Hassclic 59
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UNIVERSITE DE MAHAJANGA
THESE
Pour l’obtention de Doctorat en Médecine Générale
(DIPLOME D’ETAT)
UNIVERSITE DE MAHAJANGA
THESE
Pour l’obtention de Doctorat en Médecine
(DIPLOME D’ETAT)
UNIVERSITE DE MAHAJANGA
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PRESIDENT DE L’UNIVERSITE Pr RABESA Zafera Antoine
VICE PRESIDENTE Dr NANY Louise Yvette
DIRECTEUR DES AFFAIRES
ADMINISTRATIFS ET FINANCIERS Mme RAHARINIAINA Voahanginirina
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DIRECTEUR DU CABINET Mme RAVONIMBOAHANGINIRINA
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Humaines
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Mahajanga
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*Médecine préventive Dr RABENANDRASANA Jean Noël
*des Bourses extérieures de l’Information Dr NANY Louise Yvette
et de l’Orientation
*du Baccalauréat Dr BEFINOANA
*Scolarité Centrale Mme RAZAFINIRINA Voahangy Lalao Emélie
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*Administratif et Financier Mme RAMILIJAONA Juanita
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*du Service Technique et Gestion du Mr ANDRIANARIVO Odin
Patrimoine
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UNITES DE FORMATION
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l’Information)
FACULTE DE MEDECINE
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DOYEN Pr RAVOLAMANANA RALISATA Lisy
VICE DOYEN Pr RAHARIMANANA Rondro Nirina
Pr RANDAOHARISON Pierana Gabriel
SECRETAIRE PRINCIPALE Mme RAZAFINDRABAO Hantanirina Elysée
PRESIDENT DU CONSEIL Pr RANDAOHARISON Pierana Gabriel
D’ETABLISSEMENT
PRESIDENT DU CONSEIL SCIENTIFIQUE Pr RAVOLAMANANA Ralisata Lisy
PRESIDENT DU COLLEGE DES ENSEIGNANTS Dr RALISON Fidiarivony
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*Chirurgie Pr RAVOLAMANANA RALISATA Lisy
*Médecine Pr RAHARIMANANA Rondro Nirina
*Sciences Fondamentales Pr ZAFISAONA Gabriel
*Santé Publique Dr TIANDAZA Odilon Dinaraly
*Mère-Enfant Pr RANDAOHARISON Pierana Gabriel
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*du service de la Comptabilité Mme RAHOBIVELO Andrianary
*du service de la Documentation et de Pr RANDAOHARISON Pierana Gabriel
Formation Mme DOSITHEE Marie Michelle
*d’Examen fin d’année Dr RANDRIANJOHANY Vololonarisoa
*de Stage DCEM Dr TIANDAZA Odilon Dinaraly
*de Stagiaires Internés T1 Pr RALISON Andrianaivo
*Thèsards T2 Dr RANDRIANIRINA Jean Baptiste
COORDONNATEURS
*du premier cycle Dr ZANASAOTRA Sandrine
Dr ANDRIANAIVO Fanjambolatiana
*du deuxième cycle Dr JEREMIE Lehimene
III-PROFESSEURS
*ANATOMIE Pr RAVOLAMANANA RALISATA Lisy
Pr RANDAOHARISON Pierana Gabriel
*GYNECO OBSTETRIQUE Pr RANDAOHARISON Pierana Gabriel
Dr RAZAFIMAHEFA Maminirina
*BACTERIOLOGIE Dr ANDRIANAIVO Fanjambolatiana
*BIOCHIMIE Dr Joseph BARUTHIO (Strasbourg)
*BIOPHYSIQUE Dr RASATA Ravelo
Dr ZO ANDRIANIRINA Michel
*BIOSTATISTIQUE Dr ZAFITOTO RATANDRA Fazy
*CARDIOLOGIE Dr NANY Louise Yvette
*DERMATOLOGIE-VENEROLOGIE Dr RAVAOMANARIVO Anne Marie Zoé
*DEONTOLOGIE Dr RANIVONTSOARIVONY Martine
*ENDOCRINOLOGIE-NUTRITION Dr IHANGY Pamphile Kaloandrefana Auriat
*EPIDEMIOLOGIE Dr ANDRIAMIANDRISOA Aristide
*GYNECO-OBSTETRIQUE Dr MOREL Eugène
*HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE Dr ZANASAOTRA Sandrine
*HISTOLOGIE Dr RANAIVONDRAMBOLA Michel
*HYDROLOGIE Dr RAKOTONDRAJAO Robert
*IMMUNOLOGIE Dr RAVAOMANARIVO Anne Marie Zoé
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*NEUROLOGIE MEDICALE
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*NEPHROLOGIE
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*PARASITOLOGIE
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*PATHOLOGIE CHIRURGICALE
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*PHARMACOLOGIE SPECIALE
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*PNEUMO-PHTYSIOLOGIE
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Dr RANIVONTSOARIVONY Martine
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V-ASSISTANTS OU ASSIMILES
*PSYCHOLOGIE Mme DOSITHEE Marie Michelle
*HIDAOA (Hygiène et Inspection des Denrées
Alimentaires d’Origine Animale Dr SIKINA Pierre
ENCADREMENT DE STAGE
Médecins de CHU, CSB (Androva,
Mahabibo, Tsararano, Antanimasaja, Mahavoky,
Sotema Tanambao, Amborovy)
*FRANÇAIS
Mme KAHALA Soavita Jeannette
VI-IN MEMORIAM
*Mr RAKOTOBE Alfred
*Mr ANDRIAMIANDRA Aristide Professeur Titulaire
• Spécialiste en Pneumo-Phtisologie
CHU Androva-Mahajanga
Respiratoires
Titulaire de :
« Qui nous a accordé une bonne partie de son précieux temps pour faire
cette ouvrage en dépit de ses lourdes occupations professionnelles ».
Qu’il trouve ici l’expression de nos sincères respectueux remerciements.
A Monsieur le Docteur RABEHARISOA André
MAHAJANGA
MEDECINE DE MAHAJANGA
MAHAJANGA
A toutes les personnes qui, d’une manière ou d’une autre, nous ont apporté
l’hallux.
INTRODUCTION
Le pied bot varus équin est une pathologie connue depuis la plus haute antiquité, la
première observation a été rapportée par Hippocrate [1].
C’est une malformation grave du pied. On n’en connait pas la cause exacte [3],
[4].
C’est une malformation très fréquente, touche 1 à 2 enfants pour 1000 naissance.
Les garçons sont les plus touchés que les filles (75% des cas) [8], [9], [10].
Plus de 100.000 nouveaux nés par an dans le monde dont 80% dans le pays en
voie de développement [11].
Le traitement est une urgence. Il existe des nombreux moyens selon les équipes
orthopédiques et chirurgicaux pour corriger le PBVE. Chaque pied bot est un cas
particulier, le traitement doit être adapté à chaque enfant [3], [8].
Dans la première partie, nous allons rappeler quelques notions fondamentales pour la
compréhension du PBVEC ainsi que de son traitement.
2
- La seconde partie de notre travail sera consacrée aux matériels d’étude, aux
observations médicales et aux résultats.
- Une troisième partie va montrer les commentaires.
- Des suggestions, compte tenu des difficultés rencontrées seront évoquées avant
de conclure.
PREMIERE PARTIE :
REVUE DE LA LITTERATURE
3
I. RAPPELS
Le pied, du latin pedem, accusatif de pes, pedis est une partie du membre
inférieur humain et en constitue son extrémité distale. Il sert à l’homme à se soutenir
debout ou station verticale et à marcher. Il a un rôle d'équilibre, d'amortisseur et de
propulseur. Il est relié à la jambe par la cheville.
Le pied comprend 26 os soit, pour les deux pieds, le quart de ceux composant
l'ensemble du squelette, 16 articulations, 107 ligaments qui tiennent ces dernières et 20
muscles qui permettent au cerveau de commander leurs mouvements. De plus, sa plante
est, avec le bout des doigts, la région du corps la plus riche en terminaisons nerveuses.
La plante du pied est communément sensible au chatouillement, notamment chez la
femme, dont la peau à ce niveau est plus fine et plus sensible aux effleurements que
chez l'homme. Il supporte tout le poids du corps sur sept points d'appui : le talon qui
porte les deux tiers du poids total lors de la marche, le métatarse et la pulpe des cinq
4
Des os du tarse
L’os le plus gros et qui forme le talon est le calcanéus sur lequel s’incère le tendon
d’Achille. Il absorbe les chocs.
Au-dessus de lui se situe le talus qui est le point d’appuis des deux os de la jambe
(fibula et péroné). C’est le tarse postérieur.
Les cinq autres os du tarse antérieur sont plus petits (scaphoïde, cuboïde, trois
cunéiformes).
Des os du métatarse
Cette partie est plus souple que le tarse et permet au pied de s’aplatir avec élasticité.
Les os du tarse et du métatarse forment la voute plantaire qui peut être très creuse (pieds
creux) ou très plate (pieds plats)
Des phalanges
Il en existe trois par orteil sauf pour les gros orteils qui n’en a que deux.
Ces phalanges sont extrêmement mobiles et souples [8], [9].
On distingue le :
Le pied est un système vasculaire protégé, qui reçoit son irrigation artérielle à
partir de deux sources distinctes :
I.3.1- L’appui
I.3.2- La marche
Etiologie
Causes idiopathies [14]
Un certain nombre de pieds bots sont des déformations posturales liées à une
malposition intra-utérine. Il en est ainsi des déformations bénignes sous forme
de pieds talus direct et talus valgus, pied supinatus, métatarsus ou varus.
Certains pieds bots sont consécutifs à une affection neurologique ou
neuromusculaire identifiable comme la spina bifida, arthrogrypose, myopathie.
9
La théorie exogène
Le PBVE serait dû à des facteurs mécaniques ;
Le PBVE résulterait d’agents tératogènes.
La génétique Plusieurs théories étio pathogéniques tentent d’expliquer cette
malformation qu’est le PBVE.
On peut retrouver des PBVE dans de nombreuses malformations de transmission
génétique comme le syndrome de Larsen.
Théorie endogène
Plusieurs hypothèses sont invoquées : le PBVE découlerait d’une asymétrie de
croissance entre le rayon péronier et le rayon tibial.
Un pied bot varus équin associe de manière concomitante trois déformations : une
rotation interne du bloc calcanéo-pédieux, un équin et un varus de l’arrière pied. Cette
triple déformation met le pied en adduction, rotation interne et supination par rapport à
l’axe jambier. Dès lors, les muscles inverseurs vont amplifier le mouvement
d’adduction globale du pied en agissant au niveau des articulations de Chopart et de
Lisfranc. De façon concomitante, l’arche interne du pied se raccourcit et le muscle
abducteur de l’hallux favorise à son tour l’adduction de l’avant-pied.
Quel que soit le type, lorsqu’une adduction de l’avant pied persiste après l’âge de
5ans, l’analyse radiographique montre toujours que le cunéiforme médial est plus petit
et déformé. On peut donc décrire 2 stades successifs :
dans un premier temps, le 1er métatarsien exerce une pression asymétrique sur la
surface articulaire du cunéiforme médial, ce qui entraîne selon la loi de Delpech,
11
Le PBVE, étant une des anomalies les plus fréquentes à la naissance, il sera
immédiatement identifié par l’obstétricien, en raison de l’aspect caractéristique de ce
pied :
il est figé, bouge peu ;
le pied est tourné en dedans, tordu sur lui-même ;
les orteils regardent presque en arrière ;
la plante du pied sera mal orientée par rapport à la jambe, elle regarde en
dedans.
C’est la déformation en club de golf ou club foot des auteurs anglo-saxons.
A la fin de l’examen clinique, le pied bot peut être classé parmi quatre catégories :
• Le PBVE congénital,
• Le PBVE positionnel,
• Le PBVE tératologique,
Les PBVE sont groupées en quatre grands types, suivant l’importance et la raideur des
déformations
Type I : Le pied déformé simple se redresse très bien quand il est stimulé
Type II : Un pied assez souple mais ne se redressant pas complètement lorsqu’il est
stimulé. La déformation en varus est un peu marquée.
Type III : Un pied raide peu réductible, la déformation très fréquente du segment
jambier est en rotation interne.
Type IV : Un pied très raide, irréductible manuellement. La déformation du segment
jambier est en rotation interne.
II.6.3- Diagnostic avant la naissance
Le diagnostic est possible par une échographie anténatale vers la 9ème ou la 10ème
semaine, lorsque le volume fœtal est important, il est très difficile de distinguer le vrai
pied bot d’une déformation posturale.
II.6.4- Diagnostic avant l’âge de 6 mois
Dans 80% des cas, le diagnostic d’adduction isolée de l’avant pied est fait dans
les 5 premier mois de la vie. Il suffit de regarder la plante du pied pour constater la
déviation médiale de l’avant pied alors que le bord externe est convexe avec une saillie
13
Le diagnostic de pied bot varus équin est toujours évident. C’est la réductibilité
passive de ses 4 composantes (équin, rotation interne, adduction de l’avant-pied et varus
du calcanéum) qui est utilisée dans la classification de Diméglio pour apprécier la
sévérité d’un pied bot à la naissance.
Avant 6 mois, quel que soit le type d’adduction de l’avant pied, les mesures
radiographiques de la déformation ne sont pas fiables car le médio-pied osseux n’est pas
visible.
Le diagnostic est évident et facile par l’observation du pied qui est déformé
totalement.
En général, la déformation est irréductible et dans tous les cas, un bilan des
autres articulations du pied doit être fait ainsi que la mesure de la torsion tibiale.
Le pied talus direct est toujours bénin. Avec un traitement simple, le pied
redevient définitivement normal en quelques semaines. Il en est de même pour le pied
supinatus. Le pied talus valgus est de pronostic moins bon. Son traitement est prolongé
plusieurs mois et, à l'âge de la marche, l'enfant peut présenter un pied plat valgus.
15
La voûte plantaire peut-être étirée, par la main antérieure qui se place sous la
voûte plantaire et étire celle-ci, la main postérieure maintenant toujours l'arrière pied.
Réintégration talus
Lors de la phase initiale, la réintégration astragalienne ne sera que partielle.
Le geste doit être parfaitement ressenti, non forcé et atraumatique. Il ne doit pas gêner
l'enfant.
Correction équin
Le pied ré axé et fonctionnel, permet la correction de l'équin calcanéen.
La main antérieure maintient l'avant-pied aligné, le talus réintégré.
17
Appareillage
• Traitement par appareil de mobilisation.
Cet appareil est efficace car le pied solidarisé par une plaquette à l'arthromoteur,
est mobilisé toutes les nuits.
Les manœuvres doivent être réalisées dans un ordre précis :
Décoaptation talo-naviculaire ;
Correction partielle de l'adduction de l'avant pied ;
Correction du varus de l'arrière pied et partiel de l'équin ;
Réintégration du talus ;
Dérotation du bloc calcanéo pédieux ;
Correction de l'équin calcanéen.
Entre les séances, afin de maintenir les corrections obtenues, par les
mobilisations décrites précédemment, un appareillage sera posé sur le pied de l'enfant.
Celui-ci est toujours hypo correcteur, et doit être adapté en fonction des réactions de
l'enfant et de son développement psychomoteur.
Du début à la fin du traitement, il est utilisé comme simple moyen de contention.
L'appareillage doit laisser le genou libre, afin d'autoriser et de respecter la gesticulation
de l'enfant.
18
B- Traitement fonctionnel
Le principe reste similaire au traitement orthopédique, à la seule différence qu’à
la place des plâtres, ce sont des attelles que le kiné change tous les jours ! La « french
method », comme l’appellent les Américains, ne prévoit pas de chirurgie à la sixième
semaine. La stimulation à la brosse à dent du bord externe du pied provoque la
contraction à éverser le pied.
• La kinésithérapie.
Elle est la plus précoce possible et quotidienne au début, avec un bébé calme,
détendu. Les mobilisations sont douces et ont pour but de restaurer progressivement la
mobilité. Il ne faut pratiquer aucune hypercorrection.
Dans la méthode Ponsetti il y a huit plâtres pendant huit semaines puis un geste
chirurgical sur le tendon d'Achille et des attelles nocturnes pendant quatre ans, en
France on associe la kinésithérapie.
1- Protection de la peau
Contention
C'est de loin l'appareillage le plus utilisé tout au long du traitement fonctionnel.
Ce moyen d'appareillage est utilisé dès la naissance, entre les séances de rééducation.
Son objectif n'est guère ambitieux L’élastoplast est utilisé pour cette manœuvre.
Parfois l’attelle plâtrée postérieure est efficace pour maintenir la correction en
bonne position.
22
C’est une incision est assez esthétique car elle donne une cicatrice discrète cachée dans
la chaussure.
Les différents temps opératoires sont objectivés sur les figures suivantes.
26
Résultats :
Les résultats sont généralement favorables en générales aussi bien pour le
traitement orthopédique, fonctionnel ou chirurgical.
Les infections post opératoires sont fréquentes mais n’entravent pas la correction.
Pour la chirurgie, le défaut d'allongement entraîne une récidive en rotation médiale du
naviculaire, tandis que l'excès d'allongement entraîne la survenue d'un pied plat valgus
qui devient très rapidement douloureux.
L’enfant peut marcher après un traitement bien conduit et bien suivi.
DEUXIEME PARTIE :
MATERIELS ET METHODES
RESULTATS
29
I- MATERIELS ET METHODES
1- Cadre d’étude
2- Matériels et Méthode
Nous avons effectué une étude rétrospective pendant une période de 5 ans, allant
du mois de Janvier 2005 au mois de Décembre 2010.
Ce travail concerne les PBVEC observés chez 102 enfants vus et traités, soit pour
une première consultation, soit pour contrôle parmi les 136 enfants présentant du pied
bots.
3- Critères d’inclusion
Lors de cette étude, nous avons retenu ceux qui ont présenté un PBVEC
idiopathique avec ou sans autre malformations associées ayant subi ou non un
traitement antérieur.
4- Critères d’exclusion
Les patients présentant des pieds plats, pied creux, pied talus, pied plat valgum,
et pied équin sont exclus de cette étude.
Les patients porteurs du PBVE mais qui n’a pas été opéré en raison de l’anomalie de
développement des os du pied.
30
L’âge de l’enfant ;
Le sexe,
Le type de PBVEC ;
La malformation associée ;
L’âge de dépistage de la maladie et le traitement antérieur ;
L’assiduité des parents au traitement surtout à la rééducation ;
Les complications du traitement.
Les traitements institués comprenant :
II- RESULTATS
Nous avons colligé 102 cas de PBVEC vus et traités dans le service, dont 16 cas
ont du subir une intervention chirurgicale et 86 cas ont été traités seulement par
l’orthopédie.
chirurgicales
32
[0 à 1 an [ 76 (74,52%)
[1 à 2 ans [ 10 (9,80%)
[2 à 3 ans [ 09 (8,82%)
[3 à 4 ans [ 06 (5,88%)
[4 à 5 ans [ -
≥ 5 ans 01 (0,98%)
COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
DISCUSSIONS
45
I- COMMENTAIRES ET DISCUSSION
Nous avons retenu 102 patients présentant 136 pieds porteurs de PBVEC. Ils ont
été traités différemment selon le type de déformations, l’âge, leur niveau économique et
l’accessibilité du centre de rééducation.
Cela veut dire que le sexe est indifférent dans cette pathologie.
Par ailleurs, on a remarqué que le côté droit est plus atteint dans 41,18 % des cas
que le côté gauche ; des cas bilatéral sont retrouvés dans 35,29%. L’étude effectuée par
CHESNEY et collaborateurs [37] ont partagé presque le même résultat. Par contre, le
côté gauche est le plus souvent touché selon GUOQING et ses équipes [20].
B- Selon l’âge
Nous avons une moyenne d’âge de 2 ans 6mois et 3 jours. La plupart de nos
patients, soit 61,76% ont été traités avant l’âge de 6 mois. C’est pourquoi le résultat
dans l’ensemble est bon. L’efficacité du traitement dépend de la précocité de prise en
charge. Malgré le manque de ressource financière et l’éloignement du centre, les parents
éprouvent encore de l’assiduité au traitement hospitalier. Actuellement, la malédiction
divine est une superstitution.
Bon nombre d’auteurs dans les pays développés actuellement, n’ont jamais
constaté ce retard de traitement car les enfants porteurs de PBVEC sont dépistés très tôt
avec un âge moyen de traitement de 2 semaines. Par contre l’étude de FARSETTI et
collaborateurs [38] dans le département de chirurgie, radiologie et orthopédie, a trouvé
46
encore une moyenne d’âge de 17 ans. En général, ce retard de prise en charge est en
rapport avec le niveau socio-économique des parents.
Nous, dans notre service n’avons pas de classification type adoptée mais
seulement l‘attitude thérapeutique est dictée par le degré de déformation, la réductibilité
et la souplesse du pied au moment de l’examen clinique.
Par contre ces critères ne sont pas souvent satisfaits par les parents, c’est
pourquoi ces pourcentages moins sont modérés. L’équipe d’YOUSSEF [41] a publié
46,47% des cas traités orthopédiquement réussi.
47
CAMELI [42] dans une étude faite en milieu tropicale, a trouvé 44,26% de réussite.
Ainsi nous pourrions dire que nos résultats ne montrent pas une grande différence à ces
derniers auteurs, seulement l’efficacité dépend beaucoup de l’indication thérapeutique
ainsi que le moment de traitement.
Notre habitude montre que l’âge de décision opératoire est de 7 mois à 12 ans.
Nos résultats montrent 93,75% d’évolution excellente, seulement 6,25% des résultats
sont médiocres.
Ici, l’efficacité peut être expliquée par le suivi du traitement post opératoire
strict, c'est-à-dire les patients fréquentent régulièrement le centre d’appareillage et de
rééducation pour la continuité du traitement.
Les meilleurs résultats chirurgicaux ont été observés entre l’âge de 7 à 24 mois.
Puisque entre 7 à 12 mois on a 58,43% d’excellent résultat, 35,87% de bons et entre 13
mois et 24 mois, 51,69% sont excellents et 36,19% de bons résultats. Tandis que ceux
qui étaient opérés à l’âge de 5 ans et plus ont plus de difficulté à cause de la déformation
très marquée.
On peut en déduire que plus on opère tôt plus le résultat est satisfaisant.
Heureusement 13 pieds seulement sont vus entre 13 mois et 3 ans soit 6,22% et un pied
après l’âge de 5ans soit 0,48% des pieds de nos patients.
Pour DIMEGLIO et collaborateurs [21], il n’y a pas de différence sensible dans les
résultats entre les malades opérées à 3 mois, à 6 mois, à 9 mois et même après un an.
Pour lui ce n’est pas parce qu’on opère un pied bot précocement qu’il y aura moins à
risquer. Or cette idée est discutable car les noyaux fibreux existent dès la naissance et il
faut le lever.
E- la malformation associée
Nous n’avons constaté qu’un seule type de malformation, deux sont associés à
une bride amniotique.
Pour MASINANDRO [34] une durée de 48 heures est nécessaire pour surveiller
strictement la tolérance au plâtre. D’autres auteurs admettent que ce séjour hospitalier
dépend de la suite opératoire. Pour KOOP [47] le séjour est de 10 à 20 jours tandis que
pour RAHELINIRINA [36] il est de 6 à 13 jours. Mais tous les auteurs semblent
d’accord qu’il faut au minimum 48 heures de surveillance post opératoire.
G- la régularité au traitement
Notre statistique montre bien que les résultats sont très satisfaisants pour les
patients qui fréquentent régulièrement le centre de rééducation pour la continuité de
traitement. Alors que chez les patients qui sont très irréguliers, les résultats restent
médiocres et atteignent 21,57%.
FARSETTI [38] a insisté sur le fait que l’intervention n’est qu’une étape dans le
traitement du pied bot. De même DIMEGLIO [21] a annoncé que le traitement
chirurgical n’est un moment dans une intervention orthopédique qui dure pendant toute
la croissance, par ailleurs tous les auteurs admettent cette idée qu’il est impératif d’être
régulier au traitement et que les meilleurs résultats s’obtiennent plus facilement si les
patients sont réguliers. Alorsque lors de notre étude deux patients ont été perdues de vue
49
une fois sortie de l’hôpital pour des raisons diverses, soit d’ordre financière, soit une
satisfaction des résultats ou d’ordre social.
H- Résultat final
Notre étude concerne 102 enfants, avec 136 pieds porteurs de PBVEC qui ont été
traités différemment selon les différentes techniques. A la suite de prise en charge de
ces 136 PBVEC, nous avons eu 78,43% d’excellents résultats. Ce résultat est identique
à celui de KEN et collaborateurs [49] qui ont trouvé près de 80% d’excellents résultats.
NOGUEIRA et collaborateurs [50] ont trouvé 71% d’excellents résultats.
Nous avons 17,63% de résultat moyen qui est plus proche de ceux trouvé par
IGNACIO et collaborateurs [52] avec 15,69% de moyen résultat. MARC et
collaborateurs [53] à leur tour ont observé de moyen résultat à 18,32%.
SUGGESTIONS
SUGGESTIONS
50
II-SUGGESTIONS
Durant cette étude, nous avons remarqué que plusieurs problèmes rendent difficile la
prise en charge du PBVEC en particulier :
Programmer une éducation sanitaire pour les femmes enceintes afin de prévenir
ces malformations. Elle portera sur les recommandations suivantes :
• suivre une consultation prénatale régulière,
• éviter les compressions mécaniques de l’abdomen comme les massages
abdominaux, le port de vêtement trop serré, les positions assises
prolongées
• accoucher si possible dans une formation sanitaire, si non
l’accouchement à domicile doit être assisté par une sage-femme ou un
médecin.
Informer les parents pour la prise en charge des cas de pied bot :
• sur la durée et le coût du traitement car leur coopération s’avère toujours très
utile
• pour qu’ils entreprennent le traitement le plutôt possible car plus le traitement
est précoce, plus la réduction est facile
• que le traitement, une fois institué, doit être poursuivi régulièrement car
l’inconstance est source de récidive
• que le traitement est long et demande de la patience et de la persévérance de la
part de l’entourage
51
CONCLUSION
L’objectif de cette étude est d’améliorer la prise en charge des Pieds Bots Varus
Equin Congénitaux.
Au terme de cette étude, nous avons constaté que les enfants traités précocement
ont pu bénéficier d’une morphologie et d’une fonction du pied très proche de la
normale.
La durée du traitement est très longue, la plupart des parents ont un bas niveau
socio-économique et certains d’entre eux habitent le plus souvent loin du centre de
traitement. Cette situation favorise l’abandon du traitement et la difficulté d’application
d’un protocole pour ces patients. En plus cet abandon peut être dû au manque d’IEC des
parents.
Malgré tout, nos résultats nous semblent satisfaisants en général. Une formation
continue des praticiens est nécessaire pour atteindre notre objectif. Un rehaussement du
niveau socio-économique reste du meilleur atout.
REFERENCES
REFERENCES
1- HABIBOU A, BERRAD A, KTIRI M. Pied bot varus équin idiopathique :
Intérêt de la rééducation (a propos de 189 cas). Med Trop. 2001 ; 61 : 506-508.
2- KHOURI N, GUILLAUMAT M. Les pieds bots congénitaux. 2006
www.med.univ-rennes1.fr Consulté le 24 janvier 2011.
3- ROSSANT L, ROSSANT-LUMBROSO J. Le pied bot varus équin.
Encyclopédie Médicale. 2010. http://www.doctissimo.fr Consulté le 10 Octobre
2010.
4- BESSE JL, LEEMRIJSE T, THEMAR-NOEL C. Le pied bot varus équin :
traitement chez l’enfant et le devenir à l’âge adulte. Revue de chirurgie
Orthopédie. 2006 ; 92 : 175-92.
5- SERINGE R. Pied bot varus équin congénital. Acta Orthopaedica Belgica.
1999 ; 65(2) :127-53.
6- TRIGUI M, AYADI K, BEN JMAA S. Tunisie Orthopédique. 2010 ; 3(1) :
27-34.
7- BONNEL F, LARGEY A, CANOVAS F. Anatomie tridimensionnelle de
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ANNEXES
VELIRANO
Ho tsaboiko maimaim-poana ireo ory, ary tsy hitaky saran’asa mihoatra noho ny rariny
aho. Tsy hiray tetika maizina na oviana na oviana, ary na amin’iza na amin’iza aho mba
hahazoako mizara aminy ny karama mety ho azoko.
RESUME
La prise en charge du PBVEC reste difficile à Madagascar. Ce travail a pour but
d’analyser ce problème. C’est une étude rétrospective sur une période de 5 ans.
Cette étude concerne 102 patients porteurs de 136 PBVEC. Les garçons sont plus atteints
que les filles et le côté droit est plus touché que le gauche. L’âge moyen de ces patients est
de 2 ans 6 mois 3 jours avec deux extrêmes : 2 jours et 5 ans.
Certains ont été traités par l’orthopédie, d’autres par la chirurgie ou les deux.
L’âge élevé de prise en charge supérieur ou égal à 5 ans, l’irrégularité au
traitement sont des causes importantes des mauvais résultats. Malgré cela nos résultats dans
l’ensemble nous paraissent satisfaisants.
Ainsi, pour donner aux enfants porteurs du PBVEC un avenir prometteur, l’IEC
des parents, formation continu de tous les personnels médicaux ainsi que la multiplication
des centres de rééducation et d’appareillage sont indispensables.
Membre de jury :
Président : Monsieur le Professeur RALISON Andrianaivo
Juges : Monsieur le Professeur RANDAOHARISON Pierana Gabriel
: Madame le Professeur RAVOLAMANANA Ralisata Lisy
Directeur de thèse : Monsieur le Docteur RANDRIANIRINA Jean Baptiste
Rapporteur : Monsieur le Docteur ANDRIANIAINA Hery Dels