AUX RACINES ET COULEURS

DE LA MEDITERRANEE

Racines et couleurs
S’exercer à présenter sucs atouts et
potentialités touristiques de la wilaya de Aïn Témouchent
n’est pas de toute aise, tant celle-ci présente toutes les
possibilités d’évasion, de dépaysement, de cures et de
repos. Assise entre Oran, perle de la méditerranée et
Tlemcen, berceau de la culture arabo-andalouse, Aïn
Témouchent tout en se prévalant de sa propre identité,
n’en constitue pas moins la synthèse. Antique jusqu’aux
confi ns de l’histoire, l’homme de Rio Salado, une des
premières traces de la vie humaine sur terre, y fut
découvert. Romaine, elle conserve jusqu’à aujourd’hui, en
Hammam Bouhadjar, les vertus de la détente et les soins
par les thermes. Berbère, elle fut le berceau de Syphax
grand rival de l’immortel Massinissa. Arabo-musulmane,
authentique et fi ère de sa fantasia perpétuant l’épopée de
l’Emir Abdelkader et des cavaliers de la liberté.
Mélomane, elle enfanta Bellemou, gourou du Rai, genre
musical devenu universel, auquel elle imprime
l’authenticité du terroir. Elle entretient jalousement El
Alaoui, danse épique des Beni Ameur et le Karkabou
venant du fi n fond du sahara. Gourmande, elle
affectionne le méchoui, les grillades sur feu de bois de
vigne et les sardinades. Méditerranéenne jusqu’au bout
des sarments, jalouse de son vignoble dont elle reprend la
culture, entretenant fermes et caves, témoins d’abondance.
Hospitalière par la chaleur d’une population, fruit du
brassage harmonieux de convivialité méditerranéenne,
fierté berbère, esprit chevaleresque arabe et générosité
paysanne. Enfin et surtout, balnéaire par ses plages qui
s’étendent sans discontinuer sur 80 Km. Généreuse, la
nature y donne libre cours à son art et sa fantaisie et
alterne plages de sable fi n, criques de galets polis et
calanques dont on ne perce le secret que par barque. De
Bouzedjar à Chatt El Hilal en passant par Terga, Sassel et
Rechgoune, un chapelet d’édens s’égrène au bord de la
Méditerranée, abrités de denses forêts oxygénantes. Aïn
Temouchent c’est aussi la touche moderne de l’urbanisme
et la fonctionnalité des accès. Elle est, à peine, à une heure
de route, par la double voie, des Aéroports d’Es Senia et
de Zenata et des ports d’Oran et de Ghazaouet. Tous ces
atouts lui offrent les meilleures opportunités
d’investissement dans les créneaux, encore vierges, du
tourisme. L’élaboration de l’étude d’aménagement
touristique de la zone de Bouzedjar témoigne de la volonté
des pouvoirs publics à ériger Aïn Témouchent en pôle
touristique attrayant et de faire du tourisme une véritable
industrie, créatrice d’emplois et de structures d’accueil
dignes de la beauté de cette région.
 Les racines antiques
De Albulae (cité blanche) à Aïn Témouchent (source des chacals), la ville conserve
sa blancheur et perpétue l’harmonie d’une cohabitation entre arabes et berbères. Aïn
Témouchent tire sa substance d’un cocktail de passé antique prospère, d’histoire
contemporaine glorieuse et de présent tourné vers le modernisme. On ne peut parler
de Aïn T émouchent sans l’évocation de l’homme de Rio Salado, représentant l’une
des premières apparitions humaines sur terre et dont l’âge remonte à près de 50.000
ans. C’est l’une des plus importantes découvertes archéologiques de la région. Ces
traces de l’homme, de type Mechta, découvertes au début du 20ème siècle, attestent
de la présence humaine dans les grottes du mont Sidi Kacem, sur les hauteurs du
village de Terga.

Par son climat doux et son relief facile d’accès, la région constituait un transit pour
les commerçants Phéniciens et Carthaginois vers 1500 av. J-C. L’île de Rechgoune,
dénommée Cap d’Accra, et Sufat étaient leurs lieux de halte préférés. La région allait
vivre au rythme des fortifications militaires, au lendemain de l’arrivée des Romains
vers le premier siècle av. J-C. Sufat ou Proesidim Surfative se développa et devint la
grande cité romaine d’Albulae, ville blanche, le véritable poumon commercial de la
région, surtout dans le négoce d’huile et de céréales. Elle perdit de son aura avec le
déclin de l’empire romain vers le milieu du 5ème siècle. Après les Romains, les
Vandales puis les Byzantins envahirent la région et Albulae disparut au lendemain
d’un terrible séisme vers le 7ème siècle.

Siga, le royaume berbère

On ne peut parler de Ain Témouchent sans évoquer Siga, cité de Syphax, émule
de Massinissa, roi de Numidie Siga, située au sud de l’embouchure de l’Oued Tafna
en face de l’île de Rechgoune, existait dès le 4ème siècle av. J-C. Des vestiges
puniques et phéniciens ont été découverts dans la région proche de la presqu’île
ibérique. Syphax, roi des Masaesyles, les Numides de l’Ouest, vers la fi n du 3ème
siècle av. J-C, avait choisi Siga comme capitale de son royaume. L’alliance des
Masaesy les avec les Carthaginois n’avait pas tenu devant celle des Massyles,
conduits par Massinissa, avec les Romains et Siga tomba sous coups de boutoir de
ces derniers. La bataille de Zama en 202 av. J-C mit fi n à la 2ème guerre punique et
annonça l’unification de la Numidie. La conquête arabe va annoncer la naissance, à
la place d’Albulae, de la cité de Kasr Ibn Sinane qui disparut vers le 9ème siècle
suite aux incursions des Banou Hillal. Les Beni Ameur s’installent dans la région,
créent Ain Témouchent et y de meurent jusqu’au 17ème siècle, résistant aux
attaques turques puis espagnoles. Au début du 16ème siècle, la région al lait être la
dernière demeure de l’aîné des Barberousse, le guerrier Arroudj qui fut exécuté près
de Chabat El Ham.
L’épopée de l’Emir
Abdelkader
Au nom de Aïn Témouchent est
associée la résistance, pendant 17
années, de l’Emir Abdelkader, fils de
Mahieddine, et des Beni Ameur. Les
hommes et femmes des Beni Ameur,
dévoués à l’Emir Abdelkader, le
soutiennent et, à ses côtés, combattent
les troupes françaises au lendemain de
l’invasion en 1830. La mémoire retient
encore la fi délité exemplaire de cheikh
Bouhmidi, compagnon de l’Emir, son
courage et sa notoriété. Elle rappelle
également le traité de la Tafna, signé
avec le général Bugeaud le 30 mai 1837.

Sceau du Cheikh Bouhmidi Compagnon de l’Emir

 La wilaya de Aïn Témouchent est
située entre trois grands centres
urbains de l’Ouest du pays que sont
Oran, Tlemcen et Sidi Bel Abbes.
Elle est à une heure des ports
d’Oran et de Ghazaouet et des
aéroports Es-Sénia d’Oran et
Zenata de Tlemcen. Aïn Témou-
chent trouve sa place entre ces
pôles et les complète par ses
Au carrefour spécificités touristiques.
Le long d’une partie de la RN 2
(double voie) la ville s’installe et se
des pôles urbains laisse admirer sur une «petite»
pente. Elle s’impose comme un
pôle touristique incontournable de
l’Ouest algérien.
D’Oran, du port ou de l’aéroport, ou
de Tlemcen, de l’aéroport, et à
voiture, la RN 2 est le chemin le
plus court pour arriver à Aïn Té-
mouchent.
A partir de Tlemcen, les RN 22 et
35 permettent également d’y
accéder.
Du port de Ghazaouet, en voiture, il
faut emprunter soit l’ex-CW 38 et
faire une escale à Hennaya ou
Tlemcen, soit la RN 7A, faire une
halte à Tlemcen et continuer vers
Aïn Témouchent.
De Sidi Bel Abbes, les ex-CW 4 et
10 assurent la liaison avec Aïn
Témouchent.
L’autoroute Est – Ouest, grâce aux
différentes pénétrantes projetées,
réduit les distances.
A Oran, Aïn Témouchent est
également reliée par une ligne
ferroviaire. Près de 60 km de
chemins de fer desservent les
agglomérations de la wilaya.
La wilaya de Aïn Témouchent est
divisée en huit daïras et 28
communes s’étendant sur une
superficie de plus de 2300 km², sa
population avoisine les 400.000
habitants, concentrée dans les deux
grandes villes de Aïn Témouchent
et Beni Saf, et, à un degré moindre,
à El Maleh, El Amria, Hassi El
Ghella, Aïn El kihel, Oualhaça
Ghraba, Hammam Bouhadjar et Aïn
Larbaâ.
 Touris
Tourism
risme
à tous les goûts
De toutes les wilayas de l’Ouest, Aïn
Témouchent est celle qui recèle tous les
produits touristiques universellement
connus, qu’ils soient de type balnéaire, rural,
culturel, de santé, de masse ou
promotionnel. L’écotourisme pourra s’y
adapter magistralement.

Forte de sa trentaine de plages, s’étirant sur

80 km, Aïn Témouchent déroule son activité
d’abord en tourisme balnéaire. Pour les
estivants en quête de loisirs, détente et
bien-être, les plages de Aïn Témouchent
constituent des endroits de rêve.

On ne peut pas imaginer des vacances à

l’Ouest du pays sans répondre à l’appel du
grand rocher de Rechgoune, invitant ceux et
celles qui peuvent l’entendre à suivre le
rayon du soleil pour vivre, un moment, au
paradis terrestre.

Grâce aux 30 sources de la station thermale

de Hammam Bouhadjar, le tourisme se
décline également en activités de santé et
de remise en forme.

Les sites et vestiges, émanant de diverses

époques, invitent au tourisme culturel.
Le tourisme rural et champêtre a de beaux
jours devant lui.
 U n e destination
Pour L ’ é v a s i o n
Marsat Ali Bounouar, Sassel, Terga, Chatt
El Hillal, Wardania, Sidi Djelloul, Rechgoune,
Bouzedjar, S’biaât, Nedjma et Mord jane,
plages et lieux de renommée nationale,
constituent, pour Aïn Témouchent, un
potentiel touristique enviable.
En effet et avec sept millions d’estivants
chaque année, les 17 plages ouvertes à la
baignade sont parmi les plus fréquentées au
niveau national. Les 80 kilomètres de littoral
offrent des paysages attrayants, gardant la
virginité des premiers jours.
Aïn Témouchent c’est Marsat Ali Bounouar,
prolongement de sa «soeur» jumelle d’Oran. C’est encore S’biaat, havre des amou- sans ingrédient ni colorant»; la pureté au
Plus qu’une plage, l’endroit est une terre reux du camping «sauvage», alliant sens propre du mot. C’est la plage où le
vierge où forêt et montagne, éternels «con- aventure et détente. A pieds on y décou- camping familial est, souvent et volontiers,
currents» du duo sable - mer, offrent aux es- vre la grandeur de la nature, qui subjugue prolongé de quelques jours. Ce sont les
tivants et visiteurs un autre espace et qui, tantôt renvoie l’homme à ses splendeurs féeriques de l’aurore et les
d’évasion. Le paysage féerique vous appelle, incandescences crépusculaires magiques qui
méditations, tantôt l’invite à explorer ses
vous provoque, vous défie à une balade à rythment, sous les caresses de l’air frais et
secrets. C’est un site idoine pour qui veut
pied et sac au dos. A une dizaine de doux, les journées de farniente et d’évasion
tester ses capacités d’adaptation à une auxquelles invite le lieu.
kilomètres du rivage, les îles Habibas, site autre vie, presque primaire et loin des
naturel protégé, voguent comme un grand C’est également Terga, où la plage s’abrite
commodités et de la pollution. Respirer derrière une énorme dune de sable fin. Sur
navire à l’horizon. l’air pur et réconcilier l’homme avec la la plage de Terga, les enfants construisent,
C’est aussi Bouzedjar, ses camps et colonies nature sont les atouts majeurs de S’biaat. en châteaux de sable, le rêve des adultes.
de vacances, son poisson, ramené frais et C’est ensuite Sassel, «la plage blanche Sous les montagnes de sable, comme dans
vendu à la pièce, et ses bungalows, bâtis le sans ingrédient ni colorant»; la pureté au un rêve, la plage est «extensible» et
long d’une pente, respectant une stratifica- sens propre du mot. C’est la plage où le accueillante.
tion «ordonnée», dessinant, aux côtés des camping familial est, souvent et volon- Aïn Témouchent c’est, bien sûr aussi, la région
tentes plantées, un tableau aux mille et une tiers, prolongé de quelques jours. Ce sont de Beni Saf, Rechgoune I et II, le Puits, la
couleurs. les splendeurs féeriques de l’aurore et les Marmite et Madrid, les résidences balnéaires
incandescences crépusculaires magiques Siga, Syphax et En Nabil, surplombant la mer,
qui rythment, sous les caresses de l’air tels des joyaux, sertis en haut des falaises. A
frais et doux, les journées de farniente et quelques kilomètres de la plage de Rechgoune,
s’érige, exhumé d’un passé antédiluvien, le
d’évasion auxquelles invite le lieu.
grand rocher, protecteur de la mer et de ceux
C’est également Terga, où la plage s’abri-
qui la prennent. Nul ne peut résister à la
te derrière une énorme dune de sable fin.
tentation de faire un tour. Tous les moyens sont
Sur la plage d e Terga, les enfants cons- bons ; barque, bateau, jet ski... le pèlerinage
truisent, en châteaux de sable, le rêve aux pieds du Rocher Rechgoune en vaut la peine.
des adultes. Sous les montagnes de sable, Tout est fait pour préserver l’attraction des
comme dans un rêve, la plage est «exten- sites et leur charme naturel. Tout est pro-
sible» et accueillante. jeté pour maintenir le cap d’un tourisme
haut de gamme, créateur de richesses et
d’emplois
Hammam les sources du bien-être

Bouhadjar Dans un cadre propice au repos, la détente

et la remise en forme, la station thermale
de Hammam Bouhadjar offre à ses
visiteurs toutes les commodités pour un L’établissement des soins thermaux
séjour agréable et bénéfique. est doté d’installations et d’équi-
Elle dispose d’un ensemble pements haut de gamme. Toutes les
d’infrastructures : sortes de bains, douches et
-Un hôtel de 30 chambres. massages sous l’eau, y sont
Aïn Témouchent c’est aussi Hammam -Un ensemble de 54 bungalows familiaux, dispensées, conformément aux
Bouhadjar et ses trente sources d’une et de deux pièces, prescriptions médicales. Il dispose
thermales. Les siècles n’ont rien changé -Un restaurant de 200 couverts, une également d’équipements pour les
aux bienfaits des eaux fossiles de la cafétéria, un centre commercial, massages à sec, la mécanothérapie,
région. Les soldats européens, blessés -Deux courts de tennis, un terrain de la rééducation fonctionnelle, la
durant la deuxième guerre mondiale, volley-ball, une aire de jeux et une salle de gymnastique et la balnéothérapie. Il
étaient transportés vers Hammam cinéma de 520 places, offre des séjours de remise en forme
Bouhadjar où, grâce aux eaux de -Un bain traditionnel, «El Baraka», avec restauration diététique, soins
source, ils retrouvaient énergie et force -Un ensemble de 37 cabines individuelles, personnalisés et activités sportives.
et les plaies disparaissaient. -Un centre de balnéothérapie avec deux Les eaux de Hammam Bouhadjar
Aujourd’hui, ce sont d’autres maladies, piscines, sont, en majorité, de la variété
chroniques pour la plupart, qui sont -Un établissement des soins thermaux chlorurée sodique. Certaines d’entre
guéries et la station thermale de spécialisés. elles sont hyper-thermales, sortant
Hammam Bouhadjar est devenue l’un des griffons à une température de
des lieux les plus recherchés par les 72°C, alors que d’autres riches, en
familles, en quête de quiétude, repos et CO2, n’atteignent que 24°C.
bien-être Les principales sources de
Hammam Bouhadjar sont : Aïn El
Begra, Sidi Abderrahmane, source
du diable, les deux sources
gazeuses Hamdha, chaude et froide,
et source du palmier.
Folklore Zaouïas le patrimoine de la sagesse
Diversité à la touche locale Aïn Témouchent c’est aussi les ma rabouts, saints patrons des villes et villages de la
région. C’est Oulhaça, ses Zaouïas des cheikhs El Jazouli et Sidi Yakoub, avec des
centaines de visiteurs durant les week-ends et jours de wa’adet, qui constituent le
patrimoine protégé, de valeur, riche et perpétué à travers les générations. Sidi
Aïn Témouchent c’est la Wa’ada de Sidi El Yakoub, village perché dans les montagnes, entre Souk Lethnine et Beni Ouariache,
Cheikh à Ouled El Kihel où fantasia, habits abrite le Zaouïa du même nom, vieille de plus de sept siècles. Avec quelques
traditionnels, Melhoune et chants populaires compagnons, Cheikh Sidi Yakoub, enterré sur le site même, avait, sous la dynastie
se rencontrent sous le ciel bleu et dans les des Zianides, construit ce lieu, en 1338 pour y enseigner les sciences islamiques.
centaines de tentes, chacune représentant une Nombre de ses manuscrits sont encore conservés. Aïn Témouchent c’est Sidi Saïd et
les Goubbate de Sidi Djelloul, Sidi Ayed, Sidi Benyahia, les cinq goubbate de Oued
tribu ou un aarch. Les wa’adet, pour les Sebbah et les dizaines d’autres lieux perchés dans les hauteurs des montagnes.
hommes, c’est l’occasion de vanter leurs C’est Sidi Ben Adda où les Goubbate des trois marabouts se dressent, témoignant de
chevaux et, pour les femmes, leur couscous. la générosité, la simplicité et l’attachement des habitants à des traditions
C’est le Karkabou des Beni Ameur et celui ancestrales. C’est la Zaouïa Tidjania qui rappelle que cette région est un centre de
importé du Touat, des fi ns fonds du grand rayonnement social et religieux.
sahara. C’est Laalaoui, El Goum et Es Saf,
danses représentant différentes régions et
localités de l’Ouest algérien et exécutées en
groupes. Elles se focalisent et se ras semblent
à Aïn Témouchent qui y ajoute sa touche
particulière pour les bonifier. C’est une
chorégraphie dans les mouvements et une
harmonie dans le chant qu’elle remet au goût
de ses traditions.
 Aux ports de Beni Saf et de
Musique, Spleen & Fête
La pêche, Bouzedjar, les marins s’activent à
perpétuer le prestige de la pêche. Ils
sont plus de 3500 personnes à Aïn Témouchent c’est la terre du Rai et de son
prendre la mer et ramener les fruits enfant terrible, Bel-lemou, l’homme à la
une activité salés dont la zone est riche. La
crevette de Beni Saf, très demandée
trompette en or, idole de toute une génération.
C’est les Chioukh, de Aïn Larbaa, Hassi El
dans les restaurants européens, est Ghella, Chabat El Ham et Aoubellil,
devenue un véritable label, que les fredonnant les airs d’antan, des madih aux
ancestrale connaisseurs et autres spécialistes de chants de l’épopée de l’Emir. Les notes jouées
la gastronomie recherchent. Une par la Guesba et rythmées par le Guellal,
école de formation existe à Beni Saf accompagnent le spleen des amours
pour perpétuer ce métier et assurer impossibles et les aventures de coeur. C’est les
une relève digne de porter notre Meddahat et leur incontournable r’bab, élément
pavillon au large de la Méditerranée. rassembleur des femmes, reprenant les chants
religieux. Le chant à Aïn Témouchent est,
avant tout, le récit dans la joie.

Gastronomie,
Le sucré et le salé
Aïn Témouchent c’est «la paella de Beni Saf Aïn Témouchent c’est
», le caldero où les crustacés, principalement Kaab El Ghazel, Makrout
la crevette, sont à l’honneur. A dix ou à et Griouèche, gâteaux

Artisanat, Les métiers du terroir vingt, entre amis ou en famille, peu

importent le nombre et le contexte, le
caldero, mélange de riz et de viande de tous
parmi des dizaines de
spécialités locales, où
amande et miel ne doivent
La wilaya recèle d’énormes potentialités dans le secteur de
genres, qui n’a son équivalent qu’en pas manquer. Pour les
l’artisanat où, malgré certaines contraintes, plus d’un demi
Andalousie, est préparé pour se déguster dans fêtes comme lors des
millier d’emplois sont créés annuellement. Les artisans
la convivialité du groupe. C’est dire que la rencontres en fa mille, les
pratiquent, entre autres métiers, le tissage, la meunerie, la
notion du groupe est forte à Aïn Té mouchent gâteaux à Aïn
marbrerie, la forge, la maroquinerie, la broderie et la joaillerie.
et qu’en toute circonstance, on ne rate pas les Témouchent sont plus que
Les ménages ne demeurent pas en reste et s’adonnent à
occasions de renouer les liens amicaux et des spécialités, ils
quelques activités artisanales. C’est l’exemple de la tapisserie à
familiaux. On ne se lasse pas de ces Djamaat représentent une tradition
Tamazougha, de la vannerie à Oualhaça, de la poterie à Emir
au bord de la mer ou dans la forêt, tout en séculaire et un patrimoine
Abdelka der, des objets d’art à Aïn Témouchent et des habits en
profitant de la fraîcheur de l’air et de la culinaire où l’empreinte
laine à Oued Berkeche. Aïn Témouchent abrite la première
douceur du soleil. de la femme est indélébile.
maison de l’artisanat au niveau national. Elle a été inaugurée, le
18 décembre 2003, dans la nouvelle ville, Akid Othmane.
 Les ZET,
Le développement durable
La Viticulture, du tourisme
une vocation et une passion
Six zones d’extension touristique ont été
inscrites à travers le territoire de la wilaya
de Aïn Témouchent. Les projets décidés
ont été étudiés dans le respect des
caractéristiques que présentent les sites
concernés grâce à des études d’impact,
D’une superficie agricole totale avoisinant les
sociologiques et architecturales,
204.000 hectares, la région confirme sa vocation
reprenant le style méditerranéen dans le
première, l’agriculture. La superficie agricole
choix des ma tériaux de construction et
utile dépassant les 180.000 hectares,
en mainte nant l’écosystème par la
l’occupation du sol est répartie entre les
création des espaces tampons. Les zones
céréales, les légumes secs, les fourrages, la vigne
d’extension touristique sont : - Bouzedjar
et l’arboriculture. Mais c’est incontestablement
: 400 hectares - S’biaat : 180 hectares -
au vignoble que le nom de Aïn Témouchent est
Sassel : 36 hectares - Terga : 120 hectares
associé. Il occupait déjà plus de 3 700 hectares
- Chatt El Hillal - Sidi Djelloul : 250
en 1830 et constituait, jusqu’aux années 1970, la
hectares - Rechgoune : 50 hectares .
principale activité économique de la région. Les
Quand aux sites ils sr présente comme
dizaines de caves disséminées à travers les
suit: Madagh 1&2 - Ouardania & Maouse
localités de la région, principalement à El
- Sidi Yakoub - Zouanif - La zone
Maleh et Hammam Bouhadjar, en témoignent
thermale de Hammame Bouhdjar .
encore. A El Amria, El Maleh ou Hammam
Bouhadjar, le jeune âge des vignes, récemment
plantées, atteste que la région se tourne
résolument vers sa vocation première. Le
vignoble refait surface ces dernières an nées. La
viticulture gagne du terrain et la wilaya,
ambitieuse, retrouve, peu à peu, sa notoriété.
Elle englobe plus de la moitié du potentiel
viticole national. La plaine de M’leta retrouve
également sa verdure et bénéfi cie de plusieurs
projets.
Des ambitions de développement
économique Wilaya au carrefour du dévelop-
pement, Aïn Témouchent, dotée
d’une triple vocation, agricole,
halieutique et touristique, se
retrouve pleine d’ambitions pour
l’industrie. En témoigne la
dizaine de zones industrielles et
d’activité, réparties à travers le
territoire de la wilaya, dont celle
de Aïn Témouchent, Beni Saf et
Chabat El Ham. Le secteur
industriel de la wilaya repose
principalement sur six unités
publiques dont la cimenterie
SCIBS à Beni Saf et le complexe
de détergents ENAD-HENKEL à
Chabat El Ham. Avec une
quinzaine d’unités chacune, les
activités de l’agroalimentaire Aïn Témouchent c’est la
(boissons gazeuses, papeterie, poésie de Jean Sénac entre
confiserie…) et des matériaux de l’enracinement social et la
construction (pouzzolane, tuf, dimension universelle. C’est
pierre de taille…) forment quand le poêtecrie: «Terre,
l’ossature du secteur industriel ne laissez pas mes grandes
privé. A court terme, l’optimisme phrases seules…» Aïn
est de rigueur et de nombreux Témouchent c’est toujours
projets, tels le MEDGAZ et la «l’Algérie, la terre du
création d’un pôle indus triel possible, le rêve de
viendront renforcer le secteur et
affirmer la stratégie visant
l’ouverture et la création de
nouveaux emplois
 Hôtellerie
e les capacités d’accueil estimées a plus
de 2000 lits, sont réparties entre les hôtels
et les résidences balnéaires.

- Les Agences de Voyages

Nom de Capacité
Type Adresse Téléphone Agence Adresse Téléphone Fax
l’hôtel d’accueil
12, rue
45 chambres Cité des Oliviers- 043-60-13-92 Témouchent 043-60-95-
Le Bel Air 1 Urbain Didouche 043-60-11-25
90 lits Ain Témouchent 043-13-45 Voyages 12
Mourad
043-60-15-
Boulevard Med
23 chambres 043-70-52-07/08/09 Nord-Sud 63 043-60-15-63
Le Bel Air 2 Urbain Boudiaf- Ain 57, rue Pasteur
52 lits Fax :043-70-52-10 Voyages 043-60-16- 043-60-20-80
Témouchent
16
043-60-72-
64, avenue du 1er
24 chambres 19, rue Madani 15
Le Maghreb Urbain novembre -Ain 043-60-32-25 Gharb Tours 043-60-72-15
36 lits Kadri 043-60-64-
Témouchent
52
67, avenue Moghni
28 chambres 50, rue Rabhi 043-60-63-
Timgad Urbain Sendid Fatna-Ain 043-60-46-73 Siga Tours 043-60-52-61
50 lits Saïd 68
Témouchent
 043-71-63-79
Station 16, rue de la 043-64-59-
28 chambres Station thermale- 043-71-63-78
thermale Oualhaça Gare 28
Thermal 54 bungalows Hammam 043-71-77-63 043-64-25-52
Hammam Voyages Plage des puits – 040-97-
241 lits Bouhadjar Fax : 043-71-63-77
Bouhadjar Béni Saf- 30.12
Fax : 043-71-51-81
Semi Plage du puits - 043-64-41-53 Ouassila 15, rue des 043-60-31- 043-60-31-66
Siga 48 lits
urbain Beni Saf 043-64-21-70 Voyages Frères Benfissa 66
Rechgoune
Le Dauphin Balnéaire 170 lits 043-64-70-94
1- Beni Saf
Plage de la
En Nabil Balnéaire 420 lits 043-64-70-94
Marmite – Beni Saf
Plage Rechgoune 2
Syphax Balnéaire 260 lits 043-64-71-40
- Oualhaça
144, boulevard 043-65-69-07
32 chambres
Le Rio Urbain Med
66 lits
Khemisti – El Maleh
Bellaaredj Relais Plage Rechgoune 2
48 lits 043-64-22-82
Frères routier – Oualhaça
Complexe T.
Balnéaire 160 lits Plage Terga 043-65-45-25
Terga
20, boulevard
23 chambres Maati Med – 043-71-60-50
Belle vie Urbain
80 lits Hammam 043-71-77-54
Bouhadjar
Numéro 15, plage
Madrid Balnéaire 96 lits 043-64-70-27
Madrid – Beni Saf
28 chambres 043-64-29-32
Les Falaises Balnéaire Sidi Boucif-Beni Saf
56 lits 043-64-29-33
Rue Larbi Ben
15 chambres M’hidi
ENNASR Thermal 043-71-69-04
30 lits à coté du
complexe
Aïn Témouchent c’est plus encore,
venez le découvrir!
M.Hadj Saïd Mohamed Amine

Directeur du Tourisme
Direction du Tourisme de la Wilaya d’Ain Témouchent

Tél : +213 43-60-32-18

Fax : + 213 43-60-22-91

E-mail :[email protected]

Le Site Web :

www.aintemouchent-tourisme.com
 Ain Témouchent
Terre d’investissement

La wilaya de Aïn Témouchent, riche par son Mobilisés pour mener à bien l’ensemble des projets, des
littoral, long de 80 kilomètres, au relief contrasté, femmes et des hommes, de l’ensemble des structures
et ses sources thermales, offre de grandes concernées, sont à la disposition des investisseurs pour
possibilités pour un développement touristique les accompagner dans toutes les phases de réalisation de
moderne et créateur de richesses. leurs projets, par l’écoute d’abord, par le conseil et le
Le développement économique de la wilaya et soutien ensuite, et, enfin, par la matérialisation de
son impact sur le plan social, les richesses l’ensemble des facilitations prévues dans le cadre de
culturelles qu’elle recèle, son histoire, à portée l’investissement. Nous y mettons tous les moyens, nous
ancestrale, et l’hospitalité légendaire de ses assurons la coordination entre les projets et nous
habitants font de cette région, choyée par la veillons sur leur faisabilité.
nature, un espace de convivialité et de bien-être. Le présent guide peut être considéré comme un outil
Outre cela, le développement, autant quantitatif devant permettre aux potentiels investisseurs de mieux
que qualitatif, du réseau routier et la proximité de connaître la région et d’avoir les premiers éléments de
la wilaya des grands ports et aéroports décision quant à la localisation de leurs projets.
constituent d’autres atouts pour cette destination, Nous invitons les investisseurs à se rapprocher de la
tant pour les touristes que pour les entreprises direction du tourisme, ils y trouveront accueil
qui projettent d’y investir. chaleureux, écoute et volonté d’action pour canaliser
A l’effet de développer le tourisme, il a été créé, tous les efforts et toutes les compétences afin de faire de
sur la côte de la wilaya, huit zones d’expansion Aïn Témouchent une destination de choix.
et sites touristiques (ZEST). Ainsi, quinze projets
d’établissements hôteliers, d’une capacité totale Mohamed BOUDERBALI
d’hébergement de 2000 lits sont placés et agréés, Le Wali de la Wilaya de Aïn Témouchent
offrant 500 emplois de plus, 60 demandes
d’investissement touristiques d’une capacité de
15.000 lits et devant permettre la création de
2.000 emplois, sont à l’étude au niveau de la
Wilaya et du Ministère du Tourisme.