Textes Historiques2012-2023
Textes Historiques2012-2023
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La guerre prévue contre l'Irak produirait non seulement une catastrophe humanitaire et politique, ce
serait encore un désastre économique et social.
Aujourd'hui, plus personne ne croit que la démocratie et les droits de l' homme soient les enjeux
véritables d'un conflit en Irak. En réalité, les Etats-Unis cherchent à asseoir leur hégémonie! sur les plans
militaire, politique et économique. Il s'agit pour eux de garantir à long terme les bénéfices de leurs
multinationales du pétrole. Ils entendent donc installer des régimes pro-américains, quitte à ce qu'ils
soient dictatoriaux. En effet, les gouvernements démocratiques « risquent» un jour de ne plus abandonner
aux entreprises privées les recettes tirées de leur pétrole, mais de vouloir les affecter à la lutte contre la
pauvreté nationale.
Alors même qu'ils dépensent des milliards pour leur armement et pour la guerre qui s' annonce, ni les
Etats-Unis ni la Grande-Bretagne ne disposent de l' argent nécessaire pour lutter contre la pauvreté sur
leur propre sol. Outre-Atlantique, c'est d'ailleurs l'un des plus solides arguments contre la guerre.
Les coûts d'une guerre seront payés en premier lieu par les Irakiens. Leur détresse sera indescriptible
dans un pays mis à feu et à sang. Mais en Occident, la population entière fera aussi les frais du conflit.
Car l'argent investi dans la guerre manquera pour la sécurité sociale et la lutte contre la pauvreté. Au
total, les travailleurs occidentaux paieront également pour la guerre des Etats-Unis contre l'Irak.
Si l'Europe ne parvient pas à s'émanciper de sa dépendance politique vis-à-vis des Etats-Unis, tout
progrès social, tout processus de réforme sociale s'en trouvera freiné. Cette guerre est une mauvaise
réponse au terrorisme et son impact sera négatif. D' une part, le conflit ne fera qU'exacerbell'injustice
sociale, la faim et la pauvreté sur terre. D'autre part, la crise économique mondiale s'aggravera encore.
Ce n'est qu'en corrigeant les injustices sociales de la planète que l' on parviendra à instaurer partout une
cohabitation pacifique. Le sm 3 s'oppose donc, résolument, à la guerre contre l' Irak et invite ses membres
à participer le 15 février à la manifestation contre la guerre organisée à Berne. A sa séance d'hier, le
Comité de l'Union syndicale suisse a également décidé à l'unanimité de soutenir le message « Non à la
guerre contre l'Irak! Pas de sang pour du pétrole! » et d'inviter ses membres à se joindre à cette journée
d'action.
'hégémonie = domination
2exac~rber = rendre plus intolérable
3sm = Syndicat Interprofessionnel du Bâtiment (Suisse)
اجلمهورية اجلزائرية الدميقراطية الشعبية
الديوان الوطين لالمتحانات واملسابقات وزارة الرتبية الوطنية
2016 :دورة امتحان بكالوريا التعليم الثانوي
تسيري واقتصاد، تقين رياضي، رياضيات، علوم جتريبية: الشعب
د30 سا و02 :املدة اللغة الفرنسية: اختبار يف مادة
:على المترشح أن يختار أحد الموضوعين التاليين
الموضوع األول
Il ne faut pas se demander comment ces événements de mai 1945 ont pu se produire mais, au
contraire, comment auraient-ils pu ne pas se produire ? Ils avaient été précédés, dès les lendemains du
Congrès des Amis du Manifeste et de la Liberté, d’une campagne d’hystérie totalitaire, d’appels à la
répression prenant la forme d’appels au meurtre. […]
En avril 1945, la victoire des Alliés sur le nazisme et le fascisme n’était plus qu’une question de
jours, mais nous, nous avions le sentiment d’être de nouveau piégés et encerclés par la guerre. Le parti
préparait fiévreusement les manifestations du 1er mai : la Fête du Travail pouvait être l’occasion
historique de réaffirmer, à côté des revendications économiques et sociales, l’aspiration nationaliste.
Nous autres lycéens, nous souhaitions participer au défilé pacifique dans les rues d’Alger. Nous en fîmes
part à Ouali Bennaï qui nous en dissuada, préférant nous garder « en réserve ».
Il y eut des manifestations dans la plupart des grandes villes. A Alger, elles revêtirent un caractère
massif : deux cortèges, l’un partant de Belcourt et l’autre de la Casbah, devaient converger vers la Grande
Poste et le Palais du Gouvernement général, le cœur administratif de la capitale. Répondant à l’appel
pacifique du parti, Alger des profondeurs se leva comme un seul homme.
La police intervient vigoureusement pour empêcher la jonction des deux cortèges. Débordées par
les travailleurs, les forces de l’ordre tirèrent. On devait relever sept morts et des dizaines de blessés…
Le soir même, dans la cour de Ben-Aknoun, Ouali, qui avait l’arcade sourcilière fendue d’un coup
de crosse, vint nous faire le récit de cette journée. Il était à la tête de la manifestation rue d’Isly (rue Larbi
Ben M’Hidi), déployant avec ses camarades une large banderole portant les mots PAIX ET LIBERTE.
Une semaine plus tard, le 8 mai 1945, le jour même de la Victoire, l’Algérie allait connaître ce que
j’appellerais l’insurrection de 1871 à rebours. Une vraie guerre s’abat sur les populations des Babors. […]
On opère des milliers d’arrestations à travers tout le pays, en commençant bien évidemment par
les leaders : Ferhat Abbas et le Cheikh El-Ibrahimi sont jetés en prison (Messali, lui, avait déjà été
déporté en Afrique équatoriale à la fin avril).
Le 15 mai, Ouali vient demander à la section de Ben-Aknoun des volontaires pour le maquis.
Personnellement, je prends le temps de la réflexion. Ce n’était tout de même pas une mince affaire que
d’interrompre mes études en plein bachotage, à un mois des épreuves de la première partie du
baccalauréat. Il y avait ma famille, dont j’allais décevoir les espérances, et il y avait aussi toute une série
d’interrogations politiques. Je ne parvins à une décision que le lendemain et je ne cache pas que la
rupture me fut douloureuse.
Hocine Aït Ahmed, Mémoires d’un combattant, Edition Bouchène.
Questions
I- Compréhension de l’écrit: (14 points)
1- L’auteur de ce texte est :
a) Un écrivain. b) Un Révolutionnaire. c) Un journaliste. d) Un témoin.
Choisissez les deux bonnes réponses. Justifiez chaque réponse par un mot du texte.
2- Quel est l’événement raconté dans ce texte ?
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اجلمهورية اجلزائرية الدميقراطية الشعبية
الديوان الوطين لالمتحاانت واملسابقات وزارة الرتبية الوطنية
2017 :دورة امتحان بكالوراي التعليم الثانوي
تسيري واقتصاد، تقين رايضي، رايضيات، علوم جتريبية:الشعبة
د00 سا و02 :املـدة اللغة الفرنسية:اختبار يف مادة
4 من1 صفحة
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8102 بكالوراي/ تسيري واقتصاد، تقين رايضي، رايضيات، علوم جتريبية:الشعبة/ اللغة الفرنسية:اختبار يف مادة
الموضوع الثاني
Texte :
Il y a tellement de choses qui ont été dites sur le 8 mai 1945 de Sétif, Kherrata, Guelma,
livrées à la lâcheté criminelle de l’armée et des milices coloniales, des douars soumis au feu du
ciel, quand d’autres feux festifs illuminaient de leurs couleurs les nuits parisiennes et celles de
toutes les villes, de tous les villages de France.
Il y a tellement de choses qui ont été racontées sur les fusillades, sur les exécutions
sommaires, sur les lynchages et sur les cadavres amoncelés en charniers. Il y a tellement de
choses qui ont été écrites, qu’il semble qu’il n’y a plus rien qui vaille la peine de dire, de raconter,
d’écrire l’innommable barbarie qui a meurtri à jamais la mémoire algérienne.
Pourtant, il faut continuer à en parler, à redire, à répéter et à réécrire, sans cesse pour que
nul n’oublie et aussi et surtout pour que ceux qui ne savent pas, apprennent le visage du crime et
l’apprennent à leur tour aux générations qui viennent. Parce que se taire, c’est lâcher la bride aux
criminels, c’est peut-être même leur donner raison.
Berthold Brecht écrivait en parlant du fascisme, que « le ventre est encore fécond, d’où a
surgi la bête immonde ». Cette affirmation s’applique, de même, on ne peut mieux, au
colonialisme face auquel il ne faut pas se résigner. Cette bête, dont la barbarie a massacré
hommes, femmes et enfants, notre peuple, il y a 183 ans, il y a 68 ans, il y a 59 ans, tout au long
d’un horrible déni de droit, est la même que celle qui chante cette « démocratie » revisitée,
parfois reprise en chœur par ceux qui ont cédé à la tentation d’être promus au sein des peuples
convoités.
Pour cela, ce 8 mai 2013, nous ne devrions pas faillir à la mémoire des dizaines de milliers
d’Algériens qui ont témoigné et qui témoignent par leur mort, par-delà les années, de l’infamie
colonialiste.
Ahmed Halfaoui
www.legrandsoir info.html, Mai 2013
Questions
I. Compréhension de l’écrit : (14 points)
1) Classez les expressions suivantes: Douars soumis au feu du ciel - célébrer la victoire sur les
nazis - feux festifs - exécutions sommaires - liesse et joie - cadavres amoncelés en
charniers.
Selon qu’elles renvoient au :
8 mai 1945 en Algérie :………
8 mai 1945 en France :……..
2) Selon l’auteur :
a) Il faut parfois revenir à cette page d’Histoire.
b) Il faut tourner définitivement cette page d’Histoire.
c) Il faut revenir constamment à cette page d’Histoire.
Recopiez la bonne réponse en relevant du texte, la phrase qui justifie votre choix.
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اجلمهورية اجلزائرية الدميقراطية الشعبية
وزارة الرتبية الوطنية
الديوان الوطين لالمتحاانت واملسابقات
2019 :دورة امتحان بكالوراي التعليم الثانوي
تسيري واقتصاد، تقين رايضي، رايضيات، علوم جتريبية:الشعبة
د02 سا و20 :املـدة اللغة الفرنسية:اختبار يف مادة
:على المترشح أن يختار أحد الموضوعين اآلتيين
الموضوع األول
Texte :
Les forces de l'ordre chargées, en Algérie, de réprimer la rébellion 1 entre 1954 et 1962 ont pratiqué
la torture. La volonté de la garder secrète était bien à l'œuvre. [ …]
Les témoignages sur les lieux de torture prouvent que les prisonniers trop abîmés sont souvent gardés
au secret en attendant qu'ils se remettent ou soignés dans les lieux mêmes où ils ont été interrogés.
Certains sont aussi exécutés sommairement à la suite d'interrogatoires trop violents. Dans les deux cas, il
s'agit de détruire ou d'effacer les traces visibles des tortures infligées aux prisonniers : le secret est ainsi
préservé.
On pourrait penser que les Algériens ont la possibilité de parler et de raconter les sévices2, que ceux-ci
aient ou non laissé des traces, mais dans un contexte et sur un sujet où la parole d'un Algérien n'a pas de
poids, c'est bien la trace matérielle qui seule peut faire foi. Les rapports d'expertise médicale sont en fait
les seules preuves acceptées. (...)
L'illégalité de la pratique de la torture était connue de tous les militaires engagés en Algérie. (…)
Les exécutants ont, en général, le souci de les dissimuler3. Les témoignages sont nombreux des
prisonniers déplacés lors des visites de membres de commissions d’enquête ou d’inspection, qu’ils soient
militaires ou civils, français ou étrangers. Il est aussi facile de faire disparaître les installations utilisées
pour les tortures, ou de les rendre rapidement à leur usage légal. [ …]
Si presque tous les responsables politiques et militaires tiennent pourtant à dissimuler aux yeux de
l'opinion l'existence de cette pratique dans les rangs des forces de l’ordre, s'ils tentent de maintenir le
secret sur la torture, c'était qu'ils dissimulent aussi ainsi leur impuissance à en contrôler l'interdiction.
Malgré toutes ces précautions, l'opinion publique a, à de nombreuses reprises, été informée de son
existence.
Raphaëlle BRANCHE et Sylvie THENAULT,
"Matériaux pour l’histoire de notre temps" 2000
Mots expliqués :
1- la révolte
2- les brutalités
3- cacher
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الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية
وزارة التربية الوطنية
الديوان الوطني لالمتحانات والمسابقات
2020 :دورة امتحان بكالوريا التعليم الثانوي
تسيير واقتصاد، تقني رياضي، رياضيات، علوم تجريبية:الشعبة
د02 سا و20 :المدة اللغة الفرنسية:اختبار في مادة
:على المترشح أن يختار أحد الموضوعين اآلتيين
الموضوع األول
Goucem Madani, née en 1918 à Alger, est la sœur de Fadhila Dziria… Goucem est musicienne…
Les membres de l’orchestre féminin de Fadhila ont, pratiquement, toutes milité mais les plus actives furent
Goucem et Aouïcha (Fatma-Zohra Achour).
« Je n’ai pas milité avant la révolution, mais mon mari l’a fait. Il a été arrêté au début de la
révolution, torturé puis relâché. Il est resté malade et en est mort.
J’ai commencé à militer avec Aouïcha. Un jour, elle m’a dit : « Voilà, si tu veux participer,
viens ». […]
Je transportais des papiers et aussi, parfois, des armes. Aouïcha m’envoyait son frère pour me
prévenir et j’allais dormir chez elle. Le lendemain, vers cinq heures du matin, on descendait de la
Casbah avec un vieux panier, le voile chiffonné comme si nous étions des femmes de ménage travaillant
chez des Français. Nous portions une gaine avec une poche cousue exprès pour mettre des armes.
A la Casbah, nous faisions les transports seules, mais quand c’était loin, on nous emmenait en
voiture. […] Nous ne voyions personne, rien que celui qui nous a amenées, même le son de sa voix je ne
le reconnaîtrais pas s’il me parlait.
Nous étions plusieurs à faire ça, il y avait Zohra aux yeux bleus, Farida Saboundji, l’actrice, mes
sœurs Hamida et Latifa et d’autres…
J’ai été arrêtée le 11 août 1957. Ils sont venus chez moi à 1 heure du matin et ils m’ont emmenée.
Ils m’ont torturée cinq jours, mais je disais toujours : « Je n’ai rien vu, je n’ai rien fait, confrontez-moi
avec celui qui m’a donnée ». Ils m’ont relâchée. Mais quelques jours après, ils m’ont reprise. Aouïcha
avait été arrêtée et tous les militants avec lesquels je travaillais. Au procès, je n’ai été condamnée qu’à
deux ans.
J’ai été trois ou quatre mois à Serkadji, puis j’ai été transférée à Maison-Carrée et à ma libération,
ils m’ont mise au camp.
La prison ! Une femme âgée en prison, entre quatre murs et les enfants dehors... Tu t’imagines
quelles souffrances ! Il fallait être gaie, on chantait, sinon on mourrait ».
D’après Danièle Djamila Amrane Minne
DES FEMMES DANS LA GUERRE D’ALGERIE (ENTRETIENS)
Chapitre 4, Ed. Barzakh, 2014
QUESTIONS
I. Compréhension de l’écrit : (14 points)
1. Dans ce texte, l’auteure :
- Raconte sa participation à un fait d’histoire.
- Rapporte le témoignage d’une militante.
- Commente un fait d’histoire.
(Recopiez la bonne réponse)
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الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية
وزارة التربية الوطنية
الديوان الوطني لالمتحانات والمسابقات
2021 :دورة امتحان بكالوريا التعليم الثانوي
تسيير واقتصاد، تقني رياضي، رياضيات، علوم تجريبية:الشعبة
د03 سا و02 :المدة اللغة الفرنسية:اختبار في مادة
:على المترشح أن يختار أحد الموضوعين اآلتيين
الموضوع األول
Massinissa
Massinissa avait à pétrir et à façonner un vaste royaume englobant toute l’Algérie actuelle et
une partie de la Tunisie. (…) Il avait mis en valeur de très grands espaces à travers toute la Numidie.
Sa recette ? Il fixa au sol les nomades qui formaient alors la majorité de la population. Les ayant
pourvus de terres et transformés en cultivateurs, il les groupa dans des bourgs fortifiés et dotés
d’institutions municipales. Il fit régner l’ordre et la prospérité.
Lorsque les historiens parlent des richesses de l’Afrique romaine, ils oublient de dire que les
Romains n’avaient pas créé ces richesses, ils en profitaient. Leur fameux « grenier à blé » était l’œuvre
des Maghrébins et de leur chef Massinissa. Le grand Massinissa ne s’intéressa pas seulement à
l’économie de son pays. Il voulut aussi cultiver les âmes et, pour faciliter l’essor et la diffusion dans les
masses, de la culture nationale, il aurait, dit-on, créé lui-même cet alphabet libyque utilisé aujourd’hui
par les Touaregs.
Ces réformes, conçues pour le bonheur du peuple, avaient suscité un tel enthousiasme qu’elles
modifièrent le sentiment de nos ancêtres à l’égard de la royauté. On connaît leur instinct égalitaire,
ennemi de toute hiérarchie et leur amour ombrageux de la liberté. Massinissa sut désarmer leurs
préventions et forcer leur admiration. Avec raison, Stéphane Gsell écrit : « Beaucoup de ses sujets, peut-
être la plupart, oublièrent leur haine instinctive de la royauté, et l’affection se joignit à la crainte pour les
attacher à lui. Son culte se perpétua à travers les siècles ».
Soucieux de donner à la personnalité de son peuple un développement libre et harmonieux,
Massinissa n’en était pas moins sensible à l’exemple des autres civilisations. Mais ce n’est pas à Rome
ou à Carthage, cités impérialistes, qu’il demandait ses modèles. Son culte s’adressait à l’admirable génie
hellénique, créateur d’une civilisation profondément humaine, avide de libérer plutôt que d’asservir.
A l’époque, il y avait dans ce fait une sorte de protestation contre la lourde civilisation romaine
qui maintenait sous le joug tant de nations ironiquement dénommé «paix romaine».
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اجلمهورية اجلزائرية الدميقراطية الشعبية
وزارة الرتبية الوطنية
الديوان الوطين لالمتحاانت واملسابقات
2222 :دورة امتحان بكالوراي التعليم الثانوي
. تسيري واقتصاد، تقين رايضي، رايضيات، علوم جتريبية:الشعبة
د02 سا و22 :املدة اللغة الفرنسية:اختبار يف مادة
:على المترشح أن يختار أحد الموضوعين اآلتيين
الموضوع األول
A l’occasion de la journée de la femme, l’auteur rappelle le parcours de la chahida de la cause
nationale : l’infirmière Bedj Messaouda. En effet, comme toutes les franges de la population, le corps de la
santé a participé à la lutte pour l’indépendance du pays.
Bedj Messaouda nait le 7 mai 1933 à Chlef. A l’âge scolaire, sa famille l’inscrit à l’école des
filles. Studieuse, elle est admise au lycée. A l’âge de 12 ans, elle apprend les événements sanglants du
8 mai 1945. A partir de cette date, la jeune Messaouda n’est plus la même et cela a des répercussions sur
ses résultats scolaires. Elle continue néanmoins ses études jusqu’en classe de terminale où
malheureusement, elle échoue au baccalauréat de 1953. Durant cet été, en rendant visite à plusieurs
reprises à une parente hospitalisée, elle côtoie les infirmières dont elle apprécie les valeurs
professionnelles. Sa vocation1 d’infirmière est née.
Avec l’accord de ses parents, elle s’inscrit à l’école paramédicale d’Alger. La première année se
passe sans encombre et elle fit la connaissance de Houria, chef d’une section scout à Bab El-Oued qui la
fit adhérer à ce mouvement. Après les vacances d’été et avant de regagner Alger en septembre, elle assiste
au séisme qui détruit sa ville natale. Elle retarde son retour et participe aux opérations de sauvetage. Son
courage et sa compétence lui vaudront la médaille du mérite. Deux mois plus tard, c’est le 1er novembre
1954. (…)
Durant l’été 55, à Chlef, elle ne rate aucune occasion d’expliquer aux familles les causes et les
objectifs de la révolution algérienne. Elle revient par la suite à Alger pour terminer sa dernière année
d’études ; mais à un mois de la fin de sa formation, l’UGEMA2, en mai 56, lance son fameux appel à la
grève. Messaouda décide de suivre le mouvement de grève.
Peu après la grève et grâce à un étudiant en médecine originaire de Chlef, le jeune Youcef Khatib,
elle rejoint le maquis de l’Ouarsenis dans la zone 4 (…). Avec lui, elle prendra en charge le premier
centre de santé de la wilaya IV. Son dévouement et sa compétence lui vaudront les félicitations du
commandant Slimane Dehiles (…).
En 1959, après plusieurs années passées au chevet des moudjahidine blessés, elle est proposée par
le commandement de la wilaya pour poursuivre des études en médecine à l’étranger. Avec d’autres
bénéficiaires de cette formation, Bedj Messaouda doit faire le trajet à pied pour rejoindre le pays
formateur. Hélas, une embuscade tendue par l’armée française dans le Sersou3 bloquera la progression du
groupe. En ripostant, La combattante meurt les armes à la main.
Larbi ABID [enseignant à la faculté de médecine d’Alger],
HORIZONS, numéro spécial, mars 2008
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