Gestion Des Apprentissages Pnapas
Gestion Des Apprentissages Pnapas
SOMMAIRE
CONTENUS Pages
COMPÉTENCE : ORGANISER ET ANIMER LE GROUPE-CLASSE EN 3
FAVORISANT LES COOPERATIONS.
NOTE DE PRÉSENTATION 4-6
COMPOSANTE 1 : S’APPROPRIER LES DIDACTIQUES DES 7-53
DISCIPLINES
THÈME 1 : LES APPROCHES PÉDAGOGIQUES 7-27
THÈME 2 : DIDACTIQUE DES DISCIPLINES ENSEIGNÉES AU 28-53
PRÉSCOLAIRE ET AU PRIMAIRE
COMPOSANTE 2 : METTRE EN PLACE L’ORGANISATION SPATIALE 54-59
DE LA CLASSE.
THÈME 1 : L’ORGANISATION SPATIALE 54-56
THEME2 : METTRE EN ŒUVRE L’ORGANISATION SPATIALE 57-59
COMPOSANTE 3 : REPARTIR LES TACHES EN VUE D’UNE 60-63
DYNAMIQUE DE TRAVAIL DE GROUPE
THÈME 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LE TRAVAIL DE GROUPE 60-61
THÈME 2 : TECHNIQUES DE TRAVAUX DE GROUPES OU D’ÉQUIPE 62-63
DANS LA CLASSE
COMPOSANTE 4 : FAIRE PARTICIPER L’APPRENANT A SA PROPRE 64-67
FORMATION
THÈME 1 : TECHNIQUE D’IMPLICATION DE L’APPRENANT DANS 64-65
SA FORMATION
THÈME 2 : MUTATION EN FAVEUR DE L’ÉLÈVE 66+67
COMPOSANTE 5 : CRÉER DES CONDITIONS FAVORABLES AUX 68-81
APPRENTISSAGES
THÈME 1 : MISE EN PLACE DES CONDITIONS FAVORABLES 68-70
THÈME 2 : LES CONDITIONS DE L’APPRENTISSAGE EN CONTEXTE 71-71
SCOLAIRE
THEME 3 : LA COMMUNICATION PÉDAGOGIQUE 72-74
THEME 4 : LES AIDES VISUELLES DANS L'ACTE PEDAGOGIQUE 75-81
COMPOSANTE 6 : INSTAURER UN CLIMAT DE CONFIANCE DANS SA 82-86
CLASSE
THÈME 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LE CLIMAT DE CLASSE 82-83
THÈME 2 : STRATÉGIES POUR ÉTABLIR UN BON CLIMAT DE 84-86
CLASSE
COMPOSANTE 7 : ASSURER LES ENSEIGNEMENTS ET LES 87-90
APPRENTISSAGES DANS UN CADRE DE SÉCURITÉ AFFECTIVE
THÈME 1 : VALEURS HUMAINES ET SÉCURITE AFFECTIVE 87-88
THÈME 2 : IMPACT DE LA SÉCURITE AFFECTIVE SUR LE 89-90
PROCESSUS ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE
FICHE TECHNIQUE 91-105
BIBLIOGRAPHIE 106
1
MODULE :
Précision terminologique
2
NOTE DE PRÉSENTATION
Contexte
« Il n’y a rien d’aussi inégal que l’égal traitement d’élèves ayant d’inégales habiletés.
»
Platon. La République
La gestion des classes est l’ensemble des actions qu’un enseignant conçoit, organise et
réalise pour et avec ses élèves afin de les engager, de les soutenir, de les guider et de les
faire progresser dans leur apprentissage et leur développement.
Etablir des règles et procédures, réagir aux comportements inacceptables, enchainer les
activités etc… Ce sont les dimensions fondamentales de l’enseignement.
Enjeux
Ce module a pour but de répondre aux enjeux suivants :
La didactique est la science qui s'intéresse aux méthodes et aux contenus des
enseignements en étudiant comment les contenus d'une discipline sont transmis et
comment les élèves se les approprient. Dans ce module, il sera question de la démarche
d’apprentissage dans les disciplines. Elle diffère selon les domaines
Organiser l’espace des apprentissages et rendre les élèves actifs dans la structuration
de leurs apprentissages, en s’appropriant le « lieu du savoir » ;
- L’animation de la classe
L’animation d’une classe est très importante pour donner envie à un élève ou attirer
son attention. L’enseignant crée l’ambiance et instaure le climat favorable aux
apprentissages.
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Objectif général
Contenus :
Ce module est structuré en sept (7) composantes comportant seize (15) thèmes. Il comprend
:
• La note de présentation ;
• La compétence à développer ;
• Les composantes de la compétence ;
• Les thèmes à exploiter aux fins de satisfaire la compétence via les composantes
;
• Les contenus en liens avec les thèmes ;
• Les modalités d’évaluation du module ;
• La fiche technique du module ;
• Des références bibliographiques et des adresses des sites internet où l’utilisateur
du présent document peut approfondir ses connaissances relatives à la gestion
des apprentissages.
Effets attendus :
Bénéficiaires :
Le présent document est destiné aux professeurs de CAFOP pour la formation des élèves
maîtres.
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Tous les enfants du préscolaire et du primaire en sont les bénéficiaires finaux.
Les parents, ainsi que les directeurs d’écoles en sont également des bénéficiaires.
Ce module est un outil de référence pour des actions de formation de qualité en matière
d’organisation et d’animation du groupe classe.
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DÉVELOPPEMENT DES COMPOSANTES
1. Approche transmissive
John LOCKE philosophe empiriste soutient qu’à la naissance, l'esprit humain est un espace
vide, une table rase dépourvu d'idées. C'est au cours de l’évolution que les sens de l'enfant
lui permettent d'acquérir des connaissances dans son environnement. L'enseignant peut
donc tout écrire étant donné que l'enfant n'agit pas, il reçoit uniquement ce que son
enseignant lui donne. Dans cette situation d'enseignement, on constate que les rôles sont
bien marqués. L'enseignant détient le savoir et il est chargé de le transmettre directement à
l'élève par des moyens appropriés. Cette méthode d’enseignement est nommée de
différentes manières : méthode traditionnelle, méthode magistrale ou méthode dogmatique.
Cette pédagogie frontale a été longtemps critiquée et a connu une nette amélioration d'où
de nouvelles méthodes ont vu le jour.
• Un schéma de communication
6
• Un schéma de remplissage
Maître, Professeur
Elèves
7
- Des élèves déjà familiarisés avec ce mode de fonctionnement scolaire ;
- Des élèves qui ont les prérequis nécessaires pour capter le discours de l’enseignant ;
- Des élèves qui ont un mode de fonctionnement assez proche de celui de l'enseignant,
pour que le message puisse passer par émission-réception.
ASPECTS POSITIFS
LIMITES
Les rythmes d’apprentissage des élèves ne sont pas ou peu pris en compte.
Le courant qui sou tend l’approche par les objectifs est le Behaviorisme.
Aspects positifs
- Enfin l’élève est en situation de réussite, puisque les découvertes proposées sont
construites pour être réussies par l’élève.
Limites
- Les élèves ont des difficultés à donner du sens aux connaissances qu’on leur
enseigne.
- Le guidage empêche les élèves à prendre du recul par rapport aux connaissances
enseignées.
- L’élève réussit à franchir chaque marche mais n’a pas la vision globale de l’escalier.
- Les élèves ne sont pas très à l’aise pour transférer les nouvelles connaissances
acquises.
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3. L’approche par les compétences (APC)
3.1. Fondements
théoriques
Le cognitivisme
Le constructivisme
La personne appréhende et comprend les situations nouvelles à travers ce qu’elle sait déjà
et modifie ses connaissances antérieures afin de s’y adapter.
En effet, la fonction de l’intelligence est l’adaptation aux situations nouvelles. Une personne
s’adapte en faisant l’expérience active de l’environnement.
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Le socio-constructivisme
Dans cette perspective, l’idée d’une construction sociale de l’intelligence est prolongée par
l’idée d’une auto-socio-construction des connaissances par ceux qui apprennent.
Ce n’est donc plus seulement par ce que l’enseignant transmet, et par les formes de mise en
activité des élèves confrontés à des situations problèmes, que les élèves apprennent. C’est
par des mises en interactivité (entre élèves et enseignant et entre élèves et élèves) que le
savoir se construit.
L’apprentissage par les pairs est une technique d’apprentissage qui désigne une
relation de soutien, d'aide dans laquelle un pair sachant apporte son aide à un autre
dans le but de favoriser chez lui le développement des compétences ou des
connaissances à acquérir.
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- Créer des situations d’apprentissage porteuses de significations pour l’apprenant
dans la mesure où elle relie les savoirs à des pratiques sociales qui font partie de
son environnement socioculturel.
Ce principe consiste donc à amener l’apprenant à mobiliser ses savoirs en touchant ses
centres d’intérêt ce qui lui permet de contextualiser les savoirs acquis et saisir leurs utilités.
Ce principe véhicule l’idée que ce qui est fondamental à un niveau d’études donné n’est pas
celui d’un autre niveau. Il est donc nécessaire d’hiérarchiser les compétences visées d’un
niveau à l’autre. L’évaluation doit porter sur ce qui est fondamental et nécessaire pour la
poursuite des études.
Il faut ainsi faire une répartition de l’enseignement sur les cycles et opter pour une
évaluation de type formative pour remédier les lacunes chez l’apprenant.
Finalement l’approche par compétences répond au besoin de réduire l’échec scolaire chez
les élèves.
Elle place l’apprenant au centre de l’action éducative ; il devient le principal acteur dans le
processus Enseignement/Apprentissage.
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TABLEAU RECAPITULATIF DES DIFFERENTS TYPES DE PÉDAGOGIE
Enseigner c’est…
Apprendre c’est…
Construire
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est mis en situation de production effective, quand il est vraiment impliqué dans des tâches
qui nécessitent la mobilisation et l’intégration des acquis, quand la situation d’apprentissage
a du sens pour lui, qu’elle est significative et surtout quand l’élève établit des contacts avec
les autres pour construire ses connaissances et son savoir.
Dans l’approche par compétences, les objectifs ne sont plus de l’ordre des contenus à
transférer (enseignement), mais plutôt d’une capacité d’action à atteindre par l’apprenant
(apprentissage).
Dans ce contexte, une compétence ne se résume donc ni à des savoirs, ni à des savoir-faire
ou à des savoir-être, mais à l’ensemble de ces éléments considérés comme des « ressources
». La compétence devient alors la capacité d’un élève à « mobiliser » l’ensemble des
ressources pour réaliser une tâche.
L’élève compétent doit pouvoir s’organiser dans des situations nouvelles et inattendues
confinées dans le cadre d’une « famille de tâches » déterminée.
etc.) ;
La situation peut être décrite à travers un texte, un schéma, un dessin, une photo, une vidéo
ou un film, une explication verbale fournie par l’enseignant, une caractéristique temporaire
du climat, un évènement raconté aux élèves, un fait divers lu dans un journal, une visite sur
le terrain, réalisée par les élèves, etc.
Une situation est plus restrictive et est incluse dans un contexte qui lui donne du sens.
C’est par le contexte des situations que l’activité peut avoir du sens pour l’élève.
Une problématique qui est énoncée par l'enseignant pour être soumise à
l’apprenant ;
Un ensemble de ressources dont dispose l’élève ;
Un traitement de cette problématique par les apprenants,
Cet énoncé :
Pour formuler l’énoncé d’une situation d’apprentissage, il faut suivre les étapes suivantes
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4.1.2.1 La délimitation de la tâche
Déterminer la ou les activités que les élèves doivent mener pour acquérir les habiletés
Relever ce défi, c’est satisfaire par exemple une curiosité, un besoin, combler un manque.
Après avoir suivi ces différentes étapes, il s’agit à présent de rédiger l’énoncé :
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Démarche d’apprentissage en APC
Activités de l’Enseignant
Phases didactiques et
Stratégies pédagogiques
étapes
Activités- élèves
PRESENTATION
2. Mise en situation
Les élèves doivent être actifs dans cette phase essentielle et doivent
DEVELOPPEMENT
s’exprimer pour indiquer ce qui a été trouvé.
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Installation des Proposé dans les groupes. Il fait valider les réponses par le groupe
habiletés/contenus classe et réaliser également des apports complémentaires sous forme
d’explications, de présentation d’un document ou d’un support pour
l’ensemble de la classe (carte, croquis, par exemple).
Une synthèse est faite, qui peut se traduire par un court résumé. Elle
se fait par un retour sur la démarche et le résultat (action réflexive des
élèves : Comment a-t-on fait ? Que doit-on retenir? Qu’a-t-on appris
aujourd’hui ?
5.1. L’enseignement
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Implication pédagogique
L’enseignant doit :
-apporter aux apprenants, les supports, les astuces, le soutien dont ils ont besoin pour
faciliter leur processus d’apprentissage.
Il existe plusieurs types d’enseignement fondés sur les théories de l’APC entre autre :
l’enseignement structuré
l’enseignement ciblé
5.2.1 L’enseignement structuré
L’enseignement structuré s’appuie sur un enseignement direct guidé par l’enseignant qui
questionne les élèves dans leur apprentissage. Cet enseignement est résolument centré sur
l’apprenant.
Cette approche fait l’équilibre entre :
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précédentes. L’apprentissage systématique des lettres ou groupes de lettres se fait
progressivement. On part de la plus petite unité linguistique (phonème ou son) vers la
formation de syllabes, de mots et de phrases.
-Le regroupement des élèves : les élèves sont ensuite regroupés par niveau d’acquisition
à partir des résultats du test ASER, plutôt que par année d'étude.
Exemples :
Lecture (groupe de niveau : débutant / lettre ; mot / paragraphe ; histoire /
compréhension)
Mathématiques (groupe de niveau débutant / 1 chiffre ; 2 chiffres ; soustraction /
division)
-Les activités et le matériel : les activités et le matériel proposés sont adaptés aux groupes
de niveaux ;
- Les activités ludiques : les activités sont présentées sous forme de jeu ;
Exemples : jeu du panier, la carte des mots, sauter sur les nombres…
- La progression des élèves : au fur et à mesure que les élèves progressent, ils passent
immédiatement au niveau d'apprentissage suivant.
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Exemples :
Lecture (groupe de niveau débutant/lettre au groupe de niveau mot/paragraphe)
Mathématiques (groupe de niveau débutant/1 chiffre au niveau 2 chiffres)
- La pratique journalière : elle dure 1h30 (45 min en français et 45 min en
mathématiques), pour les classes des CE1, CE2, CM1 et CM2.
-Une évaluation du niveau des enfants, à l’aide de tests simples de 15 minutes et administrés
oralement. Des groupes de niveau sont ensuite constitués en fonction des résultats de chaque
élève.
-Des outils didactiques adaptés : une adaptation des supports d’apprentissage et des guides
d’enseignement aux réalités du contexte.
-Un enseignement entièrement tourné vers l'élève avec des activités variées et ludiques,
suivant son rythme, avec des cours interactifs et progressifs.
-Un encadrement pédagogique et un tutorat très régulier en prodiguant des conseils aux
enseignants afin de les aider à surmonter leurs difficultés.
Toutes les activités de l’enseignement ciblé intègrent des principes qui guident l’enseignant et
permettent à l’élève de développer les compétences suivantes :
-parler
-observer
-écouter
-manipuler ou faire
-lire et écrire
-calculer
Comme toutes les stratégies d’amélioration des apprentissages, l’enseignement ciblé présente
des avantages et des limites.
L’enseignant fait une démonstration claire et explicite de l’activité. Il s’assure que tous les
élèves ont compris l’activité démontrée. Une fois que les élèves ont effectivement compris le
déroulement de l’activité, ils sont repartis par petits groupes de travail.
En petits groupes, les élèves mettent en œuvre l’activité démontrée en grand groupe.
L’enseignant s'assure que tous les élèves comprennent le déroulement de l’activité.
L’enseignant invite les élèves à mener individuellement l’activité. Il s’assure que les élèves
exécutent effectivement les tâches qui leurs sont confiées. L’enseignant circule pour apporter
son soutien aux élèves qui en ont besoin.
Ces pratiques aident l’enseignant à identifier les élèves qui participent activement, ceux qui ont
besoin d’être encouragés et ceux à qui il doit accorder plus de temps pour surmonter leurs
difficultés.
5.3. L’apprentissage
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5.3.1. Définition
L’apprentissage est une activité qui permet à l’apprenant d’interagir avec les ressources
éducatives du milieu avec ou sans enseignant (facilitateur du processus) pour atteindre un
changement. Dans ce cas, l’apprentissage est réalisé grâce à l’effort et à l’implication de
l’apprenant.
Implication pédagogique
-les apprentissages par la tête : ceux qui se réalisent grâce aux facultés cognitives ;
-les apprentissages par le corps : ceux qui se réalisent grâce aux mouvements et sensations
du corps, aux efforts musculaires
-les apprentissages par le cœur : ceux qui se réalisent grâce aux affects (aspects
psychoaffectifs).
Dans le système scolaire ce sont les aspects cognitifs qui dominent. Mais en réalité tous les
aspects coopèrent et agissent d’une manière intégrée tel que le propose le tableau ci-dessous
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4 Mouvement du corps, gestes Le corps Habiletés
Souplesse, endurance, agilité, force.
motrices
5 Savoir –être. L’affect Attitudes
Sentiments, émotions, attitudes,
intérêts, valeurs.
Tableau d’apprentissage en enseignement de base
Fondements théoriques
Selon Jérôme Bruner (1961), l’apprentissage par la découverte est un modèle qui a pour objectif
d’aider l’élève à utiliser ses connaissances passées comme base, son intuition, son imagination
et sa créativité pour découvrir des corrélations ou de nouvelles solutions possibles.
Gueudet et al. (2009) relèvent que l’apprentissage par l’investigation est une forme de contrat
didactique dans laquelle l’élève exerce une responsabilité importante vis-à-vis du savoir en jeu
tandis que l’enseignant est le guide qui s’appuie sur les productions de celui-ci pour faire
avancer le savoir dans la classe.
L’apprentissage est donc axé sur une pédagogie active de l’élève. Ce dernier agit sur des objets
mathématiques. Etant responsabilisé, il interagit avec ses pairs et communique son activité.
L’enseignant, en cas de besoin, fera recours à la langue locale afin que les élèves puissent
développer un raisonnement mathématique solide.
Les avantages
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Les élèves comprennent mieux ce qu’ils font plutôt que d’imiter ce qu’on leur demande de
faire.
Les élèves font des activités interactives en manipulant divers objets et en utilisant divers
outils mathématiques (la droite numérique, la grille de nombres, la bande numérique, etc.)
L’utilisation du matériel et des outils rend concrets les concepts mathématiques et facilite
la compréhension.
La schématisation facilite, chez les élèves, une bonne visualisation et une meilleure
compréhension de la situation ; elle développe leur capacité d’abstraction.
Les élèves échangent entre pairs, s’expliquent mutuellement et en grand groupe leur
démarche et justifient leur résultat, cela leur permet de tisser des liens entre les concepts
mathématiques et la vie courante ; ils développent ainsi leur raisonnement logique.
L’enseignant dans sa stratégie d’enseignement-apprentissage accepte le fait que les
connaissances utilisées par les élèves pour expliquer et justifier peuvent être complètes,
incomplètes ou fausses ; l’enseignant met à profit l’erreur pour fournir des rétroactions.
En somme, l’apprentissage par la découverte et par l’investigation :
améliore l'engagement et la motivation de l'apprenant dans son processus d'apprentissage ;
encourage la curiosité, la responsabilisation et l'autonomie dans la recherche de solution ;
développe les aptitudes de résolution de problèmes et la créativité dans la recherche de
solutions (des aptitudes pertinentes tout au long de la vie).
1.Définition de la didactique
La didactique est la science qui étudie chacune des étapes de l'acte d'apprentissage et met
en évidence l'importance du rôle de l'enseignant comme médiateur entre l'élève et le
savoir (Vergnaud,1999). C’est l'étude des processus de transmission et d'acquisition des
différents contenus de cette science décrivant et expliquant les phénomènes relatifs aux
rapports entre son enseignement et son apprentissage. (Douady, 1984). ». Pour Nebout-
Arkhurst, (2019) c’est la science qui s’intéresse à l’origine des savoirs, à la manière de
structurer ces savoirs pour les mettre à la disposition des apprenants dans une institution
donnée (école, société, …).
En d’autres termes, la didactique est une science qui s’intéresse aux contenus
disciplinaires et à leurs processus d’enseignement et d’apprentissage.
Exemple : Dans ce processus, l’enseignant propose des situations à résoudre à l’élève, attend
que ce dernier produise un résultat, le présente en justifiant sa démarche, et retienne
l’essentiel des contenus enseignés. L’élève lui, sait que l’enseignant attend un résultat de lui et
s’investit dans la résolution de la tâche proposée.
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2.2. La théorie des champs conceptuels
La théorie des champs conceptuels de Vergnaud (1990) a pour champ d’étude les concepts, les
symboles relatifs aux objets d’enseignement.
Pour chaque discipline, l’enseignant doit utiliser le langage et les symboles qui s’y rattachent.
Exemple 2 : la fonction affine f(x) = x+3 se traduit à l’école primaire sous la forme fonction
« ajouter 3 ».
L’erreur
Selon Guy BROUSSEAU (2003), l’erreur est un outil pédagogique, un outil de construction
de savoir.
C’est l’écart entre une performance réalisée (une réponse) et un but visé, une réponse
attendue ( une norme définie).
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Exemple : un élève qui dans la résolution d’une situation, produit un résultat qui n’est pas
celui qui est attendu.
La faute
Selon Jean Pierre ASTOLFI (1994), la faute est une erreur qui enfreint à une règle
parfaitement connue de celui qui la commet. Elle relève de l’inattention, de l’oubli, de la
paresse…
Exemple : un élève qui oublie la marque du pluriel alors que le mécanisme est maitrisé.
L’échec scolaire
Pour Hans DROUIN (2008), l’échec scolaire est l’incapacité à répondre aux attentes de
l’école et aux exigences du programme. Le rapport à la norme et l’écart constaté avec le
groupe peuvent signaler un échec.
Exemple : un élève qui finit par sortir du circuit scolaire suite à des résultats insatisfaisants.
L’obstacle
Selon Guy BROUSSEAU (2003), l’obstacle est la connaissance qui peut être opérante dans
certaines situations mais qui empêche l’appropriation et le stockage d’une autre
connaissance par l’apprenant.
Exemple : un élève qui ne relève pas que le poisson est un aliment de l’homme parce que
dans sa culture, le poisson est interdit à la consommation des hommes.
La difficulté
Selon Guy BROUSSEAU (2003), la difficulté est une condition, un caractère d’une
situation qui accroit de façon significative la probabilité de non réponse ou de réponse
erronée des sujets actants impliques dans cette situation. Cet actant peut être un élève, mais
aussi le professeur qui peut éprouver une difficulté à obtenir les apprentissages qu’il
projette.
Autrement dit, la difficulté pour un apprenant réside dans son incapacité à résoudre une
situation donnée, du fait d’un manque de ressources.
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Exemple 1 : un élève qui ne parvient pas à effectuer une opération de multiplication parce
qu’il ne maitrise la table de multiplication.
Exemple 2 : un enseignant qui propose une évaluation dont le contenu n’a pas fait l’objet
d’enseignement-apprentissage
Exemple 3 : l’enseignant qui n’a pas les ressources pédagogiques et didactiques peut être
en difficulté pour installer les habilites qu’il projette.
Les pratiques enseignantes sont « des manières de faire singulières d'une personne, ses façons
réelles, propres d'exécuter une activité professionnelle : l'enseignement » (Altet, 2012).
Les pratiques enseignantes prennent en compte toutes les activités menées par un Enseignant
avant, pendant et après la classe.
Les pratiques enseignantes dans un processus d’enseignement-apprentissage comportent trois
(3) phases :
L’enseignant demande à chaque élève de lire à voix haute dans son livre, en indiquant du
doigt les lettres, les syllabes et les mots qu’il lit.
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La correction individuelle
L’enseignant explique les mots non connus et pose des questions pour la compréhension du
texte lu.
La manipulation
L’enseignant invite chaque élève à manipuler diverses ressources (matériel naturel, matériel
structuré, outils mathématiques) pour soutenir l’apprentissage à travers des consignes bien
adaptées.
La schématisation
L’enseignant questionne les élèves pour les amener à expliquer leur démarche (comment
ils ont fait pour trouver leur résultat) et pour justifier leur résultat (dire pourquoi ils ont fait
ainsi ou dire comment ils savent que leur résultat est juste).
5.1 Français
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5.1.1 La Pré lecture
-le graphisme
-l’enrichissement du vocabulaire
la discrimination auditive
la discrimination visuelle
5.2 Mathématiques
Acquisition systématique :
la routine de mathématiques
la subitisation
la comparaison de nombres à l’aide d’outils (droite numérique, grille de
nombres)
l’addition, la soustraction, la multiplication à l’aide d’outils mathématiques
(droite numérique, grille de nombres) et la division à l’aide de matériel
la stratégie de résolution de problèmes
Les activités de soutien aux apprentissages consistent à aider les élèves à développer les
compétences attendues en mobilisant les stratégies pédagogiques appropriées. Ce soutien se
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déploie à travers trois principales stratégies pédagogiques répondant de manière ciblée aux
besoins spécifiques de chaque élève : le renforcement, la récupération et la remédiation (les 3
R).
Pour un soutien efficace aux apprentissages les activités suivantes sont proposées.
Mots-outils
-La compétition de création de mots
-Copie
-Dictée
LECTURE LOISIR La lecture de texte
33
5.3.3 Activités de renforcement et récupération au CP en mathématiques
34
-Sauter sur les nombres
-La lecture de la grille des nombres
-La lecture de bandes numériques
Les nombres de 0 à 100 -Le livret des nombres
-Quel est mon nombre secret ?
et de 0 à 1000
-Le déménageur
-Le cercle des nombres
-La monnaie des enfants (rangement de chaque type de
monnaie)
- Claquer et compter
-Compter et comparer
-La comparaison des nombres
Comparaison -La comparaison des nombres avec la droite numérique
-Compter et comparer
-La comparaison des nombres avec les grilles de nombre
-La comparaison des nombres
-Le cercle des nombres
Les régularités
Compter en avant et en arrière
numériques
Les nombres
Quel est le nombre qui manque ?
manquants
Addition et -L’addition avec les paquets et les bâtonnets
soustraction -L’addition avec la table d'addition
-Les cracks des additions
-L’addition avec la grille des nombres
-La soustraction avec la grille des nombres
-L’addition avec la table d'addition -
La soustraction avec la table de soustraction
-L’addition avec les paquets et les bâtonnets
-L’addition avec la monnaie des enfants
-La lecture de la table d'addition
-L’addition avec la table d’addition
-La multiplication par la méthode de l’échelle
-La multiplication avec les bâtonnets
Lecture de la table de multiplication
-La multiplication par la méthode de l’échelle
La multiplication et
-La multiplication avec les bâtonnets
division
-La lecture de la table de multiplication
-La division à l’aide des bâtonnets
-La division à l’aide de la monnaie des enfants
-La division à l’aide de la table de multiplication
Résolution de
-Je trace et je trouve la quantité
problèmes
Les formes -Quelle est ma forme ?
géométriques -Le contour
Mon chemin sur la grille
Le repérage
-Je trouve la bonne mesure
Les longueurs -apprendre : grand, moyen, petit
-Je trouve la bonne mesure
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Les durées Lancer la balle
(Avec les jours de la semaine)
Les capacités Quelle est ma capacité ?
Au CE-CM, les activités de remédiation sont proposées aux élèves qui n’ont pas atteint le
seuil des compétences attendues à la fin du CP. Après le test ASER, des groupes de niveau
sont constitués et des activités sont mises en œuvre pour combler l’écart d’apprentissage.
Opérations
-Paquets et bâtonnets 1 et 2
36
-Addition avec des bâtonnets
-Addition sans retenue
-Addition avec retenue
-Lecture de la table d’addition
-Soustraction avec des bâtonnets
-Soustraction sans retenue
-Soustraction avec retenue
-Lecture de la table de soustraction
-Lancer la balle
les activités du groupe Activités de reconnaissance des nombres
de niveau 2 chiffres
-Lecture des nombres à 2 chiffres
-Sauter sur les nombres
-Jeu du panier
-Jeu de Bingo
-Retourner la carte
-Former des nombres par des gestes et des
sons
-Lecture du tableau des grands nombres
-La monnaie des enfants
-Cercle des nombres
Comparaison des nombres
Opérations
Paquets et bâtonnets 2
-Addition avec des bâtonnets
-Addition avec retenue
-Addition avec la monnaie des enfants
-Soustraction sans retenue
-Soustraction avec retenue
-Soustraction avec des bâtonnets
-Soustraction avec la monnaie des enfants
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-Au marché
-Multiplication par la méthode de l’échelle
-Lecture de la table de multiplication
-Division avec les bâtonnets
-Division avec la table de multiplication
-Lancer la balle
Opérations
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6. L’organisation des disciplines en domaines
Le domaine regroupe un ensemble de disciplines ayant des liens ou des affinités. Il existe
cinq
(05) domaines :
À l’école primaire en côte d’ivoire le domaine des langues englobe le français et les langues
nationales
- Imprégnation globale
- Acquisition systématique
La lecture-écriture
En lecture -écriture, l’imprégnation globale comprend deux (2) étapes : la routine et le rappel.
Chacune des étapes de la démarche générale comporte les phases d’apprentissage suivantes
39
- « Tu fais » : Chaque élève s’exerce de façon autonome sous la supervision de
l’enseignant qui circule dans la classe et s’arrête ici et là pour suivre le travail des
élèves
6.2.2.1 Mathématique
La dévolution,
L’institutionnalisation,
L’évaluation.
1. La phase d’action pose aux élèves un problème dont une solution est la connaissance à
enseigner. Ces situations lui permettent d’agir sur elles et leur renvoient de l’information
sur leur action.
Les élèves s’approprient le problème en mobilisant leurs acquis antérieurs. Pour le maître,
c’est permettre aux élèves de s’approprier la procédure.
La routine
La routine mathématique offre l’occasion aux élèves d’apprendre le nom des nombres,
leur ordre et de comprendre les régularités du système de numération. La routine permet
d’asseoir le sens du nombre et celui des opérations. Elle développe également des
stratégies riches pour le calcul mental.
40
- la démarche de la routine pour la période des six premières semaines (seulement au
CP1) ;
- la démarche de la routine pour la période de la septième à la dernière semaine de
l’année-scolaire (pour toutes les classes).
Le prérequis
Le prérequis c’est l’ensemble des connaissances antérieures de l’apprenant en lien
avec la notion du jour
La Situation d’apprentissage :
- observer l’image ;
- décrire l’image ;
- dégager la tâche.
La recherche
- Consigne de travail ;
- Echanges avec les autres membres du groupe (les élèves s’expliquent entre
membres de groupe ;
41
2 – La phase de formulation qui leur permettent d’échanger avec un ou plusieurs élèves.
C’est le lieu où les élèves expliquent oralement ou par écrit les procédures utilisées et les
solutions trouvées.
Les hypothèses, les formulations, les explications aboutissent à un accord formel qui est la
stabilisation de la connaissance utilisée pour résoudre le problème.
42
6.2.2.2 Sciences expérimentales (sciences de la vie et de la terre (SVT),
physique-chimie)
Au cours de cette étape de vérification des hypothèses, l’élève observe l’objet à l’étude, le
décrit, nomme les différentes parties, le schématise et l’annote.
L’enquête est un mode actif de récolte d’informations. Ce moyen d’investigation est utilisé
pour la mise en œuvre d’une leçon nécessitant des ressources tirées dans un milieu, dans un
document ou auprès d’une personne. Il existe deux variantes de l’enquête : la sortie et la
recherche documentaire.
- Le montage de l’expérience
44
6.2.3 Démarche méthodologique des apprentissages en histoire et géographie
(le temps et l’espace)
La DSE est une approche méthodologique mise au point par Claude Bernard pour traiter les
sujets qui ont une portée scientifique.
Etapes de la DSE
Observation ;
Hypothèses ;
Expérimentation ;
Résultats; - Interprétation
Conclusion.
A partir d’une situation l’élève émet des hypothèses, vérifie ces hypothèses à travers
l’observation, la localisation, la description, l’interprétation, la comparaison, l’explication
(dans le milieu, exploitation des documents, les enquêtes) … pour aboutir à une conclusion
(ou une synthèse).
• L’observation
L’observation peut être directe (sur le terrain), indirecte (à partir d’un globe terrestre, d’une
carte, d’un plan ou d’une photographie)
• La localisation
C’est le fait de situer dans l’espace les éléments. Pour cela, le géographe dispose des points
cardinaux, des coordonnées géographiques.
La description
45
Elle permet de récapituler les éléments observés et localisés. Pour décrire le milieu naturel,
le géographe va différencier les éléments.
Exemple : Pour les études du relief, le géographe s’intéresse à la forme des reliefs, à
l’altitude, à la nature
• L’explication
Elle conduit le géographe à rechercher les causes des phénomènes observés à la surface de
la terre ; elle permet de montrer les relations de causes à effet s’ils existent entre les
phénomènes.
• La comparaison
Elle permet d’orienter les points communs et les points divergents entre deux phénomènes
géographiques. Le géographe tire alors la conclusion générale qui permet de présenter les
résultats.
Au cours des différentes démarches, le géographe utilise les méthodes et les résultats de
plusieurs autres sciences. C’est pourquoi on dit que la géographie est une science de
synthèse au carrefour des autres sciences.
des hypothèses
Observation,
Localisation,
Comparaison Description,
Interprétation,
Manipulation,
Explication
46
Considérations psychopédagogiques dans la démarche des apprentissages en HG (notions
de temps et d’espace)
Dans sa pratique pédagogique le maître ou la maîtresse devra partir du vécu vers le conçu,
du connu vers l’inconnu, du concret vers l’abstrait. C’est en suivant ce schéma que
l’enseignant organisera ses contenus, choisira ses stratégies d’enseignement /apprentissage
et les activités à proposer à ses élèves.
Le maître programmera en premier les éléments du milieu de l’enfant avant d’aborder les
éléments éloignés de l’enfant.
Il faut privilégier le travail de groupe, à travers lequel l’enfant va confronter sa vision avec
celle des autres et ainsi faire reculer les effets de l’égocentrisme et du syncrétisme.
L’observation, la description, la comparaison sont les activités à privilégier dans les petites
classes (maternelles et CE). Les explications à ce niveau sont simples.
L’explication des phénomènes (cause, effet, conséquence) qui relève d’un certain degré de
maturité sera privilégiée dans les grandes classes (CM).
En chant
Organisation
Elle peut débuter par quelques exercices d'étirements, de décontraction, de contrôle de son
ancrage sur le sol (buste droit, les mains sur la table, sans raideur), ceci dans le silence et
l'attention dirigée vers l’enseignant
Exercices préparatoires
47
- Faire quelques exercices de sensibilisation à la respiration si on les maîtrise.
Présentation du texte
Apprentissage systématique
Fredonner le chant
chanter en entier
Évaluation
La justesse de la mélodie
En Expression plastique
• Présentation de la technique
• Production
48
- Réalisation d’une œuvre par groupe à partir de la technique à l’étude
• Appréciation
• Evaluation
Au primaire, il y a deux grands groupes : les petites classes (CP1 au CE1) et les grandes
classes (CE2 au CM2)
Les phases didactiques et les étapes de la conduite d’une séance d’EPS dans les petites
classes sont :
49
-Retour au calme (Rassemblement des élèves, Bilan de la séance suivie de la
proclamation des résultats Ramassage du matériel, Retour ordonné et silencieux en
classe
Mise en place de la situation, mise en situation, déroulement du jeu et entretien maître élèves
• Evaluation (Compétition)
- Méthodologie
• Développement et Évaluation
• Développement
• Évaluation
ACTIVITÉS
51
COMPOSANTE 2 : METTRE EN PLACE L’ORGANISATION SPATIALE DE LA
CLASSE.
1.Généralités
1.1.L’aménagement de l’école
L’aménagement de l’école est l’organisation physique des différents espaces. C’est une
stratégie d’agencement, d’esthétique ou de conformité à des normes de sécurité ou
d’hygiène. L’organisation spatiale de la classe découle de l’aménagement de l’école. Elle
peut être perçue comme un exercice de planification qui consiste à aménager l’espace de
sorte à le rendre plus harmonieux et propice au développement global des apprenants. Cette
organisation porte sur la disposition du mobilier et du matériel pédagogique,
l’aménagement d’un espace-classe. Cette organisation spatiale peut se faire dans la classe
mais aussi en dehors de la classe lorsque les activités pédagogiques doivent se dérouler dans
la cours de l’école. Pour l’enseignant, il s’agit de créer une relation entre les différents
espaces dont il dispose et la pédagogie qu’il choisit
52
2. Les fondements de l’organisation spatiale
2.1. Le fondement psychologique de l’organisation spatiale
Selon Piaget (1937), il existe une progression de la structuration de l’espace chez l’enfant,
qui se décline en différents stades : le subi (0 à 3 mois), le vécu (3 mois à 2 ans), le perçu
(2 à 7 ans) et le conçu (7 à 12 ans). Ainsi, c’est progressivement que l’apprenant va parvenir
à déplacer de sa personne son centre d’intérêt et établir des relations spatiales afin de se
représenter le monde qui l’entoure à l’école puis en classe.
2.2. Les fondements basés sur les besoins
L’aménagement d’une salle de classe revêt certes un caractère esthétique mais surtout il
doit répondre aux besoins des élèves, pour faciliter leurs apprentissages tout au long de leur
scolarité.
2.2.1. Les besoins moteurs
L’organisation de l’espace prend en compte tous les apprenants. Ainsi l’enseignant doit
aménager la salle en facilitant l’accès à l’intégralité de la classe même aux élèves en
situation de handicap. Il instaure des déplacements autorisés et limite les activités dans le
temps.
2.2.2. Les besoins cognitifs
Pour Piaget (1937), la structuration de l’espace pour l’élève du primaire est vécue, perçue
et conçue. Pour ce faire, les divers affichages mis à sa disposition lui servent de aide-
mémoire. Exemples :
-Au CP1 : l’alphabet et les jours de la semaine, la bande numérique
-Au CE1 : les affichages sur des leçons effectuées dans diverses disciplines telles que le
français, les mathématiques, les arts plastiques
2.2.3. Les besoins relationnels
Les apprenants échangent plus avec un camarade assis face à face que côte à côte. C’est
pourquoi la disposition en îlot est plus adaptée au travail de groupe. Le matériels mis à
disposition est partagé dans le groupe.
Les besoins sécuritaires
Pour la sécurité des élèves des règles de circulation sont mises en place pour éviter tout
accident. Un dispositif sécuritaire est enclenché pendant l’entrée à l’école et en classe, les
récréations et à la sortie des classes et de l’école
53
3. Les caractéristiques de l’organisation spatiale
La salle de classe demeure un lieu où les élèves passent la majeure partie de la journée. Son
aménagement doit prendre en compte les éléments suivants : la luminosité de la salle de
classe, la couleur de ses murs, la présence de belles images, etc. Pour y parvenir,
l’enseignant devra mener les activités suivantes :
-faire une planification stratégique ;
-favoriser l’accès aux matériels et supports pédagogiques ;
-favoriser un environnement d’apprentissage agréable et sécurisé ;
-favoriser les interactions entre élèves et enseignants ;
-favoriser l’apprentissage par le jeu en allant au-delà de la classe traditionnelle.
Activités
54
THEME 2 MISE EN ŒUVRE DE L’ORGANISATION SPATIALE
55
2. Les différents types d’organisation spatiale
La décoration pédagogique concerne l’usage des outils issus des différentes disciplines pour
servir d’aide-mémoire à l’apprenant. Ce sont la bande alphabétique en français, la frise
numérique en mathématique, les travaux élèves en AEC , les cartes de géographie( relief,
climat, végétation), les images des personnalités qui ont marqué l’histoire de la Côte d’Ivoire
en histoire, les images ou croquis du squelette humain, de l’appareil digestif, respiratoire en
science et technologie
La décoration thématique est l’ensemble des images, photos qui révèlent l’actualité :
-artistique et culturelle (photos des artistes qui hissent l’identité culturelle ivoirienne et
régionale) ;
-sportive (photos des sportifs nationaux et internationaux les plus performants dans leur
domaine) ;
Dans la mise en œuvre d’une leçon, les moments d’acquisition peuvent donner lieu à un
aménagement de l’espace d’apprentissage diffèrent de celui qui se ferait au moment des
56
activités de renforcement/remédiation par le jeu. Car les lieux utilisés, les méthodes et
stratégies ainsi que les moyens peuvent être différents.
En acquisition elle est faite selon une démarche dite syllabique alors qu’en situation de
renforcement/remédiation, c’est à travers une stratégie basée sur le jeu que l’apprentissage se
consolide.
Exemple : sauter sur les lettres. Au cours de ce jeu, l’enseignant trace un quadrillage
au sol et les élèves sont assis au sol, de chaque côté du quadrillage…
En mathématiques
Exemple : pour le jeu le cercle des nombres
L’enseignant trace trois cercles concentriques. Les élèves sont assis de sorte à ne pas
être dans la trajectoire de la ligne de lancement des cailloux pour la formation des
nombres.
2.2.3. L’organisation spatiale en activités routinières
Activités
57
Aménager un espace en fonction de l’activité indiquée
L’emploi du travail de groupe relève de la nature de la pédagogie mise en œuvre. Elle est
utilisable pour toutes les activités scolaires. A l’école élémentaire elle peut trouver sa place
depuis l’éducation physique jusqu’à l’éducation civique et morale en passant par les
activités d’éveil, le français et les mathématiques.
La variété des idées, la multiplication des points de vue, la confrontation des découvertes,
renforcent le cheminement vers les connaissances.
Reconnaitre l’autre et ses points de vue, faire admettre ses opinions, s’exprimer devant le
groupe, convaincre et argumenter, apprendre l’objectivité, admettre la pluralité, etc.
facilitent la socialisation.
Le travail de groupes permet aux élèves de mettre en place des stratégies pour surmonter
les difficultés d’apprentissage (organiser des enquêtes, de recherche expérimentale etc.)
58
Ce mode de travail consiste à donner la même tache aux différents groupes. L es travaillent
sur la même documentation, sur le même questionnaire. C ‘est un puissant moyen de
mobiliser l’attention et les intérêts des élèves au moment des comptes rendus. Les
apprenants sont plus aptes à approuver ou à désapprouver les propos tenus par les autres
rapporteurs. Si la production, sur le plan des connaissances est moins abondante, la vie du
groupe-classe est par contre plus profonde, amicale, riche.
Le travail reparti
Ce mode de travail consiste à confier aux groupes des tâches diversifiées. Ce choix ne devra
se faire qu’après un long entrainement à l’utilisation du premier mode et avec des élèves
dont les niveaux de socialisation et d’attention sont suffisants pour aborder avec succès cet
aspect du travail de groupe. En effet lors que les taches sont différentes, au moment de la
mise en commun, ceux qui ne sont pas concernés par le compte rendu accordent une
médiocre attention aux exposés éloignés de leurs préoccupations récentes. Pour ce faire ces
procédés contribueront à maintenir l’intérêt de tout le groupe classe :
- Exiger de chaque groupe une présentation très soignée de ses travaux
59
THÈME 2 : TECHNIQUES DE TRAVAIL DE GROUPE OU D’ÉQUIPE
DANS LA CLASSE
1. Le travail de groupe au CP
Le groupe de deux est la plus petite unité. Il est plus stable à ce stade du développement
psychologique de l’enfant. Il permet par cette stabilité d’établir des relations facilitant la
répartition du matériel et la communication pour aboutir à une production commune.
Deux procédés sont possibles pour amener les élèves à donner de meilleures productions.
- Premier procédé
Partir de productions antérieurement obtenues par les groupes de deux qui sont rassemblés
pour former des groupes de quatre. La synthèse des productions de chacun des deux
groupes, réalisée par comparaison, tri, adjonction et enrichissement constitue alors la
production du groupe de quatre
-deuxième procédé
Proposer d’emblée une tâche à des groupes composés de quatre élèves. Cette organisation
ne sera efficace que si les apprenants ont déjà pris l’habitude de travailler par groupe de
deux et ont coopéré réellement à des productions.
60
Remarque : s’il y a des difficultés, à titre transitoire, tout en maintenant le travail par groupe
de deux, préfigurer les groupes de quatre en plaçant deux groupes de deux dans une position
qui incite à la fusion en un seul groupe (tables opposées frontalement)
Si les groupes travaillent sur un même sujet mais avec différenciation de tâches et du
matériel utilisé, ils sont dits : « groupes en commande réciproque »
Dans les deux cas le maitre doit établir clairement son tableau des habiletés pour :
ACTIVITÉ
Faire organiser des groupes de travail pour les apprentissages d'une discipline donnée.
61
COMPOSANTE 4 : FAIRE PARTICIPER L’APPRENANT A SA PROPRE
FORMATION.
La composition des groupes de travail est fonction de l’objectif poursuivi par le maitre. Les
groupes peuvent être homogènes ou hétérogènes par rapport à un critère de niveau de
connaissances ou à des critères d’aptitudes diverses :
En cas de soutien
Le maitre organisera des groupes de niveaux afin de différencier d’une part les exercices
proposés en fonction des lacunes observées lors des bilans, d’autre part, ses interventions,
en se consacrant davantage aux plus faibles
En cas de recherche, d’expression ou de communication
Le maitre tirera profit à constituer des groupes hétérogènes permettant aux plus faibles des
échanges profitables avec leurs amis plus avancés tant sur le plan des connaissances que sur
le plan des méthodes utilisées
En cas de gestion de cas d’élève difficile
Pour socialiser certains élèves agressifs ou timides, le maitre les inclura dans un groupe
hétérogène restreint d’enfants qui n’ont pas ce type de comportement mais qui ne risque pas
d’être influencés
2. Le scénario inclusif
Chaque coéquipier connait la tâche de son groupe, la tâche des autres groupes.
Chaque groupe a reçu les moyens de travail nécessaires sa tâche, des consignes
précises délimitant la liberté de son action
62
Le travail à l’intérieur du groupe
Dans chaque sous -groupe se mènent les réflexions. Les membres échangent, les points de
vue se formulent, se concrétisent, se formalisent et viennent constituer la production du
groupe (texte, graphique, schéma, classement ou tri, propos que le rapporteur présentera à
la classe)
Chaque groupe rend compte devant la classe de ses travaux. Ces dispositions doivent être
adoptées par les élèves : écouter, suggérer, critiquer, s’apprêter à interroger, à demander des
explications et à ne plus penser à ce qu’on devra dire à son tour.
L’élève doit se sentir responsable. Pour cela le maitre doit s’effacer, laisser le groupe-classe
fonctionner seul.
ACTIVITÉ
Faire énoncer quelques critères de constitution de groupes de travail dans une discipline
donnée.
63
THÈME 2 : MUTATION EN FAVEUR DE L’ÉLÈVE
Le travail de groupe est un mode d’enseignement qui permet aux élèves de se donner
réciproquement des explications qui leur permettent un meilleur accès à la connaissance
que celles fournies par le maitre. Il est donc contre nature d’obliger les élèves à travailler
isolement lorsqu’ils ont envie d’agir ensemble même si la production finale doit être
individualisée. Ce mode de travaille bannit la notion de copiage qui ne se développe que
dans une atmosphère de compétition. Ce rapport de l’élève au savoir favorise un gain
d’autonomie. Dans ce mode de travail l’élève qui devient autonome par rapport au maitre
dans son accession au savoir réalise réellement la construction. Les activités de groupe
régulièrement pratiquées assurent aux apprenants une formation de premier ordre aussi bien
sur le plan moral que sur le plan méthodologique ou sur celui des connaissances
2. Le statut du maître
Le maitre par rapport au travail de groupe joue un triple rôle :
64
Les règles
Le maitre étant celui qui veille au respect des règles doit se poser les questions suivantes :
-ont-elles été rappelées avant le début du travail comme on le ferait pour les règles
d’un jeu qui va commencer
L’ambiance à l’intérieur du groupe
-les consignes étaient-elles précises ? faisaient-elles participer tous les élèves à une
production unique à l’intérieur du groupe ?
-la composition de chaque groupe ne doit-elle pas être revue ?
Le compte rendu
C’est souvent l’attitude interventionniste du maitre qui entraine l’échec de cette technique.
Il se demandera :
-s’il s’est suffisamment effacer ?
-s’il a bien limité son rôle à celui de gardien de règle, d’animateur et de régulateur ?
-s’il a donné toutes les consignes de travail de telle sorte que l’image magistrale
traditionnelles ne vienne pas parasiter ce moment d’accès à l’autonomie ?
ACTIVITÉS
-Faire simuler les rôles joués par le maitre dans le cadre d’un travail de groupe.
-Faire Indiquer les axes d’interrogation en cas de difficulté de mise en œuvre du travail de
groupe.
65
COMPOSANTE 5 : CRÉER DES CONDITIONS FAVORABLES AUX
APPRENTISSAGES
1. La tenue de classe
Savoir tenir une classe constituera pour l’élève-maitre à s’interroger sur toutes ses pratiques
en liaison avec l’éducation de l’enfant, à la particularité de la classe, qu’au contexte de
l’établissement. Si la réflexion sur « style pédagogique, la construction de l’autorité, ne
règle toutes les difficultés liées à la tenue de la classe, elle permettra cependant de faciliter
le fonctionnement de la classe.
66
Pour que cette entrée en classe soit efficace, il peut être utile d’établir des rituels :
Ces rituels gagneront en force et en pertinence tant par leur régularité que par leur pratique
collective au sein de l’établissement (cohérence nécessaire).
Il s’agit aussi d’identifier les élèves (trombinoscope) et de pouvoir les appeler par leur nom
ou leur prénom (sans l’écorcher) le plus rapidement possible. Au-delà du respect mutuel et
de la considération de chacun, cela permet d’éviter tout anonymat propice à une impression
d’impunité.
L’explicitation succincte des apprentissages visés (dans cette séance, nous allons apprendre
à…), la mobilisation dynamique des acquis antérieurs et une situation de départ accrocheuse
(document, situation problème) facilitent l’enrôlement des élèves dans la tâche. S’adressant
à des élèves souvent « zappeurs », la dynamique du début de séance ne fait pas tout mais
contribue à fédérer le groupe classe et à lancer positivement l’activité.
Si l’appel nécessite d’être fait dès le début de séance, celui-ci gagnera à s’opérer pendant
que les élèves sont en activité pour ne pas différer inutilement la mise au travail. Suivant le
domaine disciplinaire et le niveau de classe, des habitudes spécifiques pourront être données
67
et ritualisées : sortir son carnet de correspondance sur le coin de la table, sortir le matériel
nécessaire... créant ainsi autant de repères structurants.
4. La fin du cours
Elle doit être sereine à l’instar de son début. La fin du cours constitue un moment sensible,
qui peut parasiter le cours suivant, en cas d’excitation excessive des élèves. Si l’on peut
comprendre que la fin du cours, avec une classe difficile, constitue un moment de
libération des tensions pour l’enseignant comme pour les élèves, il est cependant essentiel
d’en maîtriser le déroulement jusqu’à la fin pour ne pas hypothéquer les cours suivants et
ne pas favoriser un grignotage du temps scolaire qui ira grandissant. Ainsi c’est bien le
maitre et non la sonnerie qui indique la fin du cours ! il s’assure de finir « à l’heure » pour
laisser à l’élève le temps nécessaire à son déplacement et à la restauration de sa capacité
d’attention.
Pour éviter toute fin de séance calamiteuse, la gestion du temps doit conduire le maitre à se
garder des quelques minutes indispensables à une fin de séance sereine et efficace (synthèse
et reformulation de ce qui a été appris, devoirs notés pour éviter toute contestation
ultérieure). On ne peut qu’insister sur la nécessité pour l’enseignant de se doter d’une
montre ou d’une pendule (pas de téléphone portable) visible et lisible en permanence durant
son cours pour ne pas se laisser surprendre par le temps.
ACTIVITÉS
68
THÈME 2 : LES CONDITIONS DE L’APPRENTISSAGE EN
CONTEXTE SCOLAIRE
2. La responsabilité de l’élève
Les conduites de l’apprenant peuvent se décliner essentiellement sous quatre axes. Le
premier rappelle la nécessité d’une mise en interaction de ses propres connaissances avec
le savoir à apprendre. Le deuxième réclame la nécessaire mise en relation de ses
connaissances au savoir à apprendre. Le troisième revendique l’indispensable adaptation du
savoir à apprendre à ses connaissances. Enfin, le dernier exige la création de nouvelles
connaissances en coordonnant le résultat de cette double adaptation pour répondre aux
contraintes actuelles de la situation à laquelle il est confronté.
L’apprenant réalise ces quatre conduites lorsqu’il :
-est impliqué dans l’activité durant toute la durée du processus,
-prend en compte les effets des interactions entre pairs, avec l’enseignant et aussi les effets
de celles qui se passent entre l’enseignant et les autres élèves. Pendant le processus
d’apprentissage, l’apprenant doit aussi gérer son temps d’apprentissage et participer au
contrat didactique. Enfin, L’apprenant doit exploiter les ressources de son environnement
physique et en neutraliser les contraintes dans un apprentissage qui se déroule dans un
contexte : le cadre spatio-temporel de la classe.
ACTIVITÉ :
Faire indiquer le rôle du maitre dans les situations propices aux apprentissages.
Faire indiquer la posture de l’élève dans les apprentissages.
69
THEME 3 : LA COMMUNICATION PEDAGOGIQUE
Dans le cadre de son travail, un enseignant passe beaucoup de temps à communiquer. C’est
ce qui définit le mieux son emploi. Ainsi, qu’il fasse cours, qu’il aide les élèves dans une
recherche, qu’il annote des copies, qu’il assiste à un conseil de classe, l’enseignant
communique. On pourrait même dire, sans beaucoup de risque, qu’enseigner, c’est aussi
communiquer.
La communication pédagogique est celle qui se déroule entre l’enseignant et les élèves et
qui mobilise tous les éléments du contexte pour faire acquérir des connaissances, des savoir-
faire et des attitudes, objet de l’enseignement
Le maître
Il est de façon alternative un émetteur et un récepteur car, si son rôle est essentiellement de
transmettre des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être(émetteur), il est à
l’écoute(récepteur) de ses élèves qui, non seulement, lui posent des questions de
compréhension mais participent activement à l’élaboration de leurs propres savoirs en
proposant des solutions aux problèmes posés.
-L’élève
Comme le maître, il est à tour à tour récepteur puis émetteur. Il émet ses avis et ses
hypothèses, apporte ses expériences, témoigne, cherche à comprendre(émetteur)) en posant
des questions, mais écoute les avis du maître et de ses paires (récepteur).
Le message :
Le feed-back
70
C’est la réaction positive ou négative du récepteur lorsqu’il reçoit le message. Ce processus
de retour permet au récepteur de renvoyer un message en rapport avec celui qu’il vient de
recevoir. Dans l’acte pédagogique, on distingue deux types de feed-back : le feed-back de
régulation et le feed-back de formation
Le feed-back de régulation
Le feed-back de régulation permet au maître de se rendre compte que son action a été
efficace ou non. Il en fait l’état des lieux et décide de la conduite à tenir.
Le feed-back de formation
Le Feed-back de formation
Le Message
LE MAITRE L’ELEVE
Le Feed-back de régulation
La communication pédagogique rappelle aussi que le maître n’est plus le seul détenteur du
savoir. Cela doit l’emmener à se mettre dans une disposition d’échange avec les élèves, en
71
prenant en compte et en sollicitant ce qu’ils peuvent apporter à la construction de leur propre
savoir.
2.1-Avant la classe
II.2-Pendant la classe
L’enseignant doit avoir une voix audible doublée d’une bonne prononciation, d’une
articulation sans défaut et d’un débit régulier
La communication doit être ponctuée de pause et de silence
Créer un état réceptif chez les élèves, écouter, motiver et susciter le besoin de parler.
Utiliser les aides visuelles et sonores de manière judicieuse
Exécuter des gestes éloquents, significatifs et non démesurés
Tout déplacement dans la classe doit avoir un objectif
Activités :
72
THÈME 4 : LES AIDES VISUELLES DANS L’ACTE PÉDAGOGIQUE
Les aides visuelles sont des supports de communication qui facilitent les activités de
l’enseignant dans la transmission des contenus et l’acquisition des savoirs, savoir-faire et
savoir-être par les élèves. Dans l’acte pédagogique, les aides visuelles régulièrement
utilisées sont l’image (animée ou fixe), le tableau et l’ardoise
1.1. Généralités
Définition
L’image est la représentation d’une personne, d’une chose par la sculpture, le dessin, la
photographie. C’est aussi la représentation d’une réalité matérielle ou abstraite en termes
d’analogie ou de similitude
Importance de l’image
Rôles de l’image
En plus de ses qualités d’objet de décoration et d’illustration, l’image joue trois grands rôles
la motivation,
la concrétisation,
la consolidation ou le renforcement
Utilité de l’image
La perception de l’objet de référence permet ainsi à l’enfant de fixer une image dans sa
mémoire. Une pédagogie qui vise à développer la perception et l’imagination est à même
de développer l’intelligence de l’enfant.
Les objets étant parfois difficiles, voire impossibles à apporter en classe, l’on se contente
de leur représentation appelée « image ». Une image est donc la représentation du réel. Elle
est le substitut du réel, l’intermédiaire entre l’abstraction et la conceptualisation.
73
L’image est en outre un moyen de rapprochement des peuples et des cultures en
réduisant les distances, l’espace par l’introduction des milieux de vie à l’intérieur de la
classe.
L’observation : Elle fait appel à l’attention du lecteur afin qu’il identifie les éléments
qui compose l’image.
74
La dénotation : Elle consiste à faire l’inventaire des éléments constitutifs de l’image.
C’est une description immédiate et objective.
Le choix d’une image à exploiter en classe doit respecter des critères suivants :
2. Le tableau
Bien conçu, le tableau en tant que support visuel direct, sera le moyen le plus satisfaisante
pour transmettre une idée nouvelle. S’il est bien utilisé, il provoquera un regain d’intérêt
des élèves et influencera positivement leur attitude sinon la modifiera.
2.1.Généralités
Le tableau est le support d’écriture de l’enseignant. D’une façon générale, le tableau est une
surface plane qui elle-même découle soit d’un pan de mur soit d’un panneau accroché au
mur ou d’un panneau sur un chevalet.
La surface du tableau peut être noire, verte ou recouverte d’un formica blanc (tableau à
feutre).
Le tableau noir est le plus connu au point qu’on ne le qualifie plus par l’adjectif quoique
quelque fois de couleur bleue, brune, grise ou verte. Il est généralement immobile bien que
quelques modèles soient réversibles ou encore à volets comme les pages d’un livre.
75
2.2. Les avantages
Le tableau permet d’occuper tous les élèves à la fois, de fixer leur attention. Il contribue à
donner vie aux séances d’apprentissage et aux concrétisations en math, géographie,
sciences…
- il est recommandé de diviser le tableau en parties (2, 3...) Les compartiments seront
distinctement séparés avec des lignes de couleur (craie de couleur, ruban adhésif
baguettes...)
Date
1 2 3
Tout ce que l’on inscrira à la craie doit être lisible, claire et sans faute
Une écriture en pente (partant d’en haut pour descendre jusqu’à l’autre bout du
tableau) n’est pas toujours facile à lire et agaçante pour le lecteur. En se déplaçant
le long du tableau au fur et à mesure que l’enseignant écrit, il évitera plus facilement
cette erreur.
Pour être lue sans peine, une écriture à la craie doit avoir 5 ou 6 centimètre de haut.
Si l’on désire souligner certains mots, il faut le faire nettement, de même qu’on
effacera toujours ce qui est inutile.
Effacer le tableau avec un chiffon légèrement humide pour éviter de respirer ou de
faire respirer la poussière de craie aux élèves
76
2.4. Les matériaux d’écriture au tableau
Ce sont :
. Les couleurs de ces matériaux doivent être utilisées pour attirer l’attention sur une lettre,
un mot, une carte, un croquis.
D’une manière générale, il faut éviter que le tableau tourne à l’arc- en -ciel et choisir les
couleurs par rapport à leur facilité de lecture.
-Les craies de couleur blanche et jaune donnent un bon contraste sur une
surface noire bleue ou verte.
-La trace de la craie rouge est mal perçue du fond de la classe.
-La couleur bleue manque de relief sur le tableau. Parfois on la verra
difficilement.
L’utilisation du tableau est l’une des habiletés qu’un enseignant se doit d’acquérir pour une
plus grande efficacité dans sa classe.
3. L ’ardoise
3.1. Généralités
Dans le domaine scolaire, l’ardoise est une plaque qui sert de support d’écriture aux écoliers.
L’ardoise est une aide d’une importance capitale dans une classe. Dès lors, son utilisation
nécessite une certaine habileté de la part de l’élève et du maitre.
77
Le Procédé La Martinière est en fait un moyen rapide de contrôle des ardoises.
Particulièrement utile dans les classes à effectifs pléthoriques, il permet une vérification
pratique et rapide des acquis des élèves sur un point précis.
L’application du PLM
-Premier signal sonore : Le maître invite les élèves à lever les craies. Il donne la consigne
après avoir obtenu un silence parfait et les laisse réfléchir.
-Troisième signal sonore : Les élèves cessent d’écrire, posent les craies et lèvent les ardoises
de manière à faciliter le contrôle.
-Le maître, sans trop se déplacer et grâce à une vue d’ensemble, apprécie rapidement les
réponses. Il fait baisser les ardoises portant des réponses incorrectes
-Le maître invite un élève au tableau pour la correction. C’est le moment de réexpliquer, de
réénoncer la règle…
-Le maître demande aux élèves de corriger et de lever les ardoises qu’il prend soins de
vérifier à nouveau.
Pour garder sa valeur, le Procédé La Martinière doit s’utiliser avec beaucoup de rigueur.
L’exercice, en raison de l’effort intense d’attention qu’il exige, ne doit pas être long (pas
plus de cinq minutes).
Employé correctement dans les classes, le Procédé La Martinière touche tous les élèves à
la fois, les rend actifs, exige d’eux un effort personnel, met de l’entrain dans la classe
permet un contrôle rapide et complet et fait gagner beaucoup de temps.
Les inconvénients
Ce procédé ne présente pas que des avantages. En effet, il ne vise que l’essentiel, appelle
des réponses brèves et souvent incomplètes, ne permet pas à l’élève d’extérioriser sa pensée,
de s’exprimer dans des phrases entières.
78
Activités :
79
COMPOSANTE 6 : INSTAURER UN CLIMAT DE CONFIANCE DANS SA
CLASSE
1. Définition
Selon le dictionnaire français le climat de confiance est un sentiment de sécurité,
d'harmonie, existant entre différentes personnes, entre les membres d'une famille, d'un
groupe quelconque
En suite le climat de classe découle des apprentissages. En effet, l’ambiance de travail est
la conséquence du maintien de l’élève dans une activité. Dès lors le maitre doit agir sur
l’organisation des séances, sur les consignes de travail, sur l’espace, sur le temps pendant
toute la durée de la classe. Il doit aussi prendre en compte les besoins spécifiques des élèves
les plus fragiles ou intentionnés.
Un bon climat de classe enfin est pour l’enseignant un des principaux indicateurs de
l’efficacité de l’action pédagogique
80
Il s’agit de son attitude qui laisse transparaitre ce qu’il vit à l’intérieur. Les élèves le
ressentent à travers l’expression de sa voix, les gestes, les décisions et répondent à travers
leurs émotions aussi. Il est donc impératif pour le maitre de connaitre son profil
Les parents partenaires collaborent avec le maitre pour la réussite de l’élève. L’enfant tire
un réel bénéfice de cette solidarité autour de lui. Pour y parvenir, le maitre apprend à
connaitre son élève par un intérêt porté sur sa situation familiale et les personnes qui la
composent.
Le maitre favorisera la motivation de l’élève en lui renvoyant son image positive, ses
capacités à résoudre des situations, ses perceptions. Cela lui donne l’envie de s’engager
dans le processus de développement.
En outre le maitre mettra en œuvre la discipline positive pour valoriser chaque progrès de
l’élève de façon à tirer le maximum de plaisir en tenant compte des autres membres du
groupe-classe. Il en résulte le développement de l’autodiscipline en :
Le maitre prendra les dispositions pour résoudre les différents conflits pour éviter une
détérioration du climat de classe
ACTIVITÉ
- Faire présenter l’intérêt d’un bon climat de classe pour l’élève et pour le maitre
81
THÈME 2 : STRATÉGIES POUR ÉTABLIR UN BON CLIMAT DE
CLASSE
Le profil de la classe fournit des informations pour vérifier d’un coup d’œil les points forts
et les besoins de tous les élèves de la classe. Il sert aussi de référence pour la planification
quotidienne ou hebdomadaire
82
Il y a un lien direct entre les champs d’intérêt et la motivation des élèves dans une matière.
Connaître les goûts des élèves de sa classe permet d’établir une relation enseignante-élève
et enseignant-élève où l’élève se sent reconnu et valorisé par l’adulte.
Surtout dans les classes du palier élémentaire, les élèves occupent presque toujours le même
local, lequel devient leur milieu de vie. Il est facile de confier aux élèves des responsabilités
liées au bon fonctionnement de la classe. Au palier secondaire, on parle de déléguer des
tâches. Voilà autant d’occasions de créer des relations enseignante-élève et enseignant-
élève fondées sur la confiance et de développer des compétences transférables
Le maitre doit :
. • travailler sur les émotions
• cultiver l’empathie
• développer la coopération
• pratiquer la psychologie positive
• intégrer des exercices de pleine conscience
• apprendre à résoudre les conflits
3. L’utilisation des techniques et procédés
La qualité de la pédagogie mise en place doit répondre à certaines caractéristiques Elle doit
être dynamique, participative et rythmée
Trouver des opportunités de répétitions dans la journée de la notion travaillée pour qu’elle
reste en mémoire.
La discussion constructive
83
En animant des discussions constructives, cela donne l’occasion aux élèves d’exprimer leurs
sentiments, leurs points de vue et de clarifier une foule de questions. Les enseignantes et les
enseignants demeurent attentifs et interviennent rapidement si un ou plusieurs élèves font
preuve d’intolérance ou manquent de respect envers quelqu’un. De bonnes habiletés
sociales, d’écoute et de prise de parole sont enseignées et mises en pratique pour permettre
l’établissement d’un climat de collaboration.
L’humour
Les appréciations.
La participation
Faire participer autant que possible chaque élève aux activités par des moyens variés
et créatifs (p. ex., pose sa main sur le pupitre d’un élève distrait pour attirer son
attention); accueillir et rechercher la
Apprendre aux élèves à être à l’écoute des différences (p. ex., culturelles, sociales,
individuelles) pour en apprécier la richesse et favoriser leur acceptation.
ACTIVITÉS
84
COMPOSANTE 7 : ASSURER LES ENSEIGNEMENTS ET LES
La sécurité affective se bâtit dès la naissance et tout au long de la vie de l’enfant. Dans le
cadre scolaire, c’est un encadrement rassurant qui valorise les initiatives et les valeurs
fondamentales : entraide, solidarité, coopération, droit à l’erreur.
2. Les qualités humaines pour bâtir les fondations solides d’une sécurité
affective.
Dans le cadre du processus enseignement-apprentissage, certaines qualités humaines sont
nécessaires à l’enseignant pour conduire ses activités pédagogiques dans un environnement
de sécurité affective.
-Apprendre à se rappeler les noms : appréciez toujours les élèves, ils se souviendront de
notre nom.
- Être bien dans sa peau, à l’aise et calme : rassurez votre élève sur vos intentions
en vers lui, en évitant de faire transparaitre une sensation montrant que vous êtes
hésitant, inquiet, peu sur de vous ou encore que vous manquez de conviction
personnelle.
- Ne pas être centré sur soi-même : N’oubliez jamais que vous n’êtes pas le centre
du monde, ne monopolisez pas la parole. Laissez parler vos élèves. Ne donnez pas
l’impression de tout savoir.
85
- Fates attention à ce que vous dites. Si non, vous pourriez bien le regretter.
- Apprendre à apprécier les autres tels qu’ils sont : N’asseyez pas de changer les
autres, adapter vous à eux.
Ne jamais manquer l’occasion d’exprimer votre sympathie dans les chagrins et les
déceptions.
Donner de l’énergie aux autres : n’épuisez psychiquement pas vos interlocuteurs. Donner
leur du bonheur, ils vous aimeront en retour. Soyez chaleureux, aimable, attentif et véhiculé
une image agréable.
L’anxiété liée à l’apprentissage scolaire est en rapport avec des sentiments tels que la peur,
la frustration et l’insécurité. Le maitre devra limiter son influence en classe.
Quant à l’estime de soi, sa prise en compte conduit l’apprenant non seulement à un mieux-
être et à une meilleure disposition envers les apprentissages mais peut produire de meilleurs
résultats scolaires
ACTIVITÉ
- Faire citer des valeurs humaines nécessaires à l’installation d’une sécurité affective
86
THÈME 2 : IMPACT DE LA SÉCURITE AFFECTIVE SUR LE PROCESSUS
ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE
Bien sûr, tout enseignant a une conscience assez claire de l’aspect humain du métier :
fichtre, merci bien, on le sait, qu’on travaille avec des petits d'homme ! C’est même toute
la complexité et toute la richesse du job...
Puis, avant l’élève, souvent, il y a le groupe. Face à nous, un effectif de gamins qui forment
un tout : ce fameux « groupe-classe » que le maitre doit « gérer » Ce groupe prend le pas
sur les individus qui le composent. Il n’est pas toujours facile de garder à l’esprit qu’en plus
87
de ce groupe, de ce tout qui a son existence et sa dynamique propre, chaque élève constitue
lui aussi un tout existant à prendre en compte.
A l’inverse, face à lui, l’enfant n’a que l’enseignant, qu’il doit partager. La relation affective
est donc inégale, elle est pourtant à construire.
Pour ce faire l’enseignant créera un cadre qui valorise les initiatives et les valeurs de
référence. Il s’agit de :
- l’élaboration de règles de vie, d’un règlement qui articule les droits les devoirs de chacun,
la sanction t les réparations ;
ACTIVITÉ
88
Fiche technique du module
GESTION DES APPRENTISSAGES
158 H
Composantes :
90
Disciplines Thèmes Contenus des enseignements théoriques Activités pratiques Évaluation Durée
concernées totale
PSYCHO C1/Thème 1 : -approche transmissive -recherche documentaire sur les 26h
PEDA Les approches -approche par les objectifs différentes approches pédagogiques
pédagogiques -exercice d’application : définition de
-approche par les compétences
l’APC, élaboration d’une situation
-généralités sur l’approche par compétence d’apprentissage et détermination des
-autres types d’enseignement apprentissage. étapes de la démarche méthodologique
en l’APC
- définition de la didactique
-proposer pour chacune des théories des
- fondements théoriques de la didactique
cas pratiques de mise en œuvre.
- définition de quelques concepts pivots
91
C1/ Thème 2 :
didactique des
disciplines
enseignées au
préscolaire et au
primaire
C2/Thème 1 : -Généralités
L’organisation Les fondements de l’organisation
Identification du type d’organisation
spatiale spatiale
spatiale adapté aux activités
Les caractéristiques de l’organisation
spatiale -Recherche documentaires
92
Thème 2 : -Les différents types
Mise en œuvre d’organisation spatiale
de l’organisation
-L’organisation spatiale basée
spatiale
sur l’activité
C3/Thème1 :
Généralités sur le
travail de groupe
93
C3/Thème 2 : -Les principes d’utilisation de la -Exercice d’application : identification
Techniques de technique des principes et des modes de travail de
travaux de groupe
groupes ou
-Les modes de travail de groupe Exploitation de fiches
d’équipe dans la
psychopédagogiques : la répartition des
classe .
rôles
-Le travail de groupe au CP
94
C4/Thème1 :
Technique - L’ossature des groupes
d’implication Décrire le scénario d’un travail de groupe
- Le scénario inclusif
de l’apprenant
dans sa
formation
C4/Thème 2 : -Un nouveau mode Jeu de rôle : Simuler les rôles joués par
Mutation en faveur d’accession à la connaissance le maître dans le cadre d’un travail de
de l’élève groupe
-Le statut du maître
-Les axes
d’interrogation en cas de difficulté
95
C5/Thème 1 : -La tenue de classe
Mise en place des
-La qualité de l’entrée en classe
conditions Exercice d’application ; identification
-Le cours sans temps mort
favorables aux des conditions d’apprentissage
apprentissages -La fin sereine du cours
Observation de classe
portant sur les conditions
d’apprentissage
96
-Définition
C6/Thème2 : élèves
Exercice d’application : identification
Stratégies pour -La prise en compte des besoins
des stratégies d’établissement d’un
établir un bon psychologiques fondamentaux
bon climat de classe
climat de classe
-Techniques et procédés
-Élaboration d’un projet d’accueil et de
motivation
-Exploitation de
Fiche : « la météo du moment »
97
C7/Thème 1 : Exercice d’application :
valeurs humaines et Définition, qualité et conséquences
sécurité affective -Définition de la sécurité affective des valeurs humaines et sécurité
-Les qualités humaines pour bâtir les affective
fondations solides d’une sécurité
Recherche documentaire
affective.
98
AEC C1/Thème 2 : La 8h
didactique des Démarche d’apprentissage selon le
-Analyse des fiches théoriques
disciplines du domaine des disciplines
préscolaire et du -Elaboration des fiches pratiques
primaire
EDHC C1/Thème 2 : La 7h
Démarche
didactique des -Analyse des fiches théoriques
d’apprentissage selon le domaine des
disciplines du
disciplines
préscolaire et du -Elaboration des fiches pratiques
primaire
FS C1/Thème 2 : La 7h
didactique des Démarche d’apprentissage selon le
-Analyse des fiches théoriques
disciplines du domaine des disciplines
préscolaire et du -Elaboration des fiches pratiques
primaire
99
HG C1/Thème 2 : La Démarche -Analyse des fiches théoriques 7h
didactique des d’apprentissage selon le domaine des
-Elaboration des fiches pratiques
disciplines du disciplines
préscolaire et du
primaire
100
MATHS C1/Thème 2 : La Démarche 35h
didactique des d’apprentissage selon le domaine des
disciplines du disciplines
préscolaire et du -Analyse des fiches théoriques
primaire
-Elaboration des fiches pratiques
-SEP
-les pratiques enseignantes
primaire
101
C2/Thème 2 : Les types d’organisation spatiale
Organisation spatiale Traçage du terrain selon le type
de la classe d’activité prévue en EPS
CAV C5/Thème 3 : La -Le processus 8h
communication
-Les conditions d’une communication
pédagogique
pédagogique efficace
Recherche documentaires
102
C5/Thème 4 : Les - L’image dans l’acte pédagogique -Le
aides visuelles tableau - Exploitation d’images)
-L’ardoise
utilisation du tableau et l’ardoise
-Observation de classe
Évaluation du module :
Forme de l’évaluation : QCM ou QCU sur les aspects notionnels, Exposés, exercice oral, production d’œuvres artistiques (cas de l’AEC), élaboration
de fiches théoriques et pratiques… Durée : 2 heures
Remédiation : 2 heures
103
BIBLIOGRAPHIE
», dans Créer des conditions d’apprentissage. Un cadre de référence socioconstructiviste pour une formation didactique des enseignants,
avec la collaboration de Defise Rosette, Debeurme Godelieve, Sinotte Stephan. Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, « Perspectives en
éducation et formation, p. 269-395. Récupérer à URL : http://www.cairn.info/creer-desconditions-d-apprentissage--9782804102111-page-
269.htm
Nault, T. (1998). L’enseignant et la gestion de la classe, Editions logiques, Montréal récupéré à https://www.cairn.info/la-gestion-de-
la-classe-9782804137724.htm Table ronde des experts en littératie, décembre 2004, p. 30
104