REGLEMENT INTERIEUR DE …………………..

TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

Le présent règlement intérieur est rédigé conformément aux dispositions de la

loi n° 92/007 du 14 Août 1992 portant code du travail au Cameroun, aux
dispositions réglementaires, à la Convention Collective Nationale des distributeurs
des produits pétroliers.

Article 1er : Objet

Il définit l’organisation technique du travail, la discipline, l’hygiène et la

sécurité nécessaire à la bonne marche de …..

Article 2 : Champ d’application

Le présent règlement s’applique aux travailleurs en service à ……………. à la

date de sa publication ainsi qu’à ceux qui y pourront être engagés ultérieurement.

Il peut être modifié suivant les circonstances et les contingences ;

TITRE II : ORGANISATION DU TRAVAIL

Chapitre I : CONDITIONS DE TRAVAIL

Article 3 : Durée de travail

La durée hebdomadaire de travail est de 40 heures conformément aux

dispositions de l’article 80 du code du travail

Article 4 : Horaire de travail

L’horaire de travail pour le personnel hors station se présente comme suit :

 De Lundi à Vendredi
- Heure de début : 7h30
- Heures de pause : 12h30-14h30
- Heure de sortie : 17h30

Toutefois, pour ce qui concerne les Samedis et jour fériés, un système de

permanence est mis sur pied de 7h30-14h00.

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L’horaire de travail pour le personnel en station se présente comme suit :

Pour le personnel en station, le système des quarts est mis sur pied pour assurer la
permanence du service.

Article 5 : Heures supplémentaires et travail de nuit

Les heures supplémentaires sont rémunérées aux taux fixés par la

réglementation.

Article 5 : Les sorties aux heures de service

Il est formellement interdit à tout employé ayant pris le service d’abandonner

son poste de travail sans autorisation, chacun devra rester à son poste de travail.
Toute sortie hors de l’entreprise aux heures de travail est soumise à une permission
écrite du supérieur hiérarchique.

Article 6 : Accès au lieu de service

L’accès et la sortie se font par l’entrée principale indiquée.

Article 7 : Retard et départ avant l’heure

Tout retard doit être justifié auprès de la hiérarchie. Les départs avant l’heure
ne sont pas tolérés.
Article 8 : Pointage

La présence au travail est matérialisée par la signature obligatoire du registre

de présence et/ou au pointage biométrique au début et à la fin du service.

Article 9 : Absences de courte durée

Toute absence n’est admise qu’après avis favorable du chef hiérarchique

matérialisé sur la demande et acceptation de la Direction.

Si cette procédure n’est pas suivie, l’intéressé est considéré comme étant en
position d’absence irrégulière.

Toute absence du travailleur non autorisée entraîne une sanction disciplinaire

pouvant aller jusqu’ au licenciement.

En dehors des permissions exceptionnelles d’absences payées pour des

évènements familiaux prévus par le code du travail et la convention collective, toute
autre permission d’absence doit faire l’objet d’une entente entre la Direction et
l’employé.

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 Les autres permissions ne sont pas payées. Cependant leur durée est
assimilée pour le calcul de congés payés, le droit des prestations familiales et le
calcul de l’ancienneté du travailleur dans l’entreprise, à une période de travail
effectif. (cf. article 91 du code de travail).

Les absences de courte durée motivées par un évènement grave et fortuit

dûment constaté (médecin, auxiliaire de justice, chef de famille…) n’entrainent pas la
rupture du contrat de travail mais tout simplement une suspension sans solde,
pourvu que l’employeur ait été informé au plus tard dans les trois (03) jours francs et
que la durée de cette absence soit en rapport avec l’évènement qui l’a motivé.

Tout employé malade qui se rend chez un médecin est tenu de signaler par
message écrit, son indisponibilité et indiquer le nom et l’adresse de ce dernier ou de
l’hôpital. Si l’employé suit un traitement prescrit par le médecin à son domicile, il
devra indiquer l’adresse de son domicile afin de permettre aux contrôleurs de
procéder à toutes vérifications. Si en cas de contrôle les contrôleurs venaient à
trouver que l’employé n’était pas à l’hôpital ou ne suivait pas de traitement à son
domicile, alors ce dernier sera considéré comme absent de son poste de travail et en
cas de récidive l’employeur se réserve le droit de mettre fin à son contrat de travail.

L’employeur a le privilège d’envoyer tout employé malade chez un autre

médecin qu’il estime meilleur pour le suivi du traitement de ce dernier.

Article 10 : Permissions Exceptionnelles

Le travailleur comptant au moins six (6) mois de présence dans l’entreprise bénéficie
à l’occasion des évènements familiaux dûment justifiés.

Toute permission absence de cette nature doit faire l’objet d’une autorisation
préalable de l’employeur par écrit.

Article 11 : Congé annuel

La durée du congé payé à la charge de l’entreprise est déterminée

conformément à la législation en vigueur. Le calendrier des départs en congé est
établi par le Direction Générale en accord avec les travailleurs, tout en tenant
compte des impératifs de service et des désirs des salaires.

La date de départ en congé devra être communiquée à chaque employé au

moins quinze (15) jours à l’avance.

Au moment du départ en congé, le travailleur doit entrer en possession d’une

fiche mentionnant les dates de départ et de reprise de service.

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TITRE III : DISCIPLINE DU TRAVAILLEUR

CHAPITRE I : OBLIGATIONS ET INTERDICTIONS

Article 10 : Les obligations du personnel

L’autorité chargée de la gestion de l’entreprise recrute le personnel

conformément à la législation en vigueur et selon la Convention Collective.

Tout employé de …… doit :

- Respecter impérativement le présent règlement intérieur ;

- Se conformer aux consignes contenues dans ledit document ;
- S’astreindre aux ordres de la hiérarchie portée à sa connaissance par voie de
note de service ou de procès-verbal de réunion visés par la hiérarchie ;
- Consacrer son activité professionnelle uniquement au service de l’entreprise ;
- Être loyal, fidèle, efficace et dévoué pour le compte de l’entreprise ;
- Ne pas se livrer à d’autres activités susceptibles de nuire à la société ;
- Respecter toutes les mesures disciplinaires édictées par ses supérieurs
hiérarchiques ;
- Restituer lors de son départ de l’entreprise pour quelque motif que ce soit
(démission, licenciement) les tenues et objets dont la détention lui a été
confiée pour des besoins de travail et qui demeurent la propriété de
l’entreprise ;

Se soumettre à l’obligation du secret professionnel, à cet égard toute communication

non autorisée, des renseignements, de pièces ou documents à des tiers est
formellement interdite.

Article 11 : Les interdictions

Il est formellement interdit au personnel de :

- Se présenter au travail dans un état d’ébriété,

- Boire, manger, fumer, se livrer à toute occupation personnelle pendant les
heures de travail,
- Introduire les boissons alcoolisées, des drogues ou stupéfiants sur les lieux de
travail,
- Utiliser les installations ou objets de la société à des fins personnelles sans
autorisation préalable,
- Abandonné son poste de travail ou se livrer à des activités sans rapport avec
le travail,

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 - Se promener sans but précis au sein de la société,
- Refuser de signer le registre de présence,
- Encaisser à des fins personnelles des sommes destinées à la société,
- Provoquer ou prendre part à des querelles ou disputes,
- Recevoir des visites personnelles pendant les heures de service,
- Effectuer un travail autre que celui qui lui est confié,
- Modifier les conditions d’exécution de son travail sans autorisation,
- Toucher aux machines qui ne lui sont pas confiées ou s’en servir pour
effectuer un travail non commandé,
- Transporter dans les véhicules de l’entreprise toute personne et marchandise
étrangère à l’entreprise sauf cas spécial d’assistance à une personne blessée
ou nécessitant des soins médicaux d’urgence,
- Susciter tout acte de nature à détériorer le climat social ou exercer des
pressions sur le personnel pour faire obstacle à la liberté de travail,
- Il est strictement interdit d’exercer ou de faire exercer par un membre de sa
famille une activité concurrente à celle de l’entreprise,
- Il est formellement interdit de communiquer son mot de passe et/ou
l’utilisation du mot de passe d’une autre personne,
- Il est strictement interdit de fumer dans l’enceinte de l’entreprise, la sanction
afférente à ce manquement est le licenciement pur et simple,
- Il est formellement interdit de vendre les produits à des prix non autorisés,
manipuler les factures et de demander des rançons à des clients sous quelque
forme que ce soit.
- Il est strictement interdit d’utiliser ou de spéculer à vos fins personnelles
l’argent ou le stock de marchandise de l’entreprise.

CHAPITRE II : LES SANCTIONS

Article 12 : Des sanctions disciplinaires

Tout manquement aux obligations professionnelles entraîne pour le

contrevenant l’une des sanctions suivantes suivant la gravité de la faute.

- Avertissement
- Blâme
- Mise à pied (de 1 à 8 jours)
- Licenciement
- Retard dans l’avancement dans la limite prévue par le règlement en vigueur
- Le remboursement du matériel de travail en cas de perte ou de destruction

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 - Le remboursement des sommes d’argent (perte, manquant de caisse, vol…)
Article 13 : Procédure disciplinaire

La procédure disciplinaire est engagée par une demande d’explications écrite

adressée à l’employé par le responsable hiérarchique dont il dépend envers les
employés :

- Ignorance des règles de sécurité au travail comme le port des équipements de

protection individuels,
- Ignorance de la procédure de réception et de dépotage des produits,
- Non-respect du règlement intérieur

Les procédures disciplinaires seront également engagées à l’encontre d’un employé

qui n’accepte pas ou refuse de signer le protocole de décharge du matériel de travail
établi entre l’employé et l’utilisateur ou l’employeur.

L’employé est tenu de répondre.

Les sanctions disciplinaires sont prises par la Direction Générale après que
l’intéressé ait fourni des explications écrites ou verbales.

Si le personnel refuse de répondre à la demande d’explications à lui adressée, il

s’expose à des sanctions plus sévères.

L’inobservation des mesures ci-dessus citées peut entrainer des sanctions suivantes :

- Avertissement
- Blâme
- Mise à pied
- Licenciement

Article 14 : Licenciement

Le licenciement sans préavis ni indemnités pourra être prononcé pour faute

lourde notamment dans les cas suivants :

Lorsque le personnel ayant encouru un avertissement, un blâme écrit ou une

mise à pied de 1 à 3 jours, commet une nouvelle faute passible de la même sanction

Lorsque le personnel ayant encouru une mise à pied de 4 à 8 jours commet

une nouvelle faute passible de la même sanction.

Sont considérées comme faute lourde :

- Négligences graves ;

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 - Insubordination caractérisée ou manque de respect envers son supérieur
hiérarchique ;
- Insultes, menaces ou voies de fait, rixes ou bagarres, tapages ou autre acte de
violence dans les lieux de travail,
- Altercation avec les clients ou entre employés ;
- Vol ou détournement au préjudice de la société, d’un membre de la société ou
des clients ;
- Détérioration de matériel appartenant à l’entreprise ;
- Refus de répondre à une demande d’explications ;
- Refus de porter le matériel de protection approprié mis à sa disposition ;
- Prolongation non autorisée des congés ou permission ;
- Récidive de fautes commises au cours d’une année ou après une sanction,
surtout lorsque cette faute est identique à celles qui ont motivé les sanctions
précédentes ;
- La communication de son mot de passe et/ou l’utilisation du mot de passe
d’un autre.
- Le remboursement des sommes d’argent (perte, manquant de caisse, vol…)
Cette énumération n’est pas exhaustive. Ainsi la Direction se réserve le droit
d’apprécier la gravité de toute faute commise et la sanction à appliquer et de
décider par notes de services dans le domaine de l’organisation du travail et de la
discipline.

CHAPITRE III : SALAIRE

Article 15 : Modalité de la paie

Le paiement du salaire a lieu à partir du dernier jour ouvrable du mois.

Un acompte sur salaire mensuel peut être accordé au travailleur après avis de
sa hiérarchie sur sa propre demande au bout de 15 jours de travail.

TITRE V : HYGIENE, SECURITE ET SANTE AU TRAVAIL

Article 16 : Hygiène

La Direction Général prend toutes les mesures nécessaires pour assurer au

personnel les conditions d’hygiène et de sécurité telles que prévues par la
réglementation en vigueur.

Les tenues et accessoires doivent être propres.

Les locaux affectés au travail doivent être aérés et tenus en parfait état de
propreté.

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 Les auteurs de dégradation de ces biens sont passibles de sanction.

Article 17 : Sécurité au travail

Le port de la tenue, des masques et autres matériels de sécurité est

obligatoire.

Article 18 : Médecine du travail

L’exercice et le fonctionnement de la médecine de travail se feront

conformément aux lois et règlements en vigueur.

Pour être valable, les repos médicaux doivent être ordonnés par le médecin de
l’entreprise.

Article 19 : Accident de travail

Tout accident survenu à l’occasion du travail doit être immédiatement porté à

la connaissance des responsables hiérarchiques du travail.

TITRE VI : DISPOSITIONS FINALES

Article 20 : Application du Règlement intérieur

Les institutions de gestion du personnel sont chargées du suivi dans

l’exécution et l’application du présent règlement intérieur.

Elles sont tenues de signaler à la Direction Générale toutes infractions

constatées.

Article 21 : Modification

Le présent règlement intérieur sera modifié conformément aux dispositions

légales, règlementaires et conventionnelles ainsi qu’aux usages ; étant entendu que
toutes clauses qui deviendraient contraire aux dispositions des textes ci-dessus
citées seraient nulles de plein droit.

Article 22 : Publication, affichage et entrée en vigueur

Le présent règlement intérieur sera affiché dans les locaux et lieux de travail
habituels. Toute fois chaque employé peut s’il souhaite prendre connaissance auprès
du responsable des ressources humaines.

Fait à Douala, le…………………………

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LA DIRECTION