U R LA Nouvelle année, que nous apporteras-tu ?
E S PO N ÉE Du bonheur pour réchauffer nos cœurs ?
M A N
POÈ VELLE HIVER
De la joie pour être heureux chaque mois ?
De la gaieté́ pour jouer et chanter ?
NOUPOUR L’ De la réussite pour travailler vite ?
ET Nouvelle année, que nous apporteras-tu ?
Dès l’instant où tu choisis d’être joyeux,
Appelle tes amis et joue avec eux.
Hiver, vous n'êtes qu'un vilain ... Ouvre-leur ton cœur et toute l’année
Je te promets que vous serez heureux.
Hiver, vous n'êtes qu'un vilain,
Eté́ est plaisant et genOl, Fabienne Berthomier
En témoin de Mai et d'Avril
Qui l'accompagnent soir et maOn.
Le bonhomme de neige
Eté́ revêt champs, bois et fleurs
De sa livrée de verdure, Au nord de la Norvège
Et de maintes autres couleurs, Par Vit un bonhomme de neige.
l'ordonnance de Nature. Il n'a pas peur de fondre,
Là-bas, la neige tombe
Mais vous, hiver, vous êtes plein De neige, Pendant de très longs mois,
vent, pluie et grésil : On doit vous bannir Il y fait toujours froid.
en exil. Sans vous flaUer je parle plein, Et le bonhomme de neige,
Hiver, vous n'êtes qu'un vilain ! Bien assis sur son siège,
Regarde les flocons
Charles d'Orléans Voler en tourbillons.
Sais-tu ce que j'en pense ?
Il a bien de la chance Il a neigé
Pour un bonhomme de neige
D'habiter la Norvège. Il a neigé dans l'aube rose
Si doucement neigé
Corinne Albaut Que le chaton noir croit rêver.
C'est à peine s'il ose marcher.
Il a neigé dans l'aube rose,
Si doucement neigé
La neige au village Que les choses
La ronde des bonheurs
Semblent avoir changé.
Lente et calme, en grand silence, Et le chaton noir n'ose
A peine a-t-on fêté́ Noël
Elle descend, se balance S'aventurer dans le verger,
Avec des fesOns, des jouets
Et floUe confusément, Se sentant soudain étranger
Que s’annonce l’année nouvelle À ceUe blancheur où se posent,
Et que l’on peut recommencer. Se balance dans le vide,
Comme pour le narguer,
Voilant sur le ciel livide Des moineaux effrontés.
Huit jours après le Nouvel An,
Avec ses bulles qui péOllent, L’église au clocher dormant.
Pas un soupir, pas un souffle, Maurice Carême
Voici les rois mages apportant,
GaleUes et couronnes qui brillent. Tout s’étouffe et s’emmitoufle
Et ensuite, que prévoit-on ? De silence recouvert...
Les crêpes de la Chandeleur ! C’est la paix froide et profonde
La vie est plaisante ma foi ! Qui se répand sur le monde,
On va de bonheur en bonheur ! La grande paix de l’hiver.
Corinne Albaut Francis Yard
