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Organes Hydrauliques Dans Le Barrage

Le document traite des organes hydrauliques des barrages, notamment des évacuateurs de crues, des tours de prise et des conduites de vidange. Il aborde la probabilité d'occurrence des crues millénaires et les critères de dimensionnement des ouvrages pour assurer leur sécurité. Enfin, il décrit les différentes typologies d'évacuateurs et de dissipateurs, ainsi que les enjeux liés à la gestion des crues et à la prise d'eau.

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Organes Hydrauliques Dans Le Barrage

Le document traite des organes hydrauliques des barrages, notamment des évacuateurs de crues, des tours de prise et des conduites de vidange. Il aborde la probabilité d'occurrence des crues millénaires et les critères de dimensionnement des ouvrages pour assurer leur sécurité. Enfin, il décrit les différentes typologies d'évacuateurs et de dissipateurs, ainsi que les enjeux liés à la gestion des crues et à la prise d'eau.

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Organes hydrauliques des

barrages
Evacuateurs des crues
Tour de prise
Vannes et conduites de vidange
Organes de dérivation
Période de retour

La probabilité qu’un ouvrage ne subisse pas la crue


millénaire pour une durée de 20 ans est de 0,98
Le risque d’observer une crue millénaire est de 2%

La probabilité qu’un ouvrage ne subisse pas la crue


millénaire en 20 ans d’exploitation est de 0,819
Le risque d’observer une crue millénaire est de 0,18

La probabilité qu’un ouvrage ne subisse pas la crue


millénaire est de 0,133
Le risque d’observer une crue millénaire est de près de 86%
Terminologie
 Crue du projet
 La crue de projet est la crue de plus faible fréquence entrant dans la retenue: c’est l’évènement le plus rare que
l’ouvrage pourrait surmonter sans aucun dommage;
 Déterminer les Plus Hautes Eaux (PHE) et dimensionnement de l’évacuateur de crues, en intégrant les possibilités de
laminage;

 Crue de sûreté (détermination des PHEE)


 C’est la crue la plus pénalisante que pourra subir l’ouvrage sans mettre en cause sa pérennité;
 Dans le cas d’un évacuateur à seuil libre d’un barrage en remblai, la crue de sûreté sera la crue qui provoque la
surverse, sous réserve qu’elle ne provoque pas aussi un débordement en un point du coursier dans une zone
dangereuse pour le remblai;
 Pour un barrage poids, la crue de sûreté correspond aussi à la crête de la partie non déversante.
Choix de la période de retour

Coût
Capacité optimale

Vd

Crue de dimensionnement
Evacuateurs des crues
 Comme le volume d’eau apporté par une crue importante excède souvent la capacité de
stockage des réservoirs, les barrages sont de dispositifs qui permettent le passage de débits
extrêmes sans mettre en cause la tenue des ouvrages;
 Les évacuateurs de crue permettent de relâcher à l’aval tout ou partie d’une crue survenant de
l’amont, de telle sorte que la sécurité du barrage ne soit pas mise en question pendant cette
épisode, tout sécurisant l’aval;
 Ces organes fonctionnement comme des trop-pleins, placés soit au sommet soit au fond des réservoirs;
 Ils sont conçus de telle manière que le débit sortant du réservoir ne doit en aucun cas dépasser celui
atteignant la retenue: le barrage ne doit créer des ondes de crue qui dépassent le fonctionnement
naturel!
 Le dysfonctionnement des évacuateurs de crue est la principale cause de rupture des barrages;
 Deux principaux types d’évacuateur de crues: à seuil libre ou en charge:
 Evacuateur du type seuil déversoir Q=f(H3/2)
 Evacuateur du type en charge Q=f(H1/2)

L’indétermination hydrométrique!
Composantes d’un évacuateurs de crues à seuil libre
Entonnement frontal (amont-aval) : charge faible
Entonnement frontal à position centrale (risqué pour le remblai, recommandé pour les ouvrages en dur);
Entonnement frontal à position latérale (convient pour les barrages en remblai);
Entonnement latéral à position latérale (angle de + de 90° au droit du déversoir) : longueur
importante du coursier.
Seuil déversoir

RN

Bassin de dissipation
Typologie des seuils déversoirs

 Seuils à parois minces

 Seuils à parois épaisses

 Seuils à parois arrondis (standard)


Type d’écoulement

h1
h2

W
Débits rapidement variés (rappels sur les seuils déversoirs)

Déversoirs non rectilignes: seuil en tulipe

2×R

Zp 2×R
Déversoirs non rectilignes: seuil en labyrinthe

Déversoirs non rectilignes: seuil en labyrinthe
 h

Hauteur de chute (H)


Dimensionnement de l’évacuateur des crues

Coursier

2/3
Typologie des dissipateurs de crue
Le ressaut hydraulique est un phénomène
couramment observé lors d'écoulements
hydrauliques à ciel ouvert tels des rivières ou des
déversoirs:
 Dispositif empêchant l’érosion à l’aval du
barrage
 Restitution de l’écoulement au cours d’eau en
sécurité
Types de dissipateur d’énergie:
 Coursier en gradins : énergie potentielle et
cinétique brisées par la rugosité du chenal
(fonctionnement du seuil)
 Saut de ski : dissipation dans l’air
 Bassin de ressaut : changement du régime
d’écoulement (torrentiel-fluvial)
Typologie des dissipateurs de crue

Retenue

y2
h

y1 Z
d

Lressaut
Ouvrages de prise et de vidange
 Prélever les quantités d'eau nécessaires à l'irrigation en fonction de la demande;
 Assurer l'alimentation de la nappe par des lâchures contrôlées;
 Effectuer des chasses pour évacuer les sédiments au voisinage de la tour de prise;
 Permettre en cas d'incident un vidange rapide de la retenue;
 Assurer l'alimentation de l'abreuvoir et/ou l'usage domestique de l'eau;
 Contrôle des premiers remplissages.
 Conduite de vidange
 Risques de formation de Renard au contact du béton-remblai ;
 Ecran anti-renard ;
 Conduite fonctionnant sous pression, il faut s’assurer de son étanchéité absolue ;
Ouvrages de prise et de vidange
 Tour de prise : en béton ou en maçonnerie
 Prélèvement de l’eau pour différents usages ;
 Chasse des sédiments ;
 En maçonnerie menue de plusieurs orifices ;
 En béton (idem)
 Chambre des vannes: Dispositif de commande au pied aval du barrage :
 Des opérations de vidange,
 De chasse des sédiments
 D’alimentation à différents usages (irrigation, abreuvement,…)
Ouvrages de dérivation
 Contrôle des crues lors du chantier (pour la bonne exécutions des travaux):
 Dimensionné pour une période de retour de 10 à 20 ans (rarement au-delà de 3 ans);
 Idem évacuateur de crue (période de retour 20 ans à 30 ans)

 Galerie de dérivation
 Batardeaux
 Chambre de vannes

Remblai
Ecran anti-renard

Galerie (dérivation, conduites, …)


Revanche
 La revanche permet :
 la protection contre les vagues des PHE,
 compenser le tassement du remblai ;
 1 
 supporter la fissuration.   gF  2

Hauteur des vagues 
0,01  
 gD  4   
3
2 2

 U  U
h  0,26  th0,578   2    th 
 U      gD  4   g
3

 th0,578   2   
   U   

 h : hauteur des vagues (m) ; U : vitesse du vent (m/s) ; D : profondeur de l’eau (m) et F : longueur du
plan d’eau ou du fetich (m)
Revanche : selon la hauteur des vagues v2

R  0,75  h 
2g
avec : la vitesse de propagation des vagues pour une vitesse du vent d’une durée égale à une
heure et de fréquence égale à la durée de vie de l’ouvrage
Revanche

 En pratique : difficulté de la détermination de h et U  ??


 On fait recours au volume de la retenue (V en hm3) et à la profondeur
du plan d’eau (H en m)
Moins de 5 5 à 30 30 à 100 100 à 300 300 à 700 700 à 1500
H2 V
R 0,40 0,60 0,80 1,05 1,30 1,55

Source : Deghoutte et al., 1997


Hauteur totale de l’ouvrage

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