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1 - Mukhtassar Al Akhdhari

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Mukhtassar Akhdhari – Notes de AbuZayd93 – Modifications/Screens interdits

MUKHTASSAR
AL AKHDHARI

Ce sont des notes sujettes aux erreurs


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Mukhtassar Akhdhari – Notes de AbuZayd93 – Modifications/Screens interdits

SOMMAIRE
Avant-propos Chapitre de la prière
Les différents sharh connu du livre 1 – LES TEMPS DE LA PRIERE
Le temps de la prière se divise en deux
Muqadimma Les excuses pour retarder la prière
Les obligations du Mukallif Temps détestable et interdit des prières surérogatoire
Conditions du Mukallif Tableau récapitulatif
Introduction à la spiritualité 2 – LA PRIERE
Conditions de la prière
Chapitre de la purification Awra chez les Malikite
Catégorie de purification Prier avec un vêtement impur
1 – LES EAUX Se tromper sur la qibla
Les 3 types d’eaux Piliers de la prière
Listes non exhaustive des impuretés Les 3 catégories de personnes dans la prière
La purification du vêtement [khabath] L’intention
L’oubli et l’incapacité de se purifier du khabath Sunnan de la prière
2 – LES ABLUTIONS MINEURES Voix haute et basse
Piliers des ablutions Fadhail de la prière
Différence entre le lavage et l’essuyage Récitation courte, longue, ; médiane
Sunnan des ablutions Les choses détestable pendant la prière
Les oublies dans les ablutions 3 – LA PRIERE DU MALADE
Fadhail des ablutions Les postures dans la prières
Les choses dont il faut faire attention dans les ablutions Cas des prières surérogatoires
Annulatifs des ablutions Le rattrapage de la prière
Ce qui n’est pas permis de faire sans ablutions Quelques règles sur le rattrapage
3 – LES ABLUTIONS MAJEURES Ordre de rattrapage et son importance
Ce qui rend le ghusl obligatoire Négligence dans le rattrapage
Obligations du ghusl
Sunnan du ghusl Chapitre de la correction de la prière
Fadhail du ghusl Cas du sujood sahwou
Oublie dans le ghusl Les Sunnan Muakkada sont aux nombre de 6
Ce qui n’est pas permis de faire sans ghusl Les Sunnan Khafifa sont au nombre de 8
Le ghusl de manière complète 1 – L’OUBLIE
4 – LES ABLUTIONS SECHES Oublier le sujood qabli
Qui peut faire le tayammum 2 – L’AJOUT
Obligations du Tayammum Oublier le sujood ba’di
Détail sur le sol pur Règles spécifiques au sujood SAHWOU
Sunnan du tayammum 3 – QUAND SUJOOD SAHWOU EST OBLIGATOIRE
Fadhail tu tayammum 4 – REGLES ET CAS PRATIQUES
Annulatifs du tayammum Cas générale
Ce que le tayammum autorise Catégorie de la parole
Catégorie du rajout de pilier
Menstrues & Lochies Catégorie du doute
1 – LES MENSTRUES Catégorie du waswas
Les types de sang selon la couleur Catégorie des actes détestabgles [ne necessite pas suijood sahwou]
Les femmes se divisent en 3 catégories Catégorie de la Fatiha
Exemples CLAIRES Catégorie de la récitation voix haute/basse
Ce qui n’est pas permit pendant les menstrues Catégorie du silence, sourire, rire, pleur
2 – LES LOCHIES Catégorie de l’oublie au milieu de salat (tashahhoud)
Règles relatives aux lochies Catégorie du soupir, éternuement, baillement
Exemples CLAIRES Catégorie doute vis-à-vis des ablutions
Catégorie regard volatile
Catégorie des péchés dans la salat
Catégorie des erreurs dans la récitation
Catégorie endormissement, gémissement et raclement
Catégorie de l’oublie pendant la récitation

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[… Suite]
Catégorie corriger quelqu'un dans la prière
Catégorie empêcher les gens de marché devant soi et la prosternation du
front au sol
Catégorie vomissement et reflux
Catégorie des erreurs du Ma'mun [suiveur de l'imam]
Catégorie de l'oublie d'un pillier du ma'mun
Catégorie protection d'un danger
Catégorie du doute dans Shaf' et Witr
Catégorie de la réparation du Masbouq
Catégorie de l'oublie du ruku' et/ou sujood
Catégorie de la correction de la prière – Al Ilgha wal Bina
Catégorie du doute sur le Salam finale
Catégorie du sujood sahwou dans les prière à rattraper
Catégorie du sujood sahwou dans les prières surérogatoires
Catégorie des erreurs de l’imam
Cas pratique sur l’erreur de l’imam
Autre cas

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MUKHTASSAR AL AKHDHARI
Avant-propos
Al Mukhtassar fil ‘ibadat ‘ala Madhab Imam Malik est le nom original de ce livre, appelé plus tard
Mukhtassar Akhdhari pour éviter qu’on le confonde avec d’autres livres du même nom.
Ce livre est une introduction au Madhab de l’Imam Malik.

L’auteur commence avec une muqadimma traitant des bases de la religion et quelques notions de
spiritualités. Il traitera par la suite les 3 chapitres suivants que nous verrons en détails :
- La purification
- La prière
- La réparation de la prière
[avec leurs sous-chapitres comme les menstrues et lochies, le rattrapage des prières etc.]

Les différents Sharh connu du livre :


- Hidayat muta’abad salik de Al Azhari [résumé concis des règles]
- Hal al masa’il [énormément d’importance aux preuves textuels]
- Umdat al bayan [énormément d’exemples et d’explications]
- Minah al ‘ili [réunit tous ce qui est en haut]

Cette étudie reprendra à peu près toutes ces explications tout en simplifiant la compréhension.

Muqadimma
L’auteur commence par la basmala, puis la hamdala, puis la salat sur le Prophète ‫ ﷺ‬conformément aux
différents hadith [même si faibles] qui rapportent les mérites/récompenses de commencer toutes affaires
par cela.

Les obligations du Mukallif (celui qui a une responsabilité islamique) :


- Assainir sa foi*: c’est-à-dire corriger sa Aqida/Croyance.
- Apprendre et maitriser tout ce qui est fard ‘ayn : c’est-à-dire les obligations individuelles comme la salat,
le jeune, le hajj, la zakat etc.

*Foi : Cela fait référence aux 6 piliers de la foi conformément au hadith de Jibril et c’est aussi ce que l’on
retrouve dans les shourouh du Mukhtassar vis-à-vis de cette parole.

Conditions du Mukallif :
- Pubère
- Avoir la raison
- Avoir connaissance de ce qui lui est imposé
- L’islam : divergence sur cette condition car beaucoup de savants considèrent les mécréants concernés
par les furu’ de la religion, le Mashhur est que ce n’est pas une condition et que les mécréants sont aussi
Mukallif et seront jugés sur la prière, la zakat et autres rites de l’Islam

Introduction à la spiritualité dans le Mukhtassar d’al Akhdhari :


Les autres obligations du Mukallif sont :
- Le repentir : avec les conditions qui sont les suivantes [3 cités par l’auteur, 4ème dans la Rissala d’I.Zayd] :
> Le regret [si la personne aurait pu revenir en arrière, elle ne l’aurait pas fait].
> L’intention ferme de ne plus effectué ce péché.
> Délaissé le péché immédiatement.
> Réparer la faute qu’on a effectué si on a léser le droit d’autrui.
PS : il est interdit de retarder le repentir [sinon ce retard est lui-même un péché qui nécessite un repentir].

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Commentaire :
- Excuses vis-à-vis du repentir : l’auteur citera parmi les ambiguïtés sur les excuses de celui qui ne se repent
pas le fait de dire « quand Allah me guidera je me repentirai », ceci est une parole fausse qui amène à 3
choses : Le chagrin et le malheur – le délaissement [d’Allah vis-à-vis de lui] – Se voir dénué de perspicacité

- Le délaissement des péchés :


> Les péchés de la langue : les grossièretés (fahsha) – tout ce qui va à l’encontre d’Allah (munkar) – insulter
et parler mal (qabih) – jurer par répudiation (aman al talaq) – rabaisser, humilié ou insulté, faire peur à un
musulman (intaha muslim wa ihanatuhu wa sabahou wa takhwifou) sans droit [car autorisé dans certains
cas pour remettre les gens à leur place] – le mensonge [la condition du mensonge est le caractère
volontaire] – la médisance (ghiba) [sauf sous certaines conditions, si tu mens c’est de la calomnie] – le
colportage (namima) [c’est-à-dire dire du vraie pour semer la fitna]

> Les péchés liés à la vue : regarder un musulman avec mépris/qui le gène [sauf le fassiq ou celui qui
commet un péché] – protéger l’ensemble de ses membres dans la mesures de ses capacités [sauf
exception en cas de nécessité comme manger du porc si on a rien d’autre]

> Les péchés liés au cœur : l’orgueil (kibr) – l’autosatisfaction (‘ujb) [haute estime de soi après bonne
action] – ostentation (riyya) [faire une action pour être vu/entendu] – vanter ses actions devant les gens
(sam’a) [divergence certains ont dit ça rentre dans l’ostentation] – l’envie [hassad] – détester sans raison
[bughd] – se croire supérieur par ses actions/sa piété [rouyat al fadhl ‘ala ghayr] – faire des signes pour
moquer quelqu’un (hamz wa lamz) – perdre son temps dans des choses qui éloignent d’Allah (‘abth)
[certains savants ont même mentionné le tahrim des futilités mondaine tout court dans les commentaires
de Khalil bien qu’il y ait d’autres avis] – se moquer ou ridiculiser (sakhr) – la fornication (zina) – regarder une
femme étrangère (nadhar ila ajnabiya) – prendre plaisir à écouter la voix d’une femme (taladhudh bi
kalamaha) [voix de la femme n’est pas une awra chez les malikite mais écouter avec plaisir est haram]

> Les péchés liés à l’argent : prendre l’argent de quelqu’un sans autorisation (voler, tromper, usure etc.) –
prendre de l’argent par intercession (dénoncer un voleur en moyennant une rançon par exemple) – utiliser
la religion pour avoir de l’argent (« je suis imam fait moi un prix »)

> Autres péchés : retardé la prière de son temps – fréquenter les mauvaises personnes [fassiq, innovateur
car l’homme est sur la religion de son ami intime] – demander la bénédiction des gens dans une chose
haram comme délaisser une chose pour plaire aux gens (retirer son voile pour plaire par exemple)

- Le fait d’aimer [en] Allah :


Cela implique le fait d’aimer une personne pour ses bonnes actions, de détester en Allah c’est-à-dire de
détester les transgressions d’une personne et de s’énerver en Allah c’est-à-dire d’extérioriser ce que l’on
déteste des transgressions d’une personne afin qu’elle s’améliore.

- Le fait d’ordonner le bien et interdire le mal [selon ces conditions] :


> Sincérité (ikhlass) : sans d’ostentation.
> La connaissance (‘ilm) : c’est important car il se peut que tu condamnes des choses qui sont sujettes à
divergence par exemple.
> La patience (sabr) : car les gens ne vont pas immédiatement changé, il faut du temps.
> La sagesse (hikma) : la dureté ou douceur selon le contexte et la personne etc.
> Les priorités (al ham bil ham) : les choses importantes avant les détail secondaire (par exemple si
quelqu’un commet des grands péchés et des choses détestable, on se concentre sur les péchés d’abord).
> Jugé la situation (Maslaha/Mafassid) : si ordonner ou interdire une chose amène à un mal plus grand,
alors on délaissera cela.

Beaucoup de preuves de ces conditions sont mentionnées dans le Quran et la Sunna :


Quand le Prophète ‫ ﷺ‬criait à la mosquée alors qu’il était doux d’habitude ; quand il a donné des réponses
différentes pour une même situation ; quand il a patienter sur certains cas ; quand il a laissé des rois
converties sans leur interdire l’alcool pour éviter qu’ils apostasient etc.

L’auteur finit sa Muqadimma par une invocation mais juste avant il nous parle de l’interdiction de pratiquer
une action avant de connaître son jugement, et ceci fait partit des points les plus importants qui nous
montre l’importance de l’apprentissage du Fiqh des adorations !

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Chapitre de la purification – BAB TAHARA


« La purification est la moitié de la foi » (Muslim)
Les savants du Fiqh ont l’habitude de commencer par la prière qui elle-même est conditionnée par la
purification. Il est donc nécessaire d’étudier avant tout les conditions de la prière pour maîtriser cette
dernière. Les savants sont en accord pour dire que les deux conditions les plus importantes de la prière sont
son temps et la purification, mais ils ont divergé quant à savoir laquelle des 2 prévaut.
Le Mashhur est que le temps de la prière prévaut sur la purification et c’est l’avis qu’adopte Al Akhdhari.

Purification – Tahara :
Linguistique : pureté, propreté.
Terminologique : caractéristiques des règles conditionnelles à l’accomplissement de la prière et de ce qui
peut s’y substituer.

Catégorie de purification :
- Celle de l’âme (rouhiya) : ce qui a été traité dans l’introduction [spiritualité, purification du cœur].
- Celle du corps (badaniya) : il y a le hadath qui est toute chose qui empêche de pratiquer la prière mais
n’est pas visible à l’œil nu et le khabath qui est toute chose qui empêche de pratiquer la prière mais qui est
matérielle.

Hadath : nécessite les ablutions mineures (pour hadath asghar) ou majeure/ghusl (pour hadath akbar).
Khabath : impureté associé au corps – ou au vêtement – ou à l’endroit.

Il est impossible de se purifier du hadath ou khabath avec autre chose que de l’eau. Et quand il n’y a pas
d’eau, le tayammum ne fait pas sortir de l’état d’impureté dans le Madhab, mais va seulement permettre
d’avoir l’autorisation d’accomplir certains actes sans purifications d’où le fait qu’Al Akhdhari définit l’eau
comme moyen de purification exclusif.

1- LES EAUX

La purification ne peut se faire qu’avec une eau pure et purifiante :


Pour qu’elle soit pure et purifiante elle ne doit pas avoir été modifiée/altérée dans ces 3 éléments :
Gout – Couleur – Odeur
Sauf exceptions: les éléments qui se mélangent naturellement à l’eau comme la terre, l’argile, la boue, le
sel dans la mer etc.

Les 3 types d’eaux :


- [Tahur] pure et purificatrice : l’eau naturelle ou altérée naturellement par un élément pur.
- [Taahir] pur : l’eau altérée artificiellement par un élément pur.
- [Najis] impure : l’eau altérée par une impureté.

La 1ere catégorie est utilisé pour les adorations, la 2nd pour les actes quotidien mais pas les adorations, et
la 3eme à jeter. L’eau qui n’a subi aucune modification est appelé ma mutlaq.

Listes non exhaustive des impuretés [fréquentes] :


Urines humaines et excréments – Sang humain – Sang de la mise à mort d’une bête – Le vomi – Le pus – Le
vin – Le sperme (mani’) – Liquide pré éjaculatoire (madhi) – La bête morte (viande, peau, os)

La purification du vêtement [du khabath] :


- Si le vêtement est touché par une impureté de manière avérée à un endroit précis : on purifiera
seulement cet endroit.
- Si le vêtement est touché par une impureté de manière avérée mais à un endroit dont on ignore : on
purifiera tout le vêtement.
- Si on doute que le vêtement est touché par une impureté : on ne le lavera pas mais on aspergera (nad’h)
[utiliser brumisateur par exemple].

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- Si l’on doute si la chose qui a touché notre vêtement est pur ou impur : on ne fera rien car la base des
choses est la pureté, et le doute ne retire pas la certitude sur sa base (la pureté).

L’oubli et l’incapacité de se purifier du khabath :


Si la personne se souvient PENDANT sa prière que son vêtement est impur :
- Il faut sortir de la prière, nettoyer son vêtement ou le changer, puis recommencer salat.
- Si en sortant de la prière, le temps* de la salat sera finit, il continuera ainsi et sera excusé.
Si la personne se souvient APRES sa prière que son vêtement est impur :
- Sa prière est valide.
- Il lui sera recommandé de recommencer la prière si elle est toujours dans son temps*.

*Temps : quand on parlera du temps de la prière, on fera toujours référence à la plage horaire
ikhtiyari/mukhtar de la salat et non dharuri [qu’on verra dans le chapitre de la prière]

REGLES:
Toute personne qui oublie ou n’a pas la capacité est excusé pour le Khabath [mais pas le hadath]

Commentaires:
- Les produits ajoutés à l’eau pour la préserver (chlore et autre) : il y a divergence dans le Madhab, le
Mu’tamad est que cela est autorisé tant que l’altération est mineure et vise à protéger l’eau (pas le cas de
la piscine par exemple car c’est en trop grande quantité).
- Si une impureté a touché une partie de notre vêtement mais l’on doute laquelle : par exemple on est sûr
que ça a touché la manche mais on ignore si c’est la gauche ou droite, on ne lavera pas tout le vêtement
mais simplement les deux parties sur lesquelles on doute (les deux manches).
- Purifier le vêtement se fait avec de l’eau : pas besoin de mettre à la machine directement.

2- LES ABLUTIONS MINEURES / UDHOO

Piliers des ablutions:


- L’intention : action du cœur, volonté d’accomplir la chose.
- Se laver le visage : de là où les cheveux pousse habituellement jusqu’au menton, et en largeur de l’oreille
à l’autre.
- Se laver les mains jusqu’aux coudes : doigts, paume, poignet et le bras jusqu’aux coudes inclus.
- S’essuyer la tête : il faudra essuyé la totalité de la tête et non juste une partie, de là où pousse les
cheveux habituellement jusqu’au début de la nuque en arrière (les côtés délimités par les oreilles).
- Se laver les deux pieds jusqu’aux chevilles : ne rien oublier, notamment les parties osseuses ainsi que les
creux [entre les doigts n’en fait pas partie dans le Mashhur].
- Essuyer avec sa main (Dalk) : quand l’eau coule, il faut bien que la main passe dans chaque zone, c’est
une sorte de frottage obligatoire et si une partie n’a pas été touchée par ta main mais seulement par l’eau
alors ceci sera invalide.
- La continuité (Thawr) : le lavages et essuyage des membres doit être successif (on ne parle pas de
l’ordre), et le temps de pause autorisé est le temps moyen pour qu’un membre sèche.

Différence entre le lavage et l’essuyage :


- Lavage : Il y ait de l’eau qui coule sur le membre à laver.
- Essuyage : Il faut simplement humidifier les mains et passer sur le membre en question.

Commentaires:
- Réciter l’intention à voix haute : c’est détestable, ça doit être fait dans le cœur seulement.
- Divergence sur le fait qu’il y ait 7 piliers des obligations : car en effet pour les Malikiya le dalk (passer la
main sur chaque zone) est une obligation et sans cela les ablutions sont invalides, mais certains ont dit que

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ceci est directement impliqué par les autres piliers et par conséquent qu’il n’y en a que 6. Il faut savoir que
dans les autres Madhab le dalk n’est pas une obligation mais une recommandation.
- Pour les cheveux long : le Mashhur est de les essuyer même s’ils dépassent et il faudra repasser sous ses
cheveux pour essuyer la jonction entre ses cheveux et sa nuque qui est masquée par les cheveux longs.
- Pour les cheveux attachés : il n’y a pas de mal à ce qu’on essuie dessus sauf s’il y a un outil qui gêne
vraiment (trop gros élastique, rubans ou autres).
- Pas d’essuyage sur du gel, un voile, une casquette : et ce qui est semblable, il faudra retirer
obligatoirement (sauf si vous avez une raison médical).
- Toutes les obligations impliquent le lavage UNE seul fois : Les TROIS lavages sont une recommandation
[deux est meilleur qu’une fois, et trois est meilleur que deux fois - qu’on verra par la suite]

Sunnan des ablutions :


- Laver les mains jusqu’aux poignets au début 3 fois : il faut le faire avant de mettre les mains dans le
récipient utilisé pour les ablutions.
- Laver la bouche (Madhmadha) : mettre de l’eau dans sa bouche - la faire bouger – recracher
[ce sont des conditions à respecter pour que ce soit considéré comme un lavage de bouche].
- Aspirer de l’eau par le nez puis l’éjecter
- Le retour lors de l’essuyage de tête : repasser sur ce que l’on a déjà essuyé mais dans le sens inverse.
- Essuyer les deux oreilles : il sera recommandé de renouveler l’eau pour cette étape.
- Respecter l’ordre des piliers des ablutions

L’importance des sunnan chez les Malikite :


Les Malikite ont été très rigoureux dans leur catégorisation des actes sunna, ils vont utiliser beaucoup de
terminologies comme : sunnan muakkada, khafifa, fadhail, mandoubate, et même diviser le tout en plusieurs
sous-catégories. Ils donnent une importance à la sunna que les autres Madhab n’ont pas donné, ainsi le
délaissement de plusieurs sunnan peut même rendre caduc des actes d’adorations [qu’on verra en détail
notamment dans la prière], et son délaissement volontaire et continue se rapproche fortement du haram.

Oublies dans les ablutions :


- Oublier une obligation : reprendre à partir de l’étape du membre obligatoire oublié si on s’en rappel dans
un temps court ; si longtemps après alors on lavera seulement le membre en question ; et si on a prié avec
l’oubli d’une obligation on devra refaire la prière [car elle était invalide].
- Oublier une partie infime d’un membre : inférieur à la taille d’une pièce, on reprendra la règle
précédente et on ne lavera que cette petite partie pour compléter le membre en question.
- Oublier une sunnan : que le temps soit long ou court, on ne revient pas d’une obligation vers une sunnan
et donc on lavera/essuiera seulement le membre en question à la fin et/ou quand on s’en souvient.

Informations en plus :
- Lors d’un oubli : l’intention de compléter du membre est obligatoire.
- Temps long/court : lié au thawr , le temps qu’un membre sèche est considéré comme court et ce qui
dépasse comme un temps long.

Fadhail des ablutions :


- La tasimiya : dire Bismillah
- Se brosser les dents : siwak ou doigt
- Le 2ème et/ou 3ème lavage : visage, main, bras, pieds seulement – les cheveux et oreille c’est un
ESSUYAGE et non lavage donc une seul fois
- Commencer par le devant de la tête : car on aurait pu faire l’inverse du derrière vers l’avant, ou des
côtés
- Faire les sunnans dans l’ordre
- Utiliser le minimum d’eau : Le Prophète ‫ ﷺ‬utilisait environ 500mL
- Laver les parties à droite avant à gauche

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Attentions dans les ablutions :


- Il faut faire le takhlil : c’est-à-dire introduire les doigt pour que l’eau passe, et ce même entre les doigt lors
du lavage des mains. Ce point est très important car chez les Malikite si tu ne laves pas entre les doigts tes
ablutions sont invalide.
- Cas de la barbe légère et barbe dense : Il est obligatoire de passer les doigts pour la barbe légère (peau
apparait), ou zone de la barbe légère , mais pas sur la barbe épaisse dont il faudra simplement essuyé.
- Pour le Ghusl il faudra passer les doigts (takhlil) sur la barbe : même si épaisse.
- Les autres poils qui ne relèvent pas de la barbe : il faudra faire le takhlil même si épais.

Annulatifs des ablutions :


Ils sont directs (ahdath)1 et indirects (asbab)2 et autre categorie3
1- Urine
1- Aller à la selle
1- Gaz
1- La sécrétion du liquide pré-séminal (Mahdhy) : il faudra laver tout le pénis avec l’intention d’enlever

l’impureté.
1- La sécrétion du liquide post-urinaire (Wady)

2- Sommeil profond : la sommeil est profond si on ne sait plus ce qui se passe autour, que ce soit long ou
court ; si le sommeil est léger, il n’annule pas les ablutions mais si c’est léger et long alors il sera
recommandé les refaire.
2- L’évanouissement
2- L’ivresse
2- La folie
2- Le baiser : embrasser sur la bouche annule de manière absolue avec ou sans recherche de plaisir sauf si

c’est un baiser d’Adieu ou de Miséricorde


2- Toucher une femme : condition de chercher du plaisir, ou l’avoir trouvé (même sans cherché).
2- Toucher son pénis : la verge [testicules exclus] avec l’intérieur de la main ou les doigts ou les côtés [pas le

dos de la main] même sans chercher plaisir.

3- Douter d’avoir perdu ses ablutions*


3- L’apostasie

*Parenthèse sur les catégories de connaissances :


- Jahl : l’ignorance, on ne connait pas la chose (0%)
- Wahm : connaissance à un faible degré (25%)
- Shakk : Le doute (50%)
- Dhan : la supposition (75%)
- Yaqeen : la certitude (100%)

Les 4 écoles s’accordent sur le fait que celui qui doute s’il a les ablutions ou non alors cela les annule, de
même pour celui qui a la certitude d’avoir les ablutions et la certitude d’un annulatif mais doute si cela s’est
produit avant ou après les ablutions. Mais le fait d’avoir la certitude des ablutions, et le doute d’avoir commis
un annulatif ou non, les Malikite sont les seuls à considérés que cela les annule, de plus on a 3 cas :
Avant salat : refaire la prière – Pendant salat : délaisser le doute – Après salat : délaisser le doute

Commentaires :
- Toucher son pénis avec un obstacle : n’annule pas les ablutions, mais si l’obstacle est tellement fin
comme un préservatif alors c’est considéré comme l’avoir touché.
- Il faut laver la verge en entier si il y a eu sortit du liquide pré-séminale (madhy – liquide léger
transparent) : avec l’intention du lavage (instinja), de même que le vêtement touché par l’impureté il
faudra le laver ou la partie concernée.
- Pourcentage de connaissances : Pour le dhan on peut aussi dire que c’est +50%, et le Wahm -50% mais
c’est plus indicatif de dire 25% et 75% car notre cerveau n’a pas de mesure précise exactement

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Ce qui n’est pas permis de faire sans ablutions :


- La prière
- Faire le Tawaf
- Toucher le Quran : on parle du Quran complet en arabe ; ni avec un bâton ni rien ;
Exception : pour celui qui apprend une partie.
- Toucher une tablette en bois où il y a du Quran : sauf pour un professeur ou celui qui apprend/étudie.
- L’enfant doit respecter les même règles que l’adulte pour le toucher du Quran : le péché sera sur celui qui
lui a tendu.
- Prier sans ablution volontairement est de la mécréance : ceci est une moquerie envers la religion.

3 - LES ABLUTIONS MAJEURES / GHUSL

Ce qui rend le ghusl obligatoire :


- Jannaba* : état d’impureté majeure.
- Menstrues : écoulement sanguin par période.
- Lochies : écoulement sanguin après accouchement.

*Jannaba a deux causes :


- Ejaculation dû au plaisir dans le sommeil ou éveillé : mais si c’est sans orgasme [maladie, incontinence]
les petites ablutions suffiront [homme]. Si la femme a un orgasme même sans voir de liquide elle devra faire
le ghusl, de même s’il y a eu éjaculation [liquide blanc épais homme – liquide jaune léger femme].
- Pénétration du gland (extrémité de l’organe masculin) dans l’organe féminin : le simple contact ne
demande pas le ghusl [divergence mais c’est le mashhur, il sera quand même fortement recommandé de
le faire]

Cas du sommeil (pollutions² nocturnes) :


- Sécrétion visible > ghusl à faire
- Pas de sécrétion visible > rien à faire [quoi qu’on ait pu ressentir dans le rêve]
- Doute sur la sécrétion si sperme ou liquide pré séminale > ghusl à faire
- Sécrétion rendu compte plus tard > toutes salat faites en état de jannaba à refaire

Obligations du ghusl :
- Intention : au commencement du ghusl, avec l’intention de sortir de l’état d’impureté majeure (pas
l’intention de se purifier de l’état mineure sinon INVALIDE).
- Le faire sans interruption (Thawr) : temps court acceptée, si long ghusl à refaire de zéro.
- Passer les mains partout (Dalk)
- Laver l’ensemble du corps [ce qui est apparent]

Sunnan du ghusl :
- Se laver les mains jusqu’aux poignets 3 fois: avant de débuter ghusl et avant de mettre ses mains dans le
récipient.
- Se laver la bouche
- Inspirer et expirer l’eau par le nez
- Laver conduit auditif : l’avis Mashhur c’est essuyé [bleu sur la photo]
- Laver le pavillon interne et externe des oreilles : [rouge sur la photo]

Fadhail du ghusl :
- Commencer par laver les saletés et impuretés sur son corps : avant même le début du ghusl.
- Puis laver ses parties intimes : et formuler l’intention à ce moment
- Laver ensuite les membres de l’udhou : 1 fois pour chaque membre
- Commencer par le haut du corps
- Laver trois fois la tête
- Commencer par la partie droite du corps avant la gauche
- Laver les membres avec un minimum d’eau : Le Prophete ‫ ﷺ‬faisait le ghusl avec 2L environ

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Revenez aux ouvrages de références utilisés cités en Avant-propos 9
Mukhtassar Akhdhari – Notes de AbuZayd93 – Modifications/Screens interdits

Commentaires :
- Quand on laves les parties intimes : c’est important pour l’homme de laver autour et en même temps de
mettre l’intention que ça fait partit du ghusl car un des annulatifs des ablutions c’est toucher son pénis, et
donc on devra pas revenir dessus sinon on va annuler nos ablutions (bien que le ghusl sera valide, mais
pour prier il faudra refaire les ablutions, et donc on évite cela en faisant deux pierres d’un coups).
- Une douche ne remplace pas le ghusl : et sera donc invalide (car il n’y a ni intention, ni dalk).
- Le udhoo dans le ghusl 1x et non 3x : en réalité les deux avis existe, je ne sais plus lequel est le Masshur wa
Allah u a’lem, il se peut qu’un prof vous disent que 1 est le Masshur, un autre vous dise 3 mais dans tous les
cas cela sera valide car les différents avis existent

Oublies dans le ghusl :


- Celui qui oublie un membre ou une partie (n’a pas respecté l’obligation) : il devra s’EMPRESSER de laver
ce membre même si c’est un mois plus tard et il rattrapera TOUTES LES SALAT dans l’intervalle (car elles
étaient invalide).
- Si on retarde le lavage après s’en être souvenu : le ghusl devient invalide et ne pourra être corrigé, il
faudra le recommencer depuis le début.
- Si l’oublie concerne un membre de l’udhoo mais qui a été lavé durant un autre udhou : cela suffira
(même sans intention, il aura corriger par cela son ghusl).

Exemple:
Tu oublies le nombril, tu t’en souvient 1mois après, toutes tes salat sont invalides et tu devras juste laver le
nombril dès que tu t’en est souvenu. Si tu ne t’empresses pas, alors tu devras refaire ghusl de zéro. Mais si tu
as oublié les mains et tu as fait 2 prières entre temps et que avant la 2ème salat tu as fait l’udhoo (et donc
les mains ont été lavé à ce moment), ton ghusl aura été complété par cet udhoo, mais la salat où ta main
n’était pas lavé sera à refaire.

Interdits sans Ghusl :


> En état de Jannaba
- Entrée à la mosquée
- Réciter le Quran : sauf quelques versets pour se protéger et invocations
> En état d’impureté majeure quelconque
- Avoir un rapport si certaines conditions ne sont pas remplies :
> Pour celui qui n’a pas assez d’eau ou que l’eau est froide et dont il sait qu’il ne peut pas supporter
l’utilisation (qui va le rendre malade ou autre) : il lui sera interdit d’avoir un rapport car il va se mettre
volontairement en état où il devra faire tayammum et/ou ne pourra pas utiliser l’eau pour son ghusl.
> Sauf celui qui a déjà eu une pollution nocturne : lui pourra avoir un rapport, car dans tous les cas il devait
faire le ghusl qu’il ait peu d’eau ou non.
> Exception : pour celui qui craint la fitna ou qui sait qu’il n’aura pas d’eau pendant un très long moment.

Exemple:
Tu veux avoir un rapport mais tu sais que tu ne feras pas le ghusl juste après car tu n’as que l’eau froide et
tu ne supportes pas, ou que tu avais assez d’eau que pour l’udhoo mais pas pour le ghusl, le rapport est
alors interdit sauf les exceptions citées ; Ceci est le Mashhur.

Ghusl complet :
Obligations – Sunnan - Fadhail

L’intention (sortir état impureté majeure) > Laver ses mains 3 fois jusqu’au poignet > Laver son corps des
différentes saletés, qu’elles soient ou non des impuretés > Laver ses parties intimes avec l’intention de le
faire pour ne pas avoir à y revenir et ce qu’il y a autour > Gargariser une seule fois > Inspirer l’eau par le nez
et l’expirer par le nez une seule fois > Laver le visage une seule fois > Laver les mains du bout des doigts
jusqu’au coude une seule fois > Essuyer la tête une seule fois (un aller-retour) > Essuyer les oreilles une seule
fois > Laver les pieds jusqu’aux chevilles une seule fois > Frotter à sec la tête > Verser trois fois de l’eau sur sa
tête et la frotter à chaque fois que de l’eau est versée > Laver le cou une fois > Laver de l’épaule au
coude droit > Laver de l’épaule au coude gauche > Laver de l’épaule au genou droit > Laver de l’épaule
au genou gauche > Laver du genou droit au pied droit > Laver du genou gauche au pied gauche >
Chercher si l’on a pas délaissé une partie de son corps [nombril etc.]

Commentaire: comme dit précédemment pour udhoo 1x ou 3x reste valide pour valider la fadhila

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4 - LES ABLUTIONS SECHES / TAYAMMUM

Ablutions sèches - Tayyamum :


Linguistique : La volonté de faire une chose.
Terminologique L’action de rendre autorisé des adorations spécifiques en utilisant le sol [pure] (sa’ir) sur le
visage et les mains dans une situation de nécessité.

Commentaires :
- Le Tayammum n’est pas une purification en soit : car cela ne nous sort pas de l’état d’impureté selon les
Malikia et par conséquent ne nous débarrasse pas du hadath.
- Le Tayammum n’est pas une dérogation mais une nécessité: ce point est aussi important car la
dérogation dans ussool fiqh est définit par le fait de passer d’un jugement difficile à simple avec toujours la
présence du jugement de base ; or ici le jugement de base des ablutions n’est plus présent c’est ce qui
conditionne le tayammum qui en fait donc une nécessité et un remplacement des ablutions.
- Dérogation ou nécessité : le fait que ce soit une dérogation ou nécessité en réalité je pense qu’il y a
divergence, car selon le prof avec qui vous étudiez, certains vous diront nécessité et d’autres non ; dans
tous les cas cela ne changera pas la compréhension par la suite. Il est important d’étudier ussool fiqh en
parallèle

Résumer du Tayyamum:
Intention > poser mains sur le sol pur > essuyer le visage > reposer mains sur le sol pur> essuyer la main
droite jusqu’aux coudes puis la gauche [avec les doigts à la fin]

Pour qui est le Tayyamum :


- Voyageur : Il faut que le voyage soit licite – n’a pas d’eau ou n’en trouve pas.
[salat obligatoire et surérogatoire].
- Malade : Maladie qui empêche d’utiliser l’eau.
[salat obligatoire et surérogatoire].
- Résident en bonne santé : s’il craint le dépassement du temps de salat ou n’a pas d’eau ou n’en trouve
pas.
[salat obligatoire seulement, pas de jumua il fera dhohr, et janaza non plus sauf cas particuliers où cela
devient fard ‘Ayn*]

Commentaires :
- *Les détails de salat Janaza : nous les verrons dans Ibn Achir et non dans cet ouvrage.
- La condition que le voyageur soit dans un voyage licite : ce n’est pas le Mu’tamad comme le cite
Dassuqi dans sa hashya, et ceci car tayammum est une nécessité et non une rukhsa (dérogation) et celui
qui voyage dans l’illicite que va-il faire ? ne pas prier ? prier sans ablutions ni rien (kufr). C’est pour ça que
j’ai rappelé précédemment que c’est une nécessité et non une rukhsa, car si c’était une rukhsa alors le
voyage illicite ne lui aurait pas permis d’appliquer cela.
- Faire une rakaat dans son temps : cela comptabilisera que la salat est dans son temps, même si la 2nd
rakaat est sorti [du temps].

Obligations du tayammum :
- Intention : intention de rendre autorisé l’adoration, pas d’enlever le hadath comme les ablutions sinon
c’est invalide puisqu’on a dit que le tayammum n’est pas une purification.
- Sol pur : ce qui remplace l’eau.
- Essuyage visage
- Essuyer mains jusqu’aux poignets
- Le premier contact : avec le corps pur.
- Le faire sans interruption (Thawr)
- Le faire une fois l’entrée de l’heure de salat : pas avant l’adhan sinon invalide.
- Le faire juste avant la prière : pas de temps long entre tayammum et ta salat.

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Détail du sol pur (sa’ir tahir) :


Le sa’ir est tout corps naturel présent qui sort de la terre et n’a pas été modifié l’homme
- Permis : Terre – briques de terre séchée – pierres – neige – boue sèche – ce qui est semblable
(surface terre pur)
- Non permis : Plâtre si cuit – natte (branches tressées) – bois – herbe – ce qui est semblable
- Autres cas : Le malade pourra utilisé mur en pierre ou brique (de terre) séchée s’il ne peut rien avoir
d’autre

Le mieux est d’utiliser du sable au vu de la divergence avec les autres Madahib

Sunnan du tayammum :
- Le second contact : avec le corps pur [après l’essuie du visage].
- Essuyer des poignets aux coudes
- Faire les actes dans l’ordre

Fadhail du tayammum :
- Dire bismillah
- Commencer par la droite avant gauche
- Commencer par l’extérieur des bras avant l’intérieur*
- Commencer par le haut avant de descendre*

Commentaires :
- *Main divisé en 3 - doigt , paume, pouce : on commence par mettre les doigts sur l’extérieur de l’autre
main et on descend jusqu’au coude avec la paume puis on fait de l’autre côté, on arrive en retour au
doigt qu’on essuie avec le pouce.
- C’est mieux de regarder une vidéo d’un Sheikh Malikite car c’est dur a expliqué à l’écrit

Annulatifs du tayammum :
- Les même que les ablutions
- Trouver de l’eau : avant d’avoir prié

Autorisations du Tayammum:
- Tu peux prier UNE obligatoire par tayammum : pas deux, tu devras refaire tayammum.
- Tu peux prier DES surérogatoires qui suivent cet obligatoire [sous conditions] : si c’est après et non avant -
si le temps qui sépare (l’obligatoire et les surérogatoires) est court – si on est toujours dans le temps ikhtiyari
de la salat (sinon ne pourra pas prier de surérogatoires avec).
- Tu peux toucher le Quran
- Tu peux faire le Tawaf
- Tu peux réciter le Quran
- Tout cela A CONDITION : Que cela suive la salat obligatoire, et que le temps de salat n’est pas sorti.
- Faire Tayammum pour une surérogatoire : autorise des surérogatoires après, mais pas d’obligatoire il
faudra refaire spécifiquement pour l’obligatoire.
- Celui qui a prier Ishaa avec Tayammum pourra prier Shaf’ et Witr : a condition de ne pas tarder et être
malade ou voyageur, pas résident en bonne santé.
- Pour le Tayammum en état de jannaba : il faut une intention spécifique qui non seulement de s’autoriser
un acte d’adoration (et non se purifier) mais en plus spécifié du fait d’être en état de grand hadath. Sinon
tayammum invalide ainsi que l’adoration qui aura été faites avec.

Commentaires:
- Le résident en bonne santé ne peux faire que des prières obligatoires avec son tayammum : pas de
surérogatoire sauf pour le malade ou le voyageur.
- Si la prière va sortir de son temps : il nous sera autoriser de faire tayammum car le temps de la prière
prévaut sur la purification (même si présence d’eau mais ne permet pas de la faire en son temps).

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Menstrues et Lochies – HAYDH & NIFAS


L’Imam Ahmed a mis neuf années à maîtriser ce chapitre. La difficulté compréhension de ce sujet variera
d’un Madhab à un autre. Maitriser ce chapitre est une obligation individuelle pour chaque femme, et c’est
une obligation communautaire pour les hommes [pour qu’il puisse l’enseigner aux femmes de leurs
familles].

1 - LES MENSTRUES / AL HAYDH

Al Haydh – Les Menstrues :


Linguistique : une chose qui coule.
Terminologique : sang, kodra ou sofra qui sort par lui-même (sans cause extérieur) des parties intimes de la
femme sans que la femme ne soit en état de maladie ou après accouchement.

Les types de sang selon la couleur :


- Rouge (dam) : considéré menstrues.
- Marron (kodra) : considéré menstrues sanss conditions*.
- Orange (sofra) : considéré menstrues sans conditions*.
- Rouge léger (istihadh) : considéré métrorragies.

*Ceci est l’avis officiel de l’école Malikite cité dans la Mudawanna, contrairement au Jumhour qui eux
estiment que Kodra et Sofra doivent être reliés au cycle en lui-même. Bien qu’al Baji et Maziri ont pris
l’avis du Jumhour en tant que Masshur, on s’en tiendra à ce qui est dans la Mudawanna.

Commentaires:
- Il n’y a pas de durée minimale pour les menstrues ni les lochies
- Pendant les métrorragies : il faudra prier, jeuner, et faire les adorations habituelles obligatoires.

Les femmes se divisent en 3 catégories :


- Mubtada’a - Celle qui les a pour la 1ere fois : durée maximum de 15j, au-delà c’est les métrorragies.
- Mu’tada - Celle qui les a déjà eu (a donc l’habitude1) : la durée de ses règles sera son habitude, et si ça
continue elle ajoutera 3 jours par période jusqu’à atteindre maximum 15j*.
- Al Hamila - Celle qui est enceinte : après 3 mois de grossesse, sa période sera de 20j maximum ; au-delà
de 6mois ça sera de 30j maximum [plusieurs avis dans le madhab sur le nombre de jour] ; avant 3mois, elle
prend le même statut que la mu’tada.

1Habitude : C’est le cycle maximum qu’elle a eu dans sa vie de manière générale, par exemple tous les
mois 7j, puis des fois 4, puis des fois 8 alors on prendra 8 comme étant son habitude de référence.

Commentaires :
*15j maximum - explication : son habitude est de 3j, elle a eu 3j de menstrues en janvier, février elle
considèrera 3j mais si ça continue de couler (rouge, orange ou marron) elle ajoutera maximum 3j et donc
au total 6j de menstrues, le 7eme jour ça ne sera plus des menstrues mais des métrorragies même si ça
coule. Puis vient mars ça sera donc 6j son habitude, elle pourra ajouter 3j si du sang coule toujours après les
6, ce qui fera 9max au total. Et ainsi de suite jusqu’à atteindre maximum 15 qui est la limite car tout ce qui
dépassera cela sera considéré comme métrorragies.
- Femme enceinte et menstrues : chez les Malikite, on considère que le sang de la femme quand elle est
enceinte est considéré comme menstrues, contrairement à d’autres avis.
- Métrorragies et actes d’adorations : j’insiste sur le fait que quand on est considéré en métrorragies on doit
faire les adorations habituelles, ce point est très important dans ce chapitre.

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Règle valable pour tous les cas:


Si l’écoulement s’arrête et reprend, elle comptera la somme des jours où elle a des écoulements qui sont
considérés comme menstrues tant que l’interruption n’est pas de 15j, et ce jusqu’à son habitude puis elle
réappliquera la règle des +3, car à partir de 15j d’interruption on est purifié et donc entrée d’un nouveau
cycle.

Exemples CLAIRES:
- Habitude 6j, 3j de règles puis 1j rien puis 2j sang puis 2j rien puis 5j sang - [13j total].
Comme vu précédemment, son cycle pourra durer maximum ‘habitude +3’ soit ‘6+3=9j’, ce qui dépasse
est sera considéré comme des métrorragies. Son cycle sera donc 3+1+2+2+1+3=9j de sang car le max c’est
9, et après ce neuvième jour c’est considéré comme des métrorragies. Et les jour où il y a eu « rien » elle
devra prier, elle se reconsidéra en menstrues quand elle verra le sang au minimum 15j après son
habitude+3 car elle sera dans un nouveau cycle à ce moment-là.
3j > 1j > 2j > 2j > 1j > +3j > 1j – [13j total] – rouge=menstrues / bleu= doit prier etc.
- Habitude 7j, 40j de règles puis rien - [40j total].
On prendra ‘habitude+3’ et donc 10j, puis elle sera considéré en métrorragie. Mais comme après 15j elle
entre dans un nouveau cycle, elle aura sa nouvelle habitude qui est 10 auquel on rajoutera 3j
7j > +3j > 15j > 10j > +3j > 2j - [40j total] – rouge=menstrues / bleu=doit prier etc.

Note : on additionne seulement les jour de sang pour compter jusqu’à l’habitude. Par contre après son
habitude, les +3j sont des jours d’observations (et donc on additionne pas seulement ceux avec du sang)

Ce qui n’est pas permit pendant les menstrues :


- Prier
- Jeuner : elle devra rattraper contrairement à la salat
- Accomplir Tawaf
- Toucher le Quran : exception pour la professeur ou celle qui révise le Quran; Mashhur est l’autorisation
sans condition pour la récitation
- Aller à la mosquée : on parle de l’endroit dans la mosquée où la prière est effectué, pas les salles
annexes.
- Avoir des rapports, ni être approché par la partie entre son nombril et genoux (non compris) : jusqu’à ce
qu’elle fasse le ghusl
- Répudier sa femme : qui est en état de menstrues (haydh).

Commentaires:
- Le ghusl si sa femme fait partit des gens du livre [pour avoir un rapport] : il lui sera demandé de faire le
ghusl. Cependant n'étant pas musulmane, il lui sera impossible de le faire car elle ne répondra pas à toute
les conditions, son ghusl sera quand même valide.
- Quand on ne connait pas une sagesse pour une chose on appelle cela « Al amr al ta’aboudi » : ceci est
le cas ici sur le fait qu’une femme rattrape le jeune mais pas la prière, bien que certains savants ont essayé
d’en trouver la sagesse par ijtihad.

2 - LES LOCHIES / AL NIFAS

Lochies – Nifas
Linguistique : L’accouchement
Terminologique : Ecoulement sanguin du a un accouchement

Règles relatives aux lochies :


- Les mêmes interdits s’appliquent que pendant les menstrues
- La période maximale des lochies est de 60j : si ça dépasse alors ça rentre dans le cas des métrorragies.
- Si les lochies s’arrête même avant accouchement : elle fera ghusl et reprendra les adorations
- Si les lochies reprennent après un arrêt [l’arrêt doit être de 15j minimum]: alors elle se considèrera dans un
nouveau cycle (si l’arrêt est moins de 15j alors on additionne et ça sera considéré comme la suite).
- Il sera autoriser de répudier sa femme : divergence dans le Madhab, certains voient cela détestable,
d’autres interdit comme les menstrues et d’autres voient cela autorisé

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Exemples CLAIRES :
- Habitude 13j, sang coule après accouchement 20j, puis rien 5j, puis 20j puis rien 5j, puis 30j – [80j total]
On additionnera les 20j+20j, on priera les 5, de même des derniers 30j on additionnera QUE 20j de ces 30
car au total on peut avoir qu’un maximum de 60j, par conséquent après les 20j des 30 il en restera 10j et on
priera même s’il y a du sang car c’est considéré comme des métrorragies ce qui donne :
20j > 5j > 20j > 5j > 20j > 10j – [80j total] - rouge=menstrues / bleu=doit prier etc
- Habitude de 5j, sang coule après accouchement 90j
La période est de maximum 60j, il y a donc 30j après mais nous avons dit que après 15j c’est un nouveau
cycle et on considère les métrorragies comme étant purifié puisqu’on peut prier etc. Par conséquent après
15j on considéra notre habitude +3j car c’est la règle qu’on a vu avant ce qui donne :
60j > 15j > 5j > +3j > 7j – [90j total] – rouge=menstrues / bleu=doit prier etc

Commentaire: Des informations complémentaires seront rajoutées dans l’épitre d’Ibn Achir vis-à-vis des
signes d’arrêts et autre détails.

Chapitre de la priere – BAB SALAT


« La première chose sur laquelle le serviteur est jugé le jour de la résurrection est la prière, si elle est bonne
les autres actes seront bons et si elle n'est pas bonne les autres actes ne seront pas bons » (Sahih Targhib)

L’auteur introduit ce chapitre en nous montrant l’importance de la prière, pour ainsi nous inciter à la faire
correctement et les grands mérites de cette dernière.
La prière est une lumière qui illumine le cœur du croyant qui réunit ces deux grands piliers:
- La piété, la concentration (khushu’)
- La jurisprudence, al fiqh

Celui qui prie avec concentration sans maitrisé les règles du fiqh a certes été trompé par le diable, de
même que celui qui maitrise parfaitement le fiqh de la salat, c’est-à-dire obligations sunnan et autres mais
quand il prie son cœur est distrait !

La prière – Salat
Linguistique : Lien, invocation, miséricorde
Terminologique : Adoration qui a un ihram, un salam ou un sujood (tilawa)

1 - LES TEMPS DE LA PRIERE

Le temps de la prière se divise en deux :


- Le temps Mukhtar/Ikhtiyari (temps normal hors exception) : c’est le temps dans lequel il faut prier
obligatoirement, en dehors de ce temps tu es pécheur si tu n’as pas d’excuse.
[salat valide – pas de péché]
- Le temps Dharouri (extension du temps pour cas de nécessité) : c’est l’extension du temps mukhtar pour
celui qui a une excuse, en dehors de ce temps-là on entre dans waqt el qadha.
[salat valide – petit péché si pas d’excuse]
- Le temps Qadha (rattrapage obligatoire) : c’est le temps qui après le dharouri
[salat invalide – grand péché - c’est une dette envers Allah qu’il faudra rembourser quand même]

Dans le Madhab Malikite il est obligatoire de rattraper ses salats même s’il y en a 10 ans [et plus à
rattraper]. L’imam Nawawi cite le consensus des 4 écoles à ce sujet

Les excuses pour retarder la prière dans son temps dharouri :


La mécréance – L’enfance (non pubère) – S’évanouir – La folie – Avoir ni d’eau ni de quoi faire Tayyamum –
Les menstrues – Les lochies – Le sommeil – L’oublie

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SALAT SOBH :
Subh > Isfar al a’la > [environ 45mns] Toulou’ shams
Attention : la lueur verticale n’est pas l’aube, c’est la lueur horizontale qui l’est.
C’est ce qu’on appelle Fajr kadhib vs Fajr sadiq.

SALAT DHOHR :
Zawal > Qamah [Salat Asr] > Ghouroub

SALAT ASR :
Qamah > Isfirar > [environ 45mns] Ghouroub

SALAT MAGHREB :
Ghouroub > Temps nécessaire pour remplir ses conditions [environ 15mns] > Subh

SALAT ISHAA :
Shafaq > 1er tiers de nuit > Subh (aube)

Terminologie des différents temps :


- Subh : lueur de l’aube qui apparaisse
- Isfar al a’la : premières lueurs, on peut distinguer les visage à quelques mètres
- Toulou’ shams : lever du soleil dès le début son début
- Zawal : zénith
- Qamah : l’ombre d’un objet est égale à sa taille
- Isfirar : soleil qui devient jaune/orangée, l’ombre d’un objet est égale au double
- Ghouroub : coucher du soleil
- Shafaq : disparition des lueurs rougeâtre du crépuscule

Commentaires:
- Calendrier et calcul : Qarafi cite le fait qu’on peut suivre les calendriers et le calcul des horaires de la
prières avec les outils modernes, suivre le Muadhan etc. Le problème est que contrairement à certains
pays, en France on n’a pas qu’un seul calendrier mais plusieurs, et on a les angles 12, 15, 18 degrés ce qui
ramène beaucoup de divergences et dissensions entres les musulmans. Il est donc important d’apprendre
le temps de la prière à partir des signes d’Allah car en se référant à ceux-là il n’y aura plus aucune
divergence [bien qu’en réalité ce n’est pas faisable dans tous les endroits, on utilisera a minima une
application fiable]
- Temps commun ikhtiyari entre dhohr et asr : Dhohr s’arrête à Qamah, et Asr débute à Qamah, il faut
savoir qu’il y a un court laps de temps commun où prier les deux est valide sans retard (10mns environ)
- Ghouroub : il faut que le soleil ait totalement disparu pas juste une partie.
- Pour calculer le 1er tier ou moitié de la nuit : on prend le temps entre Maghreb et Subh, car on estime
que la nuit commence à Maghreb puis vous faites le calcul (pas besoin d’être mathématicien).
- Subh est la prière obligatoire et Fajr la sunna : c’est une simple question de terminologie, sans plus.
- Attention au Fajr Kadhib : l’aube trompeur (lueur vertical) et l’aube véridique (lueur horizontal).

Temps détestable et interdit pour les prières surérogatoires


- Aube > Lever du soleil : DETESTABLE
- Lever du soleil > Appariation totale du soleil : INTERDIT*
- Appariation totale du soleil > Soleil élevé à la hauteur d’une lance : DETESTABLE
- Salat Asr > Disparition de l’extrémité du soleil : DETESTABLE
- Disparition de l’extrémité du soleil > Disparition totale du soleil : INTERDIT
- Disparition totale du soleil > Salat Maghreb : DETESTABLE
- Quand l’Imam s’assoit sur le Mimbar pendant Jumua : INTERDIT [on ne fait pas de salat de 2rakaat]

*Exception pour l’interdiction du matin : Sauf les prières accomplit habituellement mais qu’il a raté à cause
du sommeil et donc les rattrape au réveil, de même que la sunna du Fajr.

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Commentaires :
- Il n’y a pas de temps d’interdiction ou détestable pour les prières obligatoire
- Pas de 2 rak’at pendant Khotba Jumu’a : bien que d’autres ont argumentés l’inverse comme Ibn Abdel

Barr ainsi que le jumhour. On se base sur a’mal ahl madina avant tout

Tableau récapitulatif imagée:


C’est un tableau vraiment simplifié pour s’imager les choses, les temps interdits et détestable sont pas
totalement complet et précis
2 - LA PRIERE

Conditions de la prière :
- Taharul hadath : udhoo, ghusl ou tayammum.
- Taharul khabath : nettoyer le corps, ses vêtements et l’endroit (enlever les impuretés).
- Se couvrir la awra*: homme nombril genoux non inclus ; femme tout le corps sauf visage et mains.
- S’orienter vers la Qibla
- Ne pas parler : il s’agit ici des paroles du quotidien.
- S’abstenir de faire trop de mouvements : trop de geste annule, on verra ce qui est autorisé.

*Awra chez les Malikite :


Chez les Malikiya, nous avons deux types de awra, la forte (mughaladha) et la légère (mukhafafa), celui
qui priera avec sa awra mughaladha découverte sa salat sera INVALIDE, et celui qui priera avec sa
awra mukhafafa découverte tout en respectant la mughaladha, sa salat sera VALIDE mais il aura un
PECHER et il lui sera demander de recommencer s’il est toujours dans le temps [de la salat].

- Awra Mughaladha homme : partie intime et anus.


- Awra Mughaladha femme : bas de poitrine jusqu’aux genoux inclus.
- Awra Mukhafafa homme : nombril genoux non inclus.
- Awra Mukhafafa femme : tous le corps sauf visage et mains [plante des pieds non inclus].

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Commentaires:
- Divergence sur la parole : dans le sens où certains ne l’ont pas qualifiés comme piliers, mais l’ont rentré
dans les interdits qui annule la prière.
- En dehors de la salat il y a d’autres règles pour les awra : nous ne verrons pas cela ici. Il y a la awra
devant les mécréants, devant les musulmans, devant ceux d’un certains d’âge, la awra des esclaves, la
awra de la femme libre etc.
- Faida : Les Quraish faisaient le tawaf autour de la ka’ba nu, Allah nous a ainsi honoré par l’islam et ses
préceptes.

Prier avec un vêtement impur est autorisé sous conditions :


- S’il craint que le temps de la prière s’écoule
- A condition de ne pas trouver d’autres habits
- Qu’il n’ait pas à sa portée de l’eau : pour se purifier
- Interdit de retarder la salat parce que son vêtement est impur
- Celui qui n’a pas de quoi cacher sa Awra : il priera même sans vêtement [nu]

Commentaires : :
- Vêtement serrer et pantalon : détestable de prier avec vêtement très serré ou juste un pantalon pour
l’homme (on verra dans Ibn Achir pour le cas de la femme)
- La purification du vêtement est une obligation avec des exception et ceci est le Mashhur : bien que
certains ont dit que c’est une obligation dans l’absolu et d’autres ont dit que ça ne rentre pas dans
l’obligation et c’était simplement recommandé.

Se tromper sur la Qibla


- Quand on parle d’être face à la qibla, ceci concerne les pieds.
- Recommander de recommencer la salat s’il est toujours dans le temps mukhtar : méritoire mais pas
obligatoire
- Si le temps est passé ou que c’est une surérogatoire : il ne sera pas demandé de refaire sa salat.
- S’il s’est trompé par négligence de sa part : il faudra recommencer à titre obligatoire. L’excuse n’est
valable que si on n’avait pas la capacité de s’orienter correctement en direction de la qibla.

Règles chez les Malikite : Chaque fois qu’il est demandé à une personne de recommencer sa prière dans
son temps c’est seulement recommandé, et quand c’est demandé sans condition alors c’est obligatoire.

Piliers de la prière:
- Intention : spécifiant la prière.
- Takbirat al Ihram (dire Allah u Akbar) : selon sa capacité [car peut être muet, convertit etc].
- Etre debout en prononçant [l’Ihram] : spécifique à la salat obligatoire, car la surérogatoire on verra son
cas par la suite.
- Réciter la Fatiha : bouger la langue minimum – pour l’Imam et Fadh obligatoire , pas le Ma’mun.
- Etre debout en la récitant [La Fatiha]
- Effectuer le Ruku’ (inclinaison) : baisser son dos, et rapprocher mains des genoux [selon sa capacité].
- Se relever de l’inclinaison
- Se prosterner : Front sur sol , le reste des membres est recommandé mais pas obligatoire.
- Se relever des prosternations
- Observer un temps d’immobilité entre les étapes : c’est ce qui est appelé la quiétude.
- Se tenir droit dans la prière : sans exagérer.
- Faire les actes obligatoire dans l’ordre
- Le Salam finale : voix haute As Salam ‘Aleykum (avec AS au début c’est important) – chez Malikite 1 seul
taslim est obligatoire, pas le 2nd [ni le 3ème qu’on verra].
- La position assise qui accompagne le Salam

Les 3 catégories de personnes dans la prière:


- Al Fadh : celui qui prie seul.
- Al Ma’mun : celui qui prie derrière l’Imam.
- Al Imam : celui qui dirige la prière.

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Les temps de l’intention [cité par Dassuqi]


- En même temps que l’Ihram : valide et ceci est le mieux
- Après l’Ihram : invalide et donc ta prière aussi
- Un court moment avant la prière : valide
- Un long moment avant la prière tout en renouvelant : valide
- Un long moment avant la prière sans renouveler : invalide

Ibn Rush recommande de formuler [dans son cœur] pour l’intention :


- Quelle prière : pour les salat obligatoire c’est invalide sans
- L’objectif de se rapprocher d’Allah
- Précisé si elle est effectuée dans son temps ou si c’est un rattrapage
- Spécifier si c’est la prière du voyageur
- L’intention de sentir la foi
- L’intention d’être Imam : c’est obligatoire dans 4 cas qu’on verra dans Ibn Achir, et le ma’mun spécifiera
obligatoirement qu’il prie derrière l’imam

Commentaires:
- Réciter dans son cœur n’est pas valide
- Important d’apprendre Fatiha correctement : car c’est un pilier, on verra plus en détail dans la réparation
de la prière ce qui est une erreur, ce qui invalide, ce qui demande réparation
- La position debout : ce n’est que pour les prières obligatoires, les autres peuvent se faire assis mais avec la
moitié de la récompense.
- Marquer un temps assis entre les sujood : c’est aussi un pilier selon certains savants, Al Akhdhari considère
cela impliqué par les autres piliers c’est pour cette raison qu’il ne le cite pas.

Sunnan de la prière:
- Faire Iqama (second appel à la prière) : sunna que pour l’homme, toléré pour la femme.
- Reciter du Quran après Fatiha : même un verset cela suffit.
- Etre debout en récitant après Fatiha
- Reciter le Coran à voix basse et haute quand il faut : subh, maghreb et ishaa 2 unités début voix haute;
dhohr, asr , maghreb et ishaa 2 unités fin voix basse.
- Dire « Sami’Allahu liman hamidah » : pour l’Imam et Fadh, pas le Ma’mun – en se levant.
- Tous les Takbir de la prière (sauf celui de l’Ihram) : pendant les changements de positions.
- Reciter les 2 Tashahhud : Le 1er à la 2eme unité, le 2nd à la fin.
- La position assise qui les accompagne [les tashahhoud]
- Réciter la Fatiha avant la sourate : car elle peut être récité aussi après mais c’est détestable.
- Prononcer le 2eme et 3eme Salam : le premier Salam permet de sortir de la salat, si on est ma’mun on
peut aussi en faire un second devant pour saluer l’imam, et un troisième si quelqu’un est à notre gauche.
- Prier sur le Prophète ‫ﷺ‬: Salat Ibrahimiya.
- Se prosterner sur les 7 membres : nez, 2 mains, 2 genoux, 2 pieds [le nez va avec le front et compte pour 1
car il y a divergence s’il est obligatoire ou non avec le front]
- Placer une soutra* devant soit si on prie seul : Celui qui passe devant a un péché, mais si tu n’as pas mis
de soutra tu auras aussi un péché car tu auras été négligeant.

*Conditions de la sutra : aussi large que le manche d’une lance (5cm) – une coudée en hauteur (46 cm) -
est pur, stable - ne détourne pas le fidèle de la prière.

Voix haute et basse :


- Homme voix basse : minimum bouger lèvres/langue et maximum s’entendre soit même.
- Homme voix haute : minimum s’entendre soit même et quelqu’un a côté entend légèrement, pas de
maximum.
- Femme voix haute et basse : minimum est de bouger lèvre/langue, maximum qu’elle s’entend elle-
même. Si ça dépasse cela alors c’est interdit.

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Commentaires :
- « Le moyen prend le jugement du but » : c’est pour cela que la station debout prend le même statut que
la sunna si une chose est sunna et obligatoire si une chose est obligatoire.
- Prière surérogatoire voix haute : Witr, Shaf’ et les deux Aid ; voix basse Shaf’ ce qui dépasse 2 unités.
- Chaque takbir est une sunna individuelle de même que chaque sami allah liman hamida : délaisser 2
takbir par exemple revient à délaisser 2 sunnas et pas seulement une.
- Délaisser certaines sunnan implique directement en délaisser plusieurs : par exemple si on délaisse le
tashahhud, cela implique le délaissement de la position assise du tashahoud.
- Les trois salam ainsi que l’obligation de seulement une : c’est une spécificité des Malikite.
- Il y a divergence sur l’obligation du nez pour la prosternation : la divergence est tellement forte qu’on
dira à celui qui oublie de se prosterner dessus de recommencer s’il est toujours dans les temps de salat
(mais Mashhur sa salat reste valide).

Fadhail de la prière :
- Lever les mains dans Takbirat Ihram : Entre oreilles et épaules (pour concilier les nombreux avis).
- Dire « Rabanna wa lakal ham » : pour le Fadh et le Mamun.
- Dire Amin après Fatiha : à voix basse, pour le Fadh et le Mamun que ce soit prière voix haute ou basse.
Pas de Amin à dire pour l’Imam dans les prières à voix haute, mais dans celle à voix basse oui [Mashhur].
- Faire le Tasbih pendant ruku’ : ni nombre ni parole précise (Subhan Allah rabi al adhim etc).
- Faire des invocations dans Sujood : Subhan Allah rabi a’la en fait partie.
- Allonger la récitation dans Sobh et un peu moins dans dhohr.
- Raccourcir la récitation Maghreb et Asr.
- Dans Ishaaa une longueur médiane du soorate du Quran.
- La première soorate doit précéder la seconde dans l’ordre du Quran et la première récitation plus longue
que la seconde.
- Que les roukou’, sujood et position assise soient faites comme le Prophète ‫*ﷺ‬.
- Doua qunut : voix basse, dans salat subh à la 2nd rakaat avant le ruku’ (fatiha > quran > qunoot) [autorisé
après ruku’], on ne lève pas les mains, plusieurs formulations rapportés (chercher dans la sunna, avoir sa
propre formulation est autorisé).
- Invoquer Allah après le second tashahood, et qu’il soit plus long que le premier : la salat ibrahimiya
rentrera dans la longueur du 2nd tashahoud.
- Tourner la tête à droite en prononçant le Salam finale
- Bouger l’index de la main droite pendant tashahhud : de gauche à droite l’index

*Assez dur d’expliqué à l’écrit ou même à l’orale, il faut regarder sur YTB ou demander à un imam qui suit le
rite malikite. Il y a deux positions assises :
1 - fesse gauche sol, pied droit tendu avec pied gauche en dessous
2 – pieds droit dressé derrière sur la plante des pieds.

Récitation courte, longue, médiane :


Les savants utilisent comme repère ce qu’on appelle Al Mouffasal
- Longue : soorate d’une longueur de Hujurat à Abassa.
- Mediane : soorate d’une longueur de Abassa à Layl.
- Courte : soorate d’une longueur de Layl à Nass.

Commentaire:
- La femme dans le ruku’, sujood ou assise : elle devra faire en sorte de trouver des positions qui ne mettent
pas en valeur ses formes par pudeur même si elle prie seul, et donc ça ne sera pas forcément méritoire de
faire les positions comme sur les photos qui montrent « la meilleur façon » [qui sera donc spécifique à
l’homme].

Les choses détestable pendant la prière :


- Iltifat : regarder un peu partout, l’avis Mashhur est de regarder en face de soi.
- Fermer les yeux : sauf si c’est parce que il y a une chose haram auquel cas ça devient obligatoire.
- Dire la Basmala avant Fatiha ou le Ta’awudh (a’oudhou billah mina shaytan) : dans les salat obligatoire
détestable, c’est permis dans les surérogatoires.

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- Se tenir debout sur un seul pied : a moins d’être resté trop longtemps debout.
- Joindre ses pieds : qu’ils ne soient pas écartés moins que l’écart des épaules [de même pour le fait de
trop écarté].
- Mettre une pièce de monnaie dans sa bouche : tout ce qui distrait en générale et gène la récitation. Si
ça empêche la récitation et/ou takbir ihram alors la salat est invalide.
- Penser aux affaires mondaines et tout ce qui empêche la concentration : objet ou autre

Commentaires :
- Il y a plusieurs catégories de détestabilités chez les Malikite
- Divergence si la basmala fait partit de la fatiha : Mashhur chez les Malikite c’est que non.
- Pour sortir de la divergence on pourra faire des actes détestables : comme réciter la basmala, car
certaines des autres écoles la considère obligatoire sinon salat invalide, il faudra mettre l’intention que
c’est pour sortir de la divergence.

3 - LA PRIERE DU MALADE

La maladie qui permet de changer de position c’est celle qui cause du tort au corps comme une blessure,
ou ce pour quoi le fait de rester debout retarderait la guérison.
La prière obligatoire comporte 7 postures dont 4 obligatoires et 3 recommandés.

4 Obligatoires dont l’ordre est à respecter impérativement :


- Se tenir debout sans s’appuyer*
- Si pas possible, se tenir debout en s’appuyant contre une chose : pure ou quelqu’un s’il est en état de
purification.
- Si pas possible, s’asseoir sans appui : la position assise qui est préférable est la position en tailleur.
- Si pas possible, s’asseoir en s’appuyant

*On parle de s’appuyer dans le sens où si l’on retire cette chose, il tomberait ; pas juste le fait d’avoir le
coude collé au mur ou autre support de ce type qui eux sont détestable et n’annule pas contrairement au
premier cas.

On ne peut passer de l’une à l’autre que si on a l’incapacité de ce qui est en haut dans l’ordre, celui qui ne
respecte pas cela alors sa prière est invalide [comme le fait de s’asseoir alors que tu peux faire debout]

Commentaires :
- Si tu peux prier une rakaat debout, puis le reste assis : alors tu feras ainsi.
- Si tu te sent mieux pendant la salat, alors tu reprendras l’ordre d’en haut pendant la salat.
- Ruku’ et sujood à faire sinon il faudra imiter les mouvements : avec le sujood plus marqué que l’imitation
du ruku’ pour différencier [on fait cela avec sa tête, selon ses capacités bien sur].
- Il est meilleur de prier totalement assis : que partiellement assis et partiellement debout

3 Recommandées qui concernent celui dans l’incapacité de respecter les précédentes postures :
- S’étendre sur le côté droit : visage et corps face à la qibla.
- Si pas possible, s’étendre sur le côté gauche : visage et corps face à la qibla.
- Si pas possible, prier couché sur le dos : buste relevé, visage face à la qibla.

Ici l’ordre est préférable mais pas obligatoire.

Pour les prières surérogatoires :


- Autoriser de prier assis même sans excuse: Il n’aura que la moitié de la récompense [pour celui qui avait
la capacité de prier debout mais ne l’a pas fait]
- Le fidèle peut commencer la prière assis ou levé (ou inversement) sauf s’il a eu une intention au début :
par exemple l’intention de la faire debout puis a changé d’intention [il lui sera interdit de s’asseoir]
Exemple: Tu commences Tarawih debout sans l’intention de la compléter debout, tu pourras t’asseoir au
milieu. Mais si tu commences avec l’intention de la faire totalement debout et pas assis, alors tu t’en tient à
ton intention.

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Le rattrapage de la prière – QADHA SALAT


Le Rattrapage - Al Qadha
C’est le fait d’effectuer une adoration en dehors de son temps
Les dettes dans les adorations (prière, jeune, zakat) font parties des responsabilités que l’on a à l’égard
d’Allah.

Quelques règles sur le rattrapage


- Le délaissement de la prière nécessite un repentir en dehors du rattrapage.
- Obligatoire de rattraper les prières manquées : volontaire (paresse, flemme), involontaire (sommeil,
oublie), les prières invalides (sans ablution, condition mal remplit), même si c’est 10ans et plus.
- Elles doivent être rattrapées comme elles auraient dû être faites au moment manquées : si tu étais
résident tu rattrape comme telle, si tu les as ratés en voyageurs tu les rattrapes comme la salat voyageur
[que tu sois en voyage ou résident au moment du rattrapage].
- Celui qui a des salats obligatoire à rattraper, il lui sera interdit de prier des surérogatoires tant qu’il n’a pas
remboursé cette dette : Ni doha, ni tarawih. Il pourra toutefois prier Shaf’, Witr, Fajr, Aid (les 2), khussouf,
kussuf et salat istisqa.
- Il est permis de rattraper les prières à toutes heures : que ce soit temps interdit ou détestable.
- Permis de rattraper en groupe : si c’est la même prière à rattraper.
- Celui qui ne sait pas combien il a à rattraper, il devra alors estimer un minimum : qui englobera avec
certitude le nombre à rattraper.

Commentaires :
- Les prières obligatoires ont beaucoup plus de mérites et de récompenses que les surérogatoires : si tu
veux prier tarawih, fait le chez toi et fait des 2 rakaat avec l’intention de rattraper tes Fajr manqués, cela te
sera plus utile que prier la prière de tarawih en elle-même.
« Il n’y a pas de choses meilleures avec lesquelles le serviteur se rapproche de Moi si ce n’est ce que j’ai
rendu obligatoire » (Hadith Qudsi – Bahr zakhar 15/270)
- Le rattrapage concerne celui qui était musulman : car les prières qui doivent être rattrapées sont toutes
les prières qui n’ont pas été effectuées alors que la personne remplissait les conditions d’obligation de la
prière (musulmane, pubère, pas en état de menstruation ou lochies, ni atteint de folie, et avoir eu à sa
disposition de quoi se purifier).

Ordre de rattrapage et son importance :


- Si un petit nombre de prière à rattraper, on doit les rattraper avant l’actuel sinon la prière est invalide si
c’est prière qui a un temps commun et haram si le temps n’est pas commun.
- Si un grand nombre de prière à rattraper, il sera seulement préférable de les rattraper dans l’ordre : ça
reste obligatoire pour ceux dont le temps commun est présent sinon invalide.

Le petit nombre est considéré par 4 et moins pour Al Akhdhari, mais l’avis Mashhur c’est 5 et moins.
Tout ce qui dépasse 5 est considéré comme un grand nombre.

Exemples:
L’exemple 1 est valable pour un petit et grand nombre, l’exemple 2 seulement petit nombre
1 - Si tu arrives à Asr et tu n’as pas prier dhohr alors tu les prieras dans l’ordre dhohr puis Asr, même si le Asr
doit sortir de son temps dharouri car sinon c’est invalide. [Dhohr et Asr ont un temps commun]. Si par contre
tu ne t’es souvenu que après Asr, alors tu prieras Dhohr et il te sera seulement recommandé de refaire Asr.
2 - Si tu arrives à Dhohr et tu n’as pas prier Subh, alors tu prieras dans l’ordre Subh puis Dhohr sinon tu
commettras un péché bien qu’en faisant l’inverse ça reste valide car c’est pas une condition de validité.

Négligence dans le rattrapage :


- Il faudra rattraper l’équivalent de 5 prières par prière (25) minimum : pour ne pas être considéré comme
négligeant [avis faible, adopté par Al Akhdhari]
- Il faudra rattraper l’équivalent de 1 prière par prière (5) minimum : pour ne pas être considéré comme
négligeant [avis Mashhur 1, adopté par Ibn AbiZayd, Ibn Rushd]
- Il faudra rattraper l’équivalent de 2 prière par prière (10) minimum : pour ne pas être considéré comme
négligeant [avis Mashhur 2, adopté par Dassuqi]
- Il faudra utiliser tout son temps libre pour rattraper les prières [avis faible]

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Chapitre correction de la prière – BAB SAHWOU


Al Qarafi a dit: « Se rapprocher d’Allah en corrigeant sa prière est meilleur que recommencer sa prière
depuis le début ». Al Akhdhari est une référence dans ce chapitre, même dans les niveaux avancées ce
chapitre n’est pas aussi bien traité au point où de nombreux savants l’ont ajoutés à leur propre livre, ou soit
l’ont expliqués de manière très détaillées.

Sahwou
Linguistique : être dans un état déconcentré
Terminologique : corriger la prière en ajoutant deux prosternations
Statut : Sunna Wajiba [plusieurs avis mais celui-ci est le Mashhur puisqu’elle réunit entre les avis car la
délaisser peut être sunna et dans certains cas cela va annuler ta prière]

Cas du sujood sahwou :


L’oublie – L’ajout – Le doute

Sunnan Khafifa : Action simple préférable


Sunnan Muakkada : Action qui a les caractéristiques de Sunnan et d’obligation1 ou Action qui a est composé de
plusieurs khafifa2.

Les Sunnan Muakkada sont au nombre de 6 :


Takbir du ‘id1 – Voix basse pour Fatiha1 – Voix haute pour Fatiha1 – Tashahoud avec l’assise2 – Récitation de la
soorate avec la position debout avec la voix haute2 – Récitations de la soorate avec la position debout2

Les Sunnan Khafifa sont au nombre de 8 :


Soorate après Fatiha – Sami Allah liman hamida – Tashahoud seul – Takbir [hors ihram] – Voix haute pour la
soorate [Subh/maghreb/ishaa] – Voix basse pour la soorate – Assise pour le tashahoud
Divergence*: Réciter à voix basse pour la soorate [Asr/dhor] – La position debout pour la soorate

*Le Mashhur c’est de les considérer comme sunna Khafifa, on se basera donc sur ça pour la suite.

Commentaires:
- Le sujood sahwou ne s’applique que pour l’ajout ou l’oublie involontaire : et non le volontaire
- Cette catégorisation des sunnan et des terminologies va varier de savant à un autre : ou même d’un
professeur à un autre.
- Ce qui est dans muakkada et khafifa ne se répète pas : c’est juste que dans muakkada c’est la somme
pour certains cas qui sont khafifa.

1 – L’OUBLIE – SUJOOD QABLI


- Toute omission devra être réparée par 2 prosternations avant le Salam :
Tashahoud 2 > Salat ibrahimiya > Prosternation > Se redresser > Prosternation > Se redresser > Tashahoud 2
> Salam

Oublier le sujood qabli :


- Le fera s’il s’en rappel peu de temps après
- Si temps trop long [a déjà quitter la mosquée ou l’endroit où il a prié] : sujood annulé (il n’aura plus à le
faire).
- Prière valide si le statut du sujood sahwou était recommandé, invalide s’il était obligatoire.

Sujood Qabli est une recommandation et une obligation selon les situations que nous verrons par la suite,
la délaissé quand elle a le statut d’obligation rend ta prière invalide.

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Commentaires:
- Divergence sur le Tashahoud après le sujood sahwou : il sera simplement préférable de le faire que ce
soit dans le cas d’un sujood ba’di ou qabli bien que le Mashhur c’est de le faire.
- La signification de temps court : c’est le temps d’être toujours à la mosquée, ou d’être toujours dans
l’endroit où l’on prie.

2 – L’AJOUT – SUJOOD BA’DI


- Tout ajout devra être réparé par 2 prosternations après le Salam (et on fera un 2nd tashahoud et salam) :
Salam > Prosternation > Se redresser > Prosternation > Se redresser > Tashahoud 2 > Salam

Oublier le sujood ba’di :


- Le fera s’il s’en rappel : même si c’est après des années.
- Prière valide même sans.

Sujood ba’di n’est pas une obligation et celui qui le délaisse sa prière sera toujours valide, mais préférable
de le faire car cela permet d’humilier le diable.

Cas d’ajout et d’oubli dans la même prière


La règle c’est que l’oublie prévaut

3 – LES REGLES VIS-A-VIS DU SUJOOD SAHWOU

Règles spécifiques au sujood sahwou [à apprendre par cœur pour la maitrise] :


- Ijma’ des 4 écoles que le sujood si on le fait avant ou après le Salam reste valide : c’est préférable de
respecter ce qui a été cité et donc si c’est un oubli avant, si rajout après
- Le manquement rend le sujood qabli préférable avant le Salam finale.
- L’ajout rend le sujood ba’di préférable après le Salam finale.
- Le manquement devance sur l’ajout : on fera ainsi le sujood qabli mais pas ba’di avec.
- Le sujood ba’di n’est que préférable mais pas obligatoire : prière restera valide.
- Le sujood sahwou ne s’effectue qu’une seule fois (2 sujood) dans la prière : pas plus
- Celui qui ajoute ou omet VOLONTAIREMENT sa prière est invalide et il ne pourra réparer avec sahwou.
- Délaisser le sujood qabli quand il est obligatoire invalide la salat : c’est chapitre qui suit.
- Faire le sujood sahwou sans aucune raison invalide la salat si c’est un qabli, et si c’est un ba’di ça sera
haram mais la prière restera valide.
- Pas d’invocation après le tashahoud du sujood sahwou : ça n’invalide pas mais à éviter c’est détestable.
- Le Mustankah (celui qui a des waswas) aura des règles spécifiques
- Celui qui a plus d’1 doute par jour il est considéré comme Mustankah
- Réparer la prière est meilleur que la recommencer

Commentaires:
- Ces règles ont été rassemblé par Qarafi : car Akhdhari a plutôt présenter les choses avec des cas
pratiques
- C’est mon istilah personnel de dire que sujood qabli c’est pour le manque et sujood ba’di pour l’ajout :
car en soit comme vu dans règles 1 et 2, si tu oublies et tu fais un sujood après il est considéré valide. Ça
permet d’être moins emmêlé dans mon cerveau donc je fais ça pour faciliter la compréhension.

3 - QUAND SUJOOD SAHWOU EST OBLIGATOIRE :

- Rouge : Interdit d’effectuer sujood sahwou [1khafiya ou 1fadhila]


[Salat invalide si tu as fait le sujood qabli, et si tu as fait le ba’di valide mais péché].
- Vert : Recommandé d’effectuer sujood sahwou [1pillier*, 2khafifa ou 1muakkada*]
- Jaune : Obligatoire d’effectuer sujood sahwou sinon prière invalide [+2khafifa ou +1 muakada]

*Pilier : oublier un pilier INVALIDE la salat, ici c’est le cas où t’oublies puis tu rattrapes le pilier et que tu
corriges à la fin l’ajout que tu as fait, pas le fait de remplacer ce pilier oublié par le sujood sahwou.
*La 5ème sunna Muakkada compte pour 3 khafifa : donc sujood sahwou obligatoire

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Commentaire:
- Délaisser une Khafifa et une Muakada : on rentre dans l’obligation en jaune.

4 – REGLES ET CAS PRATIQUES :

Catégorie générale :
- Les sujood sahwou (qabli & ba’di) ne réparent pas l’omission d’un acte obligatoire.
- Celui qui a oublié une fadhila n’est pas tenu de faire sujood sahwou.
- Soujoud sahwou (qabli) ne se fait que si l’on oublie 2 sunnans khafifa ou plus.
- Celui qui oublie 1 seule sunnan khafifa ne sera pas tenu de faire sujoud sahwou sauf si cela concerne la
récitation à voix haute ou basse.
- Celui qui récite à voix basse dans une salat à voix haute fera sujood qabli.
- Celui qui récite à voix haute dans une salat à voix basse fera sujood ba’di.

Catégorie de la parole :
Parole volontaire :
- Parole qui ne fait pas partie de la prière : prière invalide.
Exemple: dire Bonjour
- Parole qui fait partie de la prière : prière valide mais acte détestable.
Exemple: réciter du quran en sujood
- Parole pour corriger la prière : grande quantité annule, petite quantité salat valide.
Exemple: dire à l’imam que son vêtement a une impureté car nous sommes les seuls à le voir derrière
Parole Involontaire :
- Parole qui ne fait pas partie de la prière : petite quantité salat valide, grande quantité salat invalide.
- Parole qui fait partie de la prière : prière valide, aucune detestabilité.

Commentaires :
- La petite quantité et la grande quantité dépend du ‘urf (l’usage) : vous savez vous-même ce qui est une
petite quantité et ce qui est une grande quantité.
- Parole faisant partit de la prière : ça veut dire des mots qu’on utilise habituellement dans la salat comme
les formules, ou des mots du quran.

Catégorie du rajout de pilier :


Rajout volontaire : prière invalide.
Rajout involontaire : dépend de la quantité
- Grande quantité : prière invalide.
- Petite quantité : prière valide mais sujood ba’di à faire.

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Cas pratiques :
- Celui rajoute une raka’t ou deux fera sujood ba’di.
- Celui qui oublie une rakaat ou plus : s’il s’en rappel après un court moment il la rattrape puis fait sujood
ba’di. S’il se rappel après un long moment il devra refaire sa prière qui est invalide.
- Celui qui rajoute l’équivalent de sa prière dans sa prière : salat invalide.
Exemple: tu as as subh qui fait 2 rakaat, si tu te trompes et tu fais 4 rakaat elle sera invalide. Pour maghreb il
y a une exception ça sera 4 rakaat de rajout et non 3
- Celui qui commet un ajout et fait le sujood sahwou avant taslim au lieu du ba’di : il n’y a pas de péché,
de même s’il l’oubli, de même s’il le fait même 1an après s’en être souvenu.

Commentaire:
- Pourquoi celui qui oublie une rak’a puis la rattrape fera le ba’di et pas le qabli ? Car en réalité en sortant
de la salat pendant la 2nd unité au lieu de la 4ème par exemple il aura rajouté un Salam. De plus il devra re-
rentrer dans la prière avec un nouveau takbir Ihram s’il s’était déjà levé et déplacé ou s’il était sorti de la
prière et donc cela fait que ce sont des ajouts et non des omissions.

Catégorie du doute :
Douter d’une chose revient à l’avoir délaisser
- Celui qui doute sur le nombre de rakaat, se basera sur le nombre dont il est sûr puis sujood ba’di.
Exemple: tu doutes d’être à la 2eme ou 3ème rakaat, tu feras comme si tu es à la 2nd.
- Celui qui doute sur le Salam finale : il devra le faire immédiatement s’il est toujours assis (sans faire sujood
sahuw) ; s’il s’est levé ou s’est détourner de qibla il revient et fait le Salam puis un sujood ba’di pour les
mouvements ajoutés ; si c’est après un long moment alors la prière sera invalide.

Catégorie des waswas :


- Aussi appelé Mustankah : il est considéré malade.
- Condition de la maladie : doute +1 fois par jour.
- Son doute n’est pas avérée par conséquent il ne le prend pas en compte.
- Qu’il ait omit ou ajouté : il fera seulement sujood ba’di pour humilié sheytan.
- Même s’il ne fait pas de sujood sahwou (ba’di ou qabli) : il n’y a pas de soucis pour son cas
- S’il refuse ce remède et se base quand même sur ses doutes pour faire le qabli ou autre alors sa prière
restera valide mais cette personne risque d’augmenter sa propre maladie.

Commentaire: Les savants disent qu’il n’y a de remède contre le doute maladif si ce n’est de l’ignoré.

Catégorie des actes détestables [qui ne nécessite pas sujood sahwou] :


- Réciter à voix haute le qunoot.
- Réciter plus que fatiha après la 2nd rakaat.
- Celui qui prie sur le Prophète ‫ ﷺ‬quand il entend son nom alors qu’il est en prière
- Réciter plusieurs soorate après Fatiha.
- Lire une bout de soorate puis passer à une autre bout d’une autre soorate.
- Réciter une partie de soorate sans la finir.

Catégorie de la Fatiha :
- Divergence : Celui qui prononce Al Fatiha volontairement plus d’une fois annule sa prière.
- Si c’est fait de manière involontaire il fera le sujood ba’di et sa salat sera valide.
- Concernant celui qui oublie de réciter la soorate après Fatiha et est au ruku’, il ne reviendra pas debout
pour réciter la soorate car la règle dit « on ne revient pas d’une obligation vers une sunna ».

Commentaire :
- Comprendre la divergence sur Fatiha : la Fatiha est un pilier et le rajout d’un pilier annule la salat, mais en
même temps c’est une partie du Quran et la récitation du Quran est légiférer. Les deux avis sont Mashhur
mais dans la précaution on prendra l’avis de l’auteur qui est que cela annule.

Catégorie de la récitation voix haute/basse :


Ne pas respecter la récitation à voix haute ou basse selon les situations
- Si on s’en souvient avant le ruku’, on recommencera la récitation (fatiha et/ou soorate)
- S’il s’agissait de la soorate seulement, on ne fera aucun sujood sahwou [si on a recommencer avec
bonne intonation].

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- S’il s’agissait de Fatiha on fera un sujood ba’di pour réparer [si voix haute alors que basse]
- Si l’on s’en souvient après le ruku’, on ne reviendra pas d’une obligation vers une sunna mais on fera un
sujood sahwou (revenir au cas générale pour savoir si c’est ba’di ou qabli selon voix haute ou basse).

Commentaires :
- Ici la fatiha est compté comme sunna muakkada et non pas comme pilier : car rappelons l’ajout d’un
pilier annule la prière (et divergence vu précédemment sur Fatiha), mais ici c’est la récitation de la Fatiha
à voix haute ou voix basse qui est concernée et non la Fatiha en elle-même.
- Quand on dit pas de sujood sahwou s’il s’agissait de la soorate : c’est dans le cas où tu oublies la
récitation à voix haute/basse dans une seule rak’at, si tu l’oublies dans plusieurs ca additionnera les sunnan
khafifa et donc ça deviendra recommandé voir obligatoire selon les cas.

Catégorie du silence, sourire, rire et pleur:


- Silence : si il est court la salat est valide, si c’est long salat invalide.
Exemple: tu pries et tu te met en pause pour écouter quelqu’un pendant 10mns, ça annule ta prière.
- Rire : annule la prière s’il y a du son que ce soit volontaire ou non.
- Sourire : détestable mais salat valide.
- Pleurer pour autre qu’Allah : annule la salat si du son est émis [pleurer pour les problème de dunya rentre
dedans].

Catégorie de l’oublie au milieu de salat [Tashahoud 1]:


Celui qui oublie l’assise accompagné du tashahoud [correspond à 1muakkada composé, soit 2 khafifa]
- Si ses mains et ses genoux ne se sont toujours pas décollés du sol alors il le fait à ce moment.
- Si ses mains et ses genoux se sont décollés du sol, il ne revient pas dessus et fera sujood qabli.
- Si malgré ça il s’est levé mais décide de revenir, il fera le sujood ba’di à la fin pour avoir ajouté.

Commentaire:
- On a vu que délaissé une obligation pour revenir vers une sunna annule l’acte : en réalité quand il est
debout l’obligation c’est la récitation de Fatiha combiné à la position debout qui est compté comme
obligation, donc tant qu’il a pas fait cela, revenir n’annulera pas sa prière.

Catégorie du soupir, éternuement et bâillement :


- Soupir : involontairement on fera sujood ba’di, si volontaire salat annulé [soupire= pfouu avec de l’air].
- Eternuer : Ne dira pas Al hamdoulillah et pas besoin de sujood sahwou, prière restera valide [divergence
certains ont dit ça annule s’il dit hamdoulillah et donc à éviter fortement].
- Bâillement : Mettre la main devant sa bouche, si salive il l’essuie et ne crache pas pour éviter qu’un son
sorte et que ça annule sa prière car cela rentrera dans la parole volontaire.

Catégorie doute vis-à-vis des ablutions :


- Celui qui doute dans sa prière s’il a les ablutions, il continuera sa prière à condition que la forte
supposition (+75%) ou la certitude lui revient (100%).
- Si le doute persiste pendant toute sa salat, cela sera traité dans des niveaux plus avancées car il y a
beaucoup de détails à voir chez les Malikite.

Catégorie du regard volatile :


- Celui qui regarde à gauche à droite : ceci est détestable sauf s’il y a un besoin, mais pas de sujood
sahwou à faire.
- S’il se détourne totalement de la qibla : salat invalide même s’il y avait un besoin [détourné= être à dos].

Catégorie des péchés à l’intérieur de la prière :


- Celui qui commet des péchés : comme porter la soi, l’or, voler, regarder une chose haram, sa prière
restera valide mais il aura le péché en question.

Catégorie des erreurs dans la récitation :


- Parole étrangère au Quran : on fera le sujood ba’di pour l’ajout [on parle d’une parole mondaine qui ne
fait pas partit de la salat].
- Parole présente dans le Quran : pas du sujood sahwou, si c’est volontaire c’est détestable et si c’est
involontaire il n’y a pas de mal. Par contre si ça change le sens c’est préférable de faire un sujood ba’di.
Exemple: Confondre kafirun et muminun > sujood ba’di

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Catégorie de l’endormissement, gémissement de douleur et raclement gorge :


- Sommeil léger : pas de sujood à effectuer, si lourd à refaire car ablution annulé.
- Gémir de douleur : par nécessité la salat est valide et donc pas de sujood, mais sans nécessité invalide la
prière [car parole volontaire].
- Raclement de gorge : pardonné par nécessité, si il fait humhum pour prévenir quelqu’un c’est seulement
détestable. En réalité aucun son n’est sorti en faisant cela c’est pour ça que cela n’annule pas la salat.
- Dire « Subhan Allah » : Si c’est pour faire remarquer à l’Imam une erreur c’est recommandé voir
obligatoire selon les cas. Si c’est pour prévenir quelqu’un qui t’appelle que tu es en prière c’est détestable.

Catégorie de l’oublie pendant la récitation :


- Si tu oublies un verset de soorate [post-Fatiha] : tu pourras sauter les versets ou soit aller en ruku’ si tu ne te
souvient toujours pas. Prendre le mushaf pour lire est détestable dans ce cas-là.
- Si tu oublies Al Fatiha [une partie ou complètement] alors prendre un Mushaf te sera obligatoire, mais si
trop de mouvement cela annulera ta prière.
- Si tu oublies juste 1 ou 2 versets de Fatiha, cela reste valide mais il faudra faire sujood qabli.

Commentaire :
- Al Fatiha est un pilier et donc comment concilier le délaissement de la partie d’un pilier comme validant
la prière ? C’est simple en réalité il y a divergence dans le Madhab car certains disent que c’est tout fatiha
qui est pilier, et d’autres ont dit, et ceci est l’avis du Mashhur, qu’il faut réciter la majeure partie d’Al Fatiha
et cela validera le pilier.

Catégorie corriger quelqu’un dans la prière :


- Si tu corriges un prieur autre que l’Imam, ta salat est invalide.
- Si tu corriges l’imam c’est autorisé à 2 conditions : il ait un oubli, ou qu’il s’est trompé d’une chose qui
change le sens.
- Penser à la dunya diminue la récompense dans sa salat.

Catégorie empêcher les gens de marché devant soit et la prosternation du front au sol :
- Ne pas laisser passer quelqu’un devant : si tu l’empêche avec ta main il n’y a pas de soucis.
- Celui qui se prosterne sur une partie du front : ceci est valide, mais si ce que tu portes est plus épais que 2
tours de turban alors ta salat est invalide car il n’y aura pas eu de prosternation puisque parmi ses
conditions il y a le fait qu’on sente le sol et que notre front soit stable. Ceci est valable pour les bonnet
comme pour les tapis trop épais, il faut donc faire attention et respecter ce qu’est une prosternation.

Catégorie vomissement et reflux :


- Pas de sujood sahwou pour celui qui vomit ou à des reflux : sauf si ça touche ton vêtement car dans ce
cas tu seras entrain de prier avec une impureté en connaissance de cause, et il sera demandé de refaire
selon les cas cités dans le premier chapitre sur le khabath et les vêtements.

Catégorie des erreurs du Ma’mun [suiveur de l’imam]:


- L’imam est garant pour ceux derrière qui le suivent, par conséquent celui qui oublie ou ajoute quelque
chose derrière l’imam, il n’aura rien à faire [valable pour les sunnan ou fadhail uniquement].
- Si l’ajout ou l’oublie concerne un pilier, alors ceci prend un autre jugement qu’on verra par la suite.
- Si l’Imam a fait une erreur et fait sujood sahwou, on détaillera les cas où il faut le suivre ou non par la suite
aussi.

Catégorie de l’oublie d’un pilier du ma’mun [suiveur de l’imam] :


- Celui qui oublie le ruku’ dans la 1ère unité : si l’imam est déjà relevé du ruku’, celui qui prie derrière est
considéré comme « MASBUQ », il devra annulé la 1ère unité de prière car elle ne sera pas valide, mais après
sa prière il en rajoutera une autre.
- Celui qui oublie le ruku’ dans autre que la 1ère unité : si l’imam est pas encore relevé du 2ème sujood, que
le prieur derrière était dans ses pensées et donc il a toujours pas fait le ruku’, si il a le temps de tout
rattraper et être en sujood en même temps que l’imam alors il le fait. Par contre s’il n’a pas le temps et que
l’imam c’est déjà lever du second sujood (front levé), alors il devra annuler cette unité et en rajouter une à
la fin.
- Délaisser ou oublier le sujood quel que soit l’unité : s’il peut rattraper l’imam AVANT le ruku’ de l’unité
suivante alors il n’aura pas de sujood sahwou à faire. Mais s’il n’a pas réussi à rattraper avant le ruku’
suivant il devra délaisser l’action qu’il faisait, suivre l’imam, annulé sa rakaat et la refaire à la fin.
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[quand on dit avant le ruku’, c’est le moment où il relevé sa tête du ruku’ et non quand il la baisse]
- Celui qui doute s’il a oublié sujood ou ruku’ : même s’il arrive à rattraper l’Imam selon ce qui est cité
précédemment, il fera sujood ba’di car il aura peut être fait un ajout dans sa prière. [car douté de l’oublie
du sujood ou ruku’ lui OBLIGE à les faire].

Commentaire:
- Ca peut sembler difficile de se dire comment quelqu’un peut oublier ruku’ ou sujood alors qu’il prit avec
les gens : il se peut que la personne soit tête en l’air, ne fasse pas attention et/ou soit dans ses pensées.
Mais il est vrai que ce cas de figure est assez rare, moi-même je n’y ait jamais eu à faire ni le voir de mes
yeux.

Catégorie protection d’un danger :


- Geste en petite quantité : il n’y a pas de mal à cela, comme le fait de tuer une bête même un serpent.
- Geste en grande quantité : cela annule la salat même par nécessité, de même que tourner dos à la
qibla par nécessité

Catégorie du doute dans Shaf’ et Witr :


- Douter d’être dans la 2ème rakaat du shaf’ ou à celle du witr : on se base sur sa certitude et donc on
considèrera être dans la second rak’at du shaf’.
- Faire shaf’ et witr à la suite : ceci est préférable et laisser du temps entre les deux est détestable.

Commentaire :
- L’auteur cite ce cas, pourtant c’est du déjà vu précédemment : c’est parce que il y a un hadith qui dit
qu’on ne doit faire qu’un seul witr, et il se peut que certains de par ce hadith ne vont pas recommencer et
se baser sur leur doute pour éviter de faire un second witr. Or l’aspect détestable va sauter dans le cas
présenté par l’auteur.

Catégorie de la réparation du Masbouq [celui qui rattrape l’Imam] :


- Le masbouq qui rattrape l’imam dès le premier ruku’ [avant qu’il ne se relève] : il n’aura aucune unité à
refaire et par conséquent fera le même sujood sahwou que l’imam [s’il en fait].
- Le masbouq qui a fait moins de 1 unité avec l’Imam : il ne fera pas de sujood sahwou avec l’imam, s’il le
fait volontairement ca ANNULE sa prière, si c’est involontaire ou par oublie alors ce rajout nécessitera un
sujood ba’di après avoir rattraper les rak’at manqué.
Exemple : Faire moins d’une unité, c’est-à-dire que t’es venu à la mosquée et l’Imam était déjà à la 4ème
rakaat et tu l’a rattraper à ce moment [après ruku’ de la 4ème]
- Si le masbouq a fait au moins 1 unité : il devra faire le sujood sahwou qabli avec l’imam car il est dans
l’obligation de le suivre. Il ne fera pas le sujood ba’di avec l’imam sinon cela annule sa salat si c’est
volontaire, si c’est involontaire il rajoutera un sujood ba’di après le rattrapage. Il faut faire le sujood ba’di
après le rattrapage des rakaat si l’imam l’a fait à la fin de la prière (juste on rattrape pas avec lui).
Exemple : Prière de 4rakaat, tu arrives à la 3. L’imam fait sujood ba’di à la fin car il a fait un ajout, toi tu ne
le suivra pas mais par contre après avoir rattrapé tes 2 rak’at manquées tu fera un sujood ba’di même si toi
tu n’as rien rajouter. Si maintenant l’Imam a fait le qabli, là par contre tu le suit mais à la fin après rattraper
tu rajoutera un ba’di aussi.
- Si le masbouq a un oubli ou un ajout, il sera comme le fadh et non comme le ma’mun : il devra donc
faire sujood sahwou car l’imam ne sera pas garant pour lui comme le Ma’mun
- Si l’imam a un ajout : le masbouq fera sujood ba’di que après rattrapage des rak’at. Si dans cette même
salat le masbouq a un manquement, alors l’oublie devance sur l’ajout et le masbouq devra faire le qabli
même si l’imam lui fait le ba’di (mais on a vu que le faire avant ou après taslim finale est juste à titre de
préférence donc s’il le fait après pas de soucis).
- On devra obligatoirement en tant que masbouq toujours rattraper le sujood sahwou de l’imam car qu’il
l’ait fait pour un ajout ou un oubli on connait pas la raison, et si on le délaisse alors que l’imam l’avait fait
pour un oubli on aura annulé notre prière selon ce sur quoi était porté l’oublie.
- Avis mashhur quand l’imam fait sujood ba’di, c’est attendre la fin [de son sujood sahwou] avant de se
relever et rattraper sa ou ses rak’at manquantes par la suite.

Catégorie de l’oublie du ruku’ et/ou sujood :


Quand le moment est court et que c’est dans la même unité :
- Celui qui a oublier le ruku’ et s’en souvient pendant le sujood de la même unité : il se relèvera et
reprendra à partir du ruku’, et fera sujood ba’di a la fin. Il sera préférable à celui-ci de réciter un peu de
quran avant le ruku’ (quand il se leve il récite un peu).
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- Celui qui a oublier 1 sujood et s’en souvient debout, il revient et fera sujood.
- Celui qui a oublier le sujood et la position assise et s’en souvient debout, il devra revenir et faire l’assise
puis le sujood [car l’assise est un pilier].
- Celui qui commence une nouvelle unité juste après le ruku’ : il ira directement au sujoud quand il se
souvient debout.
- Dans toutes ces situations il fera sujood ba’di.

Quand le moment est long et que c’est dans une autre unité, il faudra annulé l’unité et la refaire à la fin :
- Celui se souvient du délaissement du sujood après un long moment : Long moment pour le sujood c’est
quand le prieur c’est relevé du ruku’, que son dos est droit et qu’il a atteint la quiétude dans ce position.
- Celui qui se souvient du délaissement du ruku’ après un long moment : Long moment pour le ruku’ c’est le
simple fait de se pencher [pour le ruku’ de l’unité qui suit].

Catégorie de la correction de la prière – Al Ilgha wal Bina


- Si tu te souviens de l’oublie d’un pilier mais seulement après un long moment (on a vu le long moment
dans le point précèdent), tu devras faire ilgha wal bina c’est-à-dire la transposition de rak’a. Tu devras
mettre l’intention que ta 2nd rakaat est la première et continuer ainsi, tu finiras par sujood ba’di. Ici c’est le
cas où tu as rater la première rak’a, et tu t’en souvient dans la 2nd.

- Si tu te souviens de l’oublie d’un pilier de la 1ere rak’a ou 2nd mais seulement à la 3ème rak’a, tu devras
alors avoir l’intention que la 2nd était ta première, et la 3ème ta 2ème qui prendra donc les même
caractéristique que la 2nd ce qui fait qu’à la fin tu feras un sujood qabli à condition que ta 3ème n’était pas
conforme à ce qui se fait normalement dans la 2nd.

Commentaire:
- Explication : C’est assez technique mais simple en gros si tu as salat ishaa où 2 rakaat se font à voix haute,
tu as rater la première et donc la 2nd prendra la place de la 1ere, mais la 3ème qui prendra la place la 2nd
elle aurait dû être fait à voix haute aussi car ishaa dans la 2nd unité c’est à voix haute, sauf que comme tu
t’es rendu compte pendant ou après le ruku’ tu as fait à voix basse c’est considéré comme une omission
(tu auras omit la récitation à voix haute pour fatiha, la soorate )ce qui vaudra le sujood qabli sans quoi la
salat est invalide. On peut faire cela avec d’autres cas, il faut seulement comprendre le principe d’ilgha et
bina.

Catégorie du doute sur le Salam finale :


- Celui qui pendant son Salam, doute s’il a effectué la prière complètement ou non, sa prière est invalide.
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Catégorie du sujood sahwou dans les prière à rattraper :


- Règle : Le rattrapage d’une prière prend les mêmes règles que la prière qui est rattrapée.
- Les sujood sahwou des prières à rattraper sont exactement pareil que pour l’obligatoire

Catégorie du sujood sahwou dans les prières surérogatoires :


Les règles sont les mêmes que pour la prière obligatoire sauf dans 6 cas :
- La Fatiha : elle a le statut de sunnan muakkada dans la prière surérogatoire et donc celui qui l’oublie (ou
s’en souvient qu’après ruku’ et donc ne revient pas dessus), fera sujood qabli au lieu d’annuler la rak’at
comme cela aurait été fait dans une prière obligatoire.
- Le Quran qui suit fatiha : considéré comme fadhila, pas de sujood sahwou a effectué.
- La récitation à voix basse : considéré comme fadhila, pas de sujood sahwou a effectué.
- La récitation à voix haute : considéré comme fadhila, pas de sujood sahwou a effectué.
- Le rajout involontaire d’une unité : les prière surérogatoires se font par série de deux unités, celui qui en
rajoute une après la seconde et s’en souvient après le ruku’ (si avant il revient assis et fait le tashahud) alors
il devra continuer cette 3ème unité et en même temps rajouter une 4ème puis compléter par sujood ba’di.
- Le fait d’oublier certains piliers et s’en souvenir longtemps après : on ne refera pas la prière surérogatoire,
contrairement à l’obligatoirement qui devra être rattrapé obligatoirement [si court moment obligation de
recommencer même si c’est un acte surérogatoire à la base].

Les deux derniers cas tirent leur argumentation d’un sujet d’ussool fiqh :
Si on commence un acte surérogatoire, doit on le finir obligatoirement ?
Shafi’ia et Hanabila : pas obligatoire - Hanafia et Malikia : obligatoire de finir.

Les 7 adorations considérés obliger de finir même surérogatoires :


prière – jeune – hajj – omra – i’tikaf – tawaf – prier derrière l’imam

Celui qui délaisse volontairement ces adorations devra obligatoirement les rattraper selon les Malikite.
Par contre si on se rend compte après un long moment d’une erreur qui a invalider l’adoration et qu’il
faut la recommencer, alors le recommencement de l’adoration prendra le jugement de son
commencement. Le commencement n’étant pas obligatoire [car on parle d’un acte surérogatoire], son
recommencement ne le sera pas aussi.

- Celui qui respire fort (soupire sans utiliser ses lèvres) : si aucune lettre est prononcé, pas de sujood sahwou,
si prononce une lettre alors cela prendra le jugement d’avoir parlé involontairement en petite quantité et il
devra faire sujood ba’di pour humilier le sheytan.

Commentaire:
- Fatiha devient sunnan muakkada : dans la prière surérogatoire selon Akhdhari, ceci n’est que l’avis de
l’auteur, le mashhur c’est que les règles sont les mêmes que pour l’obligatoire concernant Fatiha.

Catégorie des erreurs de l’imam :


- Si l’imam fait une erreur : le ma’mun doit lui en informer en disant « subhan Allah » [chez les Malikite cela
vaut autant pour les hommes que pour les femmes].
- Si l’imam oublie le tashahoud de la 2nd rak’a et se lève : si l’imam c’est complètement levé et qu’on sait
qu’il ne va pas revenir, alors on se lève aussi et on le suivra.
- Si l’imam s’assoit et fait un tashahoud à la 1ere ou 3ème rak’a : le mam’un aura l’interdiction de le suivre
sinon sa prière est invalide car il aura rajouté un pilier volontairement (alors que l’imam ça sera involontaire)
- Si l’imam oublie le second sujood : on dira subhan Allah, et on restera assis jusqu’à ce que l’imam revient
pour le sujood. Si l’imam ne comprend pas et qu’il va en ruku’, alors on délaissera le sujood et on suivra
l’imam.
Mais ici la salat sera incomplète et on aura 2 scenarios :
1) L’imam comprend son erreur, et il corrigera sa prière en rajoutant une rak’a à la fin par conséquent on le
suivra dans cela.
2) L’imam ne s’est pas rendu compte de son erreur et il va continuer normalement, dans ce cas le mam’un
réparera sa prière en rajoutant une rak’a et ne suivra pas l’imam à la fin car ils auront une unité de
décalage car s’il le suit c’est comme rajouter volontairement des piliers et donc invalider sa prière. On fera

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un sujood qabli ou ba’di après notre rattrapage selon les situations


- Il est interdit de quitter la prière commencé par l’Imam. [masajin al imam]

Cas pratique sur l’erreur de l’imam :


- L’imam oublie le second sujood de la 1ère rak’a
- La seconde unité de l’imam sera considéré comme la 1ere par le ma’mun.
L’imam fera le tashahoud pendant que le ma’mun attendra en position debout.
[car rester assis et/ou faire le tashahoud annulera sa prière du au rajout volontaire]
- La troisième unité de l’imam sera considéré comme la 2nd par le m’amun. Le
ma’mun aurait dû faire tashahoud mais comme l’imam ne va pas le faire à ce
moment et lui aussi car il doit suivre l’imam.
- La quatrième unité de l’imam sera considéré comme la 3ème par le ma’mun , il ne devra donc pas
s’asseoir et faire le tashahood mais il enchainera avec une nouvelle unité pour compenser la première que
l’imam a rater.
- Pour savoir si le ma’mun fait sujood sahwou qabli ou ba’di, il regardera la totalité de la prière s’il y a eu du
rajout sujood ba’di, s’il y a eu du manquement et rajout il fera sujood qabli.

Autre cas :
- Si l’imam a fait une erreur, et que tout ceux derrière le remarque et qu’ils vont tous la corriger à la fin par
un rattrapage de la rak’a manqué, il sera recommandé qu’ils l’effectuent tous en groupe. Pour se faire,
après le salut final de l’imam, quelqu’un prendra sa place.
[En réalité ce cas est peu probable car il faudrait que la plupart des fidèles aient connaissance de ces
règles de fiqh]
- Si l’imam effectue un troisième sujood dans une unité, on dira subhan Allah mais nous aurons l’interdiction
de le suivre dans cela sinon notre prière sera invalide.
- Si l’imam rajoute une unité dans la prière : si on est sûr qu’il a rajouter, on restera assis et on attendra que
l’imam finit sa rak’a qu’il a rajouter puis on fera le tashahoud et le salam avec lui. Soit on a un doute si
l’imam a raison de rajouter cette rak’a et par conséquent on le suivra obligatoirement car si l’on doute et
on ne le suit pas, alors notre prière est invalide.
- Si l’imam finit sa prière sans que tous les piliers n’aient été effectués, on dira subhan Allah en espérant
qu’ils comprennent et reviennent puis réparer cela par un sujood sahwou. Mais si l’imam a la certitude
d’avoir tout accomplit et ne prend pas en considération les subhan Allah, il pourra demander à 2
personnes ma’mun de confiance derrière qui auront une autorisation exceptionnelle de répondre dans ce
cas-là. Cependant si l’imam est sur sa certitude, il ne délaissera pas la certitude pour le doute mais quand il
y a plus de deux personnes [un groupe de prieur] derrière soit alors il aura l’obligation de délaisser sa
certitude pour suivre l’information qu’on lui a donné.

Ce sont des notes sujettes aux erreurs


Revenez aux ouvrages de références utilisés cités en Avant-propos 32

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