30.11.2024cours - Cartographie Des Risques Financiers
30.11.2024cours - Cartographie Des Risques Financiers
Axe 3
La Banque
3
La Banque et sa Mission
Au sens de la loi tunisienne ( BCT ) Article 17 Loi 48-2016,
Est considérée comme banque, toute personne morale qui exerce, à titre habituel,
la collecte des dépôts et la mise à disposition des moyens de paiement…en vue
d’exercer les autres opérations bancaires visées à l’article 4.
Les opérations bancaires se présentent comme suit :
4
La Banque et sa mission
La banque, bien quelle est une institution financière particulière jouant un rôle de
premier ordre dans le système financier d’une économie demeure une entreprise à
but lucratif dont l’objectif est la maximisation de son profit.
5
Les Etablissements financiers
Au sens de la loi tunisienne ( BCT ) Article 18 Loi 48-2016,
8
La Banque – Gouvernance
Au sens de la loi tunisienne ( BCT ) Article 31 Loi 48-2016
Une banque ne peut être constituée que sous la forme d’une société
anonyme avec un capital minimum de 50 millions de dinars.
Pour les établissements financiers « Sociétés de leasing » le capital
minimum est de 25 MD
Toute banque ou établissement financier soumis aux dispositions de
la présente loi ayant son siège social en Tunisie doit être constitué
que sous la forme de société anonyme.
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La Banque – Gouvernance
Régie par les dispositions du code des sociétés commerciales, la société
anonyme favorise la mobilisation de capitaux et dispose d’une
organisation qui consacre les attributs de la bonne gouvernance :
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Les structures de Gouvernance des banques et Etablissements
financiers
Assemblées générales +
commissaires aux comptes
Conseil d’administration
Direction Générale
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Assemblée générale des actionnaires
Ordinaire
Périodicité : Annuelle soit dans les 4 mois qui suivent la clôture de l’exercice
Convocation : Présidence du conseil d’administration ou le directoire
Ordre du jour :
Contrôler les actes de gestion à travers l’examen du rapport de gestion
Approuver le rapport financier de l’exercice
Nommer les dirigeants et commissaires au comptes ou renouveler leur mandat
Extraordinaire
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Conseil d’administration
La banque est dirigée par un Conseil d’administration :
Les membres :
Statut :
Mandataire salarié : révocable (abrogé) à tout moment
Le directeur général (DG)
Représentant légal : Le seul habilité à agir au nom et pour le compte de la société
sauf délégation Il la représente en justice
Il doit avoir la nationalité tunisienne et être résident en Tunisie
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La Banque entant qu’intermédiation financière
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La Banque - Les opérations d’intermédiation
1- Collecte des
2- Octroi des crédits 3- Factoring
dépôts
5- Les opérations
4- Leasing
bancaires islamiques
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La Banque - Les opérations d’intermédiation
9- Faciliter : la création,
7- Conseil,
8- Gestion actifs et le développement et la
assistance et
patrimoine restructuration des
Ingénierie financière
entreprises
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1- La collecte des dépôts
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1- La collecte des dépôts
Les Dépôts d’épargne : Sont des dépôts rémunérés dont l’objectif est
d’être gardés de longues durées, Ils peuvent être généralement mis à la
disposition des épargnants à leur demande.
On peut distinguer entre :
• Épargne ordinaire
• Plan d’épargne ( Logement, Etude…)
• Autres…
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LES PLACEMENTS A TERME
Les Dépôts à échéance ou placement: Se sont des dépôts rémunérés et
placés pour des durées préalablement déterminées Exemple :
Comptes à terme - Bons de caisse
Les bons de caisse : Sont des titres de créances négociables émis par la banque contre
Le versement d’une somme par le client, remboursable à une échéance fixée d’avance
contre une rémunération sous formes d’intérêts.
25
Les dépôts
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2- Octroi des crédits
Le Crédit ou Prêt bancaire est un acte par lequel la banque agissant à titre onéreux
met des fonds à la disposition d’une personne physique ou morale contre une
2- garantie ou un cautionnement.
Le prêt ou crédit est un acte onéreux qui comporte une contrepartie (
rémunération ). La rémunération de la banque au titre du crédit qu’elle accorde à
la clientèle est représentée par les intérêts et/ ou les commissions qu’elle perçoit.
La somme des intérêts et des commissions est qualifiée de taux effectif global-TEG
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Les crédits bancaires
Le
2-
leasing est une opération financière par
laquelle la banque ou l’établissement financier
loue à son client un équipement ou un local à
usage professionnel pour une durée déterminée
A l’expiration de la durée de la location, le
client peut acheter la chose louée pour sa
valeur comptable
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5- Les opérations bancaires islamiques
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La Banque - Les services bancaires
Les moyens de paiement:
La banque met à la disposition de ses clients des moyens de
paiement à travers leurs comptes ou à travers les terminaux
de paiement électroniques.
Axe 3
C’EST QUOI UN RISQUE ? Que vous inspire ce mot ?
Le Risque est tout évènement pouvant nuire à l’atteinte des objectifs d’une entité. Il revêt
des notions d’incertitude, d’aléas, d’imprévisibilité, de conséquences/d’impacts…
Entité : terme générique pour désigner une entreprise, une organisation, une direction, un
service…
Le Risque est une exposition à un danger potentiel inhérent à une situation ou à
une activité.
Ce danger bien identifié est associé à un évènement dont on ne sait pas s’il se
produira mais dont on sait qu’il est susceptible de se produire.
L’activité bancaire est intrinsèquement exposée aux risques. Cette exposition peut
affecter toutes ses activités sous peine de mettre en péril sa pérennité, voir même
dans des cas extrêmes tout le système bancaire.
Une bonne gestion du risque est aussi une opportunité, un levier de croissance, de
création de la valeur, et de sa préservation.
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Les Différents Risques Bancaires
41
Les Typologies des risques bancaires
La banque n’est pas une entreprise comme les autres. De part son activité elle joue un rôle
important dans le financement de l’économie à travers son intermédiation entre offreurs et
demandeurs de capitaux.
La défaillance d’une banque de taille moyenne ou de grande taille peut entrainer de graves
conséquences sur les autres banques voir sur tout le système bancaire (risque systémique).
La défaillance d’une banque pourrait impacter négativement les dépôts des clients ce qui
pourrait altérer la confiance des déposants dans le système bancaire tout entier.
La gestion des risques bancaires revêt donc un intérêt particulier. Elle fait l’objet d’un cadre
organisationnel précis et de normes de gestion et de surveillance prudentielle de la part du
régulateur. (Banque Centrale de Tunisie pour le cas de la Tunisie)
La banque est affrontée à plusieurs types de risques, nous pouvons citer :
Risque Crédit
Risque marché
Risque opérationnel
Risque de liquidité
Risque global de taux d’intérêt
Risque de règlement 42
Le risque de crédit :
Le risque de crédit est le risque de perte inhérent au défaut d'un
emprunteur par rapport au remboursement de ses dettes
(obligations, prêts bancaires, créances commerciales...). Ce risque se
décompose en :
Risque de défaut qui intervient en cas de manquement ou de retard
de la part de l'emprunteur sur le paiement du principal et/ou des
intérêts de sa dette;
Risque sur le taux de recouvrement en cas de défaut;
les risques relatifs aux instruments liés aux taux d’intérêt et titres de
propriété du portefeuille de négociation;
Le risque de change;
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Le risque global de taux d’intérêt
47
Le risque de règlement
Dans tous ces cas, l'emprunteur s'engage à payer une somme convenue à une échéance
déterminée la maturité
Le montant à régler peut correspondre au simple capital (crédit brut) ou être, dans le cas des
prêts financiers, majoré d'intérêts.
Dans une approche très simplifiée, on considère que l'économie regroupe quatre types
d'agents : les États, les entreprises, les banques et les ménages
Le tableau suivant montre que tous les agents peuvent être impliqués dans des opérations
de crédit, volontairement ou non.
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I- Le risque de crédit
1- Le défaut : événement par lequel l'emprunteur n'honore pas une échéance fixée,
c'est un « accident de crédit » R de défaut ou R crédit dont l’impayés est
supérieur à 90 jours
Vt =M* (1 + i)t X R
Pertes inattendues Ces pertes sont couvertes par les fonds propres adéquats
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La classification des actifs
La Circulaire BCT aux établissement de crédits No 91-24 Suivi des engagements et
classification des actifs :
Actifs courants : Sont considérés comme actifs courants, les actifs dont la réalisation ou le
recouvrement intégral dans les délais paraît assuré et qui sont détenus sur des entreprises
dont la situation financière est équilibrée Classe 0 ou non classé
Actifs classés :
Classe 1 : Actifs nécessitant un suivi particulier
Le secteur d'activité connaît des difficultés
La situation financière se dégrade
Les retards de paiements des intérêts ou du principal sont généralement inférieurs ou égale à
90 jours
Classe 2 : Actifs incertains
Font partie de la classe 2, tous les actifs dont la réalisation ou le recouvrement intégral dans
les délais est incertain et qui sont détenus sur des entreprises qui connaissent des difficultés
financières ou autres pouvant mettre en cause leur viabilité
l'existence de retards de paiement des intérêts ou du principal supérieurs à 90 jours sans
excéder 180 jours. 57
I- Le risque de crédit
Classe 3 : Actifs préoccupants
Font partie de la classe 3 tous les actifs dont la réalisation ou le recouvrement est menacé et
qui sont détenus sur des entreprises dont la situation suggère un degré de pertes éventuelles
appelant une action rigoureuse de la part de l’Etablissement de crédit pour les limiter au
minimum.
Ces actifs sont généralement détenus sur des entreprises qui présentent avec plus de gravité,
les caractéristiques de la classe 2.
Les retards de paiements des intérêts ou du principal sont généralement supérieurs à 180
jours sans excéder 360 jours.
Axe 3
Le Risque Opérationnel
Introduction
Générale
60
Quelques menaces !!!
Ces dernières années, le risque opérationnel est devenu l’un des thèmes les plus
étudiés dans le domaine bancaire. Ce risque, longtemps considéré comme moins
fréquent que les autres types de risques bancaires, n’a pas cessé de prendre de
l’importance, aussi bien pour les autorités de régulation que pour les banquiers. Un
tel intérêt est notamment motivé par la multiplication des scandales financiers liés
aux risques opérationnels, ayant entraîné des pertes financières substantielles.
Le risque opérationnel n’étant pas limité aux fraudes et aux erreurs humaines, il s’est
aussi matérialisé lors des catastrophes naturelles ou environnementales, telles que
les attentats du 11 septembre 2001, le tremblement de terre au Japon en 2011 ou
encore les craintes du bug informatique, suscitées par le passage à l’an 2000.
61
Quelques faits historiques de Risques Opérationnels
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Définition du Risque Opérationnel selon – Bâle II
Personnes
Systèmes
Processus
Juridiques
événements Risques
extérieurs Opérationnels
Selon la norme Bâle II L’article 45 de la circulaire BCT N 2006-19 définit le risque opérationnel comme « Le risque de
pertes directes ou indirectes résultant de carences ou de défaillances attribuables à la conception, à l’organisation et à la
mise en œuvre des procédures, aux erreurs humaines ou techniques ainsi qu’aux événements extérieurs. La définition
inclut le risque juridique mais exclut les risques stratégiques et de réputation ».
Le risque Stratégique est souvent associé à des prises de décisions par les managers
Le risque de Réputation ou risque d’image correspond à l’impact que peut avoir une erreur opérationnelle sur l’image
de la banque. 63
C’EST QUOI UN EVENEMENT DU RISQUE OPERATIONNEL ?
La banque est considérée comme un ensemble de processus, visant à atteindre un objectif et à
produire un résultat prédéfini. Lorsque ces processus fonctionnent normalement, les résultats sont
obtenus conformément aux objectifs.
En revanche, lorsque les résultats ne sont pas atteints, on parle alors de processus en
défaillance.
La défaillance constatée se caractérise par 3 composantes :
Une ou plusieurs cause(s) : Ex : procédures de contrôle inadéquates
Un évènement : Ex : fraude commise par un employé
Un ou plusieurs effet(s) ou impacts résultant en une perte financière d’un montant (X)
Un risque se représente donc comme l’enchaînement d’un évènement générateur (la cause) et d’une
défaillance (la conséquence), à laquelle peut être associé un impact ou non
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C’EST QUOI LES CAUSES DU RISQUE OPERATIONNEL ?
Les Causes : Sont les facteurs internes ou externes à la banque, Sources des évènements de risque l’analyse de ces
causes permet de définir les dispositifs de maitrise des risques( DMR ) à mettre en œuvre
La Typologie des Causes :
Par Risques Opérationnels, il faut entendre les risques que l’organisation, ses acteurs et l’environnement externe font courir
à la banque. Ils se décomposent en Cinq sous-ensembles :
Systèmes Procédures
Juridique
Evènements
Personnes
Externes
Les risques liés au Système d’information : défaillance matérielle, bug logiciel, blocage d’opérations, ….
Les risques liés aux Processus (Absence, obsolescence, non-respect ou mauvaise application de procédures, saisies
erronées, absence de contrôle interne ou des contrôles efficients, …
Les risques liés au facteur humain ( employé & employeur ) à l’origine du plus grand nombre d’incidents
(démission ou absentéisme, fraude, mouvements sociaux, mais aussi la capacité de la banque à assurer la relève sur les
postes clés );
Les risques liés aux évènements extérieurs ( terrorisme, catastrophe naturelle, acte de vandalisme, changements ou
évolutions du cadre règlementaire,…..
Les risques juridiques : Litiges avec une contrepartie, violation du secret professionnel, distribution d’un produit non
autorisé
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CAUSES DU RISQUE OPERATIONNEL Exemples
Organisation
/
Processus
Risques Ressources
juridiques humaines
Risques
Opérationnel
Système
Evènements informatique/
extérieurs technologie
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Cas pratiques : Affecter chaque évènement de risque au typologie des causes de risques
Procédures ou processus inadéquatement définis
Reporting réglementaire
Collaborateur non disponible
Coupure de courant
Systèmes mis en péril
Projet livré en retard
Mouvements sociaux
Non respect des procédures
Sécurité du personnel
Ouverture d’un compte pour un client fictif
Contrôles inadéquats des opérations de virements
Incendie dans les locaux de la banque
Non respect de la réglementation en vigueur entrainant des sanctions
Obsolescence de technologie 67
Cas pratiques : Affecter chaque évènement de risque au typologie des causes de risques
Panne des ordinateurs
Acte de vandalisme
Fraude externe
Coupure de courant
Mauvaise application d’une procédure
Absentéisme du personnel
Problème de réseau
Perte d’un client important
Départ d’un collaborateur clé sans backup
Catastrophe naturelle
Piratage informatique
Résiliation d’un contrat
Absence de contrôle hiérarchique
Lenteur du réseau 68
La Typologie des Risques Opérationnels – Bâle II
L’accord de Bâle II classe les risques opérationnels en 7 Catégories différentes :
Pour la définition du référentiel des Typologies de risques opérationnels il faut prendre en considération les 2 niveaux
des familles de risques prescrits par la norme Bâle II;
Selon la BH BANK, une 8ème famille de Risques a été ajoutée entant que risque majeur ( RM ) IL s’agit du Risque de
non-conformité - RNC
69
La Typologie des Risques Opérationnels – Exemples
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Définition de la conformité :
La notion de Conformité découle des travaux de Bâle 2 :
La conformité ou « compliance » est le fait de s’assurer du respect
des règles législatives, réglementaires et déontologiques.
Ethique = Morale
Déontologie = Le respect de bonnes pratiques propres à chaque métier
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Définition du Risque de Non-Conformité 8ème famille de la Typologie RO
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Cas pratiques : Affecter chaque incident à la famille de risques correspondante
Règlement d’un chèque par erreur sur le compte de Mr X du à la délivrance par erreur d’un chéquier à Mr Y
détournement de fonds suite à un virement frauduleux ( fictifs ) de compte a compte même agence
Erreur de saisie change manuelle
Suite à un acte de vandalisme le chef d’agence a trouvé la vitre de la porte principale de l’agence endommagée
Problème général du SI provoquant la non réception des valeurs reçus injectées (chèques- effets- virements-
prélèvements ) 74
Cas pratiques : Affecter chaque incident à la famille de risques correspondante
Message SWIFT non communiqué à la conformité gérant un blocage de frais de scolarité en destination d'une banque
russe sanctionnée
Jugement condamnant la banque au paiement d’une pénalité pour défaut de déclaration non dans les délais
Suite à un acte de vandalisme le chef d’agence a trouvé la vitre de la porte principale de l’agence endommagée
Mauvaise hygiène sur le lieu de travail impactant la réputation de la banque suite à l’absence d’un service de ménage
Confection d’une carte à un client par erreur
Attaque virale entrainant une indisponibilité des postes de travail pendant plusieurs heures
Vente d’un pack ne correspondant pas aux besoins du client
Virement saisi par erreur doublement
Valeurs égarées ou perte de documents justificatifs
Déficit change devises suite à l’acceptation de faux billets
Chèques rejetés par erreur, alors que la provision existe et que la signature est conforme
Holdup up à l’agence a entrainé des dommages au niveau du personnel et matériels
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Une forte Culture du Risque
Les efforts que la banque déploie afin de promouvoir et d’appliquer
un cadre efficace en matière de risque et de contrôle interne
accroissent la confiance de ses clients, d’où renforcer une forte
outils et processus:
RCS, données de
culture du risque dans tous ses domaines d’activités. Ceci afin
pertes, modélisation,
alignement stratégique
77
Une forte Culture du Risque
outils et processus:
RCS, données de
pertes, modélisation,
alignement stratégique
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La Culture du Risque Opérationnel et son impact sur la collecte des données des pertes
Difficulté de collecte des données internes les pertes rares avec haute sévérité.
Manque de motivation
Manque d’effectif
79
80
Axe 3
Axe 3
Introduction à la Gestion des Risques Opérationnels
Axe IV
Elaboration d’une Cartographie des Risques Opérationnels
Objectifs de l’élaboration de la Cartographie des Risques Opérationnels
1. Les Etablissements de crédit doivent se doter d’un système de gestion des risques
opérationnels (RO) permettant de s’assurer que ces risques sont périodiquement :
• Identifiés;
• Mesurés;
• Contrôlés.
2. L’exposition aux RO, notamment les pertes importantes, doit être régulièrement notifiée à la
direction de l’unité concernée, à l’organe de direction (DG)et au conseil d’administration
(CA).
3. Un reporting sur le dispositif de contrôle interne ainsi que sur la mesure et la surveillance
des risques auxquels sont exposés les Etablissements de crédit doit être fait à la BCT 4 mois
à compter de la clôture de l’exercice comptable.
82
Définion de la Cartographie des Risques
La cartographie des risques est un document permettant de recenser les principaux risques
d’une organisation et de les présenter synthétiquement sous une forme hiérarchisée
pour assurer une démarche globale d’évaluation et de gestion des risques.
Elle sert de tableau de bord pour maîtriser les risques liés aux processus de l’organisation, en
les présentant de manière graphique et hiérarchisée selon leur probabilité d’occurrence et
leur impact Cela permet de distinguer les risques les plus critiques des moins significatifs.
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Définion & Objectifs de l’élaboration de la Cartographie des Risques
«La Cartographie des Risques est une démarche dynamique d’identification et d’évaluation des risques
qui permet d’en donner une représentation synthétique et visuelle . Elle constitue ainsi un outil de mise
en évidence des risques majeurs à couvrir en priorité »
1 2
1 2
86
Objectifs de l’élaboration de la Cartographie des Risques
87
Utilité de l’élaboration de la Cartographie des Risques
La cartographie des risques sert de référentiel pour :
Utilité
2 L’établissement de plans stratégiques et
opérationnels de gestion globale de risques
.
L’allocation stratégique des ressources
3 en fonction des risques prioritaires.
Référentiel d’analyse
Choisir la démarche à adopter en matière de
4 gestion des risques
.
88
Utilité de l’élaboration de la Cartographie des Risques Opérationnels
La Cartographie des Risques est également pour l'entreprise qui en dispose, un outil de :
Communication :
• Dès la mise en place de la cartographie des risques, les dirigeants doivent procéder à sa
diffusion au sein de la banque; autrement, il ne sert à rien de l'avoir élaborée. Cette
diffusion permet une meilleure prise en charge des risques par les opérationnels et instaure
au sein de l’entité une véritable culture du risque.
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Etapes de construction de La Cartographie des risques opérationnels
Identification
des risques Auto-évaluation Auto-évaluation
Top-down Bottom-up
Définition d’un plan d’action pour les risques résiduels élevés ( majeurs &
6
forts) et moyens
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Etapes de construction de La Cartographie des Risques
1. Cartographie des processus
3. Analyse des
6.Définition causes/conséquences
Des
indicateurs 4. Identification et évaluation du 7.Collecte
De risques dispositif de maîtrise des risques des pertes
clés (DMR) Mise à
(KRI) jour
5. Cotation des risques
9. Elaboration de reporting
97
Les phase de réalisation de la Cartographie des Risques Opérationnels
1 2 3 4 5 6
Prise de Evaluation, Identification Lancement
Inventaire des agrégation et des plans Révision des
connaissance/ et suivi des
risques et des cartographie d’actions & risques
modélisation du actions
contrôles des risques planification
processus
Cotation des risques Identification des KRI
Présentation et Recensement Cartographie,
modélisation du des RO pour Formulation des Pilotage des actions et des
hiérarchisation
processus (étapes, chaque étape du &caractérisation des propositions de plans risques
tâches…) processus risques d’actions
- Préparation au bureau - Ateliers de cotation
- Ateliers - Ateliers plans d’actions Elaboration de
- Revue des documents des risques
d’inventaire - Identification des KRI & Atelier rapports sur
et des modélisations - Evaluation des R selon
des risques actions correctrices de suivi l’évolution des
existantes l’échelle de cotation
- Identification - Hiérarchisation des R
- Description + liste - Evaluation des
et description actions à mettre en
des contrôles en contrôles et des
des risques œuvre
place actions de maîtrise
- Revue, - validation Rapport Graphes
- Ajustement et des R en place
ajustement et d’avance- d’évolution des
validation avec les - Analyse et
validation - Liste des actions/KRI ment profils de R
métiers caractérisation des R - Fiches R /actions
& validation - Planning des actions
Fiche de
Liste des R identifiés
présentation/modélisati -Tab de scores des R
Description des R
-on du processus -Cartographie des R 98
1. Cartographie des processus
La Cartographie des processus représente l’organisation non plus sous la forme
d’un organigramme, mais sous la forme d’un ensemble de Domaines d’activités,
Macro-processus et processus visant la satisfaction des clients;
Cet outil est celui de l’identification des processus clés au sein d’une entreprise :
phase indispensable pour en assurer ensuite la maîtrise et l’amélioration
permanente;
Cet outil donne une vision partagée des activités clés et permet d’avoir un langage
commun;
99
Exemple 1 : Cartographie des processus du crédit aux particuliers
le découpage du processus traité se fait généralement par une modélisation graphique simple,
décrivant le déroulement général des opérations du processus, comme le montre l'exemple :
100
Définition d’un processus ? d’une activité ? d’une tâche ?
Un processus est un enchaînement ordonné d’un ensemble d’activités corrélées ou
interactives qui transforment des éléments d’entrée ( input ) en éléments de sortie ( output )
produisant une valeur ajoutée dans une dynamique d’amélioration continue permettant de
délivrer au client (interne ou externe) le produit ou service correspondant à sa sollicitation
initiale(Norme ISO 9000/2015 )
Le processus est décrit sous forme d’activités: Il s’agit des différentes étapes du processus
que l’on appelle activités Chaque activité peut être définie comme un ensemble de
tâches avec des données d’entrée (informations, données, etc.) et des données de
sortie(services, décisions, produits, etc.).
Une tâche est associée à une action suffisamment précise et simple pour ne pas avoir
besoin de la subdiviser .
101
Définition d’un processus
Tout processus peut être articulé autour des 5 M :
o Matière : données d’information, documents, matières premières, etc…
o Matériel : machines, matériel informatique, instruments, etc…
o Main-d'œuvre (ou personnel) : qualification du personnel, formations, motivations, etc…
o Milieu : infrastructures, ergonomie, éclairage, espace, etc…
o Méthodes : procédures, protocoles, standards opérationnels, etc.
102
Prise de connaissance d’un processus
Pour caractériser un processus, il est essentiel de définir son tableau de bord, qui permet
d'obtenir une vue d'ensemble détaillée afin de mesurer l'atteinte des objectifs globaux du
processus.
Un tableau de bord est un outil de communication, d'analyse et d'interprétation. Il doit être
mis à jour régulièrement tout au long du processus afin de faciliter l'analyse et la prise de
décision.
Dans un tableau de bord, les éléments suivants doivent être clairement définis :
105
Exemple de Cartographie des processus
Processus métier ou opérationnel
Satisfaction clients
d'ouverture de demande d'ouverture :
Exigences clients
processus Support
RH Organisation SI Commercial
106
2. Identification des risques Schématisation du découpage
Macro- Evènement
Domaine Processus Opération
processus de risque
E1
O1
MP1
P1 E2
O2
P2
E3
P3 O3
En
Pn On
MP2
MP3
MPn
107
2. Identification des risques
Un évènement potentiel est la description d’un évènement de risque opérationnel;
Un évènement potentiel doit directement engendrer une perte financière ( perte
due à l’évènement potentiel) Cette approche permet de bien différencier
l’évènement potentiel et les causes de survenance de l’évènement de risque
opérationnel.
Cette étape est préparée par les Managers RO (MRO) et complétée par les experts
métier:
Les analystes génèrent un certain nombre d’évènements de risques
Les experts métier valident la liste initiale proposée par les analystes et la
complètent le cas échéant
Il est possible au cours de cette étape d’identifier les causes et surtout les effets
afin de faciliter l’étape de sélection des évènements potentiels majeurs
Les éléments à utiliser pour réaliser cette phase sont :
Liste des types d’évènements prédéfinis par le comité de Bâle;
Les incidents et évènements réellement survenus;
Les données externes (pertes opérationnelles survenues dans d’autres établissements.
108
Exemple d’identification des risques
Domaine
opérations opérations opérations opérations d'activité
Gestion de l’envoi
des
des
Transport de fonds
fonds entre des fonds
agences
Gestion de l’envoi
et la réception de Usurpation de l’identité du
des
des
Livraison des fonds
fonds entre transporteur IBS
agences
Gestion de l’envoi
Demande de
et la réception de Fonds non suffisants pour
des
des
Ravitaillement caisse
fonds entre l'activité de l'agence
agence
agences
Gestion de l’envoi Manipulation des soldes de
Demande de
et la réception de caisse par des
des
des
Ravitaillement caisse
fonds entre alimentations de fonds non
agence
agences justifiés
Gestion des
Gestion des
Gestion de l’envoi
opérations
opérations
agences
Non comptabilisation de
caisses
et la réception de Comptabilisation des
l'opération de
fonds entre fonds
ravitaillement
agences
Gestion de l’envoi
opérations opérations opérations
des
Inventaire de caisse
fonds entre arrêtés de caisses
agences
Gestion de l’envoi
et la réception de Non identification de la
des
des
Inventaire de caisse
fonds entre source de l'écart de caisse
agences
Gestion de l’envoi
et la réception de Risque de vol des espèces
des
des
Inventaire de caisse
fonds entre en agence en fin de journée
agences 109
Exemple d’identification des risques
Domaine
opérations opérations opérations opération opérations opérations d'activité
des
des
versement encaissement
des billets
espèces
retrait et
Encaissement de faux
des
des
versement encaissement
billets
espèces
retrait et
Acceptation de billets
des
des
versement encaissement
détériorés
espèces
retrait et
Acceptation de billets
des
des
versement encaissement
expirés
espèces
retrait et
Erreur de saisie de
des
des
versement encaissement
l’opération encaissement
espèces
des
Gestion des
opérations
opérations
agences
Retrait et
caisses
Usurpation de l’identité
opérations
opérations
agences
Gestion
Gestion
Retrait et
caisses
des
versement
devise comptes en devise (Num
espèces
110
Passeport )
3. Analyse des Causes / Conséquences
Catégorie de nature Exemples
Définition
causale
Pertes liées aux lacunes de gestion des - Non respect délais/d’obligations
Dysfonctionnement de processus et aux relations avec les - Non respect du principe de
1 processus contreparties commerciales & fournisseurs séparation des tâches
- Interruption / perturbation d’un :
Pertes liées à une interruption de l’activité ou Matériel
Interruption
2 /Dysfonctionnement des SI
au dysfonctionnement d’un système Logiciel
Outil de télécommunications
Pertes imputables à l’action ou à l’inaction - Absence / arrêt de ressources clés
d’un membre du personnel - Activité non autorisée
3 Ressources humaines - Grèves / manifestations
Pertes liées à un évènement externe à - Activité criminelle
l’entreprise, impactant néanmoins cette - Catastrophes naturelles
dernière
4 Causes exogènes - Risque politique
Pertes dues à des actes de fraude &
détournement ( de biens, des règlements, de - Vol / extorsion/détournement de
la politique de l’entreprise) impliquant au fonds/vol qualifié
- Falsifications
5 Malveillance moins une partie interne à l’entreprise (fraude
- Corruption/commissions occultes
interne) ou résultant de l’action d’un tiers (
fraude externe )
La définition des principales causes du risque se fait en choisissant les catégories bâloises appropriées
( jusqu’au niveau 4 à 6 quand cela est possible ) 111
3. Analyse des Causes / Conséquences
Pertes financières
Manque à Risque de
gagner marché
Risque de
Juridique
crédit Conséquences /
Impacts potentiels
d’un risque Risque
Réglementaire opérationnel d’image
Continuité de
Service client
l’activité
Impact social/Santé
et Sécurité
112
4. Identification & évaluation du dispositif de maîtrise du risque (DMR)
L’exposition aux évènements de risque opérationnel et aux causes
Dispositif de Maîtrise de ces évènements peut être atténuée grâce à la mise en place de
des Risques contrôles au sens large : dispositif de maîtrise du risque
opérationnel (DMR)
Finalités du DMR
Exemples de DMR Ce dispositif de maîtrise du risque permet
de :
Contrôles de 1er et 2nd niveaux opérés; délimiter ou diminuer la probabilité
Contrôles automatiques mis en place; d’apparition des évènements de risque et de
Sensibilisation et formations ses causes;
dispensées auprès des collaborateurs; de détecter la survenance d’un évènement
de risque
Assurances ou autres
De limiter l’impact d’un évènement de
risque
D’anticiper la survenance d’un incident
Définition du Dispositif de Maîtrise des Risques ?
IL convient pour chaque risque identifié et évalué de recenser le dispositif de maîtrise existant, c’est-à-dire
l’ensemble des mesures qui doivent permettre à la banque d’éviter de faire face à un tel risque
Le DMR est défini comme étant l’ensemble des procédures, outils et équipements mis en place pour
limiter l’exposition de la banque aux risques opérationnels.
Exemple de DMR : Manuels de procédures - SI intégrant des contrôles - Contrôles humain à priori, à postériori -
Contrôles automatiques - Système de délégation de pouvoirs - Séparation des tâches - Sécurisation des accès s physiques -
Niveaux de savoir-faire et expérience des collaborateurs,…
Dans ce contexte , la BH Bank a adopté une organisation classique des activités de contrôles en trois
niveaux :
4. Identification
Définition & évaluation
du Dispositif du dispositif
de Maîtrise des Risques ? de maîtrise du risque (DMR)
Echelle de cotation des contrôles existants
1. Efficace Dispositif efficace : Le dispositif est efficace et suffisant
Le dispositif protège l’entité. Il est acceptable et ne présente que des failles mineures, il permet de maitriser l’activité.
2. Acceptable Dispositif acceptable : Le dispositif n’est pas tout à fait efficace et suffisant nécessitant quelques
corrections le permettant d’atteindre un niveau satisfaisant. Il nécessite d’être complété ou documenté pour réduire
définitivement le risque
3. Insuffisant Dispositif à améliorer : Le dispositif de mise sous contrôle du processus doit être renforcé et le
processus mieux surveillé. Les zones de risque ne sont pas couvertes ou le sont incorrectement et pourraient avoir des
incidences négatives sur la bonne marche de l’activité.
4. Défectueux Dispositif défectueux : Le dispositif de mise sous contrôle du processus doit être réorganisé sans délai,
un renforcement immédiat est nécessaire. Le niveau d’exposition est critique, le DMR doit être renforcé en priorité.
5. Inexistant Dispositif inexistant : Le dispositif de mise sous contrôle du processus doit être mis en place. Le DMR
n’est pas en place ce qui ne permet pas de prévenir l’évènement de risque. Un déploiement immédiat des mesures de
contrôle est nécessaire. Le niveau d’exposition au risque est à son maximum.
- Gravité (G) : Ce critère mesure l'impact ou les pertes potentielles liées à chaque risque.
- Fréquence (F) : Ce critère évalue la probabilité d'occurrence de chaque risque.
Ces deux critères combinés permettent d’estimer la criticité (Cr) du risque, obtenue par le produit de la
5. Cotation
Définition ( pondération
du Dispositif ) desdes
de Maîtrise risques
Risques( ?en brut )
Fréquence ou occurrence : Impact :
Les Key Risk indicator constituent un outil important du management du risque opérationnel qui
facilitent le pilotage et le contrôle du risque;
Les indicateurs sont des métriques utilisés pour le pilotage les expositions aux risques opérationnels
identifiés à travers le temps. Ils deviennent des indicateurs clés quand ils concernent une importante
exposition à un risque;
Le KRI donne une information sur l’exposition de la banque à un risque opérationnel donné à un
instant t. Pour ce faire, le KRI doit avoir une relation explicite avec le risque en question;
Les KRI’s permettent d’identifier:
La tendance des risques émergents
L’exposition actuelle aux risques
Des évènements qui se sont déroulés dans le passé et qui risquent de se répéter.
6. Définition
Définition des indicateurs
du Dispositif de Maîtrisede
desrisques
Risquesclés
? - QU’EST-CE QU’UN KRI ?
La cartographie des risques constitue une étape préalable nécessaire pour la définition des KRI comme
présenté au niveau du graphique ci-dessous:
6. Exemples
Définition de KRI’s de Maîtrise des Risques ?
du Dispositif
Le Contrôle entant que Dispositif de Maîtrise des Risques
Le Contrôle constitue un des éléments clés d’un dispositif de maîtrise des risques
Il inclut la vérification de la conformité des opérations et des processus à une norme, ainsi que de la
bonne mise en œuvre des procédures internes.
Le contrôle et sa supervision sont des exigences réglementaires
Cause
Contrôles Incident
Effet
Aperçu des étapes de construction de La Cartographie des risques opérationnels
Aperçu de la Cartographie des Risques Opérationnels via l’Outil de déclaration
BH-DIGITALY ORM
Axe V
Modalités de Collecte et de déclaration des incidents Opérationnels
QU’EST- CE ……QU’UN INCIDENT DE
RISQUE OPERATIONNEL ? QU’EST- CE ……QU’UNE PERTE ?
Une Perte désigne la mesure du coût de l’incident. Elle est constituée de l’ensemble des impacts
financiers négatifs ou positifs quantifiables ou non générés par un incident
QUOI Que s’est il passé ? ……. Contenu de l’incident et impact ?
Incident
Oui
Non
xx
Identification
Comment évaluer
l’impact et valoriser Non quantifiable Image et réputation
l’incident ?
Estimation Impact
Financier Brut Estimation
Récupérations
Estimation nette
Comptabilisation
(Perte et/ou Provision)
Comptabilisation
Récupérations
Perte définitive
Clôture
COMMENT MESURER LES IMPACTS FINANCIERS ?
Détecter des éléments de maîtrise inefficaces ou des risques non identifiés dans la
Cartographie des risques ;
Permettre de suivre et de piloter les risques dans le but de réduire les pertes
opérationnelles.
S’assurer que l’on dispose du capital nécessaire au titre du RO, pour faire face
aux situations les plus graves.
La Collecte des incidents constitue la première des conditions quantitatives du processus de déclaration
et obligatoire pour les incidents significatifs;
La déclaration des incidents doit être au fil de l’eau, dès leur détection;
Pour l’exploitation des données de l’incident, le rattachement de l’ensemble des données se fait par
rapport à la date de découverte de l’incident ( selon les préconisations de Bâle )
Les données sur les incidents doivent obéir aux principes essentiels suivants :
L’exhaustivité, la qualité, la fiabilité et la cohérence des informations
La détection autour des trois données suivantes : le montant brut de l’impact, la date de l’événement,
la récupération et les causes
Les données de perte doivent être exhaustives sur un périmètre minimal comptable et prendre en
compte toutes les activités
Le niveau de description et d’analyse d’un incident doit être proportionnel à son importance;
Dans la pratique, les exercices de collectes sont basés sur un périmètre plus large et peuvent intégrer:
• Un arrêt de travail forcé ayant engendré une impossibilité de travailler pour certains collaborateurs
• Ou les temps consacrés à des corrections d’erreurs.
Ce dispositif décrit les mécanismes et les acteurs impliqués dans le processus de déclaration des incidents opérationnels
: Les acteurs – le processus de déclaration et l’outil de gestion des incidents opérationnels.
Incident ?
Oui Déclarer l’incident
i
CRO - RRO
Processus de déclaration des incidents / pertes opérationnels
Identifier l’incident Analyser l’incident
survenu i survenu i opérationnel
Non
+
i
Ne rien Déclarer
Saisir l’incident sur
i
la plate forme BH-
DIGITALY ORM
Valider au fil de l’eau Vérifier le Validation
Oui
CROC
Contrôler au fil de
Validation de
Analyser l’incident l’eau l’incident validé i
l’incident par MRO
par le CROC