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Le Mythe de Sisyphe Résumé

Le mythe de Sisyphe d'Albert Camus explore l'absurde et la quête de sens dans la vie humaine, en proposant trois réponses face à cette absurdité : le suicide, l'évasion par le plaisir ou la foi, et l'acceptation de l'absurde. Camus rejette le suicide et encourage l'acceptation de l'absurde comme voie vers la liberté, soulignant que vivre pleinement implique de reconnaître et de confronter cette absurdité. La rébellion contre l'absurde devient alors une affirmation de la vie, même en l'absence de sens ultime.

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Le Mythe de Sisyphe Résumé

Le mythe de Sisyphe d'Albert Camus explore l'absurde et la quête de sens dans la vie humaine, en proposant trois réponses face à cette absurdité : le suicide, l'évasion par le plaisir ou la foi, et l'acceptation de l'absurde. Camus rejette le suicide et encourage l'acceptation de l'absurde comme voie vers la liberté, soulignant que vivre pleinement implique de reconnaître et de confronter cette absurdité. La rébellion contre l'absurde devient alors une affirmation de la vie, même en l'absence de sens ultime.

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Résumé du mythe de Sisyphe

Pour Albert Camus, l'absurde implique que rien n'aurait de sens, et en réponse il y
aurait un suicide ou un saut philosophique, l'espoir qu'implique la notion religieuse
et la rébellion qui assume l'absurde, comme moteurs d'une compréhension ou
d'une acceptation de le monde et ses vérités, qui ne sont pas nécessairement les
vérités. Selon des penseurs comme Chestov, la raison dans l’absurde n’existe pas
et il n’y a que la raison.

Chez Kierkegaard, père de l'existentialisme, chez Camus, dans Le Mythe de


Sisyphe, l'absurdité réside dans le sacrifice de l'intellect au nom de la glorification
de Dieu. Comme solution à l'absurde, Camus condamne le suicide réel et
philosophique, et propose comme fin au drame de Sisyphe, de se créer et de se
cultiver dans l'art, de mettre fin à l'absurde.

Résumé du chapitre du Mythe de Sisyphe


Le mythe de Sisyphe explore le concept de l'absurde, qui place l'être humain à
l'écart de son environnement en ne trouvant pas de sens à la vie ; Pour présenter
son idée dans cet essai, Albert Camus le divise en quatre parties et dans chacune
d'elles il réfléchit sur la relation entre l'absurde et des questions telles que le
suicide, la liberté, la religion, les idées de certains grands écrivains, Le Mythe de
Sisyphe et la philosophie de F. Kafka.

Le raisonnement absurde

Pour développer son analyse, Camus s’interroge fondamentalement sur la


question de savoir si la vie vaut la peine d’être vécue. Il affirme que trouver une
raison de vivre équivaut à trouver une raison de mourir. Il conclut que pour la
plupart des hommes, la vérité n'est pas une raison impérieuse de sacrifier sa vie,
et il illustre que Galilée a abjuré une vérité scientifique parce que cette vérité n'en
valait pas la peine. Il s’ensuit que les choses acquièrent leur importance en
fonction des actions qu’elles nous obligent à accomplir. En outre, il ne semble pas
que le suicide soit la solution que tout individu recherchera dans une situation
désespérée. Selon Camus, le suicide est un mal interne plutôt que social.

Camus poursuit en mentionnant que les êtres humains ont un besoin compulsif de
tout rationaliser, de tout comprendre et de tout expliquer. Dans son analyse, il
identifie deux formes de pensée, celle de Perogrullo et celle de Don Quichotte. Le
personnage mythique de Perogrullo va jusqu'à l'évidence excessive, presque
ridicule, comme quand on dit « il pleut ». Don Quichotte va à l'extrême au lyrisme,
à l'imagination, au rêve, à la fantaisie, à l'utopie. Selon Camus, l’exercice de la
raison oscille entre vérités truistes et abstractions chimériques. La combinaison
des deux donne l’équilibre entre évidence et fantaisie, entre connaissance et
émotion.

Il y a 3 positions que l’homme peut adopter face à l’absurde :

Le suicide comme issue. L'aveu fatal que la vie nous a dépassé, que nous ne la
comprenons pas, que nous ne pouvons pas l'expliquer et que nous concluons
qu'elle ne vaut pas la peine d'être vécue.

L'évasion, soit en adoptant les plaisirs hédonistes comme une distraction de la


réalité, soit en plaçant tout espoir dans l'exercice de la foi dans les croyances
religieuses. Dans le premier cas, l’absurdité est ignorée ou niée, la mort est
ignorée et ces sujets sont évités. Dans le deuxième cas, l'absurdité s'explique par
des dogmes : là où l'homme n'est plus capable de trouver une explication,
commence le concept de Dieu. C'est le fameux « saut » dont parlent, entre autres,
Léon Chestov, Edmund Husserl et Soren Kierkegaard, tous penseurs cités par
Camus.

La troisième position est l’acceptation et l’expérience de l’absurde. Acceptez


l'absurde, renoncez à chercher des explications et vivez votre vie avec
l'indépendance, l'autodétermination et la signification individuelle qui viennent de
l'hypothèse que tout cela existe, qu'il n'y a pas de Dieu ni de vie future dans un
autre temps et dans un autre lieu, mais sans jamais perdre de vue que, malgré
tout, la vie vaut la peine d'être vécue.

Comment l’homme arrive-t-il à ce carrefour ? La sensibilité ou le sentiment


d'absurdité est le processus progressif de prise de conscience du temps qui passe
et de ses conséquences désastreuses pour nous : la détérioration, le vieillissement
et la mort. Ce même processus se produit au cours des années et des années de
routine répétitive, qui précèdent la notion d'absurde, l'éveil de l'homme, le moment
où nous prenons pleinement conscience de la futilité et du caractère éphémère de
l'existence, que le monde et la vie dépassent de loin. notre capacité de
raisonnement, de compréhension et de compréhension.

Il arrive souvent que les décorations s'effondrent. Se lever, prendre le tram, quatre
heures au bureau ou à l'usine, déjeuner, le tram, quatre heures de travail, manger,
dormir et lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi au même rythme, est un
itinéraire qui est facile à suivre la plupart du temps. Un seul jour, le « pourquoi » et
tout surgit et tout commence avec cette lassitude teintée d'étonnement...
De même, et pendant tous les jours d’une vie ennuyeuse, le temps nous prend.
Mais il arrive toujours un moment où il faut le prendre. Nous vivons dans le futur : «
demain », « plus tard », « quand tu auras un poste », « avec le temps tu
comprendras ». Ces incohérences sont admirables, puisqu’il s’agit après tout de
mourir. Il arrive cependant un jour où l'homme déclare ou dit qu'il a trente ans.
C'est ainsi qu'il affirme sa jeunesse. Mais, en même temps, il se situe par rapport
au temps. Prenez votre place dedans. Il reconnaît qu'il se trouve à un certain point
d'une courbe qu'il avoue devoir suivre. Il appartient au temps, et avec cette horreur
qui prend le dessus, il reconnaît en lui son pire ennemi. Demain, il aspirait à un
lendemain, où tout ce qu'il devait rejeter. Cette rébellion de la chair, c'est ça
l'absurdité.

Il est donc évident que lorsque Camus parle de murs absurdes, il fait référence au
temps et à la routine, aux décorations avec lesquelles nous construisons la réalité
à laquelle nous nous enfermons et nous limitons. Quand arrivent la lassitude et la
fatigue, la frustration et le vide de sens ; Le réveil de l'absurde effondre les décors
et nous laisse face à la réalité nue : la vie n'a pas de sens, la vie est absurde.

suicide philosophique

Il est frappant que Camus utilise la métaphore du « saut » pour identifier le


moment où deux des penseurs qu'il cite, Chestov et Husserl, cèdent la place à
quelque chose d'éternel et d'inexplicable avec la raison humaine, mais en même
temps, dans cet acte ils nient l’absurdité et tentent de l’expliquer.

Selon Chestov, là où la raison fait défaut, le concept de Dieu entre en jeu. Selon
Camus, Chestov remplace la phrase correcte : « Regardez, voici l’absurde » et dit
à la place : « Regardez, voici Dieu ».

Husserl et les phénoménologues, au contraire, donnent à chaque chose sa


signification propre et essentielle, qui en même temps explique le tout. Il n’y a rien
de plus, il ne faut pas chercher de sens, c’est seulement décrit sans expliquer.
Cela semble correspondre à l’absurdité. Cependant, dès que Husserl reconnaît
quelque chose de céleste et d’éternel dans les choses de ce monde matériel et
leur accorde des « essences extratemporelles », une essence privilégiée qui se
nourrit de l’essence de chaque chose, il commence à donner à la raison une
portée bien plus grande. supérieur à ce qui est permissif. La raison a des limites,
mais Husserl les supprime en postulant que cette essence privilégiée donne un
sens à chaque essence moindre ou relative.

Dans les deux cas, il y a un suicide philosophique, « le saut ». Chestov humilie la


raison et fait le saut vers Dieu. Husserl fait triompher la raison et lui attribue le
pouvoir de tout expliquer. C’est aussi un saut car la raison ne peut expliquer les
choses avec quoi que ce soit qui dépasse ce monde et cette existence. Dans les
deux analyses présentées, l’absurde bat l’homme et celui-ci saute à une forme
d’explication et d’espoir insoutenable.

La liberté absurde

Le contraire du saut philosophique ou du suicide est la liberté absurde. Si en


contemplant l’absurde, au lieu de chercher à l’expliquer (sauter), nous cherchons à
l’assumer, à l’accepter et à le vivre, alors nous trouvons la liberté absurde.

Vivre une expérience, un destin, c'est l'accepter pleinement. Or, on ne vivra pas ce
destin, sachant qu'il est absurde, si l'on ne fait pas tout pour garder devant soi
cette absurdité révélée par sa conscience. Nier l'un des termes de l'opposition
dans laquelle il vit, c'est l'éviter. Abolir la rébellion consciente, c'est éviter le
problème... Vivre, c'est faire vivre l'absurde. Le faire vivre, c'est avant tout le
contempler. Contrairement à Eurydice, l’absurde ne meurt que lorsqu’on lui tourne
le dos. L’une des positions philosophiques cohérentes est la rébellion. C'est une
confrontation perpétuelle de l'homme avec ses propres ténèbres. C’est une
exigence d’une transparence impossible. Cela met une fois de plus le monde dans
le doute à chacune de ses secondes... Ce n'est pas une aspiration, car elle
manque d'espoir. Cette rébellion est la sécurité d'un destin écrasant, moins la
résignation qui devrait l'accompagner... Cette rébellion donne un prix à votre vie...
et cette rébellion témoigne quotidiennement de sa seule vérité, qui est le défi. C'est
la première conséquence.

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