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Jean de La Bruyere

Fiche de révision Les Caractères Jean de la Bruyère

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JEAN DE LA BRUYERE, Les Caractères (V à X)

Parcours associé : la comédie sociale


→jouer un jeu dans la vie en société : jeu normal social attendu + jeu des fausses apparences, jouer un personnage
Comédie : but humoristique, faire semblant, pièce de théâtre Sociale : le monde est un théâtre, vivre en société requiert des codes
et usages sociaux. Dans 1 individu : personne privée/publique certains pratiquent l’hypocrisie

Jean de La Bruyère (1645 – 1696) :


Famille de bourgeois magistrats à Paris, il a une éducation aisée (droit). Il se fait remarquer pas un évêque
grâce à son écriture, il devient précepteur du duc de Bourbon, petit-fils du Grand Condé. Ce lieu privilégié
lui donne une place d’observateur privilégié à l’esprit critique. En 1693, il est élu à l’Académie fr, et prend le
parti des « Anciens » admirateurs et imitateurs de l’Antiquité dans la « querelle » qui les oppose aux
« Modernes » soucieux de renouveler les formes artistiques. Son style précis et son regard critique acerbe
sur les mœurs de son époque font de lui un des auteurs les plus importants de la littérature classique fr.

Contexte :
Sous le règne de Louis XIV (nait en 1643 règne personnel en 1661 -1715 mort) → absolutisme, esprit de compétition
1682 : installation définitive de la cour à Versailles

Classicisme : recherche de l’harmonie esthétique avec une ambition morale

Structure : (1688-1696)
Ecriture fragmentaire 1120 remarques
16 chapitres, textes numérotés : remarques → choses qu’il observé
- Des portraits avec des noms grecs (éthopée) (V,7)Acis , diseur de Phoebus, parle de manière ++ on ne le comprend
plus
- Des maximes, phrases de vérité générale (V,1) « un caractère bien fade est celui de n’en avoir aucun »
- Des paragraphes argumentés de réflexions et d’observations (essai) (V,6) : des gens qui s’expriment de manière
agaçante et extravagante

Livres I à IV : la psychologie de l’h


Livres V à X :
• V (De la société et de la conversation) : la sociabilité, le dialogue ; la parole est liée à l’esprit
• VI (Des biens de fortune) : ce qui fait réussir en société, l’argent par opposition au mérite personnel,
l’homme passe sa vie à courir après d’argent
• VII (De la ville) : Paris, nouveaux riches, chacun y joue un rôle magistrats-Tuileries, le palais de
justice
• VIII (De la cour) : Versailles, métonymie : courtisans ambitieux et hypocrites la cour de louis XIV
• IX (Des grands) : portrait de ceux qui dominent la vie de cour ; orgueilleux, corrompus, méprisants…
• X (Du souverain ou de la république) : portrait idéal du roi, centre de tout (n’attaque par Louis XIV)
Livres XI à XVI : l’h dans une perspective morale religieuse

Titre :
« caractères » : ensemble de traits distinctifs, propre à un individu ou à une classe d’individus → « portrait
ou peinture des personnes ou des mœurs » → « comédie de caractère » personnage de fiction qui est
l’incarnation outrée d’un tempérament
L’idée de caractère relève de la philosophie morale ou de la description psychologique des tempéraments.
C’est aussi le nom d’une sorte de genre littéraire dont les exemples trad sont Les Caractères du philosophe
grec Théophraste à a fin du IVe siècle av JC. (« de la dissimulation » « de la flatterie »)
Portraits :
V:
Arrias, 9 : vice caricaturé le menteur anti-portait de l’honnête homme : narcissique, tromperie-masque-aime mentir,
homme universel-il se confond avec dieu se termine par un coup de théâtre, il énonce des erreurs qu’il apprises de Séthon alors
que celui-ci est face a lui.
Théodecte, 12 : vice caricaturé théâtral centre de tout, excessif

Théodème, 25 : Personnage utilisé comme simple outil de narration – l’anecdote ne porte pas
vraiment sur le personnage désigné mais rend la leçon plus concrète, plus vraisemblable, à la
manière d’un apologue. Après la flatterie il en oublié son sermon
VI :
Périandre, 21 : vice caricaturé riche bourgeois qui fait fortune et veut devenir noble. ; NV riche. Personnage qui se
convainc de son mensonge, orgueilleux, veut prouver, affiche sa richesse. exagération, pas réaliste, x portrait physique mais moral
et en action. Réalité de la psychologie humaine

Arfure, 16 : évaluation des conséquences d’une attitude dans la société – illustration d’un
tempérament par une situation ou un dénouement satire de l’intérêt des curés qui espèrent recevoir de l’argent. Ils
veulent confesser une femme devenue, avec une robe somptueuse. Contraste entre pauvre/riche

Giton et Phédon, 83 : opposition entre deux statuts ou caractères Giton : tt v bien : santé et vie en société ; il
est riche. 1 phrase / Phédon : tt va mal, mauvaise santé, craintif, vie en société ; il est pauvre. Comédie sociale, comédie de
caractère, caricature du riche/pauvre. La richesse fait le bonheur et la place en société.

VII :
Narcisse, 12 : vice caricaturé Superficialité et Vanité : Narcisse est obsédé par son apparence et ses routines mondaines
sans profondeur réelle. Routine et Vacuité : Il mène une vie répétitive et sans but, remplie d'activités futiles et sans substance.

VIII :
Aristide, 93 : adresse directe à un personnage pour le conseiller, le moquer ou le louer (souvent
ironiquement) ce passage critique l'hypocrisie et l'opportunisme des relations sociales à la cour, soulignant que même les
individus les plus vertueux doivent parfois sacrifier leurs principes pour maintenir leur position dans un environnement politique et
social corrompu.

IX :
Théophile, 15 : vice caricaturé malade incurable, satire : obsession, passion du pouvoir, religieux hypocrite ambitieux
inquiétant, et esprit d’intrigue, x honnête homme

Théognis, 48 : vice caricaturé Eloge d’un personnage tourné en ironie : Théognis, belle apparence, grand charisme

Pamphile, 50 : Antonomase – le portrait sert à désigner explicitement une catégorie d’individus ou


un caractère aristocrate ; l’aristocratie n’a de grand que sa richesse, il est une allégorie de hypocrite ; il est orgueilleux,
opportuniste ne sait pas converser, incarne mal les vertus sociales x honnête homme, écart entre rang social et médiocrité de P ;
imitateur remet en cause la domination de l’aristocratie.
Citations :
« Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur ; […] il n’y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits »
(Beaumarchais)
« L’art ne consiste pas à montrer le visible mais à rendre visibles » (Klee)
« L’écrivain choisi de dévoiler le monde et singulièrement l’homme aux hommes » (Sartre)

La B jugé par ceux qui le connaissent :


« En faisant les caractères des autres, il a parfaitement exprimé le sien ; on y voit une forte médiation, et de profondes réflexions sur
les esprits et sur les mœurs ; on y entrevoit cette érudition qui se remarquait aux occasions dans ses conversations particulières,
car il n’était pas étranger en aucun genre de doctrine » (Abbé Fleury)

Jugements sur les Caractères :


« Ce ne sont point des portraits de fantaisie qu’il nous a donnés, il a travaillé d’après nature, et il n’y a pas une décision sur laquelle
il n’ait eu quelqu’un en vue » (Bussy-Rabutin)
« Prestigieux écrivain, le plus piquant du XVIIe siècle, qui, à force de style, s’est fait croire un grand moraliste, quoique son
observation aille plus au costume qu’à la personne, à la convention sociale qu’au tréfonds de la nature humaine. » (Barbey
d’Aurevilly)
« Personne n’a mieux vu la vanité du décor politique, social et religieux de son temps et n’a entendu plus de craquements dans le
vieil édifice. Trois grand fait dominent dans ses peintures éparses : l’avènement de l’argent, le déclin moral de la noblesse, le
discrédit jeté sur le clergé et sur l’Eglise par la fausse dévotion. Les Caractères annoncent les Lettres persanes, qui annoncent
tout… » → la révolution (Jules Lemaître)

Sur l’ambition et les intrigues :


« un homme qui a vécu dans l’intrigue un certain temps, ne peut plus s’en passer ; toute autre vie pout lui est languissante. » (VIII,91)
« L’on se couche à la cour et l’on se lève sur l’intérêt » (VIII,22)
Sur l’honnête homme :
« le sage quelquefois évite le monde, de peur d’être ennuyé. » (V,83)
« Il faut qu’un honnête homme ait tâté de la Cour ; il découvre en y entrant comme un nouveau monde qui lui était inconnu, où il voit
régner également le vice et la politesse, et où tout lui est utile, le bon et le mauvais. » (VIII,9)
Sur les apparences :
« Vous le croyez votre dupe ; s’il feint de l’être, qui est plus dupe de lui ou de vous ? » (V,58)
Sur le luxe :
« Le faste et le luxe dans un souverain, c’est le berger habillé d’or et de pierreries, la houlette d’or entre ses mains ; son chien a un
collier d’or, il est attaché avec une laisse d’or et de soie, que sert tant d’or à son troupeau, ou contre les loups ? » (X,29)
Sur l’ordre politique :
« La Cour ne rend pas content, elle empêche qu’on le soit ailleurs. » (VIII,8)
« On ne laisse pas de voir dans cet usage une espèce de subordination ; car ce peuple paraît adorer le Prince, et le Prince adorer
Dieu. » (VIII,74)
Sur la parole et la mesure :
« C’est une grande misère de n’avoir pas assez d’esprit pour bien parler, ni assez de jugement pour se taire. Voilà le principe de
toute impertinence » (V,18)
Sur l’hypocrisie :
« Si le financier manque son coup, les courtisans disent de lui, c’est un bourgeois, un homme de rien, un malotru ; s’il réussit, ils lui
demandent sa fille. » (VI,7)
L’ironie de La Bruyère :
« Il n’y a rien à la Cour de si méprisable et de si indigne qu’un homme qui ne peut contribuer en rien à notre fortune ; je m’étonne
qu’il ose se montrer » (VIII,23)
Sur le theatrum mundi / théâtre de monde :
« Le peuple souvent a le plaisir de la tragédie ; il voit périr sur le théâtre du monde les personnages les plus odieux, qui ont fait le
plus de mal dans diverses scènes, et qu’il a le plus haïs. » (VI,31)
« Le plaisir d’un roi qui mérite de l’être, est de l’être moins quelquefois ; de sortir du théâtre, de quitter le bas de saye et le
brodequins, et de jouer avec une personne de confiance un rôle plus familier. » (X,16)

(VIII,5) « l’on est petit à la cour, est quelque vanité que l’on ait, on s’y trouve tel ; mai le mal est commun, et les grands mêmes y sont
petits »
(VIII,10) « la cour est comme un édifice bâti de marbre : je veux dire qu’elle est composée d’hommes fort durs, mais fort polis »
« Avec de bons yeux on voit sans peine » (IX,53)
« L’air de cour est contagieux » (VIII,14)
Œuvre associée :
Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, première partie : En effet, quand on découvre Céline, on est
tout de suite frappé par le style, à la fois oral et sophistiqué. On a l'impression d'écouter une histoire au comptoir d'un
troquet, racontée par un personnage marginal mais cultivé. theatrum mundi ; il laisse paraître une vision du monde
pessimiste

Pierre Desproges, Manuel de savoir-vivre à l’usage des rustres (1981) :

Molière, Le Tartuffe (un faux dévot qui s’insinue dans la maison d’un riche bourgeois soit dénonciation de
l’hypocrisie religieuse) ; L’Avare (le personnage principal, Harpagon, tente de marier sa fille de force, tout en
protégeant obstinément une cassette pleine d'or): Molière présente des caractères et reprend le thème de la
comédie sociale

La Fontaine, Fables « Les Animaux malades de la peste » : une satire de la justice de la cour

La Rochefoucauld, Maximes et sentences morales : grand nombre de maximes

Montesquieu, Lettres persanes : qualité de l'écriture et la justesse de beaucoup des critiques de la société
française, sauf quand elles touchent la religion chrétienne

Film : Gérard Corbiaud, Le roi danse (2000) : recrée la magnificence des fêtes et spectacles du début du
règne de Louis XIV

« Castidat ridendo mores » ; « il corrige les mœurs en riant ». En quoi cette devise peut-elle éclairer
notre lecture des chapitres V à X des Caractères de La Bruyère ?

« Le théâtre est consubstantiel, non seulement à l’écriture de La Bruyère, mais à la manière dont il
regarde le monde ». En quoi notre lecture nous permet-elle de comprendre cette citation ?
• Le choix du rire, d’un rire qui peut être satirique, mais pas sarcastique : (1)
Des remarques qui empruntent au théâtre ses caractéristiques d’écriture : (1)
➔ Par des saynètes ou tableaux vivants qui sont proposés
La vie sociale est un spectacle fait de divertissements : théâtre du monde, l’auteur peint la cour à la manière d’un décor.
Portraits sous forme de :
Tableau vivant : (X,9,3esous partie) jeune homme sur un champ de bataille juste pour prendre le bien du voisin. Dénonce la guerre, stupide et
absurde, par ironie il montre que l’homme a tort, l’art militaire dénonce la comédie sociale et la bêtise humaine, c’est de l’humour noir
Saynète :(VI,16) Arfure, satire de l’intérêt des curés qui espèrent recevoir de l’argent. Ils veulent confesser une femme devenue, avec une robe
somptueuse. Contraste entre pauvre/riche
(V,9) Arrias, se termine par un coup de théâtre, il énonce des erreurs qu’il apprises de Séthon alors que celui-ci est face a lui.
➔ Par les portraits qui nous présentent des personnages de comédie
Portraits de personnages qui prennent vie, et sont crédibles (nom, corps, caractère, statut..)
Personnages de comédie, de théâtre : (IX,99) éphémère, ils performent un moment puis sont remplacés, nouveaux acteurs ^m rôle ^m pièce.
(VI,83) Giton : tt v bien : santé et vie en société ; il est riche. 1 phrase / Phédon : tt va mal, mauvaise santé, craintif, vie en société ; il est pauvre.
Comédie sociale, comédie de caractère, caricature du riche/pauvre. La richesse fait le bonheur et la place en société.
(VI,21) Périandre riche bourgeois qui fait fortune et veut devenir noble. Personnage qui se convainc de son mensonge, exagération, pas
réaliste, x portrait physique mais moral et en action
Arrias anti-portait de l’honnête homme : narcissique, tromperie-masque-aime mentir, homme universel-il se confond avec dieu
➔ Par la création verbale, ironie, bon mot, formulations plaisantes
(VIII,5) « l’on est petit à la cour, est quelque vanité que l’on ait, on s’y trouve tel ; mais la mal est commun, et les grands mêmes y sont petits »
jeu de mot grand/petit
(VIII,10) « la cour est comme un édifice bâti de marbre : je veux dire qu’elle est composée d’hommes fort durs, mais fort polis » marbre-
matériel, courtisans-vivant ; double sens
(VIII,31) accumulation mais mais mais, chute de fin : je veux
(VIII,101) esprit sain puisse a la cour un gout de la solitude et de la retraite : homme malheureux quand pas a la cour mais homme sai d’esprit
veut s’en éloigner
Eloge d’un personnage tourné en ironie (IX,48) Théognis, belle apparence, grand charisme
• Un regard sur le monde qui est celui d’un observateur : une peinture réaliste qui renvoie un miroir à
ses contemporains de ce qu’est leur société : (2)
➔ Présentation des lieux, des réalités, diverses caractéristiques de son époque
Titres des sections :
-V (De la société et de la conversation) : la sociabilité, le dialogue ; la parole est liée à l’esprit
-VI (Des biens de fortune) : ce qui fait réussir en société, l’argent par opposition au mérite personnel, l’homme passe sa vie a courir après
d’argent
-VII (De la ville) : Paris, nouveaux riches, chacun y joue un rôle magistrats-Tuileries, le palais de justice
-VIII (De la cour) : Versailles, courtisans ambitieux et hypocrites la cour de louis XIV
-IX (Des grands) : portrait de ceux qui dominent la vie de cour ; orgueilleux, corrompus, méprisants…
-X (Du souverain ou de la république) : portrait idéal du roi, centre de tout (n’attaque par Louis XIV)
➔ La cour et ses usages
VII : les nobles, leurs crosses, leurs codes, vêtements, richesse, (21-22) les Parisiens ne savent ^m pas comment poussent ce qu’ils mangent,
quels sont les origines ce qu’ils utilisent.
VI : les gens moins riches, toutes les classes sociales, (71) dépenser l’argent, les joueurs ; (32) la politesse, bien parler, en comparaison avec
l’honnête homme
VIII,10 : la cour, un édifice de marbre, hommes durs/polis
(29) berger-moutons / roi-peuple roi qui conduit son peuple avec justice, fermeté, humilité, mais également dans le luxe et le faste- il dépense
beaucoup.
Parcours associé : le coté des Guermantes, A la recherche du temps perdu, Marcel Proust. Mondanité, codes a respecter,
➔ Les défauts de ses contemporains
« Avec de bons yeux on voit sans peine » (IX,53) invite au lecteur a regarder la réalité qui se cache derrière le masque
On n’est jamais libre à la cour, protégé-esclave
« L’air de cour est contagieux » (VIII,14) → espace de corruption, de déchéance
A la cour : hypocrisie, égoïsme, méchanceté, dénigrement, médisance et calomnie
>les courtisans (VI,32): bassesse complaisance(x morale x amour propre , accepter mauvaise action), désintéressement et comportement
grégaire. Versatilité de la cour
Au théâtre tout le monde joue un rôle, c’est un mensonge permanent, ici le roi se donne en spectacle aux nobles

• Le projet de nous instruire en nous montrant le monde tel qu’il est et en nous invitant à bien agir : (2)
Une peinture qui stigmatise/dénonce des défauts pour inviter à les corriger : (3)
➔ La préférence donnée à l’apparence plutôt qu’à la sincérité
Tout le livre De le cour VIII : apparence plutôt que la sincérité
(VIII,46) des hommes qui prennent le soin de changer de robe, vêtements, et qui changent de rôle, ils peuvent être homme d’église/d’épée/ de
droit.
(V,32) le code social, la classe sociale peut changer mais la vraie politesse vient du cœur. Analyse vraie politesse, bonnes paroles en accord
avec les pensées, sincère et non hypocrite
Parcours associé : le coté des Guermantes, A la recherche du temps perdu, Marcel Proust
Oriane de Guermantes fait tomber le masque, abandonne son ami pour la mondanité, répondre au code social
➔ L’absence de l’idéal de l’honnête homme qui est pourtant l’idéal du XVIIe s
Honnête homme : homme mesuré, cultivé, parle bien, à l’aise en société, modeste, modération, poli, qui n’essaie pas de paraitre pour ce qu’il
n’est pas … (x ambitieux, orgueilleux, instable, intriguant, prétentieux) donc une belle personne moralement qui sait vivre en société.
(VI,21) Périandre riche bourgeois qui fait fortune et veut devenir noble. NV riche. Personnage qui se convainc de son mensonge, exagération,
orgueilleux, veux prouver, affiche sa richesse. Réalité de la psychologie humaine
(V,9) Arrias anti-portait de l’honnête homme : tromperie-masque, homme universel-il se confond avec dieu
(>anti-portrait Gnathon livre XI) (>Théodecte, théâtral centre de tout, excessif V,12) (>Narcisse VII,12)
➔ L’absence de moralité qui nuit aux autres et aussi à celui qui oublie son salut chrétien
(IX,15) Théophile : malade incurable, satire : obsession, passion du pouvoir, religieux hypocrite ambitieux inquiétant, et esprit d’intrigue, x
honnête homme
(IX,50) Pamphile : aristocrate ; l’aristocratie n’a de grand que sa richesse, il est une allégorie de hypocrite ; il est orgueilleux, opportuniste ne
sait pas converser, incarne mal les vertus sociales x honnête homme, écart entre rang social et médiocrité de P ; imitateur remet en cause la
domination de l’aristocratie.
(X,29)le berger/les moutons berger couvert d’or, il aura des comptes a rendre car il n’a pas sauvé son peuple.

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