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Decret N°2022 0767 Pres Trans PM Mefp Portant Organisation Du Ministere en Charge Des Finances

Le décret n° 2022-975 organise le Ministère de l'Économie, des Finances et de la Prospective au Burkina Faso, en définissant ses structures, notamment le Cabinet du Ministre et les agences associées. Il précise les attributions des différents membres du Cabinet, y compris le Directeur de cabinet, les Conseillers techniques, et les Chargés de mission. Le décret établit également les missions spécifiques des agences sous le ministère, telles que l'Agence judiciaire de l'État et la Coordination nationale de lutte contre la fraude.

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Decret N°2022 0767 Pres Trans PM Mefp Portant Organisation Du Ministere en Charge Des Finances

Le décret n° 2022-975 organise le Ministère de l'Économie, des Finances et de la Prospective au Burkina Faso, en définissant ses structures, notamment le Cabinet du Ministre et les agences associées. Il précise les attributions des différents membres du Cabinet, y compris le Directeur de cabinet, les Conseillers techniques, et les Chargés de mission. Le décret établit également les missions spécifiques des agences sous le ministère, telles que l'Agence judiciaire de l'État et la Coordination nationale de lutte contre la fraude.

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BURKINA FASO DECRET N° 2022-975" _/PRES-TRANS/PM/ ae MEEP portant organisation du Ministére de Unité - Progr ustce V économie, des finances et de la prospective Vu Vu Vu Vu Vu Vu Vu Vu Vu Sur rapport du Mini Le LE PRESIDENT DE LA TRANSITION, PRESIDENT DU FASO, ~~ f PRESIDENT DU CONSEIL DES MINISTRES, i Usa o@ nzeo ob i Ja Constitution ; Ake | 09/ 202 Ja Charte de la Transition du 1% mars 2022; le décret n°2022-041/PRES du 03 mars 2022 portant nomination du Premier Ministre ; Je décret n°2022-053/PRES du 05 mars 2022 portant composition du Gouvernement ; le décret n°2022-0026/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 31 mars 2022 portant attributions des membres du Gouvernement ; Ja loi organique n°73-2015/CNT du 06 novembre 2015 relative aux lois de finances: et ses textes d’applications ; Ja loi n°010/98/AN du 21 avril 1998 portant modalités d’intervention de l’Etat et répartition de compétences entre [Etat et les autres acteurs de développement ; Ja loi n°020/98/AN du 05 mai 1998 portant normes de création, d’organisation et de gestion des structures de Vadministration de |’Etat et son modificatif la loi n°011-2005/AN du 26 avril 2005 ; Je décret n°2016-603/PRES/PM/MINEFID du 08 juillet 2016 portant comptabilité des matiéres de I’Etat et des autres organismes publics ; le décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels ; stre de I’Economie, des Finances et de la Prospective ; Conseil des ministres entendu en sa séance du 10 aotit 2022 ; DECRETE CHAPITRE I: DISPOSITION GENERALE Article: L'organisation du Ministére de 1” ‘économie, des finances et de la prospective est régie par les dispositions du présent décret et s'articule autour des structures ci-aprés : ~ le Cabinet du Ministre, Chef de département ; ~ Te Cabinet du Ministre délégué, chargé du budget ; ~ Te Secrétariat général. CHAPITRE II: DISPOSITIONS RELATIVES AU CABINET DU MINISTRE, CHEF DE DEPARTEMENT SECTION I : COMPOSITION Article2: Le Cabinet du Ministre, Chef de département, comprend ; - le Directeur de cabinet ; ~ les Conseillers techniques ; ~ les Chargés de mission ; - Ie Secrétariat particulier ; - le Protocole ; ~ Ie Service de sécurité du Ministre i ~ les structures de mission ; ~ les structures transversales rattachées au Cabinet du Ministre. SECTION II : ATTRIBUTIONS PARAGRAPHE 1 : LE DIRECTEUR DE CABINET Article 3: Le Directeur de cabinet est chargé : ~ Gassurer la coordination des activités des structures du Cabinet du Ministre ; - dassister le Ministre dans la gestion des affaires réservées et confidentielles ; - dlassurer les contacts officiels avec les Cabinets ministériels et les Institutions ; - de traiter tout dossier a lui confié. Le Directeur de cabinet est nommé par décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre. II est placé sous Pautorité directe du Ministre, PARAGRAPHE 2: LES CONSEILLERS TECHNIQUES Article5: Les Conseillers techniques assurent Létude et la synthése des dossiers qui leur sont confiés par le Ministre. Les Conseillers techniques, au nombre de cing (5) au maxirmum, sont choisis parmi les cadres supérieurs en raison de leurs compétences techniques et hommeés par décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre. ls sont placés sous lautorité directe du Ministre. PARAGRAPHE 3 : LES CHARGES DE MISSION Article7: Les Chargés de mission sont des cadres de J’ Administration notamment ceux ayant occupé de hautes fonctions politiques evou administratives. Is assurent toute mission @ eux confiée par le Ministre notamment Yanalyse et la gestion de dossiers spécifiques. Article 8: Les Chargés de mission sont nommés par déeret en Conseil des ministres sur proposition du Ministre. Is sont placés sous Tautorité directe du Ministre. PARAGRAPHE 4 : LE SECRETARIAT PARTICULIER Article9: Le Secrétariat particulier du Ministre assure la réception, le traitement et Yexpédition du courrier confidentiel et réservé du Ministre. Il organise Yemploi du temps du Ministre. Test dirigé par un Secrétaire particulier nommé par arrété du Ministre. 11 a rang de Chef de service. PARAGRAPHE 5 : LE PROTOCOLE Article 10: Le Protocole du Ministre est chargé, en relation avec le Protocole dEtat, de Yorganisation des cérémonies du département, des audiences et des déplacements officiels du Ministre. Test nommé par arrété du Ministre. Il a rang de Chef de service. PARAGRAPHE 6 : LE SERVICE DE SECURITE Article 11: Le Service de sécurité du Ministre est chargé d'assurer la sécurité du Ministre. est dirigé par un Chef de sécurité nommé par amété du Ministre, Ila rang de Chef de service. PARAGRAPHE 7 : LES STRUCTURES DE MISSIONS Al icle 12 : Les structures de missions sont : ~ P’Agence judiciaire de I'Etat (AJE) ; ~ TAgence nationale du domaine foncier des organismes publics (ANDFOP) ; ~ 12 Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) ; ~ la Cellule nationale de traitement des informations financiéres (CENTIF) ; ~ le Secrétariat exécutif national de la Politique nationale de développement (SEN/PND) ; ~ Te Secrétariat permanent de T'initiative pour la transparence dans les industries extractives (SP/ITIB) ; ~ le Secrétariat permanent du Comité national de politique économique (SP/CNPE) ; ~ le Seerétariat technique pour la promotion de Vinclusion financiére (ST/PIF) ; ~ PUnité de partenariat public-privé (UPPP). L’Agence judiciaire de I"Etat (AJE) a pour mission le conseil juridique au profit de I’Etat et de ses démembrements, la représentation de TEtat devant les juridictions et les instances arbitrales nationales et internationales, la gestion des indemnisations des victimes @accidents de circulation impliquant les véhicules de V’Etat, le recouvrement des créances contentieuses et l'exécution des décisions de justice rendues au profit de VEtat et de veiller 4 l’exécution de celles le rendant débiteur. A cetitre, elle est chargée : - de centraliser et gérer le contenticux des administrations centrales et déconcentrées de I’Etat ; ~ de représenter les administrations centrales et déconcentrées de I’Etat en demande, en défense ou en intervention devant les juridictions nationales et internationales ou devant les instances d’arbitrage, de médiation et de conciliation nationales et internationales ; _ de représenter, a leur demande Jes démembrements de V’Etat, les collectivités territoriales ainsi que leurs démembrements devant Jes Soridictions rationales et internationales ou devant les instances d’arbitrage, de médiation et de conciliation nationales et internationales ; _ @exercer action récursoire au nom de I"Etat ; - de conseiller et d’assister l'ensemble des administrations centrales et déconcentrées de I’Etat, les démembrements de l’Etat ainsi que les collectivités territoriales et leurs démembrements, dans I’élaboration des actes juridiques 4 caractére financier et dans le traitement de toutes affaires juridiques les concernant ; - d’émettre un avis juridique sur tout projet d’accord ou de convention internationale ; de réaliser des études sur toute question de droit présentant un intérét majeur pour |’Etat ; _ @’élaborer et de mettre en ceuvre toute proposition de réglement amiable des affaires contentieuses de I’Etat ; — de participer & toutes négociations @ incidence financire impliquant PEtat ; - dexercer tout acte de recouvrement forcé des créances contentieuses de YEtat ; ~ @élaborer les actes administratifs relatifs a la constatation, a Y’aménagement et la conservation des créances contentieuses et diverses de Etat ; = de suivre les dossiers relatifs aux débets des comptables publics ; _ dexécuter les décisions de justice prononcées 4 l’encontre ou au bénéfice de P’Etat en collaboration avec les services compétents ; - d’instruire les dossiers relatifs aux accidents de circulation impliquant les véhicules de I"Etat conformément au code de la Conférence interafricaine des marchés d'assurance (CIMA) ; - d’indemniser les victimes d’accidents de circulation impliquant les véhicules de l’Etat conformément au code CIMA ; _ de sensibiliser les agents publics sur les conséquences du contentieux de Etat sur Je budget de 1’Etat. L’Agence judiciaire de V'Etat contribue au programme budgétaire « Contréle, audit et sauvegarde des intéréts de I'Etat ». Article 15 Article 16 : Article 17; Article 18 : L’Agence judiciaire de I'Etat, placée sous la responsabilité dun Agent judiciaire de I’Etat, comprend : ~ Te Département du conseil et des études (DCE) ; ~ le Département du contentieux administratif (DCA) ; ~ le Département du contentieux judiciaire (DCJ) ; ~_leDépartement du recouvrement et des réglements (DRR) ; ~ les Délégations régionales (DR). L'Agent judiciaire de I’Etat est recruté par appel a candidatures et nommé ar décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre. Il est placé Sous lautoritédirecte du Ministre. Ila rang de Conseiller technique. Les Agents judiciaires adjoints de PEtat sont recrutés et nommés dans les mémes conditions que ! Agent judiciaire de "Etat. Ils ont rang de Directeur de service. Les Chefs de département de Agence judiciaire de "Etat sont nommés par décret en Conseil des ministres sur proposition du Ministre, parmi les Agents Judiciaires adjoints de I’Etat. Ils ont rang de Directeur général. La Délégation régionale est dirigée par un Délégué régional sélectionné parmi les Agents judiciaires adjoints de I’Etat et nommé dans les mémes conditions que Agent judiciaire de "Etat, Ila rang de Directeur général. L’Agence nationale du domaine foncier des organismes publics (ANDFOP) 8 pour mission la coordination des activités de sécurisation du domaine foncier de IEtat, des collectivités teritoriales et des autres organismes Publics, ainsi que la mobilisation des financement y afférents, A ce titre, elle est chargée : - d@ceuvrer au recensement, a la délimitation et a Timmatriculation des terres de |’Etat, en collaboration avec les services techniques compétents ; ~ @eeuvrer au recensement, a la délimitation et & Pimmatriculation des terres des autres organismes publics & leur demande ; ~ dassurer le financement des droits réels sur les terres pour le compte de TEtat et des autres organismes publics, ainsi que le financement de Vexercice du droit de préemption ; - @assurer la mobilisation des ressources fonciéres au profit de 1’Etat et des organismes publics ; de contribuer 4 I’élaboration de la réglementation en matiére domaniale, Article 19 : Article 20: Article 21: fonciére et cadastrale ; de contribuer A la gestion durable des dossiers physiques et numériques notamment, des copies des actes de cessions des terres, des titres établis, des plans, des actes réglementaires sur les terres du domaine foncier des organismes publics ; — dassurer le suivi des dossiers d’immatriculation des terres des organismes publics ; - de donner un avis préalable sur tout projet d’aménagement des terres du domaine foncier des organismes publics ; = de promouvoir l'aménagement, la mise en valeur et la gestion rationnelle des terres de I’Etat et des collectivités territoriales ; _ de veiller a élaboration et au respect des cahiers des charges généraux et spécifiques des terres aménagés du domaine foncier des organismes publics ; = de veiller au respect du délai de mise en valeur des terres conformément 4 leur destination, en collaboration avec les structures compétentes ; - de capitaliser et de valoriser les bonnes pratiques en matiére d’aménagement et de sécurisation fonciére ; _ Ainitier et de conduire des activités de communication, de sensibilisation et de formation sur la législation domaniale et fonciére au profit des organismes publics : de contribuer a une meilleure gestion des plaintes et recours dans le cadre de la gestion des terres des organismes publics ; _ dassurer toutes autres activités se rapportant 4 ses missions. L’Agence nationale du domaine foncier des organismes publics contribue au programme budgétaire « Mobilisation des ressources ». L’ Agence nationale du domaine foncier des organismes publics, placée sous la responsabilité d’un Coordonnateur, comprend : = Je Département des opérations de sécurisation des terres (DOST) ; - Je Département de la promotion et du suivi de la mise en valeur des terres (DPSMVT) ; = le Département des études et du contentieux (DEC) ; = Je Département du suivi et de I’évaluation (DSE).. Le Coordonnateur de I’ Agence nationale du domaine foncier des organismes publics est nommé par décret en Conseil des ministres, sur proposition du q Ministre. I est placé sous I'autorité directe du Ministre. I a rang de Conseiller technique. Les Chefs de département de I'Agence nationale du domaine foncier des organismes publics sont nommés dans les mémes conditions que le Coordonnateur. IIs ont rang de Directeur de service, Article 22 : La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a pour mission Pexécution de la politique nationale en matiére de lutte contre la fraude fiscale, douaniére, économique et environnementale, définie par le Gouvernement. A ce titre, elle est chargée : ~ d’élaborer et de metire en ceuvre la stratégie globale de lutte contre la fraude ; - de constater les cas de fraude mis 4 jour 4 l'occasion de ses contréles et d’en poursuivre le dénouement par la voie transactionnelle ou devant les juridictions ; ~ organiser et/ou d’animer les réflexions sur la fraude ; - de coordonner les actions des diverses administrations intervenant dans Ja lutte contre la fraude. Article 23 : La Coordination nationale de lutte contre la fraude contribue au programme budgétaire « Contrdle, audit et sauvegarde des intéréts de I'Etat », Article 24: La Coordination nationale de lutte contre la fraude peut également étre saisie de tout dossier de fraude fiscale, douani ire, économique ou environnementale, sur instruction du Ministre ou sur demande de toute structure compétente. Elle exerce le pouvoir de contréle dévolu aux structures intervenant dans la lutte contre la fraude fiscale, douaniére, économique et environnementale au Burkina Faso. Article 25: La Coordination nationale de lutte contre la fraude, placée sous la responsabilité d’un Coordonnateur national assisté de membres permanents, ‘comprend : ~ des brigades d’enquétes et de recherche ; ~ des brigades de verification, “Article 26: Le Coordonnateur national est nommeé par décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre. I] est placé sous l’autorité directe du Ministre. I] a rang de Consciller technique. Les membres permanents sont nommés dans les mémes conditions que le Coordonnateur national. Ils ont rang de Directeur général. Article 27 : La Cellule nationale de traitement des. informations financiéres (CENTIF) a pour mission le traitement et la transmission d’informations, en vue de Ja lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Ace titre, elle est chargée : = de recevoir les déclarations de soupgon des professions assujetties au dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ; ~ de s*informer de toute opération susceptible de se rapporter au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme ; - de recueillir, d’analyser et de traiter tout renseignement financier propre A établir Porigine ou la destination des sommes ou la nature des opérations ayant fait ’objet d’une déclaration de soupgon ; - d’émettre des avis sur la mise en ceuvre de la politique de I"Btat en matiére de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme 5 de proposer les réformes nécessaires au renforcement de l’efficacité de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ; - d’effectuer ou de faire réaliser des études visant & appréhender I’ état des lieux ou l’évolution des techniques et méthodes de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme au niveau national ; - de développer cn relation avec les directions concernées relevant notamment des ministéres chargés des finances, de la justice et de la sécurité, I’action intemationale de lutte contre les circuits financiers clandestins, le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive. + La Cellule nationale de traitement des informations financiéres contribue au programme budgétaire « Contréle, audit et sauvegarde des intéréts de TEtat ». Article 29 : La Cellule nationale de traitement des informations financiéres, placée sous Ja responsabilité d'un Président, comprend = Article 30 : Article 31: + Ie Secrétariat général ; ~ le Département des affaires juridiques et institutionnelles (AID; ~ le Département des analyses (DA); - le Département des investigations stratégiques (DIS) ; ~ le Département des activités opérationnelles et de l'information (DAOD. Le Président de la Cellule nationale de traitement des informations financiéres est nommé par décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre. 1] est préalablement nommé membre de la Cellule nationale de traitement des informations financiéres par décret en Conseil des ministres. II est placé sous I’autorité directe du Ministre. Il a rang de Conseiller technique. Le Secrétaire général et les Chefs de département de la Cellule nationale de traitement des informations financiéres sont nommés dans les mémes conditions que le Président. Ils ont rang de Directeur général, Le Seerétariat exécutif national de la Politique nationale de développement (SEN/PND) est Torgane administratif et technique de coordination et animation du dispositif de suivi et d°évaluation de la Politique nationale de développement. A cetitre, il est chargé - de coordonner la formulation de la Politique nationale de développement ; ~ de suivre et d’évaluer la mise en ceuvre de la Politique nationale de développement ; ~ @accompagner les acteurs sectoriels et locaux dans la programmation, le suivi et l’évaluation des actions prioritaires de la Politique nationale de développement ; - dassurer la coordination du suivi et de l’évaluation de la mise en ceuvre des politiques de développement ; ~ délaborer et de mettre en ceuvre la stratégie de communication sur les actions prioritaires de la Politique nationale de développement ; ~ d'impulser les réformes et directives nécessaires a l'efficacité de la mise en ceuvre de la Politique nationale de développement ; ~ dassurer le seerétariat des réunions du Comité national de pilotage de la Politique nationale de développement (CNP/PND) et du Comité technique national de a Politique nationale de développement (CINPND) ; 10 Article 33 : Article 34 - de veiller a la réalisation de l'évaluation indépendante de la Politique nationale de développement ; - de veiller au fonctionnement de I'outil web de visualisation instantanée de I'évolution des indicateurs et 4 son interfacage avec les logiciels métiers existants ; = de produire les rapports annuels de performance globale de la mise en ceuvre de la Politique nationale de développement, les rapports a mi- parcours de performance globale de la mise en auvre de la Politique nationale de développement et les rapports trimestriels de l'état d'avancement des actions prioritaires : = de veiller A la production réguligre des données et informations nécessaires au suivi et 4 P'évaluation de la Politique nationale de développement. : Le Scerétariat exécutif national de la Politique nationale de développement contribue au programme budgétaire «Pilotage de l'économie et du développement ». Le Secrétariat exécutif national de la Politique nationale de développement, placée sous la responsabilité d’un Secrétaire exécutif national, comprend : = le Département des réformes et de la modemisation de I’administration (DRIMAP) ; = le Département des statistiques, de l’évaluation et de la capitalisation (DSEC) ; = le Département du développement du capital humain (DDCH) ; = le Département de la transformation de l'économie (DTE). Le Secrétaire exécutif national de la Politique nationale de développement est nommé par décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre. Il est placé sous lautorité directe du Ministre. II a rang de Conseiller technique. Le Secrétaire exécutif national de Ja Politique nationale de développement est assisté de Conseillers, au nombre de trois (3) au maximum, nommés par décret en Conseil des ministres. Ils ont rang de Directeur général. Les Chefs de département du Secrétariat exécutif national de la Politique nationale de développement (SEN/PND) sont nommés dans les mémes conditions que le Secrétaire exécutif national. Ils ont rang de Directeur de service. Article 35 : le 36 Article 37: Le Seerétariat permanent de Vinitiative pour la transparence dans les industries extractives (SP/TIE) est Vorgane administratif et technique @exécution du Groupe multipartite de !ITIE au Burkina Faso dénommé «Comité de pilotage ». Il a pour mission d’assurer la coordination des activités tendant 4 garantir la transparence dans les industries extractives sur le territoire national. Ace titre, il est chargé : ~ organiser les sessions des comités de supervision et de pilotage et d’en assurer le secrétariat ; ~ de mettre en ceuvre les décisions du Comité de pilotage ; - de suivre la mise en ceuvre des recommandations du Comité de pilotage ; - de représenter le groupe multipartite dans les instances nationales et internationales ; - @ laborer le rapport ITIE ; ~ de renforcer la transparence du secteur extractif par la publication réguliére des informations, la formation, la sensibilisation et animation du débat public ; - de réaliser toutes études pouvant contribuer a améliorer la transparence du secteur extractif ; lu - dalerter 'autorité sur tous risques de corruption, de fraude, d°évasion fiscale ou de blanchiment d’argent observés dans le secteur extractif ; - de définir une stratégie de mise en ceuvre de lITIE au Burkina Faso t - de mobiliser les ressources nécessaires au financement de I [TIE-Burkina Faso ; ~ de développer toute initiative tendant a renforcer la bonne gouvernance dans le secteur extractif. Le Secrétariat permanent de V’initiative pour la transparence dans les industries extractives contribue au programme budgétaire « Contréle, audit et sauvegarde des intéréts de Etat ». Le Secrétariat permanent de V’initiative pour la transparence dans les industries extractives, placé sous la responsabilité d'un Secrétaire permanent, comprend : - le Département de la mise en ceuvre de la norme ITIE (DMO-ITIE) ; ~ le Département de "information, de la communication et du partenariat (DICP) ; - le Département des études, du suivi-évaluation et de la validation Article 38 : Article 39 : icle 40 = Article 41: Article 42 (DESEY). Le Secrétaire permanent de Vinitiative pour la transparence dans les industries extractives est nommé par décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre. Tl est placé sous l’autorité directe du Ministre. Il a rang de Conseiller technique. Les Chefs de département du Secrétariat permanent pour la transparence dans les industries extractives sont nommés dans Jes mémes conditions que Ie Secrétaire permanent. Ils ont rang de Directeur de service. Le Secrétariat permanent du Comité national de politique économique (SP/CNPE) est ’organe administratif et technique d’exécution du Comité national de politique économique, ainsi que de la Cellule nationale de suivi du programme économique régional et du programme communautaire de développement (CNS PER/PCD). Acetitre, il est chargé : = de suivre la mise en ceuvre de la surveillance multilatérale ; de suivre, au plan national, Ja mise en ceuvre des projets et programmes ‘communautaires de développement et d’intégration sous régionale ; — d’Aaborer les programmes pluriannuels de convergence ; de suivre la mise en ceuvre des réformes et chantiers communautaires de développement ; - de jouer le réle d’interface entre les institutions communautaires et les acteurs nationaux chargés de l’exécution des projets et programmes ‘communautaires de développement. Le Secrétariat permanent du Comité national de politique économique contribue au programme budgétaire «Pilotage de économie et du développement ». Le Secrétariat permanent du Comité national de politique économique, placé sous la responsabilité d'un Secrétaire permanent, comprend = = le Département de Ja surveillance multilatérale (DSM) ; - le Département des projets et programmes communautaires de développement (DPCD). Le Secrétaire permanent du Comité national de politique économique est nommé par décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre. I] B Article 44; Article 45 : est placé sous l’autorité directe du Ministre. Il a rang de Conseiller technique. Les Chefs de département du Secrétariat permanent du Comité national de politique économique sont nommés dans les mémes conditions que le Secrétaire permanent. Ils ont rang de Directeur de service. Le Seerétariat technique pour la promotion de inclusion financiére (ST/PIF) pour mission d’assurer la promotion de inclusion financiére et aceds des Petites et moyennes entreprises et des populations vulnérables aux services bancaires de base. A ce titre, il est chargé : ~ @élaborer et coordonner Ja politique générale du Gouverement en matiére de promotion de V'accés des populations vulnérables au circuit financier classique et aux services bancaires de base ; ~ de coordonner et mettre en ceuvre le plan d’action de la politique générale du Gouvernement en matiére de promotion de la finance inclusive : ~ @assurer la mobilisation et la gestion des financements nécessaires a la mise en ceuvre de la politique générale du Gouvernement en matiare de promotion de la finance inclusive ; ~ @élaborer, coordonner et mettre en cuvre la politique d’éducation financiére des populations ; ~ de concevoir et suivre la mise en ceuvre de programmes et projets visant a renforcer inclusion finaneiére des populations et des petites et moyennes entreprises (PME) ; ~ de conduire des études thématiques et produire l'information statistique sur l’inclusion financiére ; ~ de promouvoir les modes de financement innovant visant 4 améliorer Vinelusion financiére des populations et des PME. Le Secrétariat technique pour la promotion de I'inclusion financitre contribue au programme budgétaire «Pilotage de économie et da développement ». Te Secrétariat technique pour la promotion de inclusion financiére, placé Sous la responsabilité d'un Secrétaire technique, comprend : ~ Ie Département du partenariat et de la coordination des interventions (pPch ; Article 46 : Article 48 : - le Département de promotion de l'éducation financiére (DPEF) ; - le Département des politiques et de la promotion des innovations financiéres inclusives (DPPIFI). Le Secrétaire technique pour la promotion de V’inclusion financiére est nommé par décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre. Il est placé sous |’autorité directe du Ministre. Ila rang de Conseiller technique. Les Chefs de département du Secrétariat technique pour la promotion de Tinclusion financiére sont nommés dans les mémes conditions que le Secrétaire technique. Ils ont rang de Directeur de service. L’Unité de partenariat public-privé (UPPP) a pour mission de promouvoir et d'accompagner le développement des partenariats public-privé au Burkina Faso. Ace titre, elle est chargée - dassister la Commission de partenariat public-priv - d’apporter conseil et assistance technique aux autorités contractantes a toutes les étapes du cycle de vie des projets en partenariat public-privé ; ~ de constituer et de gérer la banque des projets réaliser en partenariat public-privé : = de promouvoir le programme de partenariat public-privé ; — @assurer le suivi du programme et des contrats de partenariat public- privé ; ~ dassurer l'élaboration, la coordination de la mise en ceuvre de la stratégic nationale de partenariat public-privé et l'encadrement du partenariat public-privé ; - qlaborer Yavant-projet de programme de partenariat publie-privé & soumettre la validation de la Commission de partenariat public-privé. L’Unité de partenariat public-privé contribue au programme budgétaire « Pilotage de I”économie et du développement ». L’Unité de partenariat public-privé, placée sous la responsabilité d'un Coordonnateur national, comprend : - le Département de la réglementation et des contrats (DRC) ; - le Département des études et des évaluations (DEE); - le Département de l'information, de la communication, de la 15 documentation et des archives (DICDA). Article 50 : Le Coordonnateur national de I’Unité de partenariat public-privé est nommé par décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre. Il est placé sous l’autorité directe du Ministre, Il a rang de Conseiller technique. Les chefs de département de I’ Unité de partenariat public-privé sont nommés dans les mémes conditions que le Coordonnateur national. Ils ont rang de Directeur de service. PARAGRAPHE 8 : LES STRUCTURES TRANSVERSALES RATTACHEES AU CABINET DU MINISTRE Article 51: Les structures transversales rattachées au Cabinet du Ministre sont i ~ la Direction de la communication et des relations presses (DCRP) ; - la Direction de la gestion des finances (DGF) ; - VInspection générale des finances (IGF). Article 52 : La Direction de la communication et des relations presses (DCRP) a pour mission de coordonner et de gérer les activités de communication interne et externe du ministére. A ce titre, elle est chargée : - de contribuer a I'élaboration et la mise en ceuvre de la stratégie de communication du ministére ; ~ dlassurer les revues de presse et les synthéses de l'actualité & attention du Ministre ; ~ de réaliser des dossiers de presse de lactualité ; ~ de conseiller le ministre sur les éléments de langage avec la presse ; ~ de gérer les relations publiques du ministére avec les institutions ; ~ de publier et de gérer les périodiques du département ; - dassurer les relations avec les organes de presse nationaux, et les correspondants de la presse étrangére ; ~ de mettre jour la documentation et les statistiques de presse ayant un rapport avec les activités du ministére ; ~ dlassurer la mise & jour du site web du ministére en collaboration avec la Direction générale des syst8mes d'information (DGSI) : ~ d'assurer la vulgarisation de la politique sectorielle du ministére i Article 53 Article 54: Article 55 Article 56 : Article 57: _ de contribuer & la production des chroniques du Gouvernement et animation des points de presse du Gouvernement en collaboration avec Je service d'information du Gouvernement. La Direction de la communication et des relations presses contribue au programme budgétaire « Pilotage et soutien aux services du ministére »- La Direction de la communication et des relations presses est placée sous la responsabilité d’un Directeur de la communication et des relations presses nommé par décret en Conseil des ministres sur proposition du Ministre. La Direction de la gestion des finances (DGF) a pour mission, la coordination de la préparation et de I'exécution du budget du ministére. Ace titre, elle est chargée : = de coordonner I'élaboration du budget du ministére ; = daccompagner les gestionnaires de crédit dans lexécution de la dépense ; - dassurer le suivi de I'exécution du budget du ministére ; = d'assurer la mise en ceuvre des mouvements de crédits ; = dassurer la mise en ceuvre des régles de gestion budgétaire et comptable et de veiller & leur correcte prise en compte dans les systémes d'information du ministére ; _ de valider la programmation des dépenses effectuées par les responsables de programme et d'en suivre la réalisation ; _ dlassurer la mise en ceuvre des dispositifs de contréle interne budgétaire et comptable ainsi que, le cas échéant, de comptabilité analytique ; = dengager les dépenses communes du ministére et celles du programme pilotage et soutien. La Direction de la gestion des finances contribue au programme budgétaire « Pilotage et soutien aux services du ministére ». La Direction de la gestion des finances est placée sous la responsabilité dun Directeur de la gestion des finances nommé par décret en Conseil des ministres sur proposition du Ministre. Article 58 : L'Inspection générale des finances (IGF) a pour mission @assurer l’audit et le contréle de toutes les structures de l'Etat et de ses démembrements, et de maniére générale de toutes les structures qui regoivent, détiennent ou gérent des deniers publics. A ce titre, elle est chargée : ~ assurer I’évaluation des dispositifs de contréle interme au sein des départements ministériels et des institutions ; ~ dassurer laut et le contrdle de la gestion financiére et comptable des programmes budgétaires ; ~ Cassurer audit de performance des programmes budgétaires ; - @assurer la coordination de la fonction d’audit financier a 1’échelon gouvernemental ; - de suivre les recommandations issues des audits antérieurs ; ~ @apporter un appui aux inspections techniques des ministéres et institutions ; - de contréler les services financiers, fiscaux et comptables de I’Etat, des collectivités territoriales et des Etablissements publics de l’Etat (EPE) ; - de contréler la gestion financiére et comptable des administrations civiles et militaires ; - de contréler la gestion financiére des projets et programmes de développement, des EPE, des sociétés @ Etat, des sociétés d’économie mixte, de toutes les sociéiés dans lesquelles 'Etat posséde des Participations et des établissements privés qui regoivent les subventions de l’Etat ; - de mettre en ceuvre la politique nationale en matiére de lutte contre le faux, la fraude et la corruption au sein du département et des autres structures publiques ; ~ de coordonner Ia lutte contre le faux, la fraude et la corruption au sein du ministére ; ~ @appuyer Elaboration des projets de lois, de décrets et d’arrétés ou tout autre document ayant une répercussion sur les finances publiques. Article $9 + L'Inspection générale des finances contribue aux programmes budgétaires « Contrdle, audit et sauvegarde des intéréts de IEtat » et « Pilotage et soutien aux structures du ministére ». Article 60: L'Inspection générale des finances, placée sous la responsabilité d'un Inspecteur général des finances, comprend : = Je Département du contréle des services fiscaux (DCSF) ; - le Département du contréle des services financiers et comptables (DCSFC) ; - le Département du contréle des projets et programmes, des établissements publics et des sociétés d’Etat (DCPPES) ; - le Département du contréle interne des services (DCIS) ; ~ le Département des investigations et de la lutte contre la corruption (DILCC). Article 61; L'Inspecteur général des finances est nommé par décret en Conseil des mi Mi ‘stres, sur proposition du Ministre. Il est placé sous l’autorité directe du tre. I] a rang de Secrétaire général de Ministére. Les Chefs de département de I’Inspection générale des finances sont nommés dans les mémes conditions que lInspecteur général des finances. Ils ont rang de Conseiller technique. Les Inspecteurs des finances de I’Inspection générale des finances sont nommés dans les mémes conditions que "Inspecteur général. Ils ont rang de Directeur général. CHAPITRE II: DISPOSITIONS RELATIVES AU CABINET DU MINISTRE DELEGUE, CHARGE DU BUDGET SECTION I: COMPOSITION Article 62: Le Cabinet du Ministre délégué, chargé du budget comprend : = Ie Chef de cabinet ; = les Conseillers techniques ; - le Secrétariat particulier ; = le Service de sécurité du Ministre délégue. SECTION II : ATTRIBUTIONS PARAGRAPHE | : LE CHEF DE CABINET A le 63 : Le Chef de cabinet est chargé : - dlassurer la coordination des activités des structures du Cabinet du Ministre délégué ; - dassister le Ministre délégué dans la gestion des affaires réservées et confidentielles ; ~ dlassurer les contacts officiels avec les Cabinets ministériels et les Institutions ; - de traiter tout dossier a lui confié. Article 64: Le Chef de Cabinet est nommé par décret en Conseil des ministres sur proposition du Ministre délégué. Il est placé sous l'autorité directe du Ministre délégué. Il a rang de Directeur de service. PARAGRAPHE 2 : LES CONSEILLERS TECHNIQUES Article 65 : Les Conscillers techniques, au nombre de deux (2) au maximum, choisis parmi les cadres supérieurs en raison de leurs compétences techniques, assurent l'étude et la synthése des dossiers qui leur sont confiés par le Ministre délégué. Us sont nommés par décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre délégué et sont placés sous son autorité directe. PARAGRAPHE 3 : LE SECRETARIAT PARTICULIER Article 66: Le Sccrétariat particulier du Ministre délégué assure la réception, le traitement et l'expédition du courrier confidentiel et réservé du Ministre délégué. I] organise l'emploi du temps du Ministre délégué. 1 est dirigé par un Secrétaire particulier nommé par arrété du Ministre délégué. Ila rang de Chef de service. PARAGRAPHE 4: LE SERVICE DE SECURITE Article 67: Le Service de sécurité du Ministre délégué est chargé d'assurer la sécurité du Ministre délégué. 20 lest dirigé par un Chef de sécurité nommé par arrété du Ministre délégué. Il arang de Chef de service. CHAPITRE IV : DISPOSITIONS RELATIVES AU SECRETARIAT GENERAL Article 68 = Article 69 : Le Secrétariat général a pour mission la coordination des acteurs de la mise en ceuvre de la politique du Gouvernement dans le département ministériel. Il est placé sous la responsabilité d'un Secrétaire général nommé par décret en Conseil des ministres sur proposition du Ministre. Le Secrétaire général est rattaché directement au Ministre et regoit sa lettre de mission de lui. SECTION I : COMPOSITION Article 70 = Le Secrétariat général comprend : = Jes services du Secrétariat général ; - les structures centrales ; = les structures rattachées. SECTION I: ATTRIBUTIONS PARAGRAPHE 1 : LES SERVICES DU SECRETARIAT GENERAL Article 71: Article 72 : Pour la coordination administrative et technique des structures du ministére, le Secrétariat général se compose : = des Chargés d°études ; - dun Secrétariat particulier ; ~ d'un Service central du courrier ; - d’un Service d’accueil et d’informations. Le Secrétaire général assure par délégation du Ministre, la coordination de Vaction des différents responsables de programme du département ministéricl. Il est chargé également de la coordination administrative et Article 73 : ticle 74 = Article 75 : Article 76 : Article 77 : Article 78 : technique des structures centrales et des structures déconcentrées rattachées. En cas d'absence du Secrétaire général, lintérim est assuré par un Directeur général, Lorsque l'absence excéde trente (30) jours, lintérimaire est nommé par arrété du Ministre. Lorsque I'absence n'excéde Pas trente (30) jours, Vintérimaire est nommé par note de service du Ministre. En tout état de cause, I'intérim ci-dessus mentionné ne saurait excéder trois (3) mois. Le Secrétaire général assure les relations du département avec les structures des autres ministéres et les institutions nationales a travers les Secrétaires généraux. A lexception des documents destinés au Chef de 'Etat, au Chef du Gouvernement, aux membres du Gouvernement, aux Présidents d'Institutions et aux Ambassadeurs, le Secrétaire général peut recevoir délégation de signature pour : ~ les lettres de transmission et d'accusé de réception : ~ les ordres de mission a lintérieur du Burkina Faso ; - les décisions de congés ; ~ les décisions daffectation et ensemble des actes de gestion du personnel ; - les textes des communiqués ; les télécopies. Outre les cas de délégations prévues a l'article 75 ci-dessus, le Ministre peut, par arrété, donner délégation de signature au Secrétaire général pour toute autre matiére relative a la gestion quotidienne du ministére. Pour tous les actes susvisés aux articles 75 et 76, la signature du Sccrétaire général est toujours précédée de Ja mention « Pour le Ministre et par délégation, le Secrétaire général ». Les Chargés d'études ont pour mission : ~ détudier et de faire la synthése des dossiers qui leur sont confiés ; Article 79 : Article 80: icle 81 : Article 82 Article 83 : Article 84: Article 85: - dlassister le Secrétaire général dans le traitement de tout dossier 4 eux confié. Les Chargés d'études, au nombre de cing (5) au maximum, sont désignés parmi les cadres supérieurs, en raison de leurs compétences techniques. Ils sont nommés par décret en Conseil des ministres sur proposition du Ministre. Ils ont rang de Directeur de service. Le Secrétariat particulier du Secrétaire général assure la réception et Texpédition du courrier confidentiel du Secrétaire général, la gestion du courrier ordinaire provenant du service central du courrier, des structures centrales, des structures déconcentrées, des structures rattachées et des structures de mission et en direction desdites structures, la transmission du courrier interne a destination des différentes structures. Le Secrétariat particulier du Secrétaire général est dirigé par un Secrétaire particulier nommeé par arrété du Ministre. Il a rang de Chef de service. Le Service central du courrier assure la réception et l'expédition du courrier ordinaire. A ce titre, il est chargé : - d'enregistrer le courrier a l'arrivée ; - de transmettre le courrier au secrétariat particulier du Secrétaire général ; - de transmettre tout courrier ordinaire a l'extérieur du ministére ; - de reproduire les documents du ministére et de les relier. Le Service central du courrier est dirigé par un Chef de service nommé par arrété du Ministre. Le Service d'accueil et d'information des usagers assure l'accueil physique, Electronique ou téléphonique, Vorientation des usagers vers les différents services, laréception, lenregistrement des plaintes et suggestions des usagers du ministére. Tl est créé au sein de chaque batiment abritant les structures du ministére recevant des usagers, des correspondants du service d'accueil et d'information, chargés de l'accueil, de l'orientation, de la réception et de 23 Article 86 : lenregistrement des plaintes et suggestions des usagers et leur transmission au service accueil et information des usagers. Le Service d'accueil et d'information est dirigé par un Chef de service nommé par arrété du Ministre. PARAGRAPHE 2 : LES STRUCTURES CENTRALES Article 87 : Article 89 : Les structures centrales du Ministére de l'économie, des finances et de la prospective comprennent les directions générales spécifiques et les structures transversales rattachées au Secrétariat général, + Les directions générales spécifiques sont : ~ la Direction générale de I’économie et de la planification (DGEP) ; - la Direction générale de la coopération (DGCOOP) ; ~ la Direction générale des affaires immobilires et de ’équipement de I'Btat (DGAIE) ; - la Direction générale des douanes (DGD) ; ~ Ja Direction générale des impéts (DGI) ; - la Direction générale du budget (DGB) ; ~ laDirection générale du contréle des marchés publics et des engagements financiers (DG-CMEF) ; - la Direction générale du développement territorial (DGDT) ; ~ Ja Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique (DGTCP). Les structures transversales rattachées au Secrétariat général sont : - le Bureau comptable matiéres principal (BCMP) ; - la Direction de la solde et de l'ordonnancement (DSO) ; - la Direction des archives et de la documentation (DAD) ; - la Direction des marchés publics (DMP) ; - la Direction des ressources humaines (DRH) ; - Ja Direction du développement institutionnel et de l'innovation (DDI) ; ~ laDirection générale des études et des statistiques sectorielles (DGESS) ; ~ la Direction générale des systémes d’information (DGSI) ; - la Trésorerie ministérielle (TM). m4 icle 90 : La Direction générale de l'économie et de la planification (DGEP) a pour mission d’assurer la conduite des études exploratoires, des planifications stratégique et opérationnelle, ainsi que du suivi et de l’évaluation des politiques publiques. Ace titre, elle est chargée : =~ de produire les guides de séalisation des études exploratoires et @élaboration des instruments de planifications stratégique et opérationnelle, ainsi que du suivi et de I’évaluation des politiques publiques ; - de réaliser I’étude nationale prospective ; = délaborer le document national d’orientation du développement ; - @assurer la cohérence des politiques publiques avec les orientations stratégiques et le cadre macroéconomique ; = @assurer le développement, la diffusion et I'actualisation des méthodes et outils de veille prospective dans les domaines sensibles pour l'avenir du Burkina Faso ; = @assurer le fonctionnement régulier du Conseil national de la prospective et de la planification stratégique (CNPPS) ainsi que de la Commission nationale de planification du développement (CNPD) ; = d’apporter un appui technique aux structures dans Ja réalisation des études prospectives thématiques et sectorielles ; - de réaliser des études et des prévisions macroéconomiques a court, moyen et long termes ; - de suivre la conjoncture économique nationale, régionale et internationale ; - de réaliser des études relatives aux questions d'intégration économique et monétaire ; - laborer et de suivre la mise en ceuvre de la réglementation nationale en matiére de gestion des projets et programmes de développement ; - d'élaborer et de suivre la mise en ceuvre du Programme d'investissement public (PIP) ; ~ de coordonner l’Observatoire national du dividende démographique et de promouvoir la recherche et les études en matiére démographique ; = de coordonner la gestion des questions de migration au Burkina Faso ; = de suivre et d’évaluer les projets et programmes de développement ; - d’assurer le suivi et I'évaluation de la mise en ceuvre au plan national des référentiels internationaux de développement ; ~ d’élaborer et de suivre la mise en ceuvre de la politique nationale de Article 91: Article 92 Article 93 : population et d’assurer le secrétariat technique du Conseil national de population (CONAPO) ; ~ de développer et de promouvoir I’intelligence économique : ~ de conduire les études d’ ordre stratégique ; ~ de mener des réflexions sur les thématiques émergentes ; ~ dassurer le secrétariat technique du Comité de politique fiscale (CPF) ; ~ de coordonner le processus de formulation de la politique fiscale et de suivre sa mise en ceuvre ; ~ deconduire les études préalables a la mise en ceuvre des réformes fiscales et d’évaluer impact desdites réformes sur les finances publiques ; - de constituer et de gérer une base de données fiscales ; ~ d’évaluer les dépenses fiscales ; - de suivre la mise en ceuvre des programmes de transition fiscale de l'Union économique et monétaire ouest afticaine (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats de I’A frique de l’Ouest (CEDEAO). La Direction générale de l'économie et de la planification contribue au programme budgétaire « Pilotage de I’économie et du développement ». La Direction générale de l'économie et de la planification, placée sous la responsabilité d'un Directeur général assisté d'un Directeur général adjoint, comprend : ~ la Direction de la prospective et de l’intelligence économique (DPIE) ; ~ la Direction de la planification stratégique et sectorielle (DPSS) ; ~ laDirection de 1a prévision et des analyses macroéconomiques (DPAM) : - la Direction de la programmation et de l’évaluation des investissements publics (DPEI) ; ~ la Direction des politiques de population (DPP) ; - la Direction du suivi et de I’évaluation des référentiels internationaux de développement (DSERID) ; ~ les Directions régionales de l'économie et de la planification (DREP) Le Directeur général de l'économie et de la planification est nommé par décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre. Le Directeur général adjoint de l’économie et de la planification est nommé dans Jes mémes conditions que le Directeur général de l'économie et de la 26 Article 94 : Article 95 : planification. Ila rang de Directeur général. Le Directeur général adjoint assiste le Directeur général dans I’exécution de ses missions. II est compétent pour toutes les questions que pourrait lui confier Je Directeur général qu’il supplée en cas d’absence. En particulier, il est chargé : = de coordonner la planification du développement au niveau local ; - de piloter les réformes institutionnelles et administratives de la DGEP ; = de coordonner le fonctionnement des organes de pilotage de la DGEP. Un arrété de délégation de compétence précise le contenu détaillé de ses missions. La Direction générale de la coopération (OGCOOP) a pour mission d'assurer Ia gestion des relations de coopération économique, technique et financiére avec les Partenaires techniques et financiers (PTF), les Organisations non gouvernementales, Associations de Développement et Fondations (ONG/ADF). A ce titre, elle est chargée : - délaborer, de coordonner, de mettre en ceuvre et de suivre la mise en ceuvre de la Stratégie nationale de coopération au développement ; - de développer les relations avec les sources de financement étrangeres bilatérales et multilatérales en collaboration avec les départements ministériels compétents ; - de préparer aux plans technique et administratif les consultations et les négociations avec les PTF et les fournisseurs de crédits acheteurs ; - de préparer a Ja signature de l’ordonnateur national les conventions et les accords de financement issus des négociations bilatérales et multilatérales ; - de coordonner et de suivre les relations et programmes de coopération avec les PTF, les ONG/ADF et les structures concernées au sein de Vadministration ; = @assurer le suivi de Ja mise en ceuvre des politiques, programmes et réformes financiers inscrits dans les conventions signées avec les PTF ; - de coordonner la mise en place des programmes d’appui budgétaire et d’assurer le suivi des mesures et indicateurs servant de critéres de décaissement ; ~ de préparer les missions de revue des programmes soutenus par les PTF ; ~ de coordonner l'aide publique au développement et d’élaborer un rapport 27 Article 96 : Article 97: Article 98 : Article 99 : annvel sur la coopération au développement ; - de mettre en ceuvre les engagements souscrits avec les partenaires membres du Cadre général d’organisation des appuis budgétaires (CGAB); - de promouvoir et de suivre les relations de partenariat avec les ONGI/ADF ; - de coordonner et de suivre les actions concourant & I’établissement des ONG/ADF ; - q@assurer l’appui-conseil aux ONG/ADF ; - de suivre la mise en ceuvre des engagements internationaux en matigre de coopération au développement, a T’exception des référentiels internationaux de développement ; - de mettre en ceuvre la stratégie de mobilisation des ressources extéricures ; - de coordonner et de suivre la mise en ceuvre des accords de coopération financiére décentralisée, en collaboration avec les départements ministériels compétents. La Direction générale de la coopération contribue aux programmes budgétaires « Mobilisation des ressources » et « Pilotage de l’économie et du développement ». La Direction générale de la coopération, placée sous la responsabilité d'un Directeur général, comprend : - la Direction du suivi des programmes financiers (DSPF) ; - la Direction de la coopération bilatérale (DCB) ; - la Direction de Ja coopération multilatérale (DCM) ; - la Direction de la coordination et de Pefficacité de l'aide publique au développement (DCE/APD) ; - la Direction du partenariat avec les ONG (DP/ONG). Le Directeur général de la coopération est nommé par décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre. Le Directeur général de la coopération est ordonnateur délégué au titre des relations de coopération avec les PTF. Le Directeur de la coopération bilatérale et le Directeur de la coopération 28 Article 100 : Article 101 : Article 102 : multilatérale sont ordonnateurs délégués suppléants. La Direction générale des affaires immobiliéres et de I’équipement de Etat (DGAIE) a pour mission d’assurer la gestion du patrimoine non financier de Etat, Ace titre, elle est chargée - d’élaborer et de suivre la mise en ceuvre de la stratégie immobiliére de Etat (SIE) ; = @’élaborer et de suivre la mise en ceuvre de la stratégie de ’équipement de I’Etat (SEE) ; - d’élaborer et de suivre la mise en ceuvre de la stratégie d’ optimisation de la gestion du pare automobile de I’Etat (SOGPAE) ; - de définir et de suivre la mise en ceuvre de la stratégie de rationalisation des dépenses de fonctionnement du budget de I’Etat ; ~ des’assurer de la contractualisation pour l’entretien et le gardiennage des batiments administratifs communs abritant plusieurs ministéres ou institutions ; = d’assurer la contractualisation des baux administratifs ; = de gérer le pare automobile de I’Etat et les consommables y afférents ; - de gérer les crédits budgétaires au titre des dépenses communes de fonctionnement de l’administration ; - de tenir la comptabilité des matiéres de I'Etat et de ses démembrements ; - de centraliser les comptes de gestion des Comptables principaux des matiéres ; - de superviser et de coordonner les réformes des biens de I'Etat et de ses démembrements ; - de procéder a l'aliénation des biens du domaine mobilier de I'Btat et de ses démembrements. La Direction générale des affaires immobiliéres et de I’équipement de "Etat contribue au programme budgétaire « Gestion budgétaire, tenue des comptes publics, exercice de la tutelle et supervision des systémes financiers ». La Direction générale des affaires immobilitres et de I’équipement de PEtat, placée sous la responsabilité d'un Directeur général, comprend : = la Direction de la comptabilité des matiéres (DCM) ; 29 - la Direction des affaires immobiliéres de I"Etat (DAIE) ; - la Direction de l’équipement de I’Etat et des dépenses communes (DEDC) ; - la Direction du pare automobile de Etat (DPAE). Article 103 : Le Directeur général des affaires immobiliéres et de l’équipement de |’Etat est nommé par décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre. le 104: La Direction générale des douanes (DGD) a pour mission I'élaboration et application de la législation et de Ia réglementation douaniére. A ce titre, elle est chargée = ~ de participer a l'élaboration de la politique en matiére douaniére ; - de veiller & la mise a jour et lapplication des conventions, lois et réglements douaniers et de percevoir les droits et taxes y afférents ; ~ de faciliter les échanges commerciaux avec I'étranger : - de metire en euvre les procédures de dédouanement ; - de veiller 4 la modernisation et 4 la transparence des procédures de dédouanement ; - Woctroyer et de contréler les régimes économiques : ~ de gérer les exonérations douaniéres accordées aux personnes physiques et morales, en application des lois et reglements y relatifs ; - dlassurer le recouvrement optimal des recettes douaniéres é té des recettes douaniéres ; - detenir la comptabil - d’assurer le contréle du commerce extérieur et des changes ; - de lutter contre la fraude douaniére ; - de rechercher, de constater et de réprimer les infractions douaniéres . - de lutter contre toutes sortes de trafics illicites ; ~ de contribuer au renforcement de la sécurité aux frontiéres et a la lutte contre le terrorisme ; ~ de produire les statistiques douaniéres du commerce extérieur. Article 105: La Direction générale des douanes contribue au programme budgétaire « Mobilisation des ressources ». 30 Article 106: Article 107 : Article 108 + Article 109 : La Direction générale des douanes, placée sous la responsabilité d'un Directeur général assisté d'un Directeur général adjoint, comprend : - Vnspection technique des douanes (ITD) ; - la Direction des régimes économiques et particuliers (DREP) ; Ia Direction de la réglementation, de la facilitation et de Ia coopération douanigre (DRFC) ; - Ja Direction de la lutte contre la fraude et de la surveillance du territoire (DLCF/ST) ; — Ja Direction de 1a valeur, de I’analyse du risque et du renseignement (DVAR) ; ~ la Direction de informatique et des statistiques (DIS) ; = la Direction de la comptabilité douaniére (DC) ; = la Direction du personnel et de la logistique (DPL) ; - les Directions régionales des douanes (DRD). Le Directeur général des douanes est nommé par décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre. Le Directeur général adjoint des douanes est nommé dans les mémes conditions que le Directeur général des douanes. Il a rang de Directeur général, Le Directeur général adjoint assiste le Directeur général dans I’exécution de ses missions. Ilest particuligrement chargé de I’animation des activités quotidiennes des directions techniques et de la mise en ceuvre du plan stratégique de la Direction générale des douanes. Il est également compétent pour accomplir toutes les missions que pourrait lui confier le Directeur général qu’il supplée en cas d°absence. Un arrété de délégation de compétence précise le contenu detaillé de ses missions. La Direction générale des impéts (DGI) a pour mission, I'élaboration et Yapplication de la législation fiscale intérieure, domaniale, fonciére et cadastrale. A ce titre, elle est chargée : = dappliquer les dispositions du Code général des impéts ; Article 110 : Article 111 : ~ denégocier, d’interpréter, de suivre et d’évaluer les conventions fiscales : - d’élaborer la réglementation en matiére domaniale, fonciére et cadastrale ; ~ appliquer Ja réglementation en matiére de cadastre et de travaux fonciers ; ~ d'assurer l’archivage et la conservation de la documentation cadastrale ; ~ de gérer le domaine foncier national ; - de conserver la propriété fonciére : ~ de préparer les textes & caractére Iégislatif et réglementaire en matiére Gimpot a destination du législateur et de Pautorité réglementaire et @édicter les instructions en application de ces textes de portée générale ; - de recouvrer les recettes fiscales et parafiscales autres que celles de porte ; - d'administrer la publicité fonciére ; - dassurer les contréles fiscaux ; - de mener des enquétes et des recherches en matiére fiscale i - de produire les statistiques fiscales et toutes autres statistiques relevant de son domaine de compétence ; - de mettre en ceuvre la stratégie de mobilisation des ressources intérieures ; - de mettre en ceuvre la stratégie de promotion du civisme fiscal. La Direction générale des impéts contribue au programme budgétaire « Mobilisation des ressources ». La Direction générale des impéts, placée sous la responsabilité d'un Directeur général assisté d’un Directeur général adjoint, comprend : ~ Vinspection technique des impéts (ITI) ; ~ Ia Direction des enquétes et de la recherche fiscales (DERF) ; - a Direction des services fiscaux (DSF) ; - la Direction des affaires domaniales et fonciéres (DADF) ; - la Direction du cadastre (DC) ; - la Direction de ’informatique (DI) ; - la Direction des opérations spécifiques (DOS) ; ~ la Direction de la législation et du contentieux (DLC) ; Article 112 : Article 113 : = Ja Direction du contréle fiscal (DCF) 5 = Ja Direction de la prospective et du suivi des réformes (DPSR) ; - la Direction des grandes entreprises (DGE) ; _ Jes Directions des moyennes entreprises du Centre (DME-C) ; — Jes Directions des moyennes entreprises des Hauts-Bassins (DME- HBS) ; — Ia Direction du guichet unique du foncier de Ouagadougou (DGUF-O) ; ~ Ja Direction du guichet unique du foncier de Bobo (DGUF-B) ; - les Directions régionales des impéts (DRI) : = es Directions de centres des impéts (DCI) : = les Directions provinciales des impéts (DPI). Le Directeur général des impéts est nommé par décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre. Le Directeur général adjoint des impdts est nommé dans les mémes conditions que le Directeur général des impéts. Il a rang de Directeur général. Le Directeur général adjoint assiste le Directeur général dans ’exécution de ses missions, en particulier dans : - le pilotage des réformes ; - Ja supervision du recouvrement des recettes fiscales ; Ja coordination des activités de mise en ceuvre du cadastre fiscal ; = Ie pilotage du contréle interne et du management des risques : _ Ie suivi de P’laboration et de la mise en ceuvre du plan stratégique. TL est compétent pour toutes les autres questions que pourrait lui confier le Directeur général qu’il supplée en cas d’absence. Un arrété de délégation de compétence précise le contenu détaillé de ses missions. La Direction générale du budget (DGB) a pour mission diassurer lélaboration des lois de finances annuelles initiales et rectificatives, leur exécution et I’élaboration des lois de réglement y relatives. Ace titre, elle est chargée = - de définir les grandes orientations du budget, d'assurer le cadrage budgétaire a moyen terme et de produire la circulaire budgétaire ; 33 de centraliser, d'analyser et de quantifier les besoins des ministéres et des institutions en crédits de personnel et de fonctionnement et d’assurer leur soutenabilité ; d'assurer la budgétisation des investissements publics : laborer les projets de lois de finances et de suivre le processus de leur adoption par le Parlement ; Cassurer et suivre ’exécution des lois de finances et organiser les revues & mi-parcours y relatives : de coordonner la mise en ceuvre des réformes budgétaires ; de mettre en place les crédits budgétaires : de contribuer a 'élaboration et a la mise en oeuvre de la politique salariale du Gouvernement ; @’assurer la gestion de la solde globale des agents de I’Etat ; de liquider et ordonnancer les dépenses exécutées en procédure normale et d'en tenir la comptabilité au profit des structures déconcentrées de l’Administration d’Etat ; de liquider et ordonnancer les dépenses communes pour Ie fonctionnement de I’Administration d’Etat 5 de liquider et ordonnancer les dépenses de personnel au profit des structures déconcentrées de l’Administration d’Etat ; de tenir les cadres de cl6ture de Ia gestion budgétaire ; laborer les lois de réglement ; Gassurer l'opérationnalisation du budget-programme et le suivi des performances des programmes budgétaires des ministéres et institutions : de produire les statistiques et les rapports sur les prévisions et lexécution du budget ; de produire le compte administratif en recettes pour le compte du Ministre de I’économie des finances et de la prospective ; de consolider les comptes administratifs des autres ordonnateurs principaux du budget de I"Etat ; @émettre les ordres de recettes individuels au profit du budget de I’Etat ; de participer aux travaux des comités de remise de pénalités de retard et de paiement des intéréts moratoires ; de suivre la justification des déblocages de fonds des dépenses communes interministérielles et des structures ne disposant pas de Direction de la solde et de lordonnancement en vue de la production des rapports y relatifs ; @assurer la tutelle financiére des collectivités territoriales et des 34 établissements publics locaux ; - de réaliser les prévisions budgétaires des collectivités territoriales et mettre a leur disposition les fonds au titre des transferts de compétences et de ressources ; - de centraliser et diffuser les statistiques budgétaires des collectivités territoriales et des établissements publics locaux. Article 115: La Direction générale du budget contribue au programme budgétaire « Gestion budgétaire, tenue des comptes publics, exercice de la tutelle et supervision des systmes financiers ». Article 116: La Direction générale du budget, placée sous la responsabilité dun Directeur général assisté d'un Directeur général adjoint, comprend : = Inspection technique du budget (ITB) ; = a Direction de la programmation budgétaire (DPB) ; = Ja Direction de l'exécution budgétaire (DEB) ; = laDirection de la solde (DS) ; = la Direction de l’ordonnancement et de la comptabilité (DOC) ; = JaDirection de l'informatisation et des statistiques du budget (DISB) ; = la Direction des réformes budgétaires (DIREB) ; - Ja Direction de la tutelle financiére des collectivités territoriales (DTFCT) ; ~ les Directions régionales du budget (DRB). Article 117: Le Directeur général du budget est nommé par décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre. Le Directeur général adjoint conditions que le Directeur g6 général. budget est nommé dans les mémes ral du budget. Il a rang de Directeur Article 118 : Le Directeur général adjoint assiste le Directeur général dans I’exécution de ses missions. Il assure l’intérim du Directeur général en cas dabsence de ce dernier. Le Directeur général adjoint regoit délégation de pouvoir pour assurer le suivi de l’exécution du budget et de la production des statistiques y relatives. Article 119 : Tl est chargé notamment de : ~ suivre la mise en ceuvre des activités de la Direction de l’exécution budgétaire (DEB), de la Direction de l’ordonnancement et de la comptabilité (DOC), de la Direction de linformatisation et des statistiques du budget (DISB), des Directions régionales du budget (DRB) et de la Direction de la tutelle financigre des collectivités territoriales (DTFCT) ; ~ _suivre les activités d’appui aux collectivités territoriales ; ~ suivre la mise en ceuvre des engagements des Partenaires techniques et financiers (PTF) impliquant la Direction générale du budget ; ~ superviser I’élaboration du programme dactivités et du plan de travail annuel ; ~ superviser la production des rapports d’activités et des états de mise en ceuvre du plan de travail annuel ; - _veiller a la programmation et la tenue effective des différents cadres de concertation. lest compétent sur toutes les autres questions a lui confiées par le Directeur général. Un arrété de délégation de compétence précise le contenu détaillé de ses missions. Le Directeur général du budget est 'ordonnateur délégué du budget de PBtat, des budgets annexes et des comptes spéciaux du Trésor. Les Directeurs et les responsables des services, placés sous son autorité, sont des ordonnateurs délégués suppléants. La Direction générale du contrdle des marchés publics et des engagements financiers (DG-CMEF) a pour mission le contréle a priori permanent et le contréle a posteriori de la commande publique, des engagements financiers et de Vexécution des opérations financiéres de I’Btat, des collectivités territoriales et des EPE, ainsi que le contrdle de exécution physique de la commande publique. A ce titre, elle est chargée : ~ de veiller 4 application de la réglementation en matiére de commande publique ; - d’exercer un contréle permanent et a priori sur les Propositions d'engagement ; ~ dexercer en compensation de la modulation du contréle a priori, un contréle a posteriori sur les engagements du budget de l’Etat et de ses 36 Article 121: démembrements ; — dexercer un contréle permanent et a priori sur les propositions de liquidations des dépenses en procédures simplifiées 5 - d’exercer en compensation de la modulation du contréle a priori en procédure simplifié, un contrdle a posteriori sur les liquidations des dépenses en procédure simplifiée ; _ @exercer un contréle permanent et a priori sur les propositions de liquidation et de mandatement des dépenses des budgets des collectivités territoriales ; — d’exercer en compensation de la modulation du contréle a priori, un conttdle a posteriori sur les propositions de liquidation et de mandatement des dépenses effectuées sur les budgets des collectivités territoriales ; ~ @assurer le contréle de l’exécution physique de la commande publique ; ~ de donner son avis et éventuellement d’apposer son visa sur tous les actes ayant un caractére financier et pouvant avoir des répercussions sur les finances publiques, y compris les contrats de commande publique ; - @assurer la collecte et le traitement des données et des informations relatives A la planification, & la passation et & ’exécution de la commande publique ; — de suivre la mise en ceuvre des plans de passation des marchés ; - detenir la comptabilité des engagements du budget de Etat, des comptes spéciaux du Trésor et des budgets annexes ; — de tenir Ja comptabilité des liquidations du budget de I"Etat, des comptes spéciaux du Trésor et des budgets annexes en procédure simplifige ; = de tenir la comptabilité des engagements, des liquidations et des mandatements des budgets des collectivités territoriales ; ~ de tenir la comptabilité des liquidations des budgets des EPE en procédure simplifiée ; - de verifier la sincérité de la certification du service fait ; ~ de donner des avis sur la qualité de la gestion des ordonnateurs et sur la performance des programmes ; ~ q’assurer Papplication de la réglementation en matigre de missions & Vextérieur et 4 l’intérieur du Burkina Faso des agents publics de I’ Etat. La Direction générale du contréle des marchés publics et des engagements financiers contribue aux programmes budgétaires « contréle, audit et sauvegarde des intéréts de I’Etat» et « Gestion budgétaire, tenue des comptes publics, exercice de Ja tutelle et supervision des systémes 37 Article 122 : Article 123 : Article 124 : financiers ». La Direction générale du contréle des marehés publics et des engagements financiers, placée sous la responsabilité d’un Directeur général assisté d’un suppléant désigné « Suppléant du Directeur général », comprend : PInspection technique du contrdle des marchés publics et des engagements financiers (IT-CMEF) ; la Direction du contréle des actes administratifs (DCAA) ; Ja Direction du contréle des marchés publics (DCMP) ; 'a Direction du contrdle des engagements du budget de Etat (DCEBR) ; la Direction du contréle de l’exécution physique de la commande publique et des statistiques (DCEPS) ; la Direction de la revue des marchés publics (DRMP) ; es Directions du contrdle des marchés publics et des engagements financiers (D-CMEF) auprés des ministéres et institutions ainsi que des EPE; les Directions régionales du contréle des marchés publics et des engagements financiers (DR-CMEF) ; les Directions provinciales du contréle des marchés publics et des engagements financiers (DP-CMEF). Le Directeur général du controle des marchés publics et des engagements financiers est nommeé par décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre. Le Suppléant du Directeur général du contréle des marchés publics et des engagements financiers est nommé dans les mémes conditions que le Directeur général du contrdle des marchés publics et des engagements financiers. Il a rang de Directeur général, Le Suppléant du Directeur général assiste le Directeur général dans Vexécution de ses missions. II est compétent pour toutes les questions que pourrait lui confier le Directeur général. Ace titre, il est chargé notamment : Wassister le directeur général dans la supervision et la coordination des structures ; de suivre la programmation et la mise en oeuvre des activités de toutes les structures ; de veiller 4 la mise en ceuvre de la politique de gestion des ressources 38 Article 125 : humaines du ministére au sein de la DGCMEF ; - de suivre la mise en acuvre du dispositif d’accompagnement des collaborateurs lors des événements sociaux ; = de signer les avis sur les dossiers de marchés publics et de délégations de service public pour lesquels il a regu délégation ; _ de viser les dossiers d’engagement de dépenses pour lesquels il a regu délégation ; - de tenir mensuellement les cadres de concertation avec les collaborateurs ; ~ @exécuter toute autre tache a lui confi¢e par le directeur général. Un arrété de délégation de compétence précise le contenu détaillé de ses missions. Le Directeur général du contréle des marchés publics et des engagements financiers exerce la fonction de contréleur financier. Le Suppléant du Directeur général du contréle des marchés publics et des engagements financiers exerce la fonction de contréleur financier suppléant et de contréleur financier délégué. Des contréleurs financiers délégués sont nommés auprés des ministéres et institutions, des EPE et des collectivités territoriales. Les Directeurs régionaux et provinciaux du controle des marchés publics et des engagements financiers sont des contréleurs financiers délégués. La Direction générale du développement territorial (DGDT) a pour mission d’assurer la formulation des politiques et stratégies d'aménagement du territoire, la promotion du développement régional, des péles de croissance et de compétitivité et de la résilience territoriale, ainsi que la cohérence spatiale des investissements. ‘Ace titre, elle est chargée : ~ de coordonner la formulation et l’actualisation de la politique ou la stratégie nationale d'aménagement et de développement durable du territoire et de veiller 4 sa mise en ceuvre 5 ~ de coordonner I'élaboration et la mise a jour du Schéma national et des Schémas régionaux d'aménagement et de développement durable du territoire et des autres instruments de planification spatiale (territoriaux et sectoriels) et de veiller 4 leurs mises en ceuvre, en concertation avec les autres départements ministériels concemnés ; - q@assurer le secrétariat technique de Ja Commission nationale d'aménagement et de développement durable du territoire (CNADDT) ; 39 ~ de coordonner la formulation et |’actualisation de la législation et de la réglementation fonciére et d’aménagement du territoire et de suivre leurs mises en ceuvre, en concertation avec les autres départements ministériels concernés ; ~ de promouvoir le développement économique régional et local ; ~ de coordonner I’élaboration, la mise en ceuvre et le suivi des référentiels de développement socio-économique local ; ~ d'appuyer la mise en place et animation des agences régionales de développement ; - de formuler, de coordonner et de suivre la mise en uvre des politiques ct stratégies de promotion des péles de croissance et de compétitivi - de veiller a la cohérence spatiale des investissement ~ de conduire des réflexions sur les différentes dimensions de la résilience territoriale et leurs apports aux politiques de développement ; ~ dassurer la cohérence spatiale des mesures de stabilisation dans les crises territorialisées ; - @assurer le suivi des dynamiques territoriales et des initiatives en matiére de stabilisation et de relévement des zones en situation Wurgence ; ~ de concevoir des mécanismes permettant d’optimiser impact des interventions pour la résilience et la stabilisation des territoires en situation d’urgence. Article 127: La Direction générale du développement territorial contribue au programme budgétaire « Pilotage de l'économie et du développement ». 128: La Direction générale du développement territorial, placée sous la responsabilité d'un Directeur général assisté d'un Directeur général adjoint, comprend : ~ la Direction des péles de croissance et de compétitivité (DPCC) ; - la Direction des études spatiales et de laménagement du territoire (DESAT) ; ~ la Direction du développement local et régional (DDLR) ; ~ la Direction de la géomatique et de l’observation des territoires (DGOT) ; ~ la Direction de la résilience et de lappui a la stabilisation des territoires (DRAST). Article 129 : Le Directeur général du développement territorial est nommé par décret en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre. 40 Article 130 : Article 131: Le Directeur général adjoint du développement territorial est nommé dans Jes mémes conditions que le Directeur général du développement territorial. Tha rang de Directeur général Le Directeur général adjoint assiste le Directeur général dans l’exécution de ses missions. II est compétent pour toutes les autres questions que pourrait lui confier le Directeur général qu’il supplée en cas d’absence. En outre, le Directeur général adjoint appuie le Directeur général dans = = le suivi de la gestion de lobservatoire national de 'économie territoriale ; - le suivi de la réalisation des études de référence dans les régions du Burkina Faso ; = Ie suivi de la vulgarisation des instruments sur 'aménagement et le développement durable du territoire : ~ le suivi de la conception et de la diffusion des bulletins d’informations ; = le suivi de I'laboration et la mise jour du Schéma national et des Schémas régionaux daménagement et de développement durable du territoire et des autres instruments de planification spatiale (territoriaux et sectoriels) ; — Je suivi de lamise en ceuvre, en concertation avec les autres départements ministériels concernés, du Schéma national et des Schémas régionaux d'aménagement et de développement durable du territoire et des autres instruments de planification spatiale (territoriaux et sectoriels) ; - latenue des audiences. Un arrété de délégation de compétence précise le contenu détaillé de ses missions. La Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique (DGTCP) a pour mission d’assurer une saine gestion des deniers publics, de garantir la trésorerie au titre du budget de l’Etat, des collectivités territoriales, des établissements publics et de veiller 4 la viabilité du systéme financier national. Ace titre, elle est chargée : = d°élaborer et d’appliquer la réglementation sur la comptabilité publique et les joux de hasard ; - dexécuter en recettes et en dépenses le budget de I'Etat, les comptes spéciaux du Trésor, les budgets annexes, les budgets des comptes des services non personnalisés de I'Etat, ainsi que les budgets des collectivi territoriales et des établissements publics ; 41

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