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Table des matières

INTRODUCTION ..................................................................................................................2
I. GENERALITE SUR LA MEDECINE HOSPITALIERE .............................................2
1- Définition de la médecine .........................................................................................2
2- Type d’hôpitaux, rôle et mission ...............................................................................2
3- Répartition du personnel médical ..............................................................................3
II- NORMES EN MEDECINE HOSPITALIERE ...............................................................4
1- Normes qualités ........................................................................................................4
2- Normes de sécurité ...................................................................................................5
3- Normes d’hygiène ....................................................................................................6
4- Normes environnementales .......................................................................................8
III- IMPORTANCE DES NORMES POUR LE SECTEUR HOSPITALIER ......................9
1- Importance décrit par l’OMS pour le secteur hospitalier ...........................................9
2- Importance globale ................................................................................................. 10
IV- MISE EN ŒUVRE DES NORMES DANS LES HOPITAUX ...................................10
1- Identification des normes ........................................................................................ 11
2- Formation et sensibilisation du personnel ............................................................... 11
3- Intégration des normes dans les processus opérationnels ......................................... 11
CONCLUSION .................................................................................................................... 13
REFERENCES ..................................................................................................................... 14

1
INTRODUCTION

Au début du XXe siècle, la médecine était souvent pratiquée de manière empirique et


non standardisée. Les pratiques variaient considérablement d’un médecin a l’autre, et les
erreurs médicales étaient fréquentes. La mise en place de normes, comme les directives de
bonnes pratiques cliniques et les protocoles de soins, a révolutionné le secteur. Des
organisations internationales comme l’OMS (organisation mondiale de la santé) et l’ISO
(organisation internationale de normalisation) ont joué un rôle crucial dans la promotion de
normes mondiales contribuant à l’harmonisation des pratiques, la sécurité des patients et
l’amélioration de la qualité des soins. Les normes en médecine jouent un rôle fondamental
dans l’amélioration des pratiques au sein des établissements de santé, agissant comme des
balises essentielles pour garantir la qualité des soins et l’efficacité organisationnelle. En
établissant des critères clairs et mesurables, ces normes favorisent une approche systématique
qui permet aux professionnels de santé de s’aligner sur les meilleures pratiques et d’optimiser
les processus cliniques et administratifs. De plus elles renforcent la confiance du public
envers le système de santé, contribuant ainsi à une meilleure satisfaction des patients et a une
reconnaissance accrue des établissements de santé. Dans cette analyse nous explorerons plus
en détail les différentes normes appliquées en médecine hospitalières, l’importance de ces
normes, ainsi que leurs mises en œuvre.

I. GENERALITE SUR LA MEDECINE HOSPITALIERE

1- Définition de la médecine
La médecine est une science qui a pour objet l’étude, le traitement, la prévention des maladies,
l’art de maintenir ou de rétablir un être vivant dans les meilleures conditions de santé

2- Type d’hôpitaux, rôle et mission


 Les types d’hôpitaux
On distingue :
 Les hôpitaux généraux : ils offrent une large gamme de service médicaux et
chirurgicaux
 Les hôpitaux spécialisés : qui se concentre sur les domaines spécifiques
comme la cardiologie, la pédiatrie ou la psychiatrie

2
 Les hôpitaux universitaires : associés à des institutions académiques, ils
offrent des soins tout en formant des étudiants en médecine et en menant des
recherches.
 Les cliniques : moins grandes que les hôpitaux, elles offrent souvent des soins
ambulatoires ou des services spécifiques.
 Rôles et missions
 Les hôpitaux sont le lieu principal pour la prise en charge des patients atteints
de maladies aigues et chroniques, de traumatismes et de pathologies complexes ;
ils offrent des services allant des soins d’urgence à la chirurgie, en passant par
la médecine interne, la pédiatrie et la gynécologie.
 Ils s’occupent de la prévention et de la promotion de la santé et l’éducation
sanitaire ; contribuent au développement de nouveaux traitement, de nouvelles
technologies et a l’amélioration des pratiques médicales
 Assurent l’apprentissage des futurs professionnels de santé (étudiants en
médecine, en infirmerie, en pharmacie et autres)
 Personnel médical

Dans les hôpitaux les personnels suivant :

 Les médecins généralistes et spécialistes


 Les infirmiers et infirmières
 Les techniciens et auxiliaires

3- Répartition du personnel médical


 Répartition de l’OMS
L’organisation mondiale de la santé ne fixe pas de norme universelle stricte pour le nombre de
médecins, infirmiers, aide-soignant, patient ou population par district car cela dépend de divers
facteurs comme le contexte économique, le niveau de développement sanitaire, la charge de
morbidité et les ressources humaines disponibles dans chaque pays ; elle fournit par contre des
recommandations générales de certains indicateurs afin d’assurer un accès équitable aux soins
de santé de base. Ainsi on a :
 Elle recommande en moyenne 1 médecin pour 1000 habitant ce qui équivaut à 100
médecins dans un district de 100000 personnes
 La norme pour les infirmiers est d’environ 2,5 infirmiers pour 1000 habitants c’est-à-
dire 250 infirmiers pour un district de 100000 personnes
 Aides-soignants : leur nombre est proportionnel au nombre de médecin et d’infirmier.
Un ratio de 2 aides-soignants pour 1 infirmier d’où 500 aides-soignants pour un
district de 100000 personnes

3
 Patients : chaque médecin pourrait voir entre 20 et 30 patients par jour dans les pays
développés
 Population : un district peut couvrir une population variant de 10000 à 300000
habitants selon le pays et les systèmes de santé mis en place.

 Cas du Cameroun
Etant un pays en voie de développement, le Cameroun est en dessous du seuil recommandé par
l’OMS. Il compte en moyenne 1 médecin pour 10535 habitants ; 1 infirmier pour 1023
habitants. La densité de la population et les structures de santé varient d’un district a l’autre
avec de nombreux district éloignés manquant de personnel qualifié et souffrant d’inégalité de
couverture.

II- NORMES EN MEDECINE HOSPITALIERE

Dans le secteur hospitalier, les normes sont d’une importance capitale car elles permettent
d’accroitre l’efficacité opérationnelle des hôpitaux en optimisant les processus de production
des dispositifs médicaux, en réduisant le taux d’erreur lors de la prise en charge des maladies
et en garantissant la satisfaction des clients. Ainsi on distingue :
1- Normes qualités
 La norme ISO 9001 :2015
La norme ISO 9001 version 2015 est une norme internationale de gestion de la qualité, adopté
par de nombreuses organisations à travers le monde dont le secteur hospitalier n’en fait
l’exception. Pour les hôpitaux, l’ISO 9001 offre des directives claires sur la façon d’optimiser
les processus internes incluant la gestion des admissions des patients, la coordination des soins,
et la gestion des dossiers médicaux. En adoptant l’ISO 9001, les hôpitaux peuvent standardiser
leurs procédures, minimiser les erreurs et garantir que les soins prodigués respectent les normes
les plus élevées. La mise en œuvre de l’ISO 9001 dans un hôpital nécessite un engagement
envers une amélioration continue. Cette norme n’est pas seulement une série de règle à suivre,
mais un outil stratégique pour transformer la qualité des soins. Elle encourage une culture
d’excellence ou chaque employé, du personnel administratif aux médecins, joue un rôle dans la
fourniture de soins surs et efficaces. En outre, elle aide à identifier et à gérer les risques, ce qui
est crucial dans un environnement ou la sécurité et le bien-être des patients est primordiale.

 La norme ISO 15189


L’ISO 15189 est une norme de Laboratoires de biologie médicale. Cette norme spécifie les
exigences pour la qualité et la compétence des laboratoires médicaux. Axé sur la gestion de la
qualité et l’assurance qualité dans le cadre des services de diagnostic médical.

 La norme camerounaise NC 499 : 2014 ISO/TR 14969


Cette norme fournit des lignes directrices pour l’application de la norme ISO 13485, qui
concerne les systèmes de mangement de la qualité pour les dispositifs médicaux. Elle aide les
organisations à comprendre et à appliquer les exigences de la norme ISO 13485 (elle fournit
une base pratique permettant aux fabricants d’aborder les règlementations et les responsabilités
tout en démontrant leur s NC 820 :2014 ISO 15223-1

4
Elle est une norme qui spécifie les symboles à utiliser sur l’étiquetage des dispositifs médicaux
pour communiquer des informations essentielles concernant leur utilisation, leur sécurité et leur
performance. Elle vise à améliorer la compréhension et l’utilisation correcte des dispositifs
médicaux.

 La norme camerounaise NC 821 : 2014 ISO 15223-2


Cette norme complète ISO 15223-1 en fournissant des exigences spécifiques pour les symboles
utilisés sur l’étiquetage des dispositifs médicaux. Elle traite de l’utilisation appropriée des
symboles pour assurer une communication claire et efficace afin de réduire les risques de
confusions dans l’administration des médicaments.
 La norme ASHARE 170 s’applique aux systèmes de ventilation dans les
établissements de santé, assurant la qualité de l’air et de la santé des patients et du
personnel
2- Normes de sécurité

Les normes de sécurité visent à protégé les patients et le personnel hospitalier contre les
incidents médicaux, les erreurs et les accidents. C’est dans cette perspective que les
responsabilités des soignants vis-à-vis des patient font preuve de :
 Un contrôle régulier de l’état de santé générale du patient ;
 La surveillance de sa condition physique pendant qu’il reçoit des traitements ;
 La vérification de l’environnement autour de du patient qui doit être suffisamment
adaptable au cas particulier (hygiène intime par exemple) ;
De plus, on observe un ensemble de mesures (geste à adopter pour la sécurité) qui comprend :
 L’utilisation d’un équipement médical approprié ;
 L’emploi d’une technologie de surveillance afin d’être certain d’administrer le bon
patient ;
 L’éducation des patients et de leurs proches sur leur état de santé et sur les soins
administrés ;
 L’utilisation correcte du matériel adéquat, mesure essentielle afin que tous puissent
travailler sans danger ;
 Faire des check-list chirurgicales pour réduire les erreurs en salle de d’opération ;
Il est à noter que l’ensemble de ces gestes visent à protéger non seulement le patient
mais plus encore le personnel soignant. Le tout appuyer par des normes internationales
et nationales comme :

 La norme ISO 45001 qui définit les exigences que doit remplir un système de
mangement de la santé et la sécurité au travail. Elle fournit un cadre permettant
aux organismes de gérer les risques et d’améliorer leur performance en matière
de santé et sécurité au travail.
 La norme camerounaise NC 502 :2014 / ISO 16142 :2006 cette norme
présente les lignes directrices pour le choix des normes correspondant aux

5
principes essentiels reconnus de sécurité et de performance des dispositifs
médicaux
 La norme camerounaise NC 2969 :2020 qui donne les exigences générales et
méthode d’essai pour les gants de protection
 La norme camerounaise 2072 :2020 utiliser pour les appareils de protection
respiratoire (demi-masques filtrants contre les particules) elle spécifie les
exigences, les essais, le marquage et la feuille d’instruction pour la consolidation
de la norme NF 149 d’octobre 2001 et de son amendement a1
3- Normes d’hygiène

L’hygiène hospitalière est l’ensemble de mesures de protection à mettre en œuvre pour gérer le
risque nosocomial. L’infection nosocomiale c’est une maladie provoquée par des
microorganismes contractés dans un établissement par tout patient après son admission, que les
soins soient administré en hospitalisation ou en ambulatoire, que les symptômes apparaissent
avant ou après la sortie de l’hôpital, que l’infection soit diagnostiquée dans un plan clinique
avec ou sans isolement d’un microorganisme ou diagnostic sérologique. C’est dans cette
logique que l’Organisation Mondial de la Santé (OMS) prescrit des recommandations
consensuelles.

 Indication et techniques de l’hygiène des mains


Dans cette partie, il s’agit pour les établissements hospitaliers de mettre à la disposition du
public et du personnel soins des informations détaillé sur les techniques de l’hygiène des mains.
Des directives et information pour couplé cette partie sont présentés tel que l’indique la figure
ci-contre.

6
Figure 1technique pour usage des mains

 Sélection et gestion des produits pour l’hygiène des mains


 Mettre à la disposition du personnel soignant des produits efficaces et peu
irritants, nécessaires à la pratique d’hygiène des mains. Ainsi pour maximiser
l’acceptabilité de produits d’hygiènes des mains, consulter les professionnels
soignants au sujet de leur tolérance cutanée, de leurs sensations et perception à
l’application des produits sélectionner.
 S’assurer de la conformité des distributeurs aux dispositions relatives aux
produits inflammables. Demander et évaluer les informations fournies par les
fabricants concernant les effets que les crèmes ou lotions hydratantes ou produits
hydro-alcooliques peuvent avoir sur les effets des savons antibactériens utilisés
dans l’établissement de soins.
 Programmes d’éducation et de formation du personnel soignant et responsabilités
institutionnelles, gouvernementales

 Centrer les programmes de promotion de l’hygiène des mains sur les facteurs
dont l’influence significative sur le comportement du personnel soignant est
connue, et pas mise en œuvre doit être diversifiée et multimodale, elle comprend
aussi la sensibilisation et le soutien des équipes de direction. Sensibiliser les
7
personnels soignants sur la contamination des mains lors des activités de soins
et éduquer sur les avantages et inconvénients des différentes méthodes utilisées
pour la pratique de l’hygiène des mains.
 Mesurer et surveiller l’observance des personnels soignants à l’hygiène des
mains et tenir le personnel soignant informé de ses performances. Encourager
des partenariats entre les patients, leurs familles et le personnel soignant pour la
promotion de l’hygiène des mains dans tous les établissements de soins.

 Inscrire l’amélioration de l’observance à l’hygiène des mains comme priorité


nationale et la coordination d’un programme à long-terme et son évaluation.
Soutenir et renforcer la prévention et le contrôle des infections dans tous les
établissements de soins. Puis promouvoir l’hygiène des mains dans la
communauté pour renforcer la protection individuelle et collective et encourager
les établissements de soins à utiliser l’hygiène des mains comme indicateur de
la qualité.
 La norme NF S 90-351. Cette norme guide la conception, la réalisation, l’exploitation
et la maintenance des installations de traitement d’air des salles propres et des
environnements apparentés en milieu hospitalier.
 Les normes ISO 14698 et 15883 qui traitent respectivement du contrôle de la
contamination microbiologique, garantissant la propreté et la sécurité des
environnements hospitaliers, des exigences pour le nettoyage et la désinfection des
surfaces et équipements, prévenant la propagation des infections.

4- Normes environnementales

Nous présenterons ici les 11 lignes directrices applicables à la définition de normes essentielles
en matière de santé environnementale pour les structures de soins. Ces lignes directrices, ainsi
que leurs indicateurs, peuvent aider à élaborer des politiques pour la fourniture de soins de santé
au niveau national, régional et local.
Les lignes directrices sont destinées à servir de base à la définition de normes au niveau
international des établissements hospitaliers.
Ligne directrice N°1 : qualité de l’eau
L’eau de boisson et l’eau utilisé pour la cuisine, l’hygiène personnelle, les activités médicales,
le nettoyage et le lavage du linge ne présentent aucun risque pour les usages auxquels elles sont
destinées.
Lignes directrice N°2 : quantité d’eau
L’eau est disponible en quantité suffisante en tout temps pour la boisson, la préparation des
aliments, l’hygiène personnelle, les activités médicales, le nettoyage et le lavage du linge.
Linges directrice N°3 : point d’eau et accès à l’eau

8
La structure de soins dispose d’un nombre suffisant de point d’eau, aisément accessible, pour
les activités de soins, la boisson, l’hygiène personnelle, la préparation des aliments, la lessive
et le nettoyage.
Linge directrice N°4 : évacuation des excréta
Des toilettes aisément accessibles et fonctionnant correctement sont mises à la disposition des
patients, du personnel et des accompagnants.
Ligne directrice N°5 évacuation des eaux
Les eaux usées sont évacuées rapidement et dans des conditions de sécurité.
Ligne directrice N°6 évacuation des déchets des activités de soins
Les déchets des activités de soins font l’objet d’un traitement séparé et sont recueillis,
transportés, traités et éliminés dans des conditions de sécurité.
Ligne directrice N°7 : nettoyage et blanchissage
Propreté du linge et des surfaces dans la structure de soins.
Ligne directrice N°8 : entreposage et préparation de la nourriture
La nourriture destinée aux patients, au personnel et aux accompagnants, est entreposée et
préparée dans de bonnes conditions pour limiter au maximum le risque de transmission de
maladies. Les informations contenues dans les indicateurs et les notes d’orientation de l’OMS
(2001 et 2004).
Ligne directrice N°9 : conception, construction et gestion des bâtiments
Les bâtiments sont conçus, construits et gérés dans l’optique de garantir la santé et le confort
des patients, du personnel et des accompagnants.
Ligne directrice N°10 : lutte contre les maladies à transmission vectorielle
Les patients, le personnel et les accompagnants sont protégés contre les vecteur de maladies.
Ligne directrice N°11 : information et promotion d l’hygiène
Une utilisation correcte des installations d’adduction d’eau, d’assainissement et d’élimination
des déchets est encouragée par la promotion de l’hygiène et par la gestion du personnel, des
patients et des accompagnants.
En somme, le secteur hospitalier regorge d’un ensemble de ligne directrices (donner par l’OMS)
et d’un ensemble de normes nationales (donner par L’ANOR au Cameroun) et internationales
(fournit par l’ISO et d’autres organismes de normalisation).

III- IMPORTANCE DES NORMES POUR LE SECTEUR HOSPITALIER

1- Importance décrit par l’OMS pour le secteur hospitalier


Les normes permettent de :
 Créer un système de soin de santé robuste, centre sur la personne

9
 D’éviter des erreurs pouvant entrainer des décès, des souffrances et des pertes
économiques considérables.
 Garantir que les soins surs et compétents sont prodigues au public
 Garantir une prestation de soins de haute qualité aux patients
 Garantir que les établissements de santé fournissent des soins de qualité aux patients en
définissant des pratiques cliniques basées sur des preuves ce qui contribue à réduire les
erreurs médicales et à améliorer les résultats pour les patients
 Aider à établir des protocoles de sécurité pour minimiser les risques d’infections,
accidents et d’autres incidents pouvant nuire aux patients. Cela inclure des directives
sur l’hygiène, la gestion des médicaments et la sécurité chirurgicale.
 Permettent aux hôpitaux de fonctionner plus efficacement en fournissant une bonne
gestion de ressource humaines, matérielles et financière. Pouvant conduire à une
meilleure utilisation des ressources disponibles
 Fournissent des accréditations aux hôpitaux qui les respecte en témoignage de leur
engagement envers la qualité et la sécurité pour renforcer la confiance du public et attirer
davantage les patients.
En somme les normes établies par l’OMS sont essentielles pour garantir que les hôpitaux offrent
des soins surs, efficace et de haute qualité tout en promouvant l’amélioration continue de
l’équité dans l’accès aux soins.

2- Importance globale
De manière générale, les normes sont important pour les hôpitaux car ils permettent :
 L’amélioration de la qualité des soins en réduisant les erreurs médicales, en augmentant
la satisfaction des patients et en développant une meilleure prise en charge des
pathologies.
 L’optimisation des processus internes en réduisant les couts liés à la gestion des
ressources humaine et matérielles.
 Le renforcement de la sécurité du patient et du personnel en prévenant les infections et
accidents, en mettant en place des protocoles d’urgence et en forment en continu le
personnel médical.
 Une formation légale et éthique dans la mesure où elles permettent la réduction des
risques juridique, promouvoir une culture éthique au sein des hôpitaux et fournissent
l’accès à des financements publics ou privé.

IV- MISE EN ŒUVRE DES NORMES DANS LES HOPITAUX

La mise en œuvre des normes dans les hôpitaux est essentielle pour garantir la qualité
des soins, la sécurité des patients et l’efficacité des opérations. Ces normes peuvent être de
nature règlementaire, professionnelle ou organisationnelle et visent à établir des standards clairs
pour les pratiques médicales et administrative.

10
1- Identification des normes

Les hôpitaux doivent identifier les normes spécifiques à leur domaine d’activité et a
leurs objectifs. Cela peut inclure des normes nationales, comme celle établies par les agences
de santé publiques, ainsi que des normes internationales telles que celles de l’organisation
mondiale de la santé (OMS) ou de la commission internationale de l’accréditation des hôpitaux
(JCI). Ces normes peuvent couvrir divers aspects tels que :
 La qualité des soins : protocoles cliniques, lignes directrices pour le traitement des
maladies,
 La sécurité des patients : pratiques de prévention des infections, gestion des
médicaments,
 La gestion des ressources : normes de gestion administrative, logistique et financière.

Une fois les normes choisies, il faut que l’équipe médicale et administrative comprenne les
exigences et les directives de chaque norme.

2- Formation et sensibilisation du personnel


Une fois les normes identifiées, il est crucial de former et de sensibiliser l’ensemble du
personnel hospitalier. Cela inclut :
 La formation continue : offrir des sessions de formations régulières pour s’assurer que
le personnel est au courant des dernières normes et pratiques.
 La sensibilisation à la culture de la qualité : promouvoir une culture organisationnelle
qui valorise la qualité, et la sécurité, encourageant le personnel à signaler les incidents et
à proposer des améliorations.

3- Intégration des normes dans les processus opérationnels


Pour que les normes soient effectivement mises en œuvre, elles doivent être intégrées
dans les processus opérationnels de l’hôpital. Cela implique :
 La révision des procédures existantes : l’hôpital doit analyser ses procédures actuelles
et les adapter pour qu’elles soient conformes aux exigences des normes choisies.
 La mise en place des nouveaux protocoles : dans certains cas, la création de nouveaux
protocoles sur les normes identifiées pour chaque service (chirurgie, soins intensifs,
médecine générale) sera nécessaire pour répondre aux exigences des normes.

1. Suivi et amélioration continue


Il est question ici de faire des :
11
 Evaluations internes régulières permettent de vérifier la conformité aux normes et
d’identifier les points faibles à améliorer.
 Audits externes par des organismes tiers accrédités pour évaluer la conformité de
l’hôpital aux exigences des normes et garantir la fiabilité des résultats.
 Analyses de résultat d’audit pour améliorer les processus et corriger les
dysfonctionnements.

12
CONCLUSION
En conclusion, il était question tout au long de ce travail de faire ressortir les normes en
médecine. Il en ressort que ces normes en médecine représentent un pilier fondamental pour
l’amélioration continue des pratiques et des services de santé. Les différentes normes en
médecine hospitalière, que ce soit en termes de qualité de soins, de sécurité des patients, de
gestion des risques ou d’accréditation, sont autant de garanties pour une prise en charge efficace
et sûre des patients. La mise en œuvre de ces normes nécessite une implication totale de tous
les acteurs du secteur, des professionnels de la santé aux dirigeants d’établissement, en passant
par les autorités règlementaires. L’intégration de ces normes représente un défi majeur pour les
hôpitaux mais aussi une opportunité extraordinaire de se positionner comme des établissements
de référence, capables d’offrir des soins de qualité, sûrs et performants.

13
REFERENCES
- https://www.sciencedirect.com
- https://files.aho.afro.who.int
- https://healtthstandards.org
- https://www.ncbi.nlm.ngov
- https://www.who.:fr/publications-detail/essential-environmental-health-standards-in-
health-care
- https://www.france-air.com/guides-et-documents/regles-de-lart-en-hygiene-
hospitaliere/les-regles-de-lart-en-hygiene-hospitaliere/
- https://www.certification-qse.com/iso-9001-dans-un-hopital
- https://www.espaceinfirmier.fr/acxtualites/230303-publi-info-securite-en-milieu-
hospitalier-quels-gestes-adopter.html

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