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Al Bayqounia - Réponses

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La science du hadith - Al Bayqounia

Réponses

Introduction

1. dans la langue arabe, hadith signi e une parole que quelqu’un prononce. Dans le jargon
islamique, cela signi e tout ce qui est rapporté du Prophète ‫ ﷺ‬comme parole, acte,
approbation, caractéristiques physiques ou comportementales
2. Reconnaitre un hadith authentique du hadith faible, appliquer la sunnah avec science,
la certitude sur la sunnah a été préservé au même titre que le coran, l'amour des
savants et les imiter.
3. Le croyant tire sa science et son comportement du Coran et de la Sunna. Il ne peut pas
appeler à la Sunnah sans la connaître. Cela permet donc d’appeler à la sunnah et de
comprendre les savants en maîtrisant la terminologie du hadith.
4. Obligation collective

Al Bayqounia

1. Omar Ibn Mohammed al Bayqouni - ‫عمر بن محمد بن فتوح البيقوني‬


2. 1080 de l’Hégire
3. Le poème d’al bayqouni - ‫املنظومة البيقونية‬
4. Il divise le hadith en fonction de son authenticité. Il va aborder la classi cation du
hadith en hadith authentique, bon ou faible. Puis il énumère les différentes
caractéristiques du hadith, qui les caractéristiques des rapporteurs de ce hadith
5. donner au débutant les bases dans la terminologie du hadith et une compréhension
générale, et comprendre les savants du hadith
6. Une science avec des fondements et des règles, qui permettent de connaître la situation
des rapporteurs et ce qu’ils rapportent en vue de les accepter ou les rejeter
7. Si les règles nous montre que ce rapporteur ou ce hadith, nous ne pouvons pas le
prendre, alors nous le rejetterons et diront qu’il est faible
8. Tout ce qui est rapporté du Prophète ‫ ﷺ‬comme parole, acte, approbation ou qualité
physique et comportementale
9. Oui car si les compagnons ont fait quelque chose qu’il a vu et n’a rien dit alors c’est une
approbation. Et si c’est quelque chose qu’il n’a pas vu mais qu’aucune révélation n’est
descendu alors c’est une approbation également
10. Cette matière est une science qui nous permet de connaitre l’état des textes et les
transmetteurs. Ceci pour savoir si il est permis pour nous de transmettre un hadith ou
non.
11. Car la sunnah est basée sur les hadiths et la jurisprudence, la prière, les ablutions, la
vente, le jeûne, tout est basé sur la sunnah.
12.
- Chaîne de transmission rattachée
- Rapporteurs digne de con ance
- Rapporteurs avec une maîtrise parfaite
- Pas isolé
- Pas de défauts cachés
13. Lorsque tous les rapporteurs de la chaîne de transmission ont pris directement de celui
qui est au-dessus de lui dans la chaîne de transmission du début à la n
fi
fi
fi
fi
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14.
- Être musulman
- Doué de raison
- Être pubère
- Ne pas être pervers
- Ne pas contredire les habitudes d’un pays
15. il est permis pour un enfant non pubère de prendre des hadiths mais pour les
transmettre, pour qu’il soit pris en considération, il faut qu’il soit pubère
16. La maîtrise par coeur et la maîtrise du livre
17. C’est la capacité de rapporter un hadith du moment où il l’apprend jusqu’au moment où
il le donne à ses élèves. Il l’a dans la poitrine, par coeur
18. s’il n’a pas la maîtrise par coeur alors son hadith est pris en considération uniquement
s’il rapporte avec son livre, à condition également qu’il ai préservé son livre
19.
• Le premier degré est ceux rapporté par Boukhari et Mouslim.
• Puis par seulement Boukhari.
• Puis par seulement Mouslim.
• La quatrième est un hadith authenti é selon les conditions de Boukhari et Mouslim. Il
n’est pas dans leur recueil mais il remplit les conditions d’authenticité de boukhari et
Mouslim. Ils ont mis des conditions pour que le hadith soit dans leur livre.
• Le cinquième est un hadith authenti é selon les conditions de Boukhari.
• Le sixième est un hadith authenti é selon les conditions de Mouslim.
20. Le hadith authentique se divise en deux:
- Sahih li zatihi (‫)ص ِحيح لِذ َِاته‬
َ
- Sahih li ghayrihi (‫)ص ِحيح ل َغيْ ِره‬
ِ َ
21. Le premier est le récit de rapporteurs dignes de con ance avec une mémorisation
complète, une chaine de transmission rattachée sans isolement ni défauts mais pour le
deuxième, la chaîne de transmission qui est Hassan (bonne), le hadith est Hassan car la
chaîne de transmission n’est pas authentique, elle est Hassan. Et on a dans ce hadith une
autre chaîne de transmission qui est aussi hassan (ils se renforcent).
22. Récit de rapporteurs dignes de con ance avec une mémorisation légère, une chaine de
transmission rattachée sans isolement ni défauts.
23. hadith faible mais qui a une faiblesse qui est petite et qu’il y a une autre chaîne de
transmission qui est faible, les deux viennent se renforcer.
24. Nous ne pouvons pas pu oeuvrer avec
25. Un rapporteur qui a une mauvaise mémorisation
26. On s’arrête et on ne prend pas car c’est faible. Mais si on a une deuxième personne qui
rapporte la même chose, qui est aussi avec une mémorisation moindre mais ils ne sont pas
dans la même chaîne de transmission. Alors cela vient renforcer et valider le hadith.
27. Il devient hassan li ghayrihi.
28. Une coupure dans la chaîne de transmission
29. Il y a forcément quelqu’un qui a rapporté entre le rapporteur et le cheikh, et cette
personne ne gure pas, est-ce qu’elle est digne de con ance, mémorisatrice…
30. Si on a une autre personne avec une autre chaîne de transmission qui rapporte le même
hadith aussi avec une coupure alors cela vient renforcer. Donc cela montre que cela n’a pas
été inventé et cela renforce
31. Rapporteur inconnu dans la chaîne de transmission
32. Son nom peut ne pas être cité « un homme rapporte », nous ne pouvons pas savoir si
cette personne était digne de con ance, mémorisatrice. Idem si une personne rapporte
« d’après Muhammad », il existe beaucoup de Muhammad donc le hadith devient faible.
Nous ne savons pas de qui il s’agit précisément.
Pareil si il est rapporté par quelqu’un « d’après Muhammad ibn fulan ibn fulan », nous avons
donc le nom complet mais il n’est pas rapporté des savants qu’il a une bonne mémorisation
etc… nous ne connaissons pas son état.
33. cela peut se renforcer si un autre rapporteur nous vient.
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34. Un hadith qui ne réunit pas les conditions du hadith Hassan li zatihi
35. Les savants ont divergé concernant le hadith faible, est-ce qu’on peut oeuvrer avec:
- Non de manière absolue
- Oui de manière absolue
- Oui à condition
36. Non de manière absolue
37. la description du hadith qui n’a pas de rapport avec l’authenticité, elle ne nous dira pas
si le hadith est faible ou authentique
38. Ce qui monte jusqu’au Prophète ‫ ﷺ‬comme parole, acte, approbation ou description
39. Hadith élevé
40. C’est tout hadith qui dit « le Prophète ‫ ﷺ‬a dit, le Prophète ‫ ﷺ‬a fait, le Prophète a
approuvé ‫ » ﷺ‬que la chaîne de transmission soit rattaché ou non
41. Beaucoup de gens veulent tromper les musulmans en amenant des hadiths faibles,
inventés, en disant que ce sont des hadiths marfou’, ceci dans le but de tromper les
musulmans. Il faut donc bien comprendre le jargon des savants du hadith. Il ne faut pas se
faire tromper en pensant que marfou’ veut dire authentique.
42. Tout hadith qui s’arrête au compagnon comme parole, acte ou approbation
43. Le marfou’ hukman est un hadith mawqouf mais son jugement est marfou’. Il prend la
sentence du marfou’. Il y a plusieurs cas:
- une information du passée
- Une information dans le futur
- La récompense ou le châtiment d’une chose
- Un acte où l’ijtihad n’est pas possible
- « Nous avions l’habitude de faire à l’époque du Prophète ‫» ﷺ‬
- La cause de descente de verset ou d’une sourate.
44. Ce qui s’arrête au Tabi’i ou en dessous de lui comme parole ou acte
45. Un Tabi’i est une personne qui a rencontré un compagnon (sahabi) et qui est mort sur
l’islam
46. Une chaîne de transmission qui est rattachée jusqu’au Prophète ‫ﷺ‬
47. La différence entre lui et le marfou’ est que le marfou’ a une chaîne de transmission qui
va jusqu’au Prophète ‫ﷺ‬, à la n c’est soit le Prophète ‫ ﷺ‬a dit, soit le Prophète a fait ‫ﷺ‬
mais la chaîne peut être détachée. Mais dans le cas du Mousnad, il faut que la chaîne de
transmission soit rattachée
48. Succesion de rapporteur dans la chaîne de transmission sur un attribut ou un état en
particulier qui concerne parfois les rapporteurs ou parfois la chaîne de transmission
49.
- Point commun des rapporteurs
- Situation en commun
50. Faible
51. Lorsqu’un rapporteur est le seul à rapporter un hadith dans un étage de la chaîne de
transmission
52. tabaqat ‫طبقات‬
53. Le fait qu’il soit gharib est une description, cela ne remet pas en cause ni ne donne
d’information sur l’authenticité.
54. Lorsque deux rapporteurs rapportent un hadith dans un des étages de la chaîne de
transmission
55. Non, cela peut être à n’importe quel étage
56. si nous avons un hadith avec un étage avec 1 seul rapporteur et un autre étage avec 2
alors il est gharib. Il faut regarder la minorité et non la majorité.
57. Ce qui est rapporté par trois rapporteurs ou plus tant qu’il n’atteint pas le degré du
hadith notoire
58. un hadith qui est rapporté par énormément de personne, il a donc le degré du Coran. Il
est rapporté par tellement de personnes que cela ne laisse aucune place à un doute.
59. Les hadiths se divisent en deux catégories:
fi
- mutawatir (‫)متواتر‬
- Ahad (‫ >= )آحاد‬gharib, aziz et mach-our
60. la différence entre les deux, c’est que le hadith mutawatir est authentique sans l’ombre
d’un doute. Pour le hadith ahad, il faut qu’il regroupe les 5 conditions.
61. Lorsque le rapporteur rapporte en disant « ‘an » (ْ‫) َعن‬
62.
- ‫( سمعت‬sami’tou) => j’ai entendu. C’est le plus haut des degrés.
- ‫( حدثن‬hadathanou) => il m’a rapporté, il m’a dit. Il n’y a pas de doute sur le fait qu’il a
rencontré la personne.
- ‫‘( َع ْن‬an) => d’après.
63. Il peut donc avoir rencontré la personne comme non
64. Cacher un défaut dans la chaîne de transmission et le rendre correct de manière
apparente
65.
- tadliss al isnad (‫ >= ) تدليس االسناد‬dans la chaîne de transmission
- Tadliss ach-chouyoukh (‫ >= )تدليس املشايخ‬dans les professeurs
66. moudaliss (‫)مدلس‬
67. On pourrait traduire cela par de la ruse ou d’embellir en cachant quelque chose
68. Un rapporteur qui rapporte de quelqu’un dont il a entendu, ce qu’il n’a pas entendu de
lui, sans dire qu’il a entendu cela de lui.
69. le mot « ‫ » َع ْن‬a n qu’on ne puisse pas dire qu’il a menti, il dit « d’après » le cheikh. Donc
c’est bien d’après le Cheikh mais cela laisse planer une subtilité, sur le fait qu’il ai pris du
cheikh directement ou non.
70. Lorsque le rapporteur cache le nom du cheikh, soit en lui donnant une qounia (‫ )كنية‬ou
un surnom (laqab ‫ )لقاب‬qui n’est pas connu de lui ou autre.
71.
- chaîne de transmission élevée
- Un rapporteur faible
- Ne veut pas d’un rapporteur dans sa chaîne de transmission
72.
- le cheikh est faible
- Le cheikh est digne de con ance pour le rapporteur mais il le rapporte à des gens qui
détestent ce savant
73. Le tadliss taswiya est le pire des tadliss selon certains savants. C’est lorsqu’on a un
rapporteur qui rapporte de son cheikh et son cheikh est digne de con ance. Mais ce cheikh
rapporte d’une personne faible. Et ce rapporteur faible rapporte lui-même d’une personne
digne de con ance. Et les deux dignes de con ances, entre le faible, se sont rencontrés. Le
moudallis va donc enlever le rapporteur faible entre les deux et il va dire « ‫» َع ْن‬
74. Les savants disent que c’est le pire des tadliss car si un autre savant s’en rend compte,
alors la faute sera remise sur le cheikh du rapporteur et non sur le rapporteur.
75.
- Tadliss Al’Atf
- Tadliss As-Soukout
- Tadliss Al-Bouldan
76. le fait d’utiliser le mot « ‫ » و‬a n de rajouter un transmetteur. Comme le fait de dire « j’ai
entendu Muhammad et Ali » (‫ )سمعت محمد وعلي‬alors que le rapporteur n’a entendu réellement
que de Muhammad. Il n’a pas entendu directement de Ali mais le rapporteur tourne le
phrase de manière à ce qu’on comprenne qu’il a entendu de Muhammad et Ali
77. le rapporteur fait un silence, il dit « Muhammad m’a rapporté …silence… d’après
Muhammad », de façon à faire croire qu’il a entendu directement de Muhammad mais en
fait il ne l’a pas entendu de sa bouche directement.
78. il y a des villes qui ont le même nom. Généralement quand on dit « al Madinah » on pense
à la ville du Prophète‫ﷺ‬. Imaginons qu’il y a une autre ville en Iraq ou au Yémen qui
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s’appelle aussi al Madinah. Et le rapporteur va dire qu’il a prit, par exemple, de Malik d’Al
Madinah, en laissant sous entendre que c’est de l’imam Malik. Il ne ment pas, mais il va
dire « Malik d’al Madinah m’a dit » a n que les gens pensent que c’est l’imam Malik alors
qu’en vérité c’était une personne de la ville du Yémen qui lui avait donné ce hadith.
79. Le tadliss n’est pas du mensonge, sinon on ne prendrait pas le hadith. C’est plutôt une
ruse.
80. La base est qu’il est authentique mais à deux conditions:
- celui qui dit « ‫ » َع ْن‬ne doit pas être moudallis
- Avoir rencontré et entendu son cheikh
81.
- Digne de con ance qui fait le tadliss rarement: on prend son hadith
- Digne de con ance qui fait le tadliss uniquement des dignes de con ance: on prend son
hadith, il utilise « ‫ » َع ْن‬des dignes de con ance, nous ne prenons pas le hadith de base car
on a peur qu’il y ai une personne qui n’est pas digne de con ance mais ici, il prend
seulement que des dignes de con ance
- Digne de con ance qui fait beaucoup de tadliss: son hadith où il dit « ‫ » َع ْن‬est faible
- Digne de con ance qui fait du tadliss avec tout le monde: il fait donc le tadliss avec les
personnes faibles, innovateurs, pas dignes de con ance comme les non-innovateurs et les
dignes de con ance, il prend le hadith de n’importe qui. Son hadith où il dit « ‫ » َع ْن‬est
faible.
- Le faible qui fait du tadliss: on ne prend pas
82. C’est celui qui a été rendu anonyme dans le récit ou dans la chaîne de transmission par
les rapporteurs ou celui qui a un lien avec la chaîne de transmission
83. pour pouvoir prendre une chaîne de transmission où il y a marque « d’après un homme »
, nous pouvons la prendre lorsqu’en regroupant toutes les chaînes de transmission, nous
savons qui c’est.
84. Le prénom est cité sans le nom du père ou du grand-père ou d’où il vient.
85. Un hadith qui a un petit nombre de rapporteurs dans la chaîne de transmission par
rapport à une autre chaîne de transmission
86. Il est le hadith élevé. Il a une chaîne de transmission avec peu de rapporteurs
contrairement au même hadith mais avec une autre chaîne de transmission avec plus de
rapporteur.
87.Un hadith qui a un grand nombre de rapporteurs dans la chaîne de transmission par
rapport à une autre chaîne du hadith
88. cela ne signi e en rien que le hadith ‘Ali est toujours authentique et que le Nazil est
faible. Cela ne veut rien dire. Le hadith Nazil peut être authentique et le hadith ‘Ali faible,
nous devons revenir aux conditions d’authenticité.
89. Le Cheikh va donc entrer dans le hadith faible (‫)ضعيف‬, celui qui n’a pas les
caractéristiques du hadith hassan li zatihi. Il est en dessous de lui.
90. Lorsque celui qui est après le tabi’i tombe
91. C’est un élève des compagnons, donc il n’a pas pu voir le Prophète ‫ﷺ‬. Il ne peut pas dire
« le Prophète ‫ ﷺ‬a dit « ou « d’après le Prophète ‫» ﷺ‬. Il y a forcément un Sahabi entre les
deux.
92. Les grands tabi’in sont ceux qui avaient pour des compagnons pour professeurs dans la
majorité.
93. La catégorie en dessous, les tabi’in intermédiaires, sont ceux qui avaient des
compagnons pour professeurs mais aussi des grands tabi’in.
94. Et les petits tabi’in sont ceux qui avaient des grands tabi’in ou des intermédiaires pour
professeurs en majorité.
95.
- Authentique
- Authentique que pour les grands tabi’ins.
- Authentique à conditions
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96. par rapport au fait que, quand il est né, il a trouvé les grands compagnons et les petits
compagnons (anas ibn malik, Ibn Omar, Ibn Abbas etc… ‫ )رحمهم اهلل‬qui était jeunes quand le
Prophète ‫ ﷺ‬est mort, ils ont donc vécu longtemps après. Contrairement aux grands
compagnons comme Abou Bakr ou Omar ‫ رحمهم اهلل‬qui étaient adultes quand ils se sont
convertis.
97. L’avis le plus juste est que la base du moursal est faible, mais c’est une petite faiblesse.
Donc si nous avons un autre moursal qui vient renforcé cela, il devient hassan li ghayrihi.
98. Le rapporteur rapporte de quelqu’un qu’il a rencontré, ou qui a vécu à son époque mais
n’a pas entendu de lui. Il rapporte de lui avec des termes qui font croire qu’il a entendu
directement de lui comme « il a dit » ou « selon untel ».
99. La différence avec le tadliss est que la personne rapporte ce qu’il n’a pas entendu de son
cheikh alors que le moursal kha , la personne rapporte de quelqu’un qui n’est pas son
cheikh comme « il a dit » (‫)قال‬, « d’après » (‫ )عن‬etc…
100. Lorsque la chaîne de transmission n’est pas rattachée à n’importe quel endroit
101. le hadith moursal est un hadith mounqati’. Mais tout les mounqati’ ne sont pas
moursal, car ce dernier concerne le Tabi’i qui rapporte directement du Prophète ‫ﷺ‬, donc la
coupure intervient au début. C’est plus précis dans la coupure.
102. Lorsque deux noms ou plus tombent au milieu de la chaîne de transmission de manière
successive
103. Il y a donc deux rapporteurs dans la chaîne de transmission qui tombent, ce n’est pas
au début ni à la n, c’est de manière successive.
104. hadith mounqati’
105. « c’est lorsque un ou des thiqa contredit d’autres thiqa en plus grands nombres dans la
version d’un hadith »
106. l’Imam Cha ’i, c’est aussi l’avis du joumhour
107. Digne de con ance
108. Le premier ne permet pas de joindre deux hadiths alors que l’ajout nous pouvons, cela
ne se contredit pas. L’ajout est un ajout de détails, il n’y a pas de contradiction.
109. Donc dans l’ajout nous regardons le rapporteur, s’il est digne de con ance, qu’il a une
bonne mémorisation, qu’il a fréquenté le cheikh pendant longtemps, alors son ajout est
accepté, car il fait partie des gens qui peuvent ajouter, il n’y a pas de doute. Alors que s’il
ajoute mais il n’a pas vu le cheikh beaucoup de temps, et que face à lui il y a d’autres
personnes qui l’ont fréquenté des années, alors nous pouvons remettre en question cet
ajout.
110. Il est très faible. Il ne se renforce pas.
111. car c’est une erreur d’un rapporteur, le digne de con ance s’est trompé donc nous
prenons la parole des autres dignes de con ance. Cela vient de la tête du rapporteur, car ils
sont des êtres humains, ils peuvent se tromper.
112. Changement de mot par un autre dans la chaîne de transmission ou dans le Matn du
hadith soit en l’avançant ou en le retardant
113. Matn ‫( منت‬le récit)
114. C’est le fait qu’un rapporteur soit le seul à rapporter dans un hadith.
115.
- il est seul a rapporté ce hadith
- Il est le seul de son pays à rapporter ce hadith
- Il est seul à rapporter cette version
116. S’il est digne de con ance alors l’ajout est authentique, soit il a une mémorisation
moindre donc le hadith est hassan, soit il est faible donc le hadith est faible. Ceci dans le cas
où l’ajout ne contredit pas.
Mais si l’ajout contredit, alors on regarde s’il est digne de con ance et qu’il fait partie des
gens qu’on suppose qu’ils peuvent se permettre un ajout alors on accepte. Mais si en face de
lui, il y a des personnes qui sont plus dignes de con ance que lui et que cela les contredit,
alors c’est isolé et on le prend pas.
On accepte pas de manière absolue, on regarde les indices.
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117. Ce qui est rapporté plusieurs fois avec des termes différents et le même niveau
d’authenticité
118.
- Tous les hadiths doivent être authentiques, toutes les chaînes de transmissions doivent
être authentiques même si elles se contredisent.
- Pas de lien possible. Dans ce cas là, toutes les versions sont faibles car on ne peut pas
distinguer. Il y forcément une erreur dans une version mais on ne peut pas départager.
119. Lorsque la formulation de la chaîne de transmission a été changée ou des paroles qui
ont été ajoutées dans le Matn sans distinction entre les deux
120. C’est donc quand une chose a été ajoutée ou changée sans distinction entre la parole
du Prophète ‫ ﷺ‬et l’ajout.
Donc par exemple, un compagnon dit la parole du Prophète ‫ « ﷺ‬les actes ne valent que par
leurs intentions » et il rajoute « donc craignez ‫ اهلل‬, Ô serviteurs d’Allah », nous ne voyons pas
de distinctions entre les deux. Les élèves prennent toute la parole du compagnon comme un
hadith, alors que de base, il voulait peut-être faire un rappel.
121. Un idraj
122. Le hadith mounkar c’est:
- Un rapporteur faible contredit un thiqa
- Un hadith qui contredit des croyances connues.
- Un rapporteur faible qui rapporte ce que les thiqa n’ont pas rapporté.
123. C’est un hadith faible
124. Lorsque tous les savants du hadith sont unanimes sur la faiblesse d’un rapporteur
125. Quelque chose de délaissé, abandonné.
126. Elle est très faible, une grande faiblesse qui ne se renforce pas.
127. Car il y a un rapporteur dedans qui est très faible
128. C’est le mensonge, ce qui est crée, fabriqué et attribué au messager d’Allah ‫ﷺ‬
129. Un hadith inventé
130. Il y a plusieurs façons de reconnaitre les menteurs: soit la personne avoue, soit les
grands imams le questionnent et trouvent le mensonge dans l’interrogatoire
131. la différence est que c’est une personne qui ment dans les choses mondaines, il n’a pas
menti sur le Prophète ‫ ﷺ‬mais dans la vie de tous les jours. Alors nous pensons forcément
que s’il peut mentir dans dounya, il peut mentir dans le hadith. Donc on ne le prend pas
132. A n de ne pas se tromper
133. Lorsque deux rapporteurs de la même tabaqa (‫ )الطبقة‬prennent les hadiths l’un de
l’autre.
134. Étage
135. Aisha ‫ رضي اهلل عنها‬rapporte d’Abou Hourayra ‫ رضي اهلل عنه‬et inversement. Quand c’est
connu, qu’ils prennent l’un de l’autre.
136. Ceci car on a dit que les hadiths se renforcent mais il faut connaître les moudabbaj, car
si nous avons un hadith qui est faible et nous avons une autre chaîne de transmission pour
renforcer nous allons dire que le hadith est bon. Mais si nous avons à l’intérieur des
moudabbaj, c’est comme si nous avons le même hadith, car c’est connu qu’ils se prennent
les uns des autres. Donc c’est la même erreur car le rapporteur rapporte la même erreur
que celui de qui il prend.
137. Lorsqu’un rapporteur prend d’un rapporteur de la même tabaqa (‫ )الطبقة‬que lui mais
pas l’inverse
138. Lorsque des rapporteurs ont le même prénom, et le prénom de leur père est le même
ou plus encore. Les lettres sont les mêmes et la prononciation aussi, mais ce sont des
personnes différentes.
139. ‫ >= عمر بن الخطاب‬Omar Ibn Al Khattab
Dans les rapporteurs, il y en a 6 qui ont les mêmes noms. Il y a celui qu’on connaît mais il y
en a 5 autres.
140. si Omar Ibn Al Khattab rapporte directement du Prophète ‫ ﷺ‬, on sait qu’on parle du
compagnon.
fi
141. Car on peut se tromper de personne et en fait le hadith est rapporté par une personne
qui n’est pas digne de con ance
142. Al Khatib al Baghdadi ‫ رحمهم اهلل‬qui a écrit un livre « Al moutta q wal mouftariq »
143. Lorsque le prénom, le surnom, la qounya ou l’origine des rapporteurs ont les mêmes
lettres mais la prononciation est différente.
144. À l’époque des salafs, il n’y avait pas les points qui nous permettent de faire la
différence entre les lettres par exemple entre le ‫ ث‬, ‫ ت‬, ‫ب‬. Il y avait juste la forme sans les
points. Mais avec les différentes phrases, la personne comprenait le sens.
fi
fi

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