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Transition Étude-Emploi

Le document traite des variables influençant l'accès à l'emploi chez les jeunes, en mettant l'accent sur la transition de l'adolescence à l'âge adulte, les remaniements identitaires et l'image de soi. Il explore également l'estime de soi et le sentiment d'efficacité personnelle (SEP) comme déterminants cruciaux pour la réussite scolaire et professionnelle. Enfin, il aborde les stratégies d'attribution causale et les implications des théories socio-cognitives sur les choix d'orientation professionnelle.

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Transition Étude-Emploi

Le document traite des variables influençant l'accès à l'emploi chez les jeunes, en mettant l'accent sur la transition de l'adolescence à l'âge adulte, les remaniements identitaires et l'image de soi. Il explore également l'estime de soi et le sentiment d'efficacité personnelle (SEP) comme déterminants cruciaux pour la réussite scolaire et professionnelle. Enfin, il aborde les stratégies d'attribution causale et les implications des théories socio-cognitives sur les choix d'orientation professionnelle.

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C.

Mangard

Transition étude-emploi

Quelles sont les variables qui peuvent favoriser ou entraver l’accès à


l’emploi chez les jeunes ?
⇒ Passage adolescence - âge adulte : une des principales et des plus
délicates transitions du cours de la vie
⇒ Tâche centrale et organisatrice à cette période = choix de carrière et
élaboration d’un projet de vie professionnelle

⇒ Adolescence ⇒ passage de l'état d'enfant à celui d'adulte


⇒ maturation du système nerveux
⇒ modifications hormonales importantes

I. Remaniements identitaires ;

1) Changements et modifications (plusieurs types)

Génitales : dvpt caractères sexuels primaires et secondaires ;


Corporelles : accélération rapide de la croissance staturo-pondérale :
poussée de croissance, modification silhouette et proportions du corps.

Psychiques : modifications personnalité et comportement + ajustement


psychologique.

⇒ Image du corps : = représentations associées à son propre corps


= multidimensionnelle et évaluative.
⇒ Au niveau de l’adolescent :
→ = témoin + conscient changements de apparence ;
→ sensations différentes (sexualité en éveil) ;
→ Nécessité adaptation et intégration transformation dans
représentation de lui-même + assumer identité de genre ;
→ nécessité remanier l’image qu’il se fait de lui-même.
⇒ Au niveau de l’environnement :

→ Changement dans les regards ;

→ Modification attentes et conduites ;

→ Certaines attitudes et comportements ne sont plus admis.

⇒ Sentiment d’attrait et satisfaction du corps

→ Différences filles vs garçons

→ Corrélation positive entre satisfaction corporelle et estime de soi ;

→ Liens entre image du corps et émotions

2. Construction identitaire
comment le jeune se perçoit ?, comment, il se pense perçu par les autres ?
« qui suis-je ? » ; « qu’est-ce que je vaux ? »

a. Identité = processus dynamique qui se construit tout au long de la vie


= sentiment de son individualité/de sa singularité et d’une continuité dans
l’espace et le temps

= oscille entre similitude et différence : double mouvement d’assimilation et


de différentiation.

b. Demandes sociales imposées à l’adolescent : Tâches


développementales

Havighurst (1953) : notion de tâches de développement.


→ S’adapter à son nouveau corps ;
→ Répondre aux exigences scolaires croissantes ;

→ Prendre son autonomie affective & comportementale // parents ;


→ Etablir des relations nouvelles avec ses pairs ;
→ S’engager dans des relations hétérosexuelles ;
→ Se préparer à l’avenir professionnel ;
→ Acquérir des compétences civiques ;
→ Prendre ses responsabilité ; construire des principes et des valeurs
personnelles pour orienter ses conduites ;

Gaonac’h, Golder & Weil-Barais, 1995 : période de crise marquée par


différentes tâches développementales concernant :
Rapports aux corps = + identité de genre et image corporelle sexuée ⇒
engagement progressif dans intimité sexuelle
Rapports à autrui = ↘ liens de dépendance avec les parents; + relations de
proximité avec les pairs.
Rapport à soi = se situer / structurer à travers des enjeux cruciaux :
perspectives professionnelles + relations interpersonnelles + rapport avec
l’autre sexe + valeurs et croyances; + plans de vie...

II. L’image de soi et estime de soi à l’adolescence


Représentation de soi et estime de soi (composante évaluative) = variables
importantes dans l’orientation.
→ Concept de soi (image de soi) = aspect descriptif de la personne
(composante cognitive du Soi) ;
→ Schéma de soi : cristallisation du soi dans des conceptions rigides
associées à des domaines (eg. schéma de soi scolaire, Martinot)
→ Estime de soi : composante évaluative du soi
→ Sentiment de compétence : croyances concernant ses capacités
dans un domaine particulier

1) Approche descriptive

S. Harter,1994 : Évolution du contenu de la description en fonction des


aptitudes cognitives (entre enfance et adolescence).

Période pré-opérationnelle : éléments descriptifs relatifs à aptitudes


comportementales, caractéristiques physiques, préférences, possessions

Période de la pensée concrète: capacité à classer des attributs en


catégories + faire des généralisations ⇒ descriptions en termes de traits de
personnalité
Période des opérations formelles : Capacité d’abstraction ⇒ descriptions
de soi inobservables et souvent hypothétiques qui exigent un pouvoir de
déduction
⇒ différenciation croissante de l’image de soi :
- + catégories de description de soi,
- + descriptions fondées sur traits de personnalité et abstractions
- descriptions image de soi spécifiques à un domaine et varient selon les rôles
sociaux

⇒ le soi devient objet privilégié de la pensée

2) Approche évaluative : l’estime de soi


Harter, 86 ; 89 : « Sentiment de valeur de soi »
= aspects évaluatifs, affectifs et motivationnels
Évaluations =
→ Inventaire de l’estime de soi de Coopersmith (SEI, self esteem inventory,
1967)
→ Profil de perception de soi de Harter (SPP, self perception profile, 1985,
1988)
→ Echelle d’estime de soi de Rosenberg (RSE, Rosenberg self-esteem scale,
1965)
→ L’échelle Toulousaine d’estime de soi (ETES, Oubrayrie, De Léonardis &
Safont, 1994)

⇒ L’estime de soi à l’adolescence


Changements à l’adolescence = impact sur l’ES.
→ L’estime de soi se construit tout au long de la vie de l’individu

Déterminants de l’ES
- Le champ social => lien avec l’identité sociale (Tajfel)
- Cooley (1902) : L’autre significatif
- Parents et influences familiales
- James (1892) : Environnement scolaire et les enseignant
- Les pairs : Acceptation sociale + Comparaison sociale
- Apparence physique
- Réseaux sociaux
3) Rôle fonctionnel de l’estime de soi dans la vie de l’adolescent

⇒ Effet sur les états affectifs et les motivations

Estime de soi positive =

→ + épanouissement, affirmation de la personnalité, et résistance au


stress ;

→ + motivation (e.g. domaine scolaire et professionnel);

Bourcet, 1994 ; Meyer, 1987,..Rosenberg, et al., 1995 :+ réussite


scolaire et l’adaptation scolaire

Purkey & Novak, 1984 : = nécessaire pour faire face au stress occasionné
par l’insertion professionnelle

Martinot, 2001 : bonne estime // estime modeste = + poursuite étude, +


persévérance face à dfficultés, + utilisation efficaces des compétences et
stratégies et + perception des options de carrière accessibles.

Estime de soi négative =

Rosenberg, 65 : ↘ potentialités du sujet, intégration et adaptation scolaire


et sociale ⇒ + échec scolaire

→ peut entraîner une diminution de la motivation au travail.

Delvaux, 2000 : ↘ chance de réussite à compétences égales.

4) Évolution de l’estime de soi à l’adolescence Variation en fonction du


sexe et âge

Martinot : 5 types de stratégies de protection du soi

- Comparaison ascendante non pertinente ;

- Comparaison descendante ;

- Biais d’auto-complaisance ;

- Auto-handicap :

- Dés-identification psychologique.

5) Le SEP = facteurs individuels + sociaux qui rentrent en compte dans la


prise de décision.

Agentivité : croyance en sa propre capacité à agir / maitriser les actions qui


régissent notre vie.
= médiation par les cognition entre action de l’environnement et « réponses »
comportementales.

→ Individus = agents auto-organisateurs, proactifs, autoréfléchis et


autorégulés.
→ négociation constante entre actions, affects, projets et différentes
facettes de l’environnement ;

→ traitement actif de l’information ⇒ attentes.

SEP = croyances des gens dans leurs capacités à agir de façon à maîtriser
les événements qui affectent leurs existences.
= fondement de l’agentivité humaine : donne raisons pour agir ou persévérer
en face des difficultés. (Bandura 1997)

a. Les différentes sources du SEP :

→ Expériences individuelles antérieures : expérience de maîtrise (+


attribution causale interne).

→ Expériences vicariantes : observation d’individus semblables, ayant des


caractéristiques similaires (comparaison possible).

→ Persuasion sociale, verbale : encouragements venants de personnes dont


l’expertise (crédibilité) reconnue.

→ Perception de certains état internes que l’individu éprouve en réalisant


l’action (sentiment de bien-être).

b. Effets sur le fonctionnement socio-cognitif de l’individu :

Processus cognitif : affecte les modes de pensée : ± tendance à penser de


manière optimiste ou pessimiste (+ SEP → + anticipation de scénarios
positifs).

Processus émotionnel : sentiment de compétence → + bien être émotionnel,


et résistance au stress / découragement / dépression.

Processus motivationnel : influence les buts fixés, l’explication des causes


du succès ou échec et la persévérance face à la difficultés

Processus de sélection : impact choix des activités dans le domaine scolaire


et de l’orientation scolaire et professionnelle

SEP et réussite scolaire : Effet + sur résultats scolaires et motivation


⇒ SEP fort : + performances (Bandura, 1988).
→ Choix d’activités = défi, occasion de développer leur habileté ⇒ + intérêt.
→ + objectifs stimulants et élevés ;
→ + régulation efforts ;
→ implication forte ; fort investissement et engagement ⇒ + persévérance face
à des difficultés
→ attribution des échecs à un effort insuffisant (pas à manque de capacité) ; ⇒
+récupération rapide du SEP, confiance en soi ; sentiment de contrôle…
→ ↘ tricheries et + demande aide.

⇒ SEP faible : ↘ performances : illusion d’incompétence.

→ doute sur soi ⇒ ↘ aptitudes personnelles et performances (même quand


réelles capacités) ;

→ évitement des tâches difficiles dans les domaines où Sep faible ;

→ ↘ motivation / efforts ⇒ + abandon ;

→ ↘ aspirations et implication,

→ attribution de l’échec à des aptitudes déficientes ⇒ ↘ performances et +


stress.

→ Les élèves s’investissant rarement dans une activité qu’ils ne


s’estiment pas capable de réaliser et s’en désintéressent.
Galand, 2006 : tendance à se désintéresser des activités dans lesquelles ils
se sentent peu efficaces ⇒ répercussions sur leurs choix d’orientation.

III. Stratégies d’attributions causales et difficultés d’insertion

Nurmi (1998) : Certains problèmes (motivation et rendement scolaires,


difficultés d’insertion professionnelle) s’expliquent par les stratégies
cognitives et attributionnelles utilisées.

Les stratégies considérées comme efficaces :

1) Stratégies considérées comme efficaces :

- croyance en sa capacité à accomplir la tâche.

- tolérance envers les feed-back négatifs.

Zuckerman, 1979 : biais d’attribution défensif


2) Stratégies considérées comme inadaptées

→ Vision négative de ses capacités et anticipation de l’échec

→ stratégies d’auto-protection ⇒ ↘ probabilité de réussite de la tâche.

a. Jones & Berglas, 1978 : stratégie de l’autohandicap. (Stratégie


motivationnelle anticipatrice).
= peur de pas réussir une tâche ⇒ comportements sans lien avec l’objectif fixé
⇒ excuses pour l’échec anticipé

Snyder & Smith, 1982 :


= possibilité de réaliser une performance non adéquate (domaine où
l’accomplissement implique la capacité ou la compétence) ⇒ perte anticipée
d’estime de soi ⇒ adoption caractéristiques / comportements qui, de façon
apparente, révèlent un problème, une faiblesse ou un déficit.

→ + contrôle attributions relatives à la performance (faites par lui-même


ou autres)
⇒ ↘ implications pour le soi si faible performance et + si de succès ;

→ Évitement des situations évaluatives menaçantes ;


⇒ 2 formes d’auto-handicap :
SAH comportemental : création d’obstacles réels avant la réalisation d’une
tâche ou épreuve
= drogues, alcool, manque de préparation, procrastination / choisir des
épreuves difficiles, se fixer des buts inaccessible, donner l’avantage à
l’adversaire..

SAH déclaré ou revendiqué : reconnaître / révéler une défaillance ou un


handicap mineur pour cacher une faiblesse plus importante et menaçante.
= déclaration de dépression, d’anxiété /mauvaises conditions climatiques ou
utilisation de matériels défectueux...
⇒ échelle de self-handicaping scale (version française de Sami Kraiem et Jean
Bertch)

b. Seligman, 1975 : Le sentiment acquis d’impuissance (résignation acquis)


→ Abandon sytématique face à une tâche.
= Forme de dépression réactive vécue à la suite d’une expérience négative
de non maitrise de la situation qui conduit à des états cognitifs,
motivationnels et affectifs déficitaires.
= Effets sur :
→ motivation : sujets pas motivés, peu d’efforts pour tenter de contrôler la
situation, passifs (amotivation).
→ Cognition : déficit au niveau de l’apprentissage : incapables d’établir un
lien entre leurs actions et les renforcements obtenus ;
→ Affects : détresse émotionnelle : état de dépression et de désespoir,
anxiété, tristesse, chute ES..
→ sentiment que événements échappent totalement à leur contrôle ⇒
adoption d’attitudes passives, aucune attribution défensive

c. Nurmi et al., 1994 : Stratégie de piège de l’échec (failure-trap strategy,).

→ internalisation de l’échec

= Anticipation d’un échec ⇒ mise en œuvre de SAH mais aucune attributions


défensives ⇒ internalisation échecs (attribution à manque de compétences ou
d’aptitudes).
→ échecs répétés et accentuation d’un faible niveau d’estime de soi.

⇒ Comment augmenter le SEP à l’école ?

→ Objectifs proximaux : ↘ risque de découragement dû à un objectif élevé


et + sentiment d’efficacité personnelle.
Bandura & Schunk, 1981 : atteindre des sous-objectifs fournit des
indicateurs croissants de maîtrise qui permettent d’acquérir un sentiment
progressif d’efficacité personnelle.

→ Mise en situation concrète de maîtrise


→ feedback positifs
→ encourager les attribution internes

→ Adoption de buts réalistes en lien avec les capacités réelles.

→ Travail en groupe : + possibilité comparaison aux pairs

→ Relations pédagogiques : souligner la qualité du travail = +


développement sentiment d’efficacité (inversement souligner la quantité de
travail produit sans référence à la qualité).
Schunk, 1983 : + attribution progrès scolaires à aptitude ⇒ + probabilités de
favoriser un plus grand sentiment d’efficacité et de réussite que s’il les
attribue à un dur travail.

⇒ importance du SEP pédagogique :


- influence l’élaboration et la strucuration des activités
→ + SEP ⇒ croyance en la possibilité d’apprendre aux élèves comportements,
techniques, outils, méthodo en conséquence.
⇒ motivation et confiance en élèves.
→ - SEP ⇒ abandon élèves (surtout ce qui sortent de leurs critères de
progression) ⇒ doute et critiques envers les élèves.
⇒ + excuse pour élèves qui ne correspondent pas à leur stéréotype lié à
l’echec et inversement.
IV. Théories socio-cognitives de Bandura : implications plus
spécifiques.

1) Caractère sexué des choix scolaires et professionnels.

→ Sep et intérêts = fortement influencés par les apprentissages sociaux des


rôles de sexes.

Hackett & Betz, 1981 : Les choix d’orientation des adolescents et


adolescentes peuvent s’expliquer conjointement par les centres d’intérêts et
par le sentiment de compétence.

Lent et al. 1994 : effets du genre sur les intérêts professionnels et choix de
carrière : expériences différenciées d’apprentissage ⇒ différents SEP et
attentes quant aux résultats.

= apprentissage de rôle genrés ⇒ + engagement dans certaines activités ⇒ +


SEP dans ces activités.
→ sentiment de compétence, ou non par rapport à certaines filières
(barrières internes).

2) Généralisation de la théorie socio-cognitive au domaine de


l’orientation

Lent, Brown & Hackett (OSP, 2008) : SEP et choix de carrière

Lent & Hackett, 1987 : SEP contribue fortement à l’orientation vers tel ou
tel métier : prédit l’éventail d’options professionnelles considérées, l’intérêt et
la préférence pour une profession, le suivi d’une scolarité qui prépare à cette
carrière, et la persévérance et le succès dans le domaine choisi .
3) Diversifier et à accroitre les SEP ?

Les interventions doivent se fonder sur les principales sources de


renforcement des SEP décrites par Bandura :

→ se centrer sur les expériences de réussites passées,

→ participer à des situations d’apprentissage par observation,

→ prêter attention aux émotions en vue de les contrôler

→ faire l’expérience de la persuasion et des encouragement verbaux.

⇒ Nécessite évolution identités de genre

→ ↘ contraintes des réalités sociales // choix d’un métier.


→ nécessité évolution des conceptions et pratiques éducatives+
conceptions rôles sociaux des femmes et des hommes.

Bandura, 2003 : solutions aux limitations d'aspirations et de parcours


professionnels = facteurs individuels + sociaux dont la contribution relative
peut varier d'un individu à l'autre.

4) Typologie des croyances en matière d’orientation et d’insertion


professionnelle : G. Fournier.
⇒ 5 types de croyances croyance de contrôle vs déterminisme
Croyances défaitistes (déterminisme) : aucune croyance en la liberté ou
responsabilité individuelle.Perception environnement = hostile ⇒ ↘ action.
⇒ Aucune action pour trouver un emploi n’est envisagée, très peu ou pas
d’espoir pour l’avenir.
Croyances dites de dépendance : Surestimation influence de
l’environnement dans réussite (hasard / chance) ⇒ n’envisagent peu ou pas de
possibilité d’action
⇒ Ne se fixent pas vraiment d’objectifs professionnels ;
Croyances de prescription : Perception des possibilités d’action mais
démunis face aux différentes possibilités ⇒ pas encore en mesure de prendre
des décisions, ni des responsabilités dans orientation professionnelle.
⇒ s’en remettent aux contingences : l’effort nécessite une contrainte du
milieu.
Croyances d’auto-responsabilisation : Surestimation de l’impact des
efforts personnels sur la réussite socio-professionnelle.
⇒ perçoivent nécessité de planifier leur carrière, ressentent capacité
d’élaborer des choix personnels et professionnels, d’entreprendre des actions
concrètes et de les assumer.
⇒ risque de sur-responsabilisation (blâme, culpabilité).
Croyances pro-actives : considère impact efforts personnels mais pas
absolu : = possibilité d’action sur un milieu changeant
⇒ individus actifs dans leur recherche d’emploi.
⇒ Importance de la variable LOC dans le processus d’élaboration des
projets
Pémartin & Legrès : capacité élaborer des projets :
= activité complexe : necessite connaissances, compétences utiles et
attitudes ⇒ action en vue d'une insertion professionnelle et/ou sociale en
étant acteur.

→ Connaissances :
⇒ filières de formation, système éducatif, entreprise, monde professionne.
⇒ connaissance de soi + diversifiée + complète : prise de conscience de ses
forces et de ses faiblesses.
→ Compétences :
⇒ rechercher + trouver l'information utile,
⇒ élaborer des stratégies d'atteinte des objectifs en repérant les difficultés et
les obstacles,
⇒ accéder à une meilleure compréhension de ses projets...
→ Attitudes :
⇒ volonté + capacité de prendre en charge son devenir personnel
⇒ reconnaissance de ses atouts, de ses valeurs
⇒ niveau suffisant de locus interne.

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