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La Sainte Trinité - Claude Won Fah Hin

Le document traite de la Sainte Trinité, soulignant son caractère mystérieux et inaccessible à la seule raison. Il évoque les rôles du Père, du Fils et de l'Esprit Saint dans la révélation de Dieu et l'importance du baptême pour vivre en lien avec la Trinité. Enfin, il insiste sur la nécessité de l'évangélisation, encouragée par l'Esprit Saint, et sur l'importance de la foi personnelle pour transmettre le message de l'Évangile.

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La Sainte Trinité - Claude Won Fah Hin

Le document traite de la Sainte Trinité, soulignant son caractère mystérieux et inaccessible à la seule raison. Il évoque les rôles du Père, du Fils et de l'Esprit Saint dans la révélation de Dieu et l'importance du baptême pour vivre en lien avec la Trinité. Enfin, il insiste sur la nécessité de l'évangélisation, encouragée par l'Esprit Saint, et sur l'importance de la foi personnelle pour transmettre le message de l'Évangile.

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La Sainte Trinité par Claude Won Fah

Hin (Matth 28, 16-20)


Commentaire du samedi 29/5/21 et Dimanche 30/5/2021

Aujourd’hui, c’est la sainte


Trinité. Le Catéchisme de
l’Eglise Catholique nous dit que
« la Trinité (§237) est un mystère
de foi au sens strict, un des
» mystères cachés en Dieu, qui ne
peuvent être connus s’ils ne sont
pas révélés d’en haut » (Cc.
Vatican I : DS 3015) … L’intimité
de Son Être comme Trinité Sainte constitue un mystère inaccessible
à la seule raison… ». Sœur Faustine nous dit (Petit Journal §30) :
Ce qu’est Dieu dans son être, personne ne peut le saisir, en
profondeur, ni l’esprit angélique, ni l’esprit humain ». Jésus me
dit : « Fais la connaissance de Dieu par la contemplation de ses
attributs ». « Connaître Dieu par ses attributs » signifie le
connaître selon ses particularités, ce qui lui est propre, ses
qualités, ses prérogatives etc…Et cela tombe bien
puisqu’aujourd’hui, nous avons trois lectures dont la première
nous parle du Père, la seconde de l’Esprit Saint et la troisième,
celle de l’Evangile, concerne l’envoi en mission par Jésus-Christ.

Le texte du Deutéronome nous parle du Père. « Interroge donc les


anciens âges qui t’ont précédé », autrement dit « revois
l’histoire du peuple de Dieu ; interroge sur ton passé et tu
verras qui est ce Dieu ». D’abord Il nous a créé. Dieu est
créateur, Il a créé l’homme et Il l’a créé pour l’aimer. Au fil
des temps, des peuples se sont formés. Et Dieu a choisi son peuple
(Ex 3,7-8) : «7 J’ai vu la misère de mon peuple en Egypte et je
l’ai entendu crier sous les coups de ses chefs de corvée ». Oui,
je connais ses souffrances. 8 Je suis descendu pour le délivrer de
la main des Egyptiens et le faire monter de ce pays vers un bon et
vaste pays, un pays ruisselant de lait et de miel… ». Et Dieu est
venu chercher cette nation par des épreuves, des signes (c’est-à-
dire des miracles), des prodiges et des combats. Il a employé les
grands moyens. Ex 3,20 : « … j’étendrai la main et je frapperai
l’Égypte par les merveilles de toute sorte que j’accomplirai au
milieu d’elle ; après quoi, il vous laissera partir. » Ex 7,3 :
« …j’endurcirai le cœur de Pharaon et je multiplierai mes signes
et mes prodiges dans le pays d’Égypte » et Dieu finit par envoyer
les fléaux d’Egypte : l’eau changée en sang, l’envahissement du
pays par les grenouilles, les moustiques, la vermine, la peste du
bétail, les furoncles, la grêle, les sauterelles, les ténèbres
pendant trois jours et enfin le dernier fléau : la mort des
premiers-nés d’Egypte avec une protection spéciale pour les
enfants premiers-nés du peuple Juif au moment de la Pâque juive,
celle du sang de l’agneau offert en sacrifice à Dieu et appliqué
sur les montants et le linteau de la porte de leur maison. – Le
renvoi au souvenir de la libération d’Israël n’est pas qu’un
simple souvenir, mais un mémorial de son salut : le peuple de Dieu
peut de nouveau avoir recours à son Dieu, qui, lui, est toujours
fidèle, pour avoir sa protection, et ainsi jusqu’à la fin des
temps. Si Dieu a choisi ce peuple, l’a libéré de l’esclavage par
de grands moyens, c’est pour que ce peuple le reconnaisse comme
l’unique Dieu : c’est « Yahvé qui est Dieu », aussi « garde ses
lois et ses commandements que je te prescris aujourd’hui, afin
d’avoir, toi et tes fils après toi, bonheur et longue vie sur la
terre que Yahvé ton Dieu te donne pour toujours ». Dieu, le Dieu
d’Israël, et Dieu des Chrétiens révélé par le Christ, est l’unique
Dieu et il n’y en a pas d’autre. Tous passeront par Jésus qui est
le seul médiateur entre le Père et nous et l’unique porte pour le
Royaume de Dieu.
Le troisième texte, situé à la fin de l’Évangile de Matthieu, nous
parle du Christ. Après la mort et résurrection de Jésus, les onze
disciples (les Apôtres) se retrouvent en Galilée suite à l’annonce
rapportée par les femmes aux disciples, comme Jésus le leur avait
demandé. Ce lieu n’est sans doute pas choisi par hasard, puisque
c’est une région qui « a encore une apparence d’indépendance sous
la férule du roi Hérode-Antipas, une région semi-étrangère
méprisée par les Juifs » (« Pour Lire la Bible » – Bagot et Dubs –
P.115). C’est là qu’Il leur dit trois choses : d’abord que « Tout
pouvoir lui a été donné au ciel et sur la terre », pouvoir venant
de son Père ; C’est pourquoi Jésus peut envoyer ses Apôtres en
mission comme lui-même a été envoyé par le Père pour nous sauver
du péché et de la mort. Une mission est toujours donnée par
quelqu’un qui a autorité pour l’envoi en mission, on ne décide pas
tout seul d’aller en mission. Dans l’Eglise Catholique, c’est
l’évêque qui envoie en mission, ou son représentant en accord avec
l’évêque. C’est pour cela qu’il ne faut pas suivre les personnes,
non envoyés par l’évêque ou même le curé et qui s’improvisent
missionnaires pour parler de Dieu. Ainsi, on évite les faux
prophètes. – Ensuite, concernant le baptême, si Jésus semble
insister sur le baptême, c’est parce que (CEC 265) : « Par la
grâce du baptême » au nom du Père et du Fils et du Saint-
Esprit « , nous sommes appelés à partager la vie de la
Bienheureuse Trinité, ici-bas dans l’obscurité de la foi, et au-
delà de la mort, dans la lumière éternelle ». Voilà pourquoi le
baptême est important : il nous permet de vivre en lien constant
avec la Trinité. Et Jésus lui-même le dit : « Je suis avec vous
pour toujours jusqu’à la fin des temps ». Cette présence du Christ
avec nous, chaque jour, est
nécessaire pour vivre notre vie de
chrétien. Tout le monde connaît
cette prière de Padre Pio « Reste
avec moi, Seigneur » pour de
multiples raisons : pour que je ne
t’oublie pas, parce que je suis
faible, parce que tu es toute ma
vie, parce que je suis sans
ferveur ; parce que tu es ma
lumière, et je suis dans les
ténèbres ; pour faire connaître ta
volonté ; parce que je désire
t’aimer davantage ; pour que je te sois toujours fidèle…et bien
d’autres raisons encore. Il nous appartient à nous de ne pas nous
éloigner de Jésus. Lui est très fidèle à son engagement, mais
nous, nous avons beaucoup de faiblesses et nous risquons de nous
éloigner de Lui « en pensée, en parole, par action et par
omission ». Mais malgré tout, le Ressuscité envoie les siens
prêcher l’Évangile en tout temps et en tout lieu, pour que la foi
en lui se répande en tout point de la terre. – Pour évangéliser,
il faut être soi-même enthousiasmé par l’Evangile et se nourrir
aussi de la vie des saints. Et c’est parce qu’on y apprend de
très belles choses et qu’on y adhère avec conviction, ou qu’on a
vécu intérieurement ces belles choses de Dieu qu’on a envie de les
transmettre à d’autres. Vous ne pouvez pas transmettre ce que vous
ne savez pas ou ce que vous n’avez pas vécu. Quelqu’un qui
évangélise est aussi et d’abord un témoin de Dieu et cela lui
donne l’envie de dire les choses de Dieu à d’autres. Le Pape
François (Joie de l’Evangile- 266) nous dit : Cette conviction…est
soutenue par l’expérience personnelle, constamment renouvelée, de
goûter son amitié (celle du Christ) et son message. On ne peut
persévérer dans une évangélisation fervente, si on n’est pas
convaincu, en vertu de sa propre expérience, qu’avoir connu Jésus
n’est pas la même chose que de ne pas le connaître, que marcher
avec lui n’est pas la même chose que marcher à tâtons, que pouvoir
l’écouter ou ignorer sa Parole n’est pas la même chose, que
pouvoir le contempler, l’adorer, se reposer en lui, ou ne pas
pouvoir le faire n’est pas la même chose. Essayer de construire le
monde avec son Évangile n’est pas la même chose que de le faire
seulement par sa propre raison. Nous savons bien qu’avec lui la
vie devient beaucoup plus pleine et qu’avec lui, il est plus
facile de trouver un sens à tout. C’est pourquoi nous
évangélisons. Le véritable missionnaire, qui ne cesse jamais
d’être disciple, sait que Jésus marche avec lui, parle avec lui,
respire avec lui, travaille avec lui. Il ressent Jésus vivant avec
lui au milieu de l’activité missionnaire. Si quelqu’un ne le
découvre pas présent au cœur même de la tâche missionnaire, il
perd aussitôt l’enthousiasme et doute de ce qu’il transmet, il
manque de force et de passion. Et une personne qui n’est pas
convaincue, enthousiaste, sûre, amoureuse, ne convainc personne.
(§23) …il est vital qu’aujourd’hui l’Église sorte pour annoncer
l’Évangile à tous, en tous lieux, en toutes occasions, sans
hésitation, sans répulsion et sans peur. La joie de l’Évangile est
pour tout le peuple, personne ne peut en être exclu ». Et, en
effet, l’évangile est une vraie grande joie pour celui qui se
nourrit de la parole de Dieu, pour celui qui aime Dieu et qui veut
le faire connaître aux autres. Ne vous contentez pas de la messe
du dimanche, même si c’est déjà une très bonne chose que d’y
participer. Il faut porter la Bonne Nouvelle à d’autres. (Joie de
l’Evangile 264 « Si nous ne ressentons pas l’intense désir de
…communiquer (la Bonne Nouvelle), il est nécessaire de prendre le
temps de…demander à Dieu, dans la prière, qu’il vienne nous
séduire. Nous avons besoin d’implorer chaque jour, de demander sa
grâce pour qu’il ouvre notre cœur froid et qu’il secoue notre vie
tiède et superficielle. Mais le Pape ne parle seulement aux
fidèles mais aussi aux communautés (ecclésiales) (§25) :
« J’espère que toutes les communautés feront en sorte de mettre en
œuvre les moyens nécessaires pour avancer sur le chemin d’une
conversion pastorale et missionnaire, qui ne peut laisser les
choses comme elles sont. Ce n’est pas d’une « simple
administration » dont nous avons besoin. Constituons-nous dans
toutes les régions de la terre en un « état permanent de mission
».

Et pour pouvoir participer


pleinement à l’action
missionnaire, le deuxième texte
nous parle de l’Esprit Saint qui
nous est donné pour animer notre
cœur et faire de nous des « fils
de Dieu », c’est-à-dire des
« vivants » parce l’Esprit Saint
donne la vie, c’est le souffle de
vie qui nous fait avancer, nous met en mouvement afin de vivre
pleinement dans la paix du Christ alors que nous sommes en pleine
pandémie du Covid. Nous n’avons « pas reçu un esprit d’esclaves
pour retomber dans la crainte » car la crainte vient de l’absence
de Dieu dans nos vies. L’Esprit Saint nous donne la vie, la paix,
l’amour et bien d’autres vertus mais aussi la force pour agir et
faire connaître le Christ. « 16 L’Esprit en personne se joint à
notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu. 17
Enfants, et donc héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers du
Christ…». Parler d’héritage dans l’Ancien Testament, c’est parler
de la Terre Promise. Dans le Nouveau Testament, l’héritage c’est
la vie éternelle, le Royaume de Dieu, c’est la vie avec Dieu pour
toujours. Mais la contrepartie de cette vie éternelle dans la
Royaume de Dieu est la souffrance dont parle le verset 17 :
héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ puisque nous souffrons
avec lui pour être aussi glorifiés avec lui ». Et cela nous
renvoie à Paul qui nous dit (2Co 4,7-12 – Le N.T. en français
courant) : « 7…nous portons ce trésor spirituel en nous comme en
des vases d’argile, pour qu’il soit clair que cette puissance
extraordinaire vient de Dieu et non de nous. 8 Nous sommes
accablés de toutes sortes de souffrances, mais non écrasés ;
inquiets mais non désespérés ; 9 persécutés, mais non abandonnés ;
jetés à terre, mais non anéantis. 10 Nous portons sans cesse dans
notre corps la mort de Jésus, afin que sa vie se manifeste aussi
dans notre corps. 11 Bien que vivants, nous sommes sans cesse
exposés à la mort à cause de Jésus, afin que sa vie se manifeste
aussi dans notre corps mortel. 12 Ainsi, la mort agit en nous pour
que la vie agisse en vous ». Restons toujours sous la protection
de Marie pour qu’elle nous apprenne aussi à garder tout cela en
silence, dans le secret notre cœur.

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