Résumé Pneumologie Pour Examen 1 1 3
Résumé Pneumologie Pour Examen 1 1 3
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Infections bronchiques, II.3. Signes physiques L’épreuve fonctionnelle respiratoire est
pneumopathies, aspergillose, un examen indispensable en
hémorragie alvéolaire… La cyanose pneumologie avec la clinique et la
L’hippocratisme digital radiographie pulmonaire.
* Des causes cardio-vasculaires tels que : Les sueurs
- IV.2. Objectifs d’Épreuves
Embolie pulmonaire C’est fonctionnelles respiratoires
une urgence thérapeutique III. Tomodensitométrie thoracique
Insuffisance ventriculaire gauche (scanner) - Bilan diagnostic initial devant des
symptômes d’origine respiratoire :
- Faisceau de rayon X tournant autour dyspnée ou toux chronique ++
Conduite à tenir de l’hémoptysie: du sujet
Hémoptysies de faible ou moyenne abondance : - Distinguer trouble ventilatoire
- Exploration perpendiculaire au grand obstructif (TVO) et trouble ventilatoire
Repos, position demi-assise axe du corps restrictif (TVR).
Donner un récipient pour recueillir et quantifier les
crachats - Injection de produit de contraste. - Évaluer la gravité, pronostic d’une
maladie respiratoire.
Surveillance des signes hémodynamiques Intérêt :
Analyse morphologique - Orienter les traitements et évaluer
Prévoir et effectuer les examens para-cliniques
(parenchyme et médiastin, l’efficacité des traitements
Servir des aliments froids uniquement vaisseaux)
Hémoptysies graves : Ponction diagnostique - Évaluation préopératoire d’une
Sur prescription Drainage chirurgie thoracique.
- Poser un accès veineux de gros calibre en vue de remplissage Nécessite une certaine IV.3. Buts d’Épreuves fonctionnelles
(macromolécules type Ringer, puis compensation globulaire par
transfusion)
coopération respiratoires
Examen difficile si le patient est
- Oxygénothérapie selon la SaO2 - État fonctionnel du poumon
polypnéique.
- Injection IV de vasoconstricteurs : Syntocinon, Glypressine Rechercher insuffisance rénale, - Aide au diagnostic
- Embolisation artérielle bronchique par un radiologue expérimenté diabète, intolérance au PDC.
(nécessité de stopper les vasoconstricteurs 3 à 4 h avant l’examen) - Surveillance d’un traitement
Pronostic : IV. Épreuves fonctionnelles respiratoires
Spirométrie : Mesure des
Le pronostic des hémoptysies graves est de 50% de décès sans IV.1. Définition d’Épreuves volumes et des débits
prise en charge thérapeutique et 20 % malgré le traitement. fonctionnelles respiratoires mobilisables.
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Volumes mobilisables :
Volume courant (VT) 500ml CRF = VRE+VR
CV = VRI+VT+VRE
Volume air inspiré et expiré lors d’un CPT = CV+VR
cycle respiratoire normal
Pléthysmographie = Caisson Volume de réserve inspiratoire (VRI)
étanche : Mesure de la capacité Fermeture complète des bronches
pulmonaire totale (CPT). Volume d’air supplémentaire lors d’une distales en fin d’expiration
inspiration forcée
Capacité pulmonaire totale (CPT)
Volume de réserve expiratoire (VRE)
CPT= CV + VR.
Volume d’air supplémentaire lors d’une
expiration forcée. LES DEBITS
VEMS : volume expiré maximal en 1
Capacité vitale (CV) seconde
CVL : capacité vitale lente, VIMS : volume inspiratoire maximal
en 1 seconde
CVF : capacité vitale forcée DEP : débit expiratoire de pointe
Gazométrie artérielle : pour Volume maximal mobilisable entre inspi DEM75, DEM50, DEM25, DEM 25-
autres tests : et expi forcée 75 : débits expiratoires moyens
- Mesure de la diffusion, Étude des Rapport de Tiffeneau :
Volumes non mobilisables : VEMS/CV (N=75-80%)
muscles respiratoires, Étude de la
commande ventilatoire, Épreuve Capacité résiduelle fonctionnelle (CRF)
d’effort
Quantité d’air restant dans le poumon
au décours d’une expiration normale.
Volume résiduel (VR)
Quantité d’air restant dans le poumon
au décours d’une expiration forcée
VR = CRF – VRE.
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V. Troubles obstructifs Maladies de la paroi VI.2. Hyperventilation alvéolaire :
thoracique (cyphoscoliose,
V.1. Rapport VEMS/CV < 70% spondylarthrite ankylosante) hyperoxie + hypocapnie + alcalose
Maladies des muscles dans les crises d’asthme (ou les
V.1.a. Étiologies: traduit une crises d’angoisses !)
atteinte bronchique respiratoires : pathologies
neuromusculaires (SLA, VI.3. Effet shunt:
BPCO +++ myopathies…)
Pneumonectomie ou hypoxie + hypocapnie
Asthme +++
lobectomie dans les embolies pulmonaires,
Sténose proximale Obésité ++ les pneumonies, les OAP
trachéale ou bronche VII. Conclusion :
souche V.3. Distension thoracique
V.3.a. Définition: CPT > 120% EFR: Exploration Fonctionnelle
Autres: DDB, Respiratoire
mucoviscidose, bronchite V.3.b. Étiologie : Emphysème
aiguë • Un examen de débrouillage
Souvent associé à un indispensable en cas de toux ou de
V.2. Troubles restrictifs trouble obstructif dyspnée
V.2.a. Définition: Augmentation du VR • Orientation diagnostique: trouble
et de la CRF obstructif, trouble restrictif
Diminution de la CPT +++ (< • Pas un examen d’urgence, patient
80%) VI. Syndromes: stable
Diminution de tous les
volumes. VI.1. Hypoventilation alvéolaire : GDS:(Gaz Du Sang) : diagnostic de
Rapport VEMS/CV conservé gravité, se fait en urgence
hypoxie + hypercapnie +
V.2.b. Étiologies acidose
dans les décompensations
Pneumopathies interstitielles respiratoires de BPCO
diffuses (pneumopathies (acidose respiratoire) ou
infectieuses, sarcoïdose, maladies neuromusculaires
pneumopathie
médicamenteuse, fibrose, I.
Cardiaque…)
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• Résumé
Soins Infirmiers
• en Pneumologie
Chapitre 2: Epanchement pleural
liquidien et gazeux
I. PLEURESIES
1. Définition : • épanchement pleural * Compression du cœur
La pleurésie est définie par la liquidien = hydrothorax (tachycardie, signe ICD,
présence de liquide entre les 2
feuillets de la plèvre (le feuillet Liquide clair, ou citrin = collapsus…)
viscéral qui recouvre le poumon et le pleurésie à liquide clair B. A distance :
feuillet pariétal qui recouvre la face Sang = hémothorax
* Pachypleurite séquellaire avec risque
interne de la cage thoracique). Chyle = chylothorax
d’IRC restrictive
Pus = pyothorax
Se remplit de liquide et d’air = 4. Diagnostic positif
hydro pneumothorax…
2. Symptômes évoquant une atteinte a) Radio de thorax F et Profil:
pleurale diagnostic, abondance, étiologie?
Douleur thoracique
Pleurésie
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Une ponction pleurale ou thoracocentèse réalisée, sauf en cas de contre- b) Protide < 30 g/l et protides
est un acte technique médical qui indications. pleuraux/sériques < 0,5
consiste à évacuer l'espace pleural d’un c) Éléments < 1000/µl.
épanchement liquidien. Il s'agit d'un Les troubles de la coagulation d) Pleurésies transsudatives:
acte simple généralement réalisé sous La prise d'anticoagulants La plèvre est saine,
anesthésie locale pour le confort. La présence d'une infection cutanée o Etiologies:
au niveau de la zone de ponction - Insuffisance cardiaque
Un épanchement de faible abondance - Insuffisance hépatique
font partie de ces contre-indications. - Syndrome néphrotique
- Pleurésie le plus souvent
6. Analyses biologiques bilatérale
effectuées systématiquement o Traitement : avant tout de la
b) Préparation du patient: sur le liquide pleural :
Information du patient Dosage du taux de protides et de Cause. Parfois l’abondance de
Position assise LDH avex Numération et formule l’épanchement et son
+/- prémédication cytologique retentissement (dyspnée) rend
c) Matériels de la ponction pleurale: Analyse cytologique ( cellules nécessaire la ponction pleurale
anormales) évacuatrice,
+/- prémédication, anesthésie Analyse bactériologique
8. Exsudat : Épanchement séro-
locale : +/-Xylocaïne® 1% Recherche de mycobactérie
fibrineux
Gants stériles et masque (coloration de Ziehl et mise en
a) Aspect: couleur jaune
Compresses et désinfectants culture sur milieu spécifique de
foncée, opalescent, séro-
Aiguilles et seringues Lowenstein)
hématique
Prélever 4 tubes: biochimie, o D’autres analyses
b) Protide > 30 g/l et protides
cytologie, bactériologie, RBK biologiques peuvent être
pleuraux/sériques > 0,5
Faire radio de contrôle. réalisées sur le liquide
c) Éléments > 1000/µl.
pleural en fonction de
Faire radio de contrôle. d) Pleurésies exsudatives: La
l’orientation diagnostique.
d) Contre-indication de la ponction plèvre est pathologique.
pleurale • L’enquête étiologique dépend
7. Transsudat :
avant tout de l’analyse cellulaire
En présence d’un épanchement la a) Aspect: couleur citrin,
de la ponction pleurale.
ponction pleurale sera systématiquement transparent
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• Les causes peuvent être 10. Biopsie Pleurale c) Formule du liquide : Exsudat
regroupées en 4 classes : avec un liquide purulent : PNN
Quasi systématique dans les pleurésies altérés, pH <7.2, LDH > 1000UI/l
- Pleurésie infectieuse, exsudatives (sauf en cas de pleurésie d) Germes: Anaérobique et
- Pleurésie néoplasique, purulente ou d’épanchement pneumocoque surtout
- Pleurésies inflammatoires parapneumonique). e) Risque :
- Pleurésies sans causes 11. Traitement de l’étiologie Local: fistule broncho-pleurale
retrouvées. Systémique: septicémie
9. Chylothorax : Opalescent ou - Insuffisance cardiaque gauche : À distance: pachypleurite
laiteux, indolore, diurétique, f) Traitement de la pleurésie
lymphocytaire, triglycéride > - Tuberculose : antituberculeux purulente
1.1 g/l, protéine >30g,
cholestérol < 2,5 g/l - Cancer : chimiothérapie
ANTIBIOTHÉRAPIE + DRAINAGE
Dosage du taux de protides et de * Traitement pour éviter les
PLEURAL + KINESITHERAPIE
LDH avex Numération et formule complications :
PROLONGEE
cytologique
- Ponctions et drainages pleurales
Analyse cytologique (Cellules NB: Pour réduire que la pleuvre devient
- kinésithérapie ++ trop inflammée.
anormales)
* Traitement symptomatique: douleur ;
Analyse bactériologique II. PNEUMOTHORAX
O2
Recherche de mycobactérie 1. Définition
* Surveillance: clinique, radiologique et
(coloration de Ziehl et mise en
drainage Présence d'air dans la cavité pleurale
culture sur milieu spécifique de
Lowenstein) 12. Pleurésie purulente secondaire à une brèche du poumon ou à
une lésion de la paroi thoracique
D’autres analyses biologiques peuvent
a) Définition :
être réalisées sur le liquide pleural en 2. Etiologie
fonction de l’orientation diagnostique. Pleurésie purulente= infection de la 2. a. Lésions de la paroi thoracique:
cavité pleurale
PNO iatrogènes (ponction pleurale,
b) Mécanismes : abcès pulmonaire,
KT central…)
inoculation, fistule œso-pleurale
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PNO traumatiques (post AVP…) 5. a. En aigu : PNO minime ou partiel : abstention,
repos
2. b. Brèches pulmonaires : Signes de détresse respiratoire PNO complet ou grave :
(cyanose, polypnée, agitation…) o Exsufflation à l’aiguille : le 2ème
PNO spontanés idiopathiques Signes de compression du cœur
PNO spontanés secondaires EIC sur la ligne médio-
(tachycardie, signe ICD, claviculaire
(emphysème, pneumocystose, cancer collapsus…)
bronchique…) o Ou Drainage pleurale : 2ème EIC
Signes d’hémothorax (pâleur, sur la ligne médio-claviculaire ou
collapsus…)
3. Symptômes de PNEUMOTHORAX dans le 4ème EIC axillaire
5. b. A distance: moyenne
3. a. signes « pleuraux » o Traitement symptomatique: O2,
La fistule broncho pleurale antalgiques, anti-tussif
Douleur thoracique BRUTALE PNO persistants ou récidivants :
irradiant à l’omoplate. 6. Traitements
symphyse pleurale
Toux sèche, douloureuse, (déclenchée / 6. a. Méthodes
l’inspiration, et les mouvements)
- Repos: Pneumothorax spontané
3. b. signes de compression du minime
poumon:
- Exsuflation à l’aiguille
Dyspnée d’effort, en fin d’inspiration ou
- Drainage thoracique: pleurocath ou
de repos voire détresse respiration
drain thoracique
3. c. Signes généraux :
- Traitement antalgique, antitussif 7. Préventions des récidives
AEG : (Altération de l'Etat Général),
- Symphyse pleurale chirurgicale:
fièvre, sueurs… Arrêt du tabac
Vidéochirurgie où thoracotomie:
Les signes sont parfois abrasion pleurale ou pleurectomie. Contre-indication de toutes activités qui
asymptomatiques. augmentent la pression thoracique
La résorption spontanée du PNO est
4. Examens complémentaires progressive, mais lente et parfois
La radio thorax de Face incomplète. EFR :( Exploration Fonctionnelle Respiratoire)
Bilan d’hémostase à distance à la recherche de pathologie de fond
5. Complications
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Résumé
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o
Chapitre 3 : Cancer Broncho-Pulmonaire *CBP*
I. Définition du CBP
Cancer Broncho-Pulmonaire V. Principaux symptômes du CBP
o Amiante (2000 à 3000 cancers du Hémoptysie
appelé aussi cancer bronchique où poumon chaque année en Infections respiratoires
cancer du poumon est une maladie France) récidivantes ou répondant mal
des cellules des bronches ou plus o Particules fines émises par les au traitement
rarement, des cellules qui tapissent automobilistes en ville Toux persistante différente de
les alvéoles pulmonaires. o Radon celle habituelle du fumeur
II. Épidémiologie du CBP IV. Maladie professionnelle du CBP Essoufflement anormal
En cas d'exposition : Douleur dans la poitrine parfois
Premier rang des décès par
liée à une pleurésie
cancer chez l'homme et au o aux radiations ionisantes
deuxième chez la femme. Douleur inexpliquée au niveau
En 2000, près de 28 000 o à l'amiante du cou, de l'épaule ou du bras
Modification de la voix
nouveaux cas diagnostiqués o au chrome
Amaigrissement inexpliqué,
Aux États-Unis, le nombre de
femmes décédées d'un cancer du o au nickel asthénie, altération de l'état
poumon dépasse depuis peu celui général
o aux goudrons
VI. Diagnostic positif:
des décès par cancer du sein.
III. Facteurs de risque du CBP o aux arséniates
histologie du CBP
o Tabagisme : plus de 90% des cas o à certains produits chimiques
(contient de nombreux Endoscopie
carcinogènes, les 2 principaux bronchique (examen Hippocratisme digital
étant le benzo-a-pyrène (les de base):
"goudrons") et la nicotine. Biopsies dont l’analyse
o Pollution de l'air histologique permet d'affirmer la
présence du cancer
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Ponction transpariétale • Très sensible à la chimiothérapie IX. les principaux traitements de la
pulmonaire dirigée par scanner et à la radiothérapie douleur du CBP
Ponction sous écho ou scanner VIII. les principaux traitements du CBP Médicaments:
d’une lésion secondaire Quels sont les traitements actuels des o Antalgiques de palier 1:
Médiastin scopie pour explorer cancers bronchiques ? PARACETAMOL
les ganglions du médiastin CBNPC: la chirurgie est le o Palier 2: ACUPAN, TRAMADOL
VII. Les principaux types histologiques o Palier 3: MORPHINE
traitement de référence
o Autres: antidépresseurs tricycliques
du CBP CBPC: chimiothérapie associée (LAROXYL), antiépileptique
• Cancers broncho-pulmonaire non ou non à la radiothérapie (NEURONTIN)
à petites cellules Traitements locaux réalisés sous o Bisphosphonates pour les douleurs
o carcinome épidermoïde endoscopie bronchique (laser, osseuses
(30 à 40%) cryothérapie, thermo- Radiothérapie antalgique sur méta
o adénocarcinome (50 à coagulation) osseuses
60 % et en augmentation) Chimiothérapie PEC psychologique et sociale
o cancer pulmonaire à Radiothérapie X. Annonce du diagnostic du CBP
grandes cellules (5 à 10%) Comment décider de l’opérabilité du o Lieu au calme
• Les plus fréquents patient ? o Médecin disponible, IDE
• Grosses bronches o En présence d’un proche si le
• Le traitement de choix est la o extension anatomique patient le souhaite
chirurgie quand elle est possible o Empathie
o âge o Être à l’écoute, répondre aux
• Cancer broncho-pulmonaire à
o état général questions
petites cellules (20 à 25 %)
o Revoir après quelques heures
• Tumeurs agressives o fonction respiratoire et état o Personne de confiance
• Evoluent rapidement, s’étendant cardio-vasculaire o Consultation d’annonce avec ID
rapidement vers les ganglions
thoraciques et vers d’autres o extension locale
organes (métastases) o type histologique de la tumeur
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Chapitre 4: Asthme bronchique
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Syndrome obstructif : - VEMS/CV < 70%
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Théophylline PO en forme retard VI.4.1. Définition d’Exacerbation Angoisse, agitation, puis troubles
(12H) d’asthme de la conscience
Anticholinergiques, moins Hypoxie (voire hypercapnie si
efficaces, possible association B2M Une crise ou exacerbation de l’asthme forme très sévère)
est une aggravation aiguë ou subaiguë
VI. 3. Traitement de crise des symptômes et une détérioration de la VI.5.3 Prise en charge en réanimation
fonction respiratoire par rapport à l’état médicale :
Bêta-2 mimétiques:
Si crise simple: habituel du patient ; il peut arriver Oxygène
qu’elle soit la manifestation inaugurale Aérosols de bronchodilatateurs
B2 Inhalés d’action immédiate et de de l’asthme Corticoïdes systémiques
courte durée (VENTOLINE…) Salbutamol à la pousse seringue
VI.4.2. Traitement d’Exacerbation Sulfate de magnésium IV
Si crise sévère : d’asthme Heliox
Nébulisation (VENTOLINE°, Adrénaline à la pousse seringue
B2 courte durée d’action
BRICANYL°) ou voie générale (SC ou
Anticholinergiques VI.5.4 Surveillance :
IV)
VI.5. Asthme aigu grave : DEP (Débit Expiratoire de
Corticostéroïdes:
Pointe)
VI.5.1 Risque mortel : très
Voie générale (PO, IM, IV), avec délai
importante +++
d’action d’environ 6 heures
Soit crise qui se prolonge, soit
Anticholinergiques:
exacerbation d’un asthme chronique
Si asthme grave: nébulisation grave, soit crise brutale suraiguë, soit
(ATROVENT°) + Béta 2 prolongé un asthme instable.
Si asthme grave, possible IV mais effets Impossibilité de parler ou tousser Clinique: FR, FC, TA
II +++. De moins en moins utilisée Cyanose, sueurs, tirage, GDS
balancement, polypnée ≥ 30, Fc ≥ Surveillance de la ventilation
VI.4. Exacerbation d’asthme 120, DEP < 150 +++ artificielle
Silence auscultatoire
Signes d’IVD
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VI.5.5 Complications de l’Asthme Aigue lorsqu'elle atteint un lobe entier du
Grave :
poumon
Pneumo médiastin et/ou emphysème
sous-cutané : DEP : (Débit Expiratoire de
• Bénin en général Pointe) : est la vitesse maximale à
• Surveillance rigoureuse +++
Pneumothorax : laquelle l'air peut être expulsé hors
• Risque d’aggravation de l’état des poumons lors d'une expiration
respiratoire
• Drainage en urgence si forcée.
détresse AAG :(Asthme Aigue Grave) :
• Redoutable si va
PNP nosocomiale, ulcères de stress L'asthme aigu grave (AAG), Il
RGO : (Reflux Gastro- est appelé aussi «exacerbation sévère
d'asthme», est défini comme « une crise
Œsophagien) : est la remontée d'une
inhabituelle avec obstruction
partie du contenu de l'estomac dans bronchique sévère pouvant mettre »
l'œsophage. Lié à une défaillance du
muscle fermant cette partie du tube
digestif, le RGO est une affection
courante chez l'adulte
PNP : Il s'agit d'une infection aigue
du poumon liée à un microbe. On
peut aussi parler d'« infection
parenchymateuse pulmonaire ».
Elle est appelée « pneumonie »
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Domaine médical et paramédical
Résumé
Milieu clos (ex: militaire)
Soins
État Infirmiers en Pneumologie
d’immunodépression
Chapitre 5 : La Tuberculose pulmonaire
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XI.3. Surveillance
XI.3.a. Observance:
Interrogatoire, sécrétions rouges
(RMP), élévation de l’uricémie
(PZA)
XI.3.b. Tolérance:
Interrogatoire, bilan hépatique
hebdomadaire, examen
ophtalmologique (EMB), examen
neurologique (INH)
XI.3.c. Efficacité :
Fièvre, toux, poids, BK-
XII. Mesures complémentaires :
Isolement respiratoire : Durant le
temps de contagion (en moyenne
15 jours)
Alimentation hyper calorique
Déclaration obligatoire
Enquête et dépistage des sujets
contacts
XIII. Mesures préventives :
Isolement des sujets bacillifères
les 15 1ers jours de traitement
Traitement de tous les cas de
tuberculose confirmés
Chimio prophylaxie
Vaccination / BCG
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Résumé
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Chapitre 6 : Broncho-pneumopathie chronique
obstructive *BPCO*
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7) Classification de la BPCO : Mais le déclin de VEMS n’est pas le Parmi les objectifs thérapeutiques dans
seul facteur pronostic de la BPCO. la BPCO :
VEMS / CVF < 0.70
La BPCO est une source majeure de Réduction des symptômes
Avec handicap améliorer la qualité de vie
Réduction du risque
o VEMS : volume expiré • Age du diagnostic de la BPCO 13) Les 5 principes du traitement
maximal en 1 seconde • Poursuite du tabagisme BPCO à l’état stable :
o CVF Capacité Vitale • IMC pathologique (obésité ou
Forcée dénutrition) 1 ère principe. Préventif :
Légère lorsque VEMS > • Importance de la dyspnée
Arrêt du tabagisme et des autres
80% prédit • Exacerbations fréquentes
intoxications + Vaccinations
Modérée lorsque 50% < • Présence d’autres comorbidités
antigrippales et antipneumococciques
VEMS < 80% prédit • Manifestations extra-pulmonaires
Sévère lorsque 30% < 10) BPCO: maladie respiratoire à 2 ème principe. Réhabilitation :
VEMS < 50% prédit expression générale :
Expression nutritionnelle : Améliore la qualité de vie et la tolérance
IV. Très sévère lorsque
dénutrition /obésité à l’exercice + Kinésithérapie,
VEMS < 30% prédit
Expression musculaire : atrophie réentraînement à l’effort, éducation,
8) Recherche des comorbidités
musculaire prédominant aux prise en charge psycho-sociale
associée :
Maladies cardiovasculaires Membres Inférieures 3 ème principe. Lutte contre
(cardiopathies ischémiques) Expression neuropsychologique : l’obstruction et la distension :
Cancer broncho-pulmonaire anxiété, insomnie, dépression
Expression sociale : isolement Les bronchodilatateurs
(TDM thoracique, FB)
Anémie 11) Complications chroniques de la Bêta-2-mimétiques et anticholinergiques
Obésité BPCO: de courte durée d’action
9) Pronostic (éléments de mauvais Insuffisance respiratoire Bêta-2-mimétiques et anticholinergiques
pronostic) de la BPCO: chronique de longue durée d’action
Polyglobulie secondaire
La BPCO est caractérisée par une Risque d’exacerbations 4 ème principe. Lutte contre
décroissance progressive et irréversible 12) Traitement de la BPCO : l’inflammation :
de la fonction respiratoire.
Corticoïdes inhalés diminueraient la
fréquence des exacerbations
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5 ème principe. Oxygénothérapie au
long cours à domicile :
Si indication médicale retenue
14) Exacerbation de BPCO :
C’est une augmentation des symptômes
respiratoires (essoufflement, toux,
expectoration (volume et aspect)),
débutant de manière aiguë, durant plus
de 48 heures.
15) Traitements d’Exacerbation de
BPCO :
+++ Broncho-dilatateurs : Augmenter la
fréquence
++ Corticoïdes : Par voie orale pendant
5 jours : Prednisone (20 à 40 mg/j)
+ Antibiotiques : Traitement court
pendant 5 jours
a. Si 3 critères d‘ Anthonisen :
dyspnée, volume et purulence des
expectorations
b. Surtout si VEMS<50%
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Chapitre 7 : Insuffisance Respiratoire Chronique *IRC*
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Chapitre 8 : Dilatation Des Bronches *DDB*
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VI. Complications Curatif: kinésithérapie,
1. Formes simples: aspirations directes,
• DDB localisées et correctement antibiothérapie.
drainées. b) Chirurgical :
• Hémoptysies et surinfection
DDB localisées et mal tolérées.
rares.
2. Formes graves: c) Embolisation :
. Infections broncho-pulmonaires En cas d’hémoptysie grave
(artériographie sélective).
. Hémoptysies
. Amylose AA
. Insuffisance respiratoire chronique
VII. Traitement
1. But :
Prévenir ou retarder les complications.
Curatif parfois.
2. Moyens :
Médical, chirurgical, et embolisation.
a) Médical :
Préventif: supprimer agents
irritants (arrêt tabac++), traiter
Les états infectieux (ORL++),
Vaccination antigrippale et
anti-pneumococcique.
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o Décès : 5.1% en
Chapitre 9 : Insuffisance Respiratoire Basse *IRB* ambulatoires, 13.6% en
I. Définition
Les infections respiratoires II. Infections communautaires
basses (IRB) constituent un
problème de santé publique en raison
de leur fréquence et de leur gravité hospitalisation, 36.5% en réanimation.
potentielle. On distingue trois entités
cliniques : IV. Pneumopathies
o les pneumonies aiguës communautaires
communautaires Sans signes de gravité :
o les bronchites aiguës o Traitement empirique selon
o les surinfections de bronchite les recommandations
chronique obstructive. o Si pas d’hospitalisation, pas
Les symptômes de IRB, c’est une d’examen
association ou succession de o Orientation diagnostic
Toux souvent grasse o Forme bruyante aigue avec
Au moins un signe général suggestif douleur thoracique +/- herpès
d’infection : naso-labial en faveur du
Fièvre, sueurs, céphalées, arthralgies, pneumocoque
III. Épidémiologie des
maux de gorge, rhinite o Forme plus progressive :
pneumonies
bactéries intracellulaires
Au moins un signe fonctionnel ou 5 à 10% des Infections
physique d’atteinte respiratoire mycoplasme (petite épidémie
respiratoires basses
familiale), chlamydiae,
basse 60 à 80% d’origine bactériennes
legionelle
Dyspnée, douleurs thoraciques, En France : 400 000 à 600 000
signes auscultatoires diffus ou en V. Pneumonies nosocomiales
cas/an en (0.6/100 pts-années)
Pneumonie acquise en milieu de
foyer Pronostic : USA 6ème cause de
soins
mortalité
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Pneumonie acquise sous
ventilation mécanique
VIII. Autres éléments à prendre XI. Traitement du Bronchite
Pneumonie après acte invasif
en compte aigue
(intervention chirurgicale)
Pleurésie associées
Bronchite aiguë :
Pneumopathie d’inhalation
VI. Les scores d’hospitalisation
Isolement social o Les bronchites sont avant
Critères du score CRB 65 Conduite à tenir Inobservance thérapeutique tout d’origine virale.
C : Confusion prévisible o Chez l’enfant sans facteur
R : Fréquence respiratoire ≥ 30 / mn
B : Pression artérielle systolique < 90 IX. Hospitalisation de risque (et âgé de plus
mm Hg ou Pression artérielle de 3 mois)
diastolique ≤ 60 mm Hg S’il ya :
o L’antibiothérapie n’est pas
65 : Age* ≥ 65 ans
0 critère : traitement ambulatoire • Signe de gravité ou situation recommandée en 1ère
possible particulière intention : elle n’accélère
≥ 1 critère : évaluation à l’hôpital • Age du sujet < 65 ans et 2 pas la guérison et ne
«C» pour confusion, «R» pour respiratoire, «B» pour facteurs de risque de mortalité prévient pas les
«blood pressure» et « 65 » pour 65 ans. • Age du sujet > 65 ans et 1 facteur complications.
* Plus que l’âge civil, l’âge physiologique - notamment de risque o Chez l’adulte sain :
chez les patients sans co-morbidité - est à
prendre en compte X. Conduite du diagnostic L’apparition d’une
expectoration purulente
Pneumonie avec signes de gravité ou est sans relation avec une
VII. Evaluation de la gravité et
pneumonie nosocomiale surinfection bactérienne.
les facteurs pronostiques o L’antibiothérapie n’est pas
=> préciser les images : scanner
L’âge thoracique recommandée : elle
Vie en institution
Comorbidités
Hémocultures n’accélère pas la guérison
Insuffisance cardiaque, respiratoire, rénale, hépatique, AVC… Ecbc et ne prévient pas les
Cancer Antigènurie : pneumocoque et complications.
immunodépression légionnelle
Signes de gravité :
Atteinte des fonctions supérieures Sérologie
Hypo ou hyperthermie : 35C< T>40°C Fibroscopie bronchique avec lba
Tachycardie > 125/mn,
TA systolique <90mmHg nécessaire en cas de pneumopathie
Fréquence respiratoire >30/mn nosocomiale si ecbc impossible
Nécessité d’un diagnostic
Page 27 sur 38 bactériologique en raison du risque
de résistance des bactéries
XII. Traitement spécifique de la
pneumopathie bactérienne
XIV. Prévention
Le traitement antibiotique doit
Mesure d’hygiène
être instauré dès le diagnostic
particulièrement le lavage des
porté, idéalement dans les 4
mains
heures.
Vaccinations
Son efficacité doit être évaluée
impérativement après 48-72
heures de traitement.
La voie orale doit être XV. Vaccination
Grippe
privilégiée quand elle est Proposée à tous les sujets de plus de 65
possible. ans
XIII. Surveillance Personnels de soins
Pneumocoque : tous les 5 ans chez les patients
Conscience Splénectomisés
Fièvre Drépanocytaires
Syndrome néphrotique
Fréquence respiratoire Insuffisance respiratoire chronique
Hépatopathies chroniques
Saturation en O2 Insuffisance cardiaque
Tension artérielle Antécédents d’infections invasives à
pneumocoque
+ Évaluation de l’efficacité du
traitement à 48 heures et modification
de l’antibiothérapie initiale si besoin.
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Résumé
Soins Infirmiers en Pneumologie
Chapitre 10 : Kyste Hydatique du Poumon
I. Définition
Echinococcose ou kyste hydatique
C’est une collection liquidienne
2) Indirectement par quelques années peut atteindre une taille
habituellement « eau de roche »
plus ou moins considérable.
résultant du développement chez l’intermédiaire d’eau, d’aliments souillés
l’homme (poumon, foie) de la forme par les déjections de chien parasité est
larvaire du ténia parasite habituel du
également possible. L’évolution larvaire
chien et de la plupart des carnivores :
est comparable à celle observée chez le
Echinococcus granulosus.
mouton. L’œuf éclot dans l’estomac,
II. Cycle chez l’homme, hôte libère un embryon hexacanthe qui
accidentel franchit la paroi intestinale et passe dans
la circulation porte qui le véhiculera
L’homme se contamine
jusqu’au foie où généralement il
1) Directement en ingérant des s’arrête. (6 à 7 fois sur 10)
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intéressants. Provoquer XI. Prophylaxie • Au niveau de l’homme
l’apparition d’AC succeptibles de La prophylaxie intervenir sur
– L’éducation sanitaire doit
détruire le parasite
l’un des nombreux maillons de la chaîne jouer un grand rôle et doit
Avec l’Albendazole (Zentel®)
de transmission. commencer très tôt à
administré per os en plusieurs
l’école (lavage des
cures : • Au niveau du chien (et autres
mains++.
Adulte 800 mg par jour, 1 canidés):
comprimé de 400 mg deux – La prévention de
– Lui interdire l’accès aux
fois par jour l’hydatidose reste une
Enfant 11mg/kg en prise abattoirs.
affaire de tous. Tous les
unique le matin (au total 6 – Législation rigoureuse sur secteurs de la vie publique
cures de 28 jours chacune le chien (abattage des doivent intervenir.
espacées de 15 jours). chiens errants et
Des résultats favorables ont été – Instaurer un programme
traitement des chiens
obtenus, même si l’effet est loin de lutte et de surveillance
parasités).
d’être constant. contre l’hydatidose.
• Au niveau du mouton (ou autre
La tolérance de ces médicaments – Veiller à construire des
n’est pas parfaite. Une herbivores).
abattoirs qui répondent
surveillance clinique, biologique – Réglementation de aux normes sanitaires
et radiologique hebdomadaire l’abattage par création établies et lutter contre les
puis mensuelle, visant à évaluer d’abattoirs surveillés. abattoirs clandestins.
l’efficacité thérapeutique et à
rechercher les signes éventuels de – Saisie et destruction par
toxicité médicamenteuse est incinération des viscères
pratiquée. parasités.
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Résumé
Soins Infirmiers en Pneumologie
Chapitre 11 : INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
AIGUE
I. Définition de l’insuffisance
oxygène (PaO2) inférieure à 60 mm Hg.
respiratoire aiguë
L’insuffisance respiratoire aiguë 2) L’insuffisance respiratoire aiguë
(IRA) est définie par l’incapacité
est de type II lorsqu’elle est hyper-
brutale du système respiratoire à
capnique, définie par une pression
assurer une hématose
partielle artérielle en dioxyde de carbone
satisfaisante. Il existe une
(PaCO2) supérieure à 45 mm Hg. Il s’y
inadéquation entre les besoins
métaboliques en oxygène et les associe alors une acidose respiratoire.
apports en oxygène.
Au cours de l’insuffisance III. La différence entre
respiratoire aiguë, chacun des Insuffisance Respiratoire Chronique et
composants anatomiques du Insuffisance Respiratoire Aiguë
système respiratoire peut être
défaillant : voies aériennes,
alvéoles, interstitium, plèvre,
vaisseaux, muscles respiratoires
ou commande ventilatoire
II. Types de l’insuffisance
respiratoire aiguë
1) L’insuffisance respiratoire aiguë
est de type I lorsqu’elle est
hypoxémique, définie par une
pression partielle artérielle en
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Résumé
Soins Infirmiers en Pneumologie
Chapitre 13 : Syndrome obésité hypoventilation (SOH)
Approche diagnostique et thérapeutique
• Les contraintes mécaniques ++
(cout excessif du travail
I. Introduction et ne présentant pas d’affection
respiratoire et faiblesse des
Le SOH constitue l’appellation respiratoire associée susceptible
muscles respiratoires) ;
actuelle de l’ancien syndrome de d’expliquer les perturbations
pickwik, gazométriques. • Le dysfonctionnement des centres
Il est l’une des étiologies relativement respiratoires (hyposensiblité
RQ l’hypoventilation alvéolaire qui se
fréquentes des insuffisances (diminution de la réponse
définie comme un défaut de
respiratoires chroniques (IRC) ventilatoire) au stimulus
renouvellement des gaz alvéolaires
restrictives, hypercapnique)
nécessaires au maintien d’une PaCo2
Souvent découvert tardivement à
normale. Constitue le point commun des • Les conséquences de la répétition
l’occasion d’une exacerbation et
insuffisances respiratoires aigües et des apnées obstructives
traitée à tort comme une autre
chroniques. (syndrome d’apnées obstructives
étiologie de dyspnée chronique,
du sommeil associé) présentes
Son étiologie unique est l’obésité III. Epidémiologie
chez beaucoup de malades SOH.
+++.
V. Diagnostic positif
II. Définition
Tableau clinique
Le Syndrome Obésité
Hypoventilation (SOH) est défini par
l’existence :
o d’une hypoventilation alvéolaire
chronique (PaO2 < 70 mm Hg, IV. Etiopathogénie
PaCO2 ≥ 45 mm Hg), chez des Trois causes de l’hypoventilation chez
patients obèses avec IMC > 30 kg/m2, l’obèse :
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Analyse GDS mise en évidence influence le
traitement.
• Exploration fonctionnelle
respiratoire (EFR) :
* Spirométrie :
- Pas de trouble ventilatoire
obstructif (TVO) : éliminant une
BPCO
- Oriente vers un trouble
VI. Explorations ventilatoire restrictif (TVR) en
• L’échocardiographie doit être montrant une CVF <80%
pratiquée dans tous les cas : * Pléthysmographie :
- Estimer la fonction ventriculaire - Confirme le TVR en montrant
gauche à la recherche d’une une CPT<80% de la théorique
cardiomyopathie de l’obèse,
VII. Pronostic
- Détecter une éventuelle
hypertension pulmonaire, voire
une dilatation des cavités
cardiaques droites.
• La polysomnographie doit être VIII. Traitement
pratiquée dans tous les cas de
SOH, en raison de la grande
fréquence d’un SAOS (Syndrome
D'apnées Obstructives du
Sommeil) associé et vue que sa
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IX. Conclusion
• Etiologie de dyspnée chronique et
d’IRC restrictive assez fréquente
due à l’obésité
• A évoquer systématiquement
devant un dyspnéique chronique
obèse
• Devant une exacerbation de
dyspnée chronique d’étiologie
indéterminée.
• A orienter systématiquement en
cas d’exacerbation vers une USI
pour VNI aigue.
• Lutter cotre l’obésité permet
d’éviter l’évolution vers ce
handicap respiratoire.
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