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Olivera-Culture de Fraise PDF

Le document présente un manuel sur la culture des fraises au Pérou, soulignant son importance économique et sociale, notamment pour l'exportation et la création d'emplois. Il aborde des aspects agronomiques, des variétés, des techniques de culture, ainsi que des recommandations pour améliorer les rendements et la qualité des produits. Le manuel vise à fournir des informations pratiques et des résultats de recherche pour soutenir les agriculteurs dans la gestion de cette culture.

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DÉPARTEMENT DE L'AGRICULTURE

INSTITUT NATIONAL D'INNOVATION AGRICOLE

DIRECTION DE LA RECHERCHE AGRICOLE

STATION EXPÉRIMENTALE AGRAIRE DONOSO KIYOTADA MIYAGAWA - HUARAL

PROGRAMME NATIONAL D’INNOVATION AGRICOLE EN LÉGUMES – PNIH

Culture de fraises
(Fragaria x ananassa Duch.)

Ing. M. Sc. Julio Olivera Soto

Série Lima - Pérou


Manuel n°1-12 Février 2012
© INSTITUT NATIONAL D'INNOVATION AGRICOLE - INIA

ADRESSE RECHERCHE AGRICOLE

ADRESSE VULGARISATION AGRICOLE

Mise en page et édition


Programme National Médias et Communication Technique - INIA

Première édition :
Février 2012
Tirage : 500 exemplaires

STATION EXPÉRIMENTALE AGRAIRE DONOSO KIYOTADA MIYAGAWA - HUARAL


Boîte postale 64 - Huaral, km. 5.6 Autoroute Chancay - Huaral
Téléphones : (051-01) 246-2839 / 246-5527

Reproduction totale ou partielle interdite sans autorisation

Fait le dépôt légal à la Bibliothèque Nationale du Pérou Nº: 2012


PRÉSENTATION

je La fraise (Fragaria x ananassa Duch.) est une culture des climats


tempérés, qui s'adapte très bien aux conditions côtières et montagnardes
de notre pays. Il se reproduit végétativement par stolons ou drageons.

Au Pérou, les fraises sont de plus en plus importantes sous différents aspects.

Actuellement, l'importance de cette culture en tant qu'activité économique repose


en partie sur l'exportation de fruits surgelés, qui a augmenté ces dernières
années, atteignant 5,5 millions de dollars américains en 2010, et d'ici la fin de
2011, elle devrait dépasser ce montant. chiffre, augmentant également le nombre
d’entreprises agro-exportatrices dédiées à ce domaine.

En outre, cette activité est importante pour le marché national, où la production


destinée à approvisionner les marchés de gros des grandes villes a également
augmenté.

Il faut souligner que le rendement moyen reste faible malgré avoir connu un léger
rebond ces dernières années dû principalement à l'utilisation de plantes
(semences) de mauvaise qualité phytosanitaire et à l'utilisation du système
d'irrigation par gravité dans la gestion de la culture.

La fraise est une culture d'une grande importance sociale puisqu'elle génère une
source de travail chaque mois de l'année et, surtout, la participation du sexe
féminin est essentielle dans cette activité, constituant 50% de la main-d'œuvre
totale employée.

L'objectif de ce manuel est de présenter les concepts de base de la gestion


agronomique de la culture des fraises au Pérou, ainsi que de montrer les résultats
des travaux de recherche menés dans le cadre du Programme national
d'innovation agricole en légumes de l'Institut national d'innovation agraire. INIA.

Dans cette édition, les données statistiques et les nouvelles variétés ont été mises
à jour en référence à la publication imprimée de 2003. Des informations sur la
gestion des cultures destinées à l'exportation ont également été ajoutées,
encourageant ainsi l'utilisation de bonnes pratiques agricoles (BPA).

De même, la technologie de propagation de plantes exemptes de maladies en


appliquant la biotechnologie est décrite, dans le cadre d'un ensemble
technologique visant à améliorer la production des agriculteurs de cette culture.
INDICE

PRÉSENTATION..........................................................................6
INDICE......................................................................................8
I. INTRODUCTION..............................................................7
II. VALEUR NUTRITIONNELLE.....................................8
III. MORPHOLOGIE DES CULTURES...........................10
IV. AGROÉCOLOGIE.......................................................11
V. PRÉPARATION DU SOL............................................12
VI. CULTIVARS................................................................14
6.1 Cultivars de jours courts............................................14
6.2 Cultivars neutres en termes de jour...........................18
6.3 Fraise.........................................................................19
VII. TRANSPLANTER........................................................20
7.1 Temps de transplantation...........................................21
7.2 Distanciation..............................................................21
VIII. IRRIGATIONS.........................................................24
8.1 irrigation par gravité..................................................24
8.2 irrigation goutte à goutte...........................................24
IX. FERTILISATION.........................................................26
9.1 Effet et carences du NPK dans la culture des fraises 30
Azote (N)..............................................................................30
Phosphore (P).......................................................................30
9.2 Nutriments et micronutriments secondaires..............31
X. CONTRÔLE DES MAUVAISES HERBES................35
XI. UTILISATION DE LA COUVERTURE.....................36
XII. PRINCIPAUX RAVAGEURS DE LA CULTURE DE
FRAISE....................................................................................39
12.1 Acarien du fraisier (Phytonemus pallidus)............39
12.2 Sacho ou ver blanc (Anomala sp. et Bothynus sp.)41
12.4 Punaises de lit (Nysius sp.)....................................43
XIII. PRINCIPALES MALADIES DE LA CULTURE
DES FRAISES.........................................................................46
13.1 Pourriture grise (Botrytis cinerea).........................46
13.3 Pourriture du collet (Phytophthora cactorum)......46
13.5 Pourriture rouge ou dépérissement (Phytophthora
fragariae)..............................................................................47
13.8 Virose.....................................................................48
XIV. CONTRÔLE PHYTOSANITAIRE DE LA
CULTURE DE FRAISE POUR L'EXPORTATION.............50
XV. RÉCOLTE.....................................................................53
XVI. COMMERCIALISATION........................................55
XVII. SITUATION ACTUELLE DE LA PRODUCTION
DE FRAISE DANS LA VALLÉE DE HUARAL ET
HUAURA.................................................................................56
17.1 Zone de plantation.................................................56
17.2 Performance...........................................................57
17.3 Zones de plantation................................................57
17.4 Matériel de propagation.........................................58
17.5 Tendance des exportations de fraises....................59
17.6 Influence du climat sur le comportement de la
récolte des fraises dans la zone productrice de la vallée de
Huaura 60
XVIII. TECHNOLOGIES DÉVELOPPÉES DANS LA
CULTURE DE FRAISE À L'INIA.........................................63
18.1 Obtention de plants de fraisiers indemnes de virus
par micropropagation...........................................................63
18.2 Évaluation de la période de plantation et des
cultivars de fraisiers..............................................................66
18.3 Résultats des expériences de recherche du
Programme National d'Innovation Agricole en Légumes....68
XIX. LITTÉRATURE..........................................................75
STATION EXPÉRIMENTALE AGRICOLE DONOSOHUARAL
- PÉROU..........................................................................................63
I.
Culture de fraises 7
I. INTRODUCTION

Le fraisier (Fragaria x ananassa Duch.) est une espèce horticole à reproduction


végétative puisqu'elle se reproduit par stolons ou par pousses. Issu du croisement
de deux espèces octaploïdes du même genre (2n = 8 x = 56) Fragaria chiloensis
(L.) Duch. x Fragaria virginiana L., est également connue sous le nom de fraise en
Argentine, morango au Brésil et fraise en Espagne. Le fraisier appartient à l'ordre
des rosales, de la famille des Rosacées, de la sous-famille des Rosoideae, du
genre Fragaria avec plus d'une vingtaine d'espèces et 1 000 variétés.

Cette culture s'adapte facilement aux différentes conditions climatiques et


pédologiques, c'est pourquoi elle est actuellement cultivée aussi bien sur la côte
que dans les montagnes de notre pays avec de bons résultats.

Selon les données de l'Office d'information agraire (OlA) du ministère de


l'Agriculture, en 2010, environ 1 200 hectares de fraises ont été plantés au Pérou,
avec un rendement moyen national de 17 t/ha et une production de 19 977
tonnes. Le département de Lima est le principal producteur, on distingue la vallée
Chancay - Huaral avec 400 ha et Huaura avec 450 ha, suivie par la vallée de
Cañete avec 100 ha et le reste réparti en petites zones à Arequipa, Ancash,
Moquegua, La Libertad. , Cuzco, entre autres départements. Le fraisier est une
espèce largement répandue sur les côtes de notre pays et ces dernières années
également dans les montagnes. Son fruit est très demandé sur le marché
international, notamment dans l'hémisphère nord, et le Pérou a l'avantage de
produire contre la saison où la demande pour ce fruit est plus forte en Amérique
du Nord et en Europe.

Cette culture nécessite l'effort des différents membres de la chaîne de production


afin de consolider le pays comme un important exportateur de fraises. L'Institut
National de l'Innovation Agraire - INIA cherche, à travers des alliances
stratégiques avec des agriculteurs de premier plan et des entreprises privées
dédiées à l'exportation de fraises, à mieux articuler la chaîne de production de
cette culture.

II. VALEUR NUTRITIONNELLE

La fraise est un fruit à la fois délicieux et nutritif. C'est une source très riche de
vitamine C, de potassium, d'acide folique et contient également des fibres
8 Culture de fraises
alimentaires et du bêta-carotène, bien sûr il contient 0 cholestérol et 0 graisses
saturées (Tableau 1).

Les fraises contiennent 60 à 90 mg de vitamine C sous forme d'acide ascorbique


pour 100 grammes de fruits comestibles ; 8 fraises de taille moyenne contiennent
plus de vitamine C qu'une orange.

C’est un fruit aux puissantes propriétés antioxydantes et anticancéreuses. Sa


consommation dans l’alimentation peut prévenir le scorbut et les maladies
cardiovasculaires grâce à ses propriétés antioxydantes. L'arôme typique et exquis
du fruit est dû aux huiles essentielles volatiles, principalement l'acétate de capryl.

Tableau 1. Valeur nutritionnelle pour 100 grammes de fraises comestibles.


Valeur énergétique 40 kcal
Protéines 0,9g
Graisses 0,5g
Glucides 13 mg
Calcium 21mg
Phosphore 21mg
Potassium 164mg
Acide folique (Vit N ou Bc) 0,07 mg
Sodium 1 mg
Fer 1 mg
Vitamine A 100 UI
Vitamine B1 00,3 mg
Vitamine B2 0,97 mg
Vitamine B5 0,90 mg
Vitamine C 90mg
Source : FAO
Il est recommandé de consommer des fraises dans le cadre d'un petit-déjeuner
avec des céréales car elles aideront à lutter contre le cancer, les maladies
cardiaques, entre autres, car les fraises ont la propriété de neutraliser les radicaux
libres nocifs de l'oxygène dans le corps humain, de la même manière qu'une dose
élevée. de vitamine C, étant ainsi à la pointe des produits anti-oxydants naturels.

Les fraises contiennent également de l'acide ellagique, présent dans d'autres


fruits comme les framboises, les mûres, les raisins et les cerises. Cet acide agit
comme un piégeur, liant les substances pouvant causer le cancer, les inactivant et
Culture de fraises 9
réduisant ainsi le risque de cancer. Il est important que les femmes enceintes
incluent les fraises dans leur alimentation, car des données scientifiques ont
déterminé que, grâce à leur teneur élevée en acide folique, elles préviennent les
malformations de la colonne vertébrale fœtale.

Les avantages de la consommation de fibres alimentaires sont connus, comme la


réduction du taux de cholestérol sanguin et le maintien d'un système digestif sain,
et les fraises en sont une excellente source, mais plus encore, les fraises
contiennent 0 % de graisses saturées et sont très faibles en calories et aident
éliminer l'acide urique.

De plus, les fraises contiennent des flavonoïdes dans leur composition, en


particulier deux d'entre eux, la quercétine et le kaemférol, qui, selon des
recherches, ont démontré qu'ils réduisent le mauvais cholestérol (LDL), évitant
ainsi d'endommager les parois des artères.
10 Culture de fraises

III. MORPHOLOGIE DES CULTURES

Le fraisier est une plante herbacée qui produit des stolons, de petite taille et
atteint jusqu'à 0,40 m de hauteur, la racine est fibreuse, de développement
superficiel, atteignant latéralement environ 30 cm, la tige appelée couronne, est
courte avec des bourgeons de trois types qui produisant de nouvelles couronnes
qui développent des guides et/ou qui forment des inflorescences, est constituée
d'un axe conique court, sur lequel sont observées de nombreuses écailles
foliaires. Les feuilles apparaissent en rosette et sont insérées dans la couronne,
elles sont longues pétiolées et munies de deux stipules rougeâtres. Leur limbe est
divisé en trois folioles pédonculées aux bords dentelés. Ils possèdent un grand
nombre de stomates (300-400/mm2), ce qui leur permet de perdre une grande
quantité d'eau par transpiration.

Les bourgeons axillaires des nouvelles feuilles donnent naissance à des stolons
de longueur et de taille variables selon les conditions de conduite de la culture, le
climat et la variété. Les fleurs sont généralement parfaites ou hermaphrodites
mais elles ont aussi des fleurs unisexuées et dicliniques, elles se présentent en
inflorescences cymeuses bipares ou solitaires qui dépassent au-dessus des
feuilles qui sont protégées par elles.

Les inflorescences peuvent se développer à partir d'un bourgeon terminal de la


couronne, ou à partir de bourgeons axillaires des feuilles et leur ramification peut
être basale ou distale, dans le premier cas apparaissent plusieurs fleurs de taille
similaire, tandis que dans le second il y a une fleur terminale ou primaire. et
d'autres petits établissements secondaires. La fleur possède 5 à 6 pétales, 20 à
35 étamines et plusieurs centaines de pistils sur un réceptacle charnu. Chaque
ovule fécondé donne naissance à un fruit de type akène. Le développement des
akènes, répartis à la surface du réceptacle charnu, stimule sa croissance et sa
couleur, donnant naissance au fruit du fraisier.

En raison du phénomène de protogynie, la pollinisation est majoritairement


croisée et est réalisée par des insectes, ce qui est indispensable pour induire le
développement du réceptacle. Les fleurs sont réceptives jusqu'à sept jours après
l'anthèse, mais le meilleur moment pour la pollinisation est pendant. les quatre
premiers jours.
Culture de fraises 11

IV. AGROÉCOLOGIE

Les fraises sont une culture qui nécessite des sols avec un pH légèrement acide à
neutre (6,0 à 7,0) et avec une conductivité électrique ne dépassant pas 2
mmhos/cm ; elle ne se développe pas bien dans les sols salins ; Il est pratique de
planter dans des sols avec un faible pourcentage de carbonates de calcium (<5%)
et un bon drainage. Les sols à texture limono-sableuse sont recommandés car ils
ont une meilleure filtration que les sols argileux ; Un bon drainage garantit peu de
problèmes de maladies fongiques des racines et du collet.

Cette culture s'adapte à différentes conditions de température mais préfère les


climats tempérés avec des températures de 18 °C à 22 °C pendant la fructification
et de 23 °C à 28 °C pour une bonne croissance végétative, notamment chez les
cultivars à jours courts. Il existe des variétés qui s'adaptent aux zones chaudes et
peuvent se développer sans que la plante ait une période préalable
d'accumulation d'heures froides, mais pour obtenir de meilleurs rendements et
une meilleure précocité, certains cultivars nécessitent une période froide inférieure
à 7 ºC, ce qui est une pratique très courante. il est important de conserver les
plantes sélectionnées dans une chambre froide après la fin de la campagne
pendant 1 ou 2 mois à une température de 0 à - 2 ºC afin d'accumuler des
substances de réserve dans la couronne et la germination est plus rapide et le
pourcentage est plus faible de la mortalité.

Pour le climat de la côte du Pérou, les cultivars de jour court et les cultivars de
jour neutre sont adaptés, transplantés respectivement en avril - mai ou contre-
saison, cependant dans les montagnes des vallées interandines et des vallées
abritées, les cultivars de jour court .

V. PRÉPARATION DU SOL
Après avoir commencé le labour du sol avec une charrue à disques jusqu'à une
profondeur de 30 cm, le champ est laissé pendant 2 ou 3 jours afin que le soleil et
les oiseaux puissent s'occuper des œufs et des larves de ravageurs et
pathogènes présents dans le sol, ainsi que les restes de mauvaises herbes seront
également détruits ; Ensuite, le déchaumeur à disques est passé deux fois en
croix, suivi d'un rail pour le nivellement. Il est recommandé d'utiliser une charrue
rotative pour laisser le sol bien mou et nivelé, puis de sillonner avec un sillonneur
12 Culture de fraises

spécial pour former les billons avec la distance en fonction du système de


conduite.

Avec cette gestion dans la préparation du terrain, on évite l'excès d'humidité dans
les parties inégales, on assure une bonne aération et un bon drainage et cela
facilite la conception des lits pour la pose correcte des rubans dans l'installation
technique d'irrigation.

Il est recommandé après avoir préparé le terrain d'arroser pour que toutes les
mauvaises herbes émergent, qu'elles soient à feuilles larges ou étroites, et après
10 à 20 jours, d'appliquer des herbicides systémiques comme le glyphosate, de
préférence pour les champs à forte incidence de mauvaises herbes comme le
coquito ( Cyperus rotundus) et herbe chinoise (Shorgum halepense), ou
application d'herbicides de contact tels que le Paraquat avant les travaux de
transplantation, autant de fois que nécessaire selon l'incidence des mauvaises
herbes pour réduire le désherbage manuel.

En cas d'utilisation d'irrigation technique, une partie des engrais prévus pour toute
la campagne doit être incorporée comme décrit dans le chapitre sur la fertilisation
et si le sol a une faible teneur en matière organique, de l'humus de vers est
appliqué localement avec les engrais dans la partie supérieure. des lits. Dans ce
cas, les plates-bandes surélevées sont formées après que le terrain a été nivelé à
l'aide d'un cultivateur, puis l'application d'engrais est effectuée et incorporée avec
un motoculteur, puis les rubans d'irrigation sont placés et toute la terre est
humidifiée.

Dans le cas de sols alcalins, une bonne pratique pour éviter la chlorose ferrique
des plantes est l'utilisation de gypse agricole, de 2 t/ha à 4 t/ha selon le pH du sol
selon analyse. Le gypse doit également être incorporé au moment de l'application
des engrais de fond.
Culture de fraises 13

VI. CULTIVARS
Ils sont classés en deux types selon la réponse à la photopériode de floraison.

6.1 Cultivars de jours courts

Chez ces cultivars, la floraison est induite lorsque la photopériode est courte
(12 heures de lumière) et que la température oscille entre 14 °C et 18 °C,
c'est pourquoi elle est généralement repiquée aux mois d'avril et mai.

Au Pérou, au cours de la dernière décennie, les cultivars suivants ont été


utilisés: Chandler,
Tajo, Oiseau et Gros Ours.
Ventana, un cultivar à jours
courts, a également eu une
certaine acceptation. Les
plantes Ventana sont grandes
et vigoureuses semblables à
Camarosa, mais plus ouvertes ;
Ventana a une certaine
résistance à la pourriture des
racines (Phytophthora
cactorum) et est relativement
résistante à l'oïdium
(Sphaerotheca macularis). Il est
également tolérant au
tétranyque rouge (Tetranychus Photo 1. Fruits du cultivar de fraisier Ventana,
à jour court.
urticae). Dans des conditions
favorables, Ventana a des fruits de calibre
grand et performances similaires à Camarosa. En général, Ventana s'adapte
aux semis précoces : sa production est similaire à Camarosa ; Les fruits de
Ventana sont légèrement moins fermes que ceux de Camarosa. La couleur
interne et externe du fruit est légèrement plus claire que celle du Camarosa
(photo 1). Il s’adapte bien au marché de consommation du frais et de
transformation.
14 Culture de fraises

Actuellement, on cultive principalement des cultivars de l'Université de


Californie comme Camarosa : plante grande et vigoureuse, avec un
rendement élevé tout au long de la campagne, elle présente de gros fruits,
de couleur rouge intense et également brillants à l'extérieur et à l'intérieur
(photo 2), le la forme des fruits est conique aplatie et a une bonne saveur et
fermeté, semblable à celle du Camino Real et légèrement supérieure à
celle du Ventana. Première production. Dans les conditions côtières
centrales, ce cultivar n'est pas amené à former des stolons, mais dans des
conditions plus froides, il forme abondamment des stolons. Tolère les
attaques d'araignées rouges et la pourriture des racines.

Un autre cultivar actuellement


en phase d'adaptation est le
Camino Real de l'Université de
Californie, semblable à
Camarosa et Gaviota. Les
plantes de Camino Real sont
plus petites, plus compactes,
plus ouvertes, plus dressées et
moins vigoureuses que
Camarosa. Camino Real est
modérément sensible à la
tache foliaire (Micosphaerella Photo 2. Fruits du cultivar de fraise Camarosa
fragariae) et légèrement de jours courts
sensible à l'oïdium (Sphaerotheca macularis). Il est légèrement tolérant à la
pourriture des racines (Phytophthora cactorum) dans des conditions
favorables. Il a des fruits plus gros et des rendements plus élevés que
Gaviota ou Camarosa. Les modèles de production de Camino Real sont
similaires à ceux de Camarosa et ses fruits sont plus fermes que ceux de
Gaviota et similaires à ceux de Camarosa. La couleur interne et externe du
fruit est plus foncée que celle du Camarosa, s'adaptant très bien aux
marchés de consommation et de transformation du frais. Il existe également
d'autres cultivars qui ont suscité de grandes attentes mais qui ne sont
actuellement pas largement acceptés dans les principales zones de
production de fraises de notre pays en raison de leur mauvaise adaptation à
ces conditions, tels que : Sweet Charlie, Gaviota et Candonga.
Culture de fraises 15

6.2 Cultivars neutres en termes de jour

Chez ces cultivars, la photopériode n'influence pas la floraison comme chez


les cultivars à jours courts, et la température ou l'accumulation d'heures
froides n'induisent pas non plus la
floraison. Ils ont l’avantage de
produire des tétranyques rouges
(Tetranychus urticae). Ces conditions
lui permettent également de produire
des fruits de gros calibre et d’avoir
des rendements élevés. La
production a tendance à connaître
des pics et est moins cyclique. Les
fruits sont fermes, de couleur rouge
intense interne et externe et de bonne
saveur (photo 4).

Portola est un cultivar neutre en


termes de jour avec une grande Photo 3. Cultivar de fraise Fruits of
Aroma neutre pour le jour.
adaptabilité. Dans les systèmes de

Photo 4. Fruits du cultivar Albion


neutres au jour.
16 Culture de fraises

plantation d'hiver, il commence à produire des fruits plus tôt qu'Albion, bien
qu'il s'adapte mieux aux conditions de plantation de fin d'été en raison de sa
forte réponse en floraison. La Portola est une plante vigoureuse et
légèrement moins plantée que l'Albion, les fruits sont similaires à l'Albion
bien que de couleur légèrement plus claire. Le fruit a une bonne saveur et
est homogène tout au long de la campagne. Des cultivars neutres en jours
sont également testés : Monterey avec une floraison légèrement plus
grande qu'Albion et une plante vigoureuse avec de gros fruits. Il a une
bonne production de stolons en été. San Andreas qui est une usine neutre
en jours modérés avec une production similaire à celle d'Albion et une
petite production de stolons en été.

6.3 Fraise

En plus de ces cultivars, le fraisier (Fragaria chíloensís (L.) Miller), une


espèce octaploïde (2n=8x=56), est cultivé à Cusco, tout comme le fraisier,
mais contrairement à ce dernier, il ne s'agit pas d'un hybride. Il a des feuilles
et des pétioles avec des trichomes ou des poils abondants et des feuilles
plus coriaces, elles sont plus courtes que le fraisier et également propagées
par des stolons et des pousses, il tolère les basses températures (moins de
12 °C), mais les températures élevées ne favorisent pas leur
développement. Les fruits sont assez aromatiques mais plus petits que la
fraise ; ils sont utilisés dans la préparation de boissons traditionnelles
comme la chicha, appelée frutillada.
Culture de fraises 17

VII. TRANSPLANTER

Une fois le terrain préparé et le cultivar sélectionné, on procède à la


transplantation, pour laquelle les plantes sont désinfectées après avoir
coupé le feuillage et les vieilles
racines avec un fongicide tel que le
bénomyl ou le Captan 1%, plus un
acaricide qui peut être, entre autres,
l'abamectine et un biostimulant à
base d'acides aminés et d'autres
stimulants de croissance. Après
avoir été désinfectées pendant 5
minutes, les plantes sont laissées à
l'air et la transplantation est Photo 5. Préparation des plants de fraisiers pour le
repiquage.
effectuée manuellement, en prenant
soin de ne pas plier les racines et de
les placer avec la pousse centrale
légèrement au-dessus du niveau du
sol.

Pour une germination plus


importante, il est recommandé de
placer les plantes dans une chambre
froide à -1°C ou 0°C pendant 1 ou 2
Photo 6. Greffe de fraises dans un système
mois, selon la variété, afin que les d'irrigation goutte à goutte.
couronnes accumulent des
substances de réserve et aient une
germination plus rapide et
uniforme. . Le terrain à transplanter
doit avoir une humidité suffisante,
avec une irrigation abondante dans
le cas d'un système gravitaire (photo
7) ou une bonne humidification de
l'ensemble du lit dans le cas d'un
système d'irrigation goutte à goutte. Photo 7. Transplantation de fraises dans un
système d'irrigation par gravité.
18 Culture de fraises

7.1 Temps de transplantation

La saison de transplantation pour les cultivars de jours courts sur la côte


centrale du Pérou se situe entre avril et mai pour profiter des basses
températures et ainsi provoquer la floraison après trois mois de
transplantation dans ces conditions. Le semis précoce des cultivars de jours
courts est également réalisé pour démarrer la floraison et la récolte plus tôt,
mais il n'est pas très pratique car il induit la formation de stolons et non de
grappes florales dans les premiers mois et réduit la vigueur des plantes.

Le semis retardé se fait en laissant les plantes dans le champ après l'été où
est effectuée la soca afin de compenser les mois de récolte perdus avec le
retard du repiquage mais gagnés par la récolte des mois d'automne. Les
rendements peuvent varier en raison des caractéristiques des cultivars et de
la gestion agronomique.

Les cultivars à jours neutres peuvent être plantés tout au long de l'année,
mais les agriculteurs préfèrent généralement que la floraison coïncide avec
les mois d'avril à juin pour obtenir une production pendant les mois de faible
production de cultivars à jours courts.

En montagne, la floraison est continue pendant les mois d'hiver, aidée par la
température et pendant la saison où il ne pleut pas, mais en cas de gel, la
production est affectée, même si la plante ne meurt pas et repousse.
7.2 Distanciation

Dans le système de conduction avec irrigation par gravité, il est possible


d'adopter le système à double sillon avec une distance entre les sillons de
0,80 - 0,90 m et de 0,20 - 0,30 m entre les plantes, en plaçant les plantes des
deux côtés du sillon. Au bout d'un mois, le changement de sillon est effectué
pour coïncider avec la fertilisation, pour laquelle le sillon est recouvert de
terre par l'arrière.
Culture de fraises 19

Auparavant, le système le plus


utilisé dans la vallée de Huaral
était le sillon double à 0,90 m
entre les sillons avec une
distance entre les plantes de
0,20 à 0,25 m sans changer de
sillon tout au long de la
campagne (photo 8),
actuellement c'est le système
qui réalise un battage à double
rang. avec changement de
Photo 8. Champ planté en double rang sans
sillon mais avec planches changement de sillon.
surélevées, avec un petit canal
le premier mois entre les
rangs, qui est ensuite -
recouvert au moment de la
fertilisation (photo 9).

Dans le cas d'un enfoncement


avec un système d'irrigation
goutte à goutte, un ruban
d'irrigation est placé au milieu
des deux rangées, qui doivent
avoir une largeur de 1,10 à
1,20 m et 0,70 à 0,80 m de Photo 9. Champ planté en double rang avec
largeur dans la partie changement de sillon.

supérieure du lit, en repiquant


à 0,30. x 0,30 m entre plants à double rang. Si quatre rangs sont travaillés
avec deux rubans d'irrigation, les distances entre billons doivent être de 1,50
à 1,70 m et 0,30 x 0,30 m entre plants sur trois rangs.
20 Culture de fraises

VIII. IRRIGATIONS

8.1 irrigation par gravité

Le fraisier ayant des racines superficielles qui s'étendent sur 15 à 30 cm, si


l'on utilise une irrigation par gravité, il est nécessaire d'arroser légèrement
mais fréquemment, qui peut être hebdomadaire, en tenant compte de la
texture du sol.

La longueur des planches peut être de 50 m en moyenne. S'ils sont plus


longs, il est recommandé d'utiliser davantage d'épingles, séparant les
sillons traversés par les sillons d'irrigation dans le sol, ce qui facilite
l'irrigation, mais provoque souvent une trop grande humidité dans les cours
supérieurs. , l'irrigation en début de culture doit être quotidienne pendant au
moins deux semaines pour favoriser la floraison (photo 10), l'arrosage ne
doit pas avoir lieu pendant les heures ensoleillées. Les irrigations doivent
être légères lorsqu'une reprise
complète est observée ; elles
peuvent être espacées de 1 ou 2
jours, selon les conditions
climatiques et le type de sol.
Pendant la période de récolte, il
est préférable d'arroser après la
récolte, afin que les fruits
n'absorbent pas trop d'eau et ne
perdent pas de fermeté,
également pour que le sol ne Photo 10. Champ de fraises nouvellement
soit pas mouillé lorsque les transplanté avec système d'irrigation par
gravité.
ouvriers sont dans les champs
rapidement une fois récolté et
lors des récoltes suivantes.

8.2 irrigation goutte à goutte

Si l'irrigation technique est utilisée, il est recommandé de ne pas avoir de lits


d'une longueur supérieure à 60 m pour une meilleure gestion de l'eau
d'irrigation. Il est nécessaire de connaître certaines données importantes
pour réaliser une bonne gestion de l'eau, comme le coefficient de culture
Culture de fraises 21

(Kc) et la culture. l'évapotranspiration (Etc) qui se mesure en millimètres par


jour (mm/jour) et en détermine d'autres comme la profondeur et la fréquence
d'irrigation à l'aide d'un tensiomètre. Le Kc des fraises varie selon les
phases de développement et certains le considèrent entre 0,2 et 0,7 tandis
que d'autres le déterminent entre 0,6 et 1,0, il est obtenu en divisant
l'évapotranspiration de la culture entre l'évapotranspiration potentielle (Etp).
Ces valeurs sont déterminées pour chaque localité en fonction des
conditions climatiques et du système de culture utilisé, elles sont donc très
variables. Le volume d'eau utilisé par campagne est de 9 000 à 12 000 m3
par campagne dans les endroits où il n'y a pas de pluie en irrigation par
gravité et de 5 000 à 6 000 m3 en irrigation technique. De plus, avec la
couverture, il y a une augmentation des économies d'eau comme on le
verra. plus tard. Le tableau 2 présente une comparaison des avantages de
l'utilisation de l'irrigation technique par rapport à l'irrigation gravitaire dans la
culture des fraises.

Tableau 2 Comparaison de l'utilisation de l'irrigation goutte à goutte et gravitaire


dans le champ de fraises.

irrigation goutte à goutte irrigation par gravité

s Utilisation rationnelle de l'eau (4 500 à 6 000 s Il n'y a pas d'économie d'eau (9 000 à 12
m3
par campagne). 000 m3 par campagne).
s L'eau d'irrigation atteint toutes les plantes s L'irrigation n'est pas régulière car il y a une
en volumes égaux grâce à l'utilisation de plus grande humidité dans les eaux
goutteurs auto-compensateurs malgré les d'amont, ce qui provoque la pourriture
irrégularités. des plantes due à l'excès d'eau.
La fertilisation fractionnée peut être réalisée s La fertilisation ne peut pas être divisée en

en fonction des besoins réels des plantes fonction des besoins nutritionnels des
ainsi que de la demande en eau. plantes. Les irrigations ne sont pas en
volumes adéquats.
Des couvertures organiques ou en plastique
peuvent être utilisées pour que les fruits s Comme la méthode d'irrigation ne permet
n'entrent pas en contact avec le sol. pas d'utiliser une couverture pour lutter
contre les mauvaises herbes,
s Il est plus coûteux en termes d'équipement davantage de maladies apparaissent.
et d'installation, mais dure plusieurs
s Le coût est minime mais ne permet pas
années et s'adapte à différentes cultures.
d'obtenir des rendements élevés, en
s Nécessite moins de main d'œuvre pour raison de ce qui précède.
l'irrigation et la fertilisation dans le s Il faut plus de travail pour arroser et
système. appliquer les engrais.
22 Culture de fraises

IX. FERTILISATION

La fraise extrait en moyenne pour 100 kg de fruit 0,88 kg d'azote (N), 0,34 kg de
phosphore (P205) et 1,42 kg de potassium ( K2O) et pour obtenir des rendements
de 25 à 50 t/ha extrait entre 2 et 3 kg/t de N, 1 à 1,5 kg/t de P205, 4 à 5 kg/t de K2O

et 0,4 à 0,5 kg/t de magnésium, d'où les recommandations générales de


fertilisation varient, puisqu'il faut également prendre en compte les résultats de
l'analyse du sol.

En général, il est recommandé de fertiliser avec 150 à 300 kg/ha de N, 50 à 150


kg/ha de P205 et 150 à 350 kg/ha de K2O pour les rendements mentionnés ci-
dessus (Tableau 3). Afin de déterminer avec précision le moment de l'application
de l'engrais, il est nécessaire de connaître la durée de chaque phase
phénologique de la culture et l'absorption des nutriments exprimée dans un
graphique courbe dans le cas de la fertirrigation.

Tableau 3. Paramètres de fertilisation en culture de fraises.

Récolte t/ha N P2O5 K2O Mg

Extraction moyenne (kg/t) 25 - 50 2 -3 1 – 1,5 4 -5 0,4 – 0,5


Recommandation de
25 - 35 100 - 150 50 - 100 100 - 200 20 - 30
fertilisation (kg/ha)
Recommandation de
35 - 50 150 - 260 90 - 150 150 - 300 30 - 50
fertilisation (kg/ha)

Dans le cas de l'irrigation par gravité, la fertilisation de fond est recommandée,


même si dans la plupart des cas elle n'est pas réalisée. En raison des
caractéristiques des nutriments et des modifications qu'ils subissent dans le sol, la
fertilisation de fond peut être réalisée avec 30% de N. 60% P205 et 30% K2O .
L’azote étant mobilisé et perdu rapidement dans le sol, son application doit être
fractionnée autant que possible, notamment les quatre premiers mois où il est
nécessaire. Le phosphore a peu de mobilité et est fixé dans le sol, il peut donc
être appliqué en grande partie ou en totalité en début de culture.
Culture de fraises 23

Le potassium est très nécessaire pendant la floraison et la fructification, il est donc


recommandé d'en appliquer la majeure partie pendant ces étapes (tableau 4).

Tableau 4. Répartition indicative des engrais par mois (en kg/ha) pour la culture
intensive des fraises par phases de développement.

PHASE MOIS N P205 K2O MgO


Préparation du terrain (fertilisation
du fond)
Avril 50 54 60
Transplantation - piégeage Peut 30 24 12
Développement racinaire et Juin 30 24 20 12
végétatif
Développement végétatif Juillet 30 24 20 10

Début de floraison Août 30 24 32 10

Floraison - début de fructification Septembre 30 44 10

Floraison - fructification Octobre 30 44 10

Floraison - fructification Novembre 30 44

Fructification Décembre 36

TOTAL 260 150 300 66

Après la fertilisation de fond, des applications généralisées d'urée peuvent être


effectuées dans un sol humide un mois après le repiquage et un mois après la
première application, une troisième fertilisation peut être effectuée au changement
de sillon ou localement entre les plantes, en appliquant ce qui reste. d'engrais.

Photo 11. Fertilisation et changement de sillon Photo 12. Changement de sillon à cheval.
manuel
24 Culture de fraises

Dans les champs avec irrigation technique, il faut également effectuer une
fertilisation de fond, bien qu'en quantité moindre qu'en irrigation par gravité,
puis appliquer 40 % de N avant la floraison deux fois par semaine avec 20
% de K2O et 10 % de P205. Pendant la floraison et la fructification, le
pourcentage restant doit être appliqué trois fois par semaine.

Les engrais à utiliser seront déterminés en fonction du type de sol et du


système d'irrigation à utiliser. Il est recommandé d'utiliser du nitrate
d'ammonium ou de l'urée comme source d'azote dans le cas de l'irrigation
technique, cette dernière étant plus appropriée pour l'irrigation saline. sols.

Le phosphate monoammonique (12 % N et 60 % P205) est recommandé


comme source de phosphore, bien qu'avec une solubilité moyenne, il soit
recommandé pour les sols salins et alcalins. L'acide phosphorique peut
également être utilisé, ce qui évite en même temps le colmatage des
goutteurs du ruban d'irrigation et abaisse le pH.

Comme source de potassium, la plus utilisée est le nitrate de potassium en


raison de sa solubilité et de son apport de 13 % de N et de 44 % de K2O . Si
l'ajout de calcium est nécessaire, du chlorure de calcium, du nitrate de
calcium ou du sulfate de calcium soluble peuvent être appliqués, ce dernier
étant recommandé dans les sols sodiques et salins-sodiques.

9.1 Effet et carences du NPK dans la culture des fraises

Azote (N)

Il exerce une grande influence sur la croissance végétative, la productivité et


la qualité des fraises. Il est absorbé principalement sous forme de NO3.
L'excès de N augmente la vigueur des plantes, réduit l'induction florale,
retarde la floraison et réduit la qualité des fruits. Plus grande susceptibilité
aux fruits pourris.

Sa carence réduit la vigueur et la productivité des plantes, mais améliore la


qualité organoleptique du fruit.
Culture de fraises 25

Phosphore (P)

Stimule le développement des racines et la floraison. Ce sont les périodes


critiques pour la demande de P. Il n'est pas très mobile au sol.

Un excès de P peut entraîner une diminution de l’absorption d’autres


nutriments tels que Fe et Zn. La carence en P favorise une diminution du
rendement et de la qualité des fruits. Il favorise l'albinisme, augmente
l'acidité et détériore l'arôme.

Potassium (K)

Les niveaux optimaux de K permettent des niveaux élevés de sucre et


d'acidité dans les fruits, une bonne saveur et couleur du fruit, ils permettent
également de réguler les systèmes de respiration et de transport et
produisent une transpiration et une résistance optimales au stress.

L'excès de potassium produit une inhibition de l'absorption du Ca et du Mg


et d'éventuels problèmes de salinité, tandis qu'une carence en potassium
produit une réduction du rendement et de la qualité des fruits, un
flétrissement et une inhibition de la photosynthèse, ainsi qu'une moindre
assimilation qui est transférée au fruit.

9.2 Nutriments et micronutriments secondaires

Les nutriments secondaires sont le magnésium, le soufre et le calcium. Les


plantes les absorbent également en quantités considérables.

PRÉSENTATION 6
INDICE 8
I. INTRODUCTION 7
II. VALEUR NUTRITIONNELLE 8
III. MORPHOLOGIE DES CULTURES 10
IV. AGROÉCOLOGIE 11
V. PRÉPARATION DU SOL 12
26 Culture de fraises

VI. CULTIVARS 14
6.1 Cultivars de jours courts 14
6.2 Cultivars neutres en termes de jour 18
6.3 Fraise 19
VII. TRANSPLANTER 20
7.1 Temps de transplantation 21
7.2 Distanciation 21
VIII. IRRIGATIONS 24
8.1 irrigation par gravité 24
8.2 irrigation goutte à goutte 24
IX. FERTILISATION 26
9.1 Effet et carences du NPK dans la culture des fraises 30
Azote (N) 30
Phosphore (P) 30
9.2 Nutriments et micronutriments secondaires 31
X. CONTRÔLE DES MAUVAISES HERBES 35
XI. UTILISATION DE LA COUVERTURE 36
XII. PRINCIPAUX RAVAGEURS DE LA CULTURE DE
FRAISE 39
12.1 Acarien du fraisier (Phytonemus pallidus) 39
12.2 Sacho ou ver blanc (Anomala sp. et Bothynus sp.)41
12.4 Punaises de lit (Nysius sp.) 43
XIII. PRINCIPALES MALADIES DE LA CULTURE
DES FRAISES 46
13.1 Pourriture grise (Botrytis cinerea) 46
13.3 Pourriture du collet (Phytophthora cactorum) 46
Culture de fraises 27

13.5 Pourriture rouge ou dépérissement (Phytophthora


fragariae) 47
13.8 Virose 48
XIV. CONTRÔLE PHYTOSANITAIRE DE LA
CULTURE DE FRAISE POUR L'EXPORTATION 50
XV. RÉCOLTE 53
XVI. COMMERCIALISATION 55
XVII. SITUATION ACTUELLE DE LA PRODUCTION
DE FRAISE DANS LA VALLÉE DE HUARAL ET
HUAURA 56
17.1 Zone de plantation 56
17.2 Performance 57
17.3 Zones de plantation 57
17.4 Matériel de propagation 58
17.5 Tendance des exportations de fraises 59
17.6 Influence du climat sur le comportement de la
récolte des fraises dans la zone productrice de la vallée de
Huaura 60
XVIII. TECHNOLOGIES DÉVELOPPÉES DANS LA
CULTURE DE FRAISE À L'INIA 63
18.1 Obtention de plants de fraisiers indemnes de virus
par micropropagation 63
18.2 Évaluation de la période de plantation et des
cultivars de fraisiers 66
18.3 Résultats des expériences de recherche du
Programme National d'Innovation Agricole en Légumes 68
XIX. LITTÉRATURE 75
STATION EXPÉRIMENTALE AGRICOLE DONOSOHUARAL
28 Culture de fraises

- PÉROU 63

Il inclut également les réactions enzymatiques liées au transfert d'énergie de


la plante.

Le soufre (S) est un constituant essentiel des protéines et participe


également à la formation de la chlorophylle. Dans la plupart des plantes, il
fournit 0,2 à 0,3 (0,05 à 0,5) pour cent de l’extrait sec.

Par conséquent, il est aussi important dans la croissance des plantes que le
phosphore et le magnésium ; mais sa fonction est souvent sous-estimée.

Le calcium (Ca) est essentiel à la croissance des racines et constitue un


constituant du tissu membranaire cellulaire. Bien que la plupart des sols
contiennent suffisamment de Ca pour les plantes, une carence peut survenir
dans les sols tropicaux très pauvres en Ca. Cependant, l’objectif de
l’application de Ca est généralement le chaulage, c’est-à-dire la réduction
de l’acidité du sol.

Les micronutriments ou microéléments sont le fer (Fe), le manganèse (Mn),


le zinc (Zn), le cuivre (Cu), le molybdène (Mo), le chlore (Cl) et le bore (B).
Ils font partie des substances clés dans la croissance des plantes,
comparables aux vitamines présentes dans l’alimentation humaine. Ils sont
absorbés en quantités infimes et leur gamme d’approvisionnement optimale
est très réduite. Sa disponibilité dans les plantes dépend principalement de
la réaction du sol. Un apport excessif de bore peut avoir un effet néfaste sur
la récolte suivante.

Il est important de noter que tous les nutriments, qu’ils soient nécessaires
en petites ou grandes quantités, jouent un rôle spécifique dans la
croissance des plantes et la production alimentaire, et qu’un nutriment ne
peut être remplacé par un autre.
Culture de fraises 29

X. CONTRÔLE DES MAUVAISES HERBES

Le désherbage s'effectue manuellement à l'aide d'une lampe ou par désherbage,


en nettoyant les zones proches du fraisier, mais cela nécessite beaucoup de
travail, qui augmente encore plus dans le cas de l'irrigation par gravité.

Si des herbicides sont utilisés, il est recommandé de le faire avant le repiquage


dans un sol humide avec 0,5% de glyphosate (ex. Roundup) un ou deux mois
avant ou du paraquat (ex. Gramoxone, Herbaxone) 0,25% en postlevée lorsque
les mauvaises herbes sont petites, car. ce sont des mauvaises herbes de contact,
elles sont inactivées par le contact avec le sol et peuvent être repiquées le
lendemain. L'oxyfluorfène (par exemple Goal) peut également être appliqué après
le repiquage. 50 à 60 ml pour 200 litres d'eau quelques jours après le repiquage
lorsque les mauvaises herbes à feuilles larges ont leurs deux premières feuilles.

Pour les graminées, il peut être utilisé dans 200 litres d'eau : quizalofop éthyl 0,6 -
0,8 litre (Arrow) ou fluazifop butyl 0,25% (Hache uno super) lorsqu'elles sont en
pleine croissance, avec formation des feuilles. Du Propaquixafop 0,5 litre (Agil)
peut également être appliqué. L'application d'herbicides ne signifie pas que le
désherbage manuel n'est pas effectué, mais plutôt que ceux-ci diminueront
considérablement, réduisant ainsi les coûts de main-d'œuvre, car si l'application
d'herbicides n'était pas effectuée, ceux-ci seraient élevés. Parce que les fraises
sont courtes, elles ne peuvent pas rivaliser avec les mauvaises herbes, qui les
recouvrent rapidement. La concurrence des mauvaises herbes peut également
être évitée en utilisant une couverture, à condition que vous travailliez avec le
système d'irrigation goutte à goutte.
30 Culture de fraises

XI. UTILISATION DE LA COUVERTURE

L'utilisation de couvertures est réalisée principalement dans le but d'éviter la


compétition avec les mauvaises herbes, afin que les fruits n'entrent pas en contact
avec le sol humide et la pourriture causée par des champignons et permettent
enfin de maintenir l'humidité dans la partie supérieure du sol et l'arrosage n'est
pas si fréquent. Il n'est applicable que lorsqu'un système d'irrigation technique est
utilisé, les avantages de l'utilisation d'une couverture ou d'un paillage dans la
culture des fraises sont compensés par le coût de son installation et la technologie
à utiliser, bien que cela dépende du type de couverture utilisé.

Dans les principaux pays producteurs de fraises, les agriculteurs ont


généralement recours à la couverture plastique, à la fumigation des sols et à
l'irrigation technique. Dans notre pays, le coût élevé que cela représente et le
degré de technologie requis ne permettent pas d'utiliser cette technologie. une
échelle massive. Pour utiliser du plastique comme couverture, il est préférable que
le sol ne présente pas de problèmes de mauvaises herbes, de champignons et,
surtout, qu'il soit bien préparé. Sinon, il doit être préalablement fumigé avec des
produits tels que le dazomet et le bromure de méthyle, qui tuent le. la plupart des
agents pathogènes présents dans le sol et les graines de mauvaises herbes.

Si cette opération n’est pas réalisée, les problèmes de mise en place du plastique
seront graves et difficiles à gérer et pourront entraîner de grandes pertes pour la
récolte. Une alternative à la fumigation des sols est la solarisation, qui consiste à
placer du plastique sur un sol plat pendant les mois les plus chauds pour
augmenter la température du sol et éliminer les agents pathogènes du sol.
du sol, ainsi que des œufs et des
larves de ravageurs et des graines
de mauvaises herbes, la méthode,
bien que moins efficace, réduit les
coûts et respecte l'environnement.

Le type de plastique à utiliser pour la


couverture peut être transparent,
foncé ou bicolore. L'épaisseur peut
être de 35 microns. L'utilisation de
plastique Photographie 13. Système d'irrigation goutte à
goutte sans couvercle en plastique.
Culture de fraises 31

noir ne permet pas un réchauffement


rapide de la température du sol mais
permet un contrôle plus efficace des
mauvaises herbes, même si celles-ci
peuvent apparaître dans les trous où
les plantes ont été placées après la
mise en place du plastique (photo
14).
Dans les climats où les températures
sont inférieures à 10°C pendant la - Photographie 14. Couvercle en plastique noir sur système
d'irrigation goutte à goutte.
fructification, des microtunnels et des
macrotunnels sont utilisés. Ces
tunnels sont réalisés afin de protéger
les plantes pendant les mois les plus
froids pouvant atteindre 0°C ou
moins. Avec ces basses
températures, les fleurs sont
endommagées et les fruits ne se
forment pas. Afin d'avoir une période
de récolte plus longue et également
d'éviter les dégâts dus à la pluie, des Photo 15. Microtunnel pour billon de fraises à
double rang.
tunnels sont installés pour couvrir un
seul billon ou billon surélevé, et pour
couvrir 3 à 5 billons ou billons. Ces
tunnels sont réalisés dans le cas de
microtunnels avec des arceaux en fil
de fer épais, des montants en bois et
recouverts de plastique transparent
qui se fixe au début de chaque sillon
et peut être enroulé pour effectuer les
travaux de récolte (photo 15). Les
Photo 16. Macrotunnel pour 5 billons de fraisiers
macrotunnels sont réalisés en tubes avec double rangée de plants.
d'aluminium et permettent d'effectuer
des travaux par temps de pluie puisqu'ils sont recouverts de plastique translucide
et permettent l'accès au personnel et peuvent ensuite être démontés en fin de
campagne (photo 16).
32 Culture de fraises

XII. PRINCIPAUX RAVAGEURS DE LA CULTURE DE FRAISE

12.1 Acarien du fraisier (Phytonemus pallidus)

Les adultes sont rosâtres et brillants (photo 17) et ne sont pas visibles à l'œil
nu. On les trouve au sommet des feuilles en formation dans la couronne où
règne une humidité élevée, ils affectent principalement les grappes florales
en formation et les fruits prennent une couleur brun cuivré et ne se
développent pas normalement, devenant durs.

Ces acariens ont un pourcentage élevé de femelles par œuf, pouvant


atteindre jusqu'à 80% et le cycle de vie se termine en 15 jours, donc dans
des conditions favorables, ils peuvent infester rapidement un champ ; La
lutte doit être effectuée avec des acaricides et à l'aide d'une motopompe
pour atteindre les endroits les plus profonds, en utilisant de préférence des
acaricides translaminaires, les mêmes que ceux utilisés pour lutter contre les
tétranyques rouges.

Les plantes provenant de champs fortement infestés par ces acariens


doivent être évitées comme semences pour le repiquage dans de nouveaux
champs. Dans le cas contraire, il faut tailler les feuilles et placer les plantes
dans une solution acaricide avant le repiquage pendant 5 minutes.
Culture de fraises 33

12.2 Sacho ou ver blanc (Anomala sp. et Bothynus sp.)

Ce sont des larves de coléoptères de couleur crème à tête brune (photo 18)
qui vivent sous terre et se nourrissent entièrement des racines jusqu'à tuer
la plante. Parce qu'à ce stade ils ne remontent pas à la surface, leur
contrôle avec des insecticides de contact ou translaminaires est très limité.
Des nématicides gazéifiés comme l'éthoprophos ou des insecticides
systémiques peuvent être utilisés, ces derniers étant déconseillés une fois la
récolte commencée. Pour éviter la présence de ces coléoptères, il ne faut
pas semer dans des champs où de la matière organique fraîche comme le
guano de vache a été récemment appliquée ou appliquée au moins deux
mois avant le repiquage, de même éviter de semer dans des terres où des
cultures comme la pomme de terre ou la patate douce , qui sont sujets aux
attaques de ce ravageur. Les dégâts causés par les adultes sont minimes,
ils peuvent se nourrir de feuilles et de fruits. Les pièges lumineux sont
efficaces pour contrôler les adultes afin de réduire la population. De plus,
ces pièges piègent les adultes d’autres coléoptères et lépidoptères, dont les
larves causent dans une moindre mesure des dommages aux cultures.

12.3 Thrips (Frankliniella occidentalis, Thrips tabaci)

Photo 18. Ver blanc ou « Sacho »


34 Culture de fraises

Ce sont des insectes minces et très petits, moins de 1 mm (photo 19). Ils
endommagent les fleurs avec leur stylet, endommageant les pistils et les
déformant en réaction à leur salive toxique. Cela peut provoquer un
brunissement du fruit autour du calice. Leur attaque doit être évitée en
tenant compte du nombre de formes mobiles par fleur, qui ne doit pas
dépasser 10 individus par fleur. Elles apparaissent généralement par temps
sec, augmentant leur population lorsque la température augmente.

Il existe des prédateurs naturels efficaces des thrips, tels que Orius sp. et
Aleothrips intermedius. La lutte chimique peut être réalisée avec des
insecticides, entre autres, comme l'acétamipride du groupe des pyridines,
qui contrôle également les pucerons et les aleurodes.

Photographie 19. Thrips ailé adulte.


12.4 Punaises de lit (Nysius sp.)

Ce sont de minuscules insectes gris piqueurs et suceurs (0,3 cm - 0,5 cm)


(photo 20), au comportement nocturne, ils commencent leur activité tard
dans l'après-midi et pendant la journée ils se cachent dans le sol, très -
Culture de fraises 35

superficiellement, ils se nourrissent du graines des fruits (akènes). Les


adultes et les nymphes préfèrent les fruits verts car ils sont plus tendres.

Le contenu des graines étant riche en auxines, elles déterminent la


formation normale des fruits, mais lorsqu'elles sont sucées par les punaises
de lit, elles provoquent des déformations du fruit à maturité.

Son contrôle s'effectue à l'aide d'insecticides phosphorés ou pyréthrinoïdes,


tels que la deltaméthrine, la cyperméthrine ou l'alpha-cyperméthrine entre
autres. En cas de fortes infestations, qui se produisent généralement
lorsqu'il n'y a pas une bonne distance entre les plantes, les applications
doivent être effectuées tôt le matin. ou en fin d'après-midi lorsqu'ils
commencent leur activité.

12.5 Acarien rouge (Tetranychus urticae Koch)

Cet acarien, au corps globuleux et orangé à l'état adulte (photo 21), est l'un
des ravageurs les plus répandus en culture de fraisier. Il hiverne sur
d'autres plants ou sur de vieilles feuilles de fraisier pour attaquer les jeunes
feuilles avec l'arrivée du soleil. . chaleur et diminution de l'humidité.

Photo 20. Punaise de lit Nysius


adulte.
36 Culture de fraises

Pour le contrôler, il faut tailler les vieilles feuilles et appliquer du soufre en


poudre ou micronisé, qui contrôle également l'oïdium. En cas d'infestation
importante, la lutte chimique est difficile au moment de la récolte en raison
de l'induction rapide de résistances aux produits utilisés, ainsi que des
problèmes de résidus dans les fruits. L'application d'Abamectin est
recommandée.

Photographie 21. Araignée rouge adulte et nymphes.


Culture de fraises 37

XIII. PRINCIPALES MALADIES DE LA CULTURE DES FRAISES

13.1 Pourriture grise (Botrytis cinerea)

Il se développe favorablement dans des conditions d'humidité relative


élevée et de températures comprises entre 15 et 20 ºC, la propagation
s'effectue au moyen de spores, avec l'aide de l'eau ou du vent, elle affecte
les fleurs, les boutons floraux, les fruits verts et mûrs. Il est important de le
contrôler dès le début avec des fongicides préventifs comme le mancozèbe
et des fongicides curatifs comme le carbendazime, l'iprodione, le
pyriméthanil, la procimidone ou le tébuconazole.

L'irrigation doit être contrôlée pour éviter de créer des conditions favorables
à la maladie et également éliminer tous les fruits présentant la présence du
champignon afin de ne pas infecter les fruits les plus proches. Le contrôle
peut également être effectué avec des champignons entomopathogènes tels
que Glíocladíum roseum, ce champignon a un effet de contrôle similaire à
celui du mancozèbe.

13.2 Oïdium (Spaerotheca macularis)

Il se manifeste par un duvet blanchâtre qui apparaît d'abord sur la face


inférieure de la feuille puis sur les deux faces de la feuille, produisant un
léger enroulement des feuilles, leur donnant une forme de coupe. Il préfère
les températures élevées, de 20 à 25 °C, et le temps ensoleillé, stoppant
son attaque en cas de pluie prolongée.

Il peut être contrôlé initialement avec du soufre en poudre ou micronisé, qui


aide également à contrôler les acariens ; La lutte chimique lors d'attaques
graves peut être réalisée avec du penconazole, du myclobutanil, du
fénarimol, du triadiméfon et du kréoxine-méthyl, entre autres.

13.3 Pourriture du collet (Phytophthora cactorum)

Elle affecte principalement les endroits où le drainage est mauvais, ce qui


permet la propagation du champignon aidé par l'eau à toute la zone plantée.
Elle se manifeste par la production d'une coloration rougeâtre des pétioles et
des feuilles suivie d'un flétrissement, le centre de la couronne le devient. a
une couleur orange, rouge et s'assombrit jusqu'à atteindre un brun foncé
lorsque la plante meurt. Cela affecte également les fruits, aussi bien ceux
38 Culture de fraises

qui mûrissent que ceux qui sont mûrs. Pour éviter l’attaque de ce
champignon, il faut disposer d’un bon drainage et éviter les inondations.

Un matériel dont la santé a été prouvée doit être utilisé et ne doit pas être
planté dans des zones où le problème s'est déjà produit lors de campagnes
précédentes avec la même culture. La lutte chimique peut être réalisée avec
du phosphite de potassium, du phosphonate de potassium et du phosphite
d'aluminium qui favorisent la formation de phytoalexines dans la plante ; elle
peut également être contrôlée avec des fongicides cuivriques.

13.4 Tache des feuilles (Micosphaerella fragariae)

Elle produit des taches grises sur les feuilles en forme de cercles dont les
bords forment des anneaux, allant du rouge au violet et s'élargissant à
mesure que la maladie progresse. Elle peut également affecter les pétioles
avec des symptômes similaires. Pour la lutte préventive, il convient
d'effectuer une taille des vieilles feuilles et une lutte chimique avec des
fongicides cuivriques ou à base de mancozèbe ou de Captan.

13.5 Pourriture rouge ou dépérissement (Phytophthora fragariae)

Cette maladie produit une pourriture du collet dans la partie centrale, où une
couleur rouge foncé est observée lors de la coupe transversale, et dans les
racines, elle produit une pourriture des racines secondaires, laissant les
racines primaires avec un aspect de "queue de rat". ces racines ont la partie
médullaire centrale d'une couleur rouge foncé, contrairement aux plantes
saines qui n'ont pas cette coloration.

Les symptômes sont un flétrissement des feuilles de la partie externe


inférieure qui peut aboutir à la mort de la plante lorsque la maladie
progresse, les jeunes feuilles perdent leur couleur vert foncé brillant et
deviennent opaques, tandis que les feuilles plus âgées jaunissent d'avance
en rouge. .

13.6 Flétrissement (Verticillium albo-atrum)

Les plantes affectées par ce champignon présentent un noircissement et


une nécrose des feuilles adultes lorsqu'elles sont fortement attaquées. Les
feuilles les plus jeunes se fanent mais ont tendance à rester vertes jusqu'à
la mort de la plante, contrairement aux plantes affectées par Phytophthora
cactorum.
Culture de fraises 39

Les symptômes surviennent généralement lorsque la plante est affectée par


des changements brusques de température, comme cela se produit avec les
changements saisonniers, affectant principalement les plantes en état de
fructification. La lutte est principalement préventive et il est recommandé de
ne pas semer dans le même champ après la fin de la campagne. .et
sélectionner le matériel avant le repiquage, en éliminant toutes les plantes
présentant des symptômes de la maladie. Dans le cas d'une lutte chimique,
elle peut être réalisée avec fumigation du sol avant le repiquage ou
application de fongicides à base de fosétylaluminium ou. le phosphite de
potassium, entre autres.

13.7 Complexe pathogène du sol : (Fusarium sp ; Rhizoctonia sp ;


Cylindrocarpon sp.)

Les symptômes qui apparaissent sont le flétrissement des plantes, les


organes affectés étant les racines et les tiges. Les agents pathogènes du sol
sont favorisés par une humidité élevée et des sols mal drainés.

Le contrôle s'effectue par l'application de matière organique décomposée,


une bonne préparation du sol ou des fongicides comme le sulfate de cuivre
pentahydraté. Dans la gestion biologique de la culture, des champignons
antagonistes du genre Trichoderma peuvent être appliqués.

13.8 Virose

La virose constitue un groupe de maladies qui ne peuvent être éradiquées


par des méthodes chimiques. La seule façon d'éradiquer les virus du fraisier
est l'utilisation de la thermothérapie (dans certains cas) et la culture de
méristèmes et la micropropagation.

Grâce à cette technologie, on obtient des plantes exemptes de virus qui


obtiennent des rendements élevés et des fruits de bonne qualité. Dans les
pays leaders dans la production de fraises comme les États-Unis, l’Espagne
et le Japon, cette technologie fait partie intégrante de la chaîne de
production.

Les virus sont des parasites des plantes, ils nécessitent donc des tissus
vivants et provoquent donc très rarement la mort des plantes. Ces agents
pathogènes réduisent considérablement le développement des plantes, ce
qui affecte directement le rendement, et ne présentent pas de symptômes
visibles.
40 Culture de fraises

Les pucerons (pucerons) sont les principaux transmetteurs (vecteurs) de ces


maladies, suivis par les nématodes.

Les virus suivants, transmis par les pucerons, soit isolément, soit en
synergie, sont ceux qui affectent principalement la culture des fraises :
Virus de la marbrure du fraisier (SMV) ou virus de la marbrure du fraisier
(différentes souches).
sStrawberry Yellow Edge Virus (SYEV) ou Strawberry Yellow Edge.
Virus de la courbure des feuilles du fraisier (SCV) ou virus du fraisier froissé.
sVination banding virus (SVBV) ou Strawberry vein banding virus.
Virus du bord jaune faible (SMYEV) ou virus du bord jaune léger du fraisier.

Au Pérou, les nématodes ne constituent pas un problème majeur dans la


culture des fraises en tant que transmetteurs de virus, mais ils le sont dans
d'autres pays. La détection de ces virus est réalisée à l'aide de la méthode
ELISA (Enzyme linked Immuno-Sorbent Assay) et de plantes indicatrices.

La détection des virus du fraisier dans notre pays pour les virus transmis par
les pucerons s'effectue à l'aide de plantes indicatrices par greffe de pétiole.
Les plantes indicatrices sont Fragaria vesca et Fragaria virginiana, toutes
deux du même genre que le fraisier, par greffe de pétiole de feuille de
fraisier. l'usine indicatrice. Fragaria vesca présente différents clones qui ont
été développés et utilisés dans différents pays et qui présentent des
symptômes caractéristiques en présence de chaque virus ou de plusieurs
virus en synergie pour chacun de ces clones. À l'heure actuelle, seule la
méthode ELISA est utilisée pour la détection du virus de la bordure jaune
pâle (SMYEV), car c'est le seul des virus mentionnés ci-dessus à posséder
commercialement des anticorps mono et polyclonaux.
XIV. CONTRÔLE PHYTOSANITAIRE DE LA CULTURE DE FRAISE
POUR L'EXPORTATION

Les marchés d'exportation exigent une utilisation limitée des pesticides ainsi qu'un
niveau de résidus qui n'affectent pas la santé humaine. La Limite Maximale de
Résidus ou LMR est la quantité maximale de résidus d'un produit phytosanitaire
donné sur un produit agroalimentaire donné autorisée par la loi d'un pays. Au-delà
de la LMR, le produit ne peut être commercialisé. De même, il faut prendre en
compte le délai d'attente (UAC), qui est la période qui doit s'écouler entre
l'application du pesticide et la récolte ou l'utilisation de la culture. Elle est établie
Culture de fraises 41

en déterminant une courbe de dégradation dans le pays producteur. Cela dépend


de la dose et du mode d'application du produit, des conditions climatiques, des
caractéristiques physico-chimiques du principe actif et de la culture elle-même.

Les facteurs qui influencent la présence de résidus dans les produits récoltés sont
la nature de la culture en tant qu'habitude de croissance et organe récolté, le
moment du traitement : précoce, avant et après la récolte ainsi que la
transformation du produit récolté. Dans le cas des fraises, parce qu'il s'agit d'un
produit qui ne subit aucune transformation après la récolte, il est très important de
contrôler les résidus de pesticides dans le produit. Le tableau 5 ci-dessous
présente la liste des produits dont l'application est autorisée dans la culture des
fraises destinées à l'exportation avec les LMR pour les principaux marchés de
destination : États-Unis, Europe et Japon. L'ingrédient actif et les différents noms
commerciaux sont indiqués, ainsi que le ravageur ou la maladie qu'il combat.

En plus de la lutte chimique autorisée, elle doit être combinée à une lutte
biologique utilisant des produits biologiques et des champignons antagonistes et
entomopathogènes. Pensez également à utiliser des pièges colorés : blanc, jaune
et bleu, ainsi que des pièges lumineux.
42 Culture de fraises

Tableau 5. LMR et U.A. c. de pesticides autorisés pour l'exportation des fraises en


2011
États-
Dosage du UAC Europe Japon
Ingrédient actif Nom commercial Contrôle Unis
fabricant (jours) (ppm) (ppm)
(ppm)
Vertimec, Abasac, Abamex, Acarien rouge, acarien
Abamectine 0,5 à 1,0 l/ha 3 0,02 0,1 0,02
Bamectine, Spider, Dktina du fraisier
Oïdium, botrytis, tache
Azoxystrobine Amistar 0,08 kg/ha 3 10 2 10
foliaire
Bénomyl, Benomex, Farmate, Botrytis, oïdium,
0,4 kg/ha 7 5 0,1 3
Carbendazime Fordazim, Botrizim pourriture des racines
Ils Kaptan, Botran 1,0 kg/ha Botrytis, alternaria 7 20 3 20
capturent
Sevin 5%, Sevin 1 0%, Sevin
Carbaryl 1,5 - 2,5 kg/ha Agrotis, feutre 5 4 0,05 7
PM
Typhon, Troy, Dorsan,
Chlorpyrifos Lorsban, Vexter, Pointer, 1 à 1,5 l/ha Ver de terre, thrips 7 0,2 0,2 0,2
Chlorphos, Lorpyfos
Diamon, Gusadrin, Granolate Vers de terre, thrips,
Diazinon 0,5-1,0kg/ha 14 0,5 0,01 0,1
plus charançons
Dicofol Kelthane Star 3 Thiodan, 2 à 3 l/ha 0,8 à Acariens, thrips, vers, 2 10 0,02 3
Endosulfan Thionex, 1,0 l/ha punaises de lit 15 2 0,05 0,5
Alternaria, tache des
Folpet Folpan, Folpyrex 1-2 kg/ha 7 5 3 20
feuilles
Fosétylalumini
Défense, Aliette 1 à 2 kg/ha Phytophthora sp. 3 75 75 75
um
DK avril, Confidor, Lancer,
Imidaclopride 0,3 l/ha Thrips, punaises de lit 3 0,5 0,1 0,5
Zuxion
Iprodione Rovral, Novak 1 à 1,5 kg/ha Botrytis, alternaria 5 15 15 20
Mildiou, tache des
Mancozèbe Dithane, Mancozil, Agrozeb 1,5 - 2 kg/ha 7 7 10 5
feuilles
Extrathion, Granothion, Ver, thrips, punaise de
Malathion 1 à 1,2 kg/ha 7 8 1 0,5
Malathion, Starkil lit
Métalaxyl Fitoklin, Ridomil 2kg/ha Pourriture des racines 10 10 0,5 7
Déthomil, Lannate, Supermill,
Thrips, vers de terre,
Méthomil Westmyl, Kuromil, 0,4 kg/ha 5 à 10 2 0,05 1
mangeurs de feuilles
Methomex
Propinèbe,
Antracol, Polyram 1,0-2,0 kg/ha Taches des feuilles 7 7 10 5
métirame
Pyriméthani Botrytis, tache des
échelle 0,4 l/ha 7 3 5 10
l feuilles

Spinosad Traceur 0,2 - 0,3 l/ha Mites, punaises de lit 3 1 0,3 1

Spiromésifène Obéron 0,4 l/ha Acarien rouge, acarien 3 2 1 2


du fraisier
Thiophanate Cercobime 0,4 kg/ha Rhizoctonia, botrytis, 7 7 0,1 3
de méthyle oïdium
Culture de fraises 43

XV. RÉCOLTE

La récolte dans les conditions de la côte centrale a lieu principalement de juillet à


décembre, mais dans certains cas, elle peut commencer dès le mois de mai. Avec
l'arrivée de l'été et l'augmentation des températures, la floraison s'arrête plus
nettement chez les cultivars à jours courts et dans une moindre mesure chez les
cultivars à jours neutres pour laisser place à la formation de stolons au lieu de
grappes florales et les derniers fruits ont tendance à être plus petits. .

L'état de maturité dans lequel il doit être récolté dépend de la destination du fruit.
Pour la consommation fraîche, il est recommandé de récolter lorsque le fruit est
aux trois quarts coloré, qui finira de mûrir lors de son transport et de sa
commercialisation. il peut être récolté plus mature.

Pour le marché national, il est récolté deux à trois fois par semaine dans des
paniers de roseaux (photo 22), qui sont ensuite acheminés vers une table de
sélection, de préférence dans un environnement ombragé. La sélection se fait par
taille, en sélectionnant généralement les fruits supplémentaires les plus gros et les
plus beaux, puis les premier et deuxième fruits plus petits. Les fruits sont
transportés dans des caisses en bois de 6 à 7 kg.

Photographie 22. Paniers utilisés pour la récolte des fraises pour le marché national.
La fraise est très périssable, c'est pourquoi pour le marché d'exportation, une fois
récoltée, elle doit être exposée à l'action des basses températures ou
44 Culture de fraises

immédiatement à l'ombre et aux courants d'air froid. Il est important d'éviter toute
manipulation excessive des fruits, c'est pourquoi. il est recommandé de classer
les fruits directement au moment de la récolte (photo 23).

Photographie 23. Récolte dans un système d'irrigation goutte à goutte pour l'exportation de
produits frais.

Il y a une différence de rendement si l'on compare les fraises obtenues dans les
plantations en utilisant du matériel végétal des campagnes précédentes et en
utilisant du matériel indemne de virus, dans le premier cas le rendement est de 10
à 15 t/ha (selon la moyenne nationale selon aux données de l'OIA du Ministère de
l'Agriculture), et dans le second cas 40 à 50 t/ha.
Culture de fraises 45

XVI. COMMERCIALISATION
Il existe différentes classifications selon le calibre, en pratique la fraise est classée
en extra, première, deuxième et/ou troisième en fonction exclusivement des
critères du sélectionneur. La plupart des
fraises sont commercialisées par des
grossistes qui disposent de leur propre
mobilité avec laquelle ils collectent la récolte
auprès des petits agriculteurs. La
commercialisation s'effectue dans des caisses
de 6 à 8 kilogrammes, selon leur classification
(photo 24). La commercialisation des fraises
s'effectue dans des centres de collecte où les
agriculteurs livrent leur récolte aux grossistes
ou directement au marché, l'évolution du prix
des fraises à la ferme et sur le marché, qui
sont similaires. Généralement, la saison des
récoltes coïncide avec les prix les plus bas du
marché selon la loi de l'offre et de la demande, Photographie 24. Caisses de fraises
en bois utilisées pour le
même si les prix varient d'une année à l'autre,
marché national pour la
la courbe reste similaire, les mois de consommation fraîche.
novembre et décembre étant les mois de
production les plus élevés et également les
plus élevés. mois avec le prix le plus bas par
kilogramme de produit récolté. Bien que les
cultivars à jours neutres prédominent
actuellement, et moins les cultivars à jours
courts, la même tendance demeure.

Également en période d'augmentation de la


production fruitière, une partie de la production
est destinée au marché d'exportation du
surgelé (IQF), pour lequel les champs doivent Photo 25. Caisses de fraises en
se conformer aux exigences de sécurité et de plastique utilisées pour l'exportation de
GAP. Dans ce cas, ils sont récoltés dans des fruits surgelés.

sacs en plastique (photo 25), puis acheminés vers un point de collecte où ils sont
placés dans un camion, de préférence réfrigéré, pour être acheminés vers l'usine
de transformation.
46 Culture de fraises

XVII. SITUATION ACTUELLE DE LA PRODUCTION DE FRAISE


DANS LA VALLÉE DE HUARAL ET HUAURA

17.1 Zone de plantation

Comme le montre le graphique 1, au cours des dix dernières années, la


production de fraises dans notre pays s'est concentrée sur les vallées de
Huaral et Huaura. Les superficies consacrées aux fraises ont augmenté en
moyenne à l'échelle nationale, passant de 800 à 1 200 ha et, actuellement, la
tendance à la hausse se poursuit. Depuis 1995, la vallée de Huaral
concentre la plus grande zone de production de fraises du pays et maintient
cette tendance pendant plusieurs années. La vallée de Huaral a connu une
augmentation des superficies plantées en 2002 de plus de 1.200 hectares
installés, puis en 2006 elle a diminué jusqu'à atteindre 400 hectares installés,
actuellement elle dépasse légèrement les 600 hectares. Les superficies
plantées dans la vallée de Huaura, qui étaient inférieures à 200 hectares il y
a 10 ans, sont en augmentation, dépassant les 400 hectares en 2010.

Graphique 1. Superficies plantées en fraises (ha) par campagne dans les vallées
Huaral - Chancay et Huaura.

—t HUARAL ---HUAURA

17.2 Performance

Le graphique 2 montre que le rendement moyen dans les vallées de Huaral


Culture de fraises 47

et de Huaura a été similaire au cours de la dernière décennie, passant de 14


t/ha à 16 t/ha en moyenne entre 2001 et 2005, puis de 16 t/ha ha à 18 t/ha.
t/ha au cours de la période 2006 - 2010, en raison des conditions de
température similaires que présentent les deux sites.
Graphique 2. Rendement moyen (t/ha) en culture de fraises par campagne.

■ HUARAL ■ HUAURA

17.3 Zones de plantation

À Huaral, la plantation traditionnelle de fraises s'est déroulée presque


entièrement dans la partie inférieure qui comprend Aucallama, Boza,
Pasamayo et Chancayllo, tandis qu'à Huaura, les zones de plantation sont
partagées dans la partie inférieure (Vegueta), moyenne (Santa María et
Huaura) et haute ( Vilcahuaura), dans cette dernière zone élevée, la ville de
Vilcahuaura a un excellent climat pour cette culture, une plus grande
différence entre les températures diurnes et nocturnes, ce qui lui permet non
seulement d'avoir de bonnes rendement mais aussi bonne qualité de fruit.

17.4 Matériel de propagation

Un autre facteur important qui limite les rendements est l'utilisation par
l'agriculteur de graines (plants) de fraisiers extraites
48 Culture de fraises

de ses propres champs. En ce sens, l'INIA de la Station Expérimentale


Agraire Donoso – Huaral a développé la technologie de production de plants
de fraises exempts de virus en appliquant la biotechnologie, qui permet
d'obtenir des rendements supérieurs à 40 t/ha, et met à disposition ce
matériel aux agriculteurs intéressés, la diffusion et l'adoption de cette
technologie par les producteurs dédiés à cette culture étant importantes.

Actuellement, les agriculteurs de la région de Lima, d'Arequipa, de


Moquegua, d'Ancash et d'autres régions adoptent cette technologie en
utilisant des plantes exemptes d'agents pathogènes, ce qui leur permet
d'augmenter la production de cette culture.

17.5 Tendance des exportations de fraises

Le graphique 3 indique que les exportations de fraises en 2010 ont


augmenté de 62 % par rapport à 2009. En 2010, ils ont atteint une valeur de
5,5 millions de dollars FOB, contre 3,4 millions de dollars FOB en 2009.

Les prix se sont également améliorés de 13 % par rapport à l'année


précédente. En 2010, les États-Unis étaient le premier client avec 28 % des
exportations totales de fraises de notre pays, suivis du Canada avec 25 % et
ensuite de la Belgique avec 17 %.

Graphique 3. Valeur FOB et poids net des exportations de fraises du Pérou


(2008 - 2010)

VALEUR FOB EN MILLIERS DE DOLLARS US TONNE


■ 2010 5496 4174
■ 2009 3393 2922
2008 3647 2704
Parmi les entreprises qui dominent l'exportation de fraises surgelées selon
le graphique 4, AGROWORLD SAC occupe la première place avec 2,2
millions de dollars FOB, conservant cette place pour la deuxième année
Culture de fraises 49

consécutive mais avec une augmentation de 62% par rapport à 2009. , où il


a atteint 1,4 million de dollars FOB.

Actuellement, cette entreprise est leader du marché, couvrant 44 % des


exportations totales de fraises et opère principalement dans la vallée de
Huaura, travaillant principalement avec les cultivars Aromas et Camarosa.

Graphique 4. Exportations de fraises par entreprises 2008 - 2010 (Valeur FOB EN


MILLIERS DE $ US)

2243
2500

2000

1500

1000

500

AGROWORLD SAC MEBOL S.R.L. AGROPACKEURS AGRO PÉRUVIEN


SAC SERVICES SAC
■ 2010 ■ 2009 ■ 2008

17.6 Influence du climat sur le comportement de la récolte des fraises dans


la zone productrice de la vallée de Huaura

Selon le graphique 5, les zones de plantation, la connaissance de la gestion


des cultures et les conditions climatiques ont consolidé Huaura en tant que
nouvelle zone de production de fraises destinées à l'exportation.

En 2010, le comportement des plantations de fraises a présenté une


réponse de récolte différente de celle des années précédentes, et cela était
dû à l'effet du climat, très anormal pour ce qui est habituel dans la région, et
ce changement s'est également fait sentir au niveau niveau du territoire
péruvien.

La récolte des fruits a commencé la première semaine de septembre, la


récolte a progressivement augmenté et a atteint la production la plus élevée
ou le premier pic fin septembre et début octobre.
50 Culture de fraises

Le déclin et la faible quantité de fruits se sont manifestés presque longtemps


à partir de la mi-octobre et novembre, lorsque la plante, favorisée par les
basses températures et les journées ombragées, a entamé une nouvelle
repousse.

Le deuxième pic, de production plus importante, s'est produit au cours de la


troisième semaine de décembre, où l'augmentation de la température dans
la zone a favorisé une maturation accélérée avec une chute brutale des
fruits fin décembre.

Graphique 5. Comportement de récolte des fraises à Huaura (campagne 2010).

Enfin, la qualité des fruits a diminué et l'augmentation des ravageurs a


affecté de plus en plus la qualité des fruits.

Les entreprises dédiées à l'exportation de fraises surgelées ont été


compliquées par la faible disponibilité de fruits présentant les
paramètres de qualité requis par les marchés d'exportation pour
continuer à fonctionner et atteindre les objectifs fixés dans leur
campagne 2010.

Influence du climat sur le comportement de la récolte des fraises dans


la zone productrice de Chancay - Huaral
Culture de fraises 51

Graphique 6. Rendement hebdomadaire des arômes de fraise. dans l'EEE Donoso


Huaral (campagne 2010).

Le graphique 6 montre que la production de fraises cv. Les arômes ont


connu une production en constante augmentation de septembre à
décembre, où elle a atteint un pic puis a légèrement diminué en
décembre pour rebondir à nouveau légèrement en janvier puis diminuer
à nouveau. La température mensuelle moyenne cette année a été
inférieure à celle de l'année précédente, ce qui a favorisé la
fructification.
52 Culture de fraises

XVIII. TECHNOLOGIES DÉVELOPPÉES DANS LA CULTURE DE


FRAISE À L'INIA

18.1 Obtention de plants de fraisiers indemnes de virus par


micropropagation

L'INIA a développé différentes technologies liées à la culture des


fraises, en mettant l'accent sur la technologie permettant de produire
des plants de fraises exempts de virus, grâce à la biotechnologie. Cette
technologie nous permet d'obtenir des plants indemnes de maladies
pouvant donner des rendements de 40 t/ha et plus.

Le travail commence par la sélection des plantes qui vont être


multipliées. De ces plantes qui doivent être en formation de stolons,
les bourgeons sont prélevés au sommet des stolons et en laboratoire
ils sont désinfectés avec de l'hypochlorite de sodium.

Dans des conditions aseptiques de laboratoire à l'aide d'un


microscope
de manière stéréoscopique,
les feuilles et les ébauches
de feuilles sont séparées du
bourgeon jusqu'à atteindre le
méristème ou méristème
(photo 26). Le méristème est
le tissu apical indifférencié
composé de cellules
somatiques en mitose
constante, où le système
vasculaire n'est pas encore
formé. Photographie 26. Semis du méristème du fraisier
en chambre à flux laminaire.
Il comprend deux ébauches
de feuilles et le dôme méristématique. Les agents pathogènes tels que
les virus et les bactéries se propagent rapidement dans la plante en
utilisant les faisceaux vasculaires comme moyen de transport. C'est
pourquoi la dissection du tissu méristématique garantit
Culture de fraises 53

l'isolement d'un tissu sain, qui se différencie et se régénère ensuite


pour devenir une nouvelle plante, dans des conditions aseptiques au
sein d'un tube à essai contenant un milieu de culture contenant les
nutriments nécessaires à son développement.

Une fois la microplante formée, dans une chambre à flux laminaire


Coupez les feuilles et les
racines (photo 27) et semez-le
dans un récipient avec un
milieu de culture additionné de
cytokinines, une sorte de
régulateur de croissance pour
briser la dominance apicale et
induire la formation de
pousses latérales et ainsi
multiplier le nombre de
microplantes par récipient, qui
varie selon les cultivars.
Photographie 27. Multiplication de microplants
Lorsque vous disposez de la de fraisiers en conditions aseptiques.

quantité nécessaire de microplantes, le milieu de culture est changé et


les microplantes sont installées dans un récipient avec milieu de
culture d'enracinement sans régulateur de croissance pour induire la
formation du système racinaire. Ensuite, les microplantes sont retirées
de leurs conteneurs et
plantées à température
ambiante dans des plateaux
avec un substrat commercial -
désinfecté à base de mousse
(photo 28), où elles se
développent en 30 à 45 jours -
selon le climat.

Photographie 28. Acclimatation de microplants


de fraisiers en plateaux avec substrat
de mousse.
54 Culture de fraises

La détection du virus peut être effectuée à l'aide de plantes indicatrices


de l'espèce Fragaria vesca et d'antisérums appliquant la technique
ELISA.

Lorsque les plantes se sont développées, elles sont repiquées dans


des sacs en plastique noir contenant un substrat de sable de rivière et
de déjections de vers préalablement désinfectés (photo 29).

Il peut également être


installé directement sur des
plates-bandes basses
remplies du même substrat.
Les plantes mères sont
installées au début de l’été, -
induisant ainsi la formation
de stolons qui formeront à
leur tour les plantes filles.
Au fur et à mesure que les
stolons s'enracinent, ils Photographie 29. Propagation de plants de
fraisiers en serre.
mettent des sacs noirs.
5" x 4" pour la formation de plantes filles.

Les plantes filles se forment en 60 à 90 jours et sont ensuite retirées de


leurs sacs ou plates-bandes et déplacées à racines nues vers le champ
final.

18.2 Évaluation de la période de plantation et des cultivars de fraisiers


Outre l'application de la
biotechnologie, la
technologie de gestion des
cultures de fraises a
également été développée à
partir de la préparation du
sol, de la plantation en
double sillon avec irrigation
par gravité, de l'utilisation de Photo 30. Parcelle expérimentale de culture de fraises
couvertures plastiques et de dans l’EEE Donoso – Huaral
Culture de fraises 55

l'irrigation goutte à goutte.


56 Culture de fraises

Les cultivars de fraisiers


optimaux de jours courts et
de jours neutres pour les
conditions de la côte centrale
ont également été
déterminés, ainsi que la
période de plantation
appropriée pour la culture,
qui est décrite dans les
résumés des expériences
réalisées dans les parcelles
de recherche de l'AEE Photographie 31. Évaluation des fraises d'une
Donoso. - Huaral ces parcelle expérimentale à l'EEA
Donoso.
dernières années.

18.3 Résultats des expériences de recherche du Programme National


d'Innovation Agricole en Légumes

En 2004, des travaux de recherche ont été réalisés dans une parcelle
expérimentale de la Station Expérimentale Agraire Donoso - Huaral,
dans le but d'évaluer la dynamique de production, le rendement et la
qualité des fruits de différentes variétés de fraises exemptes de
maladies et des champs des agriculteurs, ainsi que déterminer les
cultivars les plus performants.

Cette expérience a été installée en mai 2004 avec un système


d'irrigation goutte à goutte. Dans l'évaluation des performances des
cultivars de fraises, comme le montre le graphique 7, le rendement le
plus élevé a été obtenu en cv. Plantes Aromas I des serres EEA
Donoso avec 45 050 kg/ha et Aromas II ainsi que les plantes des autres
cultivars des champs des agriculteurs, ainsi dans Aromas II la
moyenne a été obtenue 40 814 kg/ha, suivie du cv. Selva avec 34.217
kg/ha, puis le cv. Fougère avec 27 324 kg/ha ; ces trois cultivars
neutres en jours, puis le
Culture de fraises 57

Performances du CV. Chandler avec 23 000 kg/ha et enfin le cv.


Big Bear avec 14 632 kg/ha, cultivars de jours courts.

Graphique 7. Rendement de cinq cultivars de fraisiers dans un système


d'irrigation goutte à goutte. EEE Donoso – Huaral, 2004.

Une expérience a été réalisée en 2007 pour évaluer l'effet de la


plantation de fraises à trois périodes de l'année et son effet sur le
rendement et la qualité des fruits récoltés de deux cultivars de fraises :
Aromas à jour neutre et Ventana à jour court. Les performances ont été
évaluées par catégories dans chacun des cultivars.

Les résultats obtenus à partir des récoltes présentés dans le graphique


1ère 2ème 3ème
8 indiquent que la saison a largement dépassé les et
saisons.

1ère
La campagne, installée en avril, a donné 44 192 kg/ha de rendement
en Aromas et 47 519 kg/ha en Ventana. A cette époque, les vendanges
ont commencé en août et il y a eu 51 récoltes jusqu'à fin février,
comme pour les 2ème et 3ème saisons.

2ème
Au cours de la saison, 20 832 kg/ha en Aromas et 26 899 kg/ha en
3ème
Ventana ont été obtenus, dépassant légèrement la saison mais pas
1ère
de manière significative, bien que bien en dessous de la saison
58 Culture de fraises

2ème
dans les deux cultivars. La campagne a été installée en juin et les
3ème
vendanges ont débuté le 25 septembre. La saison a eu un
rendement de 17.820 kg/ha en Aromas et de 22.433 kg/ha en Ventana,
dépassant dans les deux cas les rendements du même cultivar au
1ère la 2ème
cours de la et de saisons. Il a été installé en juillet et les
vendanges ont débuté en novembre. Concernant le pourcentage de
1ère
fruits par catégorie, la saison a été plus élevée en fruits extra et
première catégorie, plus de 25.000 kg/ha en Aromas et Ventana contre
2ème
13.000 kg/ha en moyenne dans la saison et 10.000 kg/ha en
3ème
moyenne dans la. époque respectivement.

Graphique 8. Rendement de deux cultivars de fraisiers dans un système d'irrigation


par gravité sur trois saisons de plantation. EEE Donoso – Huaral, 2007.

En 2008, une expérience a été réalisée pour déterminer la production


de fraises par catégories de trois cultivars au cours de deux périodes
de transplantation.

La récolte de la première saison a commencé au mois de septembre et


s'est terminée en décembre.
Culture de fraises 59

La deuxième saison a commencé un mois plus tard et s'est terminée de


la même manière que la précédente. Deux cultivars à jours neutres ont
été évalués : Aromas et Selva et un cultivar à jours courts, Ventana.

Les rendements les plus élevés ont été obtenus lors de la première
saison avec 29 récoltes de mi-septembre à mi-décembre dans le
cultivar Aromas avec 37,0 t/ha, suivi de Ventana avec 32,5 t/ha et enfin
de Selva avec 32,3 t/ha. Lors de la deuxième saison avec 20 récoltes
entre mi-octobre et mi-décembre, le rendement le plus élevé a
également été obtenu en Aromas avec 30,1 t/ha, suivi par Selva avec
28,2 t/ha et enfin Ventana avec 24,5 t/ha.

Graphique 9. Rendement de trois cultivars de fraisiers dans un système


d'irrigation par gravité en deux saisons de plantation. EEE
Donoso – Huaral, 2008.

40000

35000

30000
■ Jeter
25000

20000
Deuxième
15000
■ Première
10000

5000

0
Arômes de fenêtre de la jungle Arômes de fenêtre de la
1er 1er 1er 2e 2e 2e
épisode épisode épisode épisode épisode
épisode
En 2009, une expérimentation a été réalisée pour déterminer le rendement
commercial par catégorie de cultivars de fraisiers à 4 jours neutres et à
jours courts ainsi que leurs caractéristiques fruitières.

Les cultivars de jours courts Ventana et Camarosa et les cultivars de jours


neutres Aromas et Selva ont été évalués, avec des plants provenant des
champs des agriculteurs. La culture a été gérée avec un système d’irrigation
60 Culture de fraises

par gravité.

Les semis ont été effectués dans les derniers jours d'avril, les vendanges
ont commencé dans les derniers jours d'août jusqu'à fin décembre avec 40
récoltes réalisées.

Les cultivars à jours neutres ont surpassé les cultivars à jours courts, donc
le cv. Selva a obtenu le rendement moyen le plus élevé avec 37.689 kg/ha,
suivi par cv. Les arômes ont atteint un rendement de 30 004 kg/ha, suivi à
son tour par le cv. Camarosa avec 27 066 kg/ha et cv. Fenêtre qui contenait
26 149 kg/ha. Le pourcentage de fruits de catégorie Extra était plus élevé
dans les cultivars à jour neutre : Selva suivi d'Aromas.

Graphique 10. Performance de quatre cultivars de fraisiers dans un système


d'irrigation par gravité. EEE Donoso – Huaral. 2009. (Période de
récolte : août – décembre).

■ Jeter

■ Deuxième

■ Première


Supplément

En 2010, une expérimentation a été réalisée pour déterminer le rendement


commercial par catégorie de cultivars de fraisiers neutres à 3 jours et leurs
caractéristiques fruitières.
Culture de fraises 61

Les cultivars Albion, Aromas et Selva, plantes issues des champs des
agriculteurs, ont été évalués. La culture a été gérée avec un système
d’irrigation par gravité, un changement de sillon et une fertilisation
fractionnée.

Les semis ont été effectués dans les premiers jours de juin, les
vendanges ont commencé dans les derniers jours de septembre
jusqu'à fin janvier de l'année suivante avec 35 récoltes réalisées.

Les récoltes ont duré jusqu'à l'été car il s'agissait de cultivars neutres
en termes de jour. Le CV. Selva a montré un rendement moyen plus
élevé avec 31.615 kg/ha, le cv. Aromas a atteint un rendement de 27
885 kg/ha et Albion 23 788 kg/ha en raison d'une plus grande
sensibilité aux facteurs biotiques et abiotiques. En pourcentage de
fruits par catégorie, les trois cultivars ont montré une tendance
similaire. En fruits de catégorie extra, une moyenne de 29% de la
production a été obtenue, en première catégorie également 29% et en
deuxième catégorie 39% en moyenne. La période de plantation a
affecté le rendement par rapport à l'année précédente pour les
cultivars Aromas et Selva.

Graphique 11. Performance de trois cultivars de fraisiers dans un système


d'irrigation par gravité. EEE Donoso – Huaral. 2010. (Période de
récolte : septembre – janvier).

■ Jeter

■ Deuxièm
e
■ D'abord
■ Suppléme
ntaire
62 Culture de fraises

XIX. LITTÉRATURE

1 AMERICAN PHYTOPATHOLOGICAL SOCIETY 1997 Maladies du fraisier


USA Bulletin 6 pp

2 BRAZANTI, CE 1989 La fraise Ed Mundi-Prensa Madrid, Espagne 386 pp

3 CONAFRUT 1997 Bulletin technique sur la culture des fraises n° 12 INIA


Lima, Pérou 28 pages

4 DOMINGUEZ V, A 1997 Fertirrigation Ed Mundi-Prensa 2e éd. Madrid,


Espagne 231 pages

5 FERNANDEZ, V 1995 Virus phytopathogènes et leur contrôle T 11º Ed


Argentine p 465-486

6 FOLQUER, F 1986 Le fraisier ou fraisier Etude de la plante et sa


production commerciale Ed Hemisferio Sur Buenos Aires, Argentine
150 pp

7 HIRSCH, N 2004 Cultivars de fraises brevetés UC Fiche récapitulative des


fraises UC University of California USA

8 INFOAGRO 1999 Culture de la fraise Bulletin technique informatif Madrid,


Espagne 4 pp

9 MAAS, JL 1984 Compendium des maladies du fraisier The American


Phytopathological Society USA 132 PP

10 JUSCAFRESA SB 1987 Fraises et fraises Ed Mundi-Prensa Madrid,


Espagne 176 pp

11 OLIVERA SJ 1998 Culture de fraises sans virus Série pliante N° 13-98 I


NIA Lima, Pérou

12 OLIVERA SJ 2003 Culture du fraisier au Pérou Série de manuels N° 01 -


2003 INIA Lima, Pérou

13 . PIZARRO, F. 1996. Risques localisés à haute fréquence. Goutte.


Micropulvérisation. Exsudation. Éd. Mundi-Presse. 3e éd. Madrid,
Culture de fraises 63

Espagne. 513 p.

14 . RODRIGUEZ J. et d'autres. 1997. Production de fraises. PRODIP. Série


B. N°6 INT A, Argentine. 72 p.

15 . BORD, L. L. 1994. Lutte intégrée contre les ravageurs du fraisier. Pub.


3351. Université de Californie. Division de l'agriculture et des
ressources naturelles, Berkeley, Californie. USA. 142 p.

16 . UNIVERSITÉ DE CALIFORNIE. 2005. Guide de lutte antiparasitaire :


fraises. Publication 3473.

17 . PÉPINIÈRES « Llahuen Agricole ». 2004. Bulletin. Variétés. Piment.


STATION EXPÉRIMENTALE AGRICOLE
DONOSOHUARAL - PÉROU

kilomètres 5.6 Carretera Chancay -


Huaral Téléphones : (051-01) 246-2839 / 246-5527

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