niveau de ce projet, en utilisant bien évidemment différentes
méthodes de collecte et d’analyse de données, bien que différentes sources, est bien de minimiser
les insuffisances et les biais qui découlent de l’utilisation d’une seule méthode, comme le
confirme Mitchell (1986), en créant le potentiel pour compenser les défauts ou les faiblesses
d’une méthode avec les forces de l’autre méthode. Par conséquent dans cette étude, l’analyse de
l’ensemble des données permet une étude croisée des conclusions des deux méthodes appliquées,
qui permet à son tour un renforcement de l’ensemble de nos interprétations à l’égard du projet.
Notre recours à la contribution des entretiens nous a aidés à avoir une vision maximalement
complète concernant notre problématique principale de recherche. Ainsi de nous donner
l’avantage de pouvoir mettre en évidence les écarts uniques et les éléments significatifs qui
n’auraient pas été découverts avec une seule approche technique de collecte de données.
o Contexte et Objectifs
Dans le cadre de notre étude pratique sur le projet Tourba d’INNOVEX, nous avons élaboré un
questionnaire structuré afin de recueillir des retours d’expérience et des avis des différents acteurs
impliqués dans le projet. Ce questionnaire vise à comprendre les motivations, les défis, les bénéfices et
les impacts du Carbon Farming, tout en évaluant l'implication et la perception des responsables de projet
et des techniciens de terrain.
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o Méthodologie
Le questionnaire comporte plusieurs questions ouvertes et fermées, adressées à divers professionnels
d'INNOVX impliqués dans le projet de Carbon Farming. Les réponses ont été collectées et analysées
pour fournir un aperçu détaillé des motivations, des défis, des mesures d'atténuation et des bénéfices
observent.
o Structure du questionnaire :
Le questionnaire a été réparti selon trois thèmes principaux :
Pour garantir la pertinence des réponses, nous avons adapté les questions du premier thème pour les
responsables de projet, comme indiqué dans l’Annexe 1. Les questions du deuxième thème ont été
spécifiquement conçues pour les techniciens de terrain, comme affiché dans l’Annexe 2.
2. L’analyse du questionnaire :
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2 Quels obstacles Nous avons fait face à un manque de clarté dans les
institutionnels ou politiques de soutien à l’agriculture durable, ce qui a
réglementaires avez- compliqué le financement de certaines initiatives. Les
vous rencontrés ? lourdeurs administratives ont également ralenti
certains processus.
Nous avons rencontré des difficultés liées à l’absence
de législation claire sur le Carbon Farming, ce qui a
compliqué l'accès aux financements et subventions
nécessaires à la mise en œuvre de notre projet.
Nous avons rencontré des difficultés liées à la lenteur
des processus administratifs pour obtenir les
certifications nécessaires et à l’insuffisance des
politiques de soutien financier pour les initiatives de
Carbon Farming.
3 Quelles mesures Nous avons établi un protocole de suivi
avez-vous mises en environnemental et avons intégré des pratiques de
place pour atténuer les gestion de l’eau pour éviter les problèmes d’irrigation
impacts négatifs du excessive et de pollution des nappes phréatiques.
projet sur Nous avons réalisé des études d'impact
l'environnement ? environnemental avant de démarrer les activités et
avons intégré des pratiques de conservation des sols,
telles que les cultures de couverture, pour minimiser
l’érosion et préserver la biodiversité.
Nous avons mis en œuvre un système de suivi
environnemental rigoureux pour évaluer les effets des
pratiques de Carbon Farming sur la biodiversité et les
sols. De plus, nous avons introduit des pratiques de
rotation des cultures pour limiter l'impact sur les
écosystèmes.
4 : Si vous deviez Je renforcerais la communication avec les parties
recommencer, quelles prenantes locales dès le début du projet pour obtenir
précautions un soutien plus large et pour anticiper les besoins
supplémentaires réglementaires.
prendriez-vous pour Je veillerais à établir dès le départ des partenariats
éviter les difficultés avec des institutions académiques et des ONG pour
rencontrées ? bénéficier de leur expertise, ainsi qu’à mettre en place
un système de suivi régulier pour anticiper et résoudre
rapidement les problèmes.
Je prioriserais un programme d’éducation et de
sensibilisation pour les agriculteurs avant le
lancement du projet afin de bâtir leur confiance et leur
engagement envers les nouvelles pratiques. De plus,
je collaborerais plus étroitement avec les autorités
locales pour faciliter les démarches administratives.
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Suite à l’analyse du premier questionnaire nous avons pu dégager les constats suivants :
o Motivations et Objectifs
Les motivations principales derrière l'adoption du Carbon Farming sont variées et significatives. En
premier lieu, il y a la nécessité urgente de répondre à la crise climatique actuelle. Cette approche permet
également d'offrir des solutions à la fois rentables et durables aux agriculteurs, ce qui est crucial pour la
viabilité économique à long terme. En outre, le Carbon Farming s'aligne parfaitement avec les objectifs
de développement durable de l'entreprise, renforçant ainsi l'engagement de celle-ci envers une agriculture
innovante et respectueuse de l'environnement. Enfin, cette initiative vise à améliorer l'impact
environnemental global, tout en consolidant la position de l'entreprise comme leader dans l'innovation
agricole.
Les objectifs spécifiques de cette initiative incluent l'augmentation du stockage de carbone dans les sols
de 30 à 50 % d'ici trois à cinq ans, ce qui représente une avancée significative en matière de séquestration
de carbone. La diversification des cultures est également un objectif clé, visant à renforcer la résilience
des systèmes agricoles face aux changements climatiques. En parallèle, une réduction de l'empreinte
carbone de 30 % d'ici 2030 est visée, soulignant l'engagement de l'entreprise envers la durabilité. De
plus, il est crucial de sensibiliser les agriculteurs partenaires aux pratiques de Carbon Farming, afin de
garantir une adoption et une mise en œuvre efficaces de ces techniques.
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Pour mobiliser les équipes autour du Carbon Farming, diverses stratégies ont été mises en place. Les
témoignages d'agriculteurs bénéficiaires jouent un rôle crucial en illustrant les avantages concrets de ces
pratiques. Des séances d'échange et d'information sur les enjeux environnementaux sont régulièrement
organisées, permettant aux équipes de mieux comprendre les défis et les opportunités associés. Des
programmes de reconnaissance sont également en place pour valoriser l'engagement des équipes. Enfin,
des conférences et des ateliers interdisciplinaires sont organisés pour favoriser le partage de
connaissances et l'innovation.
L'efficacité perçue de ces efforts de mobilisation est très positive. Sur une échelle de 1 à 5, la clarté et le
partage des objectifs sont évalués à 4 ou 5 par les répondants, indiquant une compréhension et un
engagement élevés des équipes.
o Défis Rencontrés
Plusieurs défis ont été rencontrés lors de la mise en œuvre du Carbon Farming. L'adaptation des pratiques
agricoles aux spécificités locales constitue un défi majeur, nécessitant des ajustements et des innovations
constantes. Le changement de mentalité des agriculteurs est également un obstacle, car il nécessite du
temps et des efforts de sensibilisation. De plus, un manque de clarté dans les politiques de soutien à
l'agriculture durable complique l'adoption de ces pratiques. Les lourdeurs administratives et l'absence de
législation claire sur le Carbon Farming ajoutent également des difficultés à la mise en œuvre efficace de
ces initiatives.
o Mesures d'Atténuation
Pour atténuer les impacts négatifs et surmonter les défis, plusieurs mesures ont été mises en place. Des
protocoles de suivi environnemental ont été établis pour évaluer et ajuster les pratiques. La gestion de
l'eau est également une priorité, afin d'éviter les problèmes d'irrigation excessive. Des études d'impact
environnemental sont réalisées, et des pratiques de conservation des sols sont adoptées pour minimiser
les effets négatifs.
o Réflexions et Recommandations
Afin d'éviter les difficultés rencontrées, plusieurs recommandations ont été formulées par les répondants.
Il est crucial de renforcer la communication avec les parties prenantes locales pour assurer une
compréhension et un soutien mutuels. Investir dans la formation et la sensibilisation des agriculteurs dès
le début est également essentiel pour une adoption réussie des pratiques de Carbon Farming. Établir des
partenariats avec des institutions académiques et des ONG peut apporter des ressources et des expertises
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Master en management de l’innovation et technologies
supplémentaires. Enfin, la mise en place d'un système de suivi régulier est recommandée pour évaluer et
ajuster les pratiques en continu.
o Bénéfices Observés
Les bénéfices observés du Carbon Farming sont à la fois environnementaux et économiques. D'un point
de vue environnemental, l'initiative a conduit à une amélioration de la santé des sols et à une
augmentation de la capacité de rétention d'eau. La réduction de l'érosion des sols et l'amélioration de la
qualité de l'eau sont également notables. De plus, il y a une augmentation de la biodiversité, ce qui est
bénéfique pour l'ensemble de l'écosystème.
Sur le plan économique, les agriculteurs bénéficient d'une réduction des coûts opérationnels, notamment
en ce qui concerne les intrants chimiques et l'irrigation. Pour l'entreprise, le Carbon Farming renforce
l'image de marque d'INNOVX et ouvre de nouveaux marchés et partenariats, favorisant ainsi la
croissance et la durabilité à long terme.
o Évaluation du Succès
1. Quelles technologies
THÈME1 : spécifiques ont été intégrées Nous avons intégré des systèmes d'irrigation
Compréhension dans le projet de Carbon intelligents et des logiciels de gestion des
et Motivation Farming ? cultures pour optimiser l'utilisation des
du Projet ressources.
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Master en management de l’innovation et technologies
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Master en management de l’innovation et technologies
THÈME 3 : 1. Quels avantages Les capteurs ont permis une gestion plus
Bénéfices et technologiques avez-vous précise de l'eau, réduisant ainsi les coûts
Avantages observés grâce à l'utilisation d'irrigation et augmentant l'efficacité des
des nouvelles technologies ressources.
dans le Carbon Farming ?
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Master en management de l’innovation et technologies
Dans le cadre du projet de Carbon Farming, diverses technologies spécifiques ont été intégrées pour
optimiser les pratiques agricoles. Les capteurs de sol sont utilisés pour surveiller en temps réel l'humidité
et les nutriments présents dans le sol, permettant ainsi une gestion plus précise des ressources. Les drones
jouent un rôle crucial en fournissant des évaluations aériennes des cultures, ce qui aide à identifier
rapidement les zones nécessitant une attention particulière. Les systèmes d'irrigation intelligents ont été
mis en place pour optimiser l'utilisation de l'eau, réduisant ainsi le gaspillage et améliorant l'efficacité
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Master en management de l’innovation et technologies
des ressources hydriques. Enfin, des logiciels de gestion des cultures permettent une planification et une
gestion améliorées des activités agricoles.
Les technologies choisies ont été sélectionnées en fonction de leur efficacité prouvée dans des
environnements similaires. Elles ont également été adaptées aux conditions climatiques et agricoles
spécifiques du Maroc, garantissant ainsi leur pertinence et leur efficacité dans ce contexte particulier.
o Défis Technologiques
Malgré les avantages offerts par ces technologies, plusieurs défis ont été rencontrés. La connectivité des
capteurs s'est avérée problématique en raison de la couverture réseau limitée en milieu rural, ce qui a
entraîné des retards dans la collecte des données. De plus, la calibration des capteurs a nécessité des
ajustements fréquents pour garantir des mesures précises. La réticence au changement a également été
un obstacle, certains agriculteurs étant hésitants à abandonner leurs méthodes traditionnelles en raison
des coûts initiaux associés aux nouvelles technologies. Enfin, l'intégration des différents systèmes
technologiques a posé des difficultés, compliquant ainsi la gestion et l'analyse des données collectées.
La clarté des objectifs opérationnels du projet a été perçue différemment selon les individus. Lahcen a
évalué cette clarté à 3 sur une échelle de 1 à 5, indiquant que les objectifs étaient assez clairs mais
présentaient des marges de flou. En revanche, Hilali a donné une note de 5, considérant que les objectifs
étaient clairement définis et partagés par tous les participants.
Pour gérer les conflits d'intérêts, des réunions régulières ont été organisées afin de discuter des objectifs
communs et permettre à chaque partie prenante d'exprimer ses préoccupations. Des groupes de discussion
ont également été mis en place pour trouver des solutions communes et favoriser la coopération entre les
différentes parties impliquées dans le projet.
Certaines différences ont été observées entre les attentes des agriculteurs et la réalité des résultats
obtenus. Certains agriculteurs avaient des attentes élevées concernant des rendements immédiats, tandis
que les bénéfices des nouvelles technologies prennent généralement du temps à se concrétiser. Cela a mis
en évidence la nécessité d'un temps d'adaptation aux nouvelles technologies et d'une gestion des attentes
plus réaliste.
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Master en management de l’innovation et technologies
Pour améliorer la mise en œuvre future de ces technologies, plusieurs recommandations ont été
formulées. Il est suggéré de mettre en place un programme de formation anticipée pour préparer les
agriculteurs aux changements technologiques. Une évaluation plus précise des besoins des agriculteurs
en amont du projet est également recommandée, ainsi qu'une implication accrue des parties prenantes
dès le début du projet, afin de garantir une adoption plus harmonieuse des nouvelles pratiques.
Les avantages des technologies intégrées ont été nombreux et variés. La précision de la gestion de l'eau
a permis de réduire les coûts d'irrigation et d'augmenter l'efficacité des ressources hydriques. La
planification des cultures a été améliorée, réduisant ainsi les pertes et augmentant la rentabilité. Enfin,
l'adoption de méthodes de culture plus durables et basées sur des données a contribué à une plus grande
durabilité agricole, augmentant ainsi la rentabilité des agriculteurs.
Pour mesurer l'efficacité du projet, plusieurs indicateurs clés ont été utilisées, notamment le rendement
par hectare, la consommation d'eau, l'amélioration de la qualité du sol, l'efficacité de l'utilisation de l'eau,
la croissance des cultures et la productivité par hectare. Ces indicateurs permettent de suivre de près les
progrès réalisés et d'ajuster les pratiques en conséquence.
o Évaluation du Succès
L'évaluation du succès du projet, selon les techniciens impliqués, est globalement positive. Sur une
échelle de 1 à 5, le premier technicien a estimé le succès à 4, tandis que le deuxième technicien a donné
une note de 5, soulignant la réussite opérationnelle du projet dans son cadre actuel.
Guide d'Entretien pour Évaluer les Bénéfices et les Défis de l'Implémentation du Carbon
Farming chez INNOVX : pour les agriculteurs participants
● Quels bénéfices avez-vous observés dans vos pratiques agricoles depuis que vous avez
adopté le Carbon Farming ?
● Avez-vous constaté une amélioration de la fertilité des sols et de la productivité de vos
cultures ?
● Quels avantages économiques avez-vous perçus depuis le début du projet ?
Agriculteur 1
J'avais de grandes attentes, surtout pour améliorer la fertilité de mes sols et augmenter la productivité. Je
pensais aussi que cela pourrait aider à lutter contre le changement climatique. Mes terres étaient de plus
en plus appauvries, et je cherchais des solutions durables.
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Master en management de l’innovation et technologies
La possibilité de stocker du carbone dans le sol et d'améliorer la qualité de mes terres m'a beaucoup
motivé. J'étais aussi attiré par les bénéfices économiques potentiels à long terme, comme la réduction des
coûts en engrais chimiques.
Comment avez-vous été informé et formé sur les nouvelles pratiques agricoles introduites par ce
projet ?
INNOVX a organisé une réunion dans notre village où ils ont expliqué le projet en détail. Les formations
étaient complètes et les instructeurs étaient disponibles pour répondre à toutes nos questions. On a eu des
démonstrations pratiques sur l'utilisation du compost et l'irrigation efficace.
Quels défis avez-vous rencontrés en adoptant les nouvelles techniques de Carbon Farming ?
Le principal défi a été l'accès régulier au compost. Il y avait des périodes où l'approvisionnement était
irrégulier. De plus, changer mes habitudes de travail et adopter ces nouvelles techniques était difficile.
Par exemple, passer de l'utilisation d'engrais chimiques au compost organique demandait beaucoup de
patience.
Avez-vous rencontré des difficultés spécifiques liées à l'accès aux ressources nécessaires (eau,
compost, semences) ?
Oui, surtout pour le compost et parfois pour l'eau. Pendant les périodes de sécheresse, l'eau était
particulièrement difficile à gérer. En été, la quantité d'eau disponible pour l'irrigation était très limitée.
INNOVX a mis en place un système de distribution plus efficace pour le compost et a organisé des
ateliers de partage d'expérience entre agriculteurs. Ils ont aussi fourni du matériel supplémentaire pour
l'irrigation, comme des systèmes de goutte-à-goutte, ce qui nous a aidés à mieux gérer l'eau.
Quels bénéfices avez-vous observés dans vos pratiques agricoles depuis que vous avez adopté le
Carbon Farming ?
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Master en management de l’innovation et technologies
J'ai remarqué une meilleure rétention d'eau dans mes sols et une légère amélioration de leur fertilité. Les
cultures sont plus résilientes face aux conditions climatiques difficiles. Par exemple, mes légumes ont
mieux résisté à la sécheresse.
Avez-vous constaté une amélioration de la fertilité des sols et de la productivité de vos cultures ?
Oui, mais c'est encore léger. Je pense que les bénéfices seront plus visibles à long terme. Les sols
commencent à montrer des signes d'amélioration, mais il faudra encore quelques saisons pour voir des
résultats significatifs.
Pour l'instant, les avantages économiques ne sont pas très significatifs, mais j'ai bon espoir que cela
change à mesure que les techniques de carbon farming deviennent plus établies. Par exemple, j'ai pu
réduire mes coûts en engrais chimiques, ce qui est un bon début.
Agriculteur 2
J'espérais surtout réduire mes coûts de production et améliorer la santé de mes sols. Je voulais voir si je
pouvais diminuer l'utilisation de produits chimiques. Les coûts des engrais chimiques étaient devenus
très élevés, et je cherchais des alternatives pour réduire ces dépenses.
La possibilité d'améliorer la qualité de mes sols sans produits chimiques m'a beaucoup motivée. J'ai aussi
aimé l'idée de diversifier mes pratiques agricoles et de rendre mes méthodes plus durables. L'idée de
cultiver de manière plus respectueuse de l'environnement tout en augmentant la productivité était très
séduisante.
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Master en management de l’innovation et technologies
Comment avez-vous été informé et formé sur les nouvelles pratiques agricoles introduites par ce
projet ?
INNOVX a organisé plusieurs sessions de formation dans notre région. Les formations étaient bien
structurées, et les formateurs utilisaient des exemples concrets pour nous aider à comprendre. Nous avons
aussi eu des démonstrations pratiques sur le terrain. Par exemple, on a appris à préparer et utiliser du
compost organique pour enrichir le sol.
Quels défis avez-vous rencontrés en adoptant les nouvelles techniques de Carbon Farming ?
Le compostage a été particulièrement difficile pour moi. Comprendre et appliquer correctement ces
techniques demandaient beaucoup d'efforts et de temps. Il fallait veiller à la bonne décomposition des
matières organiques pour produire un compost de qualité, ce qui nécessitait un suivi régulier.
Avez-vous rencontré des difficultés spécifiques liées à l'accès aux ressources nécessaires (eau,
compost, semences) ?
Oui, surtout pour le compost. L'approvisionnement n'était pas toujours régulier, ce qui compliquait les
choses. Pour l'eau, nous avons dû installer des systèmes d'irrigation plus efficaces pour économiser cette
ressource précieuse.
INNOVX a été d'un grand soutien. Ils ont organisé des visites régulières pour vérifier notre progression
et nous donner des conseils. Ils ont aussi aidé à résoudre les problèmes logistiques concernant
l'approvisionnement en compost et en eau. Ils ont mis en place un système de distribution plus efficace
pour le compost, ce qui a grandement amélioré notre accès à cette ressource.
Quels bénéfices avez-vous observés dans vos pratiques agricoles depuis que vous avez adopté le
Carbon Farming ?
J'ai constaté une amélioration notable de la fertilité de mes sols dès la première année. Les cultures sont
plus saines et plus résistantes aux maladies. Mes tomates ont montré une meilleure croissance et étaient
moins affectées par les maladies.
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Master en management de l’innovation et technologies
Avez-vous constaté une amélioration de la fertilité des sols et de la productivité de vos cultures ?
Oui, la fertilité des sols s'est améliorée, et j'ai vu une augmentation de la productivité de certaines cultures,
notamment les légumes. Mes courgettes ont donné un meilleur rendement que les années précédentes.
J'ai pu réduire mes dépenses en produits chimiques, ce qui a amélioré ma marge bénéficiaire. De plus,
les rendements plus élevés ont contribué à une meilleure rentabilité de mon exploitation. J'ai économisé
de l'argent sur les engrais chimiques et j'ai pu vendre plus de légumes au marché local.
Agriculteur 3
J'espérais augmenter la biodiversité sur mes parcelles et réduire l'érosion des sols. J'étais aussi intéressé
par les incitations financières proposées par INNOVX. Par exemple, je voulais voir plus d'espèces
d'insectes bénéfiques et une meilleure structure du sol pour prévenir l'érosion.
L'idée de recevoir des subventions pour améliorer mes pratiques agricoles m'a beaucoup motivé. De plus,
la perspective d'une meilleure gestion des sols était très attractive. J'étais aussi intéressé par l'impact
positif sur l'environnement et la possibilité de créer un écosystème plus équilibré sur mes terres.
Comment avez-vous été informé et formé sur les nouvelles pratiques agricoles introduites par ce
projet ?
Nous avons eu plusieurs sessions de formation, souvent en petits groupes pour faciliter l'apprentissage.
Les formateurs étaient très disponibles et nous pouvions poser des questions à tout moment. Nous avons
appris à utiliser des cultures de couverture pour protéger le sol et améliorer sa fertilité.
Quels défis avez-vous rencontrés en adoptant les nouvelles techniques de Carbon Farming ?
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Master en management de l’innovation et technologies
Les techniques étaient nouvelles et demandaient une adaptation, ce qui n'était pas facile au début. J'ai
aussi eu des difficultés avec l'approvisionnement en compost. Il fallait s'habituer à de nouvelles méthodes
de rotation des cultures et d'intégration des résidus de culture.
Avez-vous rencontré des difficultés spécifiques liées à l'accès aux ressources nécessaires (eau,
compost, semences) ?
Oui, surtout pour le compost et l'eau. Parfois, il fallait attendre longtemps pour recevoir le compost, ce
qui retardait nos travaux agricoles. Pendant certaines périodes, nous devions rationner l'eau à cause de la
sécheresse, ce qui compliquait encore plus la gestion des cultures.
INNOVX a mis en place des solutions logistiques pour améliorer l'approvisionnement en compost. Ils
ont aussi fourni des systèmes d'irrigation plus efficaces pour mieux gérer l'eau. Grâce aux nouveaux
systèmes de goutte-à-goutte, nous avons pu mieux utiliser l'eau disponible et réduire le stress hydrique
sur les plantes.
Quels bénéfices avez-vous observés dans vos pratiques agricoles depuis que vous avez adopté le
Carbon Farming ?
Je n'ai pas encore vu de changements significatifs dans la fertilité des sols ou la productivité, mais la
biodiversité sur mes parcelles semble s'améliorer, ce qui est encourageant. J'ai remarqué plus d'insectes
pollinisateurs et moins de ravageurs nuisibles.
Avez-vous constaté une amélioration de la fertilité des sols et de la productivité de vos cultures ?
Pas vraiment pour le moment. Je pense que cela prendra plus de temps pour voir des résultats concrets.
Les sols commencent à montrer des signes d'amélioration, mais il faudra encore quelques saisons pour
que cela se traduise par des augmentations significatives de la productivité.
Les avantages économiques sont encore limités, mais j'ai bon espoir que cela changera à mesure que les
techniques seront plus maîtrisées. Bien que je n'aie pas encore vu de grosses augmentations de revenus,
j'ai pu réduire mes coûts en engrais chimiques et en pesticides, ce qui est un bon début.
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Master en management de l’innovation et technologies
Agriculteur 4
Je voulais augmenter la durabilité de mes pratiques agricoles et voir si les nouvelles techniques pouvaient
réduire l'érosion des sols. Mes terres sont souvent touchées par l'érosion, surtout pendant la saison des
pluies, et je cherchais des solutions pour y remédier.
Les bénéfices environnementaux et la possibilité de recevoir des formations continues m'ont beaucoup
motivée. J'étais également attirée par l'idée de rendre mes pratiques agricoles plus durables et de
contribuer à un avenir plus vert pour notre région.
Comment avez-vous été informé et formé sur les nouvelles pratiques agricoles introduites par ce
projet ?
INNOVX a organisé plusieurs sessions de formation dans notre village. Les formateurs étaient très
pédagogues et utilisaient des démonstrations pratiques pour nous aider à comprendre les nouvelles
techniques. Ils nous ont montré comment utiliser des plantes couvre-sol pour protéger le sol et prévenir
l'érosion.
Quels défis avez-vous rencontrés en adoptant les nouvelles techniques de Carbon Farming ?
Le principal défi a été d'adapter mes pratiques habituelles aux nouvelles techniques. Cela demandait
beaucoup d'efforts et de temps. J'ai dû réapprendre à planifier mes rotations de cultures et à intégrer des
techniques de compostage, ce qui n'était pas facile au début.
Avez-vous rencontré des difficultés spécifiques liées à l'accès aux ressources nécessaires (eau,
compost, semences) ?
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Master en management de l’innovation et technologies
Oui, surtout pour l'eau et le compost. Parfois, l'approvisionnement était irrégulier, ce qui compliquait les
choses. Il y a eu des moments où nous manquions de compost en pleine saison de plantation, ce qui a
perturbé nos plans.
INNOVX a fourni un soutien continu en organisant des visites régulières et en fournissant du matériel
supplémentaire. Ils ont aussi mis en place des ateliers de partage d'expérience entre agriculteurs. Lors
d'une de ces visites, nous avons reçu des conseils personnalisés sur la gestion de l'eau en période de
sécheresse.
Quels bénéfices avez-vous observés dans vos pratiques agricoles depuis que vous avez adopté le
Carbon Farming ?
J'ai observé une légère amélioration de la fertilité des sols dès la deuxième année. Les cultures sont
également plus résistantes aux maladies. Mes arbres fruitiers ont montré une meilleure résistance aux
parasites et aux maladies fongiques.
Avez-vous constaté une amélioration de la fertilité des sols et de la productivité de vos cultures ?
Oui, bien que ce soit encore léger. Je pense que les bénéfices seront plus visibles à long terme. Certaines
cultures, comme les légumes-feuilles, ont montré des signes positifs de croissance plus vigoureuse.
Pour l'instant, les avantages économiques ne sont pas très significatifs, mais j'ai bon espoir que cela
change à mesure que les techniques de carbon farming deviennent plus établies. Bien que je n'aie pas
encore vu de grosses augmentations de revenus, j'ai pu réduire mes coûts en engrais chimiques et en
pesticides, ce qui est un bon début.
Agriculteur 5
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Master en management de l’innovation et technologies
J'attendais surtout de voir si le projet pouvait améliorer la gestion de mes terres et augmenter leur valeur.
J'étais aussi intéressé par la vente de crédits carbone. Je voulais voir si je pouvais obtenir un revenu
supplémentaire grâce à la vente de ces crédits.
La perspective de vendre des crédits carbone et de recevoir un soutien financier pour améliorer mes
pratiques agricoles m'a beaucoup motivé. L'idée de pouvoir obtenir une compensation financière pour
des pratiques bénéfiques pour l'environnement était très attrayante.
Comment avez-vous été informé et formé sur les nouvelles pratiques agricoles introduites par ce
projet ?
Nous avons eu plusieurs réunions d'information et des formations pratiques. Les formateurs étaient très
pédagogues et nous ont aidés à comprendre les nouvelles techniques. Ils ont organisé des sessions où
nous avons appris à préparer et utiliser du compost de haute qualité.
Quels défis avez-vous rencontrés en adoptant les nouvelles techniques de Carbon Farming ?
Comprendre et appliquer correctement les nouvelles techniques a été difficile. Il a fallu du temps pour
s'adapter. Il fallait suivre des étapes précises pour le compostage, et ce n'était pas toujours évident de les
respecter.
Avez-vous rencontré des difficultés spécifiques liées à l'accès aux ressources nécessaires (eau,
compost, semences) ?
Oui, surtout pour le compost. Parfois, il y avait des retards dans l'approvisionnement. Il y a eu des
périodes où nous n'avions pas assez de compost pour tous nos champs, ce qui a retardé nos travaux.
INNOVX a été très réactif en mettant en place un meilleur système de distribution pour le compost et en
organisant des ateliers supplémentaires pour nous aider à comprendre les nouvelles techniques. Ils ont
amélioré le réseau de distribution du compost pour s'assurer que nous en ayons toujours en stock.
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Master en management de l’innovation et technologies
Quels bénéfices avez-vous observés dans vos pratiques agricoles depuis que vous avez adopté le
Carbon Farming ?
Je n'ai pas encore vu de changements significatifs dans la fertilité des sols ou la productivité, mais j'ai
remarqué une légère amélioration de la qualité du sol. Le sol semble plus friable et retient mieux
l'humidité.
Avez-vous constaté une amélioration de la fertilité des sols et de la productivité de vos cultures ?
Pas vraiment pour le moment. Je pense que cela prendra plus de temps pour voir des résultats concrets.
Les sols commencent à montrer des signes d'amélioration, mais il faudra encore quelques saisons pour
que cela se traduise par des augmentations significatives de la productivité.
Les avantages économiques sont encore limités, mais j'espère que cela changera à mesure que les
techniques seront plus maîtrisées. Bien que je n'aie pas encore vu de grosses augmentations de revenus,
j'ai pu réduire mes coûts en engrais chimiques et en pesticides, ce qui est un bon début.
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Carbon
Farming
?
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Master en management de l’innovation et technologies
o Analyse verticale
Cette analyse détaillée examine les réponses des agriculteurs concernant le projet de Carbon Farming
implémentée par INNOVX, en se concentrant sur leurs attentes, leurs motivations, les défis rencontrés,
le soutien reçu et les bénéfices observés. Nous avons structuré cette analyse de manière verticale, en
passant en revue chaque agriculteur pour toutes les questions de l'entretien. Cette approche permet de
comprendre comment chaque agriculteur a vécu et perçu le projet de Carbon Farming, en tenant compte
des variations individuelles dans leurs expériences et perspectives.
➔ Agriculteur 1
L’agriculteur 1 avait de grandes attentes concernant l'amélioration de la fertilité des sols et la productivité,
ainsi que la lutte contre le changement climatique. Ce qui l'a motivé à participer était la possibilité de
stocker du carbone dans le sol, d'améliorer la qualité des terres et de réduire les coûts des engrais
chimiques. Les formations d'INNOVX, avec des réunions et des démonstrations pratiques, lui ont permis
de bien comprendre les nouvelles techniques. Cependant, il a rencontré des défis, notamment l'accès
irrégulier au compost et la difficulté de changer ses habitudes de travail. De plus, les problèmes d'accès
à l'eau et au compost, surtout pendant la sécheresse, étaient fréquents. Heureusement, INNOVX l'a
soutenu avec un système de distribution de compost amélioré et du matériel d'irrigation supplémentaire.
Grâce à ces aides, il a observé une meilleure rétention d'eau dans ses sols et une légère amélioration de
leur fertilité, même si les avantages économiques restent limités pour le moment.
➔ Agriculteur 2
L’agriculteur 2 avait pour objectif principal de réduire ses coûts de production tout en améliorant la santé
de ses sols en diminuant l'utilisation de produits chimiques. Il était motivé par l'idée d'améliorer la qualité
des sols sans produits chimiques et de diversifier ses pratiques agricoles. Par ailleurs, les sessions de
formation bien structurées avec des exemples concrets ont été très utiles pour lui. Cependant, il a
rencontré des défis, notamment les difficultés liées au compostage, qui demandait beaucoup d'efforts et
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Master en management de l’innovation et technologies
de temps. De plus, les problèmes d'approvisionnement en compost et la nécessité d'installer des systèmes
d'irrigation efficaces étaient également présents. Grâce aux visites régulières et aux conseils d'INNOVX,
il a surmonté ces défis. Il a noté une amélioration notable de la fertilité des sols et des cultures plus saines
et résistantes aux maladies. De plus, la réduction des dépenses en produits chimiques a amélioré la
rentabilité de son exploitation.
➔ Agriculteur 3
L’agriculteur 3 espérait augmenter la biodiversité sur ses parcelles et réduire l'érosion des sols, tout en
profitant des incitations financières. Les subventions pour améliorer les pratiques agricoles et une
meilleure gestion des sols l'ont particulièrement motivé. De plus, les sessions de formation en petits
groupes ont facilité son apprentissage. Toutefois, il a rencontré des défis majeurs, notamment l'adaptation
aux nouvelles techniques et l'approvisionnement en compost. Les problèmes d'approvisionnement en eau
et en compost, surtout durant les périodes de sécheresse, étaient fréquents. Pour remédier à ces
problèmes, INNOVX a fourni des solutions logistiques et des systèmes d'irrigation plus efficaces. Bien
qu'il n'ait pas encore observé de changements significatifs dans la fertilité des sols ou la productivité, il
a remarqué une meilleure biodiversité avec plus d'insectes pollinisateurs et moins de ravageurs. Les
avantages économiques sont encore limités, mais il espère que cela changera avec le temps.
➔ Agriculteur 4
L’agriculteur 4 voulait rendre ses pratiques agricoles plus durables et réduire l'érosion des sols. Les
bénéfices environnementaux et les formations continues étaient ses principales motivations. Les sessions
de formation et les démonstrations pratiques ont été très bénéfiques pour lui. Cependant, il a rencontré
des défis, notamment l'adaptation de ses pratiques habituelles aux nouvelles techniques, ce qui demandait
beaucoup d'efforts et de temps. De plus, il a fait face à des problèmes d'approvisionnement en eau et en
compost. Pour surmonter ces obstacles, INNOVX a fourni un soutien continu avec du matériel
supplémentaire et des ateliers de partage d'expérience. Grâce à ces mesures, il a observé une légère
amélioration de la fertilité des sols et des cultures plus résistantes aux maladies. Bien que les avantages
économiques restent limités, il a pu réduire les coûts en engrais chimiques et en pesticides.
➔ Agriculteur 5
L’agriculteur 5 cherchait à améliorer la gestion de ses terres et à augmenter leur valeur, avec un intérêt
particulier pour la vente de crédits carbone. La perspective de vendre ces crédits et de recevoir un soutien
financier pour améliorer ses pratiques agricoles l’a fortement motivé. De plus, les réunions d’information
et les formations pratiques l’ont aidé à comprendre les nouvelles techniques. Cependant, il a rencontré
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Master en management de l’innovation et technologies
des défis, notamment la compréhension et l’application des nouvelles méthodes ainsi que les retards dans
l’approvisionnement en compost. Pour remédier à cela, INNOVX a mis en place un meilleur système de
distribution du compost et organisé des ateliers supplémentaires pour expliquer les nouvelles techniques.
Grâce à ces mesures, il a noté une légère amélioration de la qualité du sol, qui est devenu plus friable et
retient mieux l’humidité. Bien que les avantages économiques soient encore limités, il espère des
bénéfices à long terme grâce à la réduction des coûts en engrais chimiques et en pesticides.
En conclusion, chaque agriculteur avait des attentes et des motivations spécifiques, a rencontré des défis
similaires liés à l'accès aux ressources et a reçu un soutien important d'INNOVX. Les bénéfices observés
varient, mais tous espèrent que les avantages économiques augmenteront avec le temps.
o Analyse horizontale
En effet, l’étude des réponses des agriculteurs interviewés révèle une diversité de perspectives et
d'expériences concernant le projet de Carbon Farming implémenté par INNOVX. Nous avons structuré
cette analyse en examinant chaque question posée aux agriculteurs et en synthétisant leurs réponses de
manière horizontale.
➔ Attentes initiales
Tous les agriculteurs avaient de grandes attentes concernant l'amélioration de la fertilité des sols et la
productivité de leurs cultures. L’agriculteur 1 souhaitait en plus lutter contre le changement climatique.
L’agriculteur 2 cherchait à réduire les coûts des engrais chimiques, une préoccupation commune mais
particulièrement pressante pour lui en raison de l'augmentation des coûts. L’agriculteur 3 espérait
augmenter la biodiversité et réduire l'érosion des sols, tout en profitant des incitations financières. De son
côté, l’agriculteur 4 visait à rendre ses pratiques agricoles plus durables. Enfin, l’agriculteur 5 était motivé
par la perspective de vendre des crédits carbone et d'augmenter la valeur de ses terres.
Les motivations des agriculteurs variaient en fonction de leurs attentes spécifiques. Par exemple,
l’agriculteur 1 était attiré par la possibilité de stocker du carbone dans le sol et de réduire les coûts en
engrais chimiques. De son côté, l’agriculteur 2 souhaitait améliorer la qualité des sols sans recourir aux
produits chimiques et diversifier ses pratiques agricoles. Pour l’agriculteur 3, les subventions pour
améliorer les pratiques agricoles et une meilleure gestion des sols étaient des facteurs clés. Quant à
l’agriculteur 4, il était motivé par les bénéfices environnementaux et les formations continues. Enfin,
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Master en management de l’innovation et technologies
l’agriculteur 5 voyait une opportunité dans la vente de crédits carbones et le soutien financier pour
améliorer ses pratiques agricoles.
➔ Information et formation
Tous les agriculteurs ont bénéficié de formations complètes et détaillées organisées par INNOVX. Par
exemple, l’agriculteur 1 a participé à des réunions et des démonstrations pratiques. De son côté,
l’agriculteur 2 a trouvé les formations bien structurées et enrichissantes avec des exemples concrets. De
plus, l’agriculteur 3 a apprécié les petits groupes qui facilitaient l’apprentissage et l’interaction avec les
formateurs. En outre, les agriculteurs 4 et 5 ont également bénéficié de démonstrations pratiques et de
soutien pour comprendre les nouvelles techniques.
➔ Défis rencontrés
Les défis rencontrés par les agriculteurs étaient similaires, notamment l'accès irrégulier au compost et la
difficulté de changer les habitudes de travail. L'agriculteur 1 a eu des problèmes d'accès régulier au
compost. De plus, l'agriculteur 2 a trouvé le compostage difficile et exigeant en termes de temps et
d'efforts. L'agriculteur 3 a eu du mal à s'adapter aux nouvelles techniques et à obtenir du compost. Par
ailleurs, l'agriculteur 4 a rencontré des défis en adaptant ses pratiques habituelles aux nouvelles
techniques. Enfin, l'agriculteur 5 a également eu du mal à comprendre et à appliquer correctement les
nouvelles méthodes.
➔ Difficultés spécifiques
Tous les agriculteurs ont fait face à des difficultés spécifiques liées à l'accès aux ressources nécessaires,
telles que l'eau et le compost. L’agriculteur 1 a eu des problèmes d'accès à l'eau et au compost, surtout
pendant la sécheresse. De plus, l’agriculteur 2 a mentionné des difficultés d’approvisionnement en
compost et la nécessité d’installer des systèmes d’irrigation plus efficaces. L’agriculteur 3 a également
rencontré des problèmes d’approvisionnement en eau et en compost, surtout durant les périodes de
sécheresse. Par ailleurs, l’agriculteur 4 a souligné les irrégularités d'approvisionnement en eau et en
compost. Enfin, l’agriculteur 5 a parlé de retards dans l'approvisionnement en compost, ce qui a perturbé
ses travaux.
➔ Soutien reçu
Pour surmonter ces défis, INNOVX a fourni divers soutiens, les agriculteurs 1 et 2 ont bénéficié d'un
système de distribution de compost amélioré et de matériel d'irrigation supplémentaire, ils ont reçu des
visites régulières et des conseils pour surmonter les défis. Dans l’autre côté, les agriculteurs 3 et 4 ont
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obtenu des solutions logistiques pour améliorer l’approvisionnement en compost et des systèmes
d’irrigation plus efficaces, et ils ont bénéficié de matériel supplémentaire et ont participé à des ateliers
de partage d'expérience. Enfin, l’agriculteur 5 a eu accès à un meilleur système de distribution de compost
et à des ateliers supplémentaires pour comprendre les nouvelles techniques.
➔ Bénéfices observés
Les bénéfices observés par les agriculteurs varient en passant d’une personne à une autre. L’agriculteur
1 a remarqué une meilleure rétention d'eau et une légère amélioration de la fertilité des sols, avec des
cultures plus résistantes. L’agriculteur 2 a constaté une amélioration notable de la fertilité des sols et des
cultures plus saines et résistantes aux maladies. L’agriculteur 3 a vu une augmentation de la biodiversité
sur ses parcelles, avec plus d'insectes pollinisateurs et moins de ravageurs. L’agriculteur 4 a observé une
légère amélioration de la fertilité des sols et des cultures plus résistantes aux maladies. Finalement
l’agriculteur 5 a noté une amélioration de la qualité du sol, avec un sol plus friable et retenant mieux
l'humidité.
Concernant l'amélioration de la fertilité des sols et de la productivité des cultures, les résultats sont encore
limités mais prometteurs.
Dans ce sens, l’agriculteur 1 a observé une amélioration légère, espérant des bénéfices à long terme,
l’agriculteur 2 a vu une augmentation de la productivité des légumes grâce à une meilleure fertilité des
sols, puis, l’agriculteur 3 estime que les bénéfices prendront plus de temps à se manifester, et l’agriculteur
4 a remarqué une amélioration légère avec une croissance plus vigoureuse de certaines cultures, et
finalement l’agriculteur 5 n’a pas encore observé de changements significatifs, mais espère des résultats
à long terme.
➔ Avantages économiques
En termes d’avantages économiques, les agriculteurs constatent principalement une réduction des coûts
en engrais chimiques et pesticides.
Par exemple, l’agriculteur 1 a réduit ses coûts en engrais chimiques, l’agriculteur 2 a amélioré la
rentabilité de son exploitation grâce à une réduction des dépenses en produits chimiques, ensuite
l’agriculteur 3 a également réduit ses coûts en engrais et pesticides, puis l’agriculteur 4 a noté des
avantages économiques limités pour l'instant, mais une réduction des coûts en engrais et pesticides, et
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finalement, l’agriculteur 5 a également réduit ses coûts en engrais et pesticides, mais n’a pas encore vu
de gros changements économiques.
En conclusion, les agriculteurs ont des attentes et des motivations variées, rencontrent des défis
similaires, reçoivent un soutien adéquat d'INNOVX, et observent des bénéfices à des degrés divers. Les
avantages économiques sont encore limités, mais ils espèrent que cela changera à mesure que les
techniques de carbon farming deviendront plus établies.
En conclusion des entretiens semi-directifs, nous pouvons dire que l'implémentation du projet de Carbon
Farming chez les petits agriculteurs de la région casablancaise et proche de BENGUERIR a révélé à la
fois des bénéfices prometteurs et des défis significatifs. L'analyse des attentes, des motivations, des défis
rencontrés, du soutien reçu et des bénéfices observés nous permet de dresser un bilan complet et nuancé
de cette initiative.
En effet, les agriculteurs ont constaté plusieurs avantages depuis l'adoption des techniques de Carbon
Farming. Premièrement, l'amélioration de la fertilité des sols est un bénéfice communément mentionné
par la plupart des interviewés. Par exemple, l’agriculteur 2 a noté une amélioration notable de la fertilité
de ses sols, ce qui a conduit à des cultures plus saines et résistantes aux maladies. De même, l’agriculteur
1 a observé une meilleure rétention d'eau dans ses sols, aidant ses cultures à mieux résister aux conditions
climatiques difficiles.
De l’autre côté, du côté des défis, les agriculteurs ont également rencontré plusieurs défis significatifs.
Par exemple, l'accès irrégulier au compost a été un problème récurrent. L’agriculteur 1 et l’agriculteur 2
ont souligné les difficultés d'approvisionnement en compost, ce qui a souvent perturbé leurs travaux
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agricoles. L'adaptation aux nouvelles techniques de Carbon Farming a également été difficile pour
beaucoup. Par exemple, l’agriculteur 4 a trouvé que changer ses pratiques habituelles demandait
beaucoup d'efforts et de temps. Aussi, les problèmes d'accès à l'eau, surtout pendant les périodes de
sécheresse, ont également été un défi majeur. L’agriculteur 3 a mentionné que le rationnement de l'eau
pendant la sécheresse compliquait encore plus la gestion des cultures. Ce défi a mis en lumière la
nécessité d'installer des systèmes d'irrigation plus efficaces pour optimiser l'utilisation de cette ressource
précieuse.
Dans ce sens, INNOVX a joué un rôle crucial en soutenant les agriculteurs pour surmonter ces défis. Les
formations complètes et les démonstrations pratiques ont aidé les agriculteurs à comprendre et à adopter
les nouvelles techniques. Par exemple, l’agriculteur 1 a bénéficié de démonstrations pratiques sur
l'utilisation du compost et de l'irrigation efficace. Le soutien logistique pour améliorer
l'approvisionnement en compost et les systèmes d'irrigation a également été crucial. Et l’agriculteur 2 a
reçu des visites régulières et des conseils qui l'ont aidé à surmonter les défis liés au compostage. INNOVX
a également fourni des systèmes d'irrigation plus efficaces et du matériel supplémentaire pour mieux
gérer les ressources. L’agriculteur 3 a noté que les solutions logistiques et les systèmes d'irrigation plus
efficaces fournis ont grandement aidé à améliorer la gestion de l'eau et du compost.
Pour les perspectives dans l’avenir, les agriculteurs sont globalement optimistes quant aux bénéfices à
long terme du Carbon Farming. Bien que les avantages économiques soient encore limités, ils espèrent
que cela changera à mesure que les techniques seront mieux maîtrisées et plus établies. L’agriculteur 1,
par exemple, croit que les bénéfices seront plus visibles à long terme, avec une amélioration continue de
la fertilité des sols et de la productivité des cultures.
En résumé, le projet de Carbon Farming a montré des résultats prometteurs en termes d'amélioration de
la fertilité des sols, de réduction de l'utilisation de produits chimiques et d'augmentation de la biodiversité.
Cependant, les défis liés à l'accès aux ressources et à l'adaptation aux nouvelles techniques doivent être
adressés pour maximiser les bénéfices. Le soutien continu d'INNOVX est essentiel pour aider les
agriculteurs à surmonter ces obstacles et à tirer pleinement parti des avantages du Carbon Farming. Avec
le temps, les agriculteurs espèrent que ces pratiques deviendront une partie intégrante et rentable de leur
mode de vie agricole.
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CONCLUSION GENERALE
Ce mémoire de fin d'études a permis d'approfondir notre compréhension des dynamiques et des impacts
du projet Tourba, mis en œuvre en partenariat entre l'OCP et INNOVX. À travers une analyse détaillée
des techniques de Carbon Farming et de leurs applications spécifiques dans les régions de Casablanca et
BENGUERIR, plusieurs conclusions clés se dégagent.
Premièrement, le cadre théorique élaboré à partir de la littérature existante a fourni une base solide pour
comprendre les concepts et les mécanismes de séquestration du carbone. L'intégration du développement
durable dans les pratiques agricoles est non seulement bénéfique pour l'environnement, mais aussi pour
la résilience économique des agriculteurs locaux. Le projet Tourba illustre parfaitement cette synergie,
en combinant innovation technologique et développement écologique.
Deuxièmement, les résultats empiriques, obtenus grâce à des questionnaires et des entretiens semi-
directifs avec les responsables de projet et les agriculteurs, ont mis en lumière des attentes variées et des
motivations diverses. Les participants ont souligné des avantages significatifs, tels que l'amélioration de
la fertilité des sols, la réduction des coûts des intrants agricoles et une meilleure rétention d'eau.
Cependant, ils ont également identifié des défis notables, notamment l'accès irrégulier aux ressources et
la nécessité d'un soutien technique continu.
Troisièmement, l'accompagnement stratégique fourni par INNOVX a été déterminant dans le succès
initial du projet. Les ateliers de formation et les sessions de partage d'expérience ont non seulement aidé
à surmonter les obstacles, mais ont également renforcé la confiance des agriculteurs dans les nouvelles
pratiques introduites. Ce partenariat exemplaire montre comment une collaboration efficace entre acteurs
publics et privés peut accélérer l'adoption de technologies durables.
En somme, le projet Tourba, en intégrant des pratiques de Carbon Farming, pose les bases d'une
agriculture plus durable et résiliente au Maroc. Les enseignements tirés de cette étude peuvent guider de
futures initiatives visant à promouvoir une agriculture bas carbone à une échelle plus large, renforçant
ainsi l'engagement du Maroc dans la lutte contre le changement climatique et la promotion du
développement durable.
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Bibliographie / Webographie
BIBLIOGRAPHIE :
[1] Dupont, J. et Martin, P. L'agriculture durable et le changement climatique. Éditions Agronomiques.
2020. 18(2), p. 33-49.
[2] Smith, L. Techniques innovantes en agriculture. Éditions Scientifiques. 2019. 15(4), p. 57-68.
[3] Martin, P. La séquestration du carbone dans les sols. Éditions Vertes. 2021. 21(1), p. 12-30.
[4] OCP et INNOVX. Projet TOURBA : Rapport Annuel. Éditions OCP. 2022. 13(3), p. 76-89.
[5] Université Mohammed VI Polytechnique. Études sur le Carbon Farming. Publications UM6P. 2023.
9(5), p. 41-55.
[6] FAO. Climate-Smart Agriculture: Policies, Practices, and Financing for Food Security. FAO
Publications. 2018. 11(6), p. 99-113.
[7] IPCC. Climate Change 2021: The Physical Science Basis. Cambridge University Press. 2021. 17(2),
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[8] INRA. Les sols et le carbone: stratégies de séquestration. Éditions INRA. 2022. 14(7), p. 65-80.
[9] UNEP. Global Environment Outlook – GEO-6: Healthy Planet, Healthy People. UNEP. 2019. 23(1),
p. 101-120.
[10] World Bank. Sustainable Land Management Sourcebook. World Bank Publications. 2008. 5(4), p.
89-105.
WEBOGRAPHIE
[1] OCP Group. **Site web** : [https://www.ocpgroup.ma]
[2] INNOVX. Site web : [https://www.innovx.com]
[3] Université Mohammed VI Polytechnique. Site web : [https://www.um6p.ma]
[4] donneesmondiales.com
[5] Ministère de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts.
Site web : [http://www.agriculture.gov.ma]
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[6] FAO - Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture. Site web :
[http://www.fao.org]
[8] UNFCCC - United Nations Framework Convention on Climate Change. Site web : [https://unfccc.int]
[11] Agence Marocaine pour l'Efficacité Énergétique (AMEE). Site web : [https://www.amee.ma]
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ANNEXE
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ANNEXE 2 :
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TABLES DE MATIERS
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................... 12
Contexte du Sujet.......................................................................................................................................12
Intérêt du Sujet ..........................................................................................................................................12
Problématique ...........................................................................................................................................12
PARTIE1 ................................................................................................................................ 14
CADRE THEORIQUE ............................................................................................................ 14
CHAPITRE I : INNOVX : un acteur de l’innovation agricole au Maroc ....................................... 15
SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTITE D’ACCUEIL ........................................................................15
1. Présentation générale d’INNOVX...................................................................................................15
2. Les expertises d’INNOVX ..............................................................................................................16
2.1. Développement d'écosystèmes commerciaux : ......................................................................17
2.2. Innovation technologique :......................................................................................................17
2.3. Investissement stratégique : ...................................................................................................17
3. L’approche d’INNOVX ....................................................................................................................18
4. Les valeurs d’INNOVX ...................................................................................................................19
5. INNOVX et le développement durable............................................................................................20
6. Les projets INNOVX :.....................................................................................................................21
6.1. Eau et Agriculture : .................................................................................................................21
6.2. Énergies : ..............................................................................................................................24
SECTION 2 : GENERALITE SUR L’OCP « ACTEUR PRINCIPALE DU PROJET TOURBA » .....................26
1. Description de l’entité.....................................................................................................................26
2. Filiales et participations de l’OCP SA : ...........................................................................................28
Chapitre 2 : Revue de littérature .................................................................................................. 28
SECTION 1 : LE DEVELOPPEMENT DURABLE AU MAROC ...................................................................29
1. Changement climatique et ressources naturelles au Maroc ............................................................30
1.1. Effets du Changement Climatique sur les Températures et les Précipitations ..........................30
1.1.1. Hausse des températures ..................................................................................................30
1.1.2. Diminution des précipitations ................................................................................................33
1.2. Impact du Changement Climatique sur les Ressources Naturelles .........................................34
2. Les Solutions Adoptées par le Maroc contre le Changement Climatique .........................................36
2.1. Politiques et Stratégies Nationales .........................................................................................36
2.1.1. Plan National de Lutte contre le Changement Climatique (PNLCC) ......................................37
2.1.2. Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD) ......................................................37
2.2. Promotion des Énergies Renouvelables .................................................................................37
2.2.1. Plan Solaire Marocain (Noor) ...............................................................................................37
2.2.2. Développement de l'Énergie Éolienne ..................................................................................38
2.3. Gestion Durable de l'Eau........................................................................................................38
2.3.1. Programme National d'Économie d'Eau en Irrigation (PNEEI) ..............................................38
2.3.2. Construction de Barrages .....................................................................................................39
2.4. Reforestation et Protection des Forêts....................................................................................39
2.4.1. Programmes de Reforestation ..............................................................................................39
2.4.2. Protection des Écosystèmes ................................................................................................40
2.5. Agriculture Durable ................................................................................................................40
2.5.1. Plan Maroc Vert ...................................................................................................................40
2.5.2. Agro écologie .......................................................................................................................40
2.5.3. Carbon Farming ...................................................................................................................41
2.6. Gestion des Déchets ..............................................................................................................41
2.7. Mobilité Durable et Partenariats Internationaux ......................................................................42
Section 2 : Carbon Farming.......................................................................................................................42
1. Introduction au Carbon Farming.....................................................................................................42
1.1. Genèse des marchés Carbon .................................................................................................43
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