Les quatre Evangiles par D.C.
231. COMPLOT CONTRE JESUS
(Mt. 26:1-5 ; Mc. 14:1-2 ; Lc. 22:1-2)
MATTHIEU MARC LUC JEAN
26 14 22
1a. La fête de Pâque 1. La fête
et des pains sans levain des pains sans levain,
appelée la Pâque,
approchait.
devait avoir lieu deux
jours après.
1. Lorsque Jésus eut
achevé tous ces discours,
il dit à ses disciples :
2. Vous savez que la
Pâque a lieu dans deux
jours, et que le Fils de
l’homme sera livré pour
être crucifié.
• Mc. 14:1a, Lc. 22:1 “la fête des pains sans levain, appelée la Pâque, approchait …
devait avoir lieu deux jours après” :
a) Il ne faut pas confondre “la Fête des pains sans levain” et “les jours sans levain”.
• Le 14e jour du mois de Nisan (encore appelé Abib), l'agneau pascal était immolé :
Lév. 23:5-6 “(5) Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux
soirs, ce sera la Pâque de l'Éternel. (6) Et le quinzième jour de ce mois, ce sera la
fête des pains sans levain en l'honneur de l'Éternel ; vous mangerez pendant sept
jours (du 15 au 21) des pains sans levain.”
• Quelques heures après le sacrifice de l'agneau, avec le déclin du jour, le 15e jour
débutait : c’est alors qu’avait lieu le repas pascal mangé avec des pains sans levain :
c’était le début de la Fête des pains sans levain. Ce premier jour était une “sainte
convocation”, et aucune œuvre servile ne devait être faite ce jour-là. C’est ce sabbat du
15 Nisan qui est mentionné par Jn. 19:31 “Dans la crainte que les corps ne restent sur la
croix pendant le sabbat [le 15 nisan], car c’était la préparation [le 14 nisan], et ce jour de
sabbat était un grand jour [le 15 nisan]”, un “yom tov” (= jour bénéfique).
• Le jour de l’immolation des agneaux (le 14 Nisan), les Juifs s’abstenaient déjà de
levain, et ce jour était donc le premier jour des “jours sans levain”, même s’il ne faisait
pas partie de la “Fête des pains sans levain”. Luc 22:7 le confirme en écrivant que le
jour de l’immolation était décompté comme faisant partie des “jours sans levain”.
Lc. 22:7-8 “(7) Le jour des pains sans levain, où l'on devait immoler la Pâque,
arriva, (8) et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la Pâque,
afin que nous la mangions.”
La même remarque éclaire le sens des versets suivants :
Mt. 26:17 “Le premier jour des pains sans levain, les disciples s'adressèrent à
Jésus, pour lui dire : Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ?”
Mc. 14:12 “Le premier jour des pains sans levain, où l'on immolait la Pâque, les
disciples de Jésus lui dirent : Où veux-tu que nous allions te préparer la Pâque ?
b) Selon notre calendrier (voir l'étude n° 124), le 14 Nisan débutait le mercredi en fin
d'après-midi.
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L'agneau était immolé avant la fin du 14 Nisan (le jeudi, selon notre calendrier), avant
le déclin du jour.
“La Pâque” désignait ce repas proprement dit, le jeudi soir (au début du 15 Nisan, qui
marquait aussi le début de la Fête des pains sans levain).
Dans nos études, le calendrier suivi est le suivant :
• Le vendredi 8 Nisan, “six jours avant la Pâque (qui débutera le jeudi soir, peu
après le sacrifice), Jésus arriva à Béthanie” (Jn. 12:1).
• Le repas au cours duquel Marie oignit Jésus chez Simon le lépreux eut lieu le
samedi soir, après le coucher du soleil.
• Le dimanche matin 10 Nisan Jésus a fait une entrée triomphale à Jérusalem,
monté sur un ânon, et, après une courte visite au temple, est reparti à Béthanie.
• Le lundi matin 11 Nisan, Jésus est revenu à Jérusalem. Le matin il a maudit un
figuier stérile, et, arrivé au temple, il en a chassé les vendeurs et a dû affronter une
délégation de notables. Il a de nouveau quitté Jérusalem le soir.
• Le mardi matin 12 Nisan, alors que Jésus se rendait à nouveau à Jérusalem, les
disciples ont découvrent que le figuier était flétri. C'est semble-t-il le mardi matin
(ou peut-être le mercredi matin) que Jésus a pleuré sur Jérusalem.
• Jusqu'au mercredi 13 Nisan inclus, Jésus est donc allé au temple chaque jour :
“Il enseignait tous les jours dans le temple” (Lc. 19:47). Cette journée du mercredi
a été riche en enseignements et en affrontements avec les opposants. Avant la fin de
l'après-midi Jésus a quitté le temple et la ville, et, alors qu'il faisait encore bien jour,
il a prononcé devant ses disciples son grand discours prophétique devant ses
disciples en admiration devant le temple.
• La “Fête” débutant le jeudi soir, après le coucher du soleil (qui marquait le
passage du 14 au 15 Nisan), il y a bien “deux jours” entre le moment où Jésus a
commencé à parler avec ses seuls disciples hors du temple, et le début de la Fête.
Mais Jésus va être arrêté dans quelques heures, et la crucifixion va avoir lieu le
jeudi en fin de matinée. L'Agneau expirera l'après-midi du 14 Nisan, comme prévu
par la Loi.
c) Jésus va avoir le temps d'instaurer la Cène, et d'exposer des enseignements dont la
splendeur stupéfie et enflamme encore les croyants, et que seul Jean a rapportés (chapitres
14 à 17 de son Evangile).
Judas va avoir le temps de trahir, et le sanhédrin va réagir sans perdre une minute.
d) Le ministère public de Jésus avait débuté lors d'une Pâque à Jérusalem (où il avait
chassé une première fois les vendeurs du temple, Jn. 2:13-14). Son ministère va se
terminer avec cette 4e Pâque.
Sur les Fêtes du calendrier liturgique mosaïque, et leur portée prophétique, voir
l'étude n° 138. Il convient en particulier de distinguer les Solennités ne durant
qu'une journée (le jour de l'immolation de l'agneau, le jour de la gerbe agitée, le jour
de la Pentecôte, le jour de l'Expiation, le 8E jour des Tabernacles) et les deux
solennités qui duraient une semaine chacune (la semaine des Pains sans levain et
celle des Tabernacles).
• Mt. 26:1 “lorsque Jésus eut achevé tous ces discours, il dit à ses disciples …” :
“Ces discours” sont ceux que Matthieu vient de rapporter, et que Jésus a prononcé après
avoir quitté le temple. Ils comprennent en particulier le long discours sur les temps futurs
(prononcé à la suite d'une réflexion des disciples sur la beauté du temple), suivi de
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diverses exhortations sur la vigilance, de la parabole des dix vierges, de la parabole des
talents, et de la prophétie sur le jugement des Nations.
Tous ces enseignements, et ceux qui vont suivre, ont été réservés aux disciples.
• Mt. 26:2 “… vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le Fils de
l’homme sera livré pour être crucifié” :
Quelques jours auparavant, au moment de quitter la Pérée et la vallée du Jourdain, Jésus
avait annoncé pour la troisième fois le destin qui l'attendait à Jérusalem, non en termes
généraux, mais avec des détails concrets nombreux et vérifiables (il avait seulement omis
de donner le jour exact).
Mt. 20:18-19 “(18) Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme sera
livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort, (19)
et ils le livreront aux païens, pour qu'ils se moquent de lui, le battent de verges, et
le crucifient ; et le troisième jour il ressuscitera.”
Il avait annoncé ces choses une première fois en Galilée, peu après la guérison d'un
aveugle à Bethsaïda :
Mc. 8:31-33 “(31) Alors il commença à leur apprendre qu'il fallait que le Fils de
l'homme souffrît beaucoup, qu'il fût rejeté par les anciens, par les principaux
sacrificateurs et par les scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât trois jours
après. (32) Il leur disait ces choses ouvertement. Et Pierre, l'ayant pris à part, se mit
à le reprendre. (33) Mais Jésus, se retournant et regardant ses disciples,
réprimanda Pierre, et dit: Arrière de moi, Satan! Car tu ne conçois pas les choses
de Dieu, tu n'as que des pensées humaines.” (id. Mt. 16:21-23, Lc. 9:22).
Mt. 16:21-22 “(21) Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples
qu'il fallait qu'il allât à Jérusalem, qu'il souffrît beaucoup de la part des anciens,
des principaux sacrificateurs et des scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât
le troisième jour. (22) Pierre, l'ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit : A
Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t'arrivera pas.”
Il les avait annoncées une seconde fois en Galilée, après la guérison d'un enfant
épileptique :
Lc. 9:44-45 “(44) Pour vous, écoutez bien ceci : Le Fils de l'homme doit être livré
entre les mains des hommes. (45) Mais les disciples ne comprenaient pas cette
parole ; elle était voilée pour eux, afin qu'ils n'en eussent pas le sens ; et ils
craignaient de l'interroger à ce sujet.” (Id. Mt. 17:22-23, Mc. 9:30-32)
Mc. 9:30-32 “(30) Ils partirent de là, et traversèrent la Galilée. Jésus ne voulait
pas qu'on le sût. (31) Car il enseignait ses disciples, et il leur dit : Le Fils de
l'homme sera livré entre les mains des hommes ; ils le feront mourir, et, trois jours
après qu'il aura été mis à mort, il ressuscitera. (32) Mais les disciples ne
comprenaient pas cette parole, et ils craignaient de l'interroger.”
En conséquence, les disciples “savaient” puisqu'ils avaient entendu, mais leur
entendement se refusait à accepter et à considérer une telle prophétie incompatible avec
l'idée qu'ils de faisaient du Messie.
Le seul à avoir pesé ces prophéties semble être Judas !
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3. Alors
les p r i n c i p a u x 1b. Les principaux 2 . Les principaux
sacrificateurs sacrificateurs sacrificateurs
et les anciens du peuple
et les scribes et les scribes
se réunirent dans la cour
du souverain
sacrificateur, appelé
Caïphe ;
4. et ils délibérèrent cherchaient cherchaient
sur les moyens d’arrêter les moyens d’arrêter les moyens
Jésus Jésus
par ruse, par ruse,
et de le faire mourir. et de le faire mourir. de faire mourir Jésus ;
5. Mais 2. Car
ils dirent : Que ce ne soit ils disaient : Que ce ne
pas pendant la fête, afin soit pas pendant la fête,
qu’il n’y ait pas de afin qu’il n’y ait pas de
t u m u l t e p a r m i l e tumulte parmi le peuple.
peuple ; car ils craignaient le
peuple.
• Mt. 26:3, Mc. 14:1b “alors les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple …
et les scribes … se réunirent dans la cour du souverain sacrificateur, appelé Caïphe” :
a) Les “scribes” étaient pour la plupart des Lévites consacrés à l'étude de la Loi, et
jouaient à ce titre le rôle important de conseillers juridiques et parfois de magistrats. Les
“anciens du peuple” étaient des élus civils, souvent choisis parmi les chefs de clans et de
familles.
“Caïphe” (Joseph Caïphas, gendre d'Anne) considéré plus malléable que les pharisiens,
avait été imposé en l'an 18 comme souverain sacrificateur par Valérius Gratus (nommé
procurateur en l'an 15 peu après l'avènement de Tibère, remplacé en 26 par Ponce Pilate),
après l'éviction d'Anne.
Après avoir déposé Anne, Valerius Gratus avait successivement choisi pour le
remplacer : Ismaël (15 à 16), puis Eleazar (fils d'Anne ; 16 à 17), puis Simon (17 à
18)
Caïphe sera à son tour destitué en l'an 36, par Vitellius, le successeur de Pilate.
Les “principaux sacrificateurs” comprenaient les chefs des 24 classes de sacrificateurs,
ainsi que les souverains sacrificateurs encore en vie.
Ces notables formaient une partie de l'assemblée du sanhédrin, sorte de Cour Suprême
théocratique. En ces jours de grande affluence, le sanhédrin devait siéger
quotidiennement, au moins en comité restreint.
b) La “cour du souverain sacrificateur” n'était pas la salle officielle du sanhédrin. Il
était possible d'y tenir une réunion informelle loin du public.
• Mt. 26:4, Mc. 14:1b “et ils délibérèrent … … cherchaient … sur les moyens
d’arrêter Jésus par ruse, et de le faire mourir” :
a) Les autorités religieuses de Jérusalem ont depuis longtemps décidé de “faire mourir”
Jésus (ils ont même décidé de faire aussi périr Lazare, Jn. 12:10):
Mt. 21:45-46 “(45) Après avoir entendu ses paraboles (celle des deux fils invités
à travailler dans la vigne de leur père, et celle des méchants vignerons), les
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Les quatre Evangiles par D.C.
principaux sacrificateurs et les pharisiens comprirent que c'était d'eux que Jésus
parlait, (46) et ils cherchaient à se saisir de lui ; mais ils craignaient la foule, parce
qu'elle le tenait pour un prophète.”
Jn. 11:47-54 (après la résurrection de Lazare) “(47) Alors les principaux
sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent : Que ferons-
nous ? Car cet homme fait beaucoup de miracles. (48) Si nous le laissons faire, tous
croiront en lui, et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation. (49)
L'un d'eux, Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là, leur dit : Vous
n'y entendez rien; (50) vous ne réfléchissez pas qu'il est dans votre intérêt qu'un
seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas. (51) Or, il
ne dit pas cela de lui-même ; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il
prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation. (52) Et ce n'était pas pour la
nation seulement ; c'était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu
dispersés. (53) Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir. (54) C'est pourquoi
Jésus ne se montra plus ouvertement parmi les Juifs; mais il se retira dans la
contrée voisine du désert, dans une ville appelée Éphraïm ; et là il demeurait avec
ses disciples.”
Jn. 11:57 “Or, les principaux sacrificateurs et les pharisiens avaient donné
l'ordre que, si quelqu'un savait où il était, il le déclarât, afin qu'on se saisît de lui.”
Mais ils doivent résoudre trois problèmes :
• “arrêter” Jésus le plus rapidement possible alors qu'il est encore à portée de
main, et avant que son influence ne grandisse encore ;
• éviter une réaction populaire pouvant se retourner contre eux, porter atteinte à leur
image et mécontenter l'autorité romaine ;
• trouver les motifs d'accusation justifiant la peine capitale.
L'affaire était délicate :
• une arrestation brutale en plein jour était déjà impossible : les autorités qui
avaient donné ordre de se saisir de Jésus (Jn. 11:57 précité) avaient déjà dû renoncer
à le faire alors que Jésus prêchait à quelques mètres du sanhédrin ;
• nul ne savait comment l'arrêter par surprise car il était entouré de disciples
déterminés, et la nuit il dormait en des lieux secrets :
Lc. 21:37“Pendant le jour, Jésus enseignait dans le temple, et il allait passer la
nuit à la montagne appelée montagne des Oliviers.”
Ces notables sont d'accord sur un point : il faut désormais agir “par ruse”. La trahison
de Judas sera pour eux une “divine” surprise.
c) Il y a dans les “délibérations” de ces guides religieux une haine froide de
consciences cautérisées. Cette attitude est d'autant plus monstrueuse qu'elle est le fait de
représentants attitrés du Dieu de justice.
Ces hommes sont déjà totalement asservis au Serpent, qui dissimule la mort sous la
religiosité apparente.
• Mt. 26:5, Lc. 22:2 “mais ils dirent : Que ce ne soit pas pendant la fête, afin qu’il n’y
ait pas de tumulte parmi le peuple … car ils craignaient le peuple” :
a) Ces hauts magistrats ne cherchent pas à exercer la justice, mais trament un rapt.
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Les quatre Evangiles par D.C.
b) Il y avait dans cette foule, particulièrement nombreuse en ce jour de Fête liturgique,
beaucoup de pèlerins de Galilée et de Pérée favorables à Jésus. Les enseignements
quotidiens de Jésus dans le temple, les récits rapportés par plusieurs témoins de divers
miracles et de la résurrection de Lazare, ainsi que le témoignage de Lazare lui-même,
avaient rempli cette foule pieuse d'émerveillement.
Le sanhédrin n'a pas oublié quel accueil a été réservé à Jésus lors de son entrée à
Jérusalem, ni les commentaires de la foule écoutant les enseignements de Jésus dans le
temple. Déjà ils avaient dû ajourner leur projet d'arrestation :
Mt. 21:45-46 (déjà cité) “(46) (les principaux sacrificateurs et les pharisiens)
cherchaient à se saisir de lui ; mais ils craignaient la foule, parce qu'elle le tenait
pour un prophète.”
C'est avec raison que les pharisiens craignaient un “tumulte parmi le peuple”. Pour la
même raison, ces pharisiens n'avaient pas osé s'élever ouvertement contre Jean-Baptiste.
Judas se rendra complice de ces mêmes calculs, et collaborera pour éviter une réaction
populaire.
Lc. 22:6 “Après s'être engagé, il cherchait une occasion favorable pour leur livrer
Jésus à l'insu de la foule.”
c) Ils sont tous d'accord : “que ce ne soit pas pendant la fête”. Mais leur sagesse
diabolique va être déjouée : tout va se passer “pendant la fête”, conformément aux
Ecritures, selon le dessein éternel de Dieu !
Satan connaît les Ecritures, et cherche toujours à faire mentir les prophéties. Mais, que
ce soit à cause de sa présomption, ou par folie, il ne peut jamais empêcher le plan de Dieu
de s'accomplir inexorablement.
Jésus ne fait rien qui puisse aider les meurtriers à accomplir leur forfait. C'est leur
zèle qui accomplira la prophétie.
